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I will Survive !

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AuteurMessage
Trishteh Yeleen
Trishteh Yeleen
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MessageSujet: I will Survive ! I will Survive ! I_icon_minitimeMar 27 Aoû - 20:36


La pente est abrupte, et sous la chaleur que les pierres dégagent, j’enlève mon manteau, me retrouvant ainsi en pull. D’ailleurs, ça me donne une idée ! D’après la tenue et ce que je vois, il va faire froid en bas… Donc les pierres sont chaudes (voir même brûlantes)… Et si j’en récupérais une ou deux pour me réchauffer quand je serais en bas ? Ni une ni deux, je me dépêche d’enlever un gant, prends une pierre avec l’autre et y met la pierre. Je fais de même pour l’autre et mets ensuite mes deux gants dans le sac. Puis me redresse prestement. J’accroche ensuite la veste à ma taille, gênant un peu plus mes déplacements. Le problème avec le fait d’avoir quelque chose dans chaque main et assez problématique mais pour l’instant, je m’en accommode. Mais déjà, la peur a remplacé l’adrénaline. Plus vite j’aurais atteint les sous-bois, plus vite je serais en sûreté, qu’elle soit provisoire ou pas. J’aurais au moins la satisfaction d’être dans un terrain à peu près connu. Pour un court laps de temps, du moins. Alors comme ça, j’allais peut-être survivre un peu plus longtemps ? Un petit sursis, c’est bien ça Un petit espoir aussi, même s’il est cruel.

J’évite te trop penser à la suite. Vais-je tuer des gens ? Vais-je mourir ? Vais-je fuir, voir des cadavres et des combats ? Vais-je frôler la mort de si près qye je ne m’en remettrait pas ? Tout ça, non il ne fallait pas que j’y réfléchisse. Autant pour le moment vivre dans l’instant présent et y rester en vie, justement. Ne pas en sortir, non, plutôt rester vigilante à ce qui se passe maintenant, et pas plus tard, ni ce qui a pu se passer avant. Là, je suis juste en train de marcher sur des pierres volcaniques assez pentues qui menaient vers une grande plaine toute blanche et ensuite plus loin, une forêt de sapins peut-être pas sympas.

Alors je descends, pas à pas, doucement. Quelques fois, j’évite des crevasses dans le sol et donne un coup d’œil devant, derrière, à droite et à gauche. Pour l’instant, personne, à l’horizon, mais je dois quand même me dépêcher : plus vite je serais à l’abri, plus vite… je serais à l’abris ! Dans les arbres, ce sera beaucoup mieux… Je me hâte un peu plus d’y arriver et accélère l’allure autant que je peux, la peur de plus en plus présente, dans le creux de mon ventre. Je suis a découvert pour le moment ! Mon instinct de survie a vraisemblablement repris le dessus, je ne suis plus assaillie par l’image de l’Echéance pour le moment. Plutôt bien, non ?

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Trishteh Yeleen
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MessageSujet: Re: I will Survive ! I will Survive ! I_icon_minitimeDim 13 Oct - 17:04


Ce dont je me souviens le mieux de l’hiver au district Onze, c’est ces deux choses. La première sans aucun doute, c’est cette sensation d’enfermement que me procure le petit espace clos entre la vitre et le volet. Ce si petit vide, je le fixe pendant un moment avant de m’endormir à chaque fois quand j’oublie de le cacher avec mon rideau miteux. Il me glace le sang, et ce n’est jamais à cause de la fenêtre qui laisse passer un minuscule courant d’air entre le cadre et le mur, à gauche, ni de la faible lumière qui filtre entre les petits interstices du vieux volet. Maintenant, j’avais l’impression d’y être, mais avec un bien plus grand courant d’air.  Et la seconde, et cette fois-ci dans les bons souvenirs, c’est bien l’odeur de la neige. C'est presque plus une sensation qu'une odeur. C'est comme une odeur de froid. Ça vous frappe tout d'un coup, il n'y a plus que ça dans l'air. Ce parfum, piquant par la température mais en même temps légèrement feutré, sucré et poudreux qui n’annonçait pas forcément la neige, d’ailleurs. Il était porté par n’importe quel coup de vent ici. Omniprésente. Mais loin d’être glaciale, et était au contraire revigorante, et me rappelait les batailles de boules de neige de mon enfance. Un temps insouciant. Le goût du thé spécial de Noël aussi, un des seuls cadeaux que je pouvais avoir. C’était une petite boîte qui se vidait à chaque fin d’année un peu. Je ne sais même pas si je pourrais un jour en reboire une tasse. Rien que de penser à cette saveur (cerise, violette, sucre, menthe et orange) me réchauffait la gorge et m’arracha un sourire, petit, mais franc.

Assise sur ma branche, je pris une longue et dernière inspiration. Ma petite excursion sur mon mât ne m’avait pas suffit : je voulais cette fois-ci marcher bien plus et plus loin, mais discrètement, aussi. Je voulais sortir de ma forêt, bizarre non ? Les gens sur la neige l’avaient rappelée que je n’étais en sécurité nulle part et sûrement que quelqu’un était déjà à mes trousses. Je ne pouvais pas le savoir, là maintenant. Je me suis levée lentement, et toujours avec la même vitesse, j’ai récupéré mon sac puis la canne. Entortillée autour de la bandoulière de ma besace, elle n’était pas gênante du tout, et n’encombrait pas les mains. Il fallait juste la repositionner assez souvent, mais en général, ça tenait. Pour l’instant, j’avais une main libre, l’autre tenant mon épée. J’ai pris deux tomates (à moitié congelées) et deux lanières de bœuf. Mon repas d’hier me semblait dater d’une décennie, était bien un souvenir lointain. Pour l’instant, j’ai juste envie d’un thé.

Il faut que j’aille chercher des pierres, pour cette nuit. J’ai pas envie d’aller sur la neige. Je veux pas non plus rejoindre directement la corne d’abondance, le sol doit avoir absorbé le sang, mais les taches restent. Et puis qui sait ? C’est possible que les carrières y soient restés après tout. Peut-être même qu’ils vont vite partir. C’est même possible que je les croise, ou que je les vois de loin. Alors pour l’instant, j’y vais.  Mon inactivité de la matinée m’a donné un petit peu de courage, même avec la peur que je me suis prise, un peu plus tôt. D’un pas léger, j’avance et rejoins vite les pentes de notre petit volcan. La température monte imperceptiblement, plus je m’approche. C’est marrant comme c’est silencieux aussi. Comparé à notre belle forêt du Onze, bruyante, joyeuse et pleine de vie, ce bois est silencieux, et très stressant. Les branches des sapins se referment un peu sur nous, limite comme des griffes. Ça me rappelle un peu mon cauchemar de la moisson, et un frisson me parcours l’échine.

D’un bon, j’ai sauté sur le sol en pierre. Avançons, maintenant. Hier, la « course » était plus facile pour rejoindre la forêt. Aujourd’hui, mes pieds butent un peu sur les pierres et je manque plusieurs fois de tomber. La montée complique encore la chose, et la nuit que j’ai passé m’a courbaturée. Si je commence comme ça au premier jour… Je suis revenue à mon but initial : marcher, droit et assez rapidement. Aujourd’hui, je ne chanterais pas, les carrières ne sont pas loin, je le sens. Je ferais mieux de me dépêcher, d’ailleurs. Je reconnais un peu les bords du cratère, de loin. Il faut que je dépasse cet endroit dangereux, dans l’idée qu’à partir de là, je pourrais peut-être rejoindre l’autre forêt, non ? Allons-y.

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