Après m’être assez éloigné du bain de sang, je jetai un coup d’œil à mon sac. Ok, il a une drôle d’allure ! Consciente que ma lampe pourrait s’éteindre d’un moment à l’autre, je décidai de regarder maintenant ce qu’il contient. Seulement 5 mouchoirs et quelques piments. Bon, c’est déjà mieux que rien ! Et puis si je trouve de l’eau et un récipient, je pourrai faire un répulsif avec un peu de piment. J’avais lu ça dans un des nombreux livres de ma tante. Je referme mon sac, glisse la hanse dans mon bras et me remet en route d’un pas soutenue. Je suis assez endurante, je pourrai tenir comme ça pendant longtemps. Mais il va me falloir de l’eau. Je n’ai aucune idée si on peut en trouver dans des souterrains. Enfin, logiquement oui l’eau à la base elle est sous terre, non ? Bon faut aussi prendre en compte que ces galeries ne sont peut-être pas naturelles. J’observai les murs de pierre qui m’entoure mais je ne connais rien à tout ça. Je n’en ai donc vraiment aucune idée. Ça doit faire bien une heure que je marche maintenant et je n’ai toujours rien trouvé. Ni eau, ni sortie. Ni même la possibilité de tourner. Je m’arrêtai en entendant les premiers coups de canon. Je comptai dans ma tête. Neuf. Il y a déjà neuf morts. Je me demande si Ethan a survécu ou si il n’avait vraiment aucune chance comme l’avait prédit ma mentor. Je verrais ça se soir lorsqu’ils montreront les victimes. D’ailleurs comment ils vont faire ça si on n’est tous dans des souterrains ? Normalement c’est un hovercraft qui passe dans le ciel, non ? Enfin, je n’en sais rien. Je verrais bien. Pour l’instant je me remis en marche et aperçut enfin une intersection ! Et une deuxième quelques mètres plus loin. Bon alors maintenant je tourne à droite ou à gauche ? J’hésitai un instant puis, suivant mon instinct, je tournai à droite. Le chemin est assez étroit comparé à celui dans lequel je marchais un peu plus tôt, mais je continuai. Au bout d’un moment, je commençai à avoir l’impression que les mur se resserrent sur moi. Je posai mes mains sur les murs m’entourant pour me rassurer. Je n’ai même pas la place de tendre mes bras complètement. Mais, heureusement pour moi, je réalisai que ce n’était qu’une illusion, les murs ne se resserrent pas autour de moi. Je ne sais plus depuis combien de temps je marche, j’ai déjà perdu la notion du temps. J’arrivai à une autre intersection mais cette fois je continuai tout droit.