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On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature

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MessageSujet: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeDim 8 Sep - 20:22



On descend de la montagne à cheval | Un abri inespéré


Ça fait donc 1 heure de je descend cette pente, une heure que j'ai quitté la corne d'abondance sans mêmes y avoir mis les pieds. Je commence à regretter mon acte, j'aurai du y aller et prendre un sac. Maintenant je suis seul, sans vivre et sans arme, bravo Hugo ! T'as de super idées parfois ! Je me met une tape sur la tête, qu'est-ce que je peux être con parfois. Mon seul réconfort sur le moment c'est de me dire qu'Amy et Heath son en sécurité, je sais que Loïc mon meilleur ami ne les laisserai pas mourir de faim, mais je sais aussi qu'il ne pourra pas le faire indéfiniment. Je n'ai pas envie de les voir embarquer dans les mêmes magouilles que moi, je sais que ma sœur vole à chaque occasion et que mon frère veut suivre mes traces, mais je ne veux pas cette vie pour eux. Je veux qu'ils ait une bonne vie, ils ont déjà tellement souffert du manque parentale, je veux leurs offrir une vie riche et sans soucis, une sorte de protection. Je suis pratiquement certains que si je gagne je pourrai négocier une sort d'immunité pour tout les deux, ils ne seront pas tiré au sort, ils n'auront plus peur chaque année. J’espère que ça se déroulera comme ça, si je survis à ce premier jour, a cette arène, si j'arrive ne serai-ce à avoir une arme et de la nourriture ... C'est vraiment mal parti pour moi, mais tout peu changer non ? Il faut l’espérer, espérer un miracle. Miracle qui se présente justement devant moi, un abri inespéré, une sorte de grotte au milieu de la neige, je rentre immédiatement à l’intérieure, le froid est moins violent qu'à l’extérieure, mais il fait tout de mêmes bien froid la dedans, je ne dirai pas non à un bon feu de bois moi. Je m'assoie au sol et tiens mes jambes avec mes bras, j'essaye de me réchauffer comme je peux , mais c'est pas vraiment facile. J’espère maintenant qu'un sponsor ai pitié de moi et m'envoie un petit quelque chose.

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Jake Felden
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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeMar 10 Sep - 20:39

Dans le ciel nuageux de l'arène des 16èmes Jeux de la Faim, un parachute argenté poursuit sa chute sans être dévié. Transporté par ce moyen, une petite boîte se dessine de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'il perd de l'altitude. Lorsque le parachute arrive à distance idoine d'Hugo Lynd, un bip caractéristique se fait entendre. Il finit sa course aux pieds de la tribut, déposant sur le sol la boîte. Elle contient un petit pain ainsi qu'un petit mot sur lequel est inscrit " Je crois en toi. Courage. TH"
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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeMer 11 Sep - 18:01


Loin du vent de novembre  ♫♪| Le feu ça brûle et l'eau ça mouille !


Toujours dans la mêmes position je me frotte les jambes avec mes mains pour me réchauffer. Il faut que je me lève ou je vais finir en glaçon, on m'a toujours dit : " quand tu as froid bouge ton corps". Je me lève donc et sors de la grotte, cherchant du bois pour me faire du feu. Je trouve quelques branches par-ci par là mais rien de bien glorieux. je fais un tas dans la grotte et cherche des cailloux pour essayer de mettre en pratique ce que j'ai appris aux entraînements. Après une heure à tourner tranquillement au alentour de la grotte je suis asses fière de mon tas de bois, j'ai également trouver quelques cailloux ressemblant à ceux que j'ai utilisé lors de l'atelier. Le temps est venu de voir si le feu prend, l'heure est venu de voir si tout ce que j'ai appris va me servir. Après plus de 20 minutes à essayer encore et encore, je ne parviens qu'a quelques étincelles. Je réessayerai plus tard, je me repose un peu attendant un miracle. Un petit bruit vient à moi, un petit parachute s'approche de moi, un sponsor ! Mêmes si le parachute ne semble pas bien grand un sourire s'affiche sur mon visage, au moins quelqu'un veut m'aider, ou peut-être que quelqu'un a pitié de moi ... Je m’empresse d'ouvrir la boite en métal et y découvre un message ainsi qu'un petit pain. Je crois en toi. Courage. TH. Thallya ! Moi qui pensais qu'elle s'en foutait de moi, je me suis bien trompé. Je met le petit mot dans la poche de ma veste et déguste ce petit pain qui me fit un bien fou. Si je sors de là je promet que j'irai la remercier en premier. Merci. Je dis cette phrase doucement regardant en l'air, cherchant la camera qui se trouve par là. Je sais qu'ils ont on mit partout, je sais qu'ils nous observent à chaque instant. Je fini la dernière bouchée de ce petit pain et me remet à mon feu, espérant y arriver cette fois.

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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeSam 14 Sep - 15:11

Dans le ciel nuageux de l'arène des 16èmes Jeux de la Faim, un parachute argenté poursuit sa chute sans être dévié. Transporté par ce moyen, une petite boîte se dessine de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'il perd de l'altitude. Lorsque le parachute arrive à distance idoine de Hugo Lynd, un bip caractéristique se fait entendre. Il finit sa course aux pieds du tribut, déposant sur le sol la boîte. Elle contient une couverture chauffante et un bretzel ainsi qu'un petit mot : " De quoi tenir encore longtemps. Aé. ".
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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeMar 17 Sep - 20:33


Loin du froid de décembre  ♫♪| Le miracle est là !


Après plusieurs tentative mon feu prend enfin, le miracle ! Je vais enfin pouvoir me réchauffer un peu, manque plus que la petite grillade et ça sera parfait. La fatigue commence à se faire sentir, La journée a été éprouvante et la nuit commence à tomber. Je ne sais pas si je vais pouvoir dormir comme ça, à mêmes le sol. Mêmes si le feu me réchauffe bien, je ne pense pas pouvoir me coucher sur le sol froid de la grotte, impossible de dormir avec cette température. Après une demi heure à me réchauffer du mieux que je le pouvais la nuit tombe sur ce premier jour dans l’arène. Une nuit dont je ne suis pas prêt de me remettre, je commence à avoir soif, faim et sommeil, une longe nuit à somnoler m'attend, une dure nuit. Alors que je jouais avec un bâton, un bruit se fit entendre, un bip résonnant dans la grotte, un parachute ! Je me lève et prend le parachute en vol, impatient de découvrir ce qu'il s'y cache. Il est plus gros que l'autre, je souris et ouvre la boite en fer. Un petit mot y est accompagné De quoi tenir encore longtemps. Aé. Voilà la deuxième personne qui j'irai remercier si je gagne, mêmes si je ne connais pas cette personne je sais qu'elle croit en moi, asses pour m'envoyé quelque chose. En continuant l'inventaire je découvris une couverture chauffante dans laquelle je m'engouffre immédiatement et un bretzel que je garde en réserve pour demain matin. Je prend un peu de neige dans mes mains et l'approche du feu pour la faire fondre. Je bois ensuite plusieurs gorgés pour étancher ma soif, je remet du bois sur le feu pour que ça tienne toute la nuit et m'endors au chaud dans mon duvet chauffant, rêvant d'un monde meilleur ...

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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeDim 22 Sep - 16:11

Soudainement, le jeune Hugo Lynd va commencer à se sentir de moins en moins bien et des effets ne vont pas tarder à apparaître... le damoiseau va devoir faire face à des maux de ventre et une diarrhée soudaine qui ainsi que des selles sanglantes qui risquent de le poursuivre pendant un petit moment. Pas de chance.
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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeDim 29 Sep - 18:02


L'aube du deuxième jour ♫♪| Un putain de mal de bide !


Cette nuit là fut la pire de toute ma vie, il faisait si froid ... Je n'ai pas pu dormir bien longtemps, je me dis que sans cette couverture chauffante je serai surement mort de froid, déjà que là ce n'était pas passé loin. De plus j'ai super mal au ventre, surement la neige que j'ai bu hier soir ... Je me met prêt du feu que je n'ai pas arrêté de ravitailler toute la nuit, sans lui je serai surement mort aussi. Je me réchauffe donc au prés du feu attendant que la température de mon corps remonte un peu et que le soleil se lève. Je m'assois en face du feu, restant toujours dans le duvet. Je mange le bretzel que j'ai eu la veille histoire d'avoir quelque chose dans le ventre. Tout à coup un douleur atroce viens dans mon ventre et une envie pressante s'en suis. Je sors du duvet en quatrième vitesse du duvet, dégrafe mon pantalon et une diarrhée horrible sortit. J'étais malade c'est sur, il fallait bien que ça tombe sur moi tiens, comme-ci j'avais besoin de ça maintenant. Après avoir fini mes petites affaires je m’essuie avec ce que je pouvais trouver et retourna dans mon duvet tout prés du feu, il me fallait un miracle pour m'en sortir, un miracle ! Il me faut des sponsor, mais ma petite partie de chiasse n’enthousiasmera pas les foules à mon avis. Je suis maudit, tout comme mes parents, mon frère et ma sœur sont surement désemparer, les gens du capitole sont surement entrain de rire de ma situation. Il me faut de l'aide et au plus vite, je suis si vulnérable ... Je n'ai l'habitude d’être dans ce genre de situation, je déteste ça. Et voilà qu'une nouvelle crise de mal de ventre arrive, j'en ai bien sur pas fini avec tout ça ...

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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeLun 14 Oct - 19:58

Rp précédent :

Cela doit faire deux heures que je marche. Etant partie aux alentours de midi, il doit être...quatorze heures ? Ce qui signifie que j'aurais dû manger qu'il y a pas mal de minutes. Oui, je dis minutes pour ne pas me répéter, mais chut, c'est un secret. En vérité, ça fait beaucoup plus que quelques minutes.
J'ai toujours aussi froid et marcher dans cette neige ne m'a pas vraiment aidée. Arrivée en environ trente minutes vers là où le terrain commençait à pencher, j'ai alors contourné le cratère, me faisant très discrète. Si, dans la forêt, j'ai crié comme une dingue sans que personne ne m'entende ou ne pense à venir m'attaquer – ce que je trouve tout de même assez étrange -, cette fois-ci c'est une autre affaire. Déjà, je n'ai plus de feuillages au-dessus de ma tête pour me couvrir. Bizarrement, je trouvais ça rassurant, un peu trop rassurant, ces branches qui semblaient vouloir me protéger. C'est aussi un peu pour cela que je suis partie. Tôt ou tard, les Juges auraient déclenché un piège, et quelque part au fond de moi une petite voix me persuade que c'est là-bas qu'il y aura le plus de victime. C'est, après tout, le seul endroit de l'arène que je connaisse pour le moment qui soit inflammable. Ou le cratère, peut-être le cratère. Mais il faudrait un combustible...peut-être la Corne? Comme la gagnante de la quatorzième, qui avait brûlé avec son alliance les objets qui ne l'intéressaient pas.

Mes gargouillements m'ont de nouveau signalé que ma diarrhée, que j'avais cru quelque peu éteinte, était belle et bien présente. J'ai dû passer dix minutes, les dix minutes les plus humiliantes de ma vie. Ce que je retiendrai de cette édition ? Ma chiasse énorme, qui m'a poussée à teindre la neige blanche et pure non pas en une belle teinte écarlate mais en un bon gros marron bien dégueulasse.
En plus, j'ai soif. Le thé. Je sais, je sais, « bois-le tant qu'il est chaud », merci Noah. Mais je dois le conserver, aussi. Tant pis s'il est froid, le thé glacé me va aussi.
J'en bois deux gorgées et repars. Le soleil est caché par les nuages, il fait froid, j'ai froid. Depuis le temps, et si vous suivez bien, j'ai toujours mes engelures, pas pratique pour se déplacer.
Deux heures ont donc passé, et je suis là. Le cratère est désormais derrière moi. Je dirai approximativement qu'à trente mètres, il y a une espèce de grotte, ou du moins une cavité. N'étant pas très loin de la Corne, et donc de là où nous nous trouvions tous il y a vingt quatre heures, je peux être sûre qu'au moins un tribut se trouve là-dedans. Enfin, sûre est un bien grand mot, mais je dois me méfier. Et avant d'aller l'explorer, je dois me reposer.

Tout d'abord, me changer. La neige fondue me glace les mains, et les pieds aussi. On dirait que Noah, mon nouveau sponsor, a tout deviné. M'empressant de retirer mes chaussures, je noue le reste du tissu couvrant de ma cheville jusqu'à mes orteils. Ce froid est horrible, et je me dépêche d'enfiler cette nouvelle paire qui elle au moins n'est pas trempée. Je fais de même avec mes gants, et si jamais la température baisse encore je mettrai les deux paires ensemble en plus des mitaines.
Maintenant, la bouffe. Oui, bon ben j'ai faim, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Certes, j'y suis habituée, à la famine, tout ça, le district Huit connaît même plutôt bien. Mais que ce soit clair ; on ne s'y fait pas. Alors oui, machin, l'estomac « rétrécit », ou en tout cas tu as moins faim. Mais la sensation de ne pas avoir mangé durant plusieurs heures est la même, et la satisfaction d'être repue est identique elle aussi.
J'avale donc deux lamelles de bœuf séchées accompagnées de deux tranches de la miche de pain. Il ne faut pas épuiser les stocks, non plus. Je ne suis pas rassasiée, mais ça soulage et m'aidera à récupérer de l'énergie. S'il y a bel et bien un tribut là-bas, alors j'en aurai besoin.
Les fameux cachets, dont je ne connais pas l'utilité, et non, toujours pas ! Pas de notice, rien. Si ça se trouve, c'est des bonbecs...Enfin, pour quelle raison obscure Lucas m'aurait envoyé des bonbons ? Avec un soupir, j'en saisis deux et les avale, en espérant que ce soit pas de la drogue. Imaginez ; la droguée qui débarque avec ses armes à la main, voyant des éléphants roses dans la grotte.
Je sors la petite bouteille d'eau et en boit deux gorgées. Mon estomac me fait rapidement savoir qu'il est en colère et je ne tarde pas à retourner au petit coin durant dix nouvelles minutes.
Cette fois, pour dormir, il n'y a pas d'arbres, ni de feu pour me réchauffer. Je remercie quand même Lucas intérieurement pour la couverture. Posant mon sac contre un petit rocher et m’emmitouflant dans cette couette, je m'allonge, la tête contre ce sac pas tellement confortable mais qui m'évitera de me fracasser la tête et je m'endors. Oui. A quelques mètres d'une grotte où un ou deux tributs doivent traîner et d'un cratère où les carrières ont dû rester, je m'endors. Ne me demandez pas pourquoi je me comporte comme une tarée qui voudrait se suicider, surtout pas.
Je me réveille. Une heure a dû passer. Quinze heures. Le soleil m'a l'air plutôt rapide, dites donc.
Déçue de quitter la chaude couverture qui a empêché le vent de s'engouffrer dans mon manteau, je la roule tout de même en boule et la fourre dans le sac, avant d'en sortir mes cinq couteaux. J'en laisse un à l'intérieur – non mais oh, c'est le couteau dont je me sers pour couper le pain, ce serait crade de le tâcher de sang ! Puis je remets le sac sur mon dos et repars.
En quelques minutes, me voilà arrivée devant la grotte. Glissant doucement une lame dans chaque main, je me concentre, méfiante, et tente de faire le moins de bruit possible. Cette fois, seul le son de mes pas se répercutant sur la paroi peut me faire foirer.

Alors que j'avance, armes tournées vers l'avant, tournant la tête pour vérifier si personne ne me suit, je l'aperçois. J'en étais sûre ! Il ne pouvait qu'y avoir un tribut, dans cette grotte. Cette foutue grotte.
Il est dos à moi. Concentrée pour ne pas faire de bruit, mes pas se font lents. Je m'applique à ne pas produire le moindre son et me rapproche, petit à petit. Je ne sais pas s'il m'a remarquée, mais, lorsque je suis assez proche, je tente de lui planter chacun de mes couteaux dans ses omoplates. Histoire de faire une entrée fracassante...Je rigole, je rigole !
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Trishteh Yeleen
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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeMer 16 Oct - 13:05




C’est très chiant, ces pierres. Tu butes à chaque pas. Tu trébuches, et manque de t’étaler par terre au moins une fois toute les deux  minutes environ. Quand ce n’est pas moins. Le sac est lourd, surtout maintenant que j’ai enlevé ma veste qui me donnait bien trop chaud mais permettait d’empêcher la bandoulière de me scier l’épaule. Je change pour le coup souvent de côté… Peut-être qu’en fait, je devrais prendre la canne dans ma main libre et m’en servir pour marcher non ? Le sac en serait moins loin lourd (pour ne pas dire beaucoup moins) et j’aurais du mal à me viander, pour le coup. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? C’est tellement bête… Je m’arrête quelques secondes pour prendre mon sceptre, et mon épaule droite m’en remerciera. Inconsciemment, un soupir de soulagement s’échappe de mes lèvres.  Même maintenant, le porter à bout de bras était un pur bonheur comparé à la coupure des deux cotés de mon cou. Je reprends ma marche, avec un peu plus d’entrain et d’assurance. Allons-y, et gaiement s’il vous plait ! Sonate de joie en la mineur, mon cher oiseau. Ah merde, je suis seule… Et pas loin des carrières aussi ! Mieux vaut être discrète, même si l’envie de chanter n’est pas celle qui manque, en ce moment même. Surtout depuis que ma poitrine était largement plus libérée…

Mais bref, au pire, c’est pas non plus le sujet de la choucroute ! Oh non, mon ventre gargouille maintenant… Pourquoi j’ai parlé de bouffe, moi ? Je suis vraiment conne… Il se passe vraiment trop de différentes choses dans mon cerveau. Mais, remarque, parfois aussi, il ne se passe rien du tout, et c’est encore plus dérangeant. Je ne sais pas ce que je préfère. Je ne sais jamais ce que je veux. Que ce soit au sujet de mon attitude ici ou avant. Je me suis portée volontaire, j’aurais pu éviter ce froid, et être actuellement au chaud. Peut-être que j’aurais été chassé ou que j’avais ramassé des brins de verveine quelques jours avant, et que je serais en train de boire une tisane, sur le vieux canapé défoncé. Peut-être même que la jeune fille qui aurait été tirée au début, serait déjà morte. Qui sait. Pas moi en tout cas. Au pire, je n’avais pas dit que je ne parlais plus du passé, non ? Quelle conne je suis des fois…

Au loin, j’aperçois une caverne. Ou plutôt, un gros trou noir, comme celui d’une grotte. Mais ce serait un abris parfait dis moi ? Encore plus guillerette que tout à l’heure, je m’approche en sautillant de l’entrée. Il me reste quand même une grande distance, et j’ai hâte de poser mon sac.  Même sans la canne, il est lourd… Je change rapidement de côté, et continue ma marche. Je ne suis pas loin, mais pourtant, cette caverne m’inspire de moins en moins. Je ne sais pas pourquoi. Il y aurait-il quelqu’un dedans ? Ou qui sait, même les carrières ? Mais il est trop tard pour me débiner maintenant. Je suis toute proche ou presque et s’ils doivent me remarquer, ils l’auraient déjà fait depuis longtemps. Faut dire que je suis pas non plus la plus discrète, et même si je le voulais, il n’y a aucune manière de se camoufler dans ses pierres. Ils sont drôles, les gens… Comment vous voulez vous cacher, que ce soit sur la neige ou ici ?

Je ne suis plus qu’à quelques pas. Je suis sûre qu’il y a quelqu’un dans la caverne. Avec un peut de chance, peut-être qu’il sera de dos, et que je pourrais repartir de là où je suis venue, ou bien aller dans la forêt d’en face, si proche maintenant. Il faut que j’aille quand même jeter un coup d’œil. Je pose mon sac, contre l’entrée. Avec, j’y laisse la canne et mon manteau. Evidement, je garde mon épée. Après une longue inspiration, je rentre dans la grotte, le plus silencieusement possible.

Une rousse, que même de dos je pourrais reconnaître, Emily Scarlet. District 8,  mentor : Lucas Dnierp. J’ai pas oublié ce genre de choses, non. Et avec elle, un adolescent, de dos. Hugo quelque chose… Du district 3, je crois. Je ne me souviens pas de son âge, mais il m’avait profondément énervé, je ne sais pas pourquoi. Et Emily est en train de lui planter un couteau entre les omoplates. J’hésite entre faire demi-tour, la laisser finir son œuvre ou prendre part au combat. Peut-être que je me suis déjà faite repérée de toute façon… Comme si elle m’avait entendue penser, elle se retourne, me fixe, l’air de dire « je ne te ferais rien, si tu m’aides à le tuer. On verra après. » Je ne peux plus reculer, maintenant. Lentement, en respirant rapidement, je fais me placer derrière lui et lui enfonce ma lame dans la nuque. Le sang perle, un peu.
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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeSam 19 Oct - 15:06

Le sang coule de ses plaies. Encore. Mais cette fois, pas de réaction de folle psychopathe. Je suis en pleine possession de mes moyens, mon cœur bat normalement quoiqu'un peu vite. C'est normal, obligatoire même. Si je ne me mettais pas à flipper un minimum, c'est là que je pourrais me dire qu'il y a un sérieux problème.
Sa voix est rauque. Mais il n'y a pas que ce gémissement qui résonne dans la grotte. Des pas. Qui se rapprochent. Comme si j'avais pas assez d'un tribut sur le dos. Lentement, je me retourne. Mes yeux cherchent une quelconque silhouette en train de marcher, ce qui n'est pas si difficile vu qu'on n'est pas sensés être beaucoup au même endroit dans une arène.
Au début, avec le trop-plein de blanc et de lumière provenant du dehors, je ne distingue qu'une ombre. Puis tout devient plus concret ; c'est une fille, armée d'une jolie épée dont je me souviens avoir quelque peu appris le maniement aux entraînements – pas assez cependant pour pouvoir m'en servir plus que correctement. Son nom me revient en tête ; damoiselle Yeleen, volontaire du Onze. J'ai toujours trouvé idiot de hurler qu'on veut participer à des Jeux dont le but est d'assassiner des ados de son âge, tout ça pour finalement rentrer couvert de gloire et des restes des boyaux des enfants tués. Et c'est encore plus débile lorsqu'on provient de district périphérique. C'est vrai quoi, on pourrait vivre joyeusement dans la pauvreté et la crasse, avec une famille souffrante et affamée, et ce serait toujours mieux que d'être envoyé dans tout ce bordel. Je n'ai jamais été assez idiote pour lever gentiment la main en faisant coucou à la caméra et en souriant pour annoncer que j'allais sauver une petite fille de mon district en allant me faire écraser par des gens bien plus puissants, forts et rapides que moi. Non, ça, le destin a préféré décider à ma place. Enfin, je me lamente pas, moi au moins je me suis entraînée mentalement et physiquement à buter du monde. Des vioques, des marmots...Pas comme ces tafioles de carrières qui se disent « trololol c'est trop facile de tuer c'est comme de tordre le cou à un mannequin en fait ». Eux ne sont que des machines, comme beaucoup de monde le pense. Des mecs et des filles qui mangent un sandwich tout en s'amusant à lancer des haches comme si c'était un jeu. Qui pensent que c'est une distraction, un honneur d'arracher l'utérus d'une gosse de douze ans en pleurs. Y'a que des tarés pour faire ça. Oui, la veille, j'ai été prise d'une envie meurtrière. Ca peut arriver, déformation professionnelle. Mais moi je le pense pas chaque jour en me réveillant quoi ! « Oh, plus que cinq jours avant la Moisson, ça va être passionnant ! Bientôt je pourrai frapper un tribut avec ses os ! »

Bref, je divague. Je disais ? Ah oui. La fille du Onze. Je crois qu'elle s'appelle Tristan. Oui, bah oui c'est un nom de mec, mais écoutez je suis pas dans la tête de ses parents hein. Trishtan. C'est drôle comme quoi, mettre « sh » ou « ch » à la place d'un « s » ou d'un « c », c'est carrément plus mignon. Trishtan. Et puis on déforme un peu le « an » en « eh », parce que ça fait classe, dans le style interpellation. Trishteh. Je vais l'appeler comme ça, tiens. J'aime pas appeler les filles par des noms de mecs, désolée, désolée.
D'un simple regard, je lui fais comprendre qu'elle a pas intérêt à faire joujou avec son arme sur moi. Soit elle m'aide, soit je l'achève comme cet abruti qui pensait que personne ne viendrait le chercher dans une grotte qui se voit dans l'arène comme le nez au milieu de la figure. Je crois bien qu'elle va choisir de m'aider. En même temps, même sans elle j'aurais réussi à réduire cette vie au simple stade de cadavre. Prétentieuse ? Non, moi, jamais. Réaliste, oui. J'ai tué le petit du Quatre la veille, je peux bien me charger de celui du Trois à présent.
Elle s'avance et, tout aussi silencieusement que moi, enfonce la lame dans la nuque du tribut. Je ne peux retenir un frisson lorsque le sang perle, non pas par adoration de la chair humaine. Bien au contraire. Un frisson de dégoût. C'est un peu comme la chirurgie du Capitole je suppose, même si on a l'habitude de voir des peaux fripées à remettre en l'état on a toujours un peu de mal à se retenir de gerber.
D'un coup sec je retire mes couteaux, tandis que ma nouvelle aide fait de même avec son épée. Je m'empare alors de la tignasse du type et fais glisser ma lame le long de sa gorge – histoire d'être sûre de l'achever. Alors que je le lâche, la fille vient planter une nouvelle fois son arme cette fois dans l'épaule droite du tribut. Charmant cette boucherie ! Promis, si j'en ressors vivante, j'ouvre une charcuterie. C'est drôle, un mentor qui vend de la viande. Pas sûr à cent pour cent que c'est de la viande animale, en revanche. Héhé...Hé, mais c'est qu'elle s'amuse un peu ! Elle remue la pointe dans un gargouillement horrible qui couperait l'appétit à n'importe quelle âme un peu sensible.
Pour être vraiment très sûre – à ce stade là ça devient de la paranoïa -, je pousse d'un coup de pied le tribut du Trois vers l'avant, délogeant par la même occasion l'épée de Trishteh, et plante mes couteaux dans ses chevilles – un chacune, pas de jalouses. Puis je me relève, contemple quelque peu le chef-d'oeuvre et me rends compte que celle qui m'a aidée est sortie de la grotte. Est-ce que c'est un ange gardien ayant pris le physique d'un tribut de l'arène pour m'aider ? Ou un rêve ? Non, même pas. Elle est dehors, je peux l'apercevoir, comme je peux apercevoir le sac du tribut à l'agonie. Ni vu, ni connu, je m'en empare.

Je fais quelques pas pour la rejoindre. J'ai pas vérifié s'il est vivant ou pas. Il respirait encore quand je l'ai laissé, enfin, je crois. Je suis si obnubilée par la fille du Onze que j'y ai pas fait gaffe. C'est pas souvent qu'on attire mon attention, mais dans une arène enneigée je dois absolument savoir ce qu'elle avait derrière la tête. Me buter ou s'allier ?
Etant plutôt fatiguée de charcuter du monde, je la regarde, sourcils haussés. Pour le moment, elle ne dit rien. Je décide alors de faire le premier pas...En même temps qu'elle.

« Bon, autant briser la glace, hein... ? Okay, blague de merde. Autant en venir au fait, on est deux connes dans un superbe paysage que j'estime destiné au tourisme, avec...onze autres gamins qui pourraient avoir l'audace de vouloir nous buter. Je dis ça, je dis rien, mais...alliance ? »

On a parlé en même temps. Au même moment. Je sais pas ce qu'il s'est passé, dans ce genre de moments on se sent en parfaite symbiose avec le temps, mais à la même seconde on a commencé à parler. Et ça me fait plaisir d'entendre, à la fin de sa phrase, le même mot que j'ai employé. Alliance. Au moins, on sait ce qu'on veut. Je rigole un peu avant de murmurer un « oui ». Toujours en même temps qu'elle.
Je m'assois, fatiguée de tout ça, et l'observe. Elle a les cheveux châtains, de longs cheveux qui descendent en cascade sur ses épaules. Cheveux quelque peu en bataille, et en même temps, difficile d'être jolie en toutes circonstances. Je ne vois pas bien ses yeux, mais elle a le teint pâle. Au moins, il n'est pas en partie couvert d'engelures comme le mien. Son regard se tourne vers le cratère. Moi, je préfère observer la grotte, d'où pourrait sortir à n'importe quel moment un Hugo en rogne. Rien que de l'imaginer revenir en sang de l'endroit où nous nous sommes acharnées sur lui me fait frissonner.
Une main me secoue brusquement l'épaule. Je lève la tête, me demandant pourquoi un tel mouvement de la part de ma nouvelle alliée silencieuse. Les doigts qui s'emparaient quelques secondes auparavant de cette partie de mon bras se lèvent désormais, pointant trois points noirâtres se détachant sur la blancheur de la neige. Des tributs. On n'est que deux, on fera pas le poids. Je comprends assez rapidement ce qu'elle veut dire. Si le tribut qu'on a laissé n'est pas mort, eux s'en chargeront, nous on doit décamper.
Je me hisse sur mes deux jambes et vérifie que j'ai tout ; mon sac, dans lequel je range l'un de mes couteaux, gardant l'autre au cas où, puis attrape la manche de ma toute nouvelle coéquipière et la traîne vers l'opposé de la corne d'abondance. Il faut se dépêcher, ils seront bientôt là.


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MessageSujet: Re: On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature On descend de la montagne à cheval | Hugo seul face à la nature I_icon_minitimeSam 19 Oct - 15:29


Puis voyant son regard toujours insistant, je me dis qu’elle demande plus. Le garçon n’a pas bougé, pour le moment, il n’a même pas émis un petit cri. Il ne s’est à peine passé quelques secondes depuis que je suis rentrée dans la grotte, mais j’ai l’impression que ça fait une demi-heure qu’elle me fixe comme ça, si soutenue. Elle est si jeune, mais paraît en même temps si dure et fragile à la fois. J’ai les larmes aux yeux, je ne veux pas attaquer plus. Qu’est-ce que j’en sais si elle ne m’attaquera pas après ? Et s’il ne mourrait pas ? Et si… non sérieusement, qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi ? Pourquoi ? J’aurais dû m’enfuir tant qu’il était encore temps. Ça m’éviterait ces larmes, pour le moment. Mais je sais, à son regard si lourd, qu’elle veux que je rattaque, une autre fois. Comme pour me montrer l’exemple, elle enlève sa lame des omoplates et la plante ailleurs. Le couteau à cran a nettement abîmé la peau, et le tissu le colore à vue d’œil en rouge. Suivant son mouvement, je retire ma pointe de là où elle était logée. La larme coule, sur ma joue et en même temps sur sa nuque, plus rouge. Elle va viser dans le bas du corps, et moi, à l’épaule droite. J’ai pris soin de réfléchir un peu, avant de me servir à nouveau de mon épée. Autant lui mettre le bras hors d’usage, non ?Il ne pourra pas contre attaquer. C’est lâche. Je remue violement – en retenant mes quelques larmes, comme si j’étais en train de mélanger une grosse potion comme sur la place de mon village – la garde pour lui empêcher jusqu’à bouger la main. C’était tellement moins digne que Llevana…

N’y tenant plus, j’enlève encore une fois ma lame. Je la balance part terre, et sors en courrant. Là, ce n’est plus une larme qui coule, c’est bien toute l’eau que j’aurais pu contenir dans mon corps, tout en silence, sans sanglot. Je renifle, une fois. Puis Emily arrive derrière moi, tout doucement, sans faire de bruit. Je ne peux plus fuir, si j’en avais eu envie. Mais pour l’instant, elle n’avait pas l’air de vouloir m’attaquer. La survie, continue, pour moi en tout cas. Pas pour Hugo, qui doit être en train d’agoniser dedans. A tâcher le sol, à cause de nous. Plus que 14 personnes, s’il ne survit pas. Il ne risque pas de survivre. Le coup de canon qu’on entendra aujourd’hui, ce sera le sien, enfin sûrement. Si les carrières n’ont pas attaqué quelqu’un, si ce n’est pas le mien. Je reste distante avec elle, je n’avais pas du tout imaginé la suite avec quelqu’un. Enfin, je n’avais pas du tout imaginé mon futur, tout court. Enfin, c’est ce que j’avais décidé, non ? Je vais tenter le tout pour le tout, je pourrais toujours fuir, s’il le faut. Lui fausser compagnie, elle ne m’en voudrait pas j’en suis sûre. Après,  il peut y avoir des avantages à être en coalition. Avec mon peu de dignité qu’il me reste, j’essuie mes larmes, et lui fait face. Ses yeux sont beaucoup plus doux que tout à l’heure. Comme si toute la rage meurtrière l’avait quitté, pensant avoir achevé sa victime. Qu’est-ce qu’elle avait dit déjà aux interviews ? J’avais pas du tout écouté, maintenant, je m’en mords un peu les doigts. Avoir plus d’infos sur elle n’aurait peut-être pas été un luxe. Elle commence à parler, et je profite d’un blanc pour caser un mot. Vu qu’il est trop tard et que ma décision est prise. Je lance, à la cantonade. Mon ton est interrogateur, hésitant :

« Alliance ? »

Bizarrement, nos voix se croisent, le même mot prononcé sur le même ton, peut-être un peu moins sûre de moi pour ma part. Je ne peux pas retenir un rien de rire, qui ressemble plus à un hoquet après mes pleurs. C’est pathétique, mais ça me remet un peu en confiance. Cette fois-ci, je sors un « Oui. » bien plus assuré. Encore une fois, on l’a dit en choeur. Je rigole à nouveau, avec un peu plus d’entrain. Elle se retourne, comme si elle était rassurée d’avoir fini avec cette affaire, mais restait préoccupée par le (faux) cadavre de la grotte. Ça fait un peu fantôme qui hante son endroit de mort, dit comme ça. Je perds mon regard vers le devant, et la poudreuse. De là, je ne vois pas les trois qui m’ont fait peur mais par réflexe maintenant, je cherche d’autres silhouettes mouvantes. Avec mon grand désespoir, je remarque trois points, pour l’instant pas très gros, mais qui grandissent à vue d’œil. On est en danger. Je reste figé genre une seconde puis reprends mes esprits. Il faut que je prévienne ma nouvelle alliée. Je pose doucement ma main sur mon épaule, et elle se retourne d’un bond. Incapable de parler pour le moment, je lui montre les points noirs, qui ne sont plus trop des points. Ils sont trois, il se rapprochent, ça ne peut pas être vraiment autre chose que des carrières. Elle les remarque finalement et bondit en allant chercher son barda. Je fais de même, sans prendre le temps de nettoyer mes lames et ma lame, mais dans ma précipitation, je n’oublie pas de prendre quelques pierres. Tellement rapidement que je n’ai pas le temps de me brûler les doigts, et elles sont vites fourrées dans mon sac. Je n’oublie pas ma veste, ni ma canne, qui va pourtant risquer de me ralentir vaguement. Je l’écoute, et suis la petite rousse le plus rapidement possible. Décampons vite de cet endroit, c’était trop beau pour pouvoir durer.

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