Sujet: Dites à mes amis que je m'en vais ♪ Lun 26 Aoû - 18:16
L’instinct de survie. Voila une chose édifiante dans le règne animal, tout comme dans l’évolution de la race humaine. Poussé par notre nature, nous ferions tout et n’importe quoi pour parvenir à survivre, à empêcher notre vie de se terminer là, simplement, brutalement, par le choix d’une puissance supérieure qui, allez savoir pourquoi à décidé en ce jour qu’un caillot de sang aller éclater dans votre cerveau, une mauvaise chute allez vous briser le crane, un enfant de quinze vous poursuivrez armé d’une hache pour le bon plaisir d’une caste supérieur. Pourtant, il y a des défauts à cette règle, sinon ce ne serait pas une bonne règle. Elle se remarque notamment chez l’espèce humaine, lorsqu’une mère offre sa vie pour son enfant, qu’un mari offre la sienne pour sa femme, ou qu’un ami emplie de hardiesse prenne la place d’un enfant roux condamné à mourir dans une téléréalité des plus malsaines. Pourtant, cette émotion, primale se déclenchant dans votre cerveau sans même prévenir est elle une bonne chose lorsqu’elle vous transforme en monstre assoiffé de sang ? Je venais, à l’aide de mon compagnon de district de faire ma première victime dans ces jeux. Moi, la douce jeune fille aux cheveux qui avait offert son amour à tous les enfants du district je venais de transformer une pauvre jeune fille prise dans la folie meurtrière d’un monde sans pitié en un simple morceau de viande, digne des pires carnages qu’une bête sauvage aurait pu effectuer. Non. Cela ne pouvait être moi, j’avais du être sous l’emprise d’une quelconque drogue, les vapeurs du volcan avaient du me faire perdre la raison, oui, c’est cela, je ne peux être une meurtrière aussi atroce que cela… Ayant fuis à la suite de mon forfait accompagné de ce que l’on pourrait appeler mon « alliance », nous avons grimpé les pentes du cratère, l’adrénaline nous aidant dans notre labeur, nous permettant ainsi de quitter ce lieu cauchemardesque dont on pouvait encore voir les reliefs de là ou nous étions. Certes ce n’était plus que figure lointaine, mais l’on pouvait apercevoir quelques silhouette inertes au sol alors que d’autres se battaient encore ou tenté de fuir. Quelle monstruosité. Refoulant un sanglot qui m’arrivait de plein front, j’avais découvert le vent glacial qui nous attendait, les pentes enneigés du volcan nous laissait admirer la majesté d’une arène de blanc vêtue, bien qu’au loin nous pouvions apercevoir quelques formes nous laissant envisager la présence d’un lac et d’arbres. Avançant de quelques pas dans la neige, la vision de nos traces me terrifia. Il ne serait pas difficile de nous suivre avec d’aussi belles traces de chaussures dans une poudreuse si fraiche. Rageant contre les créateurs de ce lieu de mort, j’attrapais le bras d’Emrys, le forçant à se stopper un instant.
« On doit camoufler nos traces ! Ils vont nous trouver si on ne camoufle pas les traces ! »
Petite leçon de mes ateliers qui n’auront pas été si inutile. Bien que je ne vois pas vraiment ou me camoufler dans cette neige, néanmoins, je pouvait toujours utiliser le peu de savoir que je possédais pour nous sauver. Essayant de trouver une solution rapide à ce problème, j’ouvrais mon sac, me disant qu’il y aurait peut être, qui sais quelque chose d’utile dedans ? Ne serait qu’une arme permettant de nettoyer les traces, mais à la place de cela, je découvris deux grosses boules d’une matière étrange que je sortis avec stupeur…ils n’avaient pas osé… Regardant mes compagnons incrédules, je leur montrer mes pompons, consciente que je ne pourrais rien faire de cela, prête à les jeter, quand le bruissement des lamelles de plastique m’interpella. Me baissant légèrement, je balayais les traces récentes. Ce n’était pas le nirvana, mais ça pourrait marcher. Nous reprîmes donc notre descente d’une marche rapide, la neige nous empêchant de courir à grand foulée, ce qui m’arrangeait bien, puisque j’avais tout loisir d’épousseter derrière nous le gros des traces. Nous étions passés par là certes, mais ils ne nous retrouveraient pas très facilement. Ce ne fut qu’au bout de deux heures d’une marche quasi forcée, que nous nous arrêtions. Assez éloigné de la corne pour l’instant, nous nous laissions aller à la contemplation de nos sac, farfouillant dedans, je trouvais une fiole d’une substance à l’odeur infecte qui faillit me faire vomir, des fèves, de l’huile et une sorte de brassard métallique plus épais au niveau phalange. Cela me rappeler légèrement les poings américain que nous avions au centre d’entrainement, mais je ne savais absolument pas m’en servir…
« Tiens Emrys, je pense que tu sais mieux te battre que moi ! »
Je lui tendis avec un petit sourire l’objet, remarquant pour la première l’état de mes gants et de mes manches. Cela faillit me donner la nausée, rien qu’a voir l’état de la chose, mais ce n’était pas le moment. Les enlevant promptement, je passais ceux d’Ashley qui étaient certes un peu taché mais bien moins que les miens. Cela fait, nous nous mimes à étudier le lieu, vers ou se diriger ? Quel endroit serait le plus sur pour l’instant ? Laissant Emrys et Katrosy discuter de cela entre eux, je m’occuper de mes pieds qui me semblait brulant. Ces chaussures étaient douloureuses, j’allais à coup sur avoir des cloques si je ne prenais pas garde et courir avec des cloques…c’est quelque peu handicapant. Délassant rapidement mes chaussures, j’entrepris de rouler le haut de ma chaussette jusqu’au tendon afin de protéger cette partie du pied avant d’enfiler la paire de chaussette que j’avais également volé sur le cadavre d’Ashley. Je me faisais l’effet d’un vautour, mais le temps n’était pas aux états d’âmes. Je devais penser à ma survie…notre survie. Relaçant rapidement mes chaussures, je me relevais, comme si de rien n’était, pour me mêler à la conversation
« Les bois là bas ne m’ont pas l’air mal, en plus on pourra surement trouver un coin à l’abris pour dormir dans toute cette verdure non ? »
Sören E. Teniala
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Sujet: Re: Dites à mes amis que je m'en vais ♪ Lun 26 Aoû - 20:07
La liberté a parfois les mains rouges de sang.
La seule chose qui m'importe désormais, c'est m'enfuir, trouver un endroit où l'on pourra se poser et voir où nous en sommes. La sûreté est de mise maintenant, c'est mon seul objectif, mettre ma meilleure amie et son bébé en sécurité. Je ne vois plus que cela, pas même les autres tributs qui s'enfuient déjà de la corne d'abondance et de cet enfer de fumé et de souffre qui commence déjà à me brûler les poumons. Je ne montre rien cependant, je reste de marbre et enfile rapidement ma paire de gants, je rabats également ma capuche sur ma tête et me tourne vers Seirina, elle semble réfléchir rapidement. Je connais son regard, je sais ce qu'elle pense, elle cherche un chemin, un endroit où aller malgré le fait qu'elle ne connaisse pas l'arène. Je me souviens que ma sœur, quand elle s'entraînait encore à l'époque en vue des jeux, m'avait dit de suivre le soleil à son levé. D'ailleurs c'est ce que ma petite rousse semble décider également. Qui suis-je pour dire le contraire ? De plus ses joues sont ruisselantes de larmes, je comprends, mais il ne faut pas se laisser attendrir, nous sommes dans les Hunger Games, la moindre preuve de faiblesses peut nous être fatale. De plus il va nous falloir escalader pour nous sortir de cet enfer, de ce bain de sang qui semble ne pas en finir, j'entends les cris, la mort qui sourit, les âmes défuntes passent déjà l'étranger et traverseront la nuit aux côtés du passeur. Je ne regrette pas d'avoir tué bien au contraire, d'ailleurs j'ai toujours le goût du sang de la tribut du quatre dans la bouche. Je crache sèchement au sol et commence à courir en direction des bords du cratère là en direction du soleil, vers la rédemption. Katrosy nous a rejoint, elle semble plutôt perturbée, mais pas le temps de lui demander pourquoi.
Face au grand mur je comprends que ce sera dur et long, je n'ai pas été habitué à ce genre de choses, mais heureusement que j'ai de la force, cela me sera utile. Je fais passer Seirina devant moi pour la rattraper au cas où elle tombe et balance mon sac bandoulière dans mon dos et commence mon ascension. Katrosy devra se débrouiller, je ne peux pas être partout à la fois. J'attrape la première prise et me hisse de toutes mes forces pour pouvoir commencer l'ascension. Le sang qui me coule sur le visage me déconcentre, j'en ai du mal à réfléchir, pourtant je ne dois pas abandonner, je dois partir d'ici, c'est une question de vie ou de mort. Nous le devons tous de toute façon, je commence à comprendre quelques pièces de ce puzzle qu'est l'arène. Le souffre, la fumée, le cratère, c'est un volcan et si nous voulons nous en sortir, c'est ailleurs que dans ce gouffre qui peut péter à tout moment. Au bout de quelques minutes de grimpe, nous arrivons tous à bon port. La vue est stupéfiante. De la neige partout, à perte de vue, parfois des endroits couverts d'arbres, probablement des végétaux si l'on cherche bien, je ne trouve pas cela trop accueillant comme endroit. Je ne sais pourquoi, mais c'est comme cela. Nous prenons quelques minutes de pause afin de nous remettre de notre ascension.
Je finis par me retourner vers mes coéquipières, maintenant que nous sommes seuls, il est temps que l'on décide de quoi faire, loin de là très loin, j'aperçois des rivières, comme nous sommes en surplomb il est facile de discerner les choses éloignées. Je vois également une grotte, l'intérêt que les gens vont y porter n'est pas bon, si elle est là c'est qu'il va y avoir des problèmes de ce côté-ci à u moment donné, non c'est mort, je n'irais pas là-bas ! Je regarde le bas de la pente, la descendre va être plus facile que la monter. « On doit camoufler nos traces ! Ils vont nous trouver si on ne camoufle pas les traces ! » Je comprends qu'il faut qu'on y aille maintenant, que cela sera bien plus sûr avec ce que vient de me dire Seirina, c'est maintenant ou jamais si l'on veut survivre. Seulement je suis toujours énervé, le sang coule toujours le long de mon nez, m'emplit les narines de son odeur, je dois bouger maintenant si je ne veux pas m'énerver. On se met en route avec ma meilleure amie qui à l'aide de ses pompons camouflait de son mieux nos traces tandis que nous marchions à vive allure. Le froid est mordant, je le devine à la vapeur d'eau qui s'échappe de nos bouches à chaque expirations, je le sais aussi aux frissons qui me parcourent ; petite information depuis mes douze ans quand j'ai été tabassé à mort, j'ai eu des choses bizarres qui se sont passées en moi, je ne ressens plus les douleurs comme avant, elles sont atténuées, à moins que ce ne soit très grave et le froid me fais moins d'effet, mon corps étant à une température plus élevée que sur n'importe qui.
Mes pieds terminent finalement leur course après deux heures de marche, je suis ravi de m'arrêter. C'est parfait, il est temps de regarder ce que contient mon sac. Je l'ouvre et une terrible odeur me fait frétiller les narines. De l’ail ! Ils sont sérieux ? Je suis allergique à l'ail, et ce depuis toujours apparemment. Je retiens une grimace de dégoût face à cela. On verra plus tard, je ne trouve rien pour me défendre pour le moment, du moins rien d’intéressant mis à part des objets de médecines qui me semblent utiles pour plus tard. Je finis par sentir ma meilleure amie arriver derrière moi et me tendre un objet. « Tiens Emrys, je pense que tu sais mieux te battre que moi ! » Je souris doucement, une sorte de brassard en métal, plus forcé au niveau des phalanges, parfait ! Je la remercie d’un signe de tête et l’enfile rapidement en constatant qu’il épouse parfaitement la forme de mon poing. Finalement je me retourne vers Katrosy, elle me semble plus apte à prendre des décisions, puis autant l’épargner pour le moment, elle est fragile et puis après le massacre d’Ashley, je préfère qu’elle se change les idées. « Tu veux qu’on aille où ? Les bois ne me semblent pas propices à la marche rapide, bien qu’on puisse s’y reposer, je doute qu’en plus avec mon arme qui devrait bientôt arriver je puisse vous être d’une quelconque aide en cas d’attaque. » Je me retourne vers ma meilleure amie qui revient rapidement vers nous après avoir trifouillé ses chaussures et ses chaussettes. « Les bois là-bas ne m’ont pas l’air mal, en plus on pourra sûrement trouver un coin à l’abri pour dormir dans toute cette verdure non ? » Je retiens un air exaspéré. Je vais devoir lui redire tout alors que je viens de le faire à notre alliée. Je tique légèrement en regardant les alentours, il faut que l'on bouge, ici nous sommes trop repérables. « Non, même si pour dormir c'est une alternative, je ne pourrais pas me battre correctement avec ma future arme. » Je réfléchis rapidement afin de trouver une autre idée, les rivières que l'on voyait toute à l'heure me plaisaient bien, mais elles sont loin et si l'on veut se préserver il va falloir faire des pauses, courir ou marcher sans s'arrêter c'est pas la meilleure des solutions, surtout dès le premier jour, si l'on veut être crevé c'est nickel, qu'on continue. Je remarque finalement un petit amas de verdure plus loin, vers l'entrée de la grotte ? Serait-ce par là qu'on trouvera notre bonheur ? « Et là-bas ? Ça vous tente ? On pourra se reposer jusqu'à midi et continuer notre route plus tard pour trouver mieux ? » Je sais que ce n'est pas la meilleure des idées, mais je ne vois rien d'autre pour le moment. Si Katrosy a quelque chose d'autre en tête qu'elle nous le fasse savoir maintenant.
Spoiler:
Seirina a donné son ceste à Emrys, il faut donc balancer cette petite arme dans les objets de Emrys ;)Et ils se sont arrêtés cinq à dix minutes le temps de discuter et de reprendre leur souffle pour choisir un nouvel itinéraire.
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Sujet: Re: Dites à mes amis que je m'en vais ♪ Mar 27 Aoû - 12:59
Dans le ciel nuageux de l'arène des 16èmes Jeux de la Faim, un parachute argenté poursuit sa chute sans être dévié. Transporté par ce moyen, une petite boîte se dessine de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'il perd de l'altitude. Lorsque le parachute arrive à distance idoine d'Emrys A. Thorne, un bip caractéristique se fait entendre. Il finit sa course aux pieds du tribut, déposant sur le sol la boîte. Elle contient un fouet en cuir ainsi qu'un petit mot : " En espérant que ça te soit utile. EAC. ".
Josh B. Drugs
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Sujet: Re: Dites à mes amis que je m'en vais ♪ Sam 31 Aoû - 16:09
Il y à même pas deux minutes j'ai vue Brandon se faire tuer sauvagement. Je ne le connaissait peut-être pas beaucoup mais assez pour culpabiliser. Je suis choquée. Il s'est littéralement fait déchiqueter la gorge, il... Il à dû souffrir. J'aurais dû réagir, ce connard de District Un. Je le déteste ! Brandon ne méritait pas de mourir si facilement ! Le district Douze ne dois pas ce montrer faible. Mais je n'ose même pas imaginer ce qu'il se serait passé je me serais mise à attaquer le garçon du Un avec son sabre et son double poids par rapport à moi. Je suis énervée comme jamais, ça me fait rager, tellement que j'en ai des larmes qui coulent sur mon visage. Je me rend enfin compte que je suis là, pour mourir. Ou alors pour tuer sauvagement. C'est vrai, regardez, même la douce Seirena à littéralement détruit les organes sexuels d'une fille. Comment à-t-elle fait ça ? Je suis sure qu'elle ne se contrôlais pas. Enfin je ne sais pas. Mais, il faut que j'arrête de penser à ça, vraiment.... Mais je n'y arrive pas, je suis toujours sous l'emprise du choc que ce spectacle m'a donné, sous l'emprise de la colère et du dégoût. Tout ce que je vois c'est cet arrogant de carrière en train de trancher la gorge de Brandon. Je n'arrive plus à me concentrer. J’arrive pas à me ressaisir, ma colère est trop forte. Bon, je me rappelle quand même, mes alliés, Emrys, Seirena. C'est parti, il faut que je les suive, il faut pas que je les perdes, ils sont une chance de survie en plus. Je fixe la tête rousse de Seirena, et fonce en courant vers eux. Je n'ai aucune idée vers où ils vont, mais à peine j'ai courue, j'ai sentie une énorme brise fraîche me glacer le visage. Bien, il fait très, très froid. Je suis perturbée, heureusement que j'ai mon alliance, je peux compter sur eux pour l'instant. Comment on peux être aussi cruel ? Comment on peux tuer quelqu'un à lui en arracher la mâchoire ? Pourquoi détruire l'organe sexuel d'une jeune fille ? Pourquoi tant de férocité ? Oui je tuerais sans répits, mais pas avec autant de haine. Bon, certes la fille que Seirena à détruite voulait la tuer, c'est un esprit de vengeance je peux la comprendre. Mais même. Tout ce sang, c'est moche.
Il faut s'enfuir, nous avons survécus à l'enfer du bain de sang, désormais nous devons nous enfuir pour chercher un endroit sur, le temps de se ressaisir. Emrys décide d'aller en direction du soleil. Et bien écoutez ce n'est pas plus mal que ça. Nous courrons pendant un petit moment jusqu'à arrive face à un grand mur. De l'escalade ? Super ! Moi qui pensais que jamais ce talent allais me servir dans l'Arène, voilà que je suis servie. Bon, quand on ce retrouve en bas de ce mur il faut avouer que ce n'est pas une tâche des plus faciles.. Mais ça v me faire du bien de faire ma passion un peu. Déjà que je suis triste de ne pas avoir trouvée d'Arc à la corne alors autant me réconforter avec l'escalade. Je n'ai pas pu prendre de sac. Mince alors, c'est vraiment.. .Embêtant. Peut-être aurais-je pu trouver quelque chose dans le sac qui aurait pu m'aider à tuer... Qui sait. Peut-être de l'eau ou de la nourriture. Je lance un regard vers Emrys, lui il à un sac, ainsi que Seirena. Tout à coup je me sens minable, encore une larme coulent le long de ma joue. Tout ça à cause de Brandon, juste car il s'est fait tuer. Sinon je suis sure que j'aurais eue le temps de cherche un sac bien rempli. Mais non, bien sûr, je suis restée plantée à le fixer ce faire tuer par un connard. La prochaine fois il faut que je réfléchisse, je vais commencer par décevoir les gens. Il fait passer la rousse devant pour être là pour elle. Pour la protéger, en fait, il veux tout faire pour qu'elle survive celle là. Normal, ils sont meilleurs amis. Je commence donc à suivre la trajectoire du grands blond. L'escalade commence, j’attrape les bonnes prises et me concentre à ne pas chuter, car mourir comme ça aux Hunger Games serait VRAIMENT ridicule ! La fumée viens nous envahir, c'est vrai qu'il y à beaucoup de fumée ici, pourtant nous sommes dans un désert enneigé... Après cinq minutes d'escalade habile, je suis échauffée, prête pour me lancer. Les deux meilleurs amis fixent derrière moi. Je me retourne en sursaut et vois donc la vue de la Corne. Un volcan, nous sommes atterris dans un volcan enneigé. D'accord, il faut vraiment partir d'ici, si ce gros truc nous pète dans la gueule, on est pas dans la merde ! Sinon, tout ce qu'on peux voir, c'est de la neige, tout est blanc, sauf bien sûr autour de la corne. C'est comme si là il y avait une immense flaque de sang. Certains tributs ce battent encore. D'autres s'enfuient. Dire que dans ce sang il y à celui d'un honorable tribut de mon district mélangé avec d'autres... C'est abominable. Je relève la tête, au loin l'on peu voir... Des arbres ?! DES ARBRES ! Une forêt ! Oui, oui ! Ça, c'est bien.
On décide de faire deux minutes de repos. Je fixe l'Arène, il y à plusieurs endroits où aller. La forêt c'est risqué,beaucoup de tributs vont s'y jeter dessus sans hésiter. Le lac gelé ? Hmm, trop proche de la Corne d'abondance, peu fiable... Sérieusement, là, je suis perdue... Il faut que je reprennes mes esprits, il faut que je trie entre les Hunger Games et ma vie émotionnelle. « On doit camoufler nos traces ! Ils vont nous trouver si on ne camoufle pas les traces ! En effet, la rouquine à eue un très bonne réflexion. Elle fouille dans son sac, personnellement je peux pas les aider, je suis nue, je n'ai rien. Après avoir fouillée elle en sort des... Pom..Pom. Je ne peux me retenir d’échapper un petit rire pouffé devant cette découverte, ils n'ont quand même pas oser faire ça si ? Bon, au moins cela peut nous être utile. Il faut donc qu'on parte maintenant, de suite. Nous reprenons la marche vers la descente alors que la porteuse de foetus efface nos traces avec ses Pompons.
Nous marchons pendant éternellement longtemps. Le Bain de Sang à déjà du finir. Nous devons marcher depuis aller, deux heures. Sans s'arrêter une seule seconde. Il fait terriblement froid, même avec la Capuche sur la tête j'ai froid. J'espère qu'il y aura quand même de quoi manger ici... Emrys décide de faire une pause, ah oui, merci. Je suis plutôt heureuse que l'on fasse un petite pause, le temps que je me remette encore de mon choc, j'ai juste envie de crier, de faire sortir toute cette haine... Mais si je le fais, c'est sur qu'on sera plus en sécurité. Emrys fouille dans son sac pour voir si il trouve une arme. Je suis encore assez vénère de ne pas avoir pris de sac... C'est une grosse faute que j'ai fait. Seirena arrive derrière son meilleur ami avec quelque chose à la main un truc bizarre en métal pour les mains je suppose... « Tiens Emrys, je pense que tu sais mieux te battre que moi « Bon, au moins, il pourra se défendre, il à de la force ça je l'ai vue et avec cette ''arme'', il peux un minimum se défendre, on ne sait jamais, puis après, faut miser sur nos talents de corps à corps. Nous sommes quand même assez vulnérables sans aucune arme... Je ne sais pas comment c'est avec les autres mais bon. Emrys se tourne vers moi. Il à encore du sang sur son visage, cette vue m’écœure, je tire une grimasse et baisse la tête. « Tu veux qu’on aille où ? Les bois ne me semblent pas propices à la marche rapide, bien qu’on puisse s’y reposer, je doute qu’en plus avec mon arme qui devrait bientôt arriver je puisse vous être d’une quelconque aide en cas d’attaque. » Je hoche la tête. Même si les bois sont mon point fort, c'est plutôt risqué d'y aller, surtout que je pense que beaucoup de gens ont du s'y réfugier pour un moment... Je hoche les épaules comme pour dire ''j'en sais rien... Je veux juste partir.'' au fond c'est un peu ça. Je veux juste pouvoir partir et me réfugier un petit moment, juste le temps de reprendre mes esprits. Sans que j'ai le temps de répondre la rousse arrive vers nous et prends la parole « Les bois là-bas ne m’ont pas l’air mal, en plus on pourra sûrement trouver un coin à l’abri pour dormir dans toute cette verdure non ? » J'esquisse un tout petit sourire avec mes lèvres suite à la réaction du blond. Il viens de m'expliquer qu'aller là-bas serait une mauvaise idée et voilà que sa meilleure amie nous propose d'y aller. Bon, entre moi qui ne sais pas où aller, Emrys qui veux pas aller dans les bois, et Seirena qui veux aller dans les bois. On est pas prêt d'avoir choisis. « Non, même si pour dormir c'est une alternative, je ne pourrais pas me battre correctement avec ma future arme » Explique-t-il à sa compagne. Il à totalement raison, si on n'a pas d'arme avec laquelle on peux se battre sa risque d'être compliqué pour se défendre. Je regarde autour de moi. Tout ce que je vois c'est du blanc, partout du blanc, sauf là-bas, il y à le lac gelé, mais bon, y aller ça sert à rien. Il y avait aussi des rivières avec qui sait de l'eau potable mais c'était plutôt loin. Il faut qu'on décide où aller maintenant, il faut qu'on bouge. « Et là-bas ? Ça vous tente ? On pourra se reposer jusqu'à midi et continuer notre route plus tard pour trouver mieux ? Bonne idée. Juste histoire de se reposer, comme je l'avais demander. Tant mieux, c'est mieux que de marcher toute une journée sans savoir où aller. Là on à un objectif. « Oui... Bonne idée, on y va, là-bas... Vite qu'on partes d'ici. » Je ne veux pas les presser ni rien, ce n'est en aucun cas mon objectifs mais je n'aime pas être ici, allez savoir pourquoi... Et puis, je pense qu'ils ont bien compris que je suis perturbée, secouée, ce que vous voulez. Je veux me reposer et je pense que eux le veulent aussi, alors autant y aller. Ah, non, je pense que on va rester deux secondes encore ici, car dans le ciel on peux voir arriver un petit parachute, un cadeau, un cadeau d'un sponsors, déjà ? Il se dirige vers nous, en particulier vers Emrys, ah, sûrement ça ''future arme''. L'objet vient se poser aux pieds d'Emrys. Bon, attendons encore deux minutes.
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Sujet: Re: Dites à mes amis que je m'en vais ♪ Dim 1 Sep - 14:40
Le vent glacé me fouette le visage et semble me mordre les joues. A coup sur, mes joues sont rosies, si ce n'est rougies par cette température ignoble. A y réfléchir, j'aurai préféré une arène d'un temps mitigé comme celle d'il y a quelques années dans cette ville en ruine. Peut être que si j'en faisais part à voix haute on nous sortirai d'ici pour nous emmener das un lieu plus sympathique qui nous sierra mieux climatiquement ?
Bah, c'est beau de rêver n'est ce pas ? Serrant un peu plus ma capuche autour de mon visage, je me relève, tentant de comprendre le pourquoi de la discussion de mes alliés, ou plutôt, ce à quoi ils en sont arrivés, car j'avoue ne pas avoir tout écouté. Je ne suis qu'une faible femme enceinte et n'est pas vraiment beaucoup d'idée quant à la marche à suivre pour survivre très longtemps dans cette arène glacée. Une chose est certaine cependant. Il nous faut fuir plus loin encore que ce que nous venons de faire. Nous sommes bien trop proche de la corne d'abondance, trop proche des combats qui viennent de s'écouler, trop proche des morts et surtout de leur assassins. Assassins, voilà un mot, qui me fait difficilement déglutir. N''en suis je pas une au même titre qu'Emrys ? Ne sommes nous pas des pions actifs de ce morbide échiquier dont la partie viens de commencer ? N'avais pas il y a quelques heures à peine arracher des entrailles d'une enfant ce qui constitué son système reproductif ? Qu'avaient dû penser ma mère...mon frère...Léopold. Chassant cette idée de ma tête, je me dit que peu importe leur avis en cet instant. Ils comprendrais que je n'ai fait cela que pour survivre. Nos sacs ainsi donc inspecter et notre souffle quelque peu repris, nous décidions d'une marche à suivre, d'un lieu ou se rendre afin d'être à l’abri pour quelques heures au moins. Voulant être utile, je propose la foret,mais sent au regard d'Emrys et au sourire de Katrosy qu’ils viennent d'éliminer cette possibilité et que je viens de faire mon idiote. Rougissant un peu, j’esquisse un sourire gêné, prenant alors compte qu'alors que je m'occupais de mes pieds quelque peu douloureux, mais amis n'en avais rien fait. Les cloques et autres brûlures les guettent à n'en pas douter et si nous devions fuir, ils en seraient grandement ralenti.
« Et là-bas ? Ça vous tente ? On pourra se reposer jusqu'à midi et continuer notre route plus tard pour trouver mieux ? »
Mon regard se posa sur le petit coin de verdure ainsi désigné par mon compagnon de district, me disant qu'effectivement, cela pouvait être une bonne idée, le temps que l'on se repose bien sur. Néanmoins, son approximation du temps me rendit quelque peu hésitante. Si les jeux étaient lancés à dix heures et que cela faisait maintenant deux heures que nous marchions...il était donc midi... Préférant ne pas lui dire pour ne pas le vexer ou le rendre ridicule, je me contente d'hocher la tête alors que Katrosy approuve de vive voix. Il en est donc décidé ainsi. Nous irons dans ce petit lieux verdoyant au bas du volcan. Prêt à repartir, nous attrapions nos sacs quant un petit bruit significatif se fit entendre dans le ciel. Un sponsors avait déjà décidé de nous aider. Observant le petit objet de métal se poser lentement dans la neige, nous regardâmes avec intérêt Emrys en sortir un fouet tout de cuir qui me fit tressaillir...avec tout ce que les gens du districts subissaient à cause de cette chose il avait besoin d'en ramener un dans l’arène. Préférant ne rien dire, je me baissais pour récupérer le parachute dont je déchirais quelques larges morceaux que je tendis à Emrys et Katrosy
« Je sais pas vous mais ces chaussures me font mal au pieds et j'ai pas forcement envie d'avoir des cloques à la nuit tombée ! »
Leur indiquant ainsi comment les placer autour de leurs talons , je les laissaient s'harnacher les pieds avant que l'on reprennent la route indiqué par Emrys. Prions que d'autres sponsors nous apprécient et nous viennent en aide.
Sören E. Teniala
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Sujet: Re: Dites à mes amis que je m'en vais ♪ Dim 1 Sep - 14:44
La liberté a parfois les mains rouges de sang.
Armé, je sais que rien ne pourra m'arrêter, pourtant ce n'est pas avec le ceste que j'arriverais à défendre mes deux alliées. Je dois cependant avouer que c'est un petit plus en cas d'affrontement au corps à corps, je sais exactement où frapper pour mettre quelqu'un à terre rien qu'en une fois, avec cette sorte de poing américain je serais à même de pouvoir faire pire. Je ne doute pas en mes chances de pouvoir m'en sortir avec elles, mais je dois pouvoir être en pleine possession de mes moyens, ce qui n'est actuellement pas le cas, du moins pas encore, je sais que dans quelques minutes je recevrais mon premier cadeau de mon cher sponsor préféré, mais pour le moment on doit faire sans, je viens d’énoncer mon avis vis-à-vis de la forêt et croyez-moi, c'est tout sauf une bonne idée, tous les tributs doivent s'y être réfugiés en quête de chaleur alors qu'on peut l'obtenir autrement, il suffit de ne plus y penser, de se frictionner régulièrement le torse pour avoir une sensation de propagation de chaud dans tout notre corps, ou encore faire du feu, mais pas n'importe comment, de façon à ne pas se faire voir et à éviter de faire trop de fumée. Je sais que ma meilleure amie a tout appris au centre d'entraînement, je n'ai aucun doute quant à ses capacités de nous faire fondre de la neige pour avoir de l'eau, quant à Katrosy, elle sait chasser, elle nous l'a dit, elle pourra nous dégoter du gibier. Je ne suis pas inactif non plus, j'irais chercher des plantes pour faire de la soupe, des potages, je connais tous les végétaux – ou presque tous – sur le bout de mes doigts vu que j'aidais ma sœur dans son travail d'herboriste. Une aubaine n'est-ce-pas ? Je ne regrette pas les heures passées avec elle finalement, d'ailleurs elle me manque affreusement, que doit-elle penser de moi maintenant que j'ai tué quelqu'un comme j'ai faillis mourir ? Est-elle fière ? Ou espère-t-elle simplement que je revienne ? Je n'en sais rien. Puis de toute façon je dois arrêter de penser à elle, je dois arrêter de penser à l'extérieur de cet enfer, je dois me concentrer pour faire gagner Seirina, c'est tout, c'est mon unique objectif. Je serre les dents pour éviter de les faire claquer, même si je ne ressens pas le froid en tant que tel, mon corps en subit les effets, malheureusement je ne suis pas invincible, d'ailleurs ce serait vraiment pas mal que ce soit le cas. Je finis par regarder autour de nous, je ne remarque aucun tribut, je ne doute pas qu'ils soient là, non loin de nous, mais pour le moment je ne remarque rien d'autre que des longues traînées blanches à perte de vue, des arbres à quelques mètres, voire des kilomètres, ou cet endroit étrange qui m'attire inexorablement depuis toute à l'heure, je me doute que notre salut se trouvera là-bas et non ailleurs.
Je croise le regard de Katrosy qui ne semble rien avoir à redire, elle nous le confirme d'ailleurs, et bien soit, c'est là-bas que nous irons, mais avant, il faut que l'on trouve quelque chose à faire pour nos stupides chaussures de randonnées inconfortables et qui nous cisaillent les pieds. Ma meilleure amie nous conseille à la blonde et à moi de rouler nos chaussettes sur nos pieds, je m'active rapidement en défaisant mes lacets et effectue ce qu'elle nous a dit. J'ai déjà entendu dire que si les chaussettes sont mouillés, cela favorisait l’apparition d'ampoules, et par malheur, de la neige est rentrée dans mes chaussures, je grimace légèrement mais ne fait rien, de toute façon que faire ? Je n'ai rien pour m'aider, et je dois avancer, alors je fais ce qu'elle m'a dit, je les roule de façon à avoir la partie sèche sur la semelle et une double protection vu qu'elles sont très hautes. Je resserre bien mes lacets de façon à avoir les pieds maintenu en cas de course et me relève vers les deux filles. Il est temps d'avancer, si l'on reste prostrés, c'est la mort assurée. Les quelques minutes de repos sont certes passées trop vites, mais on se reposera longuement plus tard, on doit faire en sorte de se mettre à l'abri.
Mais alors que l'on s’apprêtait à partir, un bruit que j'attendais avec impatience retentit non loin de moi, à quelques mètres de mes pieds ; je souris d'un air ravis et me dirige là-bas pour attraper le parachute. La boite semble contenir l'objet de mes convoitises. Je l'ouvre et constate avec plaisir qu'elle contient mon arme. Mon fouet, les lanières semblent serrées comme il faut et la poignée est adaptée à la forme de ma main. Le petit mot accompagnant mon cadeau me fait sourire à nouveau. "En espérant que ça te soit utile. EAC." Oh mon dieu, il aurait pu faire plus original, je lève les yeux a ciel mais adresse un rapide clin d’œil dans le vite, je sais qu'il le verra, qu'il le remarquera. Je range la boite et le parachute de mon sac, peut-être que cela me sera utile plus tard. Mon fouet en main je me retourne vers mes coéquipière qui semblent étonnée de me voir avec cet instrument. Je hausse un sourcil en les regardant et finis par lâcher d'un air amusé : « Je m'amusais avec au district, je sais donc m'en servir. Et arrêtez de me regarder comme ça ! On avance ! » Je me mets donc en marche, ma meilleure amie qui ferme la marche avec ses pompons pour éviter les traces de pas. Bon sang que c'est d'un agaçant de ne pouvoir marcher sans se soucier d'être repérable ou non. Finalement la petite femme enceinte décide d'arracher le parachute et d'en faire des bandes pour les enfiler dans nos chaussettes, une autre protection pour éviter les cloques, c'est tout bénéfice, je la remercie rapidement avant de reprendre la route.
Au bout de quelques heures de marches ou de courses intensives avec quelques pauses longues, nous finîmes par arriver à l'endroit que j'avais repéré. Une tourbière, intéressant, de la végétation, de la neige pas loin, le sort nous serait donc favorable cette fois-ci ? Le soleil effectue déjà sa descente dans le ciel, il doit être aux environs de seize heures de l'après-midi. Je tique légèrement en remarquant que je commence à avoir soif et faim. Il est temps de s'arrêter et de se reposer.
Spoiler:
Finalement les trois comparses se sont remis en marche, Emrys a donc récupéré son fouet et a gardé la boite du fouet dans son sac au cas où. De plus ils ont marché et courru en faisant des pauses plutôt longues jusqu'à arriver à la tourbière non loin de la grotte.