The Hunger Games RPG
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La Moisson [14ème édition]

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Logan N. Stark
Logan N. Stark
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MessageSujet: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeVen 6 Avr - 16:11

C’est le Grand Jour. Le jour où les districts tremblent. Le jour où le Capitole se réjouit. Le jour où la mort vient frapper à vos portes. La Moisson. Désormais, plus personne ne peut y échapper. Dans quelques minutes, tout le monde sera rassemblé (d’ailleurs, des gens sont déjà en train d’arriver) et les deux tributs seront sélectionnés. C’est ainsi. L’accompagnatrice songe à cela, tout en lançant divers ordres à l’équipe de télévision. Il faut que tout soit parfait pour ce grand évènement, sinon le président risque de ne pas être très content. D’un œil expert, elle examine avec minutie la position des caméras, la direction des spots, ainsi que le montage des écrans géants et de l’estrade. Tout se met en forme progressivement devant l’hôtel de ville. En plus, un magnifique soleil resplendit sur le district, alors que demander de plus ? Une belle journée pour une belle Moisson. Avec un peu de chance, elle aura sa promotion.

- N’oubliez pas qu’il nous faudra retransmettre le discours du président, donc vous avez intérêt à ce que tout soit prêt d’ici là.

Sa remarque a fusé. Implacable. Les techniciens se répandent en excuses, mais l’accompagnatrice ne les écoute pas. Elle a bien mieux à faire lors de cette grande journée. Peu à peu, la population s’anime et commence à prendre place en face de l’estrade. Tout est prêt. L’équipement est installé, l’équipe de télévision est en place. Dans cinq minutes, il sera quatorze heures et la Moisson débutera officiellement. En attendant, c’est un peu la cohue générale. Chacun parle à son voisin en émettant des pronostiques : qui seront les chanceux à participer aux Hunger Games ? Quelle sera la forme de l’arène ? L’excitation est à son comble, ou c’est du moins l’impression qui anime l’accompagnatrice. Elle a hâte de commencer. Il a été décidé que les adultes seraient au fond, tandis que les adolescents se trouveraient aux premières loges. Les filles d’un côté, les garçons de l’autre, bien sûr. Les plus vieux en arrière et les plus jeunes en avant. Tout est paramétré au millimètre prêt.

Quatorze heures. C’est parti. Le sourire jusqu’aux oreilles, l’accompagnatrice monte sur l’estrade et s’approche du micro. Depuis le temps qu’elle attend ce moment ! Elle s’éclaircit la gorge et annonce, d’une voix fluette et typique du Capitole :


- Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable !

[HJ : La Moisson est obligatoire pour tous, que vous soyez futurs tributs ou membres de la population. Je vous demanderai d'attendre 19h avant de poster, histoire qu'il y ait une parfaite équité entre les districts. Je rappelle que le Rp durera deux semaines à compter de ce jour. La première partie raconte comment vous gérerez la pression des 'avant sélection'. Ensuite, je ferai un post avec le même compte pour le discours du président, ainsi que les sélections. Par ailleurs, merci de me dire par MP (Milo Kyte) si vous désirez que votre personnage se porte volontaire. Une fois ce second post réalisé, les tributs seront immédiatement entraînés dans l'hôtel de ville où ils rencontreront leurs proches, qui peuvent être les gens de la population. Je vous en reparlerai le moment venu. Joyeux Hunger Games!]
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeVen 6 Avr - 23:48

- Mm...

Je m'étire de tout mon long, en laissant échapper un large baîllement. La pièce est tellement éclairée que mes yeux ne voient plus très clair. Les rayons de soleil traverses mes carreaux, et y dépose un tapis de chaleur, que je sens mes pieds chaufés sur le parquet, une douce sensation qui me fais frissoné. Un temps radieux, qui m'aide à éclaircir les idées. J'aime quand notre district resplendit comme cela, il m'aide à avoir le sourire, qu'en temps normal je n'arrive pas à le faire pour moi-même. Je me dirige vers ma coiffeuse, et m'examine devant le miroir, non par vanitée mais par curiosité. Durant les jours gris, mon visage affiche guère de bonne humeur, cependant aujourd'hui je le vois illuminé, merci Liam. Je m'en vais rejoindre la cuisine, étant donné que mon ventre raffole de nourriture. J'ouvre les placards, malheureusement ils sont vides. Je soupire et maugréer à cet instant. Il va falloir se rendre à la boulangerie du District, de plus j'ai envie de prendre l'air. Je grimpe les escaliers en vitesse, et enfile mes vêtements. Un dernier regard cette fois-ci à mon reflet, vérifier si je parais correcte pour m'aventurer dehors - leurs regard m'insupporte.

Soudain, après avoir franchi le seuil de la porte, je me rends compte que les rues sont pratiquement déserte - or ce qu'il ne devrait pas être pour un si beau temps. Je commence à marcher lentement, comme si une aura étrange planais dans l'air. A mon passage le peu de citoyen que je croise, baisse la tête et renfrogne leur mine. Qu'on t-ils à être aussi triste? Cette situation me rappelle un ancien souvenir, qui s'est passé une dizaine de fois auparavant. Voilà que ma bonne conscience se rejete soudainement dans le désespoir. Un passant s'arrête subitement près de moi, en laissant transparaitre un sentiment d'angoisse.

- Je compte sur vous, nos enfants auront certainement besoin d'un mentor solide, sur ces mots elle me sourit légèrement et continue son chemin.

Ai-je perdu la mémoire? Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres, plus particulièrement différents aux précédents. Cette journée de terreur, où les familles paniquent à l'idée de pensez, que leur enfant pourrait être tirés au sort. Ou sans doutes, il y a une mort imminente qui les attend. Le Capitole excité de rencontrer les tributs, de les voir s'entretuer en directe. Un district horrifié et un Capitole affolé : le jour de la Moisson. Comment ai-je pu oublier.Arrivé devant la boulangerie, celle-ci vient tout juste de fermée. Avec mécontentement je resterais le ventre vide. Je rebrousse chemin en vitesse, évitant chaque passants. Une fois à la maison, je regarde l'horloge, elle affiche treize heures et-demi. Dans peu de temps, la Moisson aura eu ces deux candidats. Deux adolescents qui surement n'en reviendrons pas. Encore pour une onzième fois, je devrais aidez ces jeunes pour leur faciliter la survie dans l'arène. Et leur parent m'en voudrons certainement, si ces pauvres âmes auront péri sans être coupable. Finalement si j'avais su, je me serais laissez faire, achevez par la tribut du district un. Mais ma vengeance s'est montré excessif, j'ai ressenti comme un devoir de restez en vie. Je le ferais, j'aiderais ma nouvelle tribut et jusqu'au bout. J'ai gagné donc ils peuvent le faire, ceci dit juste l'un d'eux va remporter la victoire.

Après m'être convenablement préparé, j'ai opter pour la robe de chaque moisson, au tissu de soie, couleur bleue - je veux tout de même paraître assez jolie, pour donner bonne impression et surtout ravivez l'ambiance terne de notre district. Ma coiffure reste très sobre, un chignon bien tiré, entouré par une mèche qui forme une torsade. Mon maquillage cependant reste toujours naturel. Je n'apprends pas à me barbouiller la figure, comme le font les gens du Capitole. Cette haine, je ne pourrais jamais l'enlever, ils m'ont anéantis.

Toute prête, l'heure approche et à grand pas, puisqu'il est déjà treize heures cinquante. Je m'en vais rejoindre la grande place, sur la route tous les habitants s'y trouvent. Tous les citoyens ont l'air de trembler, comme si un malheur s'abatais sur le District, en quelque sorte c'est réellement ce qu'il se passe. Un calme qui me glace le sang, pendant que tous les habitants avance en silence. Devant l'Hôtel de justice, tout se forment progressivement. Les spots, les caméras, et l'écran géant sont enfin mis en place. La population entière me regarde, pleine d'espoir, j'essaye de sourire humblement en sorte que mon désespoir reste enfouis pleinement en moi - ce qui à l'air de fonctionner puisque des sourires s'affichent sur leurs visages bouleverser. J'avance en direction de l'estrade, là où est ma place. L'accompagnatrice tellement ravi et impatiente, à le sourire jusqu'aux oreilles. Je la regarde avec mépris, qu'elle en referme sa bouche et retourne à ces préparatifs. Depuis l'estrade, la foule s'organise peu à peu et parvient à former des groupes, telle que les plus vieux en arrière, les plus jeunes en avant - comme si, ils devaient avoir davantage de spectacle. Les techniciens se répandent à tous les endroits, et nous n'entendons qu'eux. Un silence règne, et même pas un oiseau n'ose chantonner.

La femme envoyé par le Capitole se dirige vers le micro, les yeux remplis d'excitation amplifie sa joie, celle du tirage au sort. Je balais du regard les adolescents qui se tiennent face à moi, raide comme des piquets. Je me fige quand j'aperçois la jeune fille de l'autre soir, à moitié en train de sangloter, pauvre d'elle. C'est injuste ce que le Capitole infligent à tous ces Districts. Après quelques minutes, l'accompagnatrice tapote son micro avec élégance, et d'une voix fluette - trop hypocrite à mon gout - annonce fièrement :


- Joyeux Hunger Games et puissent le sort vous être favorable!

A cet instant précis, une énorme boule au ventre se forme. La souffrance, l'inquiétude des jeux décontenance mon mal être, je vais revivre l'enfer des Hunger Games.


Dernière édition par Prunille Evensie le Dim 15 Avr - 0:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeSam 7 Avr - 2:42

Je cours aussi vite que je peux mais cela n'empèche pas à celui qui me poursuit de me ratrapper, je m'écrasse sur le sol puis sens le contact glaçé du métal contre mon coup. Une lame de couteau, qui, petit à petit, vient transperçé ma peau...

Je me réveille en sursaut, toute transpirante. C'est le jour de la Moisson. Ce jour maudit où un garçon et une fille de notre district vont partir se faire massacré, puisse que c'est bien le mot, dans une arène près du Capitole. Certain seront peut-être assez naïfs pour penser qu'un de nos tributs puisse revenir vivant, mais inutile de se leurré.

- Nawel ! Descends ! ,Me cria ma mère depuis le salon, On va finir par être en retard !

En retard pour l'enfer oui. J'enfouis ma tête sous les couvertures, déterminée à ne pas sotir de ma cachette. Cependant au bout d'un petit moment je soupire et finis par descendre quand même. Je traine les pieds dans l'escaliers pour retarder l'échéance mais arrive inévitablement en bas.

- Bonjour Maman, salut Mac. Dis-je d'un ton légérement stressé.
- Aller Nawel, dépéche-toi !
- C'est bon Maman, on a le temps encore.

Je lance un regard à "l'horloge" qui est accroché au mur. 13h45. À si effectivement, nous sommes un tout petit peu en retard quand même.

Je pars en courant troqué le t-shirt qui me sert de pygama contre une petite robe que m'a préparé ma mère. Blanche avec des reflets de lumière comme si elle était en plastique, ce qui est peut-être le cas d'ailleurs pour ce que j'en sais, je ne dit pas qu'elle n'est pas belle, c'est juste qu'elle ne me rappelle que trop que c'est ma toute première Moisson. Je sens ma gorge se nouée et les larmes me montées aux yeux. Non il ne faut surtout pas que je pleure. Je ravale ma salive et respire un bon coup avant d'enfiller enfin ma robe.
Je laisse ma mère me coiffer, chose bien rare, puis nous sortons dans la rue.

- Papa ne viendra pas hein Maman ? Dis-je sur un ton que je voudrais acide mais qui parait plus patétique.

Enfait, c'est plus une certitude qu'une question. Je sais qu'il ne sera pas là ou du moins qu'il ne prendra pas la peine de venir nous voir. Je ne cherche même plus à lui trouver des excuses.
Je me rapproche de mon frère et m'accroche à lui, lui enfonçant presque mes ongles dans la peau. Plus nous approchons de la place publique, plus ma tension et mon stress augmentent. J'ai peur de partir me noyer dans cette foule et de ne plus revenir.
Lorsque nous sommes enfin arriver à notre but, mon frère essaye tant bien que mal de me faire laché son bras auquel je m'accroche toujours comme a une bouée. Voyant que ses efforts ne servent a rien, il s'accroupis à côté de moi.

- Nawel, ton nom n'est inscrit qu'une seule fois, ça fait seulement une chance sur des centaines pour que tu soit piocher... me dit-il d'une voix douce.

C'est vrai, il y a 99% de chance que je ne soit pas tirée. Cependant, il reste ce 1% qu'il ne faut surtout pas négligé.
Je respire un grand coup, mais je ne veux, ne peux, pas le laché. C'est comme si ma vie en dépendé.
C'est alors qu'un souvenir me reviens en mémoire : je suis au même endroit. Dans la même position, accroché à Mac. Seul mon âge à changer. J'ai 9 ans. C'est l'année où mon frère a faillit m'échappé. Le rappel de ce triste souvenir me fait laché celui à qui je m'accrochais, qui en profite pour filler.
J'ai le souffle coupé mais je réussi néanmoins à me trainé jusqu'a ma place, avec les gens de mon âge. Il me faut plusieurs minutes pour me reprendre. Une fois ceci fait, je jette un coup d'oeuil sur l'estrade. Il s'y trouve le maire, l'hotesse de notre district et notre mentor. Celle que j'ai croisée la dernière fois, je crois qu'elle m'a vu. Je detourne les yeux et commence à sangloter légérement. Je voudrait m'arreté mais je n'y arrive pas.
La femme du Capitole s'avance et proclamme avec son horrible accent.

- Joyeux Hunger Games et puisse le sort, vous être favorable !

Voila, plus qu'a attendre d'entendre le fameux discourt et nous serons enfin qui sera lachement sacrifier pour le bonheur du Capitole.
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeSam 7 Avr - 9:49

Je suis assis à table depuis dix minutes maintenant. Ma mère est en train de boire une tasse du café local, un breuvage infect mais qui a le mérite de booster la courageuse personne qui essaie de le finir. Mon père est dans son fauteuil, à regarder la photo de famille qui se trouve en face de lui depuis environ une heure. Mes sœurs sont encore en train de se préparer pour assister à la moisson. Bien évidemment, elles n’ont rien à craindre puisqu’elles ont dépassé l’âge maximum. Pas moi. Pour être franc, je ne souhaite pas être tiré au sort. J’ai peur de mourir, c’est vrai, mais j’ai surtout peur de perdre espoir en la vie. Mais je camoufle mes sentiments par un léger sourire à ma mère qui m’observe du coin de l’œil toute les cinq secondes. Mais elle sait que je ne vais pas bien. Je ne mange rien, le petit déjeuner exceptionnel qu’elle a ramené ne m’intéresse pas. Je m’en veux un peu de ne pas toucher à mon assiette mais elle comprend. Et puis de toute façon, mais sœurs vont descendre dans quelques minutes et vont tout finir. Je demande à ma mère si je peux sortir de table d’un signe de tête, et m’enfuis dehors sans demander de réponse.

Je m’assieds sur les marches qui permettent d’accéder à la porte d’entrée de la maison le temps de chausser mes chaussures et observe vaguement les voisins qui s’excitent chez eux. Dans la maison de droite, la mère de famille pleure la tête contre la vitre de la fenêtre tandis que son fils, un gamin de treize ans hautain et prétentieux, se coiffe fièrement sur le perron. Lorsqu’il me voit, il me montre le sabre que son père lui a offert et commence à faire des moulinets dans le vide, puis finit par me pointer du doigt et me lance un regard provoquant. Je ne réagis pas. Pas parce que je suis lâche, ou parce que j’ai peur de me faire éventrer par un gamin, mais parce que j’ai d’autres problèmes aujourd’hui bien plus important que de faire la morale à petit con.

Lorsque j’ai fini de faire mes lassés, toute ma famille sort de la maison et mon père ferme la porte. Je regarde mes sœurs, très bien habillées, mes parents pareils. Ma mère me dévisage et me lance avec un air blasé :


-Eron, tu pourrais faire un effort quand même, tu ne ressembles pas à grand-chose là.

J’ai mon jean classique, un t-shirt rouge offert par la société automobile l’année précédente et ma veste légère que je mets quasiment tous les jours. Je suis habillé normalement.

De toute façon…

De toute façon je n’allais pas être choisi. Je m’obstine à le croire, je garde espoir et me dis que la présentatrice ne tirera pas mon nom. Ma mère a compris qu’il ne fallait pas insister et elle rejoint le reste de la famille qui a déjà pris un peu d’avance. Moi, je trainaille derrière. On arrive sur la Grand Place cinq minutes avant le début de la cérémonie. Je laisse alors ma famille, puis me dirige vers les jeunes garçons de mon âge qui attendent. Je ne parle à personne, puis, après les quatre minutes les plus longues de mon année, la présentatrice s’exclame :

- Joyeux Hunger Games et puissent le sort vous être favorable!
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeLun 9 Avr - 17:59


La moisson du district trois





Le jour fatidique est arrivé, la moisson est a quelques heures et je me lève sans envie comme chaque matin depuis très longtemps et grâce a qui ? Ma mère bien sur depuis que je suis né elle est dans un autre monde ne s’occupant pas de moi j'ai du me débrouiller seul et surtout la maintenir en vie elle. Mémés si ma mère n’occupe pas une grande place dans ma vie c'est quand mêmes ma mère et je me dois de la nourrir et de la faire vivre. Elle ne me parle jamais, jamais un merci ou quoi que ce soit par rapport a toute la nourriture que je lui apportais tout les jours aucun remerciement jamais. Elle me parle une fois par ans a l'approche des jeux, elle me dit qu'elle a peur, qu'elle ne veut pas que je meurs. Au début j'étais heureux qu'elle se préoccupe de moi j’espérai que ce comportement durerai toute la vie, mais maintenant j'ai compris qu'elle ne changera jamais, chaque année a cette époque quand elle me fait son discourt de mère inquiète je lui crie dessus lui rappelant chaque jours ou je vole pour lui apporter a manger et ou elle ne me calcule mêmes pas, je suis mêmes allé une fois jusqu’à lui dire que je préférerai être tiré au sort plutôt que de rester vivre avec elle. Sur le moment je pensais tout ce que j'ai dis, mais en réfléchissant a tout ça je m'étais fais ma petite vie dans le district trois, mêmes si elle n'était pas vraiment glorieuse elle me plaisait, j'y avais mes petites habitude et ça m'allais très bien. Ça fait maintenant une heure que je suis sous la douche, l'eau bouillante coulé sur mon corps, je pensais à ce qu'il allait se passer cette après midi, à 14 heures nous serons tous réunit sur la place et deux tribut seront désignés. Je sortis de la douche, de l'eau dégoulinait de mes cheveux. Je ne savais pas quoi me mettre pour cette occasion, il fallait être élégant. J'eu soudain un flash, il y avait la chemise de mon père, celle qu'il portait lorsqu'il avait été tiré au sort. Je monte donc a toute vitesse dans la chambre de ma mère ma serviette autour de la taille et commence a fouiller dans la mâle ou ma mère avait rangé les affaire de mon père. Après quelques minutes de recherche je trouve enfin ce que je cherche, une chemise blanche a manche longue avec des boutons gris métallisé. En cherchant encore un peu je trouve aussi un pantalon noire qui ira parfaitement bien avec la chemise, j'enfile tout ça, mange un sandwich que je venais de me préparer et partis en direction de la place l'heure approché et je ne voulais surtout pas être en retard, les retardataires étaient vue d'un mauvais oeil par les pacificateurs et vue mon passif avec ces dernier il ne valait mieux pas que j'en rajoute une couche. Sur le chemin je me dis que j'aurais au moins pu parler à ma mère, peut être qu'aujourd'hui le sort ne me sera pas favorable et que je ne la reverrai plu. 13 heure 45, je me tenais devant la table où une femme me prenait du sang et plaqua mon doigt sur une feuille et cria Au suivant, comme chaque année je me plaça avec les jeunes de mon age attendant que la moisson commence, j'aperçu Eron il ne parlait a personne, je sais qu'il est en plein stresse a ce moment et je ne veux vraiment pas qu'il sois tiré au sort, il n'est absolument pas prêt pour ça et j'ai peur pour lui, s'est mon ami, mon seul ami. Un femme s'approcha du micro sur scène et lança avec un énorme sourire aux lèvres comme si tout cela était une grande fête surprise pour un anniversaire.

Joyeux Hunger Games et puissent le sort vous être favorable!

Cette phrase me fera toujours au tant rire, comme si on pouvait y faire quelques choses. Je devais être le seul qui avait un sourire aux lèvres bien sur c'était nerveux et je n'étais pas vraiment heureux d’être là, mais à quoi bon, pourquoi ne pas rire à tous ça comme si c'était une farce ?


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Logan N. Stark
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeLun 9 Avr - 18:17

Le silence se fait sur la place. Chacun redoute le moment qui va suivre. Mais, pour faire durer le suspense, un long et passionnant discours s’entame de la part du maire du district. Celui-ci rappelle, en outre, l’histoire de Panem, le soulèvement et les conséquences d’un tel acte, à savoir les Hunger Games. Pour que les règles soient bien claires, il les rappelle également, sous le regard tout excité de l’accompagnatrice qui a hâte de procéder au tirage au sort. Ainsi, chacun des douze districts se doit d’offrir chaque année un garçon et une fille, appelés ‘tributs’. Les vingt-quatre tribus sont alors lâchés dans une immense arène naturelle et ils ont pour tâche de s’affronter jusqu’à temps qu’il ne reste plus qu’un seul survivant. Une fois ce discours terminé, le maire énonce les différents gagnants du district et il espère pouvoir en rajouter à sa liste l’an prochain. Voilà. L’évènement est bien sûr retransmis en direct, ce qui rajoute une certaine tension dramatique à l’action.

L’accompagnatrice sait que son tour est venu. L’air ravi, elle s’avance vers les deux globes posés sur l’estrade et claironne d’une voix fluette :


- Les dames d’abord !

Puis, elle plonge sa main dans les milliers de petits papiers. Elle la tourne et la retourne, sous le regard anxieux de toute la population. Qui sera choisi ? Qui aura la chance de représenter son district ? Le sourire aux lèvres, elle finit par tirer un papier, plié en deux. D’un geste gracile, elle le déplie et énonce :

- Nawel Dream ! Tout ton district doit être fier !

Le silence devient pesant. Tous les regards se tournent vers la jeune fille. Il est difficile de comprendre ce qu’elle ressent, mais avec un peu de chance, un volontaire s’exprimera car elle n'a vraiment pas l'air très contente. Quoi qu’il en soit, elle avance d’un pas mal assuré. Elle parvient sur l’estrade au moment où l’accompagnatrice plonge la main dans un autre globe, celui des garçons cette fois. Au bout de quelques secondes, elle en retire un papier et continue sur sa lancée :

- Eron Magdabel ! En avant jeune homme !

[A partir de là, les tributs se retrouvent dans l'hôtel. Vous pouvez imaginer l’après-Moisson, les visites des proches dans l’hôtel de ville et la réaction de la population lors des sélections. Pour les volontaires, c'est également le moment de vous exprimer, mais faites le à la fin des sélections, pas en plein milieu. Je rappelle que les deux tributs sont placés dans des salles différentes. Si vous envisagez de faire un long rp, demandez-moi de vous créer un nouveau sujet (il sera en post-it, chose que les membres ne peuvent créer eux-mêmes). Ainsi, le garçon continuerait sur ce rp ci et la fille sur le nouveau, par exemple. La fin de votre rp se terminera par la montée dans le train]
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeLun 9 Avr - 22:13

Le maire commence son discours, comme chaque année. Il explique en détails pourquoi les Hunger Games sont là... toujours la même histoire, toujours le même discours, toujours les mêmes coupables, toujours les mêmes qui prennent. Je n'ai pas envie d'entendre ça encore une fois. En plus, j'ai toujours les larmes aux yeux et une boule au creux du ventre.
Pour me calmer, je me lançe dans des théories compliquées. Techniquement, je n'ai qu'une chance sur des centaines d'etre tirée au sort. Mais, si on inclu le fait que le hasard n'existe pas... "Le hasard n'existe pas" ce n'est pas une théorie, ni une hipothèse, et pas non plus une supposition. C'est une certitude. Nous sommes seuls maitres de nos choix et de leurs répercussions. Le hasard n'existe pas. Donc, bref, si on prends ça en compte, ça me fait plus de chances d'être tirée et...

- Les dames d'abords !

Cette pharse pronomçée par l'hotesse de notre district me fait sortir de ma rèverie. La boule que j'avais réussi a délogé de mon ventre reviens aussitôt. La main de la femme s'approche du globe ou se trouve les papiers des filles du District 3. Sur un seul de ces papiers se trouve mon nom. Un seul. C'est pourtant assez pour mourrir. Elle se saisi d'un petit bout. Elle le déplit et s'apprete a lire le nom qui est marquer dessus. Je pris pour que ce ne soit pas...

- Nawel Dream !

Quoi ?! Non non ! J'ai du mal a réalisé. Ça ne peut pas être moi. Un seul petit bout. J'ai le souffle couper. Tout le monde me regarde. Une pensée idiote me traverse l'esprit, et si je ne bouger pas ? Et si je ne m'avançais pas sur l'estrade ? Et si... trop tard. Mes jambes me guident tout droit vers la mort. Je sens les larmes couler sur ma joue. J'entends un "Nawel !" dans le lointain. Surement mon frère. Je serre les dents. Avançer. Ne pas se retourné. J'atteint enfin l'estrade où m'attends la femme du Capitole. Mes larmes continuent de coulaient .
Le Capitole... tout ça est de sa faute. J'entends à peine le nom de mon "partenaire". Je vois cependant avançer quelqu'un. Lorsque qu'il arrive devant les marches, une voix se vais entendre. "Je me porte volontaire". Volontaire. Rare dans notre district. Tout le monde reporte son attention sur celui qui vient de dire ça. Il sort du rang et je le reconnait. C'est celui qui volait des fruits au marché. Je ne connait que très peu de personnes et il a fallut que ça tombe sur une d'elles. J'essaye toujours de retenir mes sanglots mais ça mets impossible.

Ils nous embarquent jusqu'a l'hotel de ville pour reçevoir nos familles. Ma famille, je ne veux pas la voir. C'est déjà trop durs de controlé mes propres pleurs alors ceux de trois personne...
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeMar 10 Avr - 17:43

Commence un long discours, celui qui est présenté chaque années et qui ne change jamais. Le maire comme à son habitude, récite ces textes d'un par coeur, sur un ton nonchalant. Je ne fais qu'écouter comme tous le monde, en rajoutant des petits sourires nerveux. Cette lassitude d'entendre ces phrases bien tournée au plaisir du Capitole, et à nous d'attendre ce moment tant redouté. Tous ces visages accablé par la peur, ces regards atterrés par l'image de nous même, savent-ils, le Capitole ce que nous endurons à ce moment précis? Bien que mon nom, ne puisse être tiré au sort, la souffrance de voir ces jeunes disparaître ne fait qu'accroître l'anxiété d'assister à leur mort. Cette année, il faut que j'assure mon rôle, mon plus haut but dans cette misérable vie. La voix fluette et pathétique me ramène subitement à la triste réalité. En un grand manque de vivacité, je secoue ma tête légèrement comme pour chasser mes pensées. J'aperçois l'accompagnatrice toute pimpante dans sa tenue extravagante, exciter de piocher dans ces deux globes, les petits papiers avec inscrit le destin de deux jeunes enfants.

- Les dames d'abord ! Dit-elle enchantée.

Elle s'approche, puis choisis consciencieusement se petit bout de papier. Faisant tout pour retarder ce moment, elle lit déjà dans sa tête en mimant les lettres de sa bouche. Sous le regard bilieux de la population, elle entrouvre les lèvres puis se décide enfin à décelé le destin douteux de chaque jeunes filles.

- Nawel Dream ! Tout ton district doit être fier !

Mon coeur fit un bond vertigineux à l'appelle de ce prénom. Ce n'est pas possible, cette pauvre petite fille au visage si doux, envoyé dans une arène sans pitié. Un sentiment d'angoisse me paralyse, quand je sais que je ne pourrais la protéger, j'aimerais l'accompagné dans ces pensées pour ne pas qu'elle se sente seule, une fois plongé dans cette monstrueuse arène, truffé de pièges. Je la regarde au milieu de son rang, son regard consterné, qui brusquement rencontre le miens. Je la sens appeler de l'aide au plus profond d'elle, c'est ce hurlement que j'ai ressentis quand mon nom fût tirer au sort. Mais que faire quand votre destin est lui même emprisonné d'un filme maudit ? Je ne peux que restez à ma place et ne peux allez se mouvoir dans un coin, vociférant ce monde en pleine injustice. Nawel, les yeux remplis de larmes s'avance jusqu'à l'estrade. Je baisse la tête ne voulant plus enduré se qu'elle ressent, mais il m'est impossible de me montrer vulnérable devant ces habitants affligés. Je me redresse audacieusement, prenant une grande inspiration. Devant ce petit peuple cherchant un petit espoir, je souris tristement. J'entend ces petits reniflements, ceux de son chagrin m'appeler. Je tourne le regard vers celui de Nawel, ses petits yeux gonflés de tristesse, me contemple avec détresse. J'éprouve de la compassion envers ce petit être, me souvenant qu'il y a dix ans moi aussi, j'étais apeurés de me retrouver dans ce champs de bataille. Nous restons quelques secondes à nous regarder quand une voix familière reprend ces occupations.

- Eron Magdabel ! Dit-elle en tirant tout juste le petit bout de papier, nous prenant par surprise. En avant jeune homme !

A cet instant, mon coeur se retourna à l'écoute d'un deuxième prénom familier. Eron Magdabel, ce jeune garçon qui était bouleversé. Je le revois assis au coin de la rue, les yeux mouillés de larmes comme si ce souvenir allait se reproduire encore une fois, sous mes yeux plongés dans le néant. Et soudain, Eron n'eut le temps de s'approcher de l'estrade qu'une main se dresse parmi un groupe de jeune garçon.

- Je me porte volontaire comme tribut !

Depuis des années que nous n'avions pas eu de volontaire, que sous le regard choqué de la population un jeune adolescent ce propose spontanément. Dans notre district c'est très rare les bénévoles qui veulent participé aux Jeux de la Faim, sachant qu'ils vont probablement succombé aux épreuves sanguinaire qui les attend. Je fixe ses yeux pour deviner ce qu'il a l'intention de projeter, mais je m'épuise à le suivre du regard. Après tout, il doit savoir ce qu'il fait même si il va goûter au défunt combat. Eron lui lance un regard, affligé de sa réaction il se détourne, tête baissé.

Le temps est fini, le décor se remballe et nos consciences retournent au quotidien imposé par des sauvages.

On nous conduit à l'intérieur de l'Hôtel de ville, un garçon au visage sans expression, une fille qui n'arrête pas ses sanglots, une femme qui saute de joie et moi qui visualise la situation. Contexte dramatique qui au plaisir du Capitole ravive leurs excitations, toutes saugrenu. Les tributs vont procéder aux adieux, chacun dans une salle différente. Où ils vont quitter leurs proches, et se préparer au gens du Capitole, plutôt rude. Lors de ma moisson, je n'ai dit qu'au revoir à une fille, qui m'étais très chère mais aujourd'hui portée disparut. Elle s'est peut-être échapper, car je l'entendais dire souvent au cours de nos conversations « un jour, je serais libre. » , nous avions le même but. Cependant, ce n'avait pas été l'instant douloureux mais plutôt un moment joyeux, dû au faite que je n'avais plus de famille, donc aucune raison de me plaindre. De m'envolez hors du district, découvrir qui nous mène par des ficelles, me mettez dans un état de démence - bien que je refoulais cette esprit au fond de moi.

Des pacificateurs me dépose dans la salle finale - où nous attendons tous, le train en direction du Capitole. Une pièce peu moderne, où les meubles sont encore et toujours poussièreux. Un vieux divan bordeaux, tissu velour se tenant face à un mur, mal à l'aise dans mes chaussures à talons, je ne me gêne pas pour allez m'asseoir. Je balais du regard les coins de la pièce, touchant sans cesse aux plis de ma robe quand l'accompagnatrice fait son entrée fulgurante comme si nous étions en plus grand retard. Elle affiche une mine plutôt épuisée et sourit de toute ses dents, quand elle s'aperçoit que je la toise du regard.

- J'espère que nous seront en avance, j'ai hâte d'y être ! Dit-elle les yeux pétillants, ne faisant attention qu'à sa coupe farfelu.

***

Quelques instants plus tard, les tributs sont prêts et le service est au complet. Le délai est terminé, voici le train.


Voilà, ce que le Capitole nous réserve, un espoir sans une vague de réussite. Chaque moisson, j'appréhende le moment du tirage aux sorts mais à force d'y assister j'ai appris à gérer mon coté sensible et restez forte, pour donner une bonne image d'un mentor loyal à ses objectifs, à moi-même. Peut-être qu'un temps, la fraternité triomphera, que nos districts se mélangeront au Capitole et qu'il n'y aura plus de différence économique, à savoir les relations entre nous, êtres de cette terre. Il y aura toujours, un membre d'une communauté qui voudra se montrer plus puissant et effectuer un règne absolu. Mais à quoi bon se marchez dessus, alors qu'une entente à l'amiable résoudrais une bonne partie de cette guerre. Mon espérance de revoir un monde nouveau, flambant de couleur et non de ferraille se fais très grand. Je ne renoncerais jamais, si nous devons se révolté c'est avec bravoure que je le ferais.
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MessageSujet: Re: La Moisson [14ème édition] La Moisson [14ème édition] I_icon_minitimeMar 17 Avr - 11:09

J'ai essayer d'expliquer au Chef des Pacificateurs, à travers mes sanglots, que je ne voulait pas voir ma famille mais je n'ai eu droit qu'à :
- Écoute, moi je ne fais que mon boulot. Alors tu rentre dans cette pièce, tu reçois les gens qui viendront te voir, tu fais tes adieu, et tout le monde sera content.
Je me retrouve donc dans une toute petite pièce aux murs gris a attendre que quelqu'un vienne me voir tout en essayant d'étouffer mes pleurs. Je penche la tête en arrière et respire un grand coup. J'essaye de faire inventaire des gens qui pourraient venir me dire adieu. Adieu... le mot qui signifit qu'on ne se revera jamais. Car je ne me fais aucune illusion sur mes chances de m'en sortir, elles sont bien trop faibles. Je serais surement la plus jeune de touts les tributs et contre des gens plus forts que moi physiquement mais aussi mentalement, je n'ai clairement aucune chance.
Le bruit d'une porte qui s'ouvre me tire de mes pensées. Je tourne la tête vers l'entrée de la salle et vois mon frère et ma mère sur le seuil.
Nous restons un petit moment immobiles, ne sachant que faire. Puis, au bout de quelques secondes qui paraissent interminables, ma mère vient me serrer dans ces bras. Nous larmes se mèlent, elle me caresse doucement les cheveux.

- Ça va aller ma chérie, tu... tu... me dit-elle en chuchotant.

Je quoi ? Je vais gagner ? Je vais revenir vivante ? Surement pas, elle sait très bien que je ne suis pas assez naïve pour pouvoir croire ça. Rien d'heureux ne pourra plus m'arriver quand j'aurais quitter mon District. Il ne me restera plus rien, plus aucun espoir, plus aucun avenir en lequel croire. Alors que j'essaye tant bien que mal de retenir mes sanglots, mon frère s'avance et ma mère se pousse pour lui laisser la place. Il est tout pâle et a l'air de ne pas bien saisir ce qui ce passe. Il se contente de me tenir la main jusqu'a ce qu'un Pacificateur nous fasse signe pour dire qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps.
Mac relève alors les yeux vers moi. Ces yeux si semblables aux miens, teintés de petites paillettes d'or, dans lesquels on pourrait se perdre. Tout en me regardant, il plonge la main la poche de sa veste et en retire une petite boule argentée.

- Tiens Nawel, c'est pour toi, dit-il en me tendant l'objet, Je... je voulais te l'offrir pour ton anniversaire mais... enfin... je pense que tu en a plus besoin maintenant.

Je me saisi de la petite chose, puis la fait tournée entre mes doigts. Je remarque alors un petit bouton, que je presse doucement.
C'est alors que je vois la boule s'ouvrir entre mes mains pour se tranformé en petit oiseau mécanique. Je souris faiblement derrière mes larmes.

- Merci Mac, c'est super...
- Attends, me couppa-t-il, Appuis là.

Il me montra un petit rouage, sur le dos de l'oiseau, que je n'avais pas remarqué jusque là. Intriguée, je le fit tourné et il sortit du bec de l'oiseau un petit air sifflé que j'avais l'habitude de fredonner. Mes larmes redoublèrent, surtout à cause de l'émotion.
Le District 3, le District de la technologie.

- Merci dis-je en chuchotant.

Un Pacificateur passa la tête par la porte.

- C'est fini ! dit-il.

Ma mère et mon frère se levèrent pour regagner la porte. Avant de partir, ce dernier se retourna une dernière fois vers moi.

- Soit forte Nawel, dit-il, Promets moi que tu va te battre.
- Je te le promets dis-je dans un murmure.

Ils sortirent et me laissèrent à nouveau seule.
J'attendis pendant un petit moment que quelqu'un d'autre arrive.
Je pensais que personne d'autre ne viendrait me dire adieu quand un homme entra en trombe dans la salle. Mon père. Il stoppa net devant moi. Apparament il avait l'air embarassé.

- Ah, tu as enfin dégné venir me voir... dis-je d'un ton que je voulais acide mais que mes multiples sanglots rendait peu convaincant.

Il me prit dans ses bras et nous restâmes comme ça, blotit l'un contre l'utre jusqu'a ce que les Pacificateurs le fasse sortir.
Peu après, ils m'emmenèrent, moi et l'autre tribut, jusqu'à la gare. Au moment de rentré dans le train, je serre très fort le cadeau de mon frère dans ma main. Je tourne une nouvelle fois la tête vers mon district. J'essaye de profiter au maximum de cette vue, ce sera probablement la dernière.
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