Le silence régnait sur la place aucun son, aucune parole, rien juste les pas du maire qui s'approche du micro pour nous faire un bon topo sur l'histoire de Panem et le pourquoi du comment des Hunger Games, comme si personne ne s'en souvenait. Il enchaîna avec le fait que 24 tributs, deux de chaque district, un garçon et une fille devront se battre jusqu'a ce qu'il ne reste qu'un seul vainqueur. Ces mots avaient jeté un froid dans la foule, comme ci c'était la première fois qu'ils entendaient tout ça. Ça me faisait rire que personne ne s'interpose a tous ça, ils acceptaient sans broncher et puis voilà. En voyant l'accompagnatrice trépigner d’impatience au vue du tirage au sort j'étais dégoûté, elle n'attendait qu'une chose, voir qui d'entre nous serons les prochains mort du district trois. Elle n'avait donc aucune conscience ? Je n'arrivais pas a concevoir que quelqu'un puisse prendre du plaisir a voire des jeunes gens se faire massacrer par d'autre jeunes. Enfin bref le moment était venu. Elle s'avance sur l’estrade s'approchant du bocal ou était inscrit les noms des filles du district trois, elle prenait bien son temps, un sourire scotché sur ses lèvres et elle finit par dire un nom, ce nom m'est inconnue, mais quand je vis la petite fille s'avancer et monter les marches de l’estrade je la reconnue. C'est la petite fille qui m'avait pris la main dans le sac en train de voler de la nourriture il y a quelques jours. Elle avait les larmes aux yeux et j'entendais derrière moi sa famille pleurer, j'étais le seul a osé me retourner pour les regarder, tout les autres garçons étaient bien trop occupé a attendre que l’accompagnatrice tire le nom du garçon sélectionné, elle avait la main plongé dans le second bocal et en sortit un papier qu'elle pris le temps d'ouvrir, faisant durer le plaisir. Le nom qu'elle énonça me fit presque tomber au sol, c'était le nom de mon ami Eron, non c'était impossible, il n'était pas prés pour ça, je le vis me regarder et s'avancer vers l'escalier, je ne pouvais pas laisser faire ça, c'était inconcevable, je m’avança a mon tour et cria.

Je suis volontaire.

Après mes mots prononcés la foule se tourna vers moi, j'étais devenu en quelques seconds le deuxième tribut du district trois, je ne me rendais pas encore compte de ce que je venais de faire, mais je ne me voyais pas regarder les jeux et me dire que j'ai laissé un ami y aller sans avoir essayer de le sauver, je ne voulais pas perdre encore quelqu'un alors il valait mieux que ce soit moi que lui. Je m'avance vers l'estrade et jette un coup d'oeil vers Eron il avait un regard que jamais je n'oublierai, il me disait adieu, mais il fallait qu'il garde espoir, c'est vrai que je n'avais pas d’énorme chance de survivre, mais j'en avais un petit peu, c'est pour ça que je lui dis tout bas Ne t’inquiète pas avec un petit sourire. Je marchais vers une mort certaine, mais un sourire était gravé sur ma bouche Jusqu'au moment où je vis cette petite fille a quelques mètres de moi, des larmes coulait abondamment sur ses joues. Comment pouvais-je me permettre de sourire alors que c'était un jour si tristesse ? Peut-être pour montrer au capitole que leur jeu n'a aucune emprise sur moi ? Je n'eu pas le temps d'y penser un peu plus qu'ils m'ont emmenés dans l’hôtel de ville pour faire les rencontres avec les familles, j’espérai ne pas voir ma mère, ça serai trop dure et en mêmes temps je voulais lui dire adieu au cas où. Je l'a vis entrer et je ne pu me retenir de la prendre dans mes bras, une chose que je n'avais pas fais avec ma mère depuis des années. Aucun mots, rien juste ma mère dans mes bras, cinq minutes sont passés et les pacificateurs l’emmènent, j'ai juste eu le temps de lui dire ces quelques mots avant qu'ils ne ferment la porte Je reviendrai. Je venais de lui balancer des paroles en l'aire car je n'étais absolument pas sur de revenir et je le savais très bien. J'étais maintenant seul, assis sur le sol, la tête dans mes mains attendant que quelqu'un d'autre vienne. J’espérai que Eron vienne me voir, mais je ne lui en voudrai pas si il préférai ne pas venir, je comprendrai.

J'étais assis au sol, je ne savais plus quoi faire, quoi penser. J'allais être plongé dans un monde que je ne connaissais absolument pas, le capitole étais vraiment différent comparés a mon district, les gens étaient différents. Ces personnes étaient des privilégiés, ils étaient exclus des jeux, ils ne pouvaient pas être tirés au sort et ils attendaient chaque année avec impatience la venu des nouveaux tributs des douze districts. Ma vie ici allait surement se terminer dans quelques minutes à ma montée dans le train, plus rien ne sera plus jamais pareil. J'entendis la porte s'ouvrir et je vis Eron entrer, il s'avance vers moi et me tend la main pour m'aider à me mettre debout. On resta debout l'un en face de l'autre aucun de nous deux ne voulait prendre la parole on se regardait simplement, je me disais que c'était surement la dernière fois que je le voyais, je garderais toujours en tête nos moment passé ensemble, ça me donnera le courage de me battre jusqu'au bout. Il ouvra la bouche et bafouilla quelques mots, il me remercia et il voulait que je revienne. Bien sure je ne pouvais rien lui promettre, mais il fallait bien que je lui dise quelques chose. L'heure avait sonnée et un pacificateur entra et emmena Eron à l’extérieur. Avant de partir il dépose le collier que son père lui avait donné dans le creux de ma main, je relève immédiatement la tête et le vois partir, il me fis un clin d'œil et me dit A bientôt grand frère. Ça me fis de la peine j'allais surement ne plus jamais le revoir, c'était peut-être la dernière vision que j'aurais de lui.

Je reviendrai, je te le promet.

Je lui dis ces quelques mots avant que la porte ne se ferme, j'étais à nouveau seul, mais pas pour très longtemps. L'accompagnatrice entra à son tour et me demanda de la suivre. Nous étions en chemin pour la gare, la montée dans le train serait ma dernière action ici, la dernière chose que je ferais, les derniers visages que je verrais. J'avais toujours le collier que Eron m'avais donné dans la main, je le regarda il représentait un bouton d'or, espérons qu'il me porte chance dans l’arène. Nous étions dans le train qui nous amenait tout droit au capitole, j’essayais de garder en mémoire chaque parcelle du district. Le jeu commençait maintenant.