Je sortais de l'eau, j'étais encore trempé, mais là il n' avait pas de soleil pour me sécher, alors je ne pense pas que je vais vite sécher. Je n'en pouvais plus, donc je décidais de faire une courte pose et je regardais ce que mon mentor m'avait envoyé, j'avais honte d'avoir abandonné mon sac, j'étais gêné à l'idée que tout le monde pense que je suis un poltron ! J'avais une bouteille, mais pour l'instant je n'avais pas soif comme je m'étais déjà hydrater avant de plonger pour revenir dans les souterrains je n'avais pas besoin de plus. Une pince à anti-écharde, je ne pense pas que cela pourra me servir par la suite, mais bon et il y avait pour finir deux cachets contres les maux sommaires. Je ne fis rien et j'examinais autour de moi, il n'y avait personne, je m'engageais alors dans la galerie étroite pour commencer, je ne savais pas vraiment où elle allait me mener, mais comme mon père disait "Qui vivra verra !". Je marchais d'un pas lent pour ne pas trop me fatiguer, car là j'avais déjà beaucoup utilisé de ma force dans ma course-poursuite avec ses deux garces ! C'est vrai que c'était insultant, mais s'en prendre à quelqu'un comme moi alors qu'elle savait ce qu'était la misère je trouve ça lâche ! Heureusement qu'elles ont mon sac, car j'aurais pu me battre et essayer de crever l'oeil avec ma fourchette ! Je posais ma main sur mon pull et je fis un bon en arrière. La machette m'avait fait mal et je venais juste de me rendre compte que je saignais, avec mes dents j'arrachais un bout de tissu et j'appuyais très fort sur ma blessure pour essayer de stopper mon saignement. Pendant de longues minutes je restais là dans la petite galerie, je décidais de m'asseoir, car je n'étais pas à l'aise debout. Je restais là pendant un petit moment et je décidais d'y rester, car il fallait que je reprenne complètement. Là j'étais à l'abri des regards, mais pas à l'abri de tout bien sûr. Je décidais alors de me relever, il n'y avait pratiquement plus de sang, mais j'avais peur que la plaie commence à s'infecter. Je mordillais ma lèvre inférieur, je n'avais pas envie de mourir à cause d'une stupide infection. Peut-être qu'un sponsor me donnerait une crème pour mieux me soigner, mais je n'y crois pas. Seul mon mentor peut-être clément avec moi, il n'y a que lui qui m'aide depuis le début. Je suis sur qu'il croit en moi, je suis tellement content qu'il croit qu'un petit garçon peut avoir une chance de remporter les jeux. J'avais toujours ma fourchette dans la main. J'arrivais dans la fin de la petite galerie, j'étais bien reposé, je décidais de m'installer et de dormir. De toute façon j'ai le sommeil léger donc je pourrais entendre le moindre pas et le bruit de caillou. Je fis plutôt une sieste, car je crois que j'ai dormis 4 ou 5 heures.

Je décidais de reprendre ma marche, c'est bon je crois que j'étais assez reposé. Je me relevais, je pris mon sac, le sommeil m'avait reposé et personne ne m'avait réveillé, surement, car il devait se reposer eux aussi. Je n'avais pour l'instant croisé que les deux pestes qui étaient des vraies folles, je ne sais pas pourquoi elle voulait absolument me tuer, mais ce que je suis sur c'est que si je les revois je les tuerais coûte que coûte et je ne m'enfuirais pas ! Je montrerais aux autres que je suis quelqu'un de fort et puissant, je ne suis pas un simple petit Tribut du 9, non je suis plus que ça je suis Dean Samuel Fuller et je remporterais les 15e Hunger Games. Je marchais dans la grande galerie d'un pas lent, je ne me fatiguais pas, il fallait que je m'économise vraiment, car s'il devait y avoir une autre course-poursuite je ne dois pas être épuisé. Je marchais, mais je restais quand même sur mes gardes, car je savais qu'a tout moment quelqu'un pouvait me tuer où même me sauter dessus pour me faire souffrir. Après une bonne marche me mettais près d'un mur et je me laissais tomber sur le sol. Je commençais à avoir soif, mais je ne devais pas boire pour l'instant, de toute façon je ne suis pas non plus assoiffé, mais je suis quand même quelqu'un d'affamé. J'ai très faim, bien que je peux encore tenir une journée je serais moins performant donc il faut absolument que je mange quelque chose, mais quoi ? Pendant que je me demandais ce que j'allais manger je savais que les Tributs se rapprochaient peut-être de moi, alors je décidais de reprendre ma marche tranquillement. Je marchais doucement et surement, essayant de ne pas mettre un pas sur un interrupteur ou d'enclencher un piège, je ne voulais pas mourir là dans ces souterrains ! Puis alors que je finis de marcher après une longue marche qui n'était pas éprouvante, j'étais à un carrefour, soit je pouvais aller à gauche dans un petit chemin, soit je vais toujours tout droit dans une grande galerie soit je vais à droite. Je décidais de continuer mon chemin à droite, je voulais changer de direction et aller vers l'est.

Puis tout à coup, alors que je marchais, le noir complet, ma lampe ne marchait plus du tout. Je ne voyais donc rie, j'étais dans le noir complet, je commençais à paniquer j'avais peur, je commençais à m'asseoir sur le sol et je me recroquevillais sur moi-même. J'avais très peur, je ne pouvais plus bouger, donc je décidais de refaire un petit somme, de toute façon je serais réveiller par la lumière. Comme j'avais encore besoin d'une ou deux heures de sommeil, j'allais en profiter, bien que j'eus quand même du mal à m'endormir. Je pense que j'ai dormis 1 et demie tout au plus. Je décidais alors de me relever quand même, de toute façon je devais avancer, bien que je m'avançais avec prudence et un pas par un pas. Je crois que je suis resté comme ça pendant temps de temps, je m'avançais doucement et prudemment. J'avais très peur et je transpirais, car le peur était très forte, j'avais peur de mourir dans le noir complet. Je ne disais rien, je respirais très lentement, car je ne savais pas s'il y avait quelqu'un à côté de moi. Je marchais et tout à coup je vis quelques morceaux de mousse qui m'éclairait, bien que cela ne me montre le chemin et quelle direction de dois prendre je ne vois pas dans ce que je marche. Je poussais un long soupire, il fallait que je sorte et désormais je devrais rester à la surface. Bien sûr j'allais d'abord essayer de retrouver la Corne d'Abondance pour espérer trouver mon chemin. doucement je posais mon sac pour prendre ma gourde et je commençais à la boire, j'avais un peu soif (il me reste 15cl sur 33). J'avais faim et je ne savais pas quoi faire, mon ventre criait famine, mais j'essayais de résister. J'avais les membres un peu engourdis, car j'avais faim, mais je devais résister, je pouvais encore tenir 5 heures grand maximum ! Je m'avançais pas à pas, la mousse disparut d'un coup, car elle était derrière moi, je marchais encore et encore, j'essayais d'avancer un peu plus vite, mes mains étaient devants pour voir s'il y avait un mur ou quelqu'un. Ma fourchette à la main pour voir si je pourrais m'en servir, bien que cela serrait difficile, je regardais alors le plafond, les morts s'affichèrent et il y eut un peu de lumière, je décidais d'avancer un petit peu plus vite, avec crainte, car l'écran n'éclairait que très peur, mais bon il fallait faire avec ce qu'on avait. Je regardais les morts, il n'y avait pas Billie à mon plus grand étonnement il y eut Shin Holdover, un garçon robuste du district 4. Je mordillais ma lèvre inférieur j'avais peur, car le garçon du 12 était mort et la fille du un aussi. Celle du trois était elle aussi morte, la fille du 4, les deux tributs du 5 ! Cela voulait dire que le 5 et 4e districts n'auront pas de vainqueurs cette année. La fille du 12 et le garçon du 10 était mort aussi et la dernière visage qui s'affichait était la jeune fille du 8. Je comptais donc si je faisais le récapitulatif, il y avait 10 tributs en moins. Donc nous n'étions plus que 14 tributs et j'étais l'un de ses 14 derniers tributs. Je décidais de reprendre ma marche avec un peu plus de cadence, car je voulais essayer d'atteindre la Corne, je savais qu'elle était en cette direction. Je revis alors de la mousse et je m'avançais je savais que la Corne n'était pas loin, car je marchais assez lentement depuis plus d'une heure et je voulais arriver à la fin de ce tunnel ! Tout à coup je sentais que je touchais quelque chose, je tombais sur une plate-forme, c'est bon j'étais arrivé à la Corne !