Nellie Veith

Après cette intense ceremonie d'ouverture, je décida de monter sur le toît pour pouvoir souffler un peu. Je monta les plusieurs étages qui m'amenèrent jusqu'au toît. Rendue à haut, un peu beaucoup essoufflée, je m'étendis de mon long sur les matériaux durs et froids que forment le toît. Il n'y avait personne. Je resta couchée là, plusieurs minutes, à penser à ma mère. De comment elle s'occupait de moi, de comment elle était une femme exceptionnelle. C'était la femme la plus puissante de mon district. Elle faisait affaire avec beaucoup de gens, dont des représentants du capitole. Elle était probablement le médecin le plus hors-pair de tout Panem. Plusieurs fois le Capitole l'a demandée pour devenir une scientifique pour leur compte, et elle a toujours refusée. Elle ne voulait pas me mêler aux capitoliens, elle ne voulait pas que je deviennent comme eux, et elle voulait rester proche de mon père, mon défunt père. Elle était folle de ce pacificateur. Mais lorsqu'il lui mentionna qu'il fallait qu'ils arrêtent, que j'étais l'erreur de trop, moi Nellie, je suis la chose qui a tout détruit. Sur le coup, ma mère à "tuer" l'âme de mon père, et s'est tuée, pendue, dans le jardin. J'avais menti aux parents à Lucas, et à Lucas quand j'ai été chez lui, j'aimerais tellement lui dire.. Mais ce sera impossible. Il faudrait peut-être que je commence mon étude des autres tributs.. je devrais demander à Ambre de m'amener des fiches pour chaques tributs..

Nellie Veith

- Ne... Nellie ? Que... que fais-tu ici ? Je veux dire... toi aussi tu es tribut...

C'était lorsque j'étais sur le point de partir. Quelqu'un prononça ces mots. Qui pourrais être ici et connaître mon nom ? De la façon que la phrase a été prononcée, la personne a l'air de me connaître. Moi aussi je suis un tribut ? Donc, lui aussi doit en être un. Je patienta quelques secondes, essayant de m'imaginer qui pourrait être là, je ne connaissais personne dans les tributs. Comment d'un jour à l'autre un tribut, pourrais me connaître ? Je me retourna donc, et réalisa ce que j'avais en face de moi. Cette personne. J'en n'étais bouche-bée.

- Heu... hem...

Je bafouillais mes mots, ne savant que dire, la seule chose qui sorti fut,

- Mais Merde ! Qu'est-ce qu'tu fou ici ? Merde, Merde, MERDE.

La colère montait peu à peu en moi. Comment ça se pouvait t'il ? Lui, le seul être que je connaisse d'un autre district. J'avais tout prévu à la lettre, tout. Sauf ça. Comment je pourrais gagner maintenant, sans fautes ? Je vais devoir très certainement le tuer, un jour ou l'autre...

- Mais merde ! Pourquoi es-tu ici ? Ça détruit tous mes plans. Bordel Lucas ! MERDE.

J'étais furieuse, après la vie, après tout. Je suis la dernière des damnées !
Lucas, lui, me regardait avec stupéfaction, se demandant pourquoi je réagissais ainsi, certainement.. du coup, je me sentais mal. Ce n'était pas de sa faute.. j'ai peut-être été trop loin.

- Je suis désolée Lucas, je ne m'y attendais seulement pas. [...]

Je m'assis sur le bord de l'édifice

- [...] Tu t'es pas porté volontaire tout de même ?

Il me fit non de la tête, et me demanda si je voulais qu'il me laisse seule.

- Non, reste avec moi, on doit parler.

Il vainc donc s'asseoir à côté de moi, puis il entama la conversation.

Nellie Veith

- Ecoute, je ne pensait pas que je te trouverai ici... tu ne t'es pas portée volontaire non plus je suppose ? Je vais te rendre ton pendentif.

Je sens qu'il essai de m'éviter, c'est entièrement normal, vu ma réaction. Je doute, je doute de plus en plus. Vais-je m'en sortir vainqueur ? Si j'en sors, ce ne sera pas moi qui l'aurai tué. Je pense bien, que lui, sans aucuns doutes, me tuerai froidement. Mais pas moi. C'est la seule personne avec qui j'ai tisser un lien, très minimal, certes, mais il est là quand même.

- Moi non plus je n'aurai jamais pensé te trouver ici. Garde ton pendentif, c'est en signe d'amitié, pas que tu sois un grand ami, loin de là, mais, pour moi, tu es mon seul «ami». Si je peux dire ça comme ça. Pour répondre à ta question, oui, je me suis portée volontaire.

Je me sens tellement angoissée, tout d'un coup. J'ai pleins de questions qui me tourmentent. Était-ce une bonne idée finalement ? Pourquoi je fais ça ? Quel est mon réel but ? La gloire ? La richesse ? La bonté des autres ? Non, aucun des trois. C'est autre chose... c'est... la vengeance. Oui ! La vengeance. Je me venge de la vie. Je veux montrer à la vie que je suis meilleure qu'elle. Que je sais me risquer à la mort, sans toutefois y perdre la raison, ni la vie. Non, je ne suis pas une super-héroïne qui peut tout détruire sur son passage. Mais je suis Nellie Veith. Je suis douée aux couteaux, je sais fichtrement bien me défendre à mains nues. Je connais bien le javelot et les plantes médicinales et toxiques sont ma vie. Je suis très stratège et je suis très lucide. En vérité, je sais bien que je n'ai que peu de chances de survie dans cet univers qu'est l'arène. Mais j'ai mes chances. Beaucoup plus que certains. Mais bon.

Le regard de Lucas se tourmentais au loin. J'aimerais tellement savoir ce qui se passe dans sa tête, savoir à quoi il pense. Savoir s'il se joue de ma mini-confiance comme Ariel s'en ai jouée. Je n'aime personne, constatons le. Mais lui, je suis seulement à l'aise avec lui. Je me sens libre de m'exprimer. Il à l'air de vouloir tout savoir, comme un petit garçon curieux qui pose des questions. Peut-être que je me trompe largement, je ne le connais pas assez. Peut-être, dans le fond, se fait-il une image de lui-même ? J'espère que non, j'espère que ce que je perçois de lui sois vrai et sincère. Tout comme je le suis.