The Hunger Games RPG
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Le Château

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Logan N. Stark
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MessageSujet: Le Château Le Château I_icon_minitimeDim 30 Nov - 17:08

Le Château


« Les contes de princesses vous ont toujours fait rêver ? Vous avez toujours voulu vivre dans un château ? Malheureusement vous risquez d'être déçu au vu du piteux état dans lequel se trouve celui-ci. Peut-être saurez vous vous contenter des restes ?»

Pas de photo, trop dur à trouver. Faites marcher votre imagination Wink

Ce château devait être auparavant une merveille… Cependant aujourd’hui il n’est qu’en partie ruine et gravats. La tour principale s’est effondrée sur elle-même, et bien qu’une aile soit encore entière, aurez –vous le courage d’aller la visiter ? Il parait que l’on trouve dedans une splendide chambre de princesse ainsi qu’une grande salle à manger, toutes deux presqu’intacte. Sinon si vous trouvez le passage, vous pourrez rejoindre les douves qui ont été épargnées.


Guide de la faune et de la flore de l'arène



♦️ Dans le Château ...


Animaux :
Chats errants
Chiens sauvages
Rats
Souris
Araignées
Loups
Hiboux
Chevaux

Flore :
Pommier
Mauvaises Herbes
Houx
Rosiers

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James H. Hiden
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeMer 10 Déc - 16:41



Après le bain de sang ...


Enfin, ils avaient quitté le bain de sang, lui et la fille du 8, Litchi. Ils avaient couru sans s'arrêter, ils ne devaient pas perdre leur avance. Une fuite, ils avaient réussi, qui l'aurait cru ? James n'y croyait pas, mais la chance leur avait souri lorsque les carrières avaient prit en chasse la fille du 7. Ils avaient pu s’éloigner assez loin du massacre. Le regard de Litchi lui fit comprendre qu'elle le remerciait infiniment, pouvait on considérer ça comme une alliance ? Il le considérait comme tel, elle n'avait montré aucun signe de réticente ou de refus, et puis il l'avait aidé à s'enfuir, elle lui devait bien ça. Il ne serait pas seul finalement. En tout cas il était vivant, VIVANT. Un exploit enfin c'était déjà un très bon début, un sac, une fuite sans blessures et une fille. Oui celle qu'il avait tiré de la barbarie du carrousel. Celle qui était perdue, paniquée au milieu du carnage sans bouger, semblant attendre que la mort la cueille et l'emporte. Seulement l'instinct avait poussé James à l'aider, il n'aurait pas du peut être, les jeux étaient les jeux, il n'y aurait qu'un seul vainqueur, alors sauver une demoiselle assez frêle, c'était fou complètement fou. Elle avait un sac et pourrait peut être l'aider dans sa survie, une alliée était toujours la bienvenue, mais il ne lui avait même pas demandé s'ils faisaient équipe. Peut être que ça allait de soi, mais il devait lui demander tout de même. Mais avant il fallait se trouver un endroit sûr, une cachette, quelque chose ou les carrières allaient trouver leur piste. Dans les rues pavées et désertiques ils étaient seuls tous les deux, pas un mots ne sortaient de leur bouche, encore essoufflés. Puis devant eux, l'endroit idéal, ils s'arrêtèrent de courir, regardèrent aux alentours pour guetter un quelconque danger puis entrèrent à l'intérieur. C'était un immense château délabré, avec une tour effondrée, des ruines, mais personne n'irait les chercher là dedans, ou n'en aurait le courage du moins. Le seul inconvénient c'était qu'ils étaient près du carrousel. Une fois dans l’habitacle, James respira un grand coup pour évacuer la pression et le stress, il restait sur ses gardes, prêt à riposter ne cas d'attaque, mais l'endroit était étrangement calme. Puis il baissa la tête vers son torse et vit l'immonde poncho qu'il s'empressa de rouler en boule. Puis il s’essaya et invita la tribut à s’asseoir à son tour sur un rebord de fenêtre en pierre juste au dessus du sol et à peu près stable. Personne ne pouvait les voir depuis l'extérieur ils étaient à l’abri, enfin pour l'instant. Il ouvrit son sac et fit l'inventaire du contenu. Il était lourd et plein. L’objet qui attira tout de suite son attention fut l'arc en bois, certes court, mais un arc, un cadeau du ciel, enfin une petite chance. Il n'aurait pas pu mieux tomber, son arme de prédilection, avec 3 flèches en guise de munitions. Puis une plume de paon, qui ne serait pas très utile sauf peut être pour chatouiller quelqu'un, enfin c'était le seul objet qui n'avait pas vraiment sa place. Puis des hamburgers, quatre pour être plus précis, un tube de pommade, un répulsif pour animaux, de l'eau et enfin une protection en cuir pour le torse. Un rêve parmi le cauchemar, il n'aurait jamais autant espéré, de quoi se protéger, se nourrir et une arme. Il rangea le contenu dans le sac en laissant dehors la protection, l'arc et les flèches. Il fourra le poncho jaune dans le sac et enfila la protection. Il posa sa main sur la poignée de l'arc et la caressa doucement, un bel ouvrage et les pointes des flèches étaient aiguisées et devaient faire beaucoup de dégâts. Il but deux gorgée d'eau, revissa la bouteille qu'il re rangea, puis il ferma le sac satisfait. Un bilan plutôt positif, un sac plus qu'important, une fuite réussie, une alliée. Les jeux démarrait, plutôt bien, mais ça n'allait sûrement pas durer. Il fixait la jolie blonde et songeait tristement à Barbara qui avait disparue, elle était peut être morte, son cœur se serra, il n'en savait rien mais il espérait secrètement que le sort lui ait réservé quelque chose d'aussi bien que son sac.

« Alors, t'as eu quoi toi ? » demanda t'il doucement en orientant son regard vers le sac de la jeune fille

Il n'osait pas aborder le sujet du sauvetage, qu'allait elle faire, le remercier, de quoi ? De l'avoir sauvée de la mort ou de l'avoir épargnée ? Les deux peut être, en tout cas leurs regards avait fait passer une sorte de message tacite, pour intimer le silence.

Résumé:

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Barbara Pettigrew
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeMer 10 Déc - 20:40

RP précédent I love you


princess castle.

Environ quinze minutes - peut-être un peu moins, peut-être un peu plus - que j’alterne course, et marche soutenue. J'ai finalement fui vers la première direction qui s'offrait à moi. Je ne pensais qu'à courir, je ne pensais qu'à survivre. Avant de partir, j'ai aperçu la tribut du sept, encerclée par les carrières. Honnêtement ? Je doute qu'elle puisse s'en sortir maintenant que tous les autres ont fui. Les carrières voudront la poursuivre, j'en suis certaine. C'est dans leur nature de clebs, la traque. Ils sentent votre peur, s'en délecte, tout comme ils prennent un plaisir malsain à vous arracher les yeux. Je doute vraiment qu'elle survive à ça. Au moins je n'aurais pas à m'en débarrasser. Moins je ferais de victime, mieux je me porterais. Je marche rapidement, jetant quelques coups d’œil nerveux derrière moi, attentive à chaque bruit, aussi minime soit-il. Je ne pense pas avoir été suivi. Maintenant je dois trouver un coin où m'installer, je dois récupérer, et vérifier l'inventaire de mon sac. Je crains qu'il ne contienne qu'une peluche, ou un misérable pain. Je n'ai pas osé l'ouvrir, je ne suis pas suffisamment loin de la corne pour être totalement rassurée. Vu son poids, je doute fort qu'une arme s'y trouve. J'ai bien fait de prendre le sabre, il est rassurant, du moins quand je le tiens dans mes mains. Je ne préfère pas l'imaginer dans les mains d'un carrière. Je fais tournoyer ce dernier, tentant de m'habituer à son poids plus lourd que les couteaux que j'avais pour habitude de manier.

Un château. Ma mère me racontait souvent des histoires lorsque j'étais plus jeune. Elle prenait place dans le siège, celui qui se trouvait près de la cheminée, puis elle nous racontait tous ces contes, parfois un peu étranges, à mon père et moi. J'ignore d'où elle connaissait toutes ces choses. Dans ces histoires, il était généralement question de princesse. Toute suite, j'ai trouvé le concept ridicule. J'ai toujours connu le district douze pauvre, sale, loin d'un décor princier. Peu importe. Cette princesse vivait presque toujours dans un château imposant, parfois même gardé par des créatures que l'on nommait dragon. Ce qui se trouve en moi est une copie parfaite d'un château de princesse. Copie identique à un détail près : ce n'est plus qu'une ruine. Une épave. Le malheur triomphe toujours des belles choses. C'est dommage. Je pénètre dans l'enceinte du château. Espérons qu'il ne s'écroule pas totalement, m'écrasant au passage comme une vulgaire punaise. Mes pas raisonnent dans l'enceinte du bâtiment, je grimace. Je me surprends à marcher sur la pointe des pieds, tentant désespérément de cacher le bruit de mon avancement. Et je les vois. James et la fille du huit. J'ai une arme en main. Eux ne m'ont pas encore vu, mais ça ne va pas tarder. Ils lèveront la tête, et à ce moment je serais foutu. Je dois me préparer à courir. Je dois... Trop tard. Je croise le regard de mon partenaire de district. Qu'est-ce que je suis censé faire ? Tue. Tue. C'est ce que doivent hurler les spectateurs derrière leur écran. Ils vont sûrement être déçus. « Ce poncho est vraiment atroce. » lâchais-je d'un ton désinvolte. Je risque tout. Ils sont deux, ils pourront facilement m'éliminer. Mais je ne vois pas cette folie meurtrière dans leurs yeux, je ne vois pas ce besoin de sang, de violence. Pas maintenant, pas à cet instant. Ce ne sont pas des chiens, ni des carrières sanguinaires. Simplement des humains. Seulement des gosses. Je grimace légèrement en regardant mon poncho jaune canari - une couleur soit-dite en passant très discrète et raffinée - et souris, espérant qu'ils comprennent que je ne tenterais rien. Si le message ne passe pas, j'ai intérêt à courir. Vite.

©️ charney


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Litchi O'donnell
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeVen 12 Déc - 4:12



Un, deux, trois, trois petits chats
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[James & Barbara]



Nous courrons toujours. Nous ne disons rien, parce que je n'ai jamais été douée avec les mots et je ne vois pas pourquoi cela changerait maintenant. De toute façon, l'horreur à laquelle je venais d'assister, m'empêchait de réfléchir. Ma respiration est bruyante, je n'ai pas l'habitude de sprinter comme je suis en train de le faire. Je ne dois pas m'arrêter, je ne veux pas décevoir mon sauveur. Je me demande bien ce qu'il a en tête. Il faut avouer qu'on ne s'est jamais parlé, alors son apparition me pousse à me poser des questions. Je me demande si il me veut pour allier. Peut-être que Lucas lui à parlé en ma faveur avant les jeux? Parfois les mentors interviennent plus qu'on ne le croit pendant l'arène. C'est peut-être ce qui c'est passé... Si non, l'autre probabilité serait que ce type soit cannibale et qu'il m'est choisi pour encas. Il risque d'être déçu. J'ai beau me nommer Litchi, je ne pense pas être comestible. Quoique je ne puisse pas l'affirmer puisque je n'ai jamais fais de recherche sur le cannibalisme! Je lance un regard sur le douze et je tente de lire dans ses pensées. Sans succès, car je n'ai pas ce genre de facultés. Il me regarde aussi. Je souris avec les yeux pour le remercier et pour l'obliger à regarder vers l'avant. Je n'ai pas envie qu'il fonce dans un mur quelconque. Cela nous ferait perdre du temps précieux. Mes pieds martèlent le sol pavés et chaque pas résonne dans ma colonne vertébrale. Ces chaussures ne sont pas faites pour de tels exploits. Elles sont plutôt frêles, tout comme moi!

Il ralentit et je l'imite. Il s'arrête et je fais comme lui, non pas sans hésiter. Ce n'est pas une bonne idée de s'arrêter dans le cas où il voudrait continuer à courir. On récupère plus facilement en freinant l'allure au lieu de se stopper brusquement. C'est meilleur pour le cœur et je le sais car je m'y connais en problème cardiaque. Je souffle un peu. Je regarde droit devant moi et contemple le bâtiment qui se dresse devant nous. L'architecture est fine, ce devait être joli dans une autre vie. Cela me rappelle la terrasse que j'ai partagée quelque fois avec Lucas. Peut-être qu'à une autre époque, ce genre d'ornement étaient de mise. Hélas, ici, comme au Huit, le temps à laissé sa marque. Il ne reste que des vestiges du passé. Nous lançons un regard circulaire sur la place, il ne semble pas y avoir d'âme qui vivent, c'est une bonne chose. Je comprend que l'inconnu veut qu'on s'arrête ici. Je ne suis pas à l'aise, puisqu'on entend toujours la musique du carrousel au loin et que cela signifie que des fous assoiffés de sangs pourraient débarquer à tout moment. Je ne lui fais pas part de mes craintes, je suis mal placée pour rouspéter et j'ai terriblement besoin de récupérer. Nous quitterons plus tard. De toute façon je ne pense pas que les carrières nous ont en priorité. Ensemble, nous pénétrons dans l'enseigne. Je jette quelque regard furtif par-ci, par-là au cas ou, mais rien ne se profil à l'horizon. Je le suis, affichant un mutisme de cadavre et j'attends qu'on s'arrête. Il retire son poncho et je l'imite. C'est vrais qu'il est plutôt gênant et beaucoup trop voyant. Je le garde en main. Il me fait signe de m'asseoir sur un rebord de fenêtre. Je ne me fais pas prier. J'ai besoin de repos. Assise sur le rebord de la fenêtre, je lance un regard en direction du manège. Bird est probablement mort. J'espère qu'il n'a pas souffert, il ne méritait pas ça. Je mordille ma lèvre inférieure, cela m'occupe l'esprit quelques secondes. Le gosse aurait dû rentrer à la maison. Ses frères et sœurs doivent me maudire en ce moment: je n'ai pas pu le sauver! En fait je n'ai rien tenté, j'étais paralysée sur place. Je suis maintenant la risée de Panem, c'est certain. J'éprouve de la honte. J'espère que Papa, Maman, Liberty, Silver, Axel, Hadrian et Lucas ne m'ont pas vue. Je ne supporterais pas de les décevoir... Il n'y a rien de pire que d'être considéré comme un rien, par ceux qu'on aime. Je jette un coup d'œil en direction du garçon, il fouille dans son sac et fait l'inventaire de son bien. Au même moment, mon cerveau me renvoie l'image du harpon d'Errol et du sang qui gicle sur son visage. Je frissonne et je sens les larmes qui me montent aux yeux. Il n'est plus le garçon du poisson, il n'est plus celui que j'ai connu. « Alors, t'as eu quoi toi? » Je sursaute, surprise d'entendre le garçon parler. Il a une voix douce, il ne montre aucun signe d'animosité. En fin de compte, il n'est peut-être pas cannibale. Si non, il m'aurait déjà mangé. À moins qu'il essaie de m'amadouer... J'hésite l'espace de quelque seconde. Puis, j'abdique, je tire mon sac sur mes genoux et l'ouvre pour analyser son contenu. Cela devrait me changer les idées. Je secoue la tête et fait glisser la fermeture éclaire. Il y a du jus en boites, avec les mêmes demoiselles que j'avais remarquée plus tôt sur mon sac, imprimée dessus. Je hausse un sourcil. Peut-être est-ce des divas du Capitole? Cela se pourrait. Ce n'est qu'un coup de publicité! Je pose deux boîtes à côté de moi et je continue à farfouiller. Il y a un calepin à l'effigie de ces mêmes femmes! Je soupire, peut-être suis-je la seule à ignorer leurs identités après tout... Je continue ma fouille, sans pour autant retirer quelconques éléments. Il y a de la confiture, du pain et des sandwichs. Je porte attention à ces dernières pour savoir ce qu'elles contiennent. L'une d'elle est au poisson, je devrai la manger vite car les fruits de mer n'aiment pas être exposés à la chaleur, c'est mon ami du Quatre qui me l'avait expliquer. Mon ami... si au moins je pouvais encore prononcer ce mot avec une quelconque certitude. Je bouscule les objets une dernière fois et repère quelque chose d'inusité. Enroulé sur lui même il y a une sorte de... de fouet. Je le sais car j'ai déjà vue un pacificateur faire les étalages de ses effets lors de flagellation publique. Je le pose à côté de moi, il pourrait m'être utile. Satisfaite, je lui montre mon sac ouvert pour qu'il puisse analyser le contenu. Une fois fait, je glisse le poncho à l'intérieur et le referme pour protéger mes biens. Je le pose à côté de moi, pour qu'il soit facile à prendre en cas de besoin.

Après quelque secondes d'hésitation, je lui tend l'une des boites de jus. Je force un sourire, sans oser le regarder dans les yeux. Cette crainte que les gens puisse capter mes pensées en regardant mon iris ne me quittera jamais. Je saisie l'autre et l'ouvre pour en boire le contenue. Après une course comme celle-là, il faut songer à boire! La déshydratation guette chacun d'entre nous, cela peut causer des infections urinaires, des maux de têtes ou pire... Je vide rapidement le contenue de la boîte et la laisse tomber à mes pieds. On devrait la garder si on veut faire un feu. « Je... Je m'appelle Litchi. » dis-je d'une petite voix. Papa dit qu'il faut toujours faire de son mieux pour entretenir de bonnes relations avec les gens. Cela lui est utile dans la vie de tous les jours, puisqu'il est maire. Il dit que je dois m'efforcer de faire en sorte de créer un bon climat avec les gens, car étant sa fille, je dois montrer que les O'donnell sont de bonnes personnes. La base, pour lier des amitiés est de se présenter. J'ai faillis à mon devoir. Quoique notre relation n'a pas débuté dans un cadre habituelle: il m'a sauvée. Je relève la tête dans sa direction et le regarde longuement, ne sachant pas quoi dire de plus. Puis, il tourne rapidement la tête vers la droite. Il y a une fille, une blonde qui s'est introduite chez nous. Je sens immédiatement mes membres se raidir. À peine sortis de la corne, nous voilà déjà menacé! Mes doigts agrippent immédiatement le manche du fouet toujours enroulé sur lui même. Je ne sais pas comment m'en servir, mais je peux toujours essayer. Un coup d'œil vers James et je me détend aussitôt. À en juger par sa réaction, il la connait. Je me tourne à nouveau vers la fille. Oh, mais bien sur, c'est sa partenaire de district! Je délaisse immédiatement mon arme. Ils sont probablement amis, alors je n'ai pas de raison de m'en faire. Ce n'est qu'une question de savoir vivre: Je n'aimerais pas qu'il menace un ami à moi, alors je ne fais pas ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. « Ce poncho est vraiment atroce. » dit-elle sans préliminaire sur un ton désinvolte. J'écarquille les yeux, incrédule. Le temps passe sans que personne ne réagisse, puis j'éclate de rire. D'abord un rire nerveux, puis de bon cœur. Mon rire ne s'arrête pas. Je sais que tout le monde me regarde, mais je n'en pouvais plus de cette tension dans l'aire. « Je suis contente que tu dise quelque chose de normal! » dis-je innocemment.

En bref:
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James H. Hiden
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeVen 12 Déc - 21:05



Après le bain de sang ...


L'horrible poncho de la fille du 8 finit à son tour dans un sac, une vision d'horreur de moins. Le sac rose de Litchi avait des jeunes filles en imprimé. James n'avait jamais vu leurs visages, ni leurs chevelure et robes respectives. Peut être des mannequins ou personnalité de mode du Capitole, en tout cas, même si leur apparence était un peu enfantine c'était toujours plus élégant que les tenues de créateurs capitoliens. Un château, ou plutôt le dessin d'un château était visible en arrière plan du décor du sac, il ressemblait étrangement à celui où ils se trouvaient. Enfin comme il devait être avant, un clin d’œil des juges peut être ? En tout cas, le sac n'était pas vide et contenait pleins de choses, plus ou moins intéressantes. Beaucoup de nourriture, du jus de fruits et des sandwichs principalement, agrémenté de confiture et d'un fouet. Terreur des gens dans le 12, la punition pour les voleurs ou les braconniers. Flagellation, certes les pacificateurs étaient assez tolérant avec la plaque et les flagellations publiques étaient assez rares, mais il y en avait déjà eu. Et tout le monde devait assister à la torture du pauvre gars ou de la pauvre fille qui se faisait fouetter au sang et parfois jusqu'à la mort. Le sifflement du fouet dans l'air, James s'en rappelait encore, puis le claquement qu'il produisait en touchant la peau rendue à vif et écarlate. Il avait toujours échapper au fouet, la discrétion peut être ? La chance ? Un mélange des deux probablement, en tout cas il espérait que la jeune fille s'en servirait pour se défendre, au moins elle avait une arme pour déstabiliser l'adversaire. Au moins ils auraient de la nourriture pour un moment en sachant bien la gérer et se rationner. L'arène ne semblait pas contenir beaucoup d'espaces verts ou de forêts et encore moins de points d'eau. Il ne savait pas ou ils pourraient trouver la moindre trace de nourriture dans cet endroit abandonné et plutôt urbain. Ils devraient sûrement partir en excursion, mais pour l'instant ils devaient se reposer et ils étaient à l'abri. La jeune fille sorti les briques de jus de fruits de son sac et en tendit une à James. De la générosité, dans sa misérable vie, il avait rarement croisé des gens généreux, alors cela lui fit chaud au cœur. Certes c'était seulement un jus de fruit, mais c'était le début de leur alliance peut être ? Un signe apparent d'acceptation du pacte tacite qu'ils avaient passés, lui en la sauvant d'une mort certaine, elle en lui rendant son élan de courage avec ce qu'elle pouvait. Cette fille devait avoir un bon fond, un grand cœur, il aurait tellement voulu la connaître, mais dans un endroit différent de celui où ils étaient, où un seul aurait le ticket de retour. La fille sourit timidement au jeune homme sans croiser son regard cependant, plutôt craintive, en même temps on ne pouvait compter sur personne, il fallait avoir peur de tout, devenir un peu parano mais être toujours prêt à attaquer ou contre attaquer. Il n'avait pas peur, il n'avait plus peur, la mort l'attendait depuis longtemps et il le savait pertinemment, une lutte inutile mais il aurait une mort un minimum digne. Comme quelqu'un qui sait battu sans se laisser mourir ou ronger par la peur et les remords. Rester fort coûte que coûte. Perdu dans ses pensées, une voix toute faible, timide le tira de sa légère rêverie, première leçon, garder les pieds sur terre.

« Je... Je m'appelle Litchi. ».

Un bon début, Litchi voilà qui confirmait les souvenirs de James, il ne s'était pas trompé sur son prénom. Litchi, très mignon comme prénom, très beau, peut être devait il se présenter lui aussi. Il n'avait jamais eu d'amis alors il était plutôt maladroit, mais faire connaissance était un bon début s'il devait passer l'arène ensemble, il y comptait bien, en était il de même pour la jolie Litchi ?

« James. » répondit il avec un petit sourire et de manière spontanée

Ce n'était peut être pas si compliqué de lier une amitié, mais dans de pareilles circonstances c'était plutôt difficile, mais pourquoi pas essayer ? Leurs regards se croisèrent et ils restèrent ainsi un moment. Sans dire un mot, ni bouger, juste les yeux dans les yeux, puis un bruit vers la droite. James tourna la tête avec rapidité et fut très surpris. Barbara se tenait là, devant lui, elle était vivante et n'était pas blessée. Il ne saurait dire pourquoi, mais il était heureux qu'elle ai survécu et qu'elle soit là, il n'avait pas peur, il ne savait pas qu'est-ce qu'elle faisait là, mais il avait l'intuition qu'elle ne venait pas leur faire de mal. Elle avait peut être songé à les attaquer en les voyant mais le fait qu'ils étaient deux avaient du la dissuader. James s'était détendu quand il avait reconnu la blondinette du 12, elle n'était pas là les mains vides, elle aussi avait pu récupérer un sac sans se faire prendre. Le district 12 vivant après la corne d'abondance, assez rare mais c'était arrivé.

« Ce poncho est vraiment atroce. »

Il reconnaissant bien Barbara là, sans gêne, franche, ne cachant pas son point de vue, le canari ne lui allait pas mieux qu'à Litchi ou James, trop voyant. James sourit mal gré lui à la fille du 12 puis à celle du 8. 2 jolies blondes pour le prix d'une, beaucoup de gars du Capitole devaient être jaloux de James, si belles et aux visages innocents. Pendant un instant il eut un grand moment de silence et de solitude, puis Litchi éclata de rire, un rire clair, joyeux et naturel, un joli rire. Puis elle déclara :

« Je suis contente que tu dise quelque chose de normal ! »

De la franchise pure et dure, comme Barbara en avait fait preuve pendant toute la préparation d'avant l'arène, pendant les interviews ou elle avait dit ses quatre vérités au remplacent de Noah dont il avait oublié le nom, Alarick quelque chose, il se souvenait seulement de son costume à pois détestable. Pourquoi pensait il à ce grossier personnage à cet instant ? Un mystère de plus, l'arène devait faire divaguer au point de penser à la dernière personne qu'on appréciait.

« Bien dit, d'ailleurs tu devrais l'enlever, ce serait tellement dommage si tu abîmais un poncho aussi magnifique. » répondit il de manière sarcastique

Mais trêve de plaisanteries, ils devaient parler des choses sérieuses, la raison de la venue de sa compagne de district, même si c'était vraisemblablement un coup du destin et ce qu'ils allaient faire ensuite, allait elle se joindre à eux, partir de son côté ? Il espérait secrètement qu'elle resterait avec eux, avec lui. Il n'aurait pas su dire pourquoi mais il tenait à elle et s'en voudrait toujours si elle devait mourir et qu'il n'avait pas était là pour elle, dans les derniers moments, pour l'aider.

« Tu … tu vas rester ici ou tu vas t'en aller ? »

Encore de la maladresse, mal formulé, trop direct peut être, mais il n'avaient pas le temps de faire des manières, ils devaient aller à l'essentiel. Il jeta un léger coup d’œil à Litchi puis à Barbara, la question fatidique était arrivée, un nouveau membre dans l'alliance ou quelqu'un à éliminer ? La première solution suppliait il, la première et pas l'autre ...



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Barbara Pettigrew
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeDim 14 Déc - 20:26



princess castle.

La fille du huit me dévisage longuement. Plusieurs émotions font leur apparition dans son regard. D'abord de la surprise. De la peur peut-être ? Je ris intérieurement. Je peux la comprendre. Lorsque tu te trouves dans un jeu de sadiques, où ton seul objectif se résume à survivre, tu te méfies quand une fille armée d'un sabre surgit de l'ombre, surgit des décombres. Même si cette fille en question n'est que la tribut du douze. Même si ce n'est qu'une frêle blondinette, sans folie particulière, sans démence, juste un peu d'impatience. Seulement une gamine qui te fixe avec ce drôle de regard lasse, ce regard de glace rempli de toutes ses angoisses. L'inquiétude fait vite place à la détermination, et enfin, après avoir consulté James grâce à un simple coup d’œil : le soulagement. Elle a compris. Ils ont compris. Le sang ne coulera pas aujourd'hui, pas ici. J'observe le visage du douze bis. J'enregistre chaque détail, aussi infime soit-il. Je cherche à apprendre, je cherche à comprendre. J'analyse. C'est tout moi. Peu de paroles, moins de superflu, beaucoup d'observation, plus d'explications. Un peu trop d'après certains, mais je ne changerai rien. Je suis du genre solitaire, peu sociable, peu aimable. Quelle utilité ? On passe sa vie à essayer de se construire des relations durables, qui finalement disparaîtront tragiquement, vous laissant au fond de la gorge une sensation désagréable, quasi intolérable, insupportable. J'ai abandonné depuis longtemps tout ce manège stupide, futile, maintenant j'analyse. Je mémorise cette petite ride qui se creuse sur son front lorsqu'il fronce les sourcils, jusqu'à cette lueur de soulagement dans ses yeux. Ma mère portait une attention toute particulière aux yeux des autres. Elle me répétait, rabâchait presque sans cesse, que grâce à eux, tout me serait révélé. Il fallait que j'y plonge mon regard pour comprendre, pour faire face à l'ennemi, à l'ami, à l'humain. James semble soulagé, et même s'il semble calme, son regard le trahit. Qu'est-ce qu'il l'apaise autant ? J'ignore si c'est dû à ma présence. Je ne pense pas. Non, je ne crois pas. Pourquoi se soucierait-il de moi ? Je ne suis qu'une rivale, je ne suis qu'un obstacle l'empêchant d'accéder à la victoire. En quelque sorte, nous sommes des obstacles mutuels, nous les vingt-quatre. On s'aide, parfois même se protège, mais pourquoi ? Pourquoi faire des efforts qui termineront par une trahison, de la déception. Je ne sais pas. Pourquoi est-ce que je me tiens encore là, sabre à la main, le regard perdu dans le vide ? James sourit, la huit - Litchi si ma mémoire est bonne - rit. Elle rit beaucoup, elle rit longtemps. Je frissonne. Rire. Rire dans l'arène. Ce n'est pas dans leurs règles. Je l'apprécie déjà. Ne t'attache pas. Reste libre. Ne t'enfermes pas dans la crainte, dans la peur. Reste seul. Mais survivre seule, ce n'est pas quelque chose de facile. Surtout ici. Je reste. Je dois rester. Pour mon père. Pour moi. Pour vivre. Je reste. Mes muscles se détendent un peu, la main où je tiens mon sabre cesse de blanchir, retrouve des couleurs humaines. « Je suis contente que tu dise quelque chose de normal ! » Normal. Ce mot sonne faux à mes oreilles. Normal. Situation banale. Rien n'est normal. Tout est déconcertant, affolant. Je lui adresse un faible sourire incertain. Je suis méfiante. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal à accorder ma confiance. Je me suis toujours caché derrière cette coquille, cette carapace, ce masque. J'ai toujours eu peur qu'on m'atteigne, que les autres m'atteigne. Oui, je me méfie. Mais je n'ai pas le choix, c'est bien ce qui me manque, le choix. Je m'approche d'un pas incertain. « Bien dit, d'ailleurs tu devrais l'enlever, ce serait tellement dommage si tu abîmais un poncho aussi magnifique. » Un rire cristallin s'échappe de ma gorge. J’acquiesce de la tête. Je fixe une dernière fois l'atroce vêtement. Typique du Capitole, ce genre de couleur bien trop étincelante, trop tape-à-l’œil. Trop. Je l'enlève avec une certaine difficulté, puisque mes bras restent coincés. Après quelques secondes de bataille avec mon poncho, je parviens à m'en libérer. Je m'empresse de le ranger dans mon sac. Je marmonne : « Coriace pour un poncho. » James me fixe. Peut-être qu'il se demande s'il doit me tuer. Peut-être. « Tu … tu vas rester ici ou tu vas t'en aller ? » déclare-t-il d'une voix hésitante. Je reste silencieuse un instant, puis je hausse les épaules. « J'ai un sac à fouiller. » Je reste. J'imite la huit, et m'assois sur le rebord d'une fenêtre, juste à côté de la sienne. Je frémis au contact de la pierre. Elle est froide et recouverte de poussière. M'asseoir est agréable. Les battements de mon cœur redeviennent plus réguliers, ma respiration moins saccadée. Maintenant le contenu de mon sac. Je prie intérieurement pour qu'une boisson s'y trouve. N'importe quoi. Juste un quelque chose pour m'hydrater, pour faire taire ma soif. Je pose mon sabre à portée de ma main, et ouvre délicatement la besace, comme si j'avais peur qu'elle se brise, qu'elle disparaisse. J'en sors de la nourriture : quatre steaks adoptant la forme de cette étrange souris sur nos tenues - ça devient presque une obsession chez eux - et une bonne portion de frites. Je me souviens que mon père en avait cuisiné un dimanche, le jour de mon onzième anniversaire. J'ai l'eau à la bouche, mon ventre aimerait probablement n'en faire qu'une bouchée. Mais je dois être prudente avec mes stocks. Il y a aussi trois fourchettes, ainsi que trois couteaux. Je tourne une des lames dans ma main. Pas sûre que ce soit très utile, hormis pour manger bien sûr, mais c'est déjà ça. Je plonge ma main dans la poche extérieure, j'attrape deux verres. Bientôt j'aurais la dînette complète. Vient ensuite une sorte de petit homme en plastique, qui ne cesse de répéter la même devise "vers l'infini et l'au-delà". Je hausse un sourcil, dubitative. Je vais prendre ça comme un encouragement. Pendant un instant, je crains que mon sac soit vide, jusqu'à ce que ma main heurte une surface dure. Triomphante, j'extrais une bouteille d'un liquide jaunâtre. J'en ai au moins pour deux litres. Je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire satisfait. Je prends un des verres et me sers un fond du liquide. Espérons juste que ce ne soit pas un piège. Je porte le verre à ma bouche, c'est sucré. Et pétillant. Je pousse un soupire de satisfaction. Peut-être un peu trop sucré, mais ça se boit, et c'est ce qui compte actuellement. Je lève les yeux vers James et Litchi. J'avais presque oublié leur présence, trop absorbée dans mes découvertes. Je soulève la bouteille et déclare d'un ton qui se veut rassurant, du moins je l'espère. « Au moins on ne risque pas de mourir de soif. C'est déjà ça. Je crois. » Nous. C'est étrange. Mais c'est ce qui se nomme "alliance". On s'aide, on partage nos biens. C'est le marché, le prix à payer en quelque sorte. Je fouille une ultime fois mon sac. Ma main saisit un objet cylindrique. Curieuse, je la relève vivement. À croire que je suis en pleine partie de pêche. Immédiatement, je le reconnais. Je murmure. « Un taser. » Rose. Rose pour une arme si dangereuse, si malsaine, si cruelle. Je l'ai déjà vu. Un pacificateur avait attrapé un voleur près de l'épicerie où je me rendais. L'enfant s'est écroulé au contact de l'arme. Je me suis longtemps demandé ce qui s'était passé. Puis on m'a expliqué. L'électricité. Une décharge si puissante qu'au mieux, elle vous sonne, vous assomme. Au pire, elle vous tue. Et c'est dans mes mains qu'elle s'y trouve.

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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeVen 19 Déc - 20:25



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[James & Barbara]




« Bien dit, d'ailleurs tu devrais l'enlever, ce serait tellement dommage si tu abîmais un poncho aussi magnifique. » Le ton sarcastique de James me laisse pensive. On dit que le sarcasme est un signe d'intelligence, personnellement, je n'ai jamais été adepte. Selon moi, c'est une forme de méchanceté et d'hypocrisie. Une façon détournée de rire au détriment de quelqu'un. Pourtant, les circonstances me laissent perplexe, les paroles du garçon tournaient plutôt dans le sens de la plaisanterie. C'est pour faire rire. Je dois rire: Je rie. Me fondre dans la masse et faire comme si tout était des plus banal, c'est ce que je dois faire. Je ne dois pas me laisser influencer par l'arène et adopter un quelconque comportement psychotique ou schizoïde. Je dois rester lucide, coute que coute. Je dois rester humaine! La blonde, elle se joint à moi, son rire est pure. Elle devrait devenir mannequin du rire! J'en prend note et je me promet de lui faire part de mon idée un jour. Je suis sur que cet élan de joie pourrait devenir célèbre et puis, c'est tellement dur de trouver sa voie dans le monde, il faut savoir jouer de ses atouts! Je l'observe pendant qu'elle se bat avec ses habits. Pendant un instant, j'ai l'impression que son pardessus aura raison d'elle. Je penche la tête sur le côté pour mieux voir. Et si... Et si elle s'étouffait avec ses vêtements? Ce serait terrible! Prête à la sauvé, je quitte quelques instants mon perchoir. Trop tard, elle a réussi sans mon aide. Je souffle un peu et m'assoie pour éviter qu'on me remarque. « Coriace pour un poncho. » C'est un fait, il a faillit t'avoir!

Le garçon la fixe et ce sans émotions. Peut-être a-t-il de la rancœur contre elle? Je me mordille la lèvre. Je n'ai jamais été bonne pour étudier les sentiments des gens! « Tu... Tu vas rester ici, où t'en aller? » Il a entrecoupé sa phrase, il a hésité. Je regarde tour à tour les tributs du douze et je me glisse plus prêt de mon sauveur en longeant le rebord de fenêtre. Je ne sais pas pourquoi, sa présence me rassure. Je veux lui faire sentir que je suis toujours là moi aussi. Étant donné qu'il a présenté l'option de partir en dernier, cela suggère qu'il veut qu'elle reste. D'accord, elle est avec nous, cela me va. Je presse le bout des mes doigts sur sa main en douceur en lui faisant un léger sourire pour lui faire savoir mon approbation et la retire aussitôt. Le contacte physique me rend mal à l'aise. Je balance mes pieds au dessus du sol, ne sachant trop que faire. « J'ai un sac à fouiller. » dit-elle. Elle s'impose, elle a du caractère. Au premier regard, cette fille me fait penser à Hope. Non pas physiquement, puisque ma défunte meilleure amie est une brunette plus petite, mais mentalement. Je souris à la fille, je suis contente qu'elle soit là. Lucas désapprouverait certainement cette alliance, je suis en minorité face au douze et il dirait que je me met en danger. Pourtant, sans vraiment savoir pourquoi, je me sens en sécurité à leurs côtés. Ce sont mes compagnons de voyages et il m'ont choisis. Je ferai tout en mon pouvoir pour qu'il ne regrette jamais leurs choix! J'observe toujours la fille, elle est bien équipé en denrées. Nous ne mourrons pas de cause naturelle. Elle le fait remarquer et j'acquiesce d'un signe de tête. Tout est tellement calme ici, il n'y a que nous pour faire du bruit et la musique du manège au loin. Je suis contente, on s'est sauvé du bain de sang, c'est déjà ça de gagné! En plus, nous sommes trois, nous ne sommes pas vulnérable. À leurs côtés, je sens que mon amoureux est moins loin, puisque... Nous pouvons gagner! « Un teaser. » déclare la douze. Je lui lance un drôle de regard. Je n'ai aucune idée de ce que cela pourrait bien être. C'est rose, couleur féminine, c'est pour les filles. Heureusement qu'elle est de sexe féminin! Peut-être qu'un garçon n'y aurait pas trouvé d'utilité. Au moins, cet objet est avec nous et il semblerait qu'elle y trouve une utilité. Chouette! J'arrête subitement de balancer mes pieds dans le vides. « Est-ce qu'on reste ici? » Je ne sais pas si on est en sécurité dans cette bâtisse. J'aime bien être entouré de murs, mais cela peut jouer contre nous. Je ne suis pas bonne stratège, donc je préfère m'en remettre à eux. Je glisse l'une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. « Si on reste... On devrait vérifier les alentours, par précaution. » dis-je d'une petite voix, prête à me faire taper sur la tête parce que j'aurais dis une bêtise.

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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeLun 22 Déc - 19:53


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Un petit bruit dans l'air. Ce n'est pas un tribut qui rejoint la position des deux Tributs du District Douze. Il s'agit d'un double parachutes du Capitole, signe d'un geste des sponsors et de son Mentor. Quand il se pose à quelques mètres des deux Tributs du douze, il émet un bruit un peu plus fort, comme pour faire entendre clairement sa présence, puis se tait. L'une des parties du parachute porte le nom de James et se révèle être un longue voile de tissu, das lequel repose un carquois et trois flèches à pointe simple, différente de celle que le jeune homme a eu dans son sac. Pour le parachute de Barbara, un lot de dix feuilles de menthes, feuilles reliées les unes aux autres par une fine cordelette, ainsi qu'une portion de trente grammes de pâtè de campagne. Deux bouts de papiers sont attachés au parachute, mais dessus, on ne peut voir qu'une fine tache de sang.


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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeMer 24 Déc - 9:29



Après le bain de sang ♫


-Coriace pour un poncho.

Désormais plus de jaune canard criard à l'horizon, disparu de leur vue. Enfin, ils seraient moins repérables, bien que la souris de leur t-shirt restait visible, mais ils devraient s'y faire. James fixait légèrement Barbara puis orienta son regard vers Litchi, qui était soulagée que la nouvelle venue soit pacifique, enfin pour le moment. Peut être avait elle eu le projet de les tuer en arrivant, mais elle avait dû s'apercevoir qu'elle n'aurait aucunes chance. Puis après la question de partir ou rester, la fille du 12 hocha les épaules et déclara sans donner concrètement de réponse :

-J'ai un sac à fouiller.

Elle restait. C'était peut être mieux pour tout le monde, un accord tacite en somme. Elle les aiderait à explorer et à trouver de la nourriture et des plantes. Elle savait peut être chasser ou avait elle peut être des bases en soin. Il ne savait pas grand chose d'elle au fond, il apprendrait à la connaître au fur et à mesure. Non, il ne pouvait pas faire ça, il ne devait s'attacher à personne sinon il ne pourrait jamais en temps voulu … Il chassa cette pensée obscure de son esprit, l'alliance venait tout juste d'être créée il ne devait pas penser à l'instant ou elle se briserait. Ils avaient le temps, enfin si on pouvait le dire comme ça, prévoir était impossible, ça durerait peut être une semaine comme deux jours, très variable, tout comme la durée de leurs survies respectives.

La blondinette du 8 qu'il avait sauvé du massacre environnant de la corne d'abondance s'était rapprochée de lui, comme si elle considérait James comme un bouclier, non plus exactement un protecteur, un garde du corps. Elle avait l'air vulnérable comme ça, à demi cachée derrière lui, James se rappelait sa mine perdue qu'elle avait lorsque tout le monde s’entre tuait et essayait de s'enfuir. Il sourit, puis elle posa sa main sur la sienne avant de la retirer, signe d'approbation de l'alliance, pas besoin de mots, un simple contact avait suffit.

Barbara fouillait son sac et s'était assise tout comme James et Litchi. Quand elle ouvrit son sac, on pu apercevoir un coin du poncho et il du détourner furtivement le regard. La fille du 12 semblait s'être calmée et elle posa son sabre à côté d'elle, au moins chacun d'eux avait de quoi de défendre. Un fouet, un arc et un sabre. La blondinette sorti des steaks avec la forme de l'étrange souris omniprésente dans leur nouvel environnement, voilà que maintenant elle venait de trouver des frites, des verres et des couverts. Mais aussi une figurine qui répétait « Vers l'infini et au delà » sans cesse. Le plus intéressant cependant c'était ce taser rose, qui paraissait insignifiant mais qui devait faire pas mal de dégâts bien utilisé, dans le sac se trouvait aussi deux litres de limonade. Ils ne mourraient pas de faim, chacun avait de la nourriture et une arme, aucun n'était blessé, un excellent début, seulement dans les jeux le dicton « Après la pluie vient le beau temps » tournait à sa réciproque, après une accalmie l'orage ne tarderait pas à frapper. A ce moment ils devraient se tenir prêts, mais avant ils devaient profiter de ce moment de « tranquillité » pour se préparer au mieux à une attaque qu'il espérait n'aurait jamais lieux, survivre dans les meilleures conditions possibles. James contemplait son arc et les trois flèches aux lames tranchantes ainsi que le sabre de Barbara. Pour une fois, le district 12 avait passé le cap de la corne d'abondance et avait de bons sacs mais surtout des alliés. La blondinette boit une gorgée du liquide que contenait la grande bouteille et déclara :

-Au moins on ne risque pas de mourir de soif. C'est déjà ça. Je crois.

Elle avait raison, ce n'était pas la nourriture qui allait manquer, s'ils s'organisaient bien ils pourraient manger à leur faim pendant plusieurs jours, simple question de gestion. Puis elle souleva le taser, si petit et rose mais tellement meurtrier pensa t-il.

-Un taser.

Prononça t-elle dans un murmure. Litchi lança un regard intrigué à Barbara, elle n'avait jamais du voir quelqu'un s'en servir, au 12 s'était courant de finir électrocuté pour un vol ou du braconnage, de même que de finir au poteau de flagellation, le triste quotidien. James lui fit un sourire comme pour lui assure que cette arme allait leur être plus qu'utile. La blondinette du 8 arrêta de faire de ses jambes un balancier.

-Est-ce qu'on reste ici ? 

Très bonne question, maintenant qu'ils s'étaient éloignés de la corne d'abondance et qu'ils avaient trouvé un endroit pour se cacher le temps de fouiller leur sac ils devraient prendre une décision rapidement, partir ou rester ? Le bâtiment offrait pleins de cachettes, mais le fait qu'il soit en ruine était plutôt effrayant, surtout la perspective d'un éboulement pendant le sommeil. Pourtant, James le sentait, ils devaient rester, ils ne savaient pas ce qu'il avait comme autres endroits, peut être avaient ils trouvé le plus fiable ou plutôt le moins dangereux. Ce qui était sûr, c'était que s'ils restaient ils devraient bouger, ne pas rester à l'entrée, trop visible, ils devaient aller explorer un peu, peut être y avait-il des choses intéressantes à l’intérieur, qui tente rien n'a rien.

-Je pense qu'on devrait rester, mais pas à l'entrée, on est trop visibles.

Une mèche blonde atterrit derrière l'oreille de la 8 et James la regarda, puis Barbara et enfin l'entrée du château en ruines.

-Si on reste... On devrait vérifier les alentours, par précaution.

Sa voix était toute fragile, comme si elle craignait d'avoir dit une bourde ou quelque chose comme ça. Cependant elle avait raison, jeter un coup d’œil pour voir si un danger ne les guettait pas, tapis dans l'ombre non loin. Explorer et regarder qu'il n'y avait rien de dangereux ou des choses intéressantes était au programme de l'après-midi, pour ce jour là, le premier jour, il valait mieux rester, ils aviseraient pour le lendemain, mais tellement de choses pouvaient se passer d'ici là.

-Si vous voulez mon avis, restons pour la nuit et demain on verra ce qu'on fera. Comme l'a suggéré Litchi, allons explorer un peu ces ruines, on ne sait pas ce qu'on peut y trouver.

Soudain, un petit bruit trahissant le silence, James scruta les alentours de peur que ce fut un danger potentiel. C'était seulement deux petits parachutes qui descendaient tout doucement avait de se poser au sol avec un BIP plus prononcé. Un cadeau ! Non deux cadeaux ! Leur mentor Buck, avait réussi à leur trouver des sponsors et leur avait envoyé quelque chose. Il ne pu retenir un « Oh ! », il s'approcha des deux petits paquets et prit celui ou figurait son nom. Il était très grand, ou plutôt long, dedans un carquois ou reposait trois flèches supplémentaires, il était désormais équipé de 6 flèches, trois avec des pointes simple et trois autres aux pointes tranchantes. Un petit mot accompagnait le cadeau, mais seule une tache de sang y figurait, plutôt déroutant. Voulait il dire qu'il devait se débarrasser de Litchi et/ou Barbara, des autres tributs, qu'un danger planait autour d'eux ? Mystérieux, ce mot reflétait l'état mental du jeune mentor qui appuyait le fait que sortir de l'arène rendait fou, vivre, oui mais à quel prix. Pourtant il savait qu'il devait rentrer chez lui, qu'il devait tout faire pour, et Buck les aideraient pour ça. James mit toutes les flèches dans le carquois et l'enfila, il se trouvait désormais dans son dos.

-Merci Buck.



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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeVen 2 Jan - 21:24



princess castle.

« Est-ce qu'on reste ici? » Je sursaute. Je lève la tête vers Litchi, qui nous fixe tour à tour. Sa voix est douce, légèrement craintive, mais d'une douceur surprenante, irréelle. Quel âge a-t-elle ? Les traits de son visage sont enfantins, tout comme sa voix d'ailleurs, mais pourtant mon instinct me souffle qu'elle semble plus jeune qu'elle ne l'est. C'est la même chose. C'est le même problème pour tous. Trop jeune. Je lève la tête vers le plafond. Je ne suis vraiment pas rassurée. Tout risque de s'effondrer. Avec la corne, c'est du déjà vu ! piafferait une de ces bourges du Capitole. Peut-être qu'elle a raison : il ne ferait pas le même piège deux fois, trop ennuyant, trop prévisible. Pas assez Capitole. Du moins je l'espère. Après avoir rangé le contenu de mon sac, excepté le taser que je garde dans ma main, je me lève à mon tour. Rester ici. Ici. Dans la nuit. Je frissonne. Non ! Non, me hurle ma conscience. Pars. Je le sais. Je le sens. Nous ne devrions pas rester là, si près de la corne, si près des carrières. Une nuit, c'est long. Une nuit, ça donne au tribut l'occasion de se rétablir, de revenir. Et puis commence la chasse. Tel un jeu de piste débute la traque. Ils viendront au château, c'est certain. Après tout c'est seulement à une dizaine de minutes, et l'endroit, si on oublie la poussière et la probabilité élevée que celui-ci s'écroule, est plutôt attrayant. « Je pense qu'on devrait rester, mais pas à l'entrée, on est trop visibles. » Je me mords la lèvre, une de mes nombreuses manies. Il n'est pas de mon avis. Il ne comprend pas. Il ne voit probablement pas le risque. J'attrape mon sabre. « Mouais. Pourquoi pas. Mais toute une nuit ici, je... J'sais pas, ça me semble dangereux. Je veux dire regardez l'endroit où on se trouve : une ruine, à quelques minutes seulement de la corne. Quelques minutes des carrières. La chasse va sûrement débuter cette nuit. Et par logique, ils viendront d'abord dans les endroits les plus proches de la corne, ceux qui sont faciles d'accès, ceux qui attireraient des tributs fatigués par la journée. Nous dans ce cas-ci. Mais pourquoi pas, la nuit va bientôt tomber, on a pas sûrement pas beaucoup d'autres choix. » Je fais une courte pause, et reprends d'une voix hésitante « Et puis on est trois. C'est déjà ça. » J'ai du mal à me convaincre moi-même. Qui sait ce qu'une bande tribut désespérés ou de carrières sanguinaires peuvent nous faire, malgré notre nombre inhabituellement supérieur pour un groupe de district périphérique. Je ne préfère pas l'imaginer, je dois me concentrer. Porter plus d'attention au décor, au issus de secours, ou à cet escalier aux marches manquantes. Il y a peut-être des trucs intéressants là-haut. Des trucs qui pourraient nous servir. Pour manger. Pour... j'y arrive pas. Je ne parviens pas à l'envisager. Mais c'est la seule chose que je puisse faire aujourd'hui, ça devient progressivement une réalité. La mienne. Celle des vingt-quatre. Crache-le. Il y a peut-être des trucs pour tuer, pour exterminer, pour faire crever. Bordel. J'suis pas une putain de tueuse. Juste une voleuse. Tais-toi. Contentes-toi de jouer bêtement le jeu. Joue la conne Barbara. Fais juste comme les autres. C'est de la légitime défense pas vrai ? Peut-être pas. Mais faut que j'arrête de m'écouter. Je dois simplement éviter le danger. Je soupire intérieurement. Facile à dire. « Si on reste... On devrait vérifier les alentours, par précaution. » Encore une fois, Litchi semble peu sûre d'elle. On dirait qu'elle craint de dire une connerie à chacune de ses propositions. La pauvre. Si fragile. Ne jamais sous-estimer Barbara. Surtout pas dans les jeux. Ne jamais prendre en pitié. C'est noté. Je hoche la tête silencieusement, approuvant sa remarque. Si ça se trouve on nous attend dehors, sans un mot, sans un geste. Le piège banal. Banal, mais efficace. L'embuscade. Cette pensée me rappelle alors la présence des murs, du sol, et de tout ce qui m'enferme. Tout ce qui fait de moi une prisonnière. Fuir n'est pas aussi simple dans un espace clos. Même une ruine. « Si vous voulez mon avis, restons pour la nuit et demain on verra ce qu'on fera. Comme l'a suggéré Litchi, allons explorer un peu ces ruines, on ne sait pas ce qu'on peut y trouver. » Je me tourne vers James. Une fois encore, j'acquiesce de la tête, murée dans mon propre silence. Oh pitié, non. Je me transforme en Buck bis. Buck Black. Mentor. Spécial. Silencieux. Fou. Inquiétant, à la fois en quelque sorte rassurant. Ce sont les mots qui me viennent à l'esprit lorsque son image resurgit dans ma mémoire. Que fait-il ? Probablement qu'il nous a déjà oublié. Que dans sa mémoire nos visages ce sont effacés. Je n'attends pas grand-chose, si ce n'est rien de lui. Je m'apprête à monter l'escalier, pour "explorer" comme le dit si bien mon camarade de district, lorsqu'un bruit résonne soudainement entre les murs de pierre. Je me retourne vivement, mes deux armes en main, prête à sauter sur quiconque oserait m'approcher. Mais il n'y a rien. Juste ce bruit horriblement agaçant. J'identifie avec peine sa provenance, puis je l’aperçois. Un parachute. Mon cœur palpite, un mince espoir s’empare de moi. James le ramasse, ravi. Ce sont des munitions. Pour lui. Pour son arc. Mes épaules redescendent, exprimant ma déception. Buck a choisi. C'est James qu'il sauvera. C'est lui qui mérite de vivre à ses yeux. Pas moi. Pourtant il y a toujours ce tintement. Un deuxième parachute, juste à quelques mètres du premier. Peut-être pour Litchi. Mais pourquoi pas pour moi ? Je trottine presque vers le présent, impatiente. Je l'ouvre. C'est la missive que je consulte en premier. Une tache de sang. C'est... Y a pas vraiment de mot pour décrire ça. C'est Buck quoi. Il a réussi. Il s'est réveillé pour nous. Il a quitté sa torpeur, et retrouve peut-être même un peu d'honneur. Juste un peu. Le cadeau est une boîte de pâté ainsi qu'une dizaine de feuille de menthe. De bons coupes-faims. J'en mangeais souvent au district. Je souris, et range le tout dans mon sac. Je murmure un faible merci. Pas besoin de le hurler, il comprendra : je suis reconnaissante. « Maintenant... Hum, Litchi tu pourrais aller cueillir des fruits, j'ai cru voir un pommier dans les alentours, et puis James... James et son arc peuvent chasser, y a peut-être un truc à bouffer ici. Au pire on a toujours les steaks. Quant à moi je monterais la garde à l'étage du château, et ensuite on pourra peut-être se reposer tour à tour. Qu'est-ce que vous en dites ? » Je resserre mon emprise sur mon sabre, j'ai intérêt à garder l’œil ouvert si je suis seule à guetter les environs.

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Dernière édition par Barbara Pettigrew le Lun 5 Jan - 20:17, édité 1 fois
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Elias Leorios
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeDim 4 Jan - 23:29


❝ Next Day ❞
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Dans l'Arène, le temps passe lentement pour les tributs qui doivent lutter pour la survie, mais dehors, quand on observe les Jeux, le temps semble plus rapide, comme pour nous faire découvrir la suite de ce petit plaisir. Lorsque la journée touche à sa fin et que la nuit tombe, l'hymne du Capitole se fait entendre et dans le ciel, le visage des tributs morts s'affiche dans l'ordre suivant :

Hayden Greyhack - District Cinq
Lee Damned - District Dix
Diana Athamy - District Dix
Jonathan Bird - District Huit
Nathan Elderleaf - District Sept
Cook Oven - District Neuf
Alec Asmodeus - District Un

L'hymne se termine, le dernier visage se dissipe et le calme regagne l'arène. Cette nuit, le temps se rafraichit beaucoup et il ne fait alors pas plus de dix degrés.

/i\ Nous passons donc au jour deux, veuillez dans vos rp faire en sorte d'arriver à l'aube de ce jour dans la mesure du possible, merci /i\


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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeLun 5 Jan - 21:18

]

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Quelques heures après la cérémonie dans le ciel, alors qu'en dehors de l'arène, les diverses pendules et montres indiquent minuit, un bruit résonne non loin de la Tribute du District Huit. Ce n'est pas un ennemi, mais un parachute, plein de cadeaux offert par Lucas, son Mentor et plus car affinité. Une fois le tissu sur le sol, il se déplie seul, offrant à la vue de la jeune femme un grand paquet de bonbons de soixante-quinze grammes, un sachet contenant cinq tranches de boeuf séché, une boite de cinq cachets anti-douleurs, un briquet plein, un poignard à la lame parfaitement tranchante, une gourde d'un demi-litre d'eau pleine, une casserole et un sac de couchage. Ainsi qu'un mot :

"Je suis désolé pour le spectacle auquel tu as assisté. Tu comprendras en revenant. On m'as autorisé l'accès au dôme. Je t'ai pris tout ce dont tu as besoin dans un premier temps. Prends bien tes cachets et reviens-moi vivante. Je t'aime - Lucas"

@Eques sur Never-Utopia
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeMer 7 Jan - 19:34

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Un, deux, trois, trois petits chats
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[James & Barbara]



La blonde prend le contrôle des opérations, distribuant des tâches à chacun. Je l'observe pensivement, de plus en plus mal à l'aise avec les ressemblances qu'elle a avec ma défunte amie. Mon esprit reste fixé la dessus, négligeant par le fait même, de tiquer parce qu'une inconnue balance des ordres. Je me demande comment se sentait Hope lorsqu'elle a rejoint les carrières. D'après ce que j'ai compris, elle caressait ce rêve depuis belle lurette. Se sentait-elle à sa place auprès d'eux ou était-elle sur ses gardes constamment? Voilà bien des questions qui ne trouveront probablement jamais de réponses. « Des pommes. » Ma propre voix me fait sursauter, mon cerveau avait oublié de me tenir informé de son envie de s'exprimer. Mes pensées s'embrouillent et font rapidement disparaître les vestiges du passé. Je saute sur le sol, puis je m'étire par réflexe. Je garde mon sac dans une main et je m'assure qu'il est bien fermé avec l'autre. Puis, je souris à mes compagnons, parce que je suis bien élevée. « Ça me va! À tout à l'heure. » dis-je d'un ton joviale. Je tapote instinctivement mon genou, pour faire signe au chat de me suivre. Un frisson me parcourt le dos lorsque je réalise encore une fois que la bête n'est pas ici. Je frotte mon pantalon, feignant d'en retirer la poussière pour éviter de semer le doute dans l'esprit des tributs du douze et je leurs tourne le dos. Je coince le fouet entre ma hanche et mon pantalon et je choisi une direction au hasard dans le but de m'éloigner. Je n'aime pas l'absence de Pluton, je me sens toute nue sans lui. Il est mon plus fidèle compagnon et de loin le plus fiable. Il a toujours su repérer le danger avant moi et je me sens à découvert sans lui. Je soupire avant de commencer à marcher. Je dois me changer les idées.

Le sol est jonché de grava, pas besoin de regarder pour le savoir: la semelle de mes souliers est si mince que je le ressens au moindre de mes pas. Je jauge tout de même le bas, je veux éviter de me cogner les orteils sur un morceau de la structure qui aurait déserté son poste. J'avance à faible rythme, je n'ai pas besoin de me presser. Ramasser des pommes, ce n'est pas ce qui est le plus demandant et puis de toute façon, je dois éviter d'en ramasser des tas. Ces fruits sont lourds et les transporter nous poserait problèmes. Je dois être logique dans le choix de mon attirail. Je saute par dessus une pierre. Pas parce qu'elle me bloquait réellement le passage, mais parce que j'en avait envie. Je regarde devant moi, derrière le mur effondré il y a un pommier et un jardin de rose. Je fais un son de contentement: j'ai toujours aimé les roses. J'enjambe la base du mur et je m'approche de l'arbre. Il y a des herbes folles qui me caressent les mollets tout au long du chemin. Je pose mon sac pour avoir les mains libres et j'observe les rosiers. Maman m'a toujours dis que cueillir les fleurs c'est mal. Au fond, c'est une chose égoïste que de faire un bouquet. On arrache les joyaux d'une plante par envie, puis on les conserves un temps, parce qu'on se plait à les posséder. Elles sont belles, elles font plaisir. Pourtant on les tue. Les hommes tuent, les hommes organisent les jeux de la morts. L'humain est fasciné par la mort. J'arrête l'espace de quelques secondes. Lucas ne m'a jamais offert de fleurs, il comprend mon point de vue.
Mon coeur se sert à la pensée de mon amoureux. J'essaie de me convaincre qu'il va bien et que les derniers événements ne sont rien d'autre qu'un terrible malentendu. Je l'espère de tout mon être. À sa pensée, mes doigts glissent sur mon torse et longe ma cicatrice. Quel gâchis, cette marque est tellement laide. Je soupire en attrapant machinalement une pomme. Elles sont mûres, elle se laisse attraper sans mal. J'en prend une deuxième. Un jais de sang suit la trajectoire d'un harpon. (Ce n'est pas vrais, ce n'est qu'un souvenir qui me traverse l'esprit). Errol... Je frissonne et ma respiration accélère. C'est impossible qu'il est pu faire une chose pareille. C'est tellement peu plausible venant d'un garçon si avenant et si doux. Je me mordille la lèvre. Il a été tellement présent pour moi au suite de mon opération. On échangeait déjà des lettres depuis quelques mois avant cet événement, mais c'est devenu plus intense après le départ de mon amoureux. J'avais chassé le mentor parce qu'il avait agit sans mon consentement et je lui avait dis de ne plus jamais m'adresser la parole. Je me sentais tellement seule et le pêcheur le savait. Il prenait soin de moi, même si il ne pouvait pas venir me voir aussi souvent qu'il le désirait. Je pose les pommes à mes pieds et je me relève pour continuer à fouiller entre les branches. J'attrape un fruit. Je me souviens du mot qu'il m'avait envoyé alors que j'étais toujours à l'hôpital.
''Litchi, j'espère que ton opération du cœur c'est bien passée. J'aurais aimé pouvoir t'épauler, mais c'est toujours compliqué de voyager entre les districts. Néanmoins, je devrais venir te voir. […]''
Il était réellement désolé et il m'avait ensevelie sous les excuses lorsqu'on s'était revu. C'est un homme si doux, sans arrière pensée. Il donnait toujours des poissons au chat, même si le règlement de son emplois l'en empêchait, car il aimait nous faire plaisir. Pluton l'aimait. Je soupire, toujours occupée avec ma tâche. Il est probablement mon meilleur ami, le seul que je n'ai jamais eu et il est ici. Nous sommes tout deux dans l'arène et il traine quelque part occupé à poursuivre des buts sanglants. Je me crispe. Quelque chose a changé chez lui. À moins qu'il est toujours été comme ça... cela ce pourrait franchement. Je n'ai jamais eu de talent pour cerner les gens. Hope en était la preuve vivante, elle m'utilisait dans un but précis et malgré les mises en garde de mon amoureux, je me voilais la face. Il se pourrait que j'ai fais la même chose avec le type du trois. Je serre la mâchoire, tentant de retenir quelques sanglots.

Je me penche pour ramasser les fruits, j'utilise mon t-shirt comme un panier et j'y accumule les pommes. Neuf en tout. C'est assez pour le moment. Je lève les yeux quelques instants et observe attentivement autour du tronc du pommier. Je hausse un sourcil. Du houx. Il y a du houx partout sous l'arbre, c'est parfait. Oubliant presque instantanément mes idées déprimantes, je m'empresse d'aller récupérer mon sac, tenant le bas de mon chandail relever pour garder ma prise. Avec l'autre main, je l'ouvre et sort le carnet et le poncho. Je les laisse tomber à côté et m'active à ranger les aliments. Une fois terminé, je tire la fermeture éclaire et agrippe le cahier et le poncho. Je retourne sous le couvert des feuilles en secouant machinalement mon haut. Une fois à destination, je m'assoie après avoir écarté quelques pommes avec l'aide de mon pied. J'ouvre le carnet et y découvre les photos des demoiselles qui avaient déjà attirée mon attention. Je parcoure le cahier machinalement, oubliant un temps dans quel but je l'avais apporté. Je me demande qui elles sont. Après avoir observé tout ce qu'il y avait à voir, je hausse les épaules. « Désolée mesdemoiselles. » Dis-je avant d'arracher trois pages. Je les étale devant moi. Puis, j'enroule mes mains dans le poncho. Les feuilles de houx peuvent être utilisées comme cataplasme contre la fièvre si elles sont correctement apprêtée. Pourtant, la sève est toxique au touchée, j'évite donc d'entrer en contact directe avec elle. Avec doigté, je ramasse une quantité suffisante de plantes. Je le fais avec le plus de douceur que je peux, pour ne pas blesser la tige. J'ai de la difficulté à faire ces gestes pourtant si habituels, car le tissu rend mes mouvements moins précis. Puis, j'installe mon acquisition sur le papier. Je délaisse le poncho et me concentre sur le présentoir. Méthodiquement, je plie les rebords des feuilles arrachées au livre et confectionne une enveloppe. Une fois terminé, je récupère le poncho et l'utilise de la même façon que la première fois. Cette fois-ci, je cueille les fruits. Les petits fruits rouges qui peuvent tuer un enfant, ceux qui peuvent provoquer d'horribles mots aux adultes... J'en ramasse le plus que je peux et les disposent sur les deux pages restantes. Avec celle-ci, je confectionne des papillotes.

Alors que je laisse tout tomber dans mon sac (les plantes et le par-dessus), je me questionne sur l'idée que j'ai eu en ramassant les petites boules toxiques. Pourquoi diable ai-je pu avoir une idée si tordue? Je suis mal à l'aise face à moi-même. Je m'étonnerai toujours. Je regarde les environs et réalise qu'il y a toutes sortes de mauvaises herbes autour des rosiers. Je devrais jeter un œil, on ne sait jamais. Je m'approche des fleurs romantiques et m'accroupis pour mieux observer ce qui pousse autour d'elles. Je remarque les longues tiges fines et les feuilles qui y poussent en bouquets. Incertaine de ma découverte, je m'approche et froisse les feuilles. L'odeur caractéristique de la racine que je connais trop bien me fait pousser une exclamation de joie. Ce sont des carottes sauvages! Satisfaite de pouvoir offrir un élément de plus à mon alliance, je commence aussitôt à déterrer la plante. Je devrai leur expliquer que leurs blancheurs est normal, que la couleur orange de ce légume que nous sommes habitué de voir, n'est dû qu'à une mutation arrivée après sa domestication. Fébrile, j'arrache la tige et nettoie du mieux que je peux la racine en la frottant sur mon pantalon. Puis, je croque dedans à pleine dents! Le goût sucré me fait saliver et je dévore le reste du légume en quelques secondes. Je réalise alors combien j'ai faim. Je lance un coup d'œil derrière moi et je repère rapidement la douze qui monte toujours la garde. Nous avons tous faim: je dois les attendre.

Je passe donc l'heure suivante à farfouiller la terre pour trouver plus de racine. Il n'y en a que trop peu, soit une dizaine. Je suis déçue, j'aurais aimé pouvoir leurs en offrir plus, hélas, je devrai me contenter de cette maigre recette. Je récupère la nourriture et le sac (après y avoir glissé mon acquisition) et je me dirige vers l'avant du château. Avec les autres, nous n'avons pas fixé de point de rendez-vous, alors je retourne vers notre premier point de réunion, puisque c'est la meilleure chose à faire. Je songe aux adolescents du douze, je me demande de quoi ils ont l'aire dans la vrais vie. Je ne sais rien d'eux, hormis la grande générosité de James. Je me demande à quoi ressemblait leurs vies. Je me complais à l'idée de les imaginer heureux avec leurs familles et je sens l'optimisme me monter à la tête. Sans réaliser, je fredonne un aire quelconque tout au long de ma marche, tout en admirant le paysage. Puis, je remarque un petit bosquet d'herbe au pied d'un mur et je m'y arrête l'espace d'un instant. Du thym. J'en ramasse une poignée. Il pourrait sembler étrange aux yeux des autres que je m'équipe d'herbes aromatiques. Pourtant, depuis que je suis toute petite j'ai aimé cuisiner et si j'ai la chance de pouvoir le faire dans l'arène, je devrai la saisir. Je crois qu'il faut s'accrocher aux éléments qui nous rendent heureux ici, pour ne pas perdre la boule. Je le glisse dans la pochette de mon sac et continue ma route sans plus de cérémonie. Je rejoins finalement la blonde qui fait toujours le guet. Elle est facilement repérable et puisque je n'ai rien de mieux à faire, je devrais tisser des liens. « J'ai pris quelques pommes et j'ai cueillis des carottes aussi. » dis-je pour entamer la conversation. Je m'assoie ne sachant trop que faire d'autre. Je guette les alentours, je partage sa tâche. Je sens le métal froid de mon colliers contre ma peau. Le collier que Hope m'avait offert. « Tu sais, tu me rappelle ma meilleure amie. » Je marque une pause. « Elle est décédée l'année dernière pendant les jeux. Elle me manque terriblement. Alors... Ça me fait plaisir que tu sois là. Tu me rappelles des souvenirs heureux! » Je lui souris pour lui témoigner un peu de chaleur humaine. Je suis sincère. Le vide de son absence me semble soudainement moins lourd à porter.

Un certain temps passe avant de finalement voir James revenir. Il semblerait qu'il n'a pas chaumé, puisqu'il revient avec des prises. Je lâche une exclamation enthousiaste à son approche et je bondit sur mes pieds. « Wow génial! » dis-je à son arrivée. Tous les trois nous discutons quelques peu et nous mettons d'accord sur l'endroit qui nous convient pour la nuit […] Une fois installés, je désigne du doigt la viande de James. « Je peux me charger de la faire cuire si tu veux, j'ai des fines herbes pour l'aromatiser! » Et bien voilà qui vient à point, je rêvais justement de cuisiner. Tout sourire je fouille dans mon sac pour en sortir les trois sandwichs, je me réserve celui au thon et je donne les deux autres à mes équiper. Le poisson... comme au district Trois. Un brin de nostalgie voile mon regard l'espace d'une seconde, mais disparaît aussitôt. La faim qui me tiraille de l'intérieur est trop grande. Je déballe rapidement la nourriture et je dévore la chose plus rapidement que je ne l'aurais crue. Puis, je prend une boite de jus et la bois d'un trait pour faire passer les aliments. Je me sens mieux. Après avoir remplis nos estomacs, nous nous activons pour amasser du bois sec dans le but de faire un feu. Il faut faire cuire la viande qu'a ramené le garçon si on veut être en mesure de la conserver. Une fois le bois installé, on allume le feu. J'observe les gestes de mes compagnons, qui semblent tellement plus préparé que moi pour les jeux. Je dois dire que mon statut de fille du maire ne m'a jamais enseigner à survivre aux jeux. Car, la misère je l'ai vue, j'ai tentée de sauver tout le monde, mais... je ne l'ai jamais vécu. « Vous faisiez quoi avant d'atterrir ici vous? » demandais-je le plus naturellement du monde.

Notre discussion s'achève lorsque l'hymne de Panem retentit. Le silence s'installe entre nous et nous levons tous les yeux au ciel. Je compte mentalement chacun des visages qui illuminent le ciel, mais je m'arrête au moment de voir le nom de Bird. Mon expression se rembrunit et je me crispe. Jonathan... une si petite chose. Le bruit que fait sa tête fracassée contre un poney retenti dans mon imagination. Il aurait dû vivre. Il ne pouvait pas mourir. Je ne lance aucun regard à mes équipier et j'attrape les prises que James avait auparavant nettoyé. Machinalement, je prend le thym et le fourre dans le ventre dépouillé des victimes du douze. Puis, je les fixe chacun sur une branche et les installe au dessus du feu, toujours sans parler. « Je vais prendre le premier tour de garde, si cela vous convient. Vous pouvez dormir en paix. » Je m'assoie devant le feu et jette un œil de temps à autres sur les environs. Ce soir, je vais veiller l'oiseau à qui on a arraché les ailes! Quelques larmes coulent sur mes joues. J'en ai marre de voir la mort en face. Peut-être vient-elle me narguer car j'aurais du crever il y a longtemps... Une si sinistre vengeance. Je m'en veux de faire payer ceux qui me sont chers. […] Dans les alentours de vingt-deux heures, je réveille Barbara. C'est à son tour de guetter. Je lui montre au loin la viande cuite que j'ai posé sur une pierre et lui fait signe d'éteindre les derniers tisons du feu. Puis, je me couche au près de James, sans dire un mot. J'ai l'impression qu'il murmure quelque chose. Je ne saisis pourtant rien. Je frissonne parce qu'il fait froid. Je ne suis pas habillé pour une pareille température. Je m'en fout, je suis trop vidé pour y penser. Je m'endors rapidement, un sommeille sans rêve. Je ne m'inquiète même pas d'être dans l'arène, je dois simplement, oublier la dernière journée.

Vers minuit, mon sommeille est troublé par un bip sonore. Je me réveille en sursaut, me demandant si je suis en retard pour ma séance de gardiennage chez Madame Krawzik. Elle a décroché quelque petits boulots et c'est moi qui veille sur les jumelles en son absence. Je regarde de gauche à droite pour trouver l'horloge et savoir l'heure qu'il est. La réalité me rattrape rapidement, je suis dans un château abandonné, lutant pour ma survie dans les jeux de la faim. Étrangement, je sens la chaleur d'un corps à mes côtés, je réalise que j'ai roulé en dormant pour me blottir contre James. Je recule un peu et je me redresse machinalement. J'imagine que j'avais froid et que mon instinct à profité de sa chaleur... Qu'importe. Je me frotte les yeux et remarque finalement le parachute ouvert à mes pieds. Péniblement, je me penche pour en vérifier le contenu. Il s'y trouve un message de l'envoyeur. C'est un cadeau pour moi. Je saisi d'un aire fébrile le papier et le lis:
"Je suis désolé pour le spectacle auquel tu as assisté. Tu comprendras en revenant. On m'a autorisé l'accès au dôme. Je t'ai pris tout ce dont tu as besoin dans un premier temps. Prends bien tes cachets et reviens-moi vivante. Je t'aime – Lucas"
Un cadeau de mon amoureux. « Il est en vie, Lucas vas bien! » m'exclamais-je sans réfléchir. La blonde se retourne dans ma direction, elle mérite quelques explications, j'en ai bien peur. « C'est... C'est mon copain, il a été arrêté tout à l'heure... J'ai eu peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Il va bien, je suis rassurée. » Je souris, l'étau qui me serrait de l'intérieur s'envole aussitôt. Je farfouille le parachute rapidement pour en examiner le contenu. J'y trouve des cachets anti-douleurs... Lucas m'a dit de les prendre, comme c'est étrange. Je me porte bien pourtant... Non? Je fronce les sourcils et les glissent dans ma poche. Le garçon se réveille à cause du bruit. Je lui souris en montrant mon parachute. Puis, je tire le sac de couchage et glisse le reste du contenu dans mon sac. Je ferai le tri demain matin. Cela tombe bien qu'il soit réveillé, car c'est à lui de guetter de toute façon. Je déplie le sac pour en faire une grande couverture et me blottit en dessous. Je fais signe à la fille de me rejoindre si elle en a envie et me recouche. Le mentor a des ennuis, mais il est en sécurité. C'est tout ce qui compte. Je ferme mes yeux à nouveau, pour replonger dans un sommeille un peu plus agité que la dernière fois. Je ne dors qu'à moitié, car la satisfaction de savoir mon homme entier me gonfle d'une joie intense. Cela dure jusqu'aux alentours de trois heure du matin. On me tire de mon sommeille encore une fois, mais pour une autre raison.





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Dernière édition par Litchi O'donnell le Jeu 15 Jan - 0:01, édité 1 fois
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James H. Hiden
James H. Hiden
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeSam 10 Jan - 10:24



Après le bain de sang ♫


James regardait Barbara qui venait d'ouvrir son cadeau, de la nourriture, des feuilles de menthes et du pâté à vue d’œil. De jolis cadeaux qui nous seraient bien utiles, nourriture et munitions. Elle observait la tâche de sang tout comme lui et semblait aussi désorientée. Pourtant elle enchaîna :

- Maintenant... Hum, Litchi tu pourrais aller cueillir des fruits, j'ai cru voir un pommier dans les alentours, et puis James... James et son arc peuvent chasser, y a peut-être un truc à bouffer ici. Au pire on a toujours les steaks. Quant à moi je monterais la garde à l'étage du château, et ensuite on pourra peut-être se reposer tour à tour. Qu'est-ce que vous en dites ?

Elle menait les opérations, tel un chef, le petit groupe d'alliés n'en avait pas jusque lors, elle allait bien dans se rôle. Intelligente, stratège et surtout réfléchie. Le chef dont le groupe avait besoin peut être, James l'avait acceptée comme telle en tout cas, il n'avait aucun envie d'être meneur, ça n'avait jamais été un leader, juste un suiveur et encore … Elle avait bien analysé la situation, le pommier était une bonne idée, des pommes seraient toujours des denrées supplémentaires bien que lourdes le petit drain d'énergie sucrée qu'elles apportaient étant bien mûres était toujours agréable. Pour la chasse c'était dans les cordes de James sans mauvais jeu de mots, il n'avait pas encore testé l'arc et il espérait qu'il s'y ferait vite, il était différent de son longbow qui était au douze mais peut être serait il aussi efficace. Il avait l'air d'être bien travaillé, l'écart entre la corde et la branche principale était correct à vue d’œil et le fait qu'il soit court lui ferait une drôle de sensation au début. Pourtant dans une telle situation de survie il ferait l'affaire, les flèches aiguisées il se les mettaient de côté pour le moment ou ils recevraient de la visite. Il chasserait avec les simples qui suffiraient amplement. Il fallait espérer qu'il y ait quelque chose à manger, sans gibier il reviendrait bredouille, et ça c'était hors de question. Elle monterait la garde, parfait comme ça pas de mauvaises surprises ou d'embuscades, chacun allait vaquer à ses occupations et il était content de ne pas rester inactif.

-Des pommes. 

Elle avait l'air d'accord tout comme lui, les pommes était une excellente idée, mieux valait garder les steaks un maximum de temps. A l'étage Barbara pourrait voir au loin, peut être une bonne partie de l'arène, comme une tour de surveillance bien utile.

-Ça me va! À tout à l'heure. 

Chacun avait désormais son poste, savait quoi faire et ou aller, il resserra sa main autour de la poignée de l'arc blanc.

-Je suis d'accord bonnes idées ! Faites attention toutes les deux !

Puis il s'éloigna et Litchi aussi, chacun vers sa tâche, Barbara montait à l'étage par l'escalier qui avait l'air bien incertain, Litchi vers le jardin de la cour intérieure ou devait se trouvait le pommier et James parti tout droit sans savoir trop ou aller. Il aurait tellement aimé être dans une forêt pour voir les traces des animaux qu'il connaissait mais là il ne savait pas quel gibier se trouvait dans les parages peut être n'y en avait il pas, il devait chercher mais sur la pierre les traces étaient invisibles. Il devrait garder ses sens en éveil pour déceler un bruit ou une plume tombée afin de trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Finalement ça ne changeait pas tellement de son quotidien, il continuait à chasser et à se battre pour subsister, seulement là il y avait des gens qui voulaient entendre son coup de canon et qu'un seul rentrerait. Sa mère l'avait bien aidée en lui donnant cet arc il y a plusieurs années, en lui apprenant les différentes traces, il pensa à elle et son cœur se serra, elle l'avait aidé et il l'avait aidé en retour. Cependant il aurait aimé la revoir une dernière fois, la prendre une dernière fois dans ses bras pour lui dire au revoir. Il revoyait son visage illuminé d'un grand sourire et essayait de se persuader qu'il pouvait rentrer et la revoir mais c'était assez bien parti mais ce n'était que le début.

James marchait dans les ruines du château, dans les couloirs regardait ça et là cherchant trace de vie mais rien, il ne trouvait rien comme si ce château était délaissé des animaux pourtant des ruines attiraient toujours des nuisibles ou des bestiaux vagabonds. Il regardait ce château devait être très beau en état mais cela devait faire bien longtemps qu'il n'avait vu personne. C'était le premier que James voyait il savait son nom car le professeur l'avait évoqué une fois mais ne s'était pas plus attardé. Il n'y avait pas de château à Panem, les districts étaient trop pauvres pour ça et c'était probablement démodé au Capitole car il n'y avait que des immeubles. Il pensait à beaucoup de choses sans importance et marchait la tête un peu ailleurs quand tout d'un coup il se figea. Un rongement à peine décelable, tout juste audible pour les oreilles habituées à écouter les bruits de la nature. Il essaya de repérer l'origine du bruit qu'il repéra un peu plus loin, des rats. Bien sûr cet endroit était infesté de rats, c'était comestible, il n'en avait jamais goûté mais il savait qu'ils pourraient en manger, il avait vu des gens dans le 12 en manger. En brochettes cuits ce serait peut être pas si terrible, de toute façon les sandwichs ne seraient pas éternels et ils ne devraient pas faire la fine bouche. Le rongeur était occupé à chercher quelque chose dans des gravats, avant que la petite créature s'en aille il prit une flèche dans le carquois. Une avec une pointe simple, cela suffirait amplement pour un petit animal comme celui là. Il banda l'arc qui lui parut un peu dur que celui auquel il était habitué. Il regardait sa cible, sa proie à même pas dix mètres se concentra et laissa la flèche prendre son envol. Celle-ci atteint le rongeur qui après un bref couinement arrêta de bouger, quelques toutes petites gouttes de sang se déposèrent sur les cailloux ou jonchaient le gibier. Une prise, un bon début mais si ce rat était là il ne devait pas être le seul, ce n'était pas un animal solitaire. Il alla le chercher et extrait la flèche du petit corps et le rangea soigneusement dans son sac. Il rencocha la flèche et balaya l'endroit ou il se trouvait du regard, à droite une ombre furtive se déplaça, il avança un peu la relocalisa et l’abattit, un rat de plus. La salle en était infestée et James n'eut aucun mal à en abattre 4 de plus. Tous tenaient dans son sac, il refit un tour dans la pièce mais les petits animaux s'étaient cachés et James décréta qu'il avait assez chassé. Ils auraient du gibier, il ne rentrerait pas les mains vides, Litchi avait peut être trouvé des pommes, c'était l'heure de rentrer. Le poids des rats était de plumes le sac était juste plus rempli mais pas plus lourd. Il contempla une dernière fois l'endroit et reprit le chemin du retour. A l'endroit ou l'alliance était née ou ils s'étaient quittés, c'était là qu'il devait retourner il le sentait. Il ne s'était pas tellement éloigné du point de rendez-vous et le trajet fut court. Barbara et Litchi étaient déjà là et l'attendaient. Il posa le sac et en sorti les proies, à cette vue Litchi s'écria « Wow génial! » Puis une longue discussion sur l'endroit ou ils passeraient la nuit démarra puis ils s'installèrent, ils passeraient la nuit au château, une bonne idée.

-Je peux me charger de la faire cuire si tu veux, j'ai des fines herbes pour l'aromatiser !

Visiblement elle avait fait une bonne cueillette, des herbes aromatiques, des pommes qui étaient dans le sac de Litchi resté entrouvert. Une cuisinière c'était vraiment un coup de chance, comme le fait qu'elle ai trouvé autant de choses dans cet endroit sinistre. Puis la blondinette du 8 tendit un sandwich à James et Barbara et se mangea celui au thon. Une bonne idée de les consommer rapidement mieux valait ne pas les laisser périmer. Elle bu une brique de jus de fruit et James attrapa la bouteille d'eau et en bu deux gorgées avant de ranger la bouteille dans le sac.

-Vous faisiez quoi avant d'atterrir ici vous?

Que faisait il ? Il était à la mine en train de travailler encore et encore craignant un coup de grisou, luttant contre ce travail harassant et très physique. Il allait dans les bois et braconnait pendant son temps libre, allait à la plaque et faisait tout pour subsister, lui et sa mère, il se battait pour vivre, tous les jours étaient un nouveau combat ou il luttait corps et âme pour le remporter. Les jeux étaient un combat plus dur encore que tous ce qu'il avait vécu mais la vie, dure et précieuse, il l'avait connu, il la connaissait. Il avait vu des gamins mourir de faim dans les rues, des gens se faire fouetter des mineurs mourir mais il s'obstinait quand même à vivre. Dans cette arène c'était pareil, il s'acharnerait même s'il avait vu des gamins mourir à la corne d'abondance. Un combat, le sien et il en fit la promesse il allait le remporter.

-Je me battais, pour survivre, je travaillais dans la mine, j'allais dans les bois pour trouver de quoi manger. Et vous ?


Il n'aurait peut être pas du parler du braconnage vis à vis des pacificateurs mais désormais il n'avait plus à s'en soucier il était dans l'arène les pacificateurs n'étaient pas là, il n'en verrait plus jamais. Puis un son dans la nuit silencieuse ou seuls nos mots avaient brisé le silence. L'hymne, il regarda le ciel ou défilaient les photos et le district des morts du jour, les premières victimes de cette édition. Le gars du 5, les deux du 10, le compagnon de district de Litchi qui sembla lui causer du chagrin le carrière du 1 le garçon du 7 et du 8. Les carrières étaient encore là bien sûr sauf celui du 1, étonnant qu'il ai trouvé la mort, les carrières se seraient ils entre-tués entre eux ? Il imagina ce qui se serait produit s'il n'avait pas aidé Litchi, il serait probablement seul et son image serait dans le ciel, il n'avait pas envie d'une telle chose, pas tout de suite en tout cas. Pendant leur discussion James avait vidé comme il le pouvait les proies et après l'annonce Litchi les garnissait d'herbes dont elle avait parlé. Elle les embrocha sur une branche et l'installa au dessus du feu qu'ils avaient fait. Il repensa aux morts du jour, 7 dont un carrière en moins. Ils étaient donc encore 17 a prétendre à la victoire, encore trop nombreux …

-Je vais prendre le premier tour de garde, si cela vous convient. Vous pouvez dormir en paix.


Oui il fallait qu'ils dorment pour être le plus en forme possible, chacun leur tour pour ne pas se faire surprendre et se réveiller un couteau sous la gorge. Litchi prendrait le premier tour, Barbara le deuxième et lui le dernier, ça lui convenait.

-Je prends le dernier et toi le deuxième Barbara ?


Celle-ci hocha la tête, elle n'avait pas vraiment le choix, James avait hâte de s'allonger même si le sommeil serait dur à trouver, surtout le fait de se sentir en position de faiblesse. Pourtant il savait que Litchi ne le poignarderait pas pendant son sommeil, cela n'avait pas l'air d'être son genre, enfin ce n'était le genre de personne d'être un serial kiler sauf des carrières mais c'étaient des gens à part. Il l'avait sauvée alors elle ne tenterait rien contre lui et puis la blondinette du 8 toute seule n'aurait pas fait long feux sans alliés, peut être que le jour fatal arriverait, non c'était sûr mais il n'était pas encore arrivé et dans l'alliance chacun avait besoin de l'autre. Pour le moment du moins. Il s'allongea non loin du feu pour en sentir la chaleur et Barbara fit de même, il ferma les yeux et essaya de dormir. Il pensa à son district, à sa mère, aux bois dans lesquels il avait passé tant de temps, à la mine ou il avait failli mourir plusieurs fois et en arriva à la conclusion que cette arène lui offrait plus de luxe que son ancienne vie. Puis sans s'en rendre compte il s'endormit, il était épuisé il le sentait, la nuit qui avait précédé le lancement avait été une nuit blanche et tout ce stress l'avait vidé. Il se laissa aller et flotta entre rêve et cauchemar, plutôt cauchemar, il revoyait la corne d'abondance avec le sang les carrières qui achevaient les plus faibles, Litchi là à deux doigts de se faire massacrer et puis Barbara dans le château qui les avait rejoint. Il repassa toute la journée et ne s'aperçut que Litchi avait réveillé Barbara pour aller se coucher. Sans s'en rendre compte il murmurait des mots, sa mère lui avait souvent dit qu'il parlait pendant son sommeil, plutôt curieux non ? Il sentit quelque chose ou plutôt quelqu'un se blottir contre lui, Litchi ? Oui c'était elle puisque Barbara guettait. Elle profitait de sa chaleur corporelle et lui aussi. Il se reposait et dormait tranquillement, la blondinette près de lui lorsqu'un bruit le tira du repos dans lequel il était si bien engagé. La 8 se releva, James ouvrit les yeux, un parachute, elle aussi avait reçu quelque chose de son mentor ! Tous les trois avait eu un cadeau, qu'avait reçu Litchi ?

-Il est en vie, Lucas vas bien !


James se redressa et se tourna vers elle tout comme Barbara, pourquoi réagissait elle comme ça vis à vis de son mentor ?

-C'est... C'est mon copain, il a été arrêté tout à l'heure... J'ai eu peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Il va bien, je suis rassurée.

Son copain ? Elle sortait avec son mentor ? James était encore ensommeillé pour spéculer à ce sujet et il se leva s'étira un peu les épaules et déclara :

-Tant mieux s'il va bien, allez dormir c'est à moi de monter la garde de toute façon.

C'était son tour de veiller pour que personne ne les attaque, tout simplement pour leur sécurité. Il était bien réveillé et espérait ne pas s'endormir, le temps serait long jusqu'à l'aube. Les filles allèrent se coucher et James s'adossa au mur Son arc à portée de main ainsi que son carquois. Il était aux aguets, guettant le moindre bruit suspect mais rien ne venait, heureusement. Il s'ennuyait un peu et son regard parcourait les alentours allant de Litchi et Barbara aux sacs non loin. Il se leva et attrapa le sac de Litchi, elle n'avait pas fait le tri de ce qu'elle avait reçu et James voulu constater et faire l'inventaire. Il y avait des cachets, un poignard, un briquet, une casserole, une gourde d'eau et donc le sac de couchage que Litchi avait déjà prit. C'était de jolis cadeaux qui leur seraient bien utiles. La lame du couteau était bien aiguisée, peut être Litchi serait elle plus à l'aise avec cette arme plutôt qu'avec le fouet. James avait aussi vu les pommes et sur une pierre non loin la viande que Litchi avait fait cuire et qui sentait bon le thym. Il pensait à ce qui allait les attendre la journée suivante et il espérait que tout se passerait bien et qu'ils n'auraient pas trop d'ennuis. Puis il se rappela que Barbara avait dit avoir vu deux filles aller vers le labyrinthe en hâte. Le labyrinthe, des haies, des branches et feuilles puis il contempla le briquet que la blondinette avait reçu. Il fit vite le calcul, un plan s’échafauda dans son esprit. Il devait les réveiller pour leur dire, il ne devaient pas laisser leur chance passer. Il devait être 3 ou 4 heures du matin mais ce n'était pas grave, ils devaient agir vite s'ils voulaient que cela marche. Barbara et Litchi dormaient et il du les secouer un peu.

-J'ai un plan. murmura-t-il

Et il leur expliqua tout, le briquet que la 8 avait eu, les filles que Barbara avait eu, le labyrinthe. Il insistait sur le fait qu'ils devaient se dépêcher et qu'une telle occasion n'arriverait peut être plus. Les deux filles hochaient la tête et semblaient convaincues. Ils se levèrent tous les trois, rassemblèrent leurs affaire et partirent vers leur destination, tous déterminés comme jamais, ils devaient y arriver, ils allaient y arriver.


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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeMar 20 Jan - 13:08

Jonathan vient du grand arbre

La balade au bord du lac est plutôt agréable. La température est clémente, idéale même, le terrain dégagé et la vue plus jolie que chez moi, il faut se l’avouer. En plus, avec une bonne nuit de repos derrière elle, Eve est notablement moins acide.

Par contre, au niveau recherche de nourriture, c’est la dèche totale. Je ne suis évidemment pas un expert en plantes comestibles, traque d’insectes nourrissants et autres trucs de survivants de l’apocalypse, mais j’en sais suffisamment pour conclure que ce n’est pas le gazon mal entretenu, la vase et les roseaux qui vont nous rassasier. Si seulement il y avait des ronciers à mûres ! Ça, je sais reconnaitre. Mais point de pitance, ni de pitié, pour nous autres pauvres exilés du Trois (du moins, pas pendant le premier quart d’heure de marche). On a bien croisé quelques canards qui barbotaient dans les roseaux, mais ces oiseaux savent nager et voler, ce qui les rend doublement hors de la portée du citadin que je suis.

La courbe du lac a viré à gauche (et nous l’avons suivie), et nous sommes maintenant assez proches du château à la tour effondrée. Un demi-kilomètre à vue de nez. Je m’arrête, campe mes mains sur mes hanches et examine le bâtiment de haut en bas comme d’autres s’extasieraient devant un paysage grandiose.

« T’crois qu’leurs cuisines sont pleines ? » je demande à Eve.

Elle a ce regard en coin, condescendant, celui qui veut dire « tu penses déjà à bouffer alors qu’on vient à peine de finir le petit-déjeuner ? ». Mais je n’ai pas honte. Même pas un tout petit peu. Je n’en ai rien à fiche que l’adulte du groupe soit la plus jeune. Elle savait à quoi s’attendre. Et moi aussi d’ailleurs.

J’encaisse donc sans broncher son négativisme blasé qui lui fait dire que, vu l’état du château, les rats ont dû tout dévorer depuis belle lurette et que ce ne sont pas mes grandioses capacités de chasse qui vont me permettre d’attraper lesdits rats. C’est assez frustrant de ne pas pouvoir lui donner tort sur ce dernier point ; Lawrence n’a jamais eu une seule bestiole nuisible dans son bar, je n’ai donc jamais pu m’entraîner à les exterminer avant la visite des services de l’hygiène.

Mais malgré tout, Eve finit par donner un accord peu enthousiasme sur la visite du château à la tour effondrée, si vraiment j’y tiens.

A la réflexion, je n’y tiens pas tant que ça. Maintenant que la partie nourriture est enlevée de l’équation par des rongeurs miteux, tout ce que ce détour apporterait c’est un peu d’action, et pas forcément l’action désirée. Se prendre un bout de plafond sur le crâne ? Très peu pour moi.

« Bah, on pourra t’jours rev’nir à l’occas’. »


Et le bateau dont les mats se découpent dans le ciel appelle mon âme aventureuse depuis le premier jour. Même si je n’ai pas été marin dans une vie précédente, je ne cracherais pas sur être pirate dans la suivante. Un bandeau sur une orbite vidée lors d’un combat épique, un bandana dans mes cheveux longs et mal coiffés, un perroquet polyglotte unijambiste sur l’épaule, un pistolet à la main et un sabre à la ceinture, écumant les mers par tous les temps, bravant la houle et les canons, à la recherche de richesses, de rhum et de femmes. Ajoute quelques nouilles, et c’est la vie parfaite.

Je retourne la longue-vue dans mes mains. Je n’ai pas pu m’empêcher de jouer avec depuis que nous avons quitté l’arbre. Eve a beaucoup soupiré, peut-être à cause des onomatopées pirates dont j’accompagnais mes tours d’horizon, peut-être à cause des tours d’horizon en eux-mêmes. C’est tellement drôle de faire soupirer Eve !

C’est donc d’un bon pas que je reprends notre balade romantique en collant consciencieusement au rivage. Enfin, pas trop pour ne pas noyer mes chaussures dans la vase. Mais suffisamment pour pouvoir plonger et nager jusqu’à l’autre rive au moindre tir de flèche ou feu de prairie. Cette dernière idée a jailli spontanément du fait que ça commence à sentir fort la fumée.

Et, en fait, surtout du fait que le panache noir qui s’élève juste en face de nous (à un, deux kilomètres devant ?) vient forcément d’un incendie. D’ailleurs, un coup d’œil dans la longue-vue m’apprend qu’effectivement, des haies sont en flammes.

« Feu droit d’vant cap’tain ! j’annonce avec les effets de manche idoines. Dommage qu’j’ai pas d’saucisses à griller. »

Et la balade continue au bateau pirate ♪


Comité de la caisse des jeux de la faim:


Dernière édition par Jonathan Templebar le Mar 27 Jan - 17:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeSam 24 Jan - 22:44


En passant par le grand arbre avec ses sabots ~


Nouveau jour, nouvelle aventure. Nul ne sait de quoi sera fait aujourd’hui. Quoique, les juges ont peut-être déjà tout prévu. Mais comme nous, on en sait rien, on contente de découvrir petit à petit le programme de la journée. Au commencement, tour du lac. On a remballé toutes nos affaires dans nos sacs – plus ou moins facilement, en fonction des capacités des chacun – et on est redescendu sur les plancher des vaches. Bovidés qui auraient d’ailleurs sacrément de quoi manger dans cette arène, vu les hautes herbes qui ont envahi l’ancien parc d’attraction. Sauf que nous, on a beau être omnivores et pas très compliqués, il va quand même falloir qu’on se trouve autre chose à mettre sous la dent dans la journée.

Tout en suivant Jonathan à qui je laisse l’entière responsabilité du choix de la direction – et puis qu’est-ce que j’en sais moi ce que c’est bâbord, hein, j’ai pas été mousse dans une autre vie – , je ramasse quelques cailloux ça et là, ceux qui ont la bonne forme et la bonne taille. Enfin, ceux que je pense avoir une forme potable. J’ai pas non plus été lanceuse professionnelle de pierres dans une autre autre vie. J’en enfonce le plus possible dans les poches de mon jean et jongle approximativement avec d’autres. Tout en restant attentive au paysage (parce qu’en temps que femme, je sais faire plusieurs choses à la fois), au cas où un pigeon s’aventure à portée de tir. J’ai coincé mon nouveau lance pierre dans un des passants de mon pantalon, pour être prête à le dégainer au cas où. Et pour être prête à jeter des cailloux sur Jonathan au cas où il ne cesse pas ses enfantillages.

Sauf qu’on ne croise pas grand chose, si ce n’est rien du tout : pas âme qui vive, ni tribut ni animaux (si on oublie les deux canards trop loin et trop bien dissimulés dans les roseaux pour que je ne les atteigne). Et qu’on est arrivé non loin du pied du château en ruines. Voir ainsi un des symboles des contes de ma petite enfance détruit de la sorte ne m’inspire pas vraiment confiance. Un frisson parcourt fugacement mon échine. Je préférais l’arbre. Et Jon m’exaspère avec son ventre plus gros que son cerveau. Mais je ne montre rien de mon trouble à mon partenaire et pointe mon lance pierre : « Si les souris ont tout mangé en cuisine, JE pourrais toujours chasser du rongeur. En temps voulu. » J’insiste bien sur les derniers mots (et sur le je, j’ai vu comment il était doué à la chasse). On vient à peine de commencer à marcher !
Je consens pourtant à visiter le château, si il veut vraiment conter fleurette aux princesses. Après tout, pour le moment, je ne peux pas vraiment lui reprocher l’itinéraire. Il revient heureusement sur sa proposition et nous nous éloignons.

Je suis en train de scruter les roseaux, persuadée d’y avoir vu bouger quelque chose quand mon partenaire de district me sort de ma contemplation, à grand renfort de gestes idiots. A croire qu’il faisait du théâtre dans son temps libre, pour attirer les clients dans sa baraque à nouilles. Il devait plutôt les faire fuir. « Feu droit d’vant cap’tain ! Dommage qu’j’ai pas d’saucisses à griller. » « Pour les saucisses, on peut s’arranger, j’suis sûre que les tributs masculins du trois grillent à merveille au feu de bois », j’ajoute, railleuse. Cependant, je suis plus douée dans l’allumage de feu que dans leur extinction, aussi je continue : « Mais tant qu’à faire, ça m’arrangerai qu’on contourne, j’ai pas envie de puer la fumée. » Par expérience, je sais que l’odeur est tenace. C’est pourquoi je n’attends pas son avis pour continuer à longer le lac, même si ça nous rapproche malheureusement autant du bateau de pirate que de l’incendie.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeLun 23 Fév - 18:45


Les chats sont mesquins et solitaires
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[James]


Elle regarde James faire le tri de leurs matériel, sans broncher, elle lui fait confiance. Depuis la mort de leurs compagne, il est logique qu'il soit aux commandes. Litchi n'a jamais eu beaucoup d'ambition, l'idée d'être Caporale ne l'a jamais inspirée. Cela lui fait du bien de le voir gérer la suite. Malgré son handicape, elle se repose sur lui, c'est naturel chez elle. Ses yeux vides le toisent, elle ne veut rien rater. Comme un chat guettant une souris, remuant ses moustaches aux moindre mouvement, elle l'analyse. Pourtant, ce n'est pas la jeune fille qu'on connait qui l'observe, c'est autre chose, un reflet de blonde fragile. Le garçon lui remet la bouteille de la défunte et la blondinette la glisse avec des gestes robotique dans son sac, une fois fait, elle reprend ses activités. Sa contemplation l'aillant totalement absorbé, vous ne serez pas surpris de la voir sursauter aux propos du douze. «Je propose qu'on les finisse, ça nous donnera des forces et puis ce serait dommage de les laisser!» Sa première réaction étant l'incompréhension, car son esprit divaguait vers la dépouille des filles, elle lance un regard étrange à son complice. Un contact visuel ramène l'humain vers la réalité, l'obligeant à remarquer les frittes. Elle hausse les épaules et accepte l'offre. Ses doigts souillés agrippent une fritte, toutes ses forces lui sont demandées pour la porter à sa bouche. Elle mastique doucement, mais l'impression de mâchouiller du sable la perturbe, sa cavité buccale se ressert péniblement sur la nourriture. Elle se racle la gorge et agrippe fermement la bouteille de limonade. Si le contenant avait été fait de chair, il aurait certainement été abimé. Elle porte le goulot à sa bouche et boit nombre de gorgé. Hélas, les effluves sucrées du jus, n'arrivent pas à masquer le gout du sang qui garde sa bouche en otage. La fille range la bouteille subitement et mordille distraitement la collation qui aurait dut être cuit.

Embêtée par la proximité des flammes maintenant évidente, la huit fait signe à son compagnon d'avancer. Ils allaient passer la nuit au château, c'était plus sur. La marche était longue et tortueuse, car l'autre, beaucoup plus grand que la grande sauterelle, était un poids lourd pour ses frêles épaules. Le pied de son allier n'était plus d'aucune utilité et la jeune le savait. Ayant lue beaucoup sur la médecine amérindienne et par intérêt sur celle industrielle, la conviction qu'il devrait se passer de son membre pour la suite, était ancrée dans son cœur. Elle ne le plaignait pas pour autant, elle n'en avait pas la force. De plus, son âme était absente, semblerait-il que sa compassion habituelle s'est envolée. Le tintement du matériel de leurs sacs régule leur marche. Enfin se dessine les murs effondrés de ce qui fut jadis un palace, au bout d'un temps qui lui a semblé une éternité. Elle n'a pas le courage de chercher meilleure cachette que la première nuit. D'une main, un mur est désigné pour que James s'adosse contre lui. En cas d'attaque l'alliance est fragile, elle trouve judicieux de limiter l'accès aux ennemis. Elle laisse tomber son sac, vérifie si les couteaux, le fouet et le taser sont toujours fixés à sa ceinture et soupire. De façon pragmatique, elle s'engage à récupérer la bouteille d'eau, gracieuseté de l'homme qu'elle aime. «Il faut te soigner, ça serait un problème si l'infection se manifeste.»dit-elle d'une petite voix. Aussitôt dit, quelques gestes sont fait pour lui signifier de s'asseoir. La blonde entre dans un mode pratique, elle bouge comme elle l'a toujours fait, parce qu'elle connait les soins. Ses mains remontent doucement le pantalon du blessée, puis retirent son soulier, pour éviter de comprimer son pied. Elle analyse la gravité de la plaie et se crispe en réalisant que son tendon est complètement fichu. Choix judicieux, Litchi feint l'indifférence pour ne pas inquiéter l'estropié. Hélas, l'état critique de celui-ci la pousse à envisager le pire. Elle décapsule la bouteille d'eau et en fait couler sur la chair, essayant ainsi de repousser les impuretés. Elle sait ce qu'elle fait. Puis, sans demander, elle s'empare de la pommade de son compagnon, pour en faire application. La blonde est robotique, mais au moins, elle est utile. Avec douceur et tendresse, ses doigts effleurent la peau à vif du douze, laissant au passage le médicament. Elle devrait être médecin. Puis, de son sac est tiré le poncho et celui-ci est sectionné en quelques bandes avec l'aide du poignard. Avec dextérité, elle enrobe la blessure avec l'une d'elle. En contemplant son aire, on pourrait croire qu'elle est dans son état normal. «Repose toi, dors si tu peux. Je vais préparer le gouté et surveiller les alentours. Tu dois reprendre des forces.» dicte-t-elle. Puis, elle range son couteau et réclame le briquet.

Ainsi va le déroulement des heures qui suivent: la jeune récupère du bois et des herbes folles pour faire un petit feu. Cela lui aura pris un certain temps, car l'art de la pyromanie n'est pas chose qu'elle maitrise. Puis, lorsqu'enfin sa tâche avait été accomplie, elle recherchait une grosse pierre plate à poser sur la braise. Cela était chose facile, ils se trouvaient dans des ruines. Lorsque le tout avait été bien disposé, elle s'était donné le droit de s'asseoir pour s'atteler à l'une de ses passions: la cuisine. Deux steaks sont réquisitionnés, puis les rats et les carottes sauvages. Elle découpe chaque aliments en petits morceau et les laissent tomber dans la casserole. Son mentor avait décidément pensé à tout. Dans celle-ci, elle fait couler de l'eau, assez pour recouvrir la majeur partie de la nourriture. Puis, elle se lève et farfouille les alentours, dans le but de trouver à nouveau du thym sauvage. C'est facile, cela pousse comme de la mauvaise herbes. Elle met la moitié de sa récolte avec le reste et pause le contenant sur la roche plate. Il faut laisser mijoter le bouillis. La suite est plutôt longue et sans importance, dans l'arène, il est difficile de tuer le temps. Vous pouvez simplement vous figurer la svelte fille de maire assise près du feu, guettant, de temps à autres, les alentours.

Enfin, son évaluation du plat lui confirme que c'est prêt. Heureuse, à l'aide des couverts de celle qui fut leurs compagne, elle verse une partie du contenu dans un verre. Semblerait-il que personne n'est jugé bon de leurs fournir des assiettes. Elle hume l'odeur des saveurs mélangées et soupire de contentement. La tribut a finalement faim. Elle mange plusieurs bouchée et remarque un manque d'épice. Elle pose le verre et se relève pour en ajouter aux plats. En se levant, son corps ressens une pression contre sa hanche. Elle glisse sa main dans sa poche et se rappelle la présence des cachets. Ses yeux glissent vers James. Prends tes cachets, avait dit Lucas. La demoiselle hausse un sourcil. Dans sa main gauche elle met un antidouleur, elle compte l'offrir au blessé, de l'autre main, elle sert le deuxième gobelet de ragoût pour que tout soit parfait avant d'appeler son allier. Elle fait tomber le reste du thym, agréments jugés désuet, de la main opposé à celle qui tient l'unique pilule, dans le verre et sourit franchement. Elle est fière de son œuvre. Son regard s'arrête un instant sur les teintes de rouges qui souillent sa peau, celles-ci prenant des teintes bien sinistre dût à la lueur des flammes. Elle choisit de l'ignorer. «James, c'est prêt.» dit-elle doucement, pour ne pas le brusquer. Récupérant la bouteille de jus, elle lui montre le repas encore fumant. Doucement, elle pose un cachet dans la main de son allier en se crispant. «Contre la douleur.» Puis, retourne près du feu. Ses mains saisissent le gobelet qu'elle s'était approprié au départ et n'y tient plus, la faim l'emporte. Rapidement, elle ingurgite la viande et les légumes, tremblant en avalant le potage, son corps criait famine. Quelques gorgées de limonade pour faire passer le tout et Litchi soupire d'aise. Il fait noir, il fait nuit, au moins le feux réchauffe les ados. L'espace d'un instant, ils pourraient se croire en camping. Hélas l'hymne de Panem retentit histoire de les ramener à l'ordre, la blonde lève les yeux au ciel. Plusieurs visages sont affichés, beaucoup d'inconnus, mais aussi d'autre qu'ils ont aperçu. La grande sauterelle détourne le regard, elle ne veut pas y penser. Doucement, elle se relève, établissant que c'est au tour de l'autre de guetter. Ses longues pattes la guide plus près du muret et elle s'emmitoufle dans le sac de couchage. Elle ferme les yeux et fait le vide dans son esprit. Malgré tout, elle sent qu'elle ne trouvera pas le sommeil. La Huit a peur de l'arène maintenant que le nombre des enfants a diminué: elle sait que les gens vont doubler leurs ardeurs, tout le monde veut rentrer. C'est ainsi que la douce jeune fille tombe dans une sorte de transe, entre le réveille et la somnolence. À l'image d'un chat qui dresse l'oreille pour guetter le danger.

En bref:
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeVen 27 Fév - 18:16

Précédemment ♪


Le Château ♫

Les frites remontaient le moral, enfin si elles avaient été chaudes le goût aurait été meilleur et l'aspect farineux aurait été dominé par le sel qui était tout aussi atténué. La blonde avait l'air assez distraite et son regard était vide, elle pensait à autre chose, sûrement à ce qui venait de se passer. C'était il y a si peu de temps, il ne pouvait lui aussi que penser aux coups de cannons qu'ils avaient provoqués, mais c'était ainsi et ils porteraient ce fardeau sur la conscience jusqu'à la fin. La mort d'innocents jusqu'au jugement dernier, la peur des jeux, la victoire vous restituait la vie, enfin elle vous prenait surtout tout ce qui fait de quelqu'un qu'il est humain. Les valeurs, les principes, dans les jeux c'était carte blanche, tous les coups étaient permis, même les plus sournois, un objectif, survivre. Ce qu'ils avaient fait et même s'ils y avaient laissé une alliée ils avaient tué deux concurrentes, deux de moins. Il devait en rester pas mal mais au cours de la journée plusieurs coups de canons en plus de leurs victimes s'étaient fais entendre. Il attendait de voir les visages le soir dans le ciel pour faire un bilan des morts mais surtout des survivants. La fatigue se faisait sentir et la 8 avait l'air particulièrement éprouvée, elle le pouvait, elle avait égorgé la brune avec ses dents. Lui aussi était éreinté, la blessure, le combat et la course l'avait fatigué, pourtant ce n'était pas le moment de dormir, il fallait s'éloigner des flammes et trouver un refuge pour la nuit, ils étaient vulnérables et ne devaient pas se faire repérer. Enfin avec le brasier qu'il avait réussi à produire on devait apercevoir les volutes de fumée depuis l'autre bout de l'arène. Après qu'elle ai bu de la limonade l'heure de se remettre en route arriva, chacun avec un sac et sans jeter un regard à la scène macabre non loin, ils se mirent en route. Le garçon devait s'appuyer sur sa frêle alliée qui tenait pourtant le coup, elle avait l'air plus forte que tous le pensaient finalement, lui le premier. Psychologiquement elle avait l'air au bord de l'implosion mais la raison qui la maintenait hors de la folie c'était peut être de l'espoir, tous espéraient mais avec une telle blessure il diminuait. Le moineau qu'il avait tué ne l'avait vraiment pas loupé et même si la blessure n'était pas mortelle, elle allait l'handicaper et le gênait, mais ce qu'il l'embêtait le plus c'était qu'il était dépendant de Litchi. Sans elle le déplacement aurait été inenvisageable. Il essayait de s'appuyer le moins possible mais ça lui était impossible, la douleur lui lançait et l'appui était un supplice mais il endurait, il n'y avait pas d'autre solution. Le duo parcouru avec bien de peine le trajet qui reliait le labyrinthe au château en ruines où ils s'étaient abrités le premier jour. C'était un endroit qu'ils connaissaient plus ou moins et puis ce n'était pas trop loin bien qu'il lui parut durer une éternité. Une fois là-bas il jeta un coup d’œil aux alentours pour voir s'ils étaient suivis mais personne de décelable du moins. La blonde montra un mur et il s'y adossa puis après une rapide inspection du peu d'effets personnels qu'elle possédait elle annonça :

-Il faut te soigner, ça serait un problème si l'infection se manifeste.

Oui soigner avant l'infection, limiter le plus les dégâts et faire en sorte que cela guérisse un minimum. Puis telle un robot elle s'attaqua à le soigner, après s'être assis elle lui enleva la chaussure et releva son jean. Il n'arrivait pas à voir ses expressions faciales mais il se doutait qu'elle devait être horrifié. C'était grave il le savait et même si elle essayait de ne pas le paniquer il le savait. Elle fit couler de l'eau sur la plaie pour la nettoyer puis elle appliqua de la pommade qu'il lui fit du bien presque instantanément. Puis avec le poncho elle fit des bandes en guise de pansement puis elle l'enroula autour de la blessure. Elle voulu ensuite le briquet et il lui tendit en prononçant un « merci » mais la fatigue lui jouait des tours, il contempla sa blessure puis la blonde, elle était vraiment douée, avec un rien elle avait réussi à le soigner, enfin avec les moyens du bord. Finalement l'horrible poncho avait trouvé utilité.

-Repose toi, dors si tu peux. Je vais préparer le gouté et surveiller les alentours. Tu dois reprendre des forces.


Il en avait bien besoin, son talon d'Achille désormais foutu l'avait vidé. Il essaya de caler sa tête contre le mur et regarda une dernière fois la blondinette d'un air qui se voulait protecteur. Elle se débrouillait très bien pour la fille d'un maire qui n'avait jamais connu la faim et la misère. Il sombra lentement dans le sommeil, il était fatigué et une explosion aurait pu se produire à côté il ne s'en serait pas aperçu. Enfin façon de parler, mais la sieste le régénérait, parfois il se réveillait en sursaut mais voyant l'accalmie ambiante il refermait les yeux et repartait dans le sommeil. Un sommeil paisible qui dura jusqu'à ce qu'il sentit une odeur de cuisine et discerna les crépitements du feu qui le réveillèrent plutôt brusquement. Lui rappelant ce qu'il s'était produit plus tôt, s'en suivait la mort, le sang. Mais c'était fini pour l'instant du moins, mais ils devaient profiter du repos.

-James, c'est prêt.

La blonde avait donc allumé un feu, un petit pas comme celui du labyrinthe mais c'était suffisant pour faire cuire ce qui se trouvait dans la casserole. Il huma, du thym sauvage et à vue d’œil des carottes et les restes de rats. Du steak peut être aussi, en plus de savoir soigner, égorger quelqu'un sans armes elle savait cuisiner, Lucas devait avoir bien de la chance. Son estomac lui rappela qu'il avait faim mais avant de commencer elle lui tendit un cachet, provenant probablement des cadeaux des sponsors.

-Contre la douleur.


Il l'avala mais l'effet ne fut pas immédiat, sûrement fallait-il attendre plusieurs minutes avant de sentir l'effet de l’antidouleur. Il se sentait déjà mieux avec la pommade et s'il n'y avait pas d'infection peut être s'en tirerait il.

-Merci beaucoup, ça sent divinement bon dites donc !
S'exclama t'il

N'y tenant plus elle se mit à manger et il fit de même, dormir l'avait affamé. Il attrapa la bouteille d'eau dans son sac et en bu plusieurs gorgées, cela le revigora. Le ciel était désormais noir et l'hymne se mit à retentir ainsi que les visages à défiler. La fille du un, les deux du 2, les carrières des deux premiers districts, les principales menaces étaient désormais écartées mais ils n'étaient pas pour autant sortis d'affaire. La fille du 5, celle du 6, les deux du 11 et la 12. En voyant le visage de la 6 et de la 11 il eu un léger pincement au cœur sans cependant avoir des regrets, ils les avaient tués et elles avaient tué Barbara. Le 11, le 2 et le 1 n'auraient pas de gagnants cette année, ce qui leur laissait plus de chance de revenir. Mais le nombre de concurrents diminuant il faudrait faire encore plus attention dorénavant. L'étau se resserrait lentement, ils n'étaient désormais plus que 8. L'heure de se reposer arriva et ayant dormi pendant que Litchi faisait le dîner il prit le premier tour de garde.

-Ne t'inquiètes pas, dors tranquillement je veille. Murmura t'il

Il la regarda se rouler en boule dans le sac de couchage, elle était au chaud et tellement mignonne quand elle dormait. Elle ne méritait pas de finir dans cette arène au même titre que lui, mais même s'il ne la connaissait pas particulièrement c'était quelqu'un de bien au fond. Il avait un peu froid mais mettre l'horrible poncho ne l 'aurait pas plus réchauffé alors il se contenta de la chaleur du feu. Les heures défilaient et il scrutait l'horizon en essayant de déceler dans l'obscurité la moindre trace de danger, il tendait l'oreille mais rien. Son regard allait de Litchi aux alentours. Puis vers 2 ou 3 heures du matin il réveilla la 8 pour qu'elle prenne son tour de garde, même si la sieste lui avais été bénéfique il devait encore se reposer. Le soleil le réveilla quelques heures plus tard, il avait moyennement bien dormi, un sommeil plus agité l'avait réveillé à plusieurs reprises. Ils n'étaient pas à l'abri d'une attaque, ils devraient sûrement bouger.

-Bien dormi ?


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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeSam 28 Fév - 20:22


❝ It's a trap❞
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Au cours des Jeux, il faut se méfier de la forme que peut prendre une arme.
Une épée à la longue lame tranche, une hache qui n'est pas destinée uniquement à couper quelques arbres, ou bien encore un arc sont tout trois de parfaits exemples de ce que l'on voit chaque année. Mais il est une arme bien plus fourbe, bien plus discrète : la trahison au sein d'une alliance. Les médicaments sont une aubaine dans l'arène, mais ils peuvent tout autant vous rapprocher plus rapidement encore de la mort. Alors qu'il avale le repas fait par Litchi, James ne se doute de rien quand il se sent mieux, quand il se repose puis se réveil. Pourtant, les effets du piège vont finir par se faire sentir et doucement, la fatigue qu'il pensait élément du passé revient au grand galop, il perd de l'énergie, il perd de la force et pire que tout, il perd en partie l'usage de ses sens. Le voilà drogué, incapable de réfléchir posément et d'agir normalement. Un véritable cadeau à son adversaire en cas de combat car il ne pourra se défendre efficacement.

/i\ Donc, Litchi a broyé l'ensemble de ses médocs qu'elle a ensuite ajouter dans le repas offert et avalé par James, droguant ainsi parfaitement le tribut du District Douze. Il va perdre un certain nombre de PE et comme le dit le descriptif au-dessus, la capacité à agir normalement, donc attention à la cohérence de tes prochains messages James./i\

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Litchi O'donnell
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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeJeu 5 Mar - 16:22

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[James]

La blonde a guettée comme l'avait proposé le garçon. Ses yeux avaient analysé les alentours, sont corps était resté alerte. Or, ce qu'elle avait observé plus que le reste, c'était son allier. La guérisseuse en elle, avait épié ses signes vitaux, elle avait attendue que les médicaments qu'elle lui avait fait avaler agissent. Hélas, son sommeille agité lui avait fait perdre espoir. Son mentor avait tellement l'aire d'avoir pensé à tout, elle avait crue qu'il lui avait envoyé un message, il lui avait imposé de droguer James. Le doute, c'était ce qui avait assaillis la tête de Litchi pendant cette longue nuit. C'était-elle trompé? Est-ce que Lucas avait vraiment suggéré d'en finir. Son esprit embrouillé s'affolait quelque fois, elle avait terriblement envie de serrer son chat contre elle. Cela lui aurait fait le plus grand bien. Chaque fois que la torture interne reprenait, elle secouait la tête, elle s'imaginait ainsi, embrouiller ses remords. C'était louable comme intensions. «Bien dormi?» Avait demandé le douze à son réveille. Il lui avait fallut un certain temps pour trouver la force de dire quelque chose. Encore une fois, la peur de voir ses pensées captées par son adversaire vint lui titiller l'esprit. Incertaine, sa tête dodelinait, sans savoir si elle optait pour un oui ou pour un non. «Plus ou moins...» avait-elle fini par répondre. Sa main avait attrapé une pomme dans son sac, l'autre, caressait l'arme rose de temps à autre, espérant quelconque réconfort. Elle commençait à paniquer la sauterelle, quelque chose ne tournait pas rond. Pourquoi diantre c'était-il réveillé? Une telle dose d'antidouleur aurait dût assommer un cheval... ou un poney au minimum. Quoique à ses yeux, l'archer n'avait pas l'aire d'un équidé. Elle mord à pleine dents dans le fruit, prenant plusieurs bouchées, priant pour un miracle. «Lucas me manque.» dit-elle à mi-voix, comme la plainte d'un enfant qui cherche sa mère. «J'en peux plus de l'imaginer dans les pires conditions...» poursuivit-elle d'une voix brisée. Litchi pose des yeux implorants sur celui qui lui fait face, comme si il y pouvait quelque chose. «Je dois rentrer au plus tôt tu sais...» Elle croque à nouveau dans la pomme, le mouvement fait craquer les croûtes de sang sur ses joues, sa toilette n'était plus une priorité. Le rouge de Shaé était un maquillage bien lugubre sur un visage si angélique. «Je dois rentrer à la maison, tu comprends?» Les épaules fragiles de la huit se mettent à trembler, allait-elle pleurer? Peut-être, mais pas par réel passion pour ses propos, se sont plutôt ses nerfs qui lâchent. Car, je dois le dire encore une fois, la petite fille compatissante se terre quelque part aux confins de son esprit, mais n'est pas en avant plan. Doucement, elle tire le taser de sa ceinture, incertaine de son fonctionnement. Ses yeux avaient simplement remarqué un détonateur, la logique lui intimait d'appuyer sur celui-ci. Sans prévenir, comme un éclaire, elle vise son interlocuteur et appuie sur le moniteur, sans trop savoir à quoi s'attendre.

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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeJeu 12 Mar - 14:41


Le Château ♫

Elle restait silencieuse, très hésitante. C'était étrange, l'atmosphère et l'ambiance était pesante.Il ferma les yeux puis lentement une sensation difficile à décrire fit son apparition. Comme un flottement, une sensation de légèreté, la douleur a disparu. Il fixait la blondinette qui était de moins en moins nette. Ses lignes devenaient floues et bientôt elle ne fut qu'une silhouette confuse. Il entendant sa voix en fond mais sans vraiment en comprendre le sens, il saisissait quelques mots mais le sens de la phrase était indiscernable. Son regard se posa sur ses mains, l'image bougeait un peu dans tous les sens mais ce qui le choquait le plus c'est qu'elles étaient bleues. Un bleu ciel au début qui devenait plus foncé. Puis il essaya de se lever mais il tremblait. La blonde était immobile, le temps était comme figé, pas un bruit juste des hallucinations plus folles les unes que les autres le ciel était rouge et les murs de pierres roses vifs. Il entendait des voix parler mais il n'y avait personne, ce n'était pas la blonde elle était totalement inactive. Il regarda de nouveau la blonde qui se ranima, un mal de tête le prit et sa respiration s'accélérait. Il entendit quelques mots de la blonde

-Je dois rentrer à la maison, tu comprends ?


Et là, un choc violent, l'incompréhension. Boum, après de violents sursauts il arrêta de bouger, il ferma les yeux plus que désemparé. Mais que se passait-il ? Son corps n'allait pas bien il le devinait bien que les cachets masquaient toutes les douleurs. Il n'arrivait plus à bouger, comme paralysé, une force invisible le bloquant. Il avait quelques spasmes, des tremblements. Il paniquait complètement sans bouger, il ne savait pas quoi faire, comment s'en sortir, c'était peut être trop tard.

Résumé:

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MessageSujet: Re: Le Château Le Château I_icon_minitimeDim 15 Mar - 3:44

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Les tremblements de son compagnon de route au contact de l'arme étonnèrent d'abord Litchi. Il lui faut plusieurs secondes pour comprendre ce qu'elle venait de faire. Le taser envoi des charges électriques, elle a grillé le Douze. La gorge de la fille se sert, le souvenir du goût qu'a le sang la fait frissonner. Elle n'a pas envie de s'éterniser ici, elle ne veut pas non plus se rappeler de la saveur de la bohème. Il ne bouge pas, il ne se débat pas. Elle réalise qu'il ne sait pas plus qu'elle ce qui arrive. La jeune prend son courage à deux mains. Elle doit en finir au plus vite, elle ne veut pas que James comprenne, elle n'a pas la force de l'affronter. Sa main allège son emprise sur l'arme, celle-ci glisse entre ses doigts et tombe sur la pierre, rebondissant une où deux fois, provoquant quelques «clac» à chaque bond. Elle se ressaisit enfin et agrippe son couteau, doucement, ses pas la guide plus près du grand ténébreux qui lui a sauvé la vie quelques jours plus tôt. Elle ne songe pas à ce détail la sauterelle, parce que la seule chose qui compte pour elle dorénavant, est de retrouver son homme. Son poignard dans une main, elle ne tremble plus, ses gestes sont plus assurés qu'avant la décharge. Son autre main enlace le tribut, son bras glisse de façon suave contre son dos. Elle le sert contre elle, une étreinte étroite, comme une chaste amoureuse qui se blottit contre son homme. Seul ses yeux trahissent le côté dénaturalisé de la scène. Elle appuie son front un instant contre l'épaule du guerrier, il vacille un peu, mais elle le retient avec son bras. Puis relève la tête et fixe son regard dans le sien. Son visage sans âme est révélé au grand jour. La main armée remonte subtilement le long du torse de son compagnon. Totalement drogué, il est difficile de savoir si il est conscient de la situation. Sa main arrive à la hauteur de son épaule, elle se cabre un peu, le haut de son corps ramené vers l'arrière, le bras chaste toujours autour de son bassin et puis elle fait ce que tout bon tribut se doit de faire à ce stade de l'arène: Elle trahit son allier. Sans crier gare, elle trace une ligne horizontal dans le cou du Douze, un filet de sang lui gicle au visage. Encore une fois, elle sectionne l'artère principale de sa victime, puisque, selon elle, il est inutile de changer une recette gagnante. Le beau ténébreux vacille, mais Litchi le retient du mieux qu'elle peut. Doucement, pour éviter qu'il ne tombe, elle l'aide à s'étaler sur le sol. Elle s'agenouille près de lui, en laissant tomber son couteau. Elle voit qu'il s'étouffe dans son propre sang, elle ne bronche pas pour autant. Elle relève la tête du mourant et la pose sur ses genou. Les événements n'étaient pas personnel à lui, la blonde qu'on connait aurait aimé rentrer à ses côtés à la maison. Hélas, c'était impossible et ils le savaient tous les deux. Ce sont les dangers de s'allier aux adolescents dans les jeux. Au fond, c'est plus tragique de cheminer aux côtés des autres, car on oubli de se méfier. Doucement, ses doigts glissent dans les cheveux de la victime. Doux et bouclés, un peu gras à cause du manque d'hygiène, mais elle fait facilement fit de ce genre de détaille. Tendrement, elle caresse la tignasse du douze pendant de longues secondes, ça la tranquillise et un souvenir cherche à remonter dans sa mémoire. Un coup de canon se fait entendre, mais la blondasse ne bouge pas. Elle continue de flatter les cheveux de James. Ils sont doux et hirsute: comme le poil de Pluton. Elle dodeline de la tête en fredonnant, le sang lui coule sur les cuisses, c'est chaud. On pourrait voir cela comme de l'insouciance, mais ce n'est pas le cas. Flatter les cheveux de James l'aide à se sentir bien. Elle fredonne pendant plusieurs secondes: «Petit chat, petite boule de poil.» Cela se rythmant aux caresse de Litchi. Puis doucement, elle lève la tête vers le ciel, le sang du tribut lui coulant sur les joues, mouillant les croutes du sang de Shaé, son regard vide fixe les nuages et elle sourit.

[...]

Elle se réveil en sursaut, incertaine de l'heure et ayant même oublié le lieu. Elle se redresse aussitôt, s'appuyant sur une main pour se tenir droite. Avait-elle rêvé? Rapidement, le soleil qui la chauffe la ramène à la réalité, ses muscles endoloris par le manque de sommeille réparateur la nargue aussi en ce sens. La fille du maire donnerait son nouveau cœur pour un lit douillet et un repas bien chaud. Elle baille et lance un regard circulaire sur l'endroit, ses doigts toujours posé sur la nuque de sa victime. L'adolescente c'était endormis en massant le cuire chevelu du cadavre, elle le comprend à l'instant. Doucement elle s'étire et lance un regard au corps sans vie. D'un unique mouvement, son corps de penche sur lui et doucement, d'un aire presque maternelle, un baisé fut posé sur son front. Puis, son attention est attirée par la protection sur le torse du garçon. La demoiselle s'active aussitôt dans le but de le dépouiller. À quoi bon protéger les morts? Une fois qu'elle eut récupéré la dite protection, elle l'enfile tout bonnement. Elle est seule maintenant. Sans plan à suivre. Elle se relève, puis, récupère les sacs, le carquois et l'arc. Elle fixe le taser et le poignard sur sa ceinture et jette un dernier coup d'œil sur le camps. Elle décide d'abandonner à leurs sorts les couverts, elle n'en aura plus l'utilité. Ce soir, elle va rentrer chez elle la gamine, il le faut. Sans lancer un regard en arrière, la blondinette juge qu'il est grand temps de quitter les lieux, déduisant que les juges doivent pester de ne pas pouvoir récupérer le cadavre. Lentement, mais surement, elle s'éloigne du campement. Le soleil est haut dans le ciel, il doit être midi. Tranquillement, elle vise l'aile intact du château. Histoire de se poser et faire le point. Ses pieds guident sa masse à travers pierres et gravas. Ceux-ci la font souffrir, les souliers ne sont pas adaptés pour la marche et son esprit les maudits de plus en plus. Elle abandonne rapidement l'idée de se réfugier à l'intérieur: être sous un toit pourrait plus facilement la mener à la mort, en cas de guet-apens. Son choix s'arrête donc sur la muraille qui cache le domaine. Celle-ci est fendue en quelque points, en guise de fenêtre et donc, elle pourra jeter un œil sur les environs. Une fois arrivée, elle s'assoit sur le rebord, en posant ses sacs au sol et jette un œil en direction du lac qu'elle peut apercevoir à une certaine distance. Si seulement elle pouvait savoir où se trouvent les survivants... La boule dans son estomac pourrait enfin désenflée. Un soupir est lâché, puis elle fouille machinalement dans son sac pour récupérer la bouteille d'eau et le bœuf séché. Les lamelles lui donneront du fil à retordre, de quoi l'occuper longtemps. C'est ainsi que Litchi se laisse aller à pur divagation en prenant son dîner. Fébrile à l'idée de pouvoir enfin retrouver son homme.


En bref:
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