The Hunger Games RPG
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Le Labyrinthe

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Logan N. Stark
Logan N. Stark
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MessageSujet: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeSam 29 Nov - 14:03

Le Labyrinthe


«Tribut tu n'es pas un idiot, tu dois bien savoir ce qu'est un labyrinthe n'est-ce pas ? Dans ce cas, viendras-tu prendre le risque de te perdre ici, au cœur de l'arène ? Sans carte, sans boussole pour te permettre de te repérer ?»


J'espère pour toi, qui t'aventure ici, que tu n'es pas allergique au vert, car sinon, fait de suite demi-tour. En pénétrant dans cet endroit, tu prendras le risque de ne pas en ressortir vivant. Les murs sont bien trop haut pour que tu puisse svoir au-dessus. Ne tente pas de grimper, car la surface est bien trop lisse pour cela. Le point positif c'est que tu seras bien caché.

Si tu prends le risque de venir dans le Labyrinthe, sache que les dangers seront nombreux. Les bêtes rodes ici. De plus, pour sortir vivant de cet endroit, tu devras bien faire attention au chemin que tu prendras et tenter de le noter, sinon tu finiras par tourner en rond et errer ici, jusqu'à ce que la faucheuse ne vienne te prendre, dans le meilleur des cas...

Néanmoins, tout n'est pas sombre en ce lieu. Si tu cherche bien et que la chance guide tes pas, tu pourras trouver des pommes parfaitement rouge et sucré. Un puits avec une eau plus pur que le blanc de la neige. Tu trouveras des baies comestibles, des herbes médicinales, mais il faudra bien chercher.


Guide de la faune et de la flore de l'arène



♦ Dans le labyrinthe ...


Animaux :
Rat
Aigle
Faucon
Vautour
Chien sauvage
Loup
Monstre du Capitole

Flore :
Pomme rouge
Baie
Herbe
Plante médicinale

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Romy Weverell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeDim 4 Jan - 9:27


JOUR 1 - SHAÉ ET ROMY
► Musique

(Rp précédent)

Vous avez échoué. La première fois, en sous-estimant les juges. La seconde, en étant lâches. En vous réfugiant auprès de deux autres filles, des filles comme vous. Mais tout ça est derrière vous maintenant. Littéralement. Vous progressez lentement à cause de vos blessures. Mais il faut avancer. Toi, Romy, tu as les yeux à demi-fermés, la lèvre inférieure tremblante. Tu t'appuies sur Shaé pour marcher. Tu voudrais t'excuser d'être un fardeau mais tu préfères garder tes forces. Un pied, devant l'autre, devant l'autre. C'est simple. Tu réfléchis à ce dont vous disposez pour vous soigner. Un peu de bandage, des pilules contre les maux, des plantes grasses...Rien de très fabuleux. Si seulement un sponsor s'intéressait à vous... Tu penses à ta mentor, Kaya. Tu te demandes si elle a envoyé des choses à Josh. Ça ne t'étonnerait pas plus que ça. Tu sais que personne ne t'enverra rien. Tes espoirs reposent sur Shaé. Shaé, avec son visage d'ange. Oui, quelqu'un la remarquera forcément. On a besoin d'aide, bordel ! Tu ne songes même pas à sortir ta carte, parce que tu as l'impression que quelque soit l'endroit où vous déboucherez, rien de bon ne pourra en sortir. Alors autant avoir la surprise. Youpi. Tu croques une plante fantôme, péniblement, et laisses l'eau glisser dans ta gorge.

Vous marchez. Tu sais qu'il va falloir dormir, à un moment où un autre. La nuit ne tardera pas tant que ça. Mais pour l'instant il faut marcher, s'éloigner à tout prix de vos anciennes alliées, celles que vous auriez dû tuer, tout simplement. C'était si bon, d'être quatre. On se sentait si fortes...Mais les juges ne voient pas les alliances d'un bon oeil. Ils veulent du sang, et c'est tout. Les alliances ne devraient pas être sentimentales. Elles ne devraient être que pratiques. On s'allie avec quelqu'un pour avoir une chance d'arriver en finale. Tu es loin de ce genre de raisonnement. Tu es avec Shaé parce que c'est Shaé, et que tu es Romy. Vous êtes faibles, mais vous êtes ensemble.

Tu réalises que Shaé s'est arrêtée de marcher et tu ouvres les yeux un peu mieux. Ton coeur fait un bond. Un unique chemin s'ouvre à vous, encadré de hauts murs de verdure sombre et serrée. Inhospitalière. Tu échanges un regard avec ton alliée. Tu es fatiguée de ces épreuves qui se succèdent inlassablement. Tu es trop amochée pour survivre longtemps sans un miracle, tu le sais. Ne serait-ce pas finalement un soulagement si cette épreuve était la dernière pour vous ? « C'est un labyrinthe. » tu murmures, plus pour toi-même qu'autre chose. Les ténèbres du labyrinthe t'attirent étrangement, comme un appel du vide. Tu serres brièvement Shaé dans tes bras, parce que vous disposez d'un unique moment de répit, le premier depuis les pirates, et le dernier avant...avant la suite. Ton visage a perdu ses couleurs. Il est couvert de poussière. Tu te détaches de Shaé. « On y va ? » Vous serez en sécurité des autres tributs, à l'intérieur, mais ce labyrinthe pourrait être un cauchemar à lui tout seul. Qui sait quels monstres se terrent là-dedans ? Qui sait ce que les juges ont prévu pour les imprudents qui tenteraient de se repérer à l'intérieur ? Peut-être au contraire qu'il contient des merveilles, destinées à celui qui se montrera assez courageux pour entrer...Il ne faut pas juger sur les apparences, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on dit, en tout cas. Tu voudrais entrer. À tout prix.


Résumé:
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Elias Leorios
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeDim 4 Jan - 23:30


❝ Next Day ❞
For Tributs



Dans l'Arène, le temps passe lentement pour les tributs qui doivent lutter pour la survie, mais dehors, quand on observe les Jeux, le temps semble plus rapide, comme pour nous faire découvrir la suite de ce petit plaisir. Lorsque la journée touche à sa fin et que la nuit tombe, l'hymne du Capitole se fait entendre et dans le ciel, le visage des tributs morts s'affiche dans l'ordre suivant :

Hayden Greyhack - District Cinq
Lee Damned - District Dix
Diana Athamy - District Dix
Jonathan Bird - District Huit
Nathan Elderleaf - District Sept
Cook Oven - District Neuf
Alec Asmodeus - District Un

L'hymne se termine, le dernier visage se dissipe et le calme regagne l'arène. Cette nuit, le temps se rafraichit beaucoup et il ne fait alors pas plus de dix degrés.

/i\ Nous passons donc au jour deux, veuillez dans vos rp faire en sorte d'arriver à l'aube de ce jour dans la mesure du possible, merci /i\


@Eques sur Never-Utopia
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Elias Leorios
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMar 6 Jan - 16:42


❝Sponsorat ❞
For Romy Werevell



Doucement, le temps se rafraichit, offrant une vague de froid aux tributs, loin du soleil de la journée. Alors que les étoiles sont dans le noir de la nuit, l'une d'elle semble descendre vers la tribute du District Six. C'est un parachute du capitole, cadeau venant de sa Mentor Kaya. Il contient trente centimètres de bandage, du mercurochrome, mais également un poignard à la lame tranchante, parfaite pour la chasse d'un animal... Mais de l'humain aussi.

Tu as bien fait de partir. Je sais que c'est dur mais j'ai confiance en toi. - Kaya


@Eques sur Never-Utopia
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Shaé I. Lunario
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMar 6 Jan - 21:52

Elle ne fait plus que marcher, Shaé. Un pied devant l’autre. C’est simple pourtant. Une fois qu’elles se sont enfoncées dans le Labyrinthe, il n’y a plus que ça. Plus de directions. Elle a juste envie de s’éloigner. S’éloigner de tout danger potentiel. Mais elles sont dans une arène. Le danger est partout, vient de partout. Indéniablement. Elle soutient Romy, elle s’efforce d’ignorer la douleur qui lui vrille le flanc. Ce n’est rien, qu’elle se dit. Elle soignera ça quand elles se seront arrêtées. En marchant, elle arrache une plante fantôme en deux morceaux et en sirote doucement une moitié, gardant l’autre pour plus tard. A gauche. Toujours aller à gauche. Si un jour elles devaient sortir de ce dédale…

Elles finissent par arriver à une sorte de rond végétal, les deux. « On s’arrête ? » proposa-t-elle doucement. Elle est lasse. Elle est fatiguée. Et elle n’a pas la force de continuer. Fouillant dans son sac de sa main valide, elle en extrait un petit oreiller, juste de quoi caler la tête. « Tu peux tenir comme ça ? » Elle prend le premier tour de garde, ce n’est même pas négociable. Tout ce qu’elle veut, maintenant, c’est que Romy s’en sorte. Elle serait sotte, de vouloir s’extirper de l’enfer – de croire qu’elle pourrait. Mais la blondinette, elle était forte. Elle le pouvait. Et elle comptait bien l’y aider, si elle pouvait. « Je prends un premier tour…trois heures, environ. Après je te réveille. Ca marche ? »

Tout de suite après, elle s’accorde une lamelle de viande séchée et une autre à Romy. Juste de quoi tenir en attendant le matin. Lorsqu’elle se couche, afin de se remettre, la jeune fille se lève. Elle erre un peu autour de leur bloc de verdure, fouillant les buissons des mains, tentant de trouver quelque chose d’utile dans la faible lumière d’un soleil sur le point de se coucher entièrement. Tout ce qu’elle trouve, vaguement, c’est des plantes qu’elle n’arrive pas à identifier dans un éclairage trop faible. Elle se contente de les arracher et les remettre avec leurs sacs. Ca attendra la lumière du jour, tout ça.

Plus tard, lorsqu’il lui semble que son tour est presque terminé, elle tombe de sommeil. Même les visages lumineux au-dessus de sa tête ne parviennent pas à la tirer de son hébétude. Et lorsque le petit parachute atterrit près d’elles avec un bruit sourd, elle croit halluciner. Vite vite, elle réveille Romy, la secouant doucement. « Hey. J’crois que c’est pour toi… J’ai ramassé des plantes, aussi. Aucune idée de ce que c’est…on voit rien. » Et sans attendre, elle ne reste éveillée que le temps que Romy se lève. Puis, dès que sa tête touche leur oreiller de fortune, elle s’endort comme une masse.

Spoiler:
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Romy Weverell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeDim 11 Jan - 10:50


JOUR1 - SHAÉ ET ROMY
► Musique

Vous n'avez pas joué au petit poucet pour pouvoir retourner sur vos pas. D'abord, parce que ça serait servir votre position à vos ennemis sur un plateau d'argent. Et puis ensuite, parce que vous n'avez jamais eu l'intention de revenir en arrière. Ce labyrinthe sera votre tombeau ou votre trône. En tout cas, il vous cachera, et c'est tout ce qui t'importe pour l'instant. Tu t'es mise dans le feu des projecteurs trop tôt et la lumière a tué ton courage. Tu veux juste attendre, dans les méandres vert sombre de ce casse-tête. Le labyrinthe est déjà presque familier, protecteur. Te perdre dans ses virages ne te préoccupe pas. Tu veux juste t'enfoncer, loin, jusqu'à-ce que le reste de l'arène ne soit plus qu'un lointain souvenir. Qu'ils jettent leurs chiens sur vous, qu'ils vous affament, vous enflamment...Vous ne sortirez pas d'ici. Tu l'as décidé. De toutes façons, même si vous le vouliez, vous ne pourriez pas. Vous êtes complètement paumées.

La nuit vous enveloppe d'une sombre douceur. L'hymne de Panem explose sans un geste de surprise de ta part. Tu ne regardes même pas les portraits dans le ciel. Tu espères qu'il y en ait plus encore dans 24 heures, pour qu'un peu plus de la souffrance qui sature l'enceinte de cette arène s'envole. Il te reste encore assez de toi-même pour que tu espères silencieusement que le visage de Shaé n'apparaisse pas à ce moment là. Le tien, tu t'en fous pas mal, du moment que ta mort se fait rapidement. Vous vous arrêtez dans une sorte de petite clairière baignée par l'obscurité. Tu mâches la lamelle de viande de Shaé avec application, et termines ce petit dîner avec une plante fantôme, pour contrer ton mal de tête sûrement dû à un manque d'eau. Tu ne fais qu'obéir, docile, à ce que dit Shaé. Ta joue se pose sur l'oreiller qu'elle t'offre et tu fermes les yeux. La profonde balafre sur ton dos te force à te coucher sur le côté, recroquevillée comme un foetus. Et tu t'endors. Comme ça. En un claquement de doigts. Parce que ton corps et ton esprit n'attendent que ça. Bientôt tu vois ton propre visage, couvert d'un voile blanc ondulant dans la brise. Le visage est souriant, paisible. Deux mains d'homme relèvent le voile, tout doucement. Le visage sourit, encore plus, les yeux un peu humides, la gorge nouée. Et puis tu sens quelque chose de chaud, de doux, heurter tes lèvres. C'est donc ça, un baiser ? Et puis la sensation froide d'un anneau d'argent glissant à ton annulaire. Ton bonheur est complet, sans condition, simple, ancré dans l'instant. Et tu voudrais que ça soit comme ça pour toujours.

Mais...

« Hey. J’crois que c’est pour toi… J’ai ramassé des plantes, aussi. Aucune idée de ce que c’est…on voit rien. » Tu finis de te réveiller dans un gémissement. Et alors que tu fais un mouvement pour te relever sur les coudes, la douleur dans ton dos te rappelle tout ce qui s'est passé. Ça te frappe comme une vague, en plein visage, et tu te noierais si il n'y avait pas cette petite boîte de métal que Shaé te tend. Tu défais le petit parachute, les doigts fébriles, ta main gauche encore fortement gênée par la blessure infligée par une poule. Tu ouvres la boîte et glisse tes doigts à l'intérieur. Il y une petite carte. Tu dois plisser les yeux pour lire. Tu as bien fait de partir. Je sais que c'est dur mais j'ai confiance en toi. - Kaya Kaya ? Ta mentor ? Kaya t'a envoyé un cadeau ? Tu n'as jamais vraiment eu confiance en elle, et il t'a semblé que c'était réciproque. Mais là...Là, tu voudrais la remercier. Alors tu lèves les yeux vers le ciel, et tu murmures, juste pour elle, même si tu sais que Panem entier pourrait t'entendre. « Merci... » Puis tu retires le contenu de la boîte. Il y a d'abord un rouleau de bandage, et un flacon rempli d'un liquide rouge que tu crois d'abord être du sang mais qui se révèle être, bien sûr, du mercurochrome. Tu vas pouvoir te soigner, et soigner Shaé ! Et puis...un poignard. Rien à voir avec celui que tu as ramassé au bain de sang. Un beau, avec une lame tranchante. Tu le serres contre ton coeur comme un enfant serrerait un ours en peluche. Tu te tournes vers Shaé pour lui annoncer, mais elle s'est déjà endormie. Tu sors ton poncho de ton sac, le déplies et recouvres le petit corps de ton alliée avec, pour l'isoler de la fraîcheur de la nuit. C'est à ton tour de monter la garde. Au matin, vous pourrez vous soigner. Tu fais sauter le manche de ton poignard d'une main à l'autre en scrutant l'obscurité. Shaé a laissé un petit paquet de plantes à côté de toi. Tu les examines, mais dans le noir il t'est difficile d'identifier ce que c'est.

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Litchi O'donnell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMer 14 Jan - 23:59


Des chats et des rats
Le Labyrinthe Tumblr_mqnt1fMzaT1r4qhd2o1_500
[Barbara & James ft Romy & Shaé]

J'appelle mes instincts de chasseur,
Je cherche un petit animal,
Je peux tout voir dans la noirceur,
Je suis un chat, c'est bien normal
Belzebuth, Les colocs

Il est très tôt, le soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez. Barbara se réveille doucement, je la sens remuer à mes côtés. Je me redresse à moitié en plissant les yeux. Je suis transie de sommeille, mais ça va passer. Je n'ai jamais éprouvé de difficulté à démarrer lorsqu'il est temps de se lever. Je regarde James, lui demandant (avec mes yeux) la raison qu'il avait de nous réveiller. Je baille et me gratte derrière la tête machinalement. « J'ai un plan. » dit-il d'une voix à peine audible. Barbara est maintenant assise aussi, le sac de couchage déplié recouvrant les jambes de chacune. Nous l'écoutons. Il parle des filles que Barbara à aperçu, il parle aussi de mon briquet. Je fronce les sourcils, il a fouillé dans mon sac! Je le toise quelques instants, me demandant de quel droit il avait fait cela. Je n'ai rien à cacher, mais je n'aime pas qu'il est pris ce genre de liberté. Est-il du genre à mettre son nez partout? Je me le demande bien. Je prend note de me méfier, je n'ai pas envie qu'il sache tout de moi. Il y a des histoires qui m'appartiennent... Non? Quoiqu'il en soit, il continu à nous exposer son plan. Plus il parle, plus je panique. Il veut s'attaquer aux filles. Il veut que nous les traquions et non pas seulement cela, il veut que nous les tuons. Mal à l'aise, je lance un regard à la fille, me demandant si elle approuve ce genre de technique. Elle ne semble pas outré, elle a l'aire tout à fait d'accord. Des fous. Ils sont complètement fous! Bon d'accord, nous sommes dans l'arène, le but est de s'entretuer et par dessus tout, de se débarrasser de ses adversaires avant qu'ils ne fassent la même chose de nous. Pourtant... Je ne voyais pas la nécessiter de le faire délibérément. Pourquoi diantre voudrait-on faire des victimes sans raison? Elle ne nous ont pas menacé. Je me frotte les yeux, toutes ces idées sont restés dans ma tête et je n'ai pas manifesté mon désaccord ouvertement, mimant une simple écoute devant eux. Ils sont vraiment emballés par ce plan. Je frémis. C'est ce que l'arène fait aux gens j'imagine. « Mangeons, après, on avisera! »

J'ouvre mon sac et donne deux pommes à chacun. Non pas pour qu'ils les ingèrent d'un coup, mais bien pour qu'ils mettent la deuxième dans leurs sac respectif. Je dois faire le ménage, je suis pas mal chargé. D'une main, je tiens une pomme et croque dedans à pleine dents. Le jus me revigore un peu. De l'autre main je m'active à faire le tri de mes affaires. Je met les papillotes contenants les fruits et l'enveloppe qui retient les feuilles dans la pochette sur le côté du sac. Dans cette même pochette, je glisse les bonbons et le bœuf. Le briquet, je le met dans ma poche de pantalon, la droite, car les cachets sont dans la gauche. Je pose le poignard sur mes genou, non pas sans retenir mon souffle, l'idée de devoir l'utiliser me terrifie. Je jette le carnet de diva, il prend de la place pour rien. J'hésite un instant au sujet du poncho, puis je décide finalement de le conserver. Je le plie soigneusement à maintes reprise et le range dans la même pochette que la nourriture. Je fais tout ça en mangeant ma pomme. C'est une bonne source d'énergie, meilleure que le café. Je me lève pour rouler le sac de couchage. Je coince la pomme entre mes dents pour avoir les mains libres et je m'active. Ce n'est pas sorcier pour moi, je suis habituée de faire le ménage et ce genre de tâche, on les relègue en général à ceux qui savent le faire. Donc à moi. Une fois terminé, je pousse le rouleau compacte dans mon sac. La bouteille d'eau je la garde en main pour l'instant. J'ai soif. Le sac toujours ouvert, la pomme dans une main et l'eau dans l'autre, je bois quelques gorgées. Je m'arrête rapidement, au final, le fruit m'a coupé l'envie de m'hydrater. Je fourre le contenant avec le reste, peinant à clore la fermeture éclaire, car la poêle et le duvet prennent beaucoup de place. Je grommèle quelques sons inéligible pour exprimer ma frustration, puis, j'achève ma tâche. Je finis ma collation rapidement et me secoue vivement les mains. Je rêve de prendre une douche. Je réalise alors l'envie pressante que j'ai. C'est le matin et je n'ai toujours pas fais pipi. Sans prévenir, je m'éloigne de quelques mètres à la course et je me cache derrière un mur à demi effondré. J'ai de la difficulté à déboutonner mes pantalons tellement ça commence à me peser, lorsque j'y arrive le fouet tombe au sol, je m'éloigne de quelques pas pour faire ce que j'ai à faire. Il n'a pas de rendez-vous que je sache, il peut bien se permettre de m'attendre. Une fois terminé, je me rhabille et récupère mon arme. Je retrouve mes partenaires, récupère mon bagage, glisse l'arme entre mon pantalon et ma hanche, puis agrippe le couteau. « On y va? »

Nous marchons côte à côte. Je me tiens à une distance raisonnable des autres, car j'ai peur de les dégouter avec mon halène. Personnellement, elle me gêne et je n'imagine pas ce qu'ils éprouveraient à ma proximité. Cette phobie ne date pas d'hier, cela me tiraille même quand je suis avec Lucas. Le nombre de fois où j'ai refusée de l'embrasser au réveil, car mes dents n'étaient pas lavées, ne se comptent même plus. Je regarde la blonde du coin de l'oeil, je me demande si elle est quelqu'un de confiance. Plutôt discrète dans ce qu'elle est, celle-là. Pour James, c'est différent, il m'a sauvé. Alors ma confiance lui est plus facilement accordé. Reste que, elle, elle me rend mal à l'aise. Je lui souris chaleureusement, sans arrière pensée. J'aimerais réellement qu'on soit amies, mais les conseilles de Lucas me reviennent en tête. Je dois faire attention et ne faire confiance qu'à moi même. C'est dur de rester sur ses gardes quand on a un partenaire comme James. Il est tellement gentil. Je me rappelle la conversation de la veille. Il a dit qu'il se battait pour sa survie avant même d'arriver ici. Cela m'avait attristé. Je me souviens soudainement qu'il avait demander ce que je faisais moi même, mais l'hymne m'avait distraite et je n'avais pas répondue. Faute d'avoir un volontaire pour la cause, je décide d'animer le voyage en déblatérant un peu. « Chez moi, je fais des concoctions naturelles pour soigner les maux divers. C'était au départ une simple passion, parce que j'avais trouvé un livre à ce sujet à la bibliothèque. Puis, au final, j'ai commencée à mettre en pratique mes connaissances! » dis-je avec intérêt. Je pose un pied devant l'autre. Il y a une certaine distance entre le labyrinthe et nous. Nous cheminons à vitesse de croisière, il est tôt, pas besoin de se presser! Le soleil commence à peine à se lever, mais je sens déjà l'aire se réchauffer. Ça fait du bien, il a fait froid toute la nuit. « J'ai un chat. Je l'ai recueilli un hiver, il n'aurait pas survécu si non. Il est noir et il est grincheux, mais on s'entend bien quand même. Je l'ai appelé Pluton, comme dans la nouvelle de Edgar Allan Poe. Vous connaissez? » mon ton se veut enthousiaste, je sens une énergie positive me gagner au fil de la discussion. J'essaie surtout d'oublier ce qu'on a planifié de faire. Je tourne la tête vers la fille. « Si non, je passais le plus claire de mon temps chez Lucas avant. Il avait eu de la difficulté à se remettre des jeux. J'ai fais de mon mieux pour lui redonner l'envie de vivre. C'était triste de le voir comme ça. Je crois... Que j'ai bien réussi au final! »

Après une demie heure de marche, nous arrivons enfin à destination. Selon le plan, le garçon devra cheminer tout seul un temps, pour la suite des évènements. Nous posons tous trois nos sac dans une poubelle un peu plus loin. Ainsi ils sont cachés et facile à retrouver. Je donne le briquet à celui à qui je dois la vie. J'hésite un instant et puis je le sers dans mes bras. « Bonne chance. On se retrouve tout à l'heure. » dis-je d'une petite voix. Cela m'inquiète de le voir partir, l'idée qu'il ne revienne pas guette dans un coin de ma tête. Je recule un peu et je me poste à côté de Barbara. Ensemble, nous le regardons pendant de longues secondes cheminer, jusqu'à ce qu'on le perde de vue. Le poignard dans une main, le fouet que j'ai dépliée avec peine dans l'autre, je me poste devant l'entrée du labyrinthe, prête à toutes éventualités. Nous n'attendons plus que le signal de James, son retour et l'arrivée des filles. Je tente de réguler ma respiration. Je n'ai pas envie d'attaquer.

En bref:
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Romy Weverell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeSam 17 Jan - 15:12



Tu te transformes, doucement mais sûrement. Tu perds tes repères. Il n'y a plus de bien ou de mal, juste un ciel bourré d'étoiles, et rien d'autre. Tu as tendu ton visage vers le ciel, ciel artificiel qui t'enveloppe pourtant toute entière. Les ciels nocturnes t'ont toujours appaisée. Quand tu étais petite et que le sommeil ne venait pas, tu te recroquevillais contre ta fenêtre et ton regard se perdait dans les étoiles jusqu'à-ce que tout se confonde. Jusqu'à-ce que tu sois l'une d'entre elles, toi aussi. Tu imagines l'immensité de cet univers, et la futilité de nos préoccupations de fourmis. Tout passe au second plan. La mort viendra te cueillir bientôt, tu le sais, tu en es certaine maintenant. Mais tu es prête. Tu es prête à livrer ta dernière bataille jusqu'au bout, quelle qu'elle soit. Les trois heures de garde passent rapidement. Tu en laisses passer une quatrième, pour Shaé, et puis parce que tu es terrifiée à l'idée de briser le calme et le silence de cet instant. Parce que quand Shaé ouvrira les yeux, l'arène fera pareil. Tu grignotes tes ongles, les yeux levés vers le ciel comme si les étoiles te chantaient quelque chose. Mais le silence est complet, tout comme ta solitude. Tu ramènes tes genoux contre toi et poses ton menton dessus. Puis, il faut bien réveiller Shaé. Alors tu poses une main sur son épaule que tu secoues, tout doucement. « Allez, Sha...Réveille toi... » Tu t'assois en tailleur à côté d'elle et souffles sur tes doigts pour les réchauffer, en attendant que ton amie refasse surface. Il ne fait pas chaud. Tu t'es enveloppée dans ton poncho pour t'isoler de la fraîcheur de la nuit. Les étoiles brillent toujours bien fort au-dessus de vos têtes mais tu ne leur accordes plus aucune attention. C'est Shaé qui attire tous tes regards, toutes tes pensées. Tu donnes ton ancien couteau à Shaé, au cas où, parce que la sarbacane n'est pas toujours l'arme idéale. Et puis tu lui tends la fiole de mercurochrome et les bandages d'un air fier. « Regarde, on va pouvoir se soigner... » Tu souris. Et puis tu soignes ses blessures, en silence, avec précaution. Le précieux liquide rouge imprègne les plaies de Shaé, que tu enroules ensuite dans le bandage. Tu aurais pu être médecin. C'est la voie que tu aurais choisie si...si les choses avaient été différentes. Et là, tu t'imagines, plus du tout une gamine, mais une femme, qui sauve des vies au lieu de penser à la sienne, plantant une seringue dans un bras, donnant une infusion à un gamin. Et tu aimes cette image, plus que tout. Ça aurait pu être Romy Weverell. Vous inversez les rôles et Shaé soigne ton dos et ton pouce. Tu fais la grimace, mais tu sais que sans le mercurochrome et les bandages tu n'aurais pas tenu bien longtemps. « Et si on mangeait un peu de poulet ? » Un poulet que vous avez bien mérité, et qui a d'ailleurs failli vous coûter la vie ou du moins un membre. Tu déballes deux cuisses de poulet entières et en tends une à Shaé. Tu mords à pleines dents, étrangement affamée, en hâte de supprimer l'impression de bouche pâteuse que t'as apportée la nuit. La chair a un petit arrière-goût de feu de bois. La bouche pleine, tu désignes le ciel d'un mouvement de la tête à Shaé. « Regarde les étoiles... »

Résumé:
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeLun 19 Jan - 19:32



Le Labyrinthe ♫


Il est tôt, terriblement tôt, James le savait mais n'était pas tellement fatigué, les filles avaient un peu râlé quand il les avait réveillées mais c'était nécessaire, agir vite avant que cette belle occasion leur file sous le nez, ce serait bête, terriblement bête. Ils se mettaient en danger en faisant cela mais c'était le but, tuer pour vivre et puis deux filles seules contre 3 personnes armés jusqu’aux dents, elles ne feraient pas le poids. Si les filles n'avaient pas peur de tuer ça passerait sinon … Elles n'avaient pas le choix. Le plan était le suivant, aller au labyrinthe où les deux proies s'étaient réfugiées et se servir du briquet efficacement. C'était peu être une grossière erreur de vouloir s'attaquer à d'autres tributs alors qu'il n'y avait pas de menace pour l'instant, pour l'instant, il n'y aurait qu'un vainqueur alors tout le monde était un potentiel danger. Les filles n'étaient pas très enthousiastes mais qu'importe, la 8 déclara simplement

-Mangeons on verra ensuite.

Très bonne philosophie, manger pour prendre des forces, être plus efficace. Même si pour l'instant ils n'avaient pas à se plaindre, aucun n'était blessé et ils avaient des sacs énormes remplis au maximum de leur contenance avec des choses plus ou moins utiles. Il en comprenait toujours pas à quoi pouvait servir la plume bleu turquoise, à part chatouiller un tribut en espérant qu'il lâche son emprise mais rien ne lui venait à l'idée. Il avait vu rarement des plumes de paon, une fois hormis celle qui était dans son sac, à la plaque, comment avait il atterrit là personne ne le savait. Elle était belle et il se demanda à quoi pouvait bien ressembler l'animal, grand, imposant ? En tout cas la beauté de la plume était remarquable surtout l' « oeil » qui se trouvait en haut. Il redescendit sur terre, la 8 leur tendit à chacun deux pommes, ils rangèrent la deuxième dans leur sac, pour plus tard songea t'il. Tandis qu'il croquait à pleine dents dans la première Litchi s'affairait, elle mangeait et rangeait en même temps, elle faisait le tri des choses inutiles comme le carnet des princesses qu'elle jeta puis James ramassa avant de le fourrer dans sa poche.

-ça peut toujours servir ... marmonna t'il assez fort pour qu'elle l'entende

Le goût de la pomme sucré redonnait de l'énergie et remontait un peu le moral, l'ambiance était assez tendue, c'était normal ils allaient risquer le peu qu'ils avaient, tenter le diable comme disaient les anciens au 12, mais il fallait parfois savoir prendre des risques au risque de s'écrouler. Mais il fallait s'imaginer s'ils réussissaient, les sponsors les prendraient peut être en considération, prenant en compte qu'ils n'étaient pas si pacifiques en fin de compte. Ils devaient le faire, c'était l'arène et il fallait se battre, attendre en restant cachés n'était pas la solution il le savait, les carrières allaient commencer la traque or pour avoir un temps d'avance c'est le traquer ceux qui nous chassent. L'arroseur arrosé en somme, avoir un temps d'avance sur l'ennemi pour les piéger avant qu'ils ne vous trouve. Le temps qu'il réfléchisse la petite blonde qui rompait tout le temps la glace avait filé en laissant son sac, leur faussait elle compagnie ? Puis après un court instant elle refit son apparition et demanda de manière rhétorique :

-On y va ?

Elle attrapa son sac et les 12 firent de même, ils quittèrent les ruines peu accueillantes du château où ils avaient dormi, un pas puis l'autre. L'arc en main, prêt à toute éventualité de mauvaises rencontres mais non, personne à l'horizon. Chacun était sur le qui-vive prêt à se défendre mais il était curieusement détendu, le fait que l'adrénaline montait lui plaisait assez car il savait qu'ils auraient normalement l'avantage. Après il pouvait y avoir de mauvaises surprise mais si elles étaient seules c'était bon pour eux. Litchi marchait étonnement loin de ses deux autres alliés et James se demanda pourquoi mais il reporta son attention sur le fait de bien surveiller les alentours. Ils cheminaient tous les trois et il divaguait un peu se repassa le film de la soirée quand finalement la blondinette distante entama une discussion pour nous détendre un peu peut être ?

-Chez moi, je fais des concoctions naturelles pour soigner les maux divers. C'était au départ une simple passion, parce que j'avais trouvé un livre à ce sujet à la bibliothèque. Puis, au final, j'ai commencée à mettre en pratique mes connaissances !

Voilà qui était intéressant, elle était douée en soin, pas commun pour une fille de maire elle devait avoir assez d'argent pour avoir des médicaments, des vrais ce n'était donc pas une nécessité, pourtant elle avait apprit. Était elle très douée, une novice prometteuse avec un peu de chance. James ne savait pas vraiment quoi dire et il se contenta d'un sourire, un vrai, un sincère à l'intention de la jeune fille sympathique. Puis il voulu en savoir plus sur ses talents de soin :

-Voilà un bien bel atout, tu sais guérir quoi comme maux ?


La discussion continuait pendant que le court trajet se réduisait, ils marchaient vite et ils ne tarderaient pas à arriver. Bouger lui fit du bien, se réchauffer après être resté assis dans la pénombre immobile et inactif. Le soleil se levait, l'aurore, un bien beau spectacle, il adorait se lever tôt pour observer les levés de soleil au 12, un de ses passe-temps, après quoi il filait dans les bois rapidement puis à la mine.

-J'ai un chat. Je l'ai recueilli un hiver, il n'aurait pas survécu si non. Il est noir et il est grincheux, mais on s'entend bien quand même. Je l'ai appelé Pluton, comme dans la nouvelle de Edgar Allan Poe. Vous connaissez ?

Non il ne connaissait pas, elle avait donc assez d'argent pour recueillir un chat, le nourrir le choyer. Lui n'avait même pas assez en se cassant le dos pour se nourri lui et sa mère, tant d'inégalités qui étaient gommées à moitié pour les jeux. Personne théoriquement n'avait plus de chance de gagner, être fils de maire ou pacificateur ne vous avantageait pas, vous étiez au même niveau de « chances » qu'un mendiant du 12. Mais les sponsors faisaient pencher la balance vers les favoris, les audacieux et les carrières imposants.

-Non je ne connais pas, tu sais au 12 il n'y a pas beaucoup de lecture, voire pas du tout.


Elle se tourna cette fois vers Barbara et lui adressa sa réplique :

-Si non, je passais le plus claire de mon temps chez Lucas avant. Il avait eu de la difficulté à se remettre des jeux. J'ai fais de mon mieux pour lui redonner l'envie de vivre. C'était triste de le voir comme ça. Je crois... Que j'ai bien réussi au final !

Il sourit et regarda droit devant lui, vers le soleil levant et leur destination qu'ils atteignirent au bout d'une demi-heure, le château était bien loin et devint un simple souvenir, la traque des carrières allaient commencer et ils avaient bien fait de s'en aller, il espérait secrètement qu'ils ne se soient pas occupés de leurs futures proies elles étaient à eux. C'était horrible et si peu humain de penser avec un bonheur immense à la mort prochaine de l'autre, penser à la manière dont on se délectera de leur souffrance et leur doux son de canon. Il commençait à penser comme les carrières mais c'était ce qu'il fallait. Le labyrinthe était là devant leurs yeux, ils y étaient et le soleil était tout juste levé. Ils laissèrent leur sac respectifs dans des poubelles non loin, dans un combat rien ne servait de les garder pour trimbaler de la nourriture surtout au risque de se les faire voler. Être libre de ses mouvements avec seuls leurs armes dans les mains, ils devaient se séparer, les filles devant l'entrée et lui devait faire le tour et faire des feux puis balancer quelques flèches dans l'espoir de les prendre au piège, les entrées barrées par les flammes et de l'autre côté par les filles. Le carnet toujours dans la poche il leur souhaita bonne chance et s'en alla son arc en main, le briquet dans l'autre poche qu'il venait de récupérer des mains de Litchi. Il ne se retourna pas et dans un silence de mort il se hâta sans faire de bruits. Il s'arrêta un bout d'un moment, il était arrivé au bout, il avait presque courru et il lui avait fallu un peu plus de 10 minutes presque un quart d'heure, aucun bruits. Il s'arrêta, la sortie était là devant lui, il respira un coup et sorti le carnet de la poche, en arracha les pages qu'il embrocha sur une première flèche. Le bout de la flèche était donc un peu plus lourd et encombré par les feuilles de papiers roses, finalement il allait être utile, il attrapa le briquet et enflamma les feuilles qui commencèrent à brûler. Il l'avait encochée au préalable et il n'eut qu'à se mettre en tension, il visa haut terriblement haut pour atteindre un endroit au hasard du labyrinthe, en espérant mettre le feu et qu'il se propage. Il glissa quelques feuilles dans sa poche et fit brûler le reste du petit carnet décharné devant l'entrée en essayant de jeter tout ce qui pouvait servir de combustible, il essaya d'arracher quelques branches des haies mais c'était assez dur voir quasi impossible puis quelques ordures qui traînaient. Il enflamma le tout qui prit feu rapidement, un petit feu grandissant gourmand qui engloutissait le papier et le reste, l'herbe du sol brûlait aussi et le dégagement de chaleur était fort. Il s'éloigna regardant le petit braiser prendre de l'ampleur puis il reprit le chemin du retour. Un peu plus loin, il sacrifia une autre flèche couronnée de feuilles elle aussi et visa, après avoir décrit un petit arc de cercle elle retomba les flammèches toujours là. On voyait de la fumée un peu partout mais cela commençait seulement à prendre. L'odeur de fumée flottait, les filles devaient se tenir prêtent le signal avait été donné l'attaque avait commencée et le piège allait se refermer sur les pauvres petits oiseaux blessés. Cela allait marcher il devait le croire, il revient à bout de souffle il s'était absenté un moment, presque une demi-heure, les filles étaient toujours là et il se plaça à leurs côtés, prêt à défendre le peu qu'ils avaient et surtout à attaquer.
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMar 20 Jan - 12:02


❝ It's a trap❞
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Le feu est une bonne arme, mais une arme à double tranchant. En voulant répandre ainsi les flammes, James ne réalise pas de suite l'enfer qu'il provoque, car oui, le feu prend et il prend vraiment bien. Déjà, impossible pour quiconque de sortir par l'entrée du labyrinthe, il faudra donc trouver l'autre issue pour pouvoir quitter le coin, mais en plus, le feu qui gagne en puissance au fur et à mesure des secondes, gronde et une grande partie du labyrinthe rougit de la chaleur que dégage l'incendie? Comment faire pour évoluer rapidement dans un milieu qui s'enfume et dont certains chemins ne sont plus praticables à cause de l'action d'un seul tribut ? Il faudra faire vite, ou sinon le nombre de tributs en vie risque de rapidement chuter.


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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMar 20 Jan - 20:53

Elle perd ses repères, Shaé, il n’y a riend e plus que l’arène. Son cerveau peine à croire maintenant qu’il y a un jour eu une autre réalité que celle-ci, quelque chose qui, même si c’était plus misérable, était quand même meilleur. Oh ce qu’elle aurait donné pour revenir aussi loin dans le temps, pour rattraper tout ce qu’elle avait pu perdre en chemin… Mais c’est trop tard pour regretter, là. Alors elle se renfonce dans ses rêves. Ils sont vides ceux-là, ni cauchemars ni douces illusions pour tenter de la consoler de la vie elle-même. Elle dort, elle dort jusqu’à ce que Romy la secoue, la réveille. Et elle a l’impression que ça fait un peu plus de trois heures qu’elle roupille. Ses yeux se tournent vers son alliée, l’interrogent une fraction de secondes, puis y renoncent. Y’a plus rien à expliquer ici. Il s’agit juste de survivre. Elle cligne des yeux et se relève progressivement, appuyant ses coudes sur le sol, ses avant-bras, puis se lève tout d’un bloc.

Elle sourit légèrement face à la bouteille de mercurochrome que Romy a reçu. Son mentor l’a gâtée, elle. Enfin, un couteau, ça, c’était déjà plus qu’elle osait en espérer pour tout et rien. Elle frissonne doucement lorsque le désinfectant touche les plaies, ça picote. Elle s’en souvient di’l y a très longtemps, quand elle était bien plus petite, dix ans à peine, et où un médecin du district avait fait une exception pour une gamine sans le sou, parce que son genou s’était infecté et lui faisait mal, affreusement mal quand elle tentait de marcher. Elle laisse Romy s’occuper d’elle, un peu, puis les rôles sont inversés et elle prend la relève, désinfectant avec précaution son dos et son pouce tout en veillant à ne pas gaspiller une goutte du précieux liquide. « Merci » qu’elle murmure la môme, rapidement et dans un souffle.

La jeune fille s’empara de la cuisse de poulet et la dévora voracement, le couteau posé à côté d’elle. Elle se sent mieux ; d’un coup. Plus en sécurité. Le ciel étoilé sourit au-dessus d’elles. C’est trop beau. trop beau pour être quelque chose qui dure, de toute façon.

Ce qui suit c’est les flammes. L’enfer d’une fournaise. Elle s’aperçoit un peu tard que le labyrinthe commence à flamber. C’est l’odeur qui lui parvient d’abord, le cramé, les cendres. « Romy… » Sa voix se serre sans qu’elle s’en rende compte, elle saute sur ses pieds, elle agrippe son sac et le passe autour de ses épaules. Ce qui est par terre, sauf le couteau, pas le temps. Pas le temps. « Faut qu’on dégage. » C’est court, c’est net, c’est précis. Elle tire Romy vers elle, et elle se jette vers la seule issue qui ne commence pas à être embrumée de fumée. Elle sait pas où elle va la gamine, elle en a aucune idée. Ce qui compte, c’est courir.

Encore.

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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeDim 25 Jan - 21:05


Une vague de chaleur s'engouffre dans la clairière. F. La fumée noire serpente. E. Les flammes apparaissent, embrasent les murs du labyrinthe. U.

FEU.

Tu sautes sur tes pieds, les yeux fous. La fumée te pique les yeux. Tu retires en toute hâte ton t-shirt sans te soucier une seconde de la pleine vue de ton soutien gorge peu rempli que tu offres à tout Panem. Tu roules le t-shirt en boule et le presse contre ton nez et ta bouche pour pouvoir respirer. Réflexe élémentaire. Ton poignard s'est logé dans le creux de ta main valide. Les flammes se rapprochent, trop vite. Tu pousses rudement Shaé. « COURS ! » Tu as peur, plus que jamais. Peur parce que tu sais que cette fois, ce n'est pas l'oeuvre des juges. Non. Tu sais que c'est celle d'un tribut. Et tu n'en peux plus. Tu n'en peux plus de tout ça. Les poules, les pirates, l'alliance brisée, les balafres, et maintenant ça, tu es à la limite d'une crise d'hystérie. Et on n'est qu'à l'aube du deuxième jour...Tu respires avec peine et les larmes coulent sur tes joues, à moitié à cause de la fumée et à moitié à cause de tout le reste. Elles sont chaudes, et tracent des sillons roses sur tes joues crasseuses. Tu attrapes ton sac pour courir après Shaé. Et les larmes coulent pour de bon. Des larmes de honte, de rage aussi. Et de peur. Sortir d'un labyrinthe, c'est faisable. Sortir vivant d'un labyrinthe en flammes, ça devient difficile. Vous tournez à gauche, à droite, rebroussant chemin lorsque vous tombez nez à nez avec le feu qui semble venir de partout à la fois. Tu es si fatiguée que tu es tentée de plonger dans les flammes et de t'y recroqueviller comme un bébé dans le ventre de sa mère. Tu voudrais sortir d'ici. Et courir encore, pour trouver celui qui a fait ça. Pour l'égorger, le charcuter, le réduire à...à...Tu tousses. Tu as perdu le fil des tournants. Tu fais confiance au hasard. Tu lui donnes ta vie, faible mais encore chaude, entre ses mains. Tu plisses les yeux, ta respiration un râle, et tu prends les tournants, inlassablement. Tu fais confiance.

Confiance...Comment peux-tu encore seulement prononcer ce mot ?

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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMar 27 Jan - 18:29


❝Sponsorat ❞
For Shaé Lunario



L'air est embaumé d'une odeur de feu de bois. Malheureusement, il n'a pas la connotation amicale de celui qui pourrait avoir lui sur une plage, le soir. Non, dans les Hunger Games même l'alliance la plus solide se brise à un moment ou à un autre... En général à cause de la mort d'un des membres.
L'air crépite sous les feuilles vertes et les tendre pousses qui brûlent. Un bip haut perché le couvre un instant. Comme ralenti par l'épaisseur de l'atmosphère, un parachute - qu'on entend avant de voir à cause de la fumée - tombe très lentement vers le sol et atteint le sol en un son sourd aux pieds de Shaé Lunario. Il contient un pot de pommade analgésique et un paquet de 10 biscuits secs. Un petit mot accompagne ces pépites :

Sois plus discrète... regarde ce que ça t'a apporté ! - Ta mentor


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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMar 27 Jan - 19:55



Le Labyrinthe ♫

James attendait et observait satisfait son feu qui prenait une ampleur considérable. Finalement l'atelier de survie n'avait pas était si inutile, l'apprentissage du feu qu'il avait perfectionné lui avait servi. Tout était utile quand on y réfléchissait un peu, les flammes dansaient encore et encore. Les crépitements se faisaient de plus en plus nombreux et James guettait le moment ou les coups de canon sonneraient. Ce moment arriva, un coup de canon distinct, une de leur proies avaient elle succombé ? Impossible de le savoir, il attendait leur arrivée devant eux, essayait d'imaginer leur état, pitoyable il l'espérait. Une seule allait elle faire son apparition ? Aucune ou les deux, ils allaient le savoir bientôt. Il espérait qu'elles soient le plus mal possible, oui il avait envie qu'elles souffrent, c'était complètement inhumain mais c'était comme ça, les jeux les changeaient tous. Il fallait se mettre dans la peau du tueur, prendre sa mentalité pas celle de la proie qui attend que la mort vienne et l’amene dans son royaume. C'était le seul moyen de s'en sortir, le mental rentrait dans un peu tout et déterminait les chances de survie ou pas. Dans un combat avoir la rage et tout faire pour subsister sans devenir fou, sans perdre la raison, tuer de sang froid. Maintenant qu'il y était il s'en sentait capable, il n'avait encore tué personne mais ça viendrait il le sentait. Les flammes progressaient avec une vitesse prodigieuse. Puis quelque chose tombant du ciel avec un bip si léger qu'il était à peine percevable. Un parachute, des sponsors avaient aidé leurs proies. C'était assez dépourvu de sens car leurs coups de canon allaient bientôt raisonner, mais apparemment des gens étaient encore assez stupides pour croire en elles. Il savait à peu près ou elles se trouvaient et il fit signe au filles juste avant que le parachute ne disparaisse de leur vision. « Tenez vous prêtes, si elles arrivent on doit être sur nos gardes. » Il avait bien insisté sur le « si » car la probabilité qu'elles s'en sortent dans un tel brasier était presque nulle, et cela faisait plaisir à James. Son plan se déroulait plutôt bien et il n'attendait qu'elles capitulent et qu'ils puissent repartir tout guillerets et attendre les sponsors. Il jeta un bref coup d’œil à Litchi qui semblait désemparée. Aurait elle la force de porter le coup de grâce ou même d'attaquer ? Se défendre il n'en doutait pas enfin rien n'était sûr et ça lui faisait un peu peur. Certes ils seraient en position de force mais la faiblesse -psychologique car physiquement ils étaient en forme- ne serait pas au programme du jour. Barbara aurait le cran de le faire, sans regrets en plus comme lui elle se battait pour survivre depuis si longtemps. Ils attendaient encore et encore quand …
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeVen 30 Jan - 18:05


La fin approche. Tu le sais. Tout le courage, toute la rage qui t'ont manqué pendant les dix-sept années de ta vie refont surface, d'un coup, te tordent les entrailles. Ton cœur martèle ta cage thoracique à mesure que les semelles de tes chaussures frappent la terre du labyrinthe qui serpente à l'infini. Tu tiens ton t-shirt roulé en boule contre ton nez et ta bouche. Il étouffe tes cris à merveille. La nuit est douce, elle tient l'arène dans ses bras et la berce. Mais pas vous. Vous, elle vous a jeté dans une enfer miniature. Les murs s'embrasent en un claquement de doigts. Tu ne vois plus grand chose d'autre que de la fumée et des éclats de rouge. Et Shaé. Shaé, bien sûr. Plutôt mourir que la perdre de vue. Les flammes tendent parfois leurs longs doigts brûlants vers vous, lèchent furtivement votre peau et se retirent. Tu fermes les yeux pour bloquer la fumée et les larmes qui menacent de t'étouffer. Le monde n'est qu'un brasier confus dans lequel vous courrez, toutes les deux, encore et toujours. Toujours... Ça ne fait pourtant qu'une poignée de jours que vous vous connaissez. Condamnées depuis le départ, trop faibles, trop hésitantes, trop douces. Tu ne la perds pas des yeux. Si les flammes venaient à vous encercler pour de bon, si il n'y avait plus d'issue, alors tu voudrais lui tenir la main pour pouvoir te raccrocher à quelque chose. Pour que vous partiez ensemble.

Vos peaux luisent de transpiration. Vos poumons crient famine. Vos jambes appellent au secours au milieu des flammes. Tu tousses sûrement assez fort pour cracher tes poumons, et ton coeur avec. Mais Shaé est là. Elle court, elle aussi, elle - Romy ! Ne t'a-t-on jamais appris à regarder devant toi ? Tu t'arrêtes net devant une vague de flammes. Cul de sac. À gauche et à droite, des murs enflammés. Derrière, les flammes serpentent, sifflent. Elles s'enrouleront bientôt autour de vos chevilles. Alors tu glisses ton poignard entre tes dents et tu jettes ton sac et ton t-shirt par terre. Tu attrapes la main de Shaé. Vous échangez un regard. Et vous plongez dans les flammes. Tes jambes te fuient, mais elles courent. Elles courent, surtout, parce que l'instinct te dit qu'il y a quelque chose derrière cette vague...Les flammes enveloppent chaque parcelle de ton corps mais tu tires Shaé vers l'avant, les yeux fermés très fort, les dents serrées sur le métal brûlant de ton couteau.

Et puis vous émergez. Tu ouvres les yeux et craches ton couteau brûlant sur le sol. Les flammes sont plus douces, ici, moins sauvages. Quoique prêtes à vous engloutir elles aussi. Alors tu baisses les yeux vers ta main entrelacée dans celle de Shaé. Tu la dégages de cette étreinte et lèves tes deux paumes vers ton visage d'un air abruti. Tu trembles, de partout. Tes mains sont noires de suie et de brûlures. Tu éclates en sanglots. « J'en peux plus... » Ta voix ne ressemble plus à rien. Serrée par les larmes, la peur, la frustration, la rage. Tu n'as plus de t-shirt, plus de sac, rien. Juste un couteau et une carte sûrement carbonisée dans la poche arrière de ton jean. Les larmes t'aveuglent, t'étouffent. Tu voudrais te recroqueviller par terre. Abandonner. Mais tu essuies tes larmes en tremblant, d'un revers de tes mains brûlées. Tu renifles. Et tes yeux emplis de larmes se tournent vers Shaé. Ton alliée. « Il faut trouver la sortie. » Alors tu ramasses ton couteau sur le sol, et puis vous marchez, lentement. Un couloir sombre, puis un autre et encore un autre. Les flammes vous suivent, mais gentiment, à distance. Leurs crépitements te donnent envie de hurler mais tu n'as plus de voix pour le faire. Alors tu marches, seulement.

Et la sortie apparaît. Comme par enchantement. Tu t'écroules à genoux.



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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeSam 31 Jan - 17:11

Shaé, elle s’est jamais rendu compte à quel point le feu était terrifiant, jusqu’à maintenant. Dans les rares nuits froides du Onze, elle en avait eu besoin, pourtant, d’un petit tas flambant devant elle, des flammèches crépitantes pour apporter de la chaleur temporaire à l’abri qu’elle partageait avec Lucy. Sauf que ça semblait si loin, maintenant, et elle aurait volontiers gelé dans le froid pendant toutes ces nuits si seulement le brasier qui les entouraient, Romy et elle, pouvait s’éteindre – maintenant. Elle se cramponne à son sac comme s’il ne reste plus que ça dans le monde, et ne perd pas son alliée de vue. Romy hors de vue, c’est juste – c’est la fin, impossible autrement. Si elle ne la voit plus, c’est fini, aussi simple que ça. Elle s’arrêterait tout simplement de courir, et puis tout serait terminé, enfin. Elle aurait plus à s’en faire.

Mais tant que la blondinette est en vue, ses pieds la portent toujours. Même si elle a terriblement chaud, qu’elle a l’impression qu’elle va se consumer sur pied même sans approcher les flammes, elle continue de courir sans but précis, cherchant juste les croisements gauche qu’elle peut encore traverser, mais le feu finit par les entourer, les environner dans un carcan serré. L’espace d’un instant, c’est tout ce qu’elle pense ; fini. Elles auraient eu le temps de rien. Mais c’était avant que Romy ne lâche tout simplement son sac, se délestant ainsi d’un poids qui aurait fini par les gêner. Leurs doigts s’emmêlèrent avant qu’elles ne traversent toutes les deux. Les flammes mordent ses jambes, ses bras. Mais c’est trop con, de mourir comme ça. Alors elle ferme les yeux fort, fort, et leur duo continue.

Lorsque le ciel apparaît enfin parmi toute la fumée, elle a du mal à y croire. Il lui semblait qu’elle s’était déjà désintégrée dans les couloirs du Labyrinthe, que ses cendres s’étaient éparpillées parmi celles des arbustes. Ses yeux se lèvent vers Romy, hagards, aveuglés. Elle lâche sa main tout doucement, presque à contrecoeur, et c’est le moment que ses brûlures choisissent pour la rappeler à l’ordre. Son autre main…ses doigts s’entrouvrent doucement et un petit parachute en tombe. Elle l’a ramassé à la va-vite, celui-là. Fallait pas non plus jeter les cadeaux de sa mentor, et quelque part, elle était surprise que Trishteh ait pensé à elle. De la pommade…et de quoi manger. Plus que ce qu’elle aurait osé demander au ciel. « Ca va aller… » Ses mots sont des étrangers dans sa bouche. Mais il faut bien se réconforter comme on le peut. Maladroitement, elle déchira le paquet, en sortit deux biscuits avant d’en tendre un à Romy et fourrer ce qui reste dans son sac noirci de cendres. Béni soit ce vieux truc de tenir le coup. Une sortie…oui, une sortie. Elle hoche la tête, fatiguée. Tout ce qu’il leur reste à espérer. La lumière au bout du tunnel, elle tarde un peu, mais elle est là. A nouveau, elle referme ses doigts sur le couteau qu’elle a encore, vérifie la sarbacane et ses trois petits dards. Et tire Romy sur ses pieds. « On peut faire ça…j’te jure. »

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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeSam 31 Jan - 22:48

Des chats et des rats
Le Labyrinthe Tumblr_mqnt1fMzaT1r4qhd2o1_500
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Si jamais y passe une souris,
J'y fais la passe du samouraï.
Les poissons rouges c'est du sushi,
Faut j'en mange un,
Avant que j' m'en aille.
Belzebuth, Les colocs


C'est long, terriblement long. J'ai vue James partir au loin et maintenant, je ne peux rien faire de plus qu'attendre. La blonde est avec moi, cela devrait me rassurer. Elle est comme Hope après tout, elle peut prendre les choses en mains. Je l'observe sans mot, l'espace d'un instant. Qui es-tu? C'est la question que j'ai envie de lui hurler, car après tout elle est à mes côtés. Sa langue semble liée depuis le réveille et cela me rend cinglée. J'ai besoin de me changer les idées et d'oublier le plan du garçon. Tuer. Il veut qu'on tue des filles, des filles qui n'ont rien fait de mal. Je soupire. Je fais rouler un caillou d'un coup de pied. Je suis fébrile et apeurée. J'aimerais me tenir à l'écart et me fermer les yeux pendant leur sordide besogne, hélas: je ne peux pas envisager cette option. Des plans qu'ils décident de m'achever. Je songe à Pluton, à cette heure de la journée, il a pour habitude de demander la porte. Il part en général pendant une heure, vaquant à quelconque occupations féline. Parfois, il attrape un rongeur et il le ramène à la maison. Tout fier qu'il est de me faire un cadeau. Je ne lui en veux pas de me ramener de la vermine sans vie, il ne peut pas comprendre l'étrangeté de ce genre de présent. Je l'imagine courant dans les ruelles du village, crachant sur les passants qui le remarquent. Cela me fait du bien. Une pointe d'inquiétude me sert néanmoins le cœur: peut-être que le chat n'est pas rentré à la maison, parce que je n'étais pas là. Si il m'arrive quelque chose dans cette arène, j'espère que Lucas aura la gentillesse de veiller sur lui et de le prendre sous son toit malgré leurs différents. La bête est le plus fidèle de mes amis, sa sécurité m'est chère.

Barbara me donne un petit coup de coude dans les côtes pour attirer mon attention, de l'autre bras elle pointe au dessus du labyrinthe. Je suis le mouvement des yeux et repère les petits filets de fumée qui monte ça et là au dessus du territoire. Il a réussi. Rassurée pour James, je souris à pleine dents à ma partenaire. «Super!» dis-je d'un ton enjouée. Mon humeur change aussitôt, je réalise que le piège est tendu et qu'il va probablement se refermer rapidement sur les filles. Je frissonne en comprenant qu'elles risquent de débarquer à tous moments et que la partie ne fait que commencer. L'étreinte de ma main se ressert sur le poignard de Lucas et j'essaie de garder mon calme. Plus les minutes passent et plus la fumée se fait dense. Je me surprend à espérer que les filles meurent étouffées pendant leurs sommeille, m'évitant ainsi de leurs faire face. Ma mâchoire se crispe: je ne veux pas les voir. Je les imagine, elles, contre les flammes. J'essaie d'éviter de me figurer la terreur et la souffrance qu'elles éprouvent. Il n'y a rien de pire que la douleur physique. Ma main gauche, la libre, glisse machinalement sur ma poitrine, mes doigts captent rapidement le relief que crée ma cicatrice. Je frissonne encore une fois. Je lance un regard à la douze, elle semble prête à se battre, elle a des aires de prédateurs. Je lui suis soudainement extrêmement reconnaissante d'être de mon côté. Je fixe l'entrée de la fournaise cauchemardesque. L'aire ambiant commence à se réchauffer et la boucane noire monte haut dans le ciel. J'ai atrocement peur.

Un bruit sur la gauche, je sursaute, paniquée à l'idée de me faire surprendre par un autre tribut. Je me détend rapidement: c'est mon compagnon. Une intense chaleur me parcourt le corps, tout s'est déroulé comme prévu. Rien de mal ne lui est arrivé. Il est à bout de souffle par contre et j'espère qu'il aura le temps de se remettre avant que nos adversaires débarquent. J'essaie d'oublier qu'elles sont des personnes, je ne peux me résoudre à tuer. Tous les trois, les armes en main, nous observons l'entré. La fumée nous parvient à peine, l'aire est respirable. Le vent souffle de l'autre côté, par là où mon sauveur est arrivé. Nous sommes côtes à côtes tous les trois. James à ma droite, Barbara à sa suite. Nous observons l'entrée. Je tend l'oreille, espérant un coup de canon, je prie pour que celui-ci est déjà sonné, le bruit couvert par le crépitement des flammes, mais je sais pertinemment que je rêve en couleur. Ce n'est pas nouveau, je l'ai toujours fait. J'inspire, j'expire, j'inspire et j'expire. L'horloge tourne, l'inévitable devra se produire bientôt. Le travailleur de la mine nous fais signe de garder le silence et nous indique de tendre l'oreille. Il se recule un peu en prenant une flèche, celle avec le bout tranchant, se plaçant derrière nous, un peu en diagonale, tout en bandant son arc. Nous, les deux filles, sommes dans un angle de l'entrée qui nous dissimule au possibles arrivantes. Le fait est que cela nous empêche aussi de les voir arriver, puisque notre vision s'arrête sur un mur de hais. Lui, il peut voir si les autres arrivent, car il est dans l'angle opposé au nôtre. J'entend un bruissement sourd, comme si quelqu'un se laissait tomber sur le sol, puis des voix. Je me mordille la lèvre. Je ne saisi pas ce qu'elles disent, mais l'intonation semble suggérer que l'une essaie d'encourager l'autre. Elles sont amies. Il nous fait un signe de tête, j'ai aucune idée ce que cela peut signifier, mais sa partenaire de district bande ses muscles, prête à l'assaut j'imagine. Puis, il relâche tout, la flèche habilement tirée siffle en direction des filles. Nous formons un demie cercle autour de la sortie, le garçon du côté droit de l'entré, étant ainsi près du mur, la chef du groupe se place au centre, faisant ainsi face à la porte, étant par le fait même la plus visible du duo du district douze et moi, je ne quitte pas ma position, je suis totalement invisible. Au fond, cela ne me change pas de la vrais vie, je n'ai jamais été en avant plan. Je me tiens prête à bondir, le poignard en main. L'image d'un harpon suivit d'une trainée de sang me traverse l'esprit, au fond, je ne suis pas si différente d'Errol.

En bref:
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Elias Leorios
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeDim 1 Fév - 12:10


❝ New Death ❞
For Tributs



Boom. Un premier coup de canon rugit dans l'arène.
Cinq minutes plus tard...
Boom une fois encore, un nouveau mort, deux tributs tués en quelques minutes, mais qui ?


@Eques sur Never-Utopia
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Romy Weverell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeDim 1 Fév - 14:57

FIREFLIES
► Musique

Tu es à peine tombée à genoux lorsque la flèche fend l'air et tranche ta chair sans pitié, en dessous des côtes. Tu es trop surprise, trop exténuée pour pousser un cri. Une sorte de souffle de tristesse s'échappe de tes lèvres gercées. Tes yeux sont immenses, plus brillants à eux deux que la lune qui brille là haut. Tes doigts noirs de suie se posent doucement sur la flèche de bois fin et lisse plantée dans le bas de ton ventre, comme si tu ne comprenais pas ce qu'elle faisait là. Ils tremblent, s'enroulent autour de la flèche. Il n'y a plus rien, plus personne, plus de bruit, de flammes, d'arène. Juste toi, à genoux, et ton sang qui coule sur ton torse uniquement vêtu de suie. C'est ton corps tout entier qui tremble maintenant. Tes yeux sont secs, mais ils fixent la flèche fichée dans ta chair d'un air abruti. Il n'y a plus rien. Parce que, juste comme ça, tu sais que tu vas mourir. D'un pauvre bout de bois, rien qu'une pauvre écharde dans ta chair. Pour des putain de jeux télévisés. Et tu pourrais pleurer. Hurler. Mais tu n'en es plus capable. Le sang s'écoule doucement, sans se presser.

Tu sors lentement de ta torpeur et redeviens consciente de ce qui t'entoure Des trois tributs qui vous font face. Tout ça n'a duré qu'une seconde, le temps de te saisir les veines, de te faire trembler comme une feuille en automne. Tes doigts se resserrent sur ton poignard, offert par ta mentor il y a à peine quelques heures. Il ne faut pas gâcher sa générosité. Non. Tu dois en entraîner un avec toi. Tu es saisie d'un désir de sang qui t'aveugle. Alors tu te lèves. Une jambe, laborieusement, comme un vieux robot rouillé, et puis l'autre. Les perles de tes yeux trop pâles brillent dans l'écrin de suie qu'est ton visage. Et tu veux les tuer. Tu es déjà perdue, et ta peur s'est envolée comme s'envolent les rides d'un cadavre. Tu leur en veux d'avoir fait ça. Mais tu leur est reconnaissante, aussi, quelque part. Parce que ça devait se finir à un moment ou un autre. C'était ça le contrat.

C'est pour Shaé que tu as mal. Shaé. Tu voudrais lui hurler de s'enfuir, de courir, mais ils sont trois, et vous êtes deux. Et si ce n'était qu'une histoire de nombre...Vous êtes brûlées, exténuées, faibles. Vous avez plus vécu en cette première journée d'arène qu'aucun autre tribut. Shaé t'a rendue vivante. Elle a fait ressortir quelque chose de plus doux, de plus simple. Tu voudrais la remercier. Mais c'est trop tard pour ce genre de choses. Alors tu lui attrapes brutalement le poignet et tu la pousses un peu pour qu'elle se place derrière toi. Tu ne lui laisses pas le choix. Tes yeux s'assombrissent à chaque seconde. La flèche fait rayonner la douleur en toi mais tu sais que c'est le dernier instant, et que tu ne peux pas en gâcher une seconde. Alors tu te jettes sur la fille. La grande blonde. Le choc fait que tu te retrouves au-dessus d'elle sur le sol, et tu appuies ton couteau contre sa gorge. Tes lèvres sont retroussées comme un animal sauvage. La flèche dans ton ventre se plie dans des angles douloureux et remue ta chair enflammée par la douleur. Mais tu es loin de t'en soucier. Tu veux simplement la tuer, le plus vite possible. Et tu souhaites de toutes tes forces que Shaé ne subisse pas le même sort que toi. Qu'elle pourra s'enfuir. Qu'elle pourra avoir une seconde chance, parce que tu voudrais croire aux miracles. Tes yeux s'emplissent de larmes et tu te débats contre la tribut du Douze, de toutes tes forces. La fine peau de son cou luit, appétissante, pleine de vie. Tu peux voir la grosse veine en dessous. Et tu voudrais la trancher, à tout prix, inexplicablement, peut-être pour oublier que la vie s'écoule de toi à toute vitesse. Pour oublier que c'est déjà la fin.



Résumé:
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeLun 2 Fév - 19:21

Des chats et des rats
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[Barbara & James ft Romy & Shaé]
[...]
J'connais personne ici't
Toé comment tu t'appelles?
Vue la grosseur que t'as,
M'a t'appeler Colonel!
Il m'dit fiston,
Toé qui a l'aire si mignon
Tout frais débarquer dans la réalité
Ouvre bien tes oreilles,
Je'l dirai pas deux fois,
Ici c'est pas pareille,
C'est moi qui fait la loi!
Les colocs, Belzébuth

Un coup de canon, je sursaute, lâchant un petit cris de surprise. Mes yeux passent rapidement de James à Barbara. Cela ne vient pas de nous, heureusement. Je tiens fermement mon arme, penchée près de la porte, prête à charger. De façon plus subtile, une sorte de ''woumf'' se fait entendre. Le garçon à touché une cible, mais quoi, qui? Je me mordille la lèvre, je sens l'adrénaline monter dans mon corps. Ma première pensée est de prendre un cachet pour calmer mon cœur et éviter la crise cardiaque, mais elle est rapidement repoussée: j'ai un nouvel organe pompeuse de sang et il fonctionne normalement. Deuxième coup de canon. Je ne bouge pas cette fois. Il a tué l'une des filles, déjà? Respire et expire Litchi, focus sur ce qui se passe. Le fait de ne rien voir m'affole un peu, les autres ne me laisse pas le loisir de deviner ce qui se passe, ils n'expriment aucune émotion. Je sens de la sueur couler le long de ma colonne vertébrale, mais je demeure imperturbable. Le silence règne. D'un coup, une furie blonde surgit du labyrinthe, il y a du sang sur son t-shirt, beaucoup de sang. La flèche de mon compagnon dépasse de son ventre. Hébétée, je l'observe quelques secondes avant d'afficher une réaction. Elle se jette sur Barbara comme une sauvage. Je hoquète et réalise qu'elle n'est pas seule. Tout ça en une fraction de seconde. Les filles sont un mélange de coups et de cris. Je dois réagir, vite. Je me pousse sur le côté, bloquant ainsi la sortie du labyrinthe.

Il y a l'autre, son alliée, je suis plus grande qu'elle, sans surprise. Je suis trop grande pour être une fille, je l'ai souvent pensée. Je ne la regarde pas dans les yeux, je dois oublier son humanité. Je dois m'activer et suivre le plan. Je balais mes derniers remords d'un battement de cils. Sans réfléchir je charge dans sa direction, la tête baissé comme un taureau, pour me protéger le visage. Mon but est de la faire basculer. Arrivée à sa hauteur, je tente d'emprisonner sa main qui tiens son arme avec la mienne, la gauche, et je donne des coups horizontale avec mon propre couteau en direction de son ventre, combien? J'en ai aucune idée. Ma seule crainte est de réussir à le planter trop profondément, si c'est le cas, j'ignore comment je pourrais récupérer mon arme. C'est difficile de transpercer la chair, mais ça doit être encore plus difficile de le faire à plusieurs reprises.

En bref:
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeMer 4 Fév - 19:35

Le cri s’étrangle dans sa gorge lorsque la flèche transperce Romy. Les premières secondes, ses yeux le refusent totalement. Elle a juste envie de hurler. Comme si ça allait changer quelque chose. Comme si le son allait tout simplement empêcher ce qu’elle voyait d’être réel. Me laisse pas toute seule, tu m’entends ? Elle a pas la force de survivre à une arène seule. Pas comme ça. Pas sans Romy. Et si elle avait su avant que ça allait mal se terminer, toujours, elle s’en veut d’avoir espéré qu’il y aurait autre chose que le malheur au bout du chemin.

Ils sont trois. Trois face à leur petit duo, et elle a pas envie de se faire d’illusions, la môme. Elles vont perdre. Mais ce n’est pas si grave, au final. Elle voudrait pas vivre toute seule, pas maintenant. Alors laisse-moi crever si je veux, Romy, c’est pas toi qui décide ! Si seulement sa voix avait accepté de lui obéir pendant que la blondinette la repoussait à l’arrière. Elle a envie de protester. Elle a un couteau, aussi. Et si son alliée attaque, il en restera toujours deux. Mais rien de tout ça n’a le temps de franchir ses lèvres avant que la blonde se jette sur une des filles du groupe d’en face. Douze, son esprit indique dans un brouillard. Qu’est-ce qu’elle a envie de crier, Shaé. Crier pleurer hurler…

Le couteau se lève dans sa main. Elle ne sait pas vraiment s’en servir, mais elle se dit que ça marchera aussi un peu au hasard. Comme une machette, au final. Ca frappe et la chair saigne. De toute façon, ils sont trop près, ces trois-là. Trop près pour qu’elle puisse se servir de sa sarbacane pour en tirer un. Mais cette fille, là, elle a pas envie de mourir pour rien. Alors quand la main de la fille qui lève le couteau vole vers elle, elle n’a pas le temps de l’éviter, pas entièrement. Même en se jetant sur le côté, la lame effilée marque une grosse entaille sur le flanc que le pirate zombie a déjà blessé, rouvrant la plaie sous le bandage. Ca coule un peu, chaud et rouge. Et elle voit rouge aussi, Shaé. On oublie parfois qu’elle est un peu folle sur les bords, qu’elle ne se contrôle pas totalement. Et ils ont eu tort de lâcher ce détail. Elle saigne écarlate et elle en a assez. Alors ça devient insignifiant, qu’elle ait mal. Elle veut juste que cette fille qui l’a attaquée, elle meure. Même pas parce qu’elle la déteste. Mais qu’elle ne veut pas que leur paire soit morte pour rien.

Le couteau s’abat une deuxième fois, ouvrant une deuxième plaie moins profonde avant qu’elle n’attrape son adversaire par la taille et se laisse choir de tout son poids en l’entraînant avec elle. Elle est pas bien forte, mais elle se souvient de son premier mort hier. D’une main, elle frappe celle qui tient le couteau de la blonde avec le manche du sien et les doigts de l’autre s’enfoncent dans la chair de sa gorge. Tant pis si le garçon doit la tuer après.

Tant pis.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeJeu 5 Fév - 17:22

Des chats et des rats
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[Barbara & James ft Romy & Shaé]
On m'a ôté mes griffes,
Mais je sais bricoler
J'ai mis une lame de canif,
Regardes, comment elle est bien droite
Au bout de ma patte
Elle fait dans le cartier office de justice
Belzébuth, Les colocs

Deux coups, c'est tout ce qu'elle s'est pris. Je fulmine intérieurement. Étrangement, on dirait que mon esprit avait déduit que se battre à mort, c'était plus facile. Je panique en voyant le superficiel des blessures et je tente tout de même de me convaincre que j'ai mes chances. J'espère simplement qu'elle ne se transformera pas en vendetta. Je suis prise de réticence, une partie de moi à envie de lui crier qu'elle n'a pas le droit de me frapper, mais pourquoi? Elle a le droit de me battre, elle a tous les droits: c'est le jeu. Nous tombons, parce que je lui ai foncée dedans comme une créature. Je ne décèle aucune résistance, nous chutons c'est tout. C'est étrange, j'ai un mauvais pressentiment. Elle frappe avec le manche de son arme, sur le poignet avec le quel je tiens le couteau. Le choc est tellement grand, de un, parce que je n'avais pas prévu, de deux, parce que ça fait mal. Mon couteau s'envole à quelques mètres. Choquée, j'ouvre de grands yeux. Je suis au dessus d'elle à califourchon parce que je me suis redressée. Je manque de technique et d'expérience, je me laisse surprendre par tous. Avec ses doigts, elle agrippe ma gorge et enfonce ses ongles dans mon cou. Ce n'est pas profond, pas encore, mais je me refuse à la laisser faire. Je donne un coup sec vers l'arrière pour la faire lâcher prise, mais je sens ses serres déchirer ma peau. L'image du carrière qui fracasse le crâne de Bird, mon partenaire de district, à mainte reprise, me revient en tête. Ce n'était qu'un petit garçon, sans malice. Il avait la vie devant lui. Hélas, un con a décidé d'abolir ses chances. Nous devions nous retrouver et trouver un endroit au calme. Traverser l'arène sans heurte, c'était notre plan. Le destin en a décidé autrement, on a arraché les ailes de mon oiseau et c'est à ce moment que James est apparu. Sans lui, je serais certainement morte à la corne d'abondance. Heureusement que je ne suis pas décédée, je dois sortir d'ici pour sauver Lucas. Il est en prison, on retient mon homme. Je sens une certaine rage monter en moi. Si le carrière n'aurait pas tuer le petit, je n'aurais pas eu à suivre le douze, sans le douze je n'aurais pas eu à la tuer elle, la fille qui me retient. Si elle était morte dans le feu comme prévu, je n'aurais pas eu à l'attaquer. Si elle n'avait pas croisée ma route, je ne me serais pas rappelée l'importance de sortir d'ici au plus vite. En bref, tout est de ta faute Shaé Lunario! Je dois en finir au plus vite. Je songe à Pluton, mon chat. Mon compagnon à pour habitude de briser le cou de ses victimes pour les achever. Je n'ai pas d'arme et je n'ai pas la force musculaire pour briser ce qui lui soutient la tête. Je réfléchis rapidement. Qu'elle est la partie la plus puissante du corps humain? La mâchoire. Je tente d'immobiliser sa main qui tient le couteau avec mes deux bras, puis je me penche vers elle, un cri guttural me rayant les cordes vocales. J'atteins une proximité intime avec elle et j'ouvre la bouche en visant sa jugulaire, espérant la lui arracher avec les dents.

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Romy Weverell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeJeu 5 Fév - 20:52


Tu te débats, pauvre petite bête sauvage. Elle est forte, la blonde, et puis elle n'a pas de flèche lui traversant le ventre, ou de brûlures, ou de balafres, contrairement à toi. Pourtant étrangement, la douleur ne te parvient qu'à moitié. Grognant au dessus d'elle, tu serres les poignets de Barbara, si fort que le sang n'arrive plus à ses doigts. Tu écrases ses côtes sous tes genoux. Tu es si légère, Romy, si fatiguée. Mais c'est quelque chose d'autre, pas tout à fait toi, qui est en train de presser la vie hors de ce beau et jeune corps. Quelque chose de sombre et d'inexpliqué, de pas vraiment humain. La blonde a peur. Tu le vois dans ses yeux. C'est nouveau pour elle. Ça aussi, tu le vois. Elle ne sait pas forcément réagir. Elle est paumée, comme toi, comme vous tous. Mais tu vas la tuer. C'est important que tu le fasses. Tu ne sais pas trop pourquoi. Ça va un peu plus loin que de la légitime défense. Il y a Shaé...Elle ne veut pas rester seule, tu le sais bien, mais tu es perdue, et tu ne peux pas imaginer qu'elle le soit aussi. Il faut qu'elle vive, qu'elle sourie encore, qu'elle ait à nouveau l'occasion d'être douce et simple et de grimper tout en haut des arbres pour attraper les plus beaux fruits. C'est impossible, mais tu voudrais mourir avec l'impression que tu t'es battue jusqu'à la fin pour quelque chose de bien. Lâche ? Trop pour voir la vérité en face, en tout cas. Shaé est tout aussi perdue que toi, encore plus si elle voit le soleil se lever aujourd'hui. Tu donnes un coup de tête à la blonde qui se débat encore comme un démon. Le monde tourne un peu, mais qu'est-ce que ça peut bien faire ? Bientôt ce monde aura disparu. Il n'y aura plus de sang, de larmes, de peur. L'illusion de tes forces redouble ta rage.

Ton couteau s'approche de nouveau de la gorge blanche. Il faut faire vite. Le garçon pourrait te tuer avant que tu n'aies éteint cette flamme rebelle. Ton cerveau ne fait plus les bonnes connexions. La fille faiblit. Et, juste comme ça, sans plus de cérémonies, tu fais courir la lame tout le long de son cou. Le sang gicle aussitôt, t'aveugle un instant mais tu essuies tes yeux d'un revers de la main. Il n'y a plus de résistance, plus de bataille. Juste le léger son du sang chaud qui s'échappe, et celui, plus rauque, de ta respiration paniquée. Et tu tranches à nouveau, pour abréger ses souffrances. Ta main est trop faible, elle n'est pas morte encore. L'horreur déforme ton visage, soudain. Tes yeux redeviennent ceux d'un tout petit enfant. Si bleus. Si pâles. Tu cueilles le visage de la tribut du douze entre tes mains et tu colles ta joue contre son front. Les larmes coulent. Ton coeur est trop lourd, beaucoup trop lourd pour s'envoler déjà. Tes mains tremblent et le sang coule. Tes lèvres baignées de sang frais marmonnent une prière inaudible, sans sens, un mot d'excuse ou de rage. Et puis tu te redresses en tremblant et tu tranches sa gorge à nouveau, plus fort cette fois. Pour que ce soit fini pour elle. Qu'elle puisse s'en aller. Tu ne connais pas son nom. Pourtant c'est de ta main qu'elle est partie.

Coup de canon. La fille crache son dernier souffle, qui s'écrase contre ta poitrine et libère toute la douleur que tu refusais de ressentir. Tu tombes à quatre pattes et te détaches du corps sans vie de la tribut. Tes entrailles se tordent. Un filet de sang mêlé à de la salive s'échappe d'entre tes lèvres. Les larmes coulent toujours, t'aveuglent. Tu arraches rageusement la flèche de ton ventre. Le sang coule allègrement. Il faut faire vite. Vite...Mais chaque mouvement ralentit de plus en plus, chaque son s'étire dans ton oreille, chaque lumière s'étale sur tes yeux comme un feu d'artifices. Pourtant tu ne dois pas te laisser aller. Bientôt. Tu rampes. Shaé résiste tant bien que mal à une fille aux cheveux très blonds qui semble vouloir lui manger la jugulaire. Ton esprit n'analyse pas tout à fait la situation. Mais tu sais que pour être utile à ton alliée, ton unique amie, tu dois endommager le garçon. À deux contre un, Shaé sera morte pour sûre. Un et demi contre un, c'est déjà plus juste. Alors tu rampes vers lui, serrant la flèche dans une main et ton poignard dans l'autre. Et tu rassembles toutes les forces qu'il te reste dans un unique geste du bras, rasant le sol, et visant à lui trancher le tendon d'achille. Tu lèves les yeux vers lui. Tremblante, noire de suie, rose de larmes, couverte de ton sang et de celui de son alliée. Et quelque part, à côté du désir de vengeance et de protection de Shaé, il y a une supplication. Achève-moi.



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James H. Hiden
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeVen 6 Fév - 21:08



Le Labyrinthe ♫

Il se tenait à droite du trio, ils attendaient c'était insoutenable, ils étaient prêts armés jusqu'au dents. Puis un bruit au loin, elles arrivaient. Il intima le silence aux blondinettes et serra un peu l'arc en bois dans sa main. Il attrapa avec rapidité une flèche dans son carquois, celle avec le bout tranchant. Elle ferait des dégâts, encore fallait il bien viser. Il recula un peu se mettant à la diagonale des filles, un peu en retrait. Là l'angle de tir était parfait, très ouvert mais il était plus vulnérable. L'adrénaline montait et son estomac se noua lorsqu'il banda l'arc, la corde sur sa joue retenant le projectile jusqu'au moment opportun. Il était le seul à pouvoir voir si elles arrivaient, la 12 et la 8 n'avait pas la possibilité de guettait comme il le faisait. Pourtant elles devaient rester sur leurs gardes, à tout moment elles pouvaient débouler et ils devraient être prêts, ils l'étaient déjà enfin peut être pas complètement au point de vue psychologique. Personne n'était prêt mentalement à tuer quelqu'un, enfin sauf les carrières qui devaient faire la traque à l'heure qu'il était. Il espérait qu'ils ne soient pas dans le coin qu'il aient prit une autre direction, l'arène avait l'air d'être grande ils pouvaient être n'importe ou. Mais pour l'instant les carrières n'étaient pas la première préoccupation, elle le serait plus tard peut être mais là l'objectif était d'abattre les proies sans trop de dégâts. Il commençait à avoir un peu mal au bras à cause de la tension qu'il maintenait toujours, il se forçait à ne pas faiblir, ce n'était pas le moment. Il devait prouver qu'il n'était pas faible et mal gré son origine de misérable qu'il était fort, plus fort qu'ils ne le pensaient, le 12 avait déjà vaincu et il l'espérait à nouveau. Les secondes passaient et la tension était à son maximum, chacun retenait son souffle et seul le bruit des pas feutrés couverts par les crépitements de feu se faisaient entendre. La traque lui avait affûté l'ouïe et il en était très heureux à ce moment précis, ainsi que le fait de savoir se servir d'une arme longue portée. J'étais juste un enfant faisant des ricochets, Innocent et si seul Dans un sens, on est tous seul. Une tête blonde en vue puis une châtain. En cet instant il se sentit un peu seul en première ligne mais c'était le plan et il avait confiance en elles et en leur victoire. Tu auras beau prendre mon cœur Et tu pourras m'enlever tout ce que j'ai Mais jamais tu ne briseras mon âme Non, jamais tu ne la briseras. Force courage, sang froid audace, il les possédaient ces qualités il le savait mais c'était les jeux et il avait peur que ça tourne mal, terriblement mal. Dans la seconde qui précéda l'arrivée des proies, il lâcha sa flèche qui se logea dans le ventre de la blonde. Il l'avait touchée, pas forcément là ou il aurait voulu mais elle allait être mal en point, il l'observa rapidement son corps tout frêle était parsemé de blessures et de brûlures la brunette n'était pas mieux. C 'était facile, trop facile peut être comme un loup qui tue un agneau égaré. Un instant seulement quelques secondes il resta figé de ce qu'il avait fait, ce n'était que le début songea t'il. Cela avait suffit, la blondinette qui avait sa flèche dans le ventre s'était jetée sur Barbara. Curieusement c'est Litchi qui avait donné l'assaut sur la brunette. Elle n'avait pas froid aux yeux c'était très audacieux mais elle pouvait y arriver. Elles tombèrent toutes les deux et la 8 essayait de la poignarder. Personne ne s'était attaqué à lui, c'était logique après tout c'était le plus fort des trois et les deux petits moineaux étaient si faibles. Puis un changement de situation qui l'affola, ses alliées étaient toutes les deux en danger. Elles allaient se faire maîtriser, non il ne pouvait pas les perdre. Il ne savait pas trop quoi faire, aider Litchi ? Aider Barbara ? Dans la précipitation il alla vers Barbara, en courant près de Litchi il observa son couteau qui venait de voler à quelques mètres d'elle. Il donna un coup de pied dedans pour lui renvoyer, le fouet ne l'aiderait pas dans une telle situation, elle avait besoin d'une lame. Puis un coup de canon le déconcentra, la blonde qu'ils avaient attaqué tenait un poignard et du sang se répandait partout, Barbara. Il eu un pincement au cœur elle était morte, égorgée sans le moindre signe de résistance. Il n'avait pas été assez rapide. Je veux revenir en arrière mais je ne peux pas reculer. Il se sentit affreusement coupable mais il aurait le temps de se lamenter plus tard il n'y pouvait plus rien désormais, s'il ne se ressaisissait pas rapidement c'est la 8 qu'il allait perdre. Il regretta d'avoir organisé se piège qui se refermait sur eux, l'arroseur arrosé comme disait le vieux proverbe ? S'il n'avait pas eu cette idée stupide Barbara serait toujours là mais il n'y aurait qu'un seul gagnant et son cœur se serra à cette idée, cette mort le rapprochait de la victoire. La blonde, elle était toujours là et il l'avait oublié pendant quelques secondes, il avait les yeux fixés sur le cadavre de la 12, un moment de faiblesse,qui lui fut fatal, elle rampait avec un poignard et elle l'avait touché. Il reteint un hurlement de douleur, son pied, son tendon d'Achille. Du sang coulait et son regard s'enflamma sous la colère et l'indignation. Il avait mal terriblement mal et l'appui sur son pied devint très douloureux Elle avait osé s'en prendre à lui. Il regarda celle qui l'avait attaqué, du sang beaucoup de sang, ça ne pouvait pas être son pied qui saignait autant, non c'était le ventre de son adversaire, elle avait retirée la flèche ensanglantée et la pointe tranchante avait été très efficace pourtant elle respirait encore et ce n'était pas normal, il devait y remédier. Prendre sa vie et jubiler au doux son de canon, il en avait envie pour une vengeance personnelle, pour son talon d'Achille qui était peut être foutu mais surtout pour sa compagne de galère qu'elle avait froidement abattu. Il posa un genou à terre, la douleur au talon était puissante et lui lançait, il lança l'arc par terre, les mains ainsi libres il essaya de la maintenir au sol, de l'immobiliser. Il jeta un bref coup d’œil, pas d'arme de corps en corps en vue. La flèche si elle l'avait enlevée elle ne devait pas être loin, il la détecta et s'en saisit, elle était poisseuse du sang mais le tranchant était toujours là. Il décida de s'en servir de poignard, d'épieu en quelque sorte puis essaya de frapper sa poitrine. Une fois plantée il la bougerait un peu partout pour faire un maximum de dégâts, elle allait payer il le jura intérieurement. Je suis un soldat Du début jusqu'à la fin.
Résumé:
Paroles de la chanson "Art of War"
© By Halloween sur Never-Utopia



Dernière édition par James H. Hiden le Lun 9 Fév - 9:58, édité 1 fois
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Romy Weverell
Romy Weverell
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MessageSujet: Re: Le Labyrinthe Le Labyrinthe I_icon_minitimeSam 7 Fév - 14:08

look up to the sky

Pray before the dawn

Le sang gicle dans tes yeux. Ton poignard a coupé dans le tendon comme dans du beurre. Tu ne vois plus rien, n'entends plus rien. Il ne te reste que la douleur et le sang qui s'écoule, rejoint celui de ta victime qui durcit sur ta peau comme un vernis étouffant. Le garçon se jette sur toi. Tu te laisses faire comme un petit animal sans défense, aveuglée par le sang et la douleur. Son poids pourrait briser chacun de tes os graciles. Tu sens qu'ils se cassent, un à un, chacun son tour. Les craquements résonnent dans ton crâne comme un compte à rebours. Une sorte de sourire étire tes lèvres et tu fermes les yeux. Tu vas partir. Bientôt. Mais le métal pénètre dans ta poitrine, violemment, et la paix, le sourire, s'envolent. Tu ouvres les yeux et tes mains s'agrippent au cou du garçon qui s'applique à t'achever. Non. Non, tu ne veux pas mourir, pas comme ça. Tu tentes de serrer mais il n'y a plus de force dans tes doigts. Ni nulle part ailleurs. Et le métal tourne et retourne dans ta chair. Des larmes hystériques se déversent à torrents de tes yeux. Tu voudrais supplier, hurler, appeler à l'aide. Mais c'est trop tard. Tout ça n'est qu'une formalité. Il n'y a plus personne. Et la lame charcute ton coeur qui se débat encore. Tes doigts faiblissent autour du cou du garçon. Ils glissent et tombent sur la terre noire, deux petites mains blanches et pourpres, aux ongles rongés. Et tes yeux bleus restent grand ouverts. Ils regardent les étoiles qui brillent là-haut. Ils se vident peu à peu, doucement, comme on étouffe la flamme d'une alumette sous un verre. Et toute l'injustice, et la rage, et le sang, tout ça est trop lourd pour que tu l'emportes avec toi. Ton coeur devient léger, comme un ballon de baudruche. Et tu t'en vas comme ça.


So fly on
Ride through
Maybe one day I'll fly next to you
Fly on, ride through
Maybe one day I can fly with you


Romy ? Romy, tu m'entends ? C'est moi, la nuit éternelle. Ne t'en fais pas. Viens, entre dans mes bras. Je t'ai attendue longtemps. Je te promets que tout ira bien maintenant. Tu as fait ce que tu pouvais. C'est ce qu'on fait tous. Ici, il y a des rangées de cercueils avec des anges couchés dedans. Ils dorment. Ils sont bien. Et Riley, tu dis ? Elle aussi, elle a fait ce qu'elle a pu. Elle avait douze ans. Dure comme un éclat de pierre. Et toi ! Toi, Romy. Pauvre petite. Tu t'en es voulu pendant si longtemps. Tu croyais que tu ne méritais plus rien de beau. Tu voulais être punie, frappée par la foudre. Oh, Romy. Tu as aimé beaucoup, sans jamais laisser personne t'aimer en retour. Et cette fille ! Shaé, c'est ça ? Elle est avec toi elle aussi, je sens qu'elle est là, dans ton coeur charcuté. Elle t'as aimée. Mais c'est fini. Hors de portée. Ne t'en fais pas. Viens, entre dans mes bras. Je te promets que tout ira bien.



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