The Hunger Games RPG
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You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH]

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F. Zadig Nichoelson
F. Zadig Nichoelson
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] - Page 2 I_icon_minitimeSam 16 Nov - 13:30




Goodbye for now.






Je croyais avoir touché le fond la nuit dernière. Mais ce n’était rien comparé à l’enfer que je subis pendant ces longues heures nocturnes. Le silence m’assourdit, le froid m’engloutit. Je gèle sur place. Raide comme une statue, je n’ai d’autre choix que d’encaisser la froide morsure de la nuit. Installé aussi confortablement que possible contre mon arbre, je n’ai plus le cœur à changer de position. J’ai l’impression que le simple fait de bouger le petit doigt m’achèverait. Esquisser le moindre geste me paraît s’apparenter à un effort démesuré. Je n’en ai plus la force. Je me sens las, vide. Comme si le froid drainait la totalité de mon énergie vitale. Réduit à l’état d’une coquille vide, je ne peux rien faire. Je suis tout engourdi. Mes bras sont aussi lourds que du plomb. Plus les heures s’écoulent, et plus je me persuade que plus jamais je ne parviendrai à les soulever. Ils resteront à jamais deux branches inertes le long de mon corps glacé. Tout comme mes jambes, raides comme des bâtons. Deux bouts de bois morts repliés contre mon torse, tout juste bons à trembler de froid. Mes pieds, eux, sont dans un bien pire état. Prisonniers de mes lourdes chaussures, je les sens à peine. Complètement ankylosés, incapables de se mesurer à la température environnante. Plus de bras, plus de jambes. Demain matin, je ne serai plus qu’une planche immobile, paralysée. Je n’aurai qu’à attendre que quelqu’un se décide à me tuer. Ce qui ne devrait pas prendre trop de temps. Mes chers alliés se feront une joie de me couper en rondelles. Le seul espoir qu’il me reste, c’est que le givre durcisse assez ma viande pour qu’elle ne cède pas sous les coups de hache.

Je sais que je m’endors, par intermittences, mais lorsque je me réveille en sursaut, je ne me sens pas reposé. Presque encore plus fatigué qu’auparavant. Certainement moins optimiste. On ne m’accorde aucun répit. La nuit dernière, j’étais assailli de cauchemars chimériques. Cette fois, le cauchemar est bel et bien réel. L’enfer de glace referme son piège meurtrier sur moi. Sur nous. Sur les dix derniers bouts de viande encore en compétition. Combien de temps vais-je encore tenir ? Je ne suis pas sûr d’avoir l’endurance nécessaire pour survivre. A tous les coups, je ne verrai pas le lever du soleil.

Je me réveille brusquement une énième fois. Complètement déboussolé, j’ignore combien de temps s’est écoulé depuis la fin de l’hymne. Une heure ? Deux ? Peut-être le soleil est-il sur le point de se lever. J’aimerais que ce soit le cas. Je veux voir ses doux rayons me réchauffer le cœur. Mais rien ne vient. Il n’y a que la nuit et son obscurité de velours pour me tenir compagnie. Ça, et ma couverture toute chaude. Je sais qu’elle l’a été. Au début. A présent, j’ai l’impression qu’elle n’existe pas. Je pourrais être nu comme un ver que ce serait la même chose. Cependant, il s’agit d’un cadeau envoyé par ma mentor. Je m’y accroche comme à une bouée de sauvetage. Dans un effort surhumain, mes doigts se crispent sur le tissu, l’agrippent, et je me recroqueville un peu plus sur moi-même. Je fourre mon nez entre mes genoux durs comme de la roche. Je grelotte. C’est tout ce que je parviens à faire. Pendant un moment, du moins. Le temps passe à une lenteur jamais égalée. Peu à peu, sans vraiment m’en rendre compte, je retrouve l’usage de mes sens. A force de flexions, mes doigts retrouvent leur dextérité. Je parviens à garder les yeux ouverts plusieurs secondes d’affilée. Ma mâchoire se décrispe petit à petit. Après une éternité, j’arrive même à me motiver pour me frictionner de toutes parts. Par miracle, mes bras retrouvent un peu d’énergie. Après un long massage, mes jambes se font plus souples. J’enlève mes gants couverts de sang congelé et souffle sur mes doigts rougis. Je frotte mes paumes l’une contre l’autre, espérant que ça suffira à empêcher mes doigts de noircir puis de tomber. Je fais de même avec mes pieds, qui ont vraiment pâti de cette nuit interminable. Lorsque j’ai fini ma besogne, la forêt me paraît plus claire. Je distingue la silhouette des troncs noirs autour de notre campement, ainsi que la masse allongée que forment mes équipiers.

Mon regard s’attarde sur eux un moment. Ils dorment. Presque paisiblement. Comme si le froid ne les atteignait pas. C’est trop beau pour être vrai. Ils sont sûrement éveillés depuis un moment. Ils cherchent simplement à me faire croire le contraire. Pour quelle raison ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas les idées assez claires pour me permettre de réfléchir. C’est l’instinct de survie qui me pousse à agir. Purement et simplement. Avec des gestes lourds, je m’empare de ma bouteille d’eau. Je descelle mes lèvres gercées et bois un peu d’eau. Quelques petites gorgées. Je me force à ne pas y aller trop brusquement. Ma gorge est sèche et m’irrite. Y verser des litres d’eau d’un seul coup me ferait tousser, cracher. Je préfère ne pas réveiller les autres Carrières. J’ai besoin d’être seul. De me sentir seul. De m’éloigner de ces tueurs potentiels. Mais ce serait prendre un gros risque. Comment savoir si c’est le bon moment ?

Mon ventre me rappelle à l’ordre, m’empêchant de m’éterniser sur la question. Je croque discrètement dans un biscuit, puis un autre. Je fourre enfin un bonbon dans ma bouche. Je suis pris d’une folle envie de descendre tout le paquet, mais sa saveur sucrée me fait saliver. Beaucoup trop. Je maudis mon estomac d’être aussi fragile, et me venge sur la bouteille de lait. La boisson, plus nourrissante que de l’eau fraîche, est glacée, et me fait grimacer. Le lait, c’est bien quand il est chaud. Avec du cacao en poudre. Pour le petit-déjeuner. Avec de grosses tartines couvertes de beurre et dégoulinantes de confiture. Mon estomac se tord dans tous les sens, et je grimace au goût de l’ignoble liquide, trop fade. Je me force à en avaler un peu plus, pour ne pas m’évanouir de faim, mais abandonne rapidement. Putain de merde. Dès que je rentre chez moi, je me fais péter le ventre avec tout ce qui me passe sous la main. Surtout si c’est mauvais pour la santé.

Encore une fois, je blinde mon esprit pour éviter de fantasmer sur la nourriture. J’ai faim, inutile de le nier. Mais ressasser les vieux souvenirs des repas au restaurant n’arrangera pas mes affaires. Pour le moment, je dois me contenter de survivre.

Je lève les yeux vers le plafond de feuillages. Les trouées donnant sur le ciel se font de plus en plus grises. La noirceur de la nuit laisse place à la grisaille timide de l’aube. Presque instinctivement, je pose mes yeux lourds de fatigue sur mes alliés, toujours allongés sur le sol froid. Ils n’ont pas bougé. Je décide que l’obscurité de la forêt m’empêche de les distinguer suffisamment bien. L’idée est plus rassurante. Parce que je ne compte pas moisir ici plus longtemps, et le fait qu’ils l’ignorent me rendrait les choses plus faciles. Où est-ce que cette alliance pourrait bien me mener, à ce stade du jeu ? Droit dans la tombe. Il nous reste sept candidats à abattre. Ensuite, ils s’occuperont de mon cas. Cependant, combattre à leurs côtés, c’est aussi s’assurer d’avoir toutes nos chances de survivre. A trois, nous sommes plus forts. Plus intimidants. Tuer les derniers survivants ne devrait pas poser de problème. Mieux encore, ils risqueraient de se blesser pendant un combat. Je pourrais saisir l’occasion pour en achever un. Le problème, c’est que l’autre me tomberait dessus. Ils sont deux. Je suis seul. Je ne suis pas en position de négocier quoi que ce soit. L’occasion ne se présentera pas deux fois. Jusqu’ici, je n’ai fait que retarder l’échéance. Il est temps de prendre une décision. Et la bonne.

Je mets de longues minutes à me décider. Mais mon choix est fait. Peu importe où je vais et avec qui j’y vais, je ne serai pas en sécurité. Les autres Tributs veulent ma peau. Les Carrières du Deux ne valent pas mieux. Ils se jouent de moi. Dès notre entrée dans l’arène, notre amitié factice s’est effondrée comme le Treize sous le courroux du Capitole. Elle n’était pas bien solide, et les meurtres et les différentes alliances qui se sont formées par la suite ont fini le travail. Je pensais tenir Alex dans mes filets, mais je me suis trompé. L’arène l’a transformé. De gentil petit pion docile, il est devenu méfiant, violent, calculateur. Même lui ne s’est pas donné la peine de donner le change. S’il s’est retenu de me tuer, ce n’est pas par respect. Mais par simple stratégie. Il n’a même pas tenté d’entretenir l’illusion. Avant les Jeux, nous échangions plutôt naturellement, allant même jusqu’à rire ensemble. Là, plus rien. Pas un mot. Il n'a d’yeux que pour la loque inutile qui l’accompagne. Celle-là n’a rien branlé depuis son arrivée dans l’arène, se contentant d’achever le Tribut du Sept et de me regarder tuer celle du Huit avec des yeux de merlan frit. Sa présence ici n’est qu’une grosse blague. Elle fait honte à son District, et j’espère pour elle qu’elle en a conscience. Autrement, un Tribut se chargera de lui remettre les idées en place.

Quoi qu’il en soit, je n’ai pas ma place parmi eux. Je n’ai que trop traîné. Il est temps pour moi de quitter ces amants dégénérés. Et enfin, je pourrai briller par moi-même. En mettre plein la vie aux spectateurs. Et prouver une bonne fois pour toutes que les deux autres bouffons ne valent pas un sou.

Lentement, avec toutes les précautions du monde, je me redresse. Mes bras restent vissés à ma couverture. Je refuse de la ranger. Si je l’enlève, je pourrais bien en mourir. Prenant garde à ne faire aucun bruit, je hisse mon sac sur mon épaule. Il est plus lourd que jamais. Je garde ma sarbacane en main, et mon sabre dans l’autre. Je lorgne en direction des deux usurpateurs. Je voudrais en tuer un. Il suffirait de m’approcher discrètement et de planter ma lame dans une gorge. En visant bien, la victime agoniserait en silence. L’autre ne se réveillerait même pas. Mais il faudrait viser juste. Et, dans une pareille obscurité, je suis sûr de me planter. D’autant plus que mes mouvements sont lents et maladroits. En blessant un Tribut, je vais m’attirer les foudres de l’autre. Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux pas prendre le risque de mourir maintenant. Ni maintenant, ni jamais. Je ne suis pas dans les meilleures conditions physiques pour entamer un affrontement meurtrier. Alors je ne vais pas tenter le diable.

Résigné, je tourne le dos à mes compagnons d’infortune. Je m’éloigne sans faire de bruit. Pourtant, j’ai l’impression que mes chaussures de quarante kilos s’écrasent pesamment sur le sol à chaque pas, faisant trembler le sol. Mais comme rien ni personne ne vient me plaquer au sol pour m’enfoncer un poignard dans le cœur, j’en déduis que j’ai simplement la tête qui tourne. J’ai trop peu dormi. Je vais le payer tôt ou tard. Pour le moment, je me contente de porter un nouveau cachet à mes lèvres. Je n’ai toujours pas percé le mystère de son utilité, mais, au point où j’en suis, la moindre petite aide est la bienvenue.

Je me félicite de ne pas avoir agressé les Carrières. Mes mouvements sont lents et gauches. Mes premiers pas vers la liberté sont atrocement maladroits. Je manque de tomber à plusieurs reprises. Mes jambes ont du mal à se déplier entièrement. Je suis resté trop longtemps prostré dans le froid. L’immobilité m’a rendu aussi souple qu’un caillou. J’ai du mal à coordonner mes mouvements. C’est comme si mes membres refusaient d’obéir à mon cerveau endormi. Mais plus je m’enfonce dans la forêt, plus je retrouve mes réflexes. Après des débuts laborieux, je retrouve une cadence normale. J’évite les nœuds formés par les racines, et parviens à avancer normalement. Encore une fois, j’ignore où je vais. Tout ce que je souhaite, c’est mettre le plus de distance entre moi et les Tributs endormis du Deux. Puisque le jour se lève, ils ne devraient pas tarder à se réveiller. Peut-être penseront-ils d’abord que je suis parti pisser ou dégoter de quoi manger. Passé ce court laps de temps, ils prendront conscience de ma trahison. Et se lanceront probablement à ma recherche. Mais la forêt est grande, et la fuyarde brune a prouvé que quelques minutes d’avance suffisaient à se mettre à l’abri. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’avance au hasard. Je ne marche pas droit devant moi, sans réfléchir. Un débutant le ferait certainement. Mais mon cerveau, bien qu’encore un peu embrumé, commence à se réveiller doucement. Je fais quelques mètres à droite, puis je bifurque à gauche et continue tout droit, avant de changer de cap. Des précautions qui, je l’espère, me sauveront la vie.









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Dernière édition par F. Zadig Nichoelson le Sam 23 Nov - 22:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] - Page 2 I_icon_minitimeSam 16 Nov - 19:49

La fin d'une histoire...


La flamme dansait devant le regard de la petite fille. Assise devant le rebord de la fenêtre, elle attendait, ses yeux fixant le petit feu et cette cire blanche qui fondait, fondait, fondait. Ce qu'elle trouvait amusant, là-dedans ? Le contraste. Le simple contraste entre ce métal doré, un peu terni par les années, en forme de coupole, et ce bâtonnet d'un blanc crème étrange, dont la cire fondue avait réussi à former quelques gouttelettes figées. Cet autre contraste, entre la mèche noircie par le minuscule feu, cette mèche qui permettait que l'objet s'enflamme délicatement, et la flammèche en question, petite, si petite, tellement petite qu'on ne pouvait croire une seule seconde qu'elle puisse tenir autant de temps, et à la fois si rousse, si flamboyante, si majestueuse. Un soupir franchit la barrière des lèvres roses de la petite fille et fit dangereusement ployer la bien maigre source de chaleur. Une sorte de fumée suivit presque immédiatement après, vaguement blanche, et vint se déposer sur la vitre glacée de la maisonnette. Vitre que la petite effleura, oubliant quelques secondes sa jolie bougie. Ses petits doigts glissaient habilement sur la chose froide tandis que, presque dans une autre dimension, la jolie rouquine observait le dehors sans oser s'y aventurer.

Le dehors, il ne fallait même pas y songer. Papy ne l'aurait jamais voulu. Sortir alors qu'il était parti, c'était impensable. Il le lui avait dit. Emily ne devait pas quitter la maison sans lui. Elle l'avait compris, ses mots avaient été clairs : « Si jamais tu sors, tu seras punie. » Et elle ne voulait pas être punie. Les punitions, elle ne savait pas en quoi elles consistaient. Elle ne l'avait jamais su, et elle ne voulait pas le savoir. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle ne devait pas partir sans son grand-père, alors elle ne partirait pas, même si la curiosité la rongeait. Pourquoi rester dans cette chaumière délabrée, où il faisait froid même en été, où il n'y avait personne et où les tuiles du toit se décollaient une à une ? Alors qu'autre part, peut-être y aurait-il une ville, quelque chose. Peut-être même d'autre gens ? D'autres personnes, comme elle, comme maman et papa, qu'elle ne voyait pas souvent. Peut-être que là-bas, elle pourrait d'ailleurs voir ses parents comme elle le voudrait. Mais si papy ne voulait pas, alors elle obéirait. Car après tout, il y avait forcément une raison pour qu'il ne la laisse pas s'en aller voir d'autres horizons.
Un bruit de porte qui claque lui fit ouvrir les yeux en grand. Son rictus d'ennui se transforma en un joli sourire ; ses yeux, eux, pétillaient comme toujours lorsqu'il rentrait. Elle se leva d'un coup, faisant au passage tomber le petit tabouret brun sur lequel elle était assise, et sauta dans ses bras, soulevant sa robe de laine blanche. Les pourquoi, elle les laissa s'éteindre en même temps que la flamme qui, lentement, finit de se consumer.

Je m'appelle Emily Scarlet, et dans un an j'aurais pu atteindre mes dix huit années. Née d'un père et d'une mère aimants, élevée par un grand-père plus que présent en dehors de mon district natal. En effet, étant enfant, mes parents m'ont cachée des yeux de tous, me faisant passer pour inexistante, tout ceci pour me protéger, moi, leur progéniture. A mes douze ans, j'ai cependant désobéi aux ordres m'interdisant formellement d'approcher du district Huit. Trop curieuse et ignorante pour rester plus longtemps enfermée, ou aux alentours de la maison. Alors, on m'a attrapée.
Je ne sais pas ce que le Capitole a fait à ma famille pour qu'elle avoue comment et pourquoi elle avait organisé ce plan, mais elle l'a fait. Et elle a failli brûler sur un bûcher. Moi, j'aurais pu devenir muette, mais non, j'ai préféré le rôle de chien-chien du Président. Une carapace, une coquille, appelez ça comme vous voulez, mais je me suis protégée du doute comme j'ai pu. Les questions, je les ai laissées derrière moi, du moins j'ai essayé et jusqu'à présent ça marchait plutôt bien.

Et puis il y a eu la Moisson. Je ne montrais déjà pas mon vrai caractère aux gens car moi-même je ne le connaissais pas vraiment, maintenant j'ai une double personnalité et aucune des deux ne me correspond.
Quand j'y pense, c'était stupide. Ce que j'ai fait à la Moisson. A la cérémonie d'ouverture. Et puis aux entraînements, devant les Juges, puis aux Interviews. Ca a au moins attiré les sponsors. Trishteh aura quelque chose à se mettre sous la dent. Je préfère quand même que ce soit une fille de ce genre, dans les districts périphériques qui gagne. On les trouve toujours plus sensibles, tout ça, ils connaissent la faim, la soif, la désolation, les déserts, les montagnes, les forêts, la crasse, un peu comme moi en fait. Sauf que je n'ai plus été dans un environnement montagneux ou forestier depuis bien longtemps. Cinq ans exactement. Le temps passe vite.

J'ai tenu deux jours et une nuit dans cette maudite arène. Je sais pas comment Lucas a fait pour son édition, lui. Je me souviens qu'à la télévision, cette maudite et minuscule télévision qui ne s'allumait que pour les Hunger Games, je me souviens de lui alors qu'il était alors un peu comme moi. Certainement pas au niveau du caractère, ni à celui de l'histoire, mais c'était un tribut. Le tribut masculin du Huit participant à la quinzième édition des Jeux de la Faim. La seule différence entre nous, c'est que moi je vais très certainement crever à l'instant. Même si je m'étais jurée de tout faire pour gagner, juste gagner. Il faut que j'arrête de croire à des choses qui n'arriveront jamais.

J'aurais voulu m'avancer, attaquer, ou me retourner et m'enfuir, chose qui aurait été plus qu'intelligente. Mais il y a eu cette seconde, cette maudite seconde. Oui, il a suffi d'une seconde. Une seconde, trop courte, bien trop courte, pour qu'avec mes faibles jambes ou mes petits couteaux je ne fasse quoi que ce soit. C'est incroyable comme le temps passe vite. Comme ma mort a été rapide, aussi. La neige a crissé sous ses pieds. Tout s'est soudainement accéléré. Titubante de fatigue, de faim, de soif, ils auraient simplement pu me pousser et me laisser crever la gueule ouverte, mais non. Mes couteaux glissaient entre mes doigts, ma vision était floue, j'étais sur le point de m'effondrer et pourtant, je l'ai sentie. J'ai senti la pointe de son sabre à travers le tissu. J'ai senti la lame déchirer ma chair après avoir déchiqueté mes vêtements, cette lame à la fois si rapide et si lente. On ne peut pas décrire une telle douleur. La souffrance est impossible à comprendre lorsqu'on ne la vit pas. C'est juste...horrible. Je vois, je sens encore le sang couler abondamment, tracer des sillons sur ma peau et mes vêtements, teinter ces derniers de sa couleur rouge, si rouge. Le même rouge que j'avais avidement voulu voir, encore, sur le corps du garçon du Quatre. Ce même rouge que je laissais sur les victimes de mes couteaux. Sur mes victimes. J'ai sans doute hurlé, je ne sais pas, je ne sais même plus, dans ce genre de cas ce n'est pas ce qui importe le plus.
La douleur est insoutenable, je ne sais même plus si je crie ou si je serre les dents, j'opterai pour la première option car je n'ai même plus la force de bouger, juste celle de me laisser tomber à terre et de crever. J'entends encore mon cœur battre à une vitesse folle dans mes oreilles, et je ne sais pas comment il fait pour tenir le coup car moi je suis déjà à bout. C'est si rapide et ça paraît pourtant si lent, j'ai envie d'en finir, j'ai envie de mourir une bonne fois pour toutes, mais ça ne se passe pas comme ça. Je ressens ce qu'ils ont vécu, tous ceux que j'ai tué comme si ce n'étaient que des chiens, et je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas sombrer dans la folie. Peut-être étais-je déjà malade, tarée, bonne à interner, après tout.

Mon cœur bat encore, il doit en profiter car il n'en a plus pour longtemps. Le froid devrait être le cadet de mes soucis mais les chaudes larmes qui coulent sur mes joues me brûlent, se figent, gèlent. La glace et les engelures me rongent le visage, j'ai mal, et je prie pour qu'enfin je m'écroule. Boum, boum, boum. Je ne sais pas comment il fait pour battre encore. Boum, boum, boum. Je sens encore la lame s'enfoncer dans ma chair meurtrie, la vitesse de ses battements s'accélère, et puis tout s'éteint. C'est étrange comme sensation. Après avoir souffert, après avoir hurlé à la mort, il a suffi qu'il transperce mon cœur pour que ça s'arrête. C'est glauque et apaisant à la fois. Je suis morte, mais je pense. Je sais que je n'ai plus de vie, et ça ne me fait ni chaud ni froid. Je ne sens plus rien. Je ne respire plus, je n'ai même plus besoin de faire cet effort. Je n'ai plus mal, et pourtant mes plaies sont toujours là.
Je me lève, doucement. La neige ne laisse pas de trace sous mes pas. Je me retourne, et je me vois, moi, mon corps. Abrutie. Misérable. La fille que je vois est pâle, et même pire que ça. Ses joues sont creusées, des cernes noirs lui donnent un air si pitoyable que le Capitole doit en rire. Les cheveux qu'elle disait roux sont désormais à peine colorés. Ses mèches sont emmêlées, elle n'a plus que la peau sur les os. Je me détourne. Lève la main. Et observe. Je suis comme celle que j'ai vue. Blanche. Bleue, même. Dans mes cheveux assombris des flocons se sont logés. Une abrutie pitoyable, misérable, tel un oiseau qui a voulu frimer en volant haut et qui s'est brûlé les ailes avant de se noyer. Je crois que ça vient d'un conte qu'on me racontait était enfant, je ne me souviens pas bien duquel.

J'aurais imaginé que la mort serait...différente. Peut-être qu'au fond de moi, j'espérais que toutes ces conneries de paradis ou d'enfer seraient vraies. Qu'une fois décédée, on me truciderait au fouet ou au fer rouge pour toutes les morts que j'ai causées. Mais non. On dirait bien que je suis juste condamnée à errer dans l'arène des Hunger Games. Même assassinée, je n'ai pas le droit de m'enfuir de cet enfer. Mes parents vont sans doute mourir. Mon grand-père aussi. Mais ils ne me rejoindront jamais. Je ne les reverrai pas.
Mes pieds me guident loin de la scène dont je suis victime, aussi loin qu'ils le peuvent. Cloîtrée, prisonnière de cette arène pour toujours. L'infini est long, trop long. Et tandis que je m'éloigne j'entends un coup de canon, le mien, celui qui sonne la fin d'une vie. Et celui qui marque le début d'une errance éternelle.

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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] - Page 2 I_icon_minitimeDim 17 Nov - 17:03

Safe and Sound.
trois moins un égal deux.


Cette nuit-là, j'avais rêvé de la mort d'une de mes alliées. Alliée et amie. Marina Clame, du district un. Je l'ai vu se vidé de son sang par cette stupide sangsue. J'ai revu les moments que l'on avont passé ensemble. Dans l'arène, au Capitole. Comme un film à l'envers où je revois les moments passés avec mon amie. C'est comme si je voyais toute une vie se dérouler en une fraction de seconde. La dernière scène : notre rencontre, dans son district. Puis là, tout devient flou, ensuite noir. Comme si j'étais perdue dans les abysses voyez-vous ? La filette apparaît avec ses cheveux blonds volant au vent. Elle se rapproche de moi. Son visage est défiguré. Toutes ses traces de joies avaient disparu de son beau visage. Elle n'était plus rien à présent. - Tu n'aurais pas dû ! crie t'elle. Elle sort un bocal de sangsue de sa poche, ouvre le bocal et le verse sur moi.

Je me réveille en sursaut. Ce n'était qu'un rêve - ou plutôt un cauchemar - mais je ne peux m'empêcher de me regarder pour voir si j'ai des limaces sur le corps. Non. Rien. Quel horrible rêve... J'espère que ça ne se reproduira plus. Je n'ai plus qu'à penser que c'est seulement une fille que je haie - Sham ou encore Blueberry - qui est morte hier matin et tout ira pour le mieux... enfin presque. Le soleil se lève doucement, ses lumières m'aveuglent de peu. J'ai encore les oreilles qui sifflent et ma vue se trouble légèrement. Ce n'est pas un sifflement, mais plutôt un son qui m'est drôlement familier. Bip. Plusieurs bips. Encore des sponsors. Je secoue légèrement mon co-équipier pour le réveiller. Je ramasse les parachutes et je reviens près de lui, en me pliant sur moi-même. L'arène est toujours aussi glaciale. C'est encore pire la nuit. En donnant son cadeau à Alex, je me rends compte que c'est le même que le mien. Un paquet de bonbon. Je retire les deux sacs accrochés dans l'un, et en tends un à mon co-équipier. Super.
« Il faut être agile et furtif, il faut mériter son titre, prouvez moi votre valeur et débarrassez-vous de ces sacs qui vous ralentissent. -Noah Laurenson. »
Je tends le mots à mon partenaire. Noah Laurenson... le présentateur des Jeux ? L'année dernière, il a sponsorisé Lucas Dnierp du district huit et ce dernier en ai revenu vainqueur. Peut-être que ces sacs sont peu, mais j'espère qu'il tient à voir un des Carrières à revenir en vie. Je prends mon paquet de bonbon et lis le mot accroché.
« Aurais-tu un homme dans ta vie? Il me ferait plaisir de t'accueillir près de moi le temps d'une nuit, si l'envie te prend de revenir par ici. J'aime les femmes brutales. -N.L »
Je penche la tête par côté. Je m'attendais pas à un mot de ce genre. Quoi qu'il en soit, merci Noah ! Je m'empresse d'ouvrir le paquet pour savourer un seul. Un seul... Sachant qu'il y'a quatre bonbons dans ce sachet, je n'ai pas envie de tout gaspiller maintenant. En tout cas, je savoure bien son goût. Je profite aussi pour vider mon sac et de le mettre dans le nouveau.

Je me relève après ça, et reprends ma hache, regardant autour de moi. Un des Carrières manquent à l'appel. Il a dû s'absenter pour ses... besoins. Qui sait ? Il est probablement parti chercher à manger, ou encore il patrouille les environs à la recherche de la moindre trace d'un passage d'un tribut.
Pourtant les minutes passent et toujours pas la moindre trace de Zadig. Il n'a pas dû aller bien loin, si ? Ou sois, ça sent le coup foireux ! Je quitte le camp pour observer mieux les alentours. Non. Personne. On dirait que personne n'est passé par ici. Ou par là. Il y'a que des traces de pas, les nôtres.

Quelque chose me vient à l'esprit. Et si il avait quitté le clan des Carrières ? J'aurais dû m'en douter, il était... enfin, "seul" si ses paroles la veille était fausse. Mais pourquoi il nous a pas tuer dans notre sommeil ? C'était une opportunité d'en finir avec nous. Peut-être a t'il cru quand tuant l'un, l'autre finira par lui planter son épée dans le dos et à la fin, plus qu'un Carrière. Quoi qu'il en soit, de toute façon, il était aux portes de la mort. Avec moi, c'était le crime assuré. Si je sentais qu'il allait quitter l'alliance, je l'aurais tué. Mais non, je ne pensais pas qu'il allait partir de sitôt.
Zadig n'est toujours pas revenu et il ne reviendra pas.
Je met un temps à réaliser ceci. Et merde !! Sur ces mots, je donne un coup de pied dans un arbre près de moi. Je reviens sur mes pas pour annoncer la malheureuse nouvelle à Alex, enfin, j'en sais trop rien si les paroles de Zadig était vraie, mais en ce moment, c'est le cadet de mes soucis.

- On dirait bien que nous sommes plus que deux.

Le futur marié s'est tiré avant qu'il rejoigne la mort. Oh croyez moi, il va bientôt la rejoindre.


*Le RP le plus nul de l'histoire x.x si y'a un problème, dis moi x.x





Dernière édition par Ashe Esthiwell le Dim 24 Nov - 11:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] You and I'll be safe and sound ♪ [MILY&TRISH] - Page 2 I_icon_minitimeDim 17 Nov - 19:55


La nuit passa sans qu’aucun cauchemar ne vienne hanter mes rêves. A dire vrai, je n’avais rêvé d’absolument rien du tout, j’avais passé une nuit sans rêve. Mon cerveau avait sans doute utilisé ces quelques précieuses heures pour se refaire une santé et avait supprimé toute activité superflue. Quoi qu’il en soit, je ne m’en plaignais absolument pas. C’est ainsi que, malgré le froid qui régnait et le vent qui nous chassait, j’avais réussi à me reposer quelques heures. Ce n’était absolument pas de refus. Finalement, je fus réveillé non pas par la lumière du petit matin qui avait peine à passer à travers les arbres, mais plutôt par une petite secousse provenant de mon côté. Je me réveillais pour remarquer que c’était Ashe qui m’avait réveillé. J’affichais un léger sourire avant de me redresser, prêt pour cette nouvelle journée de chasse. En espérant qu’on arrivera à débusquer un peu plus de gibier que hier, ça ne serait pas de refus.

Je me relève tout en observant le ciel, me disant que nous n’étions désormais plus qu’une petite dizaine et que nous étions au troisième jour. Je pense que c’était déjà une bonne moyenne. Je me souviens de certaines éditions où il passait parfois plus d’une semaine avant qu’un mort ne soit déclaré. Les juges et les spectateurs du Capitole ne doivent surement pas s’en plaindre. Je me passais une main dans les cheveux avant de bailler légèrement et me retourner vers mes équipiers. Tiens, parlant de ceux-ci, où était passé Zadig ? Je ne le voyais nulle part… mais mon attention fut attirée par autre chose lorsque j’entendis un bip caractéristique des cadeaux que les sponsors pouvaient nous envoyer. Immédiatement, je relevais la tête, me disant que nous commencions à être gâter. Les deux paquets qui atterrissent à nos pieds sont identiques et ma partenaire m’en donne un que je m’empresse d’ouvrir après avoir lu le message par-dessus l’épaule d’Ashe. « Il faut être agile et furtif, il faut mériter son titre, prouvez moi votre valeur et débarrassez-vous de ces sacs qui vous ralentissent. -Noah Laurenson. » Noah ? Était-ce bien le présentateur télé ? Celui qui nous avait interviewés ? Comment ça se fait qu’il nous envoyait des cadeaux lui ? Enfin, je n’allais certainement pas m’en plaindre. Le sac qu’il nous avait envoyé était bien plus grand que le précédent et plus pratique à transporter, mais ce n’était pas tout. Il y avait également deux autres petits paquets identiques qui nous attendaient.

Me trouvant à côté d’Ashe, je pus lire les quelques mots que Noah lui avait laissé avec son paquet de bonbon et ce que j’y lu me glaça le sang. « Aurais-tu un homme dans ta vie? Il me ferait plaisir de t'accueillir près de moi le temps d'une nuit, si l'envie te prend de revenir par ici. J'aime les femmes brutales. -N.L ». Attendez, il était ouvertement en train de la draguer là ? Je retins une impulsion qui me disait de lui arracher ce mot des mains et le déchiré en mille morceaux. Je sentais tous mes membres trembler de fureur et je ne savais pas ce qui me retenait de frapper dans quelqu’un. Peut-être parce que la seule personne présente était Ashe et que je n’allais certainement pas la frapper. Je me retenais aussi de parler, car tout ce qui allait sortir de ma bouche serait des insultes à l’encontre de toutes les personnes que je détestais, et Noah venait d’atteindre une place confortable dans cette hiérarchie, juste en dessous de mon père et ma mère. Par ailleurs, tellement j’étais énervé que je ne pris même pas la peine de lire le mot qu’il m’avait laissé et le froissa en le jetant par terre. J’eu même envie d’en faire de même avec le paquet de bonbon qui était entre mes mains. Celles-ci tremblait tellement que je croyais que j’allais finir par l’écraser. Mais le bon sens l’emporta tout de même et je le rangeais dans mon nouveau sac. Il ne fallait surtout pas que je me laisse emporter par ça.

A la base, quand je m’étais réveillé, j’avais faim, mais là, tout mon appétit avait disparu d’un seul coup. La moindre bouchée allait me donner envie de vomir tout ce que j’avais dans l’estomac. Même si cela voulait dire pas grand-chose. Quoi qu’il en soit, je vois Ashe s’éloigner un peu, sa hache à la main, sans doute pour aller s’occuper de quelques petits « problèmes ». Pendant ce temps là, je transfère tous mes affaires dans mon nouveau sac et une fois que je suis certain que ma partenaire est assez loin pour pas m’entendre, je me relève et pousse un cri de rage.


– Putain ! Laissais-je sortir.

L’espace d’un instant, je veux frapper de toutes mes forces dans un arbre voisin, mais cela ne servirait qu’à m’écorcher la main et je vais en avoir bien besoin. Et puis, tandis que je me force à me calmer, des questions m’envahissent : pourquoi est-ce que je réagis ainsi ? A la vue de ce simple mot ? Je m’imagine alors Ashe et Noah partager le même lit et… une rage sans nom s’empare de moi. S’il se retrouvait face à moi, là, tout de suite, je l’écorcherais vif. Je le réduirais en bouillie, je le découperais en morceau et je jetterais ses restes dans la mer du District Quatre histoire qu’il aille nourrir les poissons.

Je pousse un profond soupir en passant une main dans les cheveux et en fermant les yeux. Était-ce donc cela que la jalousie ? N’ayant jamais réellement aimé, ou ne serait-ce qu’apprécier, quelqu’un, je ne connaissais pas vraiment ce sentiment. Mais maintenant que je m’étais rapproché d’Ashe, et pire, que je m’étais réellement attacher à elle à un point où penser à sa mort était… je chassais toutes ces pensées de la tête, j’allais me rendre malade pour rien. Je tentais par ailleurs de retrouver un rythme cardiaque à peu près normal. Finalement, je réussis à retrouver un semblant de calme en entendant ma partenaire revenir vers moi.


– On dirait bien que nous sommes plus que deux.

Je pose sur elle un regard interrogateur, me demandant de quoi elle parlait. Cela me prend une dizaine de secondes pour comprendre qu’elle parlait de Zadig. Je lance un regard alentours et me rends compte qu’en effet, il n’était plus parmi nous. Je me contente d’un mouvement sec de la tête pour dire que j’ai compris puis hisse mon sac sur mon dos. A vrai dire, je n’en ai absolument rien à foutre que Zadig soit partit. Ce type n’a jamais été mon ami, il était juste un allié dans cette histoire et il a choisi de partir avant que nous ne le massacrions. Il a au moins eu l’intelligence de faire cela. De toute façon, dé que nous le retrouverons nous le massacrerons, il n’y a aucun doute là-dessus. C’est ainsi qu’on reprend la route, sans un mot, car, à vrai dire, je ne suis absolument pas d’humeur à parler, et cela n’a absolument rien à voir avec la défection du Carrière du Un.
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