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| Sujet: Elena. ٧ Gardez moi une place sur le podium. Mar 10 Avr - 16:55 | |
| Nom et Prénom(s) Date de naissance et âge : 17 Mai. District / Capitole : District six. Situation familiale : Orpheline. Métier (si adulte): No one's. Groupe (Tribut etc...): Population (Pour le moment je présume).
Physique & CaractèreQui ne connait pas mon histoire ne peut pas me juger. J’ai vécu des évènements affreux. Si vous aimez les histoires horribles je vous conseille de lire la mienne. En attendant je vais essayer de décrire mon caractère, évidemment c’est une tâche compliquée. Mais je vais m’y atteler du mieux que je peux.
Je suis bien obligée de dire la vérité. Je suis hystérique et paranoïaque ; pour ce premier trait, la perte de mon père, ma mère, mon chat, et mes amies y sont pour quelque chose ; pour le second, c’est plus compliqué, disons que comme j’ai été enfermée pendant trois ans, sous morphine, et divers médicaments et que j’ai tué une femme de sang-froid, la paranoïa est « justifiée ». Je souris souvent, j’adore sourire, même si la plupart du temps, c’est faux et dénués de sens. Je n’aime pas être entourée de trop de gens, même si certaines situations m’y obligent. J’adore me battre, sûrement parce que j’ai eu la vision du sang très jeune. Si situation m’y contraigne, je saurais me donner la mort, de toute façon, la vie ne m’a que trop déçue, mais je continue à vivre, allez savoir pour quoi. Je suis sanguine, je réagis promptement à chaque attaque. Je suis souvent négative, sauf quand il est attrait à sauver des vies. Je n’aime pas tuer, juste blesser. Être considérée comme une tueuse ça m’est déjà arrivée, donc je préfère sauver les gens. Je suis également malicieuse, je sais tirer profit de grand nombre de situation, et j’arrive à examiner tout ce qui m’entoure en un clin d’œil, on peut dire par là que je suis alerte, maline et intelligente. Discrète je ne fais aucun bruit en marchant, je sais me faire oublier. Je sais aussi être présente, quand j’ai quelque chose à dire je le dis, dans la plus grande franchise possible. Je cache aux autres que j’ai eu un passé de schizophrène. Je ne doute jamais en mes qualités de survie, je sais me débrouiller en pleine nature. Je sais frapper chaque personne là où ça fait mal, autant sur le plan psychologique que physiologique.
Je suis une fille, non sans rire ? Je suis rousse, vous aviez pas encore deviné ? Oui bon j'arrête ce jeu là. Je suis d'une carrure assez fluette, pourtant je sais me faire respecter. Je suis assez grande mais pourtant je suis passe partout. J'ai des yeux bleus que l'on remarque facilement et je porte souvent mes cheveux en cascade sur mes épaules. Mais malgré le fait que je sois fine, je sais bien me battre, méfiez-vous des apparences. Mais je ne vous en dit pas plus, lisez mon histoire. HistoireComment pourrais-je vous raconter mon histoire sans réveiller les souvenirs affreux qu'elle comporte ? Je ne vois pas, mais je vais tâcher de le faire. Essayez de ne pas me juger trop durement, j'ai vécu des événements qu'un enfant ne devrait pas vivre.
Je cris. Première réaction de ma vie. C'est dur de naître, surtout quand notre mère est une déserteuse. Je nais sur le lit de ma mère dans l'hopital du district six à la nuit tombée. Je ne vois rien. On me nettoie avec une serviette. On me passe un petit peu d'eau sur la peau toute rose, dans mes cheveux déjà roux. Puis on m'habille. Je suis en pyjama. Je daigne enfin ouvrir les yeux. Je les ai bleus ciels. Je souris à mon père qui me berce contre lui. Il se lève de son fauteuil à bascule. Je commence à m'endormir, je me roule en boule. Il ouvre la porte, me met dans mon landau et ramène la couette sur mon petit corps, il pose une peluche entre les doigts frêles. Je m'endors, mais j'entends tout ce qui se passe. Ma mère entre. Mon père avance vers elle. « Luna, tu es prête ? C'est là que je veux. » Une dispute éclate. Mon père part en courant, ma mère reste, elle s'approche de moi et me réveille. Elle dépose un fin peigne dans le bout de mon lit et me nomme pour la première fois. Je m'appelle Elena Venia Luna Keane. Je porte le nom de ma mère. Elle me fait un bisou sur le front, et elle disparaît. Je ne la verrais plus avant longtemps, malgré ça je me rendors. Mon Doudou dans les mains. Je n'ai pas compris la dispute entre mes parents, mais je sais que c'est la toute dernière fois que je les vois ensemble. Je dors sans rêver, je ne pensais à rien, voilà la première journée de mon existence.
Je marche, bon oui je tiens les mains de mon père, j'avance difficilement. Ma peau pâle brille au soleil, mes cheveux roux resplendissent. Je souris comme une folle. Je me casse la figure, je pleure, je n'ai pas mal, j'ai eu peur voilà tout. Comme la plupart des bébés quand ils chutent. Mon papa me relève et me prend dans ses bras. Il me chatouille doucement et je rigole à gorge déployée. « Gros bébé ! Arrête ton char ! » Je lui attrape le nez avec mes mains de bébé de un an. Je suis heureuse, ça ne risque pas de durer cent six ans. Il me repose à terre et nous reprenons notre drôle de marche. Je souffle, mes joues devinrent rouges sous l'effort, vous n'imaginez pas à quel point c'est dur l'apprentissage de la marche. Je ploie sous mes jambes. Mon père me rattrape, il me prend dans ses bras et je m'y blottis. On aurait cru qu'un rien aurait pu me briser, on était pas loin de la vérité. Je rentre chez moi, dans les bras de mon pater. Il me déshabille et m'enlève ma couche, il part faire couler mon bain. Je m'amuse avec le peigne que m'avait offert ma mère. Papa revient et m'emmène dans la salle de bain. Il le met dans la baignoire et me lave. Je souris et me laisse faire, il me masse le cuir chevelu avec un shampoing pour bébé. Il prend mèche par mèche pour les nettoyer. Quelle douce attention. Alors qu'il pensait à de sombres choses.
Je marche chez moi, je suis dans les escaliers on est en week-end, sinon je serais à l'école, oui j'y vais enfin, j'ai trois ans et je sais très bien parler. Même mieux que tous les autres enfants de mon âge ! Alors que je sais moins bien courir, on ne peut pas tout faire en même temps. Quoi qu'il en soit je m'amuse avec mon chat. Oui nous avons un chat à la maison, et il me comprend, c'est bizarre non ? Je sais "communiquer" avec les chats, en tout cas quand je leur demande quelque choses, ils obéissent alors qu'un chat c'est farouche. Je lui ai demandé de se cacher, donc maintenant je le cherche. Un jeu d'enfant, mais j'en suis une. Je marche comme un bébé bien potelé ce que je ne suis pas vraiment. Je suis plutôt fluette. Ma longue chevelure rousse tombe sur mes épaules et bouge au rythme de mes lourds pas. Je me dirige vers la chambre de mon père. Je pousse doucement la porte. Je le vois entrain de pleurer, les mains sur le visage. Les coudes sur les genoux, je me précipite vers lui et l'enlace. « Poupa ! Tu vas pas bien ? -Non je ne vais pas bien mon ange, mais ne t'en fais pas, va jouer. » Je lui obéis et m'en vais, le chat sur ma piste. Je souris et cours lourdement dans ma chambre. Je prends mon peigne et m'amuse à coiffer l'une de mes poupées.
J'écoute attentivement ce que me dis mon père. J'ai maintenant cinq ans. Il m'apprend plusieurs choses sur ma mère, comme le fait qu'elle soit partie il y a longtemps parce qu'elle ne voulait pas de moi. Je ne lui en veux pas de ne pas être là, elle ne m'intéresse pas. Je m'inquiète plutôt pour mon père. Il a perdu du poids, il a les yeux rouges et enfoncés. On dirait un cadavre. Il est extrêmement pâle, encore plus que moi qui suit rousse. Pourquoi ce changement ? Il hurle souvent dans son sommeil, il pleure fréquemment. Je n'aime pas le savoir comme ça. J'essaye de me souvenir de ce qui pourrait le mettre dans cet état là, mais je ne vois rien. Enfin pas dans l'immédiat, pour le moment je me jette dans ses bras. Je suis protectrice envers lui. Je n'ai que cinq ans, mais j'ai les idées en place. Je lui chante une chanson. Sa préférée, il finit par s'endormir sur le canapé. Je lui mets maladroitement une couverture sur son corps. Il ronfle. Son sommeil s'annonce paisible pour une fois. Je pars dans ma chambre. Je retrouve mon chat. Je m'allonge à mon tour sur mon lit, et câline mon animal de compagnie, c'est le seul qui me comprend réellement. Je m'endors à mon tour. Je sombre dans les limbes des rêves. J'imagine un monde où je suis adulte et que j'ai échappé aux terribles Hunger Games que tous les enfants et parents redoutent plus ou moins, même si ici être sélectionné ressemblaient plutôt à un honneur. Je suis réveillée par un bruit de porte qui s'ouvre. J'entends une voix. « Maman. » Je me souviens de ce son. C'est celui qui annonce que ma mère vient d'arriver, je ne l'ai pas entendue depuis que je suis née. Je me lève doucement et me dirige vers le salon, là où mon père dort. Enfin est censé dormir. Je plaque mon oreille contre la porte. « Luna, je t'en supplie, tu vois bien que je souffre. Je ne veux pas vivre comme ça, emporte moi. -Pense à Elena un peu ! Tu crois qu'elle va vivre comment après ça ? -Je n'en sais rien, mais moi je ne peux pas vivre comme ça, avec cette maladie qui me rend rachitique, j'en perds la mémoire. Hier encore je ne savais plus qui j'étais. Aide moi … Si tu m'aimes. Venia ira en orphelinat, je ferais en sorte qu'on veille sur elle. » Cette alternative ne plaît pas du tout à maman, je le sens dans l'air. Elle disparaît. Sauf que mon père garde les yeux ouverts. Une explosion m'expulse contre le mur. Me voilà seule, avec mon chat. Mon père est mort. Cruelle vie. Je n'aurais jamais du écouter, maintenant que je sais que mon père est mort malade, ça me rend malade à mon tour. Je n'ai pas assez profité de lui. Je pleure, du sang, je sais que c'est grave mais je n'en ai rien à faire. Je hurle de désespoir. Mon chat arrive et se blottit contre moi.
Je suis dans mon lit à l'orphelinat du district six. Je n'ai plus rien, à part ma peluche, mon peigne et mon chat. J'ai eu le droit de le garder. Surtout parce que dès qu'on essaye de me l'arracher, je hurle à la mort. C'est tout ce qu'il me reste de mon ancienne vie. Que je préfère largement à la nouvelle. J'ai six ans, ça fait moins d'un an que je vis à l'orphelinat, je suis dans une chambre avec deux copines. On s'amuse souvent avec mon chat. Aujourd'hui en est la preuve vivante. Nous nous amusons à courir après. Pauvre bête direz-vous. Non, ça l'amuse. Donc nous aussi. Je bondis et je l'attrape. « J'ai gagné ! -C'est pas juste, c'est toujours toi qui gagne. » Je tire la langue à mon amie. C'est vrai que c'est souvent moi qui gagne, mais c'est parce que je connais mon chat. Je rigole. On vient chercher l'une de mes copines. On lui dit que tout va bien aller. On reste deux maintenant. Je soupire. Voilà une alternative nouvelle. Car nous ne la reverrons plus. Elle vient de se faire adopter une dame vient nous le dire. Je soupire et regarde ma dernière colocataire. Je la regarde droit dans les yeux. Nous resterons à deux quoi qu'il arrive. Nous nous le jurons par ce regard significatif. Mais ça ne durera pas.
Je suis seule maintenant et j'ai huit ans. Plus personne, sauf mon chat. Mon amie est morte il y a deux jours. Emportée par la vérole. Je pleure comme quatre depuis deux jours. En une heure j'aurais pu remplir une bouteille de cinquante centilitres. J'ai perdu mon père, mes deux seules amies. On veut m'enlever qui à présent ? Une autre mauvaise nouvelle arrive. La même dame qui nous a annoncé que notre amie s'était fait adoptée entre dans ma chambre. Une mine déconfite. « Elena, assieds-toi. J'ai à te parler. (J’exécute). Ton … chat … Ton chat est mort, il vient de se faire écraser par ... » Je me précipite sur elle, je la griffe comme une dingue, je lui crève les deux yeux. On me donne une tape à la nuque et je m'évanouis. Quand je me réveille je suis dans une cellule capitonnée, je récupère mes esprits. J'ai toujours les mains pleines de sang. On ne m'a pas nettoyé. Donc tout ça est vrai. Je n'ai plus rien, juste mon peigne et ma peluche. Maigre consolation. Je remarque qu'on m'a taillé les ongles par contre. Pour éviter de me griffer moi même. Les larmes coulent sur ma joue. Pourquoi la vie est-elle si cruelle ? Pourquoi s'acharner sur moi à ce point ? Je décide d'en finir avec ma vie. Je prends mon poignet droit et je mords dans les veines jusqu'à en saigner. Je fais de même sur l'autre poignet, je fais ça rapidement histoire que l'on ne m'empêche pas. Je grimace. Les larmes coulent toujours. Du sel. Je les fais tomber sur mes plaies. Je hurle comme une dingue. Je remarque une vasque. Je sais ce que j'ai à faire. Je prends un objet assez lourd, à savoir un fauteuil, je le lance dessus, elle se brise parfait. Je prends un morceau de faïence assez gros. Je ferme les yeux. Je pris pour que ça marche. Je me l'enfonce dans la gorge. Le sang gicle, et je m'évanouis instantanément.
Pourquoi essaye-t-on d’arrache-pied de me faire vivre ? On voit bien que je n'en ai plus la volonté. Pourtant des médecins m'ont soigné. Je n'ai plus aucune trace de mes blessures depuis deux ans. Sauf une cicatrice en forme de croissant de lune à l'avant bras droit. Trace de l'une de mes dents. Une dame arrive, elle est aveugle. Je devine que c'est celle qui m'a appris que mon chat était décédé. Je suis prise d'une violence particulière. Je me jette sur elle et la pousse sur le mur. Sa tête claque dessus. Je prends une seringue. Je lui applique sur la gorge et lui défonce tout son système respiratoire. Elle meurt rapidement. Je sens qu'on me soulève, je me débats comme une folle. On me plaque contre la table d’auscultation, on m'attache avec des liens en cuir et on m'injecte un tranquillisant. De la morphine. Je suis à présent dans un état second. Je vois un homme arriver. Il tombe sur le corps de la femme que je viens de tuer, c'est son mari je devine. Je suis une tueuse, et j'ai brisé la vie d'une personne. Comme on a brisé la mienne et voilà le résultat. Un mot parvint à sortir de mes lèvres. « Par … Pardon. » Je sombre dans l'inconscience.
Je suis enfin sortie de ma cellule. Je me contre fiche de l'endroit où elle se situe, ça me ferait plus de mal que de bien de la voir. Je n'ai plus rien, je dois aller en orphelinat. Une perspective qui ne m'enthousiasme guère. Mais c'est mieux que de crever de faim dans la rue. Une femme se jette sur moi. Je ne la connais pas, mais elle si. Enfin apparemment. « Elena, les dieux soient loués, tu es en vie. Je suis ta tante, Fridulva. Viens avec moi. » Je la suis, je sais que c'est idiot de faire confiance à une inconnue, pourtant si elle se dit être ma tante. Elle me raconte qu'elle est au courant de tout et qu'elle est prête à m'adopter. Elle m'apprend également qu'elle est stérile et ne peut avoir d'enfant. Une fois arrivées à la maison, elle me fait visiter cette bicoque de pêche. Son père était chercheur, et elle l'est aussi. Super la première vision. Mais je me souviens des histoires sur PANEM que l'ont m'a conté quand j'étais en cellule. Le district 6 vit par la recherche et la médecine. Je souris. Je lui demande de m'apprendre les rudiments de cet art.
Les ans passent. J'ai maintenant treize ans. J'ai passé ma première moisson, Fridulva avait refusé que je prenne une tessera. Pourtant on ne roule pas sur l'or. Je lui ai demandé pourquoi elle ne voulait pas. Elle m'a sortit qu'elle ne voulait pas me voir mourir. Sauf qu'elle ne savait pas que j'en avais rien à foutre de vivre. Je préférais être morte, mais lui dire était injuste. Elle qui faisait tant d'effort pour moi. Derrière l'écranPrénom / Pseudo: Niico (Oui, je suis un garçon). Âge Réel : Quatorze ans. Comment as-tu connu le forum ? : J'ai cherché. Code du règlement : Code validé par Ambre ♥ Autre chose ? : Rien à part que j'ai lu au moins vingt fois chaque tomes d'Hunger Games ai été voir le film deux fois. (A) Je suis un fan inconditionné de la série de Suzanne Collins.
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Dernière édition par Elena V. Keane le Mar 10 Avr - 17:22, édité 1 fois |
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