In the dark [Elie¤Mia]

♣ Nombre de message : 538 ♣ Date d'inscription : 26/06/2012

In the dark

Elie¤Mia

Notre seule quête pour l’instant est la sortie. Mes yeux aux aguets guettent le moindre rayon de lumière qui indiquerait soit un autre tribut, soit une quelconque sortie.
Elie marche à mes côtés, tout autant aux aguets. Nous marchons à pas de loup dans ce labyrinthe sous-terrain. Je serre mon sac contre moi le plus fort possible, comme si une mutation pouvait apparaitre d’un moment à l’autre et l’arracher de mes mains. J’avais donné la fronde à Elie pour qu’elle puisse nous défendre en cas d’attaque, tandis que je gardai le sac, prête à éviter un coup et à frapper avec ma stalagmite que j’avais nettoyée du sang de ma victimeJe garde néanmoins l’espoir que quelqu’un envoie à Elie une arme digne de ce nom, pourquoi pas une fourchette ? Je m’imagine Elie en train de scalper un autre tribut avec une fourchette et retient un sourire amusé. Je ne sais pas comment je fais pour être de bonne humeur alors que je viens de tuer deux personnes.

Soudain, je repense à ma famille, à mon district. Je ne sais pas comment ils réagiront à mes meurtres. Je m’imagine ma petite sœur en train de regarder les jeux et me voir tuer sans pitié. Non, mes parents l’ont sûrement enfermée dans sa chambre pour qu’elle n’assiste pas à ce macabre spectacle.

Tout en continuant à marcher, je décide d’examiner le contenu de mon sac. Il contient une pastille purificatrice d’eau, des bandages, une baguette de pain et un bocal de cornichons. On ne peut pas dire que ce soit le meilleur sac de l’arène, mais c’est mieux que rien du tout. Nos lampes faiblissent à vue d’œil et nous angoissons de nous retrouver démunies dans le noir le plus total. Tout à coup, je me rappelle des bandes violettes. Je fais signe à Elie de s’arrêter et recueille dans mes mains de la boue visqueuse que j’applique sur la bande fluorescente. Dès que ce sera sec, on pourra difficilement nous distinguer dans l’obscurité.
Je fais de même pour moi et reprend la marche. Il nous manque deux choses à l’heure actuelle : de l’eau et de la lumière. Nous restons donc focalisées toutes les deux sur cet objectif.

suite du rp du bain de sang:

In the dark

#Mia

Je marche, Mia à mes côtés. Je ne sais même pas ce qu'on cherche exactement. Une sortie, de l'eau, un abri, une cachette ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mia et moi avons couru pendant une dizaine de minutes, avant de ralentir le rythme, afin de garder des forces, sait-on jamais. Tout en marchant d'un pas relativement rapide, je jette des coups d'oeil en coin à Mia, qui semble plongée dans ses pensées. Elle tient fermement son sac, ainsi qu'une stalagmite... Tachée de sang. Un frisson me parcourt tandis que j'essaie d'imaginer qui elle a pu tuer. Je pense alors à Shannon. Celle que j'ai assassinée. De sang froid. Comment ont réagi ma mère et ma soeur en me voyant enfoncer l'arme dans son coeur -si elles m'ont vu- ? Pensent-elles que le Capitole m'a transformé, que je suis devenue une tueuse sanguinaire, comme les Carrières ? J'aimerais les rassurer, mais de un, je ne peux pas, et de deux... Il va bien falloir que je devienne une tueuse si je veux revenir vivante. Je lâche un profond soupir et me tourne de nouveau vers Mia. Elle explore le contenu de son sac. Je regrette alors de ne pas avoir récupéré celui que j'avais. Je me mord la lèvre, brusquement assaillie par le doute. Ce qu'il y avait dans le sac que j'ai abandonné nous aurait sûrement aidé, et moi... Je l'ai laissé là bas. Quelle conne, mais quelle conne ! Mia me touche soudainement le bras. Tendue, je me retourne, m'attendant à voir surgir le groupe de Carrières, ou n'importe quel autre tribut. Mais ce n'est rien de tout ça. Mia m'indique juste de mettre de la boue sur les bandes fluorescentes qui décorent nos jambes et notre dos, nous rendant facilement repérables. Je m'applique de la boue sur les jambes, et aide ma coéquipière à s'en étaler sur le dos. Elle fait de même, puis nous repartons.

A peine quelques secondes plus tard, ma lampe se met a grésiller. Je la tapote du bout des doigts, et elle recommence à éclairer normalement. Comme je le pensais, elle ne doit pas avoir une grande autonomie. Deux, voire trois heures tout au plus. Je suis de nouveau emplie de remords lorsque je songe à mon sac perdu. Il aurait pu contenir des piles... Je regarde Mia, un air désolé sur le visage. J'ai compromis notre avancée dans le jeu. « Je... Je suis désolée. » murmuré-je, brisant le silence de pierre qui s'était installé. « De ne pas avoir récupéré le sac. ». Je sens que le rouge me monte aux joues, et je détourne brusquement la tête. Ce qu'il nous faut, maintenant, c'est de l'eau. De l'eau à tout prix. Nous pourrions mourir bêtement, assoiffée, et je préférerais éviter ça. Je regarde le sol, à la recherche d'un mince filet d'eau, ou même d'un passage qui serait plus étroit que celui-ci. Faute d'eau, cela nous permettrais au moins de nous cacher des dangers éventuels. Tributs, mutations... Les dangers sont divers et variés, pour le plus grand plaisir de tous ! Sauf le notre, bien sûr. Je reprend donc la parole pour la deuxième fois en deux minutes -un record-. « Il faudrait qu'on trouve de l'eau et un abri ou une cachette assez rapidement, non ? » La question a juste pour but de lui montrer que je n'essaye pas de tout décider moi-même.

@Secyloa

Un dirigeable miniature trace son chemin dans les boyaux obscurs de l'arène des 15^èmes Jeux de la Faim. Composé uniquement d'une toile légère et réfléchissante et d'une hélice munie d'un système de téléguidage et d’autodestruction, l'engin est relié par une ficelle au précieux cadeau d'un généreux sponsor. Arrivant près de sa destination, le dirigeable émet un bip caractéristique pour annoncer sa présence. L'écho du son voyage toujours entre les parois alors que l'hélice explose discrètement, laissant tomber aux pieds d'Elie Anderson une machette ainsi que la toile. Un mot accompagne le présent : "Tu me la rendra en sortant de l'arène !"

Spoiler:

♣ Nombre de message : 538 ♣ Date d'inscription : 26/06/2012

Quelques secondes après que nous nous sommes levées, la lampe de Elie se met à grésiller. Je ne sais pas combien de temps il nous reste avant que les piles ne lâchent. Je presse le pas. Soudain, Elie se rapproche de moi et bredouille :
« Je…Je suis désolée. »
Ses murmures résonnent dans la galerie, je mets mon indexe sur ma bouche pour lui faire signe d’être plus discrète. J’étais clairement paranoïaque, car si quelqu’un nous suivait, on entendrait les pas qui résonnent.
Elie continue, encore plus bas :
« De ne pas avoir récupéré le sac »
Je sens son embarras dans l’obscurité. C’est vrai qu’à sa place, j’aurai peur de me faire tuer car je n’ai rien pour aider l’alliance à avancer.
« On se débrouillera une fois dehors de ce foutu labyrinthe » chuchotai-je.
A force de marcher tout droit, on finira bien par trouver une sortie. La claustrophobie me gagne peu à peu. Je ne me suis jamais retrouvée sous terre pendant si longtemps et je suis plus habituée aux grands espaces. Soudain, j’entends quelque chose rouler sur ma droite. Je sursaute et tend mon « arme » vers l’avant, comme possédée, totalement hermétique aux paroles d’Elie. Une pierre. Couverte de mousse. Cette mousse n’a pas pu pousser dans le noir le plus complet. Elle vient forcément d’un endroit éclairé par le soleil. Je la prends entre mes mains et la tend à Elie. De plus ce caillou pourrait servir de projectile pour la fronde. Je commence à tâter la roche de la paroi à la recherche de la moindre faille. Rien.
« P*tain ! » grognai-je
Ok, on crèvera toute les deux dans une de ces galeries. A moins qu’on trouve une sortie. Je m’assois par terre, à la recherche d’une solution. Je sens soudain un courant d’air. De l’air tiède. Je tâte le sol et mes mains entrent en contact avec…du sable, des grains de sable. L’arène de surface est donc…une plage ? Un désert ? Je fais signe à Elie de chercher sur la paroi une faille. En espérant qu’on puisse trouver de l’eau quelque part. Nous nous retrouvons toutes les deux à quatre pattes à tâter la paroi. Si quelqu’un arrive, on est morte, mais si on ne sort pas de là, on est morte aussi. Et toute façon, dans tout les cas on est mortes. En espérant qu’Elie puisse m’aider à m’y retrouver dans ces tous-terrains. Mon souffle s’accélère et mes membres commencent à trembler. Encore et toujours cette claustrophobie ! Je crois percevoir les murs qui se rapprochent lentement mais inexorablement. Je me relève et plaque mon corps contre la paroi humide, regardant de tout les côtés. Oui je panique, non je ne perds pas touts mes moyens pour autant. Je ferme les yeux un quart de seconde et souffle un bon coup.

¤flash back¤
« Rends-moi mes chaussures espèce de débile !
-Non ! Tu ne les récupéreras JAMAIS nah !
Je cours après Paola dans toute la maison, faisant craquer touts les planchers. Il était huit heures moins le quart et je devrai déjà être partie travailler. Et Paola a volé mes baskets préférées. Je me retrouve donc en chaussettes à glisser sur le palier. Ma petite sœur disparait sous l’escalier et réapparait quelques secondes plus tard, les mains vides tendues vers moi. Enragée, je me précipite sous l’escalier à la recherche de mes chaussures. J’ai à peine le temps de les repérer que la peste claque la porte derrière moi, me laissant seule dans le noir de la pièce confinée. Je cogne de toute ma force, mais Paola est déjà partie à l’école. Je suis donc seule et coincée sous l’escalier. Je me redresse et me cogne la tête. Le reste de la journée fut un cauchemar, crises de paniques, j’en suis même venue à me frapper la tête volontairement contre le plafond, jusqu’à m’assomer. C’est ma mère qui m’ouvre, à sept heures du soir. Je sors de cette pièce tremblante et traumatisée. Et depuis ce jour là, je ne supporte pas l’enfermement et je recherche toujours les grands espaces.
¤fin du flash back¤

La crise est terminée, je vais mieux. Je reprends donc la recherche effrénée d’un trou vers la « liberté ».
Je murmure tout bas :
« On va la trouver cette sortie Elie. »
Je regarde mes mains ;souillées de sang.
Soudain, on entendit dans les galeries des bips réguliers; une sorte de petit dirigeable métallique qui déposa devant Elie une sorte de couteau. Comme ça, nous aurons chacune une arme. Je reprend ma fronde et cherchai au sol quelques cailloux qui pourraient servir de projectiles.

rp suivant:

donc ce rp est fini

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