The Hunger Games RPG
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Le bain de sang

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Jonathan Templebar
Jonathan Templebar
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MessageSujet: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeVen 4 Jan - 23:56

Le Bain de Sang



La zéro n'a pas le temps de résonner dans l'arène des 15èmes Jeux de la Faim. A peine les mines aux pieds des plaques désactivées, les tributs se précipitent, qui en direction de la Corne d'Abondance, qui en sens inverse. Ce sont 24 petites lumières qui s'affolent dans tous les sens, dans les couloirs tortueux, parfois traîtres, de la caverne. Ce n'est pas seulement la vitesse et l'endurance des tributs qui est mis à l'épreuve mais également leur habilité à éviter les obstacles et à se faufiler dans les interstices des murs froids et glissants. Des sacs sont répartis sur le sol, ils sont tous emballés dans un plastique glissant qui réfléchit la lumière et sont indiscernables les uns des autres.

Les premiers arrivés à la Corne d'Abondance seront les premiers servis. Et les premiers à mourir.

[Insérez un rire sadique]


Les sacs ont été conçus par les créateurs et les juges et vous ont été répartit d'abord selon la qualité de votre RP des 60 secondes, puis par le plus absolu des hasard. Vous n'êtes naturellement pas obligé d'aller récupérer le sac qui vous a été attribué, vous pouvez simplement vous enfuir. Ceux qui bravent le danger et s'approche de la Corne d'Abondance s'exposent au risque de se faire attaquer. Pour récupérer votre sac, poster votre RP à la suite de ce post.

Je précise suite à une omission de notre bien-aimé président qu'il y a une bande réfléchissante violette sur votre veste et une autre sur chacune de vos bottes, ce qui vous rend très repérables. Je rappelle encore une fois que vos lampes frontales n'ont que deux heures d'autonomie.

Ce que contient la Corne d'Abondance et les sacs non-attribués reviennent aux carrières qui survivront au bain de sang.


Artemis Ignir du District Deux:

Joseph Grey du District Deux:

Léo Lefoudre du District Six:

Mia Clark du District Sept:

Terry Kreug du District Sept:

Lucas Dnierp du District Huit:

Alyson Meyer du District Dix:

Seed Holt du District Onze:

Les sacs suivants sont ceux qui resteront à la disposition des conquérants de la Corne d'Abondance :

Spoiler:

Et voilà le contenu de la Corne d'Abondance !

Armes & Armures (en un exemplaire chacune, sauf si précisé) :

Nourriture & boisson :

Hygiène et soin:

Autres :


Puisse le sort vous être favorable !


Dernière édition par Lanthane Vanadium le Mer 16 Jan - 16:22, édité 1 fois
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Lucas Dnierp
Lucas Dnierp
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♣ Date d'inscription : 02/06/2012


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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeSam 5 Jan - 18:54

Vite, foncer....je cours aussi vite que je peux, enfin, nous courons. Je vois au loin la corne qui est illuminée par toutes les lucioles des tributs, je peux déjà voir qu'elle est bien remplie, elle donne envie... je peux apercevoir les tonnes d'armes et sac qui s'y trouvent, chanceux sont les carrières qui pourront y avoir accès. Je cours droit, il faut que je chope un sac et vite, je trace comme un dingue jusqu'à la corne mais je ne suis pas seul, les tributs sont autour de moi, ils tracent très vite eux aussi, à la recherche de nourriture ou d'un sac,ils ont la rage et l'envie de vaincre eux aussi. Certains n'hésiteront pas en voyant un pauvre tribut du 8 chercher un sac. L'adrénaline me monte à la tête, maintenant, il faut foncer et ne pas réfléchir. La corne se trouve droit devant moi, je cours assez vite mais je sent que pas mal de tributs me rattrapent, je remarque alors que la corne possède plusieurs points puisque d'autres tributs surgissent autour de la corne, avec notre luciole, nous sommes tous facilement repérable, saloperie de lanterne.

J'arrive à la corne, tremblant de sueur mais déjà d'autres tributs s'y trouvent... les carrières, ils l'envahissent déjà, prêt à tuer, eux, je dois les fuir, même Artémis. Il faut que j'agisse vite si je ne veux pas recevoir un couteau dans le dos, de la sueur perle sur mon front... autour de moi, c'est la panique, l’horreur totale, c'est donc ça se trouver au coeur d'un bain de sang des Hunger Games.... c'est simple, on ne peut plus réfléchir, c'est comme si à tout moment je pouvais mourir. La plupart des tributs se jettent sur un sac et fuient la corne aussi vite qu'ils peuvent,j'entend déjà des cris.

Les hurlements, la peur, tout s'entend. la corne devient un immense centre de terreur et d'évenements. Un tribut me bouscule brusquement mais sans essayer de me tuer, tout s'anime autour de moi comme de la braise, toutes les lumières s'entrechoquent et je peux déjà apercevoir des tributs qui combattent. Des corps se trouvent déjà à terre, les carrières font leurs boulot. Il est temps d'agir ou je vais mourir. Il faut vite que je trouve un fichu sac bordel de merde ! Des cris d'agonies se font sentir autour de moi, les morts commencent déjà à pleuvoir et je suis repérable... je me précipite autour de la corne en tentant de rester discret, j'ai pris trop de temps car tout les tributs se jettent sur les sacs. Il reste un petit tas de sac près de la corne mais trop risqué, on me repérerait trop facilement. J'ai envie d'éteindre cette putain de luciole mais je ne peut pas... bon sang, il faut que je quitte cet endroit, je vais me faire tuer, des tributs meurent autour de moi, battu par ceux qui ont de la rage de vivre et l'envie de gagner, alors pourquoi pas moi ? Je suis peut-être le prochain... il est temps d'agir.

Je vois alors courir alors un tribut, un gamin effrayé et qui me semble tout frêle, j'ignore si il s'agit de celui du Neuf ou celui du Douze, il tient une espèce de mallette sous ses bras et regarde autour de lui si aucun tribut ne se trouve à' l'horizon. C'est ma dernière chance ! Il faut que je prenne ce sac ou c'est la mort assurée pour la suite de l'arène. Ni une ni deux, je fonce, il ne se rend pas tout de suite compte que je suis derrière lui et lorsqu'il me sent, il pousse un cri d’effroi, ma luciole lui éclaire violemment le visage. Il semble effrayé de me voir, pendant un moment, nous nous éclairons l'un l'autre et il me regarde de son visage apeuré... d'un visage à la fois suppliant et farouche, je me jette sur lui brutalement et il tombe à la renverse en criant. Tout en tentant de le maintenir, il pousse des cris tente d'éviter de me regarder à cause de la douleur de recevoir de la lumière dans ses yeux, pas de panique... je veux juste prendre ton sac...mais il le tient, il continue de le tenir malgré le fait que je le maîtrise, il me crache dessus, se débat violemment en gémissant , me criant de le lâcher. "DONNE MOI CE PUTAIN DE SAC" je hurle ! Les cris autour de la corne sont toujours la,ce qui signifie que le bain de sang n'est pas terminé et que des tributs rôdent aux alentours. Je vais me faire tuer à cause de ce stupide gamin, deux lumières près de la corne ça va se voir. Je m'apprête à lui arracher de force lorsque soudainement il me mord la main avec férocité, je hurle de douleur et d'un coup, je la maîtrise violemment avec colère... ça ne va pas se passer comme ça, sale petit morveux de merde, je tiens à ma vie moi ! Je veux m'acharner sur ce sale gosse, ce sale gosse qui joue avec ma vie... il continue de gesticuler et de s'attaquer à moi... alors que je parviens à m'emparer de la mallette, il me fout un petit coup de tête . Dans un geste de panique et d'énervement, je m'empare du premier objet qui se trouve à terre, une grosse pierre rocheuse et je l'abat sur sa tête, il pousse un hurlement d'effroi et de douleur... mon dieu... non... j'abat alors la pierre une nouvelle fois, second hurlement, des giclées de sang me parviennent sur le visage, je continue... encore, encore, je continue, je sens des larmes de rage couler sur ma joue, je lui abat férocement la pierre, je veux qu'il meurt maintenant, je veux être sur qu'il crève et maintenant. Dans des mouvements de rage, je continue d'abattre violemment la pierre sur son visage, des giclées de sang sont sur moi. Il hurle au début puis je ne l'entend plus mais malgré tout je continue de frapper, avec rage, détermination, colère... il doit mourir, il doit être mort maintenant, il doit l'être. Je ne veux pas le regarder mais ma luciole illumine le visage de ma victime, une vision atroce d'un gamin défiguré, couverts de bleus et de sang... désolé... désolé... mais il le fallait... je l'avais dit, pensé et je l'ai fait, bordel... je regarde ce que j'ai fait pendant un moment d'effroi, je l'ai fait, j'ai tué et un gosse.

Un instant, c'est comme si le reste de la corne et de l'arène n'existait pas, comme si je venais de tuer ce gosse délibérément, ai-je bien fait cela ? J'ai l'impression d'être dans un cauchemar. Autour de moi, résonne l'horreur de la corne et du bain de sang, je l'entend : les cris, le sang, le combat, la rage mais c'est comme si tout résonnait, comme si tout était loin, j'ai tué un gosse... j'ai éliminé un concurrent mais un gamin, un pauvre gamin. Je dois partir, vite maintenant, m'éloigner de ce cadavre, courir pour sauver ma peau.

Je m'empare du sac ou plutôt de la mallette qui se trouve toujours dans sa main ensanglantée et je cours, je cours pour sauver ma peau, maintenant et vite, je sens le danger, je vais recevoir un couteau dans le dos et il ne faut pas, à présent, je suis un prédateur et les autres sont des proies. Sauf que eux aussi sont des prédateurs, je dois les éviter ou je vais mourir. Je continue de courir comme un acharné en espérant trouver un chemin, une direction mais même ma luciole ne me permet pas de voir suffisamment clair , sans oublier tout ce sang sur mon corps qui me gène... je fonce vite tout en essayant de regarder aux alentours pour vérifier si aucun tribut ne se trouve aux alentours, allez, j'y suis presque. Je vois une ouverture, la, avec l'obscurité, je ne distingue pas très bien ce qui s'y trouve mais je fonce vers cette ouverture, je devine une espèce de tunnel sombre, ma lanterne l'illumine.

J'ai survécu.

Spoiler:


Dernière édition par Lucas Dnierp le Dim 6 Jan - 19:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeDim 6 Jan - 17:16

Le compte à rebours étant finis, moi et 23 autres tributs commencèrent a courir, mais nous ne prenions pas tous la même direction. Tandis que je me dirigeais vers la corne d'abondance, pour chercher un sac, car mes chances de survie sont minces, d'autres se dirigeaient vers des boyaux, s'enfonçant dans les ténèbres.

Je continuai de courir en direction de la corne d'abondance, cette corne reflétait chacun de nos faisceaux lumineux, mais ce n'était pas suffisant pour éclairer la grotte en entier. Lorsque je regardais à droite, je voyais la même chose qu'à gauche, des points lumineux se déplaçant rapidement et des bandes violettes qui réfléchissaient la lumière. Des bandes violettes? Mais tout le monde peut nous voir! Ces juges sont de vrais monstres. Après avoir remarqué ce détail qui m'avait échapper au début des jeux, je me concentre sur ma course. Je parcours quelque mètre et chute sur ce qui me semble être un rocher, je me relève le plus rapidement possible sans faire attention, a l'égratignure que je viens de me faire.

J'arrive enfin à cette corne en or, mais je ne suis pas le premier, des combats ont déjà commencé. J'essaie de passer le plus rapidement et le plus discrètement possible, Il s'avère que mes efforts ne servent à rien car personne ne s'intéresse à moi. Je m'approche de plus en plus de la corne et remarque des tributs en trains de se battre proche de l'entrée, trop proche de l'entrée. On pourrait se dire que venir jusqu'ici et repartir sans rien était complètement con, bien sûr que ça l'est, mais je ne prendrais pas le risque de faire un pas de plus vers ces guerriers qui se sont entraînés depuis leur plus jeunes âges. Je commence donc à faire demi-tour et a courir le plus loin possible de cette corne si belle, mais si dangereuse. Je ne fais que quelques pas avant d'entendre un shuriken fendre l'air a quelque mètre de moi, il semblerait que je me sois fait repérer, je continue de courir, tout me demandant si le prochain me touchera, mais il n'y eu pas de prochains, je me retourne pour voir ce qu'il se passe et je ne vois personnes avec des shurikens dans les mains. Je n'aurai peut-être pas dû continuer de courir alors que je ne regardai pas devant moi, à cause de cela je retombe sur un petit rocher. En tentant de me relever je prends appuie sur l'objet qui m'a fait chuter, alors que je prends appuis sur le rocher, ce dernier s'affaisse dans un bruit de plastique, DE PLASTIQUE? Je soulève ce "rocher" et découvre un sac en plastique, je le prends avec moi, sans regarder ce qu'il y a dedans et continue de m'éloigner, car j'ai bien trop traîné dans ce coin de l'arène.

Je suis assez loin de la corne pour ne voir que des lumières qui bougent à la place d'hommes de femmes ou d'enfants, mais bien assez prêt pour entendre les cris de douleurs et ceux des vainqueurs. Je décide de ne pas rester ici plus longtemps, les cris deviennent de plus en plus effroyable. Je fais comme d'autres avant moi je m'enfonce dans les profondeurs de la Terre, avec mon sac plastique que je serre contre moi, car ceci est sans doute ma seule chance de m'en sortir.

Mais bon au moins j'ai survécu au bain de sang.
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Shado L. E. Snow
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeDim 6 Jan - 22:31


Enfer.


Je cours. A en perdre haleine. Comme si ma vie en dépendait. Ce qui est le cas. Je cours. Suis-je seulement dans la bonne direction ? Vais-je bientôt discerner la forme massive de la Corne d'Abondance ? Je n'en sais rien. Mais je cours. Je ne suis pas très rapide, plutôt endurante, mais je suis surtout agile. Dans une arène comme celle-ci, où l'on doit serpenter dans des couloirs étroits, dont le sol et les murs sont tapissé de pierres et de boue, l'agilité se révèle être très pratique. Mes bras sont tendus, mes mains frôlent les murs, et mes pieds donnent l'impression de ne pas fouler le sol. Je me faufile dans le boyau à toute vitesse et avance en espérant que je ne me trompe pas de chemin. Plus je m'avance, plus je sens le sol vibrer sous les pas des 23 autres tributs. Cela veut dire que je m'approche de la Corne. L'adrénaline monte en moi, se glissant dans tous mes membres, tous mes muscles, tel un serpent. Elle m'envahit lentement, me fait accélérer. Je trébuche, reprend mon équilibre, et continue de courir. J'ai bientôt conscience de courir aux côtés d'autres tributs, les bandes violettes sur leurs bottes et leur veste les rendant visibles. Il faudra que je pense à camoufler ça. En voyant toutes les bandes fluorescentes se détacher sur le fond sombre, je prend peur et accélère encore.

J'aperçois enfin une grande masse sombre devant moi. La Corne ! Enfin ! Je puise dans mes dernières ressources et pique un dernier sprint. Devant la Corne, j'aperçois des bandes s'immobiliser et tomber au sol. Mon sang se glace, et je préfère ne pas essayer de deviner l'identité des morts. Je pense soudain à Mia. Où est-elle ? Où doit-on se retrouver ? Merde ! J'espère qu'elle ne s'est pas faite tuer ! Je décide soudainement de ne pas m'approcher plus de la Corne, consciente du danger. J'attrape un sac à la volée et observe les environs pour tenter de localiser Mia. Zut, zut, zut ! Comment va-t-on faire pour se retrouver ? Je ratisse les environs du regard. Mais rien. Je ne distingue que des formes indistinctes. Des bandes violettes. Des tributs allongés au sol. Et une silhouette qui s'avance vers moi. La peur s'empare de mon corps et me paralyse. Je n'esquisse plus un mouvement. Et l'ombre continue d'avancer. Dans un sursaut, je parvient à reprendre le contrôle de mon corps, alors que le tribut entre dans le cercle de lumière que ma lampe frontale déverse. Une brune. Mia. Je me détends et lui adresse un signe de la main. Enfin on va pouvoir y aller ! Et j'ai un sac ! Alors qu'elle s'avance vers moi, je distingue un éclat provenant... D'une arme ! Elle a réussi à trouver une arme, un pic à glace, si je ne m'abuse ! Parfait. Je me retourne pour entamer ma course, quand Mia m'agrippe le dos et me cloue au sol. Je me retourne fougueusement, par réflexe, et fait tomber Mia. « Mais t'es pas bien ?! » lui crié-je à la figure. « Qu'est-ce qu'il te prend enfin ?! » Mia lève la tête. Et je m'aperçois que ce n'est pas elle. Non seulement elle n'a pas la même tête, mais en plus elle est blonde. Comment ais-je pu confondre Shanon, la fille du 4, avec mon alliée ? Bon, c'est pas tout ça, mais je suis dans la merde moi maintenant.

Shanon se jette sur moi, le pic à glace dans les mains. Je lui plante mes pieds dans le ventre et la repousse de toutes mes forces. Je me retourne et tente de me relever, mais elle agrippe mes cheveux et me tire en arrière. Je vois la lame pointue descendre lentement vers mon cou. Je fouille le sol de mes mains, cherchant désespérément quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait me sauver. Ma main attrape une lanière de cuir. Le sac. Ma dernière chance. Je donne de toutes mes forces un coup de sac à Shanon. Elle pousse un juron, et la pointe acérée disparaît de ma vue. J'en profite pour me relever, et je la vois faire de même. Je ne peux pas m'enfuir. Je n'ai plus qu'à me battre. Shanon met son avant bras devant sa poitrine, le pic à glace tendu vers moi. Je m'élance vers elle avec fougue et, alors qu'elle tente de me donner un coup avec la pointe, j'attrape son poignet et le tord, de façon à ce que la pointe du pic se retrouve tendue vers sa poitrine. Elle essaye de me donner un coup de poing, mais j'attrape sa deuxième main et l'immobilise. Tout ce qu'il me reste à faire, c'est de pousser son poignet, de pousser le pic à glace jusqu'à ce que la lame poitue effleure sa peau. Pas besoin de la tuer, je n'ai qu'à lui faire peur. Qu'à lui faire peur ? Non, non ! C'est une Carrières ! Et de toute façon, si ce n'est pas moi qui la tue, quelqu'un le fera. Ou elle gagnera, et je n'ai pas envie que cela se produise. Je pousse la pointe acérée de toute mes forces vers sa poitrine. Dans un effort désespéré, elle se laisse tomber au sol. Et je suis. Le poids de mon corps appuie sur la lame, qui s'enfonce lentement pile au niveau de son coeur. Je me relève brusquement, le coeur au bord des lèvres, alors qu'un flot de sang s'échappe de la poitrine de Shanon. Je hoquette, sur le point de vomir. Et un cri retentit.

C'est Mia, la vraie cette fois, qui court vers moi en me criant quelque chose d'incompréhensible. Je comprends seulement qu'on doit s'en aller. Je jette un dernier coup d'oeil désolé à Shanon, qui se tortille en tous sens. Shanon dont la vie s'échappe rapidement. Shanon que j'ai tuée. Et je pense à Joseph, tribut de 2. Shanon était sa protégée. S'il apprend que c'est moi qui l'ai tuée, il va me massacrer. Il est vraiment temps de s'en aller. Je tire Mia, elle aussi atteinte par le spectacle pitoyable de Shanon, par la manche et nous partons en courant, loin de cette Corne, loin de cet Enfer. Un cri retentit non loin de nous, et je ne peux m'empêcher de regarder. Un tribut est en train d'en tuer un autre. Avec une pierre. Quelle horreur. Je regarde le deuxième tribut, déjà à moitié mort... Valentin. Non, non. Pas lui. Pas ça. Il ne devait pas mourir comme ça. Je savais qu'il n'avais aucune chance, mais sa mort est bien trop cruelle. Je reste plantée là, indifférente à toute l'horreur qui m'entoure. Valentin est mort. Et, alors que Mia me tire par le bras, je me promet de venger mon camarade de district, lui qui était si insouciant, si gentil, lui à qui je m'étais attachée. Je n'aurais pas du. Le tribut qui l'a tué se relève, attrape un sac qui gisait au sol, et s'enfuit. Son visage est éclairé, une seconde durant, par ma lanterne, et je reconnaît Lucas. Je le tuerais. Je finis par suivre Mia qui m'observe d'un air inquiet. Et je me rend alors compte que j'ai perdu mon sac. C'est trop tard pour espérer retourner en chercher un autre. Heureusement que Mia en a chopé un. Nous prenons un tunnel au hasard et continuons de courir.

Le bain de sang est terminé. Je suis encore en vie. Et je compte bien le rester.


Spoiler:
@Secyloa
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeLun 7 Jan - 18:46

Le bain de sang  Tumblr_m4xo3kuYvI1r1rhh2o1_500

Spoiler:

Tambourine. Frappe en moi. Retourne moi. Exalte moi. Je te ressens. Je sais que tu es là. Je sais que tu vas me contrôler. L'adrénaline est en moi. Mon cœur frappe contre ma cage thoracique. Je cours comme je n'ai jamais couru. Je ne vois plus rien à moins de 3 mètre devant moi. J’évite les obstacle au dernier moment. La route est torturée. Stalagmites, roches tranchantes. Les dangers sont nombreux. Heureusement pour moi, ce n'est pas le cas des présences humaines. Je les trouve incroyablement lent. Je regarde autour de moi et ne vois personne. J'aurais pensé être seul si une lumière ne commençait pas à se faire voir devant moi. Ma première victime ? Possible. La corne commence à se dessiner devant moi. J'ai le sourire aux lèvres. J'accélère le pas. Je vois alors un sac au sol. Je l'attrape au vol et continu de courir. On verra plus tard s'il y a quelque chose d'utile dedans. Pour le moment, je le coince sous le bras et passe le dernier obstacle qui me sépare encore de la corne.

Je pense alors à reprendre mon souffle. A jeter un coup d’œil derrière moi. Mais je me concentre et me met une claque mentale. Ne pas perdre de temps. C'est ça la clef. Surtout que manifestement je suis le premier sur les lieux. Des lumières s'approchent pourtant. Il faut que j’accélère. Je fais le tour de la corne d'un regard. Mon esprit se brouille. Pas Arbalètes. Pas d'épées. Pas d'Arc. Pas de couteaux. C'est quoi ce bordel ? J'vais me battre avec une petite cuillère ou quoi ? Les lumières seront bientôt là. Et il sera temps de faire couler du sang. Et pas le mien de préférence. Je me décide alors. Je cache le sac derrière une grosse caisse et m’empare d'une arme de la corne. Dans ma main droite, oui, parce que je suis droitier, je prend une lance grossière mais perforante. Une lumière fait alors son entrée dans l'enceinte de la corne, je dois avoir l'air d'un cerf devant une voiture en marche à cet instant. Heureusement, cette lumière est alliée.

Je pousse une soupire de soulagement, je me retourne vers l'entrée de la corne. Une lumière arrive droit sur moi. Il est temps de partir en chasse petit homme. Je sors et me grippe sur un roche plat qui surplomb légèrement le sol de la grotte. J'attends le dernier moment. Ma victime s'approche, c'est une fille. Je ne la reconnais pas. Elle est du district cinq ... ou peut être le huit. Je sais pas. Dans tout les cas, elle sera bientôt morte. Elle m’aperçoit. Son cœur semble vouloir sortir de sa poitrine. Un temps nous nous fixons, nous jugeons. Puis elle regarde l’intérieur de la corne. Elle croit vraiment avoir le temps ? Un premier cri se fait entendre. Je ne saurais dire si il s'agit d'une fille ou d'un enfant. Je compterais les cadavres plus tard. Pour le moment, une proie me fait face. Le millième de seconde plus tard, elle tente de courir vers la première arme qui est à porté dans la corne. Idiote. Alors que son pied droit touche le sol devant elle, sa jambe gauche est arquée derrière, une position de course qui ne l'avantage pas. Je perce littéralement sa défense. Ma lance se plante dans sa chair et traverse son mollet heurtant son tibia qui lui résiste au choc. Elle hurle. Pousse un juron. Je me dirige lentement vers elle et me met entre elle et l'entrée de la corne, sourire aux lèvres.

Salut ma belle. Ne t'inquiète pas. Ça sera douloureux. Douloureux et lent. Mais avant ça. Dis moi de quel district es-tu ?

Elle ne m'écoute pas. Elle essaie de retirer la lance de sa jambe. C'est une mauvaise idée ... Sauf si elle des médicament sur elle pour stopper immédiatement hémorragie ... Et ce n'est manifestement pas le cas ... Elle touche à peine le manche qu'elle hurle de douleur et sa main se retire automatiquement. Puis elle me regarde. J'aime pas cette façon de me regarder. Elle devrait être terrorisée. Pas me défier du regard comme ça.

Donne moi ton nom salope et je t’achève vite.
Luna ! Je suis du district 5 et que suis celle qui te tuera petite merde de carrière.

J'exulte. Elle en à ! On peut pas lui retirer ça. Ethna à de la chance d'avoir une tribut aussi courageuse ... bien que sensible. D'un coup, je prend conscience de quelque chose. On est pas seul. Il y a 22 autres tributs autour de moi et apparemment quelqu'un chez mes alliés ne fait pas bien son travail. C'est sourire aux lèvres que Luna, malgré la douleur fixe quelque chose derrière moi. Quelque chose qui hurle et qui cours vers moi surement. D'instinct je me baisse. Je sens une masse me percuter et passé par dessus moi, je me relève au même moment pour voir la masse percutée la lance, la faisant sautée, en arrachant en même temps une bonne parti de la jambe de Luna. Puis la masse s'affale dans un nuage de poussière juste derrière Luna qui pousse un cri à réveiller les morts. La lance elle, me frôle tellement le visage qu'une petite entaille très fine se dessine sur ma joue et suinte immédiatement quelques gouttes de sang. Elle termine sa course au sol, totalement inerte.

Putain ! Qui est assez con pour courir vers moi en hurlant ? Je marche vers la masse. Je vois la main de Luna tenté de s'emparer de la Lance. Je l'attrape pour elle et lui enfonce directement dans la main. Je suis un homme gentil. Mais elle me remercie même pas ... Elle préfère hurler et pousser un nouveau juron.

De rien. Malpolie.

J'en profite pour lui donner un coup de pied dans le crane qui la sonne. Elle n'ira pas loin. Je m’intéresse alors à la masse. Elle semble féminine. Son visage me dis un truc. Puis une veille douleur se reveille en moi et me fait voir rouge. C'est Betty. Elle étais là ce jour là. Elle est en partie responsable. Elle reprend ses esprits, elle a une faucille dans les mains. Je lui marche sur le poignée et l'oblige à lâcher. Je m'installe alors tranquillement sur elle. Un bras sur sa jugulaire et les jambes bloquant les siennes.

Salut Betty. Tu te souviens de moi ? De moi et du jour où toi et tes amis m'avaient déformé le visage ? Ma mâchoire ! VOUS M'AVEZ PÉTER LA MÂCHOIRE BANDE DE SALES MERDES. TU VAS SOUFFRIR, SOUFFRIR COMME CE QUE JE FERAIS À ERON ! PUIS A L'AUTRE BEAU GOSSE QUE TU ADMIRAIS TANT ! JE VAIS TOUS VOUS CREVER !

La rage monte en moi au fil de mes paroles. Au premier mot que je hurle, mon poing se ferme et commence à frapper le visage de la jeune fille. J'entends des gémissements. Les siens, ceux de Luna. Ma rage augmente encore avec l'odeur du sang et les cris retentissant autour. J'attrape la faucille et la frappe avec le manche de toute mes forces. J'entends un os se briser et un cri de douleur étouffer Sa mâchoire est brisé. Je sens un souffle libérateur parcourir mes poumons.

C'est de ta faute ça. Le beau gosse.

Je retourne ma faucille et je lui enfonce dans l’œil en poussant de toute mes forces. Dans une giclée de sang, j’entends un dernier crack et la vie à quitter le corps de la jeune femme. Je me relève péniblement. Les jambes tremblantes. Mon dernier meurtre remonte à il y a bien longtemps. Avant même de savoir ce que je faisais. La sensation est étrange. Elle me fait autant de bien que ce qu'elle me bouffe de l'intérieur. Un clic dans ma tête. Les caméras. Je fais un petit signe de victoire, prend un sourire complice et montre Luna à demi-consciente du doigt.

Je vous ai promis du spectacle non ?

Je me dirige vers Luna. Elle ne semble pas comprendre ce qui se passe. Mon coup de pied était relativement puissant. Je reprend la même position de domination sur elle que celle que j'avais prise sur Betty. Je lui met une petit claque avec ma main droite et le manche de la faucille. La lance est encore dans sa main. Sa jambe commence à perdre des couleurs, elle a perdu beaucoup de sang, je vais devoir faire vite.

Hey ! Hey ! Luna. Réveil toi ! Tu veux pas dormir pendant le spectacle où tu es la vedette quand même.

Elle essaie de me répondre. Elle reprend conscience. Elle me grommelle quelque chose d'incompréhensible. Je soupire. Je ferais avec ça ... Même si une petite fille en pleine forme en train de hurler et d'appeler sa maman aurait été mieux. Genre la petite du Onze ... Tant pis. Je commence alors mon œuvre. Je plaque la lame de la faucille sur l'oreille de Luna. J'me dis pendant un cours instant, voyant le sang des deux jeunes femmes commençant à se mêler pendant que j'entame la découpe de l'oreille de ma victime, que un couteau aurait été plus simple a manier. La jeune femme hurle encore et encore de douleur , alors que je tranche doucement sa chair. J'ai commencé par le haut de l'oreille après un temps, je fini par le lob et son oreille sanguinolante se retrouve au sol. Le cri se fait plus intense.

Chut Chut Chhhhh ma petite. Ou je vais m’énerver

Mais ses cris ne ralentissent pas. Je commence à enfoncer la lame vers son tympan. Il faut le percer pour obtenir ce que je veux. Évidemment, lorsque cela arrive les cri de la jeune femme m'explose les miens ... de tympans. Je la frappe au visage en sortant la lame d'un coup sec. Une giclée de sang suis. Le cris s’arrêtent net. J'ai peur de l'avoir déjà tué. Mais non, je sens encore son cœur battre. Je le vois même, de petites giclées répétitives sortent de sa jambe. Je me dis alors que j'ai e la chance. Même si son trou au crâne est sanglant, son morceau de jambe en moins à nettement limité la quantité de sang disponible pour l'oreille. Je lui remet une petite claque. Elle reprend conscience, pour son plus grand malheur. Je remet ma lame dans le conduit auditif de Luna. Enfin. Ce qu'il en reste. Je n'enfonce pas trop profond. Sinon je risque de toucher le cerveau et elle finirait comme Betty. Ce serait dommage de pas lui montrer mon trophée ! Je sens alors les deux petits os cogné sur le bout de la lame. Je la passe alors en dessous et je les fait sauter en me servant du tranchant comme levier. Elle pousse un cri horrible, qui me fait même frissonner. Je récupère alors, ce que je voulais. Son enclume. Ce petit os de l'oreille interne.

Hey ! Hey ! Luna reste avec moi ! Regarde cette merveille ! C'est une de tes enclumes ! Je vais l'offrir à ta mentor. J'vais les récolter sur un tribut de chaque district ! Regarde ! J'ai déjà le trois et le cinq ! Je commence bien non ? Alors ?! Dis quelque chose.

Au moment ou elle tente de dire quelque chose, je plante ma lame dans sa gorge aussi bien que tout ce que j'entends est un simple gargouillis de sang. Je vois sa vie partir de son corps. Je suis couvert de sang ... Je me sens sale. Mais je suis fier de moi. Il est temps de voir où en son les autres. Il semblerait que les combats de la Corne soit terminés. Il est temps de compter les morts et de récolter mon dû.

Spoiler:


Dernière édition par Joseph Grey le Mer 16 Jan - 22:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeMer 9 Jan - 15:23

Voilà que ça commence, la 15ème édition des hunger games, je m’élance vers la corne, des lumières bougent dans tous les sens, les tributs les plus proches de moi apparaissent, je vois enfin leur visage, mais je dois me concentrer sur mes objectifs, premièrement, je dois récupérer un sac, c’est le minimum, sans ça je serais dors et déjà désavantager par rapport au tribut qui en auront récupéré un, deuxièmement, je dois retrouver Mia, je lui ai promis que je la protégerais et je compte bien tenir ma promesse, je ne suis pas venu jusqu’ici pour échouer maintenant, je continue donc de courir en direction de la corne et des sacs qui se trouvent en face de moi, mais on commence déjà à entendre des cris, les combats ont commencé et je prie pour que Mia soit toujours en vie, je commence à distinguer des objets réparti sur le sol, se doit être les sacs, ils sont repérables facilement puisqu’ils réfléchissent la lumière émise par nos lampes, j’en choisis un et me dirige vers lui pour le récupérer, mais une lumière s’en approche, une main sort de l’ombre et le saisi, j’ai raté mon coup et je dois en trouver un autre rapidement, mais lequel, pas le temps de réfléchir plus longtemps et il est hors de question de rester sur place immobile, je continue donc de courir, choisi un autre sac et une fois à porter, je tends la main et attrape le sac à la volée, je continue de courir sans savoir dans quel direction je vais, c’est alors qu’une lumière venant de ma droite se dirige vers moi, je sens quelqu’un me percuter, je perds alors l’équilibre et me retrouve par terre, je roule pour me mettre sur le dos, une lumière se trouve en face de moi, c’est un garçon, mais c’est tout ce que je peux dire à son sujet, je me mets à balancer mon pied au hasard en espérant le toucher pour ensuite pouvoir m’échapper, je sens que je touche quelque chose et sans chercher à savoir ce que j’ai touché, je me redresse rapidement et me met à courir.

Mon premier objectif est rempli, j’ai récupéré un sac, reste à savoir ce qu’il contient, mais je ne peux pas vérifier, maintenant, car même si je me suis éloigné de la corne, j’aperçois encore de temps en temps des lumières qui flottent dans les airs, mais bien sûr, je sais que ce sont les lampes des survivant du bain de sang, d’ailleurs, ils doivent aussi me voir, puisque j’ai également une lampe sur mon front, je continue donc d’avancer dans ce labyrinthe avec prudence et le plus discrètement possible, mais malheureusement, je n’ai pas retrouvé Mia et je n’ai aucune idée de sa position, je ne sais pas non plus dans quel genre d’arène nous nous trouvons, tout ce que je sais, c’est que les parois ont l’air naturel, surement de la roche, ce qui veut dire que nous nous trouvons surement dans une grotte ou quelque chose de semblable, ce qui me laisse penser qu’il doit y avoir une sortie, ce qui est logique, les lampes que nous avons, ont surement une durée limitée, ce qui veut dire que si je ne trouve pas vite la sortie, je risque de me retrouver dans le noir, c’est donc décidé, je vais chercher cette sortie et la trouver et une fois que je serais sortie d’ici, je pourrais enfin vérifier le contenu de mon sac et chercher Mia.
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Ruby Prescott
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeVen 11 Jan - 17:02


Shadows


A bloody world


Quand la voix métallique annonce la fin du compte à rebours, les bandes violettes s’élancent dans l’obscurité. Toutes prennent à peu près le même chemin, éclairé de leur lampe frontale. Moi aussi je cours, j’essaie de sortir du troupeau de tributs. Tout en cherchant Elie, je sprinte comme jamais je n’ai sprinté. Quand j’aperçois l’ombre de la corne, je suis en même temps soulagée et effrayée. Les carrières sont surement en train d’exécuter leur funeste « métier ». J’essaie de les repérer dans l’obscurité, sans succès. Mais il faut absolument que j’évite d’entrer dans leurs champs de vision si je ne veux pas me faire tuer. Soudain, j’aperçois le premier sac, un des plus éloignés.

Non, je suis décidée à avoir un bon sac qui me permettra de survivre dans cette arène hostile. Alors que je suis tout prêt de la corne, je trébuche sur quelque chose. Un tribut mort, je ne reconnais pas ses traits avec le rayon de ma lampe frontale. Je me redresse et reprend ma course effrénée vers la corne d’abondance. Toujours aucune trace des carrières. Moi, je continue, et je viens de repérer un sac qui a l’air bien contenant. Exactement ce qu’il me faut. Alors que je m’apprête à l’empoigner et à m’éclipser, quelque chose m’attrape le pied et me met à terre.

J’entraîne l’individu avec moi dans cette chute. Il ne me laisse pas le temps de dire ouf avant de prendre mon cou avec ses deux mains. Sans réfléchir, je lui donne un violent coup de genou à l’entrejambe. Sous le choc, il lâche et j’en profite pour rouler sur lui, en lui saisissant le cou et en serrant de toutes mes forces. J’essaie d’oublier que c’est un adolescent de mon âge, qui vient comme moi d’un district « intermédiaire »car j’ai reconnu ses traits, c’est le tribut du district 5. Au bout de quelques minutes, je le lâche et lui décoche un violent coup de pied dans la mâchoire pour l’achever.

Je saisis le sac et commence à partir, mais tout à coup, je sens un pois sur mon dos, quelqu’un me tenait par la taille, comme pour me faire vomir quelque chose. Par réflexe, je me jette en arrière et plaque le tribut contre le sol humide de la grotte. De la main, je tâte le sol à la recherche d’une arme mais ma main ne rencontre rien à part une petite flaque d'eau. Je devrai donc user des mêmes manières barabares pour la tuer. A mains nues...Les créateurs ont décidemment le goût du spectacle cette année.La fille se débat toujours sous mon poid. Je procédai donc comme la première fois, le la saisis par sa natte et tape sa tête contre le sol. Quand soudain, une idée me viens. Je tremblai légèrement de l’horreur que j’étais en train d’accomplir. Mais c’est de la pure défense. A côté de moi, il y a une stalagmite, je l'arrage du sol avec toute mes forces. J'obitiens alors une arme semblable à une lance. Soudain, je la reconnus, la fille avec qui je m’étais disputée sur le toit…celle du district 8. Aryel Black. Bon ok Mia, oublie que tu la connais et finis-en. Je plante alors la stalagmite dans son abdomen de toute ma puissance.
Sans plus attendre une autre attaque, je retire le stalagmite aiguisé du corps et m’échappe avec le sac. Je repère Elie, et cours vers elle en criant et en agitant mes bras.

« Dépêche-toi Elie ! »

Je vois une ombre à côté d’elle, c’est une petite fille mourante. Ce doit être Elie qui l’a tué. Je jette un coup d’œil à mes vêtements : Souillés du sang d’Aryel. Je frémis, pourtant, je ne devrais pas. C’est la loi ici :

Tuer ou être tué.
C’est la triste vérité. Je m’avance vers Elie et la tire par le bras. Si on tient à la vie on a intérêt à partir d’ici rapidement. Je constate qu’elle n’a pas réussi à récupérer un sac. Espérons que le mien aie un contenu intéressant. Nous courons dans un autre couloir, à la recherche d’un lieu sur. Nos pas raisonnent à peine dans la galerie ; nous nous faisons discrètes pour ne pas attirer l’attention ni des juges, ni des carrières.



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Dernière édition par Mia Clark le Sam 12 Jan - 14:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeSam 12 Jan - 12:55

Have you ever heard of the Death Kiss ?


Le bain de sang  Tumblr_lpuxo5DFnc1qafrbxo1_500

Je baigne dans du sang. Mon regard papillone...j'ai du mal à reprendre ma respiration. Ou-suis je ? Qu'est-ce-qui s'est passé ? Je baisse la tête et contemple le sol boueux qui s'étend devant moi. Si et là il y a des tâches de sang. Je ne comprend pas...qu'est-ce-qui s'est passé ? Autour de moi il y a des corps allongés sans vie. Ils sont morts. Il fait sombre et un vent souffle, portant une odeur de mort et de destruction. J'ai l'impression de me battre avec mon esprit pour me souvenir de ce qui s'est passé. Des fragments me reviennent mais c'est tout. J'observe ma main. Elle est entaillée en longueur mais pas très profondément. Etrangement, je ne sens rien. Je suis prise d'une fascination morbide et observe le sang coulé de mon bras. Il d'est un rouge fort et vif qui ne cesse de coulé d'un mince filet léger. Ce n'est qu'une entaillade superficielle. Soudain je réalise qu'à ma main droite, je tiens une sorte de couteau fin et long, il est gorgée de métal et brille d'une lueur vermillon. J'essaye de me souvenir de ce que j'ai pu faire avec mais il n'y a rien à faire...c'est comme si quelqu'un m'empêchais physiquement d'accéder à mes souvenirs.

Je renifle...une odeur étrange flotte non loin de moi...mes sourcils se froncent.

- Qu'est-ce-que c'est que cette odeur...Dis-je à voix haute.

Je tourne la tête à gauche, ma lampe balaye les alentours. Il n'y a rien. Je tourne la tête à droite et ma lampe illumine un corps humain...féminin. Je m'approche. Je sent la mort. Il y a un couteau semblable à celui que je tiens planter en plein milieu de sa poitrine. Il y a quelque chose qui cloche...

Soudain cela me frappe de plein fouet... j'ai tué Carlie James !

Flashback

La fin du décompte retentis. Autour de moi tout le monde fonce. Certain tente d'attraper des sacs, d'autres se font tués et certains fuis. Moi ? Je reste immobile sur mon perchoir. Je ne cours pas, non j'attend qu'ils s'excitent tous et surtout je cherche une brèche...un point faible...une victime. Mes yeux s'arrêtent sur Carlie James.

Elle proviens du District 1 et...

Trop tard. Je suis déjà entrain de courir. Je ne pense plus et la bête sauvage qui s'est tapis en moi s'échappe. Je fonce tout droit vers la corne d'abondance, la bousculant au passage. C'est trop facile ! Comme si elle allait résister à une provocation pareille. Sur mon chemin je ramasse un sac au hasard. Je ne l'ouvre pas, on a pas le temps pour ça ! Je me retourne. Je suis loin devant elle.

Je fais semblant de ne pas l'avoir remarqué et cache mon sac derrière un rocher puis je jette un coup d'oeil à la Corne d'Abondance ou je repère quelque chose qui ressemble vaguement à mes couteaux habituelles. Je m'empare d'un Saï. Il me faut prendre de la hauteur, il faut que le publique me voit. Je serre fermement le couteau dans mes mains. Carlie James arrive à ma hauteur et je lui lance un regard carnassier...elle grimpe ! Elle a du cran la petite mais elle ne me resistera pas. On se retrouve face à face...haletantes. On se tourne autour comme deux fauves dangeureux. Je suis impassible. Elle ne peut point lire en moi...

Je plonge en avant et le combat s'engage. Toutes pensées rationelles à quitter mon esprit. Je m'empare de mon Sai et lacère l'air. Elle est agile mais pas suffisament...je touche sa cheville droite et enfonce profondément le couteau dedans. Elle lâche un cri suraigue qui m'excite encore plus. A l'aide de son poing droit, elle tente de m'atteindre mais je me baisse juste à temps. Je n'ai pas le temps de respirer et elle non plus. Le couteau tournoit dans ma main droite. D'abord je vais l'affaiblir et enfin l'achevé. Méthodiquement, je transperce la peau douce de son ventre et lacère son poignet. Dans son regard je lis de la panique mais aussi de la rage...et j'aime ça. J'avance encore, si bien qu'elle se retrouve au bord de la Corne. Le Saï tournoient dangeureusement dans mes mains. Le couteau part se ficher dans sa poitrine. Elle lâche un cri de souffrance et tombe en arrière mais je la rattrape par la teille, juste avant qu'elle chute.

- Ne t'en va pas si vite chérie...

Je passe ma main dans son dos et soutiens sa nuque. Elle respire à peine...j'approche doucement mon visage du sien. Mon regard croise le sien...c'était bien trop facile. Mes lèvres touchent les siennent et je les mordis sauvagement. Une goutte de sang perle de celle-ci. Je lèche son sang et frissonne d'extase.

- Fait un beau voyage Carlie James...

Je lui tord la nuque d'un coup sec et la laisse tomber dans le vide. S'en est finis de la tribute du District 1...

Fin du Flashback

Je tombe sur un genoux...abasourdi par ce que j'ai fait. C'est quelque chose d'en rêver ou d'en fantasmer mais le faire...c'est bien plus ! Cela vous frappe et vous fait tourner la tête...on se croit invincible. J'étais invincible ! Je m'approche et retire mon Sai de la poitrine dans la morte. Dans un accès à la fois morbide et poétique, je lui coupe une mèche de cheveux et l'accroche à la ceinture de ma combinaison...

Assise au milieu de tous ses corps morts et de ce sang...je savoure mon assassinat.


HRP: la "sorte de couteaux" utilise par Artemis est les Saï.
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Tom Beoulve
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeDim 13 Jan - 16:52

Le décompte s'est arrêté, celui de ma mort vient de commencer.
Je saute de ma plateforme et commence à courir vers la corne. Mes pieds encore un peu engourdis par le stress me font peur, j'ai l'impression que je vais m'écrouler d'une seconde à l'autre et me retirer de précieuses secondes.
Les cailloux humides et glissants m'obligent à les enjamber, réduisant ma vitesse.
Des tributs sont déja arrivés à la corne, certains sont déja en train de se battre, d'autres plus chétifs fouillent rapidement dans les sacs pour piller un maximum de choses. Mais je suis encore loin de la corne, à une vingtaine de mètres environ, et les bandelettes viollettes fluorescentes fonçant vers la corne m'informent que je vais rentrer au beau milieu de la mêlée. Je tente de réflechir vite et bien, pendant que je me concentre à ne pas trébucher et ne pas me rendre ridicule devant les sponsors, ou pire, me blesser et considérablement baisser mes chances de survie.
Une fois arrivé, je chope le premier sac à ma portée.
Effrayé, j'observe attentivement les tributs qui s'agitent autour de moi.
Je fais tout pour garder mon apparence de gamin rebelle et mystérieux qu'Ulyss m'a conseillé de jouer et afficher un visage le moins apeuré possible.
Je fais tout pour ne pas me faire remarquer, certains tributs ont des armes très peu chaleureuses mais heureusement, il sont occupés à piller la corne ou à étriper d'autres tributs.
Je m'éloigne de la corne, à environ 3 mètres, et me cache derrière un rocher plus gros que les autres.
Sur le chemin, j'ai croisé le corps de Aukje, surement tuée en 2 coups de cuillère à pot par un tribut plus fort qu'elle, mais je n'ai pas le temps de pleurer, je ferais ça plus tard.
J'inspecte mon sac, si jamais il n'y a que des choses nulles dedans, j'irais en chercher un autre.
C'est un sac banane noir avec 3 pochettes, une grande, une moyenne et une petite. Il m'a l'air bien rempli, ou bien il contient quelque chose de gros.
J'ouvre la pochette de taille moyenne, elle contient 4 shurikens.
Je n'ai pas appris à les utiliser, mais je suppose que ça doit se lancer comme un couteau de lancer, ou bien comme un frisbee, en plus léger.
Quoique, c'est assez lourd, je ne sais pas quel métal c'est, mais ça pèse bien 100 Gr, le poids d'une pomme.
Je devrais pouvoir me débrouiller avec ça.
Soudain, j'entend des pas.
Quelqu'un qui court.
Non, deux personnes qui courent.
Des carrières ? J'espère pas. Comment ils ont su que j'était içi ?
Surement à cause de ma lampe.
Mais je n'aurais pas le temps de me lever, alors je prend un shuriken et me mets sur le dos, la tête en direction du son, en attendant qu'ils dépassent le rocher.
Un premier passe mais ne fait pas attention à moi et continue à courir.
Par réflexe (mais un peu tard), je lance le shuriken du mieux que je peux.
Mais c'est trop tard, il frole le visage du premier et le shuriken... se plante dans la tête du deuxième.
Il titube, palpant son crâne déja ensanglantée.
Il retire le shuriken juste légèrement enfoncé dans son crâne et le lance au loin, un shuriken en moins.
Je me jette sur lui et profite de l'effet de surprise pour le mettre à terre.
Il s'écroule.
Et sa nuque se brille sur un rocher.
Je reconnais son visage (bien qu'il est défiguré par une horrible grimace), c'est un tribut du district 10, un certain Ethan, ou quelque chose comme ça...
Etonné par ma propre violence, je ne pense pas à récuperer le shuriken lancé, mais tant mieux, chaque seconde resté içi t'enlève une chance de moins de survivre.
Je m'éloigne le plus rapidement possible de la corne, et m'engouffre dans les ténèbres.

HRP : Si vous trouvez que je tue Ethan trop facilement, n'hésitez pas à me le dire, j'éditerais !


Dernière édition par Seed Holt le Lun 14 Jan - 16:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeDim 13 Jan - 20:54

Je sens chacun des battements de mon cœur retentir dans ma tête. Partagé entre peur et excitation d’enfin me retrouver face à l’arène et surtout pas loin de la corne d’abondance. Oui je la vois d’ici. Sa gueule ouverte elle y renferme des tas de choses. Oui des tas. Dont je m’en emparerai. Le compte à rebours est déjà lancé. Je me retiens de partir en avance sous peine de mourir dans une explosion mais mes jambes meurent déjà d’envie de montrer leur prouesse mais je contente de me concentrer.
Une fois le compte à rebours terminé je vois les vingt-trois autres tributs s’agiter autour de moi pendant que sans que je m’en rende compte j’avais déjà commencé à filer droit vers la corne d’abondance.
Je vois qu’il y a beaucoup de personne rapide autour de moi mais je garde tout de même une légère avance sur tout le monde. A vrai dire la seule chose que je vois se sont des bandes violettes bouger autour de moi et je ne distingue pas vraiment qui est qui. La seule chose que je fais est de filé pour vite saisir une arme. Je décide d’arrêter de me laisser distraire et de filé au plus vite pour avoir le choix. Je prends rapidement de l’avance et en moins de quelque seconde j’arrive devant la corne d’abondance
Ravie, je suis content de voir tout ses sacs. Je me tourne vaguement pour voir si j’ai le temps de fouillé un peu les sacs. Les seules arrivant sont très serré et à moins de cinquantaine de mètre de moi. Je calcule rapidement que dans moins de cinq seconde j’aurais mes gentils petits camarades de carrière pour gentiment découpé les autres tributs. Que de poésie !
Mon premier réflexe ? Me jeter sur le premier sac venu ! Je décide de laissé la délicate attention d’ouvrir doucement la fermeture éclaire sans l’abimé pour plus tard et déchire plutôt on va dire le mot correct défoncé l’ouverture du sac pour saisir la première chose qui me tombe sous la main. Une serviette hygiénique. A vrai dire la seule fois où j’avais pus en observé avait été dans la petite boîte juste à côté de mes toilettes. Faut dire qu’elle n’était pas de le même état et m’avais fait faire une crise cardiaque ! Je décide de la jeter plus loin et d’aller plus loin dans la corne d’abondance. Mes pieds se place avec aisance et capte d’eu même où je dois poser mes pieds pour gagner le plus de vitesse. J’aurais pus arriver rapidement au tas d’armes qui se trouver plus loin en quelque seconde. J’aurais pus oui. Mais il a fallut juste que ce sacs rose là. Ce truc immonde et surtout incroyablement repérable dans la nature se mette en pleins milieu de mes pieds. Je m’écrasé de toute ma longueur sur le sol mais je me relevais asse rapidement pour saisir le burin qui pourrait me servir de lame mais quelque chose attire mon attention. Une sorte de grand tube long qui fessait au moins ma longueur. Cette chose me disait quelque chose !
Vous allez me dire « mais quel idiot à toujours perdre son temps sur des choses futile et surtout comment sa se fait qu’il ne soit toujours pas mort avec tout les conneries qu’il a fait ! ».
Bon faut dire que j’ai une très bonne étoile mais surtout que j’étais le seul idiot à être allé aussi loin dans la corne d’abondance et que tout le monde derrière moi était occupé à s’entre tuer.
Bon revenons à cette drôle de chose sur laquelle j’ai bloqué pendant quelque seconde. Sarbacone…Sarba..Sarba…Sarbacane mais oui ! Je l’observais encore pendant quelque seconde puis une question fondamentale s’exposa à moi mais qui au final qui était complètement inutile car je ne sais pas me servir de cette objet. Je le prends ou pas ? Et bien figuré vous que je dois être suicidaire au fond de moi car je le prends avec moi puis sort de la corne d’abondance. Plusieurs cris de lutte retentisse autour de moi et déjà plusieurs corps à terre. Les carrières savourent leurs gloires et leurs meurtres tandis que moi je décide de commencer à grimper sur la corne d’abondance mais je glisse. Je prends mon burin que j’ai pris et mis dans mes poches et l’enfonce dans le métal. A vrai dire après réflexion elle n’aurait pas dut s’enfoncer. Probablement sous le coup de l’adrénaline qui coule dans mes veines ou de très bonne lame mais j’arrive à grimper. Enfin !
Vous croyais que je vais jouer la carte de la sureté et prendre simplement mon burin et le lancer dans le premier venu mais non !
D’une main fluide et souple je prendre la sarbacane. Je décide de réfléchir un peu comment m’en servir. J’avais déjà vus une fois s’en servir dans gens dans la salle d’entrainement ! Il soufflait dedans. Je décide donc de faire de même mais rien ne sort. Pendant plusieurs secondes je reste ainsi à soufflé jusqu'à en devenir rouge. Enfin essoufflé je mets un peu d’ordre dans mes idées puis fini par me souvenir et bah que oui. Petit détail mais qui à son importance ! Il faut des flèches empoisonnées que je n’ai pas prises ! Quel imbécile ! Il faut dire que je ne me suis jamais sentis bête de tout mon existence si courte soit-elle. D’ailleurs j’ai eus beaucoup de chance que personnes ne m’ai rien lancé dessus pour car elle aurait pus se terminer à ce moment là. Je saute du toit de la corne d’abondance et manque de tombé sur un des carrières et de me pété la cheville. Allé fini Kihara de jouer les idiot maintenant tu te bouges le cul et tu vas chercher ces flèches ! Je cours rapidement au fond de la corne d’abondance et évitant les coups et me rends à l’endroit où j’avais trouvé la sarbacane. Le petit détail qui casse tout ? Bah elle n’était pas là. Il croyait quoi alors ? Que j’allais arriver en mode ninja avec juste le bâton et porter des coups comme ça ? Ou alors ces fourbes les avaient-ils planqués dans un des sacs ! Il avait vraiment tout prévu.
Une fois avoir trouvé les flèches empoisonnés et avoir esquivé un paquet de brioche le combat le plus risqué que j’ai eus depuis que le compte à rebours à terminer et que les jeux on commencer.
Je me sentais comme un warior j’avais mes armes ! Oui j’avais tout enfin presque ! Sauf bah des victimes. Oui bah on va dire que je suis arrivé un peu après la batail. Tout les carrières était là bien vivant mais ils avaient tout tu » sur leurs passage. Bande de gros radin vous auriez pus m’en garder un !

Ps : désolé pour tout les autres rps que je n'ai pas posté j'espère que sa ne dérange pas si j'ai fais celui là voilà !


Dernière édition par Kihara Souma le Lun 14 Jan - 22:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bain de sang Le bain de sang  I_icon_minitimeDim 13 Jan - 21:31

Le bain de sang  Tumblr_m4bwmp1DDj1rpeddc[
L E B A I N D E S A N G

I ' m k i l l i n g b a b i e s f o r f u n


    Trois. Deux. Un. Zéro.

    A peine la dernière seconde de la minute qui leur était accordée sur leur piédestal pour analyser la situation écoulée, Billie n'hésite pas une seule seconde. Son cerveau était en ébullition. Au cours des soixante dernières secondes, il avait probablement été encore plus actif qu'au cours des trois dernières journées qui avaient passé. Une petite lampe avait été mise à leur disposition pour pouvoir se déplacer. Cependant, les yeux de Billie étaient parfaitement adaptés à l'obscurité. Résultante de ses innombrables heures d'entraînement en pleine nuit durant ces dernières années. Arborer une source lumineuse au sommet de son crâne ne ferait que la rendre plus facilement repérable, et donc vulnérable. De sa main droite, elle l'ôta donc de sa tête, et le balança de toutes ses forces sur Shin, qui se trouvait à proximité d'elle. Un son bruyant et un cri de rage lui permirent de savoir qu'elle n'avait pas raté sa cible. Elle était précise. Précisément dangereuse et meurtrière. Et ne voulait pas attendre de s'être emparée d'une arme pour le faire savoir à qui voulait l'entendre. Courir. Courir à toute allure, à toute vitesse. Droit devant elle. La jeune femme avait toujours fait preuve d'énormémement d'agilité et d'une vitesse surprenante pour une fille, compte tenu de son tout petit gabarit. Elle s'élança donc, propulsée telle une petite fusée, survoltée par la situation. Elle avait attendu si longtemps avant de pouvoir se trouver dans cette arène. Si longtemps avant de pouvoir enfin obtenir sa vengeance. L'appel du sang, l'appel du meurtre était plus fort que tout. La demoiselle se sentait transcendée par l'idée de pouvoir enfin laisser libre cours à ses plus bas instincts. L'agitation alentour ne semblait même pas l'inquiéter. Comme si Billie s'était trouvée dans une immense bulle de coton. Elle n'entendait plus rien. Ne voyait plus rien, si ce n'était la Corne d'abondance, droit devant elle. Attraper une arme. Trouver une cible. Frapper. Frapper jusqu'à ce que le sang éclabousse son visage. Jusqu'à ce que les os craquent dans un fracas sonore incomparable. Jusqu'à ce que le dernier soupir se fasse entendre.

    Après quelques foulées rapides, bondissant tel un animal de la savane, la Corne, majestueuse et remplie à foison, se présenta devant elle. Derrière elle, Shin et Artemis semblaient courir à toute allure. Ils se trouvaient tous deux à sa gauche avant le départ. Et ils étaient carrières. Ils n'allaient certainement pas fuir dans la direction opposée. S'ils n'étaient pas stupides, ils resteraient à la Corne une fois le massacre terminé. Billie Rose fut la deuxième arrivée devant le choix d'armes. Son regard croisa en une fraction de seconde celui de Joseph Grey. Le carrière redoutable du deux. Cela n'était pas surprenant, il était probablement le tribut le plus prometteur de cette édition, ses notes avaient été inégalées, et il terrifiait une majorité des vingt trois autres tributs. Mais la jolie blonde n'avait pas le temps de s'attarder. Sans s'arrêter de courir, sa main glissa sur quelques armes, et ses doigts agrippèrent la première arme qui paraissait facilement maniable et pas trop lourde dans un corps à corps. Et elle continua son chemin. Droit devant elle. Billie savait qui elle voulait achever en tout premier. Elle avait repéré son visage insupportablement niais et innocent dès le tout premier jour qu'elle avait passé au Capitole. Et, ne l'ayant pas repéré près d'elle lors des soixante secondes, elle avait supposé, à juste titre, qu'elle devait se trouver là où elle ne voyait rien : en face d'elle. Derrière la Corne. En continuant tout droit, elle finirait nécessairement par repérer une source de lumière plus basse que les autres. Du haut de ses treize printemps, la petite Aukje Paers, tribut inoffensive du district 11, avait attisé la soif de cruauté de Billie. Qu'avait-elle fait pour cela? Absolument rien. Si ce n'était arborer en permanence ses petits yeux brillants de jeunesse, et son sourire vierge de toute mauvaise intention. Abattre tous les plus faibles rapidement. Le plus violemment possible. Pour garder le meilleur du spectacle pour les derniers jours. Pour que les tributs les plus dangereux se traquent des jours durant. L'endurance ne l'effrayait pas, elle savait de quoi elle était capable.

    Ses pupilles se dilatèrent. Son sang ne fit qu'un tour. Et une décharge d'adrénaline puissante comme jamais déferla dans tout son corps. Elle l'avait repéré. Visiblement déboussolée, courant comme un faon dans ses premiers jours, les jambes tremblantes et la démarche hésitante, Aukje était là. A quelques mètres d'elle. Telle une lionne ayant repéré la gazelle qui se serait un peu trop écartée du troupeau, ses pas se firent encore plus légers, plus rapides. Elle semblait cavaler sur l'air. Tuer. Idée obsédante qui occupait la totalité de ses pensées. Torturer, faire souffrir. Voir le regard terrifié de la petite fille pendant qu'elle la saignerait. Et lorsque cette dernière, qui semblait finalement s'être décidée à courir loin de l'hécatombe, après avoir attrapé d'une main peu sure, le premier sac qui s'était trouvé, à sa portée, se rendit compte de ce qui allait lui arriver, il était déjà trop tard. Billie avait bloqué son avant bras droit contre la gorge d'Aukje, rendant ainsi sa respiration plus que difficile, et empoigné une large mèche de ses courts cheveux de sa main gauche. Le pic à glace dont notre petite protagoniste s'était emparé -et qu'elle pouvait maintenant clairement identifier, grâce à la lampe de la tribut du 11 qui le faisait reluire- pointait à quelques millimètres du visage poupin de la petite fille qui trouverait bientôt la mort. La peur qu'Aukje transpirait envoûtait Billie. Jamais elle n'avait pu sentir d'aussi près la réelle terreur, celle qu'on ne pouvait ressentir que lorsque l'on savait la fin proche. Un frisson lui parcourut l'échine. Cette sensation de puissance et de pouvoir lui plaisait encore plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Billie Rose voulait profiter de toutes les secondes, les minutes qui allaient suivre. Peu importait le temps qu'il lui faudrait pour achever sa minuscule adversaire avec ce pic à glace ridicule, elle mettrait fin à ses jours insignifiants avec toute la jouissance du monde.

    "Bonjour petit Chaperon rouge... Je suis le grand méchant loup. Et tu vas regretter d'avoir croisé ma route, le sais-tu?"

    L'enfant tenta de crier et de se débattre. Elle agita vainement ses petits bras dénués de force dans l'espoir de se défaire de l'emprise de la tribut du 9, sans succès. Un sourire perfide lacéra le visage de la blondinette, qui asséna un violent coup de genou dans le bas de la colonne d'Aukje. S'écroulant à genoux sous la douleur, les larmes commencèrent à perler sur des rondes joues. Billie se laissa choir à quatre pattes devant elle, et la plaqua avec force et détermination au sol. Elle bloqua chacun des poignets fébriles d'Aukje sous ses genoux, pour l'empêcher de s'agiter dans tous les sens, sans pour autant se priver de ses propres bras. Sa main droite fit courir le pic à glace le long du visage de la gamine mortifiée.

    "N'aie pas peur, tu vas mourir, c'est inévitable. Je vais te faire souffrir. Souffrir comme jamais tu n'as souffert. Aussi longtemps que ce que ton corps sera capable de survivre aux atrocités que je suis sur le point de t'infliger."

    Elle approcha sa bouche de l'oreille de l'enfant sans défense, et chuchota, doucement et lassivement :

    "Et ensuite, je découperai chaque partie de ton corps en tout petits morceaux, sous les yeux de tes parents qui ne manqueront pas une seule minute de la scène. Je te découperai toute entière, je te sèmerai dans l'arène, et je planterai ton effroyable petite tête répugnante sur un pic, là ou périra ma prochaine victime. Comme ça, tes yeux pourront voir que tu n'auras pas été la seule à être souillée."

    Un court instant de réflexion la parcourut.

    "En fait, tu sais quoi? Un seul de tes yeux pourra témoigner de la scène, parce que je vais commencer par t'enlever l'autre."

    Quelques secondes à peine furent nécessaires pour qu'Aukje comprenne ce qui était sur le point de se passer. Elle se mit à hurler, à hurler de terreur, à s'époumoner à qui mieux mieux pour qu'on vienne lui porter secours. Ce qui n'arriverait pas. La tribut du 11 agita de droite et de gauche sa tête pour éviter l'inévitable. Ce qui eut le don d'agacer Billie. D'un geste brutal, elle s'empara de la frange hideuse de la petite fille, et approcha la pointe du pic à glace de son oeil. Aukje tenta de fermer les yeux pour ne pas voir l'horreur de ce qui allait se produire. Sa petite lampe éclairait d'une manière monstrueuse le visage parsemé de cruauté de Billie, et cette arme près de son visage lui donnait envie de tourner de l'oeil. Poussant le vice jusqu'à son paroxysme, la petite blonde plaqua la tête d'Aukje, en appuyant fortement son poignet sur le front de sa proie, et à l'aide de son pouce et son index, la força à ouvrir l'oeil gauche.

    "Profite des dernières images que tu pourras voir de cet oeil là, il n'en n'a plus pour très longtemps."

    Et après avoir fait courir avec délicatesse, la pointe du pic sur l'oeil d'Aukje, Billie Rose commença à enfoncer, avec une lenteur insupportable, son arme dans l'oeil de la fillette. La sensation du tranchant fendant la cornée et s'enfonçant au plus profond du globe occulaire de l'enfant lui procura un sentiment incomparable. Un flot de sang commença à baigner la partie gauche du visage de la gamine, dont les hurlements s'étaient fait encore plus stridents et puissants. Le Capitole tout entier tremblait probablement d'effroi devant tant de monstruosité. Une fois le pic à glace profondément enfoncé, Billie commença à remuer l'arme dans le visage de la petite fille. Comme si elle avait voulu en faire une soupe. Les bruits sourds des muscles et des restes d'oeil qui craquaient et coulaient sur le visage d'Aukje auraient révulsé le plus vaillant des médecins. Après quoi, elle ôta une première fois le pic du trou où s'était auparavant trouvé l'oeil gauche d'Aukje. Billie observa son oeuvre, et trouva que cela manquait de violence. Alors elle enfonca une nouvelle fois le pic dans le sang coagulant, et entreprit d'effectuer un mouvement de va et vient, sans tenir compte des cris de la petite fille. Des morceaux ensanglantés de chair volèrent autour du visage blême et pourpre d'Aukje. Et puis, elle réalisa qu'elle en avait assez de l'entendre hurler. Après tout, Billie n'avait pas à subir un tel tapage. De ses doigts assurés, la jeune femme attrapa donc la langue d'Aukje, qu'elle tint bien tendue hors de sa bouche, et commença à la parsemer de trous. D'une ligne toute entière de petits trous, positionnés autant que possible à l'origine de sa langue, pour en ôter la plus large partie. Elle s'acharna à rentrer le pic dans la langue visqueuse d'Aukje, dont la bouche commençait à baigner dans le sang, jusqu'à pouvoir l'arracher complètement en tirant dessus. Sans langue, impossible pour elle de parler, ou d'émettre le moindre son. Victorieuse, et fière d'elle, elle posa délicatement la défunte langue de la petite tribut sur le sac que cette dernière avait récupéré.

    "Là, comme ça, je n'aurai plus à t'entendre te plaindre, immonde petite chose. Passons au reste des festivités maintenant, je t'ai fait bien trop languir je crois."


    Billie commença donc par déchirer la combinaison d'Aukje, pour faire apparaître la peau de son buste. Puis, de la pointe de son pic, elle laissa courir son arme sur la peau d'opale de l'enfant, en appuyant plus ou moins fort selon les endroits, pour voir perler le sang. Le temps de réfléchir à la manière dont elle allait achever la petite. La simplicité lui paraissant être la meilleure des solutions, elle se décida finalement pour ouvrir une plaie béante sur toute la longueur du torse d'Aukje. Des bulles de sang jaillissaient de sa bouche tandis qu'elle essayait d'exprimer oralement sa souffrance. Des flots pourpres se mirent également à bouillir sur tout le haut de son corps. Elle se vidait doucement de son sang. Assez vite pour qu'elle en souffre mortellement. Pas assez vite pour en mourir réellement. Billie se concentra ensuite sur son ventre. Elle voulait voir des intestins. L'idée du visuel de ce tout petit être, vidé de tout ce qu'il contenait à l'intérieur et reposant dessus... lui plaisait. Sans n'avoir plus aucune retenue, la tribut du 9 commença à pénétrer de toutes parts le corps d'Aukje avec son pic, laminant sa peau qui ne ressembla bientôt plus qu'à des lambeaux. Une odeur d'outre tombe s'installa, mais ne dérangea pas Billie le moins du monde. Il semblait même l'exalter, la rendre heureuse. Alors elle continua d'enfoncer son pic, comme si sa vie en avait dépendu. Les muscles d'Aukje se tétanisaient sous le poids de son corps, la douleur la transperçait de toute part. Et au plus elle pouvait le ressentir, au plus Billie s'évertuait à ouvrir le ventre de sa petite proie. Après quelques minutes d'acharnement, elle plongea ses mains ensanglantées dans le corps d'Aukje. Après avoir tripatouillé grossièrement l'intérieur de son estomac, la blondinette attrapa l'intestin de la petite fille, et l'extirpa hors de son corps. La texture aurait répugné n'importe qui, mais pas elle. Pas Billie. Elle le passa sur son visage, qui se teinta à son tour de la couleur si particulière du sang frais, puis l'enroula autour du cou d'Aukje. De son dernier oeil valide, embué de larmes et de sang, elle regardait son bourreau lui faire subir des horreurs pires que ce qu'elle aurait jamais pu imaginer jusqu'à lors. Si Aukje savait qu'elle ne sortirait pas vivante des jeux de la faim, elle aurait toutefois espéré une morte rapide. Une épée dans le coeur, ou un piège fatal. Au lieu de cela, tout ce à quoi elle avait le droit était une vraie boucherie. Et, désespérée, elle ouvrit la bouche pour tenter d'implorer Billie de l'achever rapidement.

    La cruelle bouchère de ces Hunger Games profita de cette opportunité pour remplir la bouche d'Aukje de ses propres intestins. Elle les y enfonça au plus profond de sa gorge, et y mit même les doigts, pour être sure qu'elle s'étoufferait avec. Puis se redressa légèrement pour contempler son oeuvre. Elle manquait de quelque chose. D'encore un peu et toujours plus d'atrocité dans l'exécution. Ce fait ayant été relevé par la jeune femme, cette dernière s'attela à transpercer toutes les parties du corps qui ne l'avaient pas été jusqu'à maintenant de son pic à glace. Avec un acharnement et une détermination sans faille. Sa minutie n'avait d'égale que le dégoût et l'engouement dont s'étaient probablement enorgueillis les membres du Capitole devant cette scène. Une tribut du 9 aussi violente? C'était tout l'inverse de Shynis, la tribut de l'an dernier, qui avait fait preuve de potentiel essentiellement grâce à sa discrétion. Puis qui était morte d'une manière toute bête et stupide. Billie Rose ne ressemblait en rien à sa prédécesseuse, et elle entendait le faire savoir rapidement. Le pic métallique s'enfonçait tour à tour dans le nerf d'un doigt, entre les os d'un bras, ou dans les muscles du mollet. Sans même relever le regard, Billie déchaîna toute sa rage et sa frustration, toutes ces années d'attente, sur le petit corps d'Aukje, jusqu'à ce que ce dernier se mette à tressaillir. Violemment. Puis de moins en moins. Elle était à deux doigts de rendre son dernier souffle. Alors, Billie s'étala de tout son long sur le corps ensanglanté de la petite fille, et susurra à son oreille :

    "Crève, pourriture."

    Un dernier hoquet. Un dernier sursaut. Un dernier souffle. Et puis plus rien. Billie Rose venait de faire sa première victime. Allongée là, le souffle court et le coeur battant la chamade, emplie d'une force qu'elle se découvrait à peine. Il lui semblait que la vie de sa victime avait quitté le corps inanimé qui jonchait le sol pour la pénétrer toute entière. Comme si elle profitait d'un surplus d'énergie, d'un surplus de force. D'un surplus d'âme, si tant est qu'on put considérer qu'il en restait encore à un monstre comme elle. Bien que rester allongée dans cette position pour jouir un peu plus longtemps encore de cette découverte surprenante, Billie reprit bien vite conscience de la réalité de la situation. Elle était dans les Hunger Games. Les Jeux de la Faim. Si elle passait trop de temps à savourer sa revanche, il ne faudrait que quelques secondes à un carrière pour profiter de l'opportunité, et l'embrocher d'un geste habile et précis. Il serait stupide de mourir de la sorte, autant s'activer. Surtout qu'il lui restait encore à mettre sa promesse à exécution. Elle avait promis à Aukje qu'elle découperait son cadavre pour le disperser dans l'arène, et elle comptait bien s'exécuter. Seulement voilà, découper un corps n'était pas chose aisée. Mais le mettre en pièces à l'aide d'un simple pic à glace relevait de la folie pure. Bien que le corps inanimé de Aukje ait été déjà sacrément amoché, il convenait de terminer le travail qui avait été commencé. En partant des pieds puis en remontant petit à petit, Billie découpait des morceaux de peau, tranchait la chair, et arrachait tout muscle ou nerf tentant de résister à ses attaques. Les os ne furent pas épargnés, et la jeune femme se servait du dos du pic à glace pour les faire casser. Quand elle y parvenait, ils éclataient dans un bruit sinistre, faisant voler des éclats autour d'elle. Quand elle n'y parvenait pas, la blondinette se contentait de tirer de toutes ses forces pour arracher la chair des os auxquels elle était reliée. La scène était purement macabre et ignoble. Arrivée au niveau du bassin, probablement la partie la plus difficile puisque la plus large à découper, elle s'attarda un peu plus longuement. Elle envisagea d'abord d'enfoncer ses mains dans le ventre béant de la petite, pour découper de l'autre côté, un peu comme on farcirait une dinde. Et se rabattit finalement sur l'idée de la retourner pour prendre le problème à bras le corps. Le plus exaltant fut la dernière étape. Détacher la tête du cou. Billie prit un plaisir malsain à découper, un par un et de manière grossière, la moindre petite veine, la moindre artère qui subsistait, pendant que l'intestin, qui se trouvait toujours logé dans la bouche d'Aukje, frémissait et ondulait doucement au rythme des coupures. Puis elle se leva, et admira son oeuvre. On eut dit un puzzle humain. Les éclats d'os et les morceaux de peaux baignaient dans la mare de sang qui s'était formée sous ce qui restait du corps d'Aukje. Parfait.

    Ni une ni deux, Billie ne perdit pas plus de temps à réfléchir, et s'empara du sac poubelle vide dont avait écopé Aukje en tentant de se munir d'une arme quelconque pour débuter l'aventure -qui s'était achevée bien plus vite qu'elle ne l'attendait. Elle enfourna tous les morceaux si minutieusement taillés en ne laissant au sol que les pieds. Elle avait pour intention d'avoir semé son corps sur son passage, à l'instar du petit poucet, et de trouver son prochain crime au moment d'abandonner la tête. Sur ses gardes depuis quelques minutes maintenant, elle attrapa son pic à glace, qui ne lui suffirait pas pour se défendre dans l'immédiat. Elle réalisa alors qu'elle ne devait pas trop s'éloigner de la Corne, dans l'espoir de pouvoir récupérer de quoi se nourrir, se protéger et se couvrir pour avoir une chance de passer la première semaine vivante. Billie alla donc se terrer à une bonne centaine de mètres de là, dans un petit renfoncement d'où elle serait à peine visible, plaça le sac devant elle pour que la clarté de ses cheveux ne la trahisse pas, et entreprit d'attendre patiemment la moindre opportunité.
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