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| Sujet: « A day without laughter is a day wasted » - Libre. Mar 27 Nov - 16:24 | |
| Libre « A day without laughter is a day wasted » Je marche tranquillement le pas plutôt dynamique dans les rues du capitole, les bras chargés de 4 ou 5 sacs. Qu'est-ce que c'est ? Des cadeaux, des affaires personnelles, ainsi que quelques achats bien sûr, que voulez-vous que ce soit d'autre ? Je souris aux passants, tout en posant la main sur une porte de magasin, je pousse cette dernière. Des couleurs partout, de toutes sortes de couleurs, de quoi éclairer les journées les plus sombres qui constituent notre quotidien. Je passe ma main sur un étalage de vêtements tous aussi étranges et originaux les uns que les autres. J'aime ces sensations sous mes doigts, ces différents tissus, tous aussi agréables au touché les uns que les autres. Souriante, je me retourne vers un nouvel étalage, de chaussures cette fois-ci. Je les regarde une par une, des étoiles plein les yeux. Non Heather ! T'as pas besoin de chaussures supplémentaires, tu as déjà ce qu'il faut. Je jette un regard à mes pieds, une belle paire de chaussures couleur pêche les habillent. Je relève les yeux vers une sublime paire de couleur noire. Mais elles sont si jolies ! Ouais, mais je n'atteindrai jamais la résidence des tributs à ce rythme avec cette surcharge de sac. Finalement je hausse les épaules et continue mon chemin. Les rues sont pleines, j'aime ça, la foule, les gens peuvent bien dire ce qu'ils veulent, des rues trop remplies valent mieux que des rues désertes et tristounettes. J'observe certains capitoliens de la tête aux pieds sur le chemin, lâchant parfois un léger rire amusé. Oh non ! Pas de la moquerie je ne me le permettrait pas ! Disons simplement que certaines tenues sont, comment dire ? Étranges ? Enfin, on ne peut pas leur reprocher leur manque d'originalité et de fraîcheur. Au moins ici les gens ont le dons de rendre une journée des plus banales, amusante, colorée et animée. Que demander de plus ? Bien sûr, je ne porterai sûrement pas ce genre de tenues extravagantes. Quoi que, pourquoi pas ? Ça changerait du triste quotidien. Je secoue la tête en rigolant, comme pour me chasser une idée stupide de l'esprit. Que dis-je ? Ai-je réellement besoin de ce genre de chose pour savourer chaque jour ? Non, bien sûr ! Une bonne dose de rire, de joie et de bonne humeur c'est déjà bien suffisant. Alors que j'arrive devant le grand bâtiment servant d'habitat pour moi, mes collègues et nos cher tributs, un homme ouvre la porte et la tiens gentiment, le sourire aux lèvres en me voyant arriver. J'accélère le pas. Et accompagnée d'un joli sourire je le remercie. Une dernière formule de politesse de la part du jeune homme et il continue son chemin. Un dernier coup d’œil, vue d'ensemble, je le regarde de la tête aux pieds. Pas mal ce gars là mine de rien ! Je rigole à cette pensée et reprend moi aussi ma route. Devant l'ascenseur j'appuie sur le bouton servant à l’appeler. C'est super jolie les chaussures à talons ! Le seul inconvénient c'est qu'au bout de toute une journée ça fait mal ! Je les retire donc, les attrapes par le talon. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin, j'entre dans la cabine en chantonnant. Entraînée dans mon élan je me met bouger un peu en rythme alors que la porte s'ouvre sur le premier étage. Je files en dansant jusqu'à la pièce qui me sert de chambre, j'y dépose mes sacs sur mon lit et repars. Une envie de prendre encore un peu l'air. Cette fois je prends les escaliers jusqu'au grand hall du bâtiment, toujours pleins, je devrais bien y rencontrer du monde. Parce que ouais, c'est bien beau un séjour au capitole, un grand appartement, une grande chambre et tout le confort dont on peut rêver, mais quand l'appartement est vide c'est bien ennuyant ! Je crois que je deviendrai vite folle dans cet endroit si je ne passais pas mon temps à sortir. Bon, je veux bien être là pour mes petits bouts le soir, mais la journée ils sont aux entraînements et je tiens pas à passer mes journées assise, bras croisés, la bouche ouverte devant la télé. J'arrive finalement dans le hall, toujours sautillante. Je regarde dehors ne faisant pas attention à ce qui se trouve devant moi, jusqu'à ce que je heurtes de plein gouet une personne. Gênée, je me sens rougir. J'adresse à ma victime un petit sourire innocent, voulant simplement dire : Non, non c'est faux, je n'ai rien fait. Et même si c'était le cas vous me pardonneriez parce que je suis un petit ange qui ne l'a pas exprès ! Non, mais avec ça on peut pas m'en vouloir, hein ? De toute façon ma victime n'est pas vraiment une victime il faut être deux pour se foncer dedans, et si je ne regardai pas ma route, cette personne non plus, sinon elle m'aurait évitée n'est ce pas ? Alors que je me décide enfin à relever la tête pour faire face à cette personne, je prend conscience qu'elle est encore de dos et que par conséquent elle ne pouvait bien évidement pas me voir et donc m'éviter. Bravo Heather ! Et je décerne le prix de la gourde de première catégorie à Heather Rose Singer ! Je contourne finalement la personne pour lui faire face. Toute souriante, les joues rougies par la gêne, je me retrouve devant ma victime. « Coucou toi ! » Je lui adresse un sourire sincère. « Non, c'est faux ce n'est pas moi la gourde qui t'es rentrée dedans c'est pas vrai ! Bon … Ok c'est vrai» Dis-je sur le ton de la plaisanterie. « Enfaîte, je suis rentrée chez moi déposer mes affaires, enfin non, ce n'est pas vraiment chez moi, étant donné que je ne suis que mentor, vous savez, la mentor du district un, bref je rentrait dans la résidence qui m'est destiner pour y déposer mes affaires, sauf que vous imaginez pas à quel point c'est oppressant un appartement vide en pleine journée comme ça au capitole, donc je me suis empressée de descendre les escalier et puis j'ai vu ce truc dehors, je pourrais pas vous dire ce que c'est j'ai pas eu le temps de le découvrir, et puis bref je vous ai rentré dedans.» SOUFLE Heather ! Je viens de dire tout ça ? Je viens vraiment de dire tous ces trucs sans aucune importance ? « Désolée, je parles trop quand je suis nerveuse» Je souffle un peu, avant de me rendre compte que je ne me suis même pas excuser pour ce que j'ai fait. « Oh et … Je suis vraiment, vraiment désolée ! Pardonnez-moi s'il vous plait !» |
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