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| Tournée du vainqueur [Libre] | |
| Auteur | Message |
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Lucas Dnierp + District Huit +
♣ Nombre de message : 369 ♣ Date d'inscription : 02/06/2012
| Sujet: Tournée du vainqueur [Libre] Dim 30 Juin - 19:44 | |
| Depuis des jours, je passe pratiquement toutes mes nuits dans le train, si je n’y passe pas mes journées. Etant désormais le nouveau mentor du District 8, je vais donc devoir m’habituer à ce moyen de transport. Je vais d’ailleurs devoir conseiller et aider deux tributs pour l’édition prochaine, ce qui est loin de m’enchanter, Alea sera peut-être avec moi mais étant donné sa jeunesse, sa candidature sera peut-être relevée. Je n’ai nullement envie de devoir supporter des tributs pour les voir ensuite mourir comme des bêtes que l’on envoie à l’abattoir. Car oui c’est ça l’arène, nous sommes du vulgaire bétail. Comme d’habitude, l’équipe accompagnatrice de mon séjour me prévient de tout mon horaire et se montre excessivement pointilleuse, comme d’habitude, je me montre froid et désagréable avec eux, après tout, ils viennent du capitole, pourquoi leur devrais-je du respect alors qu’ils ont regardé 23 d’entre nous crever comme des bêtes pendant 5 jours ? Depuis ma victoire, j’ai la réputation d’un insensible, ce qui est plutôt ironique venant de capitoliens. On dit aussi que je suis désagréable, parasite et impoli avec les employés. Dans le fond, ils n’ont pas tout à fait tort mais je m’en moque.
Un employé m’annonce que nous arriverons dans 5 minutes. Je pousse un soupir. Je ne voulais absolument pas faire cette tournée des vainqueurs, l’exposition au public m’exaspère et l’hypocrisie encore plus. Lors de mon interview, il y avait au moins un véritable intérêt à me mettre en valeur et une petite excitation mais la qu’ai-je à en gagner ? Rien. J’ai voulu refuser mais on m’a clairement fait comprendre que ne pas la faire ne serait pas dans mon intérêt, des menaces que j’ai prises au sérieux. Je sais de quoi le gouvernement de notre belle nation est capable. Je vais donc devoir jouer les hypocrites, saluer la foule mais surtout regarder les visages meurtris des parents dont j’ai tué les enfants. En réalité, les Hunger Games ne nous quittent jamais car on tout est mis en place pour rappeler aux gagnants qu’ils restent sous l’emprise du capitole et qu’ils n’ont pas tous les droits. Depuis toujours, la tournée du vainqueur est une tradition, le victorieux sortant des Hunger Games se doit de saluer les districts et de réaliser un hommage aux tributs morts. Je pense me contenter de faire simplement ce que l’on me demande de faire, pas de longs discours larmoyants ou patriotique. Je saluerai la foule poliment et c’est tout.
Je suis maintenant dans le district 1. Quel soulagement, le tout dernier district. Le supplice va enfin prendre fin, enfin, ce n'était pas si horrible que ça finalement mais ça reste contraignant. Le Un est le seul district dont je m'étais déjà rendus auparavant, l'architecture est toujours aussi belle et on sent la richesse à chaque coin de rue, moins qu'au capitole mais ça se rapproche. Ce district est celui de deux tributs de carrières, Carlie James et Kihara Souma. Carlie a eu la malchance de se mettre à dos Artemis dès le début des jeux, quand à Kihara, c'est un piège qui mit fin à ses jours.
Après tout les préparatifs nécessaires, je dois me placer sur une grande estrade située au cœur du district, dans la Grand-Place. J’ai une vision d’ensemble sur la foule, je peux voir leur regard perçant, la plupart semblent me regarder avec un air de reproche. Comme chaque année, les districts sont aigris, sauf celui du gagnant. Cette année encore, leurs deux tributs sont morts. L’immense foule applaudit puis le maire prononce le même discours rébarbatif et ennuyeux puis c’est à mon tour, je suis censé adresser des signes de main et sourire bêtement, soit. Je fais mon boulot et c’est tout. Les applaudissements retentissent mais ils sont pour la plupart, froid et sans vie. Comme leurs tributs. J’adresse un dernier remerciement à la foule puis je peux enfin m’en aller, ce n’est pas trop tôt.
Dernière édition par Lucas Dnierp le Dim 30 Juin - 22:46, édité 1 fois |
| | | Devon Alae + District Un +
♣ Nombre de message : 608 ♣ Date d'inscription : 03/06/2013 ♣ Age réel : 24
| Sujet: Re: Tournée du vainqueur [Libre] Dim 30 Juin - 22:32 | |
| En réalité, je les admire tous un peu… les gagnant des Hunger Games. Enfin, par tous, je veux dire ceux qui se sont battus pour survivre. Pas ceux qui se sont cachés comme des lâches tout le long des Jeux et achever leur adversaire grâce à un coup de chance ou à un sponsor trop généreux durant le combat final. D’ailleurs, c’est ce qu’ils sont. Des lâches. Se cacher et survivre ainsi pendant que d’autre meurt pour essayer de vivre. J’aime bien aussi, la tournée des vainqueurs. Bon, c’est vrai qu’il n’y a pas plus hypocrites que les vainqueurs mais ça rappelle qu’une nouvelle édition arrive, une nouvelle moisson, une nouvelle interview, une nouvelle parade, de nouvelles soixante secondes, des nouveaux tributs, des nouveaux morts, un seul vainqueur. A chaque tournée, on a droit à un nouveau discours d’un survivant. La plupart du temps, on voit sur leurs visages leur haine. Ils en veulent au Capitole, pour les avoir obligé à tuer, ils nous en veulent à nous pour avoir regardé ; et nous, nous leurs en voulons, pour avoir tué nos amis, nos proches, nos frères, nos sœurs selon les tributs. Mais cette année, Lucas Dnierp, vainqueur de la 15éme édition, du District Huit n’a tué aucuns carrières. Et puis, cette année, je ne les connaissais pas… Mais du peu que je les ai vu, ils n’étaient pas très doués. Lui, l’était déjà plus. Je m’étais levé comme tout les matins, m’était préparé, lavé, coiffé, habillé. Après tout, ce n’était qu’un jour normal pour moi. Je suis un peu excité à l’idée de voir un gagnant, comme tous les ans. Bien sûr, c’est mieux quand c’est un tribut de notre district mais c’est toujours un survivant. Et cette année les Juges avaient étés sadiques. Comme d’habitude en fait. Pour une fois, papa était à la maison. Pas pour autant que j’étais plus proche de lui, je ne lui pardonne jamais ses longues absences. Il est toujours la pour la tournée. D’ailleurs, je ne crois pas qu’il a droit d’y assister à un autre District, sachant qu’il est habitant du Un. Il aime tout autant que moi les Jeux. Il pense peut-être que ça nous rapprochera d’y aller ensemble, mais il se trompe. Pour une fois ; tout le monde est la mais l’ambiance n’est pas vraiment drôle. Mes deux stupides frères ne veulent pas y aller ; comme d’habitude. Ma mère vérifie que chaque détail de nos tenues n’est pas de travers. Et mon père… il essaye de me convaincre à partir plus tôt avec lui pour être plus prêt du gagnant. J’essaye de lui faire comprendre que je ne veux pas mais rien y fait, il insiste. A ce moment, j’ai vraiment hâte d’être parmi la foule pour pouvoir me perdre volontairement et m’éloigner le plus possible de lui et de mes frères. J’ai finie par décider de ne plus l’écouter avec son faux air de papa intentionné qui fait tout pour passer du temps avec son fils. Quand est-ce qu’il comprendra que c’est mort pour que je le pardonne ? Bref, nous partons tous en même temps (moi, ma mère, mes frères et mon père) en direction de la Grande Place de l’Hôtel de ville. Une fois bien engagé dans la foule silencieuse tourné vers l’estrade, je fis ce que j’avais prévu ; m’éloigner plus possible de mon père. J’étais moi aussi tourné vers l’estrade. Le vainqueur arriva sous les faux applaudissements du District et il fit un discours – les discours des vainqueurs sont toujours semblables et ennuyants lorsqu’ils n’ont rien à dire sur les tributs des districts concernés… par faux je veux dire que personne n’a vraiment envie de l’applaudir. Il espérait juste voir un district de carrière pour leur fierté. Je ne dis pas que je suis heureux de voir Lucas Dnierp comme gagnant, juste qu’il le mérite. J’applaudis quand il arrive, quand il part en le regardant fixement et m’imaginant à sa place, dans quelques années lorsque j’aurais à mon tour survécu à l’Arène. - HRP.:
Bon, voilà.. C'était juste histoire de dire hein.. Je savais pas trop quoi dire mais vu que je t'es dis que je le ferais, je l'ai fais. (:
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| | | F. Zadig Nichoelson + District Un +
♣ Nombre de message : 128 ♣ Date d'inscription : 15/02/2013
| Sujet: Re: Tournée du vainqueur [Libre] Mar 2 Juil - 17:11 | |
| GAMES ARE GONE.
Et voilà. C’est fini. L’été meurtrier s’achève déjà. On va pouvoir profiter tranquillement des deux prochains mois, sous un soleil de plomb. Ou du moins, ceux qui sont officiellement en vacances vont trouver l’occasion de se reposer un peu. Pour moi, rien ne va changer. Je ne mets plus les pieds à l’école depuis un bon moment. Les seuls jours qui mettent un peu de piment dans ma vie sont les premiers de l’été, entièrement dédiés aux Jeux. Ça me fait presque marrer de me dire que le travail de toute une année s’achève au bout d’une ou deux semaines à peine. J’ai pleinement conscience de faire partie de ce cercle vicieux, moi aussi. Je passe mes journées à m’entraîner dans le seul but d’emporter les Jeux de la Faim. Si j’y parvenais, ce serait une véritable consécration. J’aurais atteint le but suprême de mon existence. Mais c’est la même chose. Toutes ces années d’efforts se volatiliseraient en quelques jours, que je gagne ou que j’y reste. Quand je me dis ça, ça me fait bizarre. Mais c’est tout. Je ne remets rien en question. Parce que, quelque part, j’en étais pleinement conscient quand j’ai décidé de donner un nouveau sens à ma vie.
J’ai du mal à trouver assez de motivation pour me lever, ce matin. Je ne suis même pas fatigué, j’ai juste envie de rester au lit, à ne rien faire. Pourtant, ma famille n’est pas décidée à me laisser tranquille. Du fond de mon lit, je les entends se préparer. J’entends ma génitrice faire les cent pas dans le salon. Ses talons claquent régulièrement sur le plancher verni, au rythme de ses pas. Je suis prêt à parier qu’elle a encore opté pour ses chaussures aux talons aiguilles vertigineux, vraiment peu pratiques pour une femme de son âge. Elle ne marche pas droit, un peu comme si elle était en train de décuver, et ses talons lui donnent des airs de prostituée. Voilà ce que j’en pense. Et, à mes yeux, elle ne vaut guère mieux qu’une femme de joie.
L’espèce de larve qui me sert de petite sœur est à peu près aussi bruyante que sa mère. On dirait qu’elle aussi rechigne à mettre le nez dehors. C’est bien ma veine. Si elle reste à la maison, hors de question que j’y reste aussi. On dirait qu’elle court dans tous les sens, cherchant à échapper aux griffes de mon géniteur, de moins en moins calme. Il perd patience, et commence à élever la voix. La scène que je ne fais qu’imaginer m’arrache un sourire. Plus ils se prennent la tête, et plus je me marre. Chaque problème qu’ils rencontrent, chaque dispute qui les déchire quelques heures illumine ma journée. J’y peux rien. Je fonctionne comme ça depuis plusieurs années. Leur malheur fait mon bonheur. Le reste du temps, je les évite le plus possible.
J’attends quelques secondes encore, parfaitement éveillé. Je sais qu’elle ne va pas tarder à faire irruption dans ma chambre pour me demander de me joindre à leur jolie bande d’idiots. Elle va râler un peu, parce que je glande encore sous ma couette alors qu’on est censés se retrouver sur la place publique dans à peine dix minutes. J’entends sa voix. Je crois qu’elle crie quelque chose à l’intention de Pearl. Sa voix sèche me procure un certain sentiment de satisfaction. Je décide alors de lui jouer un tour. Je saute soudainement sur mes pieds, et enfile les vêtements au pied de mon lit qui me paraissent le moins froissés. Pour une fois, je ne passe pas trois quarts d’heure dans la salle de bain. Juste le temps de me laver le visage et de remettre en place mes cheveux en pétard.
Le timing est parfait. Avalon surgit dans ma chambre au moment même où je sors de la salle de bain. Nous ne sommes pas jumeaux pour rien.
Elle jette d’abord un coup d’œil en direction du lit, certainement prête à m’enguirlander gentiment. Je vois ses yeux s’agrandir de surprise quand elle ne m’y trouve pas. Elle se tourne alors vers le fond de ma chambre, où je l’attends. Je lui décoche un grand sourire, et ne peux m’empêcher de lui coller un baiser moqueur sur la joue. Sans un mot, je la pousse doucement dehors, et nous quittons la maison les premiers. Avec elle, je n’ai même pas besoin de parler. C’est fou. Elle comprend ce que je pense même si je ne sais pas l’exprimer. C’est inné. Et tout à fait réciproque. Elle a donc deviné que je ne me rendrai pas en ville avec les trois autres. Je passe un bras autour de son épaule, et on se met en route d’un pas nonchalant. Direction la place publique.
Depuis quelques jours, le gagnant des Hunger Games poursuit sa petite tournée de vainqueur. C’est lui le dernier survivant, alors il doit sans doute mériter sa victoire. Est-ce pour autant le seul qui aurait mérité de rester en vie ? Je ne sais pas. Forcément, moi, je soutenais les Tributs des Districts de carrière. Ceux du Un et du Deux. Mais les quatre ont vite rendu les armes. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, les plus cruels provenaient des Districts périphériques. Bon, c’est vrai que Joseph Grey ne s’est pas trop mal défendu. On peut dire qu’il a fait honneur à son District. Mais la plus redoutable venait du Neuf. Billie la blonde s’est révélée une vraie sauvage. Elle a pris un plaisir sadique à dépecer ses victimes. Une vraie boucherie. Bien qu’elle vienne d’un District pauvre, je l’ai admirée. Parce qu’elle a su surprendre tout le monde, jusqu’au bout. Et qu’elle n’avait pas peur de tuer. Malheureusement, elle n’a pas atteint la finale. Le dernier face à face a opposé deux pouilleux des Districts Sept et Huit. Un duel qui a pu avoir un certain intérêt pour ceux qui les soutenaient encore. Moi, mes favoris avaient déjà quitté la partie. Pourtant, j’ai regardé jusqu’au bout. Je voulais voir comment tout ça allait se terminer. J’ai été un peu déçu, parce qu’ils ont beaucoup parlé, et que chacun a complètement sombré dans la folie. Au final, Dnierp a abattu le bûcheron, à force de charcuter son corps à l’aide de sa machette. Et c’est lui qui va se pointer devant l’ensemble de notre District.
C’est la dernière étape de sa petite tournée. Ensuite, il rentrera chez lui comme si de rien n’était. Il va se faire acclamer pendant un temps, parce que les habitants du Huit ne sont pas habitués à abriter des vainqueurs. Et puis, l’an prochain, on le reverra en tant que Mentor. Il soutiendra ceux qui seront envoyés à l’abattoir, comme lui cette année. Je ne sais pas ce qu’il va devenir. S’il va réussir à oublier ces cinq jours. S’ils vont le hanter pour le restant de sa vie. S’il va arrêter de survivre, pour enfin profiter de la vie.
Avalon et moi fendons la foule pour nous trouver une place. On fait partie des derniers arrivés, et les habitants se sont déjà mis à applaudir. Mais c’est un accueil froid et empli de rancune. Le District Un n’accueille avec chaleur que les vainqueurs de carrière. L’arrivée de Lucas n’a rien à voir avec celle de Chleo Sullivan, gagnante de l’année précédente. D’ordinaire, les habitants du Un voient d’un mauvais œil ceux des Districts pauvres. Alors quand en plus, ils viennent nous rendre visite après avoir gagné les Jeux, et donc après avoir volé la victoire à deux des nôtres… Il n’est pas en terrain amical, et il le sait pertinemment. Ça se voit à son sourire forcé, à sa voix hésitante qu’il tente pourtant de maintenir. Il fait le strict minimum, mais pas plus. Il s’en tient à son texte. Ses mots puent l’hypocrisie à plein nez. Ce n’est pas à moi qu’on va apprendre à déceler un mensonge. Bah, après tout, c’est une partie de poker pour tout le monde. La marionnette qui a gagné les Jeux contre les hypocrites de mon District. Il n’a pas à faire d’effort en particulier. Il n’a rien à voir avec le Un, et ce passage par chez nous n’est qu’une formalité de plus. Il veut que ça se termine vite, et je peux le comprendre. Je ne peux m’empêcher de me demander comment je réagirais si j’étais à sa place. Si je venais de gagner les Jeux, et que je devais faire un tour dans Panem. Est-ce que je me cantonnerais au minimum syndical, comme le fait Lucas Dnierp ? Est-ce que j’en profiterais pour faire mon cinéma et détendre l’atmosphère, histoire de conforter les sponsors dans l’idée que j’étais vraiment le bon cheval sur lequel parier ? Je ne sais pas. Ca dépendrait fortement de la partie adverse, je suppose. Devoir faire des excuses publiques envers les parents de Tributs auxquels on n’a même pas touché, ce n’est pas un exercice facile. Enfin, je suppose.
Le vainqueur termine son discours plat, la foule applaudit une dernière fois, pour faire bonne figure. Puis l’ex-Tribut du Huit retourne à l’intérieur de la Mairie, laissant le Un loin derrière lui. Les gens commencent à partir. Voilà, c’était la petite sortie du matin. Tout le monde est satisfait de cette corvée imposée, et chacun rentre chez soi. Je ne sais pas si Pearl et ses parents sont parvenus jusqu’à la place à l’heure, mais je ne compte pas les raccompagner à la maison. J’irais bien faire un tour. Je lâche ma sœur jumelle, et m’éloigne. Elle a sans doute compris que j’allais faire un tour. Je fourre mes mains dans mes poches et suit la masse de gens, qui s’éparpille peu à peu. Je ne sais pas où je vais, mais j’y vais. En chemin, j’aperçois Devon, l’air un peu ailleurs. Je lui fais un signe de loin, sans même savoir s’il va me remarquer ou non. Mais bon, quitte à glander, autant le faire avec un ami, non ?
- Spoiler:
SuperDaube forever Il y a sûrement des erreurs puisque j'ai pas lu l'intégralité de l'arène --' Devon, t'es pas obligé de réagir, puisque je vais pas pouvoir répondre avant un moment et qu'ensuite, y'aura les Jeux qui vont bien m'occuper... Mais voilà, c'était histoire de poster x__x'
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| | | Ruby Prescott + District Un +
♣ Nombre de message : 538 ♣ Date d'inscription : 26/06/2012
| Sujet: Re: Tournée du vainqueur [Libre] Mar 2 Juil - 17:18 | |
| Tournée des vainqueurs ft. Lucas Dnierp & Devon Alae & Zadig Nichoelson Ces derniers jours, je ne me suis pas beaucoup entraînée, je me suis contentée d'une séance de tir shuriken et quelques joggings. A vrai dire je n'ai ni l'envie ni le besoin de le faire. La plupart du temps je suis affalée dans mon canapé, la télévision qui tourne en boucle les films de propagande du Capitole et les téléfilms bidons. Je n'ai même plus envie de mettre le pied dehors. Je ne suis jamais restée si inactive aussi longtemps.
Vous allez vous dire que j'ai une peine de cœur ou un truc du genre. Pas du tout, au contraire, c'était juste une soirée qui a dérapé, et j'ai perdu le contrôle. D'habitude, j'essaie de tout contrôler autour de moi. C'est autant une qualité qu'un défaut. Ça faisait huit ans que je n'avais pas fait de rechute. Non, je n'ai aucune maladie physique. Je souffre juste de troubles de bipolarité. Voilà c'est dit. Même si personne ne me le dit en face, je sais bien que c'est ce qu'ils pensent tous.
Mais là, c'est différent, mon mauvais côté s'est emparé de moi au mauvais moment, et surtout avec la mauvaise personne. Je me suis mise à frapper le Devon, oui. Pourtant tout à bien commencé; je croyais que pour lui je n'étais rien d'autre qu'une amie, camarade ou encore future alliée. On s'est embrassés pour la première fois alors qu'on se connait depuis plus de quatre ans! Quand j'y repense c'est absurde.
Mais ce que j'ai fait est absurde; idiot, ridicule, voilà comment je qualifierait mon comportement. Et bien sur, ce jour là j'étais venue sans calmants. Je sais bien qu'en temps normal je n'aurai jamais fait de mal à Devon. Mais là, c'était...Différent. Je ne saurai décrire ce sentiment.
En tout cas, j'ai encore une fois tout gâché; cette soirée s'annonçait géniale, mais elle a été catastrophique. Je ne me souviens même plus comment ça a fini. En tout cas, entre temps il y a eu mon deuxième moment préféré des Jeux après le bain de sang; la finale. Cette année c'était les tributs du 7 et du 8. J'ai ris jaune car aucun des tributs de carrière n'a survécu bien longtemps. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé cette année mais ils n'étaient apparemment pas à la hauteur. Pourtant le tribut du deux, Joseph Grey était prometteur... Ainsi que la fille du neuf. Elle m'avait impressionné. Je ne m'attendais pas à ce qu'une fille aussi modeste soit aussi douée dans l'arène.
C'est Zack, mon frère qui me détache de ma contemplation de la télévision en s'affalant à côté de moi sur le sofa. Depuis quelques jours, il fait semblant de m'ignorer, mais je vois bien ses regards en coin. Je le regarde en levant les sourcils. Il me regarde nonchalamment. Je lève les yeux au ciel et me met à zapper les chaînes. Il continue de me fixer, sans rien dire. Par surprise, il jette sur mes genoux le journal du district. En titre, la tournée des vainqueurs évidemment. Tout en essayant de paraître désintéresse, il m'explique que ce serait pas mal de voir le gagnant en vrai, pour voir si il mérite la victoire. Je sais que c'est une "tradition" entre nous. n y va touts les ans et on se moque des discours du maire. Mais cette année, je n'y ai pas le cœur. Zack tente de me persuader. Il finit par me convaincre; et puis, je peux pas rester en mode déprime éternellement; je dois reprendre les entraînements, quitte à éviter Devon.
Je monte à pas lourds au premier étage et me prépare rapidement. Je prend au hasard un vieux jogging ample et hyper confortable et un débardeur léger, parce que l'air de rien il fait chaud en cette saison, surtout au milieu d'une foule en plein soleil. Je retiens mes cheveux en un chignon néglige, enfile des baskets de toile et descends. Mon frère m'attend. Nous nous rendons sur la place à pieds; ce n'est qu'à cinq minutes à pieds de la maison. En plus je connais le chemin par cœur; c'est là où habite une de mes plus proche amies; Blueberry Johnson, fille du maire du district un. Même si on a des points divergents, on s'entend très bien.
Quand Zack et moi arrivons sur la grande place, elle est déjà bondée d'habitants et de pacificateurs. Et c'est là que Zack repère sa cible de drague du moment, une certaine Silena Howggarth qu'il essaie à tout pris d'obtenir. Le truc c'est qu'elle n'est pas dupe des intentions de mon frère, alors il galère à obtenir sa confiance et moi ça me fait bien rire qu'il se prenne des vents. Il me regarde d'un air d'excuses. Et oui, il me laisse en plan pour aller draguer. Pff quelle immaturité. Maintenant, je n'ai plus qu'à m'approcher de la scène pour voir la tête du gagnant. A vrai dire je me suis endormie avant la fin de la finale.C'est donc pour moi la surprise d'apercevoir la tête brune de Lucas Dnierp le tribut du district 8. En fin de compte, ça ne m'étonne pas; l'autre a survécu juste en se cachant comme une mauviette.
Comme d'hab', le maire prononce son désormais culte discours barbant. Et Lucas se contente de hocher la tête bêtement, de saluer et de sourire. Comme touts les autres, d'ailleurs. Toute seule, on ne peut pas dire que ce soit l'éclate, mais ça me permet de réfléchir. Notamment au fait que Lucas aie gagné alors qu'il n'est pas carrière; on a vu pleins de gagnants insolites. Mais je me dis que pour survivre dans cette arène aussi excitante que cruelle il faut être fort. Et malgré ses origines, Lucas à gagné plus que dignement.
Mais ce qui m'a vraiment marqué pendant le combat final, c'est la crise de folie du tribut du 7. Il a fait rire le district pendant plusieurs jours. C'est vrai qu'on assiste pas touts les jours à une crise de schizophrénie télévisée touts les jours.
Soudain au milieu de la foule j'aperçois Devon. Il applaudit, il se comporte normalement au moins lui. Moi, j'étais tellement ailleurs que je n'ai pas fait attention aux gens autour de moi. Je me suis mise à applaudir machinalement. Il y a aussi Zadig, qui fait signe à Devon. |
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| Sujet: Re: Tournée du vainqueur [Libre] | |
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| | | | Tournée du vainqueur [Libre] | |
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