Dalia est une belle jeune femme. Elle a su garder sa beauté d’antan. Bien qu’éprouvée par son vécu, elle a conservé son visage innocent et angélique. A tel point qu’on la pense souvent plus jeune qu’il n’y paraît. En effet, elle n’était qu’une adolescente quand elle a participé aux jeux. Aujourd’hui, elle est une jeune femme de vingt-six ans. Plutôt petite et menue, elle n’en reste pas moins une personne dynamique et déterminée. Lorsqu’elle a gagné les jeux de la faim il y a neuf ans, elle en est ressortie bouleversée. Elle s’enferma dans une phase de repli et de silence. Elle ne sortait presque jamais de sa « maison de vainqueur » et se faisait la plus discrète possible. Elle avait honte du prix qu’elle avait payé pour gagner sa fortune et sa tranquillité. Mais aujourd’hui, le temps s’est écoulé. Elle prend très à cœur son rôle de mentor. Empathique de nature, elle se fait du souci pour ses tributs. Chaque année depuis neuf ans, elle se bat corps et âmes pour leurs donner la chance de revoir un jour leur famille. Toutefois, bien que sensible, l’arène l’a endurcie. Aussi, sa détermination à sauver ses tributs prévaut sur le reste. Elle est donc prête à tout, même d’user de ses charmes pour vanter le mérite des tributs de son district auprès des sponsors. De nature Calme, Dalia ne s’énerve que rarement et ne montre jamais son dégoût ou son incompréhension face aux personnes du capitole. Depuis qu’elle a gagné les Jeux et hérité d’une belle cagnotte, Dalia participe au profit de l’industrie textile de son district. Ainsi, elle porte toujours de très beaux tailleurs qui ne manquent pas de mettre en valeur sa silhouette

Dalia est née dans le district huit il y a de cela vingt-six ans. Elle n’a pas toujours la connue la richesse de la victoire. Etant l’aînée d’une famille nombreuse, elle a dû mettre la main à la tâche très jeune. Lorsque la première édition des Hunger Games fut mise en place, elle n’avait que douze ans. Son nom ne fut mas cité les quatre premières années. Pourtant, dieu sait le nombre de bout de papier avec son nom et prénom inscrit dessus se trouvaient dans le tirage au sort. En effet, ses parents travaillaient tous deux à l’usine textile et avait tout juste de quoi nourrir leur cinq enfants. Aussi, afin de protéger ses petites sœurs, Dalia se devait de prendre des teressae afin de garantir de la nourriture pour sa famille. Mais voilà, au bout de cinq ans, alors qu’elle avait dix-sept ans, elle fut nommée tribut du district huit. Une fois le choc passé, Dalia dit adieu à sa famille ne pensant pas revenir un jour saine et sauve. Rien ne pouvait la préparer à ce qu’elle allait vivre là-bas dans l’arène. Au départ morte de trouille, elle évita le bain de sang de la corne d’abondance. C’est ainsi, que tout au long de la cinquième édition des jeux qu’elle avança. Ne se battant le moins possible, elle ne pouvait cependant restée insensible aux tributs morts. Aussi, son instinct de survie prit le dessus. Vivre ou mourir, elle devait choisir. Elle fit son choix. C’est donc grâce à sa détermination, à sa discrétion et peut être aussi à la chance qu’elle remporta les jeux cette année-là. Après sa victoire elle ne fut plus jamais la même. Comme tous les vainqueurs, on lui offrit une maison dans le village des vainqueurs de son district. Bien qu’ils n’en voulaient pas, elle donna une partie de son argent à ses parents afin qu’ils puissent s’occuper de ses sœurs. La première année fut dure. Elle ne pouvait oublier tous les tributs morts pour qu’elle puisse survivre. Chaque fille et chaque garçon, souvent plus jeunes qui hantaient ses nuits. Elle passa donc la première année repliée sur elle-même honteuse d’avoir survécu alors que les autres étaient morts. Puis vint à nouveau la mousson. Elle allait être mentor… Ne sachant pas trop comment s’y prendre, elle se fixa un seul objectif, les aider à survivre. Très vite, d’années en années, elle comprit comment utiliser le système et les sponsors afin de donner sa chance aux jeunes de son district. Ainsi, à chaque nouvelle édition des Jeux de la faim depuis neuf ans, elle fait en sorte que ses tributs aient de quoi se nourrir…