Salut à vous confrères et consoeurs! Il est maintenant le temps de juger le passage de chaque tributs devants nous, les juges bien sûr. Je posterais à chaque fois le passage d'un tribut dès que je le reçois. ( Et pour les notes de la moisson elles seront affichées sous peu!) Voici Amy Line Meacher.
Spoiler:
Voici le passage devant les juges d'Amy ^^ (District 11)
Je regarde tout autour de moi. Ca y est, les entraînements sont terminés. On nous a placés dans une pièce et on appelle les gens des districts. Les quatre premiers ont déjà fait leur démonstration. Car oui, aujourd'hui, c'est le jour des notes, le jour des sponsors. Le jour tant attendu et en même temps tant redouté du passage devant les Juges. Je suis assise depuis longtemps. Trop longtemps à mon goût. Tiens, ils ont aussi appelé le district Cinq et le garçon du Six. Attendez, déjà ? Alors je retire ce que j'ai dis. Ca va bien trop vite.
J'ai peur. Moi, Amy Line Meacher, a peur. Peur des Juges, peur d'avoir une note trop basse. Est-ce que ce dont nous avons parlé conviendra ? Mes mains deviennent moites, je transpire et tremble. Ressaisis-toi, Amy...Tout se passera bien, du moins je l'espère. Je me lève et me dégourdis les jambes, tantôt les secouant, tantôt marchant. Je me rends compte que ma vie dépend certainement de cette note. Comment les impressioner ? Amy, souviens-toi donc...Mystère. Le mystère, qu'est-ce que je peux en faire ? Tant pis, j'improviserais, car je suis incapable de réfléchir.
Le district Dix vient de finir sa démonstration. C'est à Niko. Je lui lance un sourire se voulant reconfortant, mais la tristesse l'emporte et c'est un sourire forcé que je fais. Mince. Il va croire que je lui en veut, ou quelque chose d'autre. Zut...Amy, tu n'es pas douée. Je tripote une ficelle, sûrement laissée là par inadvertance. Je stresse. Dans ma tête, les évènements défilent. Je vais mourir au bain de sang, j'en suis certaine. Pourquoi me suis-je liée d'amitié avec Niko ? Si...Si je l'étais éloignée de lui, dans ce champs de coton, pour la récolte, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne lui aurait pas adressé la parole. On ne se serait pas revu, et il aurait pu me tuer dans l'arène.
Je me mords la lèvre et frappe le sol de toute ma force, pour ne pas dire faiblement. Les larmes menacent de couler. Je les retiens. C'est mon tour... Je m'avance, inspirant à fond pour ne pas trembler. J'ai la tête haute, mon regard ne laisse passer aucune émotion. Puis, je me permets un petit sourire moqueur accompagné d'un regard de défi.
"Amy Line Meacher, district Onze."
Sans plus attendre, je regarde autour de moi et trouve du maquillage, pour le camouflage. Je pose mon doigt dessus, m'approche des mannequins-cibles et trace un 11 parfait sur chacun d'eux. Puis, je pose l'espèce de crème rougeâtre et saisis la lance qui m'est proposée. Immédiatement après l'avoir prise, une deuxième arrive. C'est un distributeur ! Bien sûr, Maryna a dû demander aux installateurs d'en mettre assez pour ma démonstration.
Je pose mon regard sur les mannequins. Il n'y en a que deux. C'est déjà pas mal. Je m'empare de la deuxième et, avec une main, lance l'arme sur le bout du premier chiffre. J'enchaîne avec les autres, tentant d'aller le plus rapidement possible pour attirer leur attention. C'est réussi. Chacune des lances vient se planter sur les chiffres rouges. Je souris et me positionne entre les deux cibles. Je joue avec la seule lance qu'il me reste. Que puis-je faire avec, sinon m'amuser ? Ah, je sais. Maryna m'a parlé d'un grand final, une improvisation de ma part. Eh bien je vais lui en donner.
Je place les mannequins face à face, leurs tissus se laissant guider par mes mains désormais libre, vu que j'ai posé ma lance. Ils sont proches, s'enlacent. On dirait des vrais. Je la lance et elle transperce leurs têtes, désormais liées par la seule arme que j'aie utilisée durant cette démonstration. Un petit mot ? D'accord, pourquoi pas.
"Cupidon a changé de mode. Il est passé de la flèche...A la lance."
Fière de moi, je me retourne et sors du centre. Mais, comme un nuage de fumée, mon assurance part en même temps que moi. Je vais avoir une mauvaise note. Je les ai provoqués, ils n'aiment pas ça...Je suis sûre qu'ils trouveront quelque chose à redire pour me mettre un zéro pointé ! Pitié, faites que je n'aie pas joué le jeu pour rien...
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Jeu 17 Mai - 17:00
Je me permets de m'incruster pour vous dire qu'en fait, il faut deux notes pour la démo : - la première, comme la Moisson, qui note donc sur le style etc... - la deuxième, comme dans les livres (sur douze), qui note la démonstration Car il est difficile de manier les deux ensemble. Merci
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 19 Mai - 13:17
- la première, comme la Moisson, qui note donc sur le style etc... : 6/10 - la deuxième, comme dans les livres (sur douze), qui note la démonstration : Je sais pas, je me prononcerai en voyant celle des autres donc je dirai entre 5 et 7 moi
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Mar 22 Mai - 8:29
Il va par contre falloir se dépêcher car on commence lundi sans fautes. Il nous faut donc toutes vos notes d'ici là, au plus tard, dimanche soir. Merci d'avance.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Mar 22 Mai - 18:39
4/10 et 5/12 Pour moi.
Dernière édition par Oswald Van Hammer le Mer 23 Mai - 14:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Mer 23 Mai - 12:30
Excuse-moi de m'incruster sur ton sujet Logan, mais je poste les passages que j'ai recu pour les autres juges ^^':
Chleo Sullivan, district 2:
Impressionner. Montrer mes talents. Tel est mon but en ce fameux jour. Ma victoire dépendra en partie de ces quelques minutes que je vais passer devant ces juges. Une poignée de minutes primordiales pendant lesquelles je leur montrerai à quel point je suis forte et que c’est moi qui ai toutes les qualités pour gagner.
Si je récapitule, j’ai le droit de faire mes preuves sur les ateliers auxquels j’ai participé lors des Entrainements –donc tir à l’arbalète, maniement du Shuriken et du boomerang édenté, et connaissance des plantes médicinales et toxiques – ainsi que de montrer mon talent particulier qui est supposé être secret mais qui ne l’est plus réellement –donc le maniement de couteau–. Je compte bien me mettre en valeur, et pour ce faire, ils doivent voir à quel point je suis habile avec une arme. Je vais leur montrer qu’au lancer, je suis de loin la meilleure, que jamais je ne rate ma cible, et que par conséquent, je ne raterais pas un tribut. Il ne sert à rien de leur montrer que j’ai étudié les plantes et que désormais je sais reconnaitre une plante toxique d’une plante ordinaire. C’est d’un ennuyant ! Ils s’endormiraient devant ma présentation et je peux être sure que ma note sera minable, ce qui tacherait ma réputation et donc, ce n’est pas envisageable. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je ne me serais jamais présentée à cet atelier. C’est soporifique, et je n’aime pas tout ce qui est théorique. Bouger, se dépenser, c’est ça qui compte le plus pour moi. Rester à ne rien faire n’est pas productif ! Mais c’est Natelia qui m’a poussé à prendre cet atelier, pour « ma survie ». Au moins je ne mourrai pas empoisonnée, il faut voir le bon côté des choses. Mais je garde ça pour moi, là il va falloir que je me concentre sur les armes et l’impression que je vais faire. Une bonne note me rendra effrayante et dangereuse aux yeux des tributs, mais attirante pour les sponsors qui afflueront en nombre. La crainte des autres ne me fait pas peur. Je suis une Carrière, même si je suis la cible numéro 1 j’en serais flattée et je me ferais un plaisir de tuer tous ceux qui voulaient initialement s’en charger. Mon deuxième objectif dans l’arène, outre celui qui est de gagner, est de comptabiliser le plus grand nombre de meurtre pour atteindre un nouveau record et être encore plus célèbre.
Tous les tributs se trouvent avec moi dans l’espèce de salle d’attente qui précède le centre d’entrainement. Elle est chargée de tapisserie et de grands canapés moelleux qui ont surement pour but de détendre les candidats. Je regarde d’ailleurs les visages de mes futurs potentielles victimes et remarque que nombre d’entre eux sont stressés. Pour ma part, j’affiche mon aisance naturelle, assise de manière détendue sur l’un des sofas, et prend une mine légèrement ennuyée pour troubler les autres. Je sais que ma confiance en déstabilise toujours plus d’un, et si cela pouvait leur permettre de rater leur prestation, ça ferait plus de sponsors pour moi. Que du bonus !
Orpheus est appelé, et je lui fais un grand sourire encourageant. Je ne m’inquiète pas pour lui. Je sais qu’il s’en sortira bien, il a bien l’étoffe d’un Carrière du haut de ces 15 ans. Une bonne dizaine de minute après, c’est au tour d’Alice. Même chose pour elle. Notre alliance promet d’être résistante et puissante avec les membres qu’elle a ! Brale est appelé. C’est bientôt à moi. Je bouille d’excitation mais ne le montre pas.
Enfin, après un temps d’attente bien trop long à mon goût, c’est mon tour. Je me lève avec grâce, de façon presque féline, et suis tranquillement les Pacificateurs qui m’escortent jusqu’à la salle. Je me dirige déterminée vers la tribune des juges qui décideront de ma note. Ils sont confortablement installés, un verra à la main. Je les embrasse rapidement du regard malicieux qui m’est propre pour essayer d’imprimer leurs visages dans ma tête, mais j’abandonne rapidement l’idée de les retenir. De toute façon, je ne sais pas qui est qui, alors cela ne m’avance pas beaucoup. J’attends poliment qu’ils finissent leurs discutions et qu’ils se tournent vers moi, tout attentif, pour me présenter.
Ils hochent la tête, signe que c’est désormais à moi d’agir et que j’ai toute leur attention. Je me retourne, avisant les différentes armes qui me sont proposées. Un choix impressionnant s’offre à moi, mais ma décision a été prise. Je repère celle que je veux en premier lieu. La grande arbalète en bois que j’ai tant manié durant ces derniers jours. Je dois avouer qu’au début elle ma donné du fil à retorde. Il n’est pas si facile que cela de viser avec. Il faut trouver l’angle exact et prendre son temps pour viser, chose à laquelle je n’étais pas habitué. Je prends avec précaution l’arme et la charge convenablement comme l’on m’a appris. L’inconvénient avec ces armes là, c’est que le nombre de tir est limité étant donné qu’il faut prendre le temps de la recharger après avoir appuyé sur la gâchette. Cependant cette arme assure des dégâts important à la victime grâce à sa vitesse et à la force avec laquelle elle est envoyée. Plus puissante qu’un arc en somme.
Je prends place dans l’emplacement prévu, et choisi une cible. Je ne fais pas dans la facilité. Il s’agit de celle qui se trouve le plus éloignée, mais j’ai confiance en moi. Je vise, calculant dans ma tête la précision du tir, puis appuie sur la gâchette. Et ça ne rate pas. La flèche se plante dans la cible, non loin du centre. Je suis contente de moi. J’en ai finit avec ma première démonstration. De toute manière, pas besoin de continuer plus longtemps avec l’arbalète. Ils ont bien vu que je savais tirer. J’augmente maintenant le niveau de difficulté, et me saisis du boomerang édenté. C’est une arme très intéressante, et dangereuse a souhait, comme je les aime. Le plus difficile est de le rattraper du bon côté quand il revient vers soi, sinon on risque de se couper un doigt ou pire, la main. Mais l’entraineur nous avait appris quelques techniques que je pense avoir bien assimilée. En tout cas nous le verrons bien ici. Je prends en même temps quelques Shurikens dans mon autre main, et les cales dans ma poche. Une idée vient de germer dans ma tête. J’avise un mannequin qui a la taille d’un homme un peu plus loin et me positionne à une dizaine de mettre de lui. Je prends à pleine main le boomerang comme me l’a appris le spécialiste, et le laisse peser dans ma main avant de trouver le parfait équilibre de cette arme. Je tends mes muscles et me met en action. Dans un geste ample et souple, je lance le boomerang édenté qui forme un arc de cercle parfait en direction du mannequin et lui tranche la tête parfaitement avant d’entamer son retour. Cependant, je ne reste pas statique pendant tout le trajet du boomerang. Je sors vivement les Shurikens de ma poche qui sont au nombre de 4. Habilement j’arrive à en coincer un entre mon index et mon majeur et un entre mon annulaire et mon auriculaire, et ce dans chaque main. Puis je lance d’abord ceux qui se trouvent entre mes index et mes majeurs dans un premier mouvement vif, puis ceux qui se trouvent entre mes annulaires et mes auriculaires. Ca fait deux lancers qui sont parfaitement exécutés. J’ai bien dosé ma force car les shurikens se plantent dans le mannequin. De plus mon timing est parfait car j’ai le temps de regarder le boomerang revenir et de préparer sa réception. Je l’accueille dans ma paume en douceur, sans me couper le moins du monde. Je suis fière de ce que je viens de faire. Mon parcours est pour l’instant un sans faute. Et il ne me reste plus que les couteaux, et avec eux, je suis sure de réussir. C’était la tâche la plus délicate. Tout sourire, je vais chercher les beaux poignards qui n’attendaient que moi depuis 4 jours. Je les caresse du bout des doigts avant d’en prendre un. Une petite ceinture à poignard est disponible et je me l’attache autour de la taille. Je peux ainsi y accrocher 6 de ces couteux dessus et en prendre un de chaque main. Armée jusqu’aux dents je me rapproche de la zone de tire. Je demande a actionner les cibles en mouvements, car sinon cela n’a pas grand intérêt et je ne montrerai pas l’étendue de mon talent. Je me concentre et calcule de nouveau le poids de l’arme entre mes mains. Pas vraiment différent de ceux que j’ai l’habitude d’utiliser. Je n’aurais pas tant besoin de doser ma force donc. Je me concentre, étudiant la vitesse de déplacement des cibles. Puis je me mets à mon tour en mouvement. Un petit parcours d’obstacle m’attend devant pour atteindre la dernière cible au fond. J’ai 8 couteaux pour 8 cibles, je ne devrais avoir aucun mal à faire un sans fautes. Je m’élance et saute par-dessus un premier petit muret en lançant un couteau de chaque côté, un à droite, un à gauche, et les deux atteignent la tête des mannequins. Et deux morts ! Je ne m’arrête pas dans ma lancée, et lance quatre couteaux d’affilé à une vitesse fulgurante sur quatre autres cibles qui se trouvaient non loin l’une de l’autres –dans le cœur. Il ne me reste plus que deux couteaux. J’effectue un saut roulé sur le coté avant d’en lancer un, puis de faire une roulade et de me relever dans un saut avant de lancer le dernier. Les deux ont atteints les cibles dans les zones critiques, et mon premier dans le crâne et le dernier dans un œil.
Un peu essoufflée, je suis plus que fière de ma performance. Parcours sans faute, j’ai montré tout ce dont je suis capable. Mon habileté, ma rapidité, mon agilité et ma vitesse. Tout ce qui fait de moi la meilleure des carrières et la future gagnante des 14e Hunger Games. Je reviens sur mes pas devant la tribune des juges, mes yeux pétillants, et un sourire satisfait au coin des lèvres. Je vois qu’ils cachent mal le fait qu’ils sont impressionnés. Ils me remercient, et je leur offre la petite révérence que j’ai faite lors de la Cérémonie et qui déchaînait les foules. Puis je sors de la pièce. J’ai maintenant tellement hâte de voir ma note. Ils sont obligés d’avoir apprécié ma performance.
Niko Arrow, district 11:
Je venais d'arriver dans la salle d'attente, avec le reste des tributs. Les tributs partaient montrer leurs talents dans l'ordre de leur district et s'ils sont tribut masculin ou féminin. C'est donc le tribut du Un qui partit. Son nom s'affichait au-dessus de la porte. Orpheus Brendwell Twain... Un nom peu commun. Je restais assis à me tourner les pouces tandis que tous passaient. Au final, il ne restait que moi, Amy, Eycko et le tribut du District 12, Huli.
Quand mon nom s'afficha, mon coeur manqua un battement. Je me levais, et me dirigeai vers la porte. J'ouvris la porte et entrais timidement. Les Juges ne faisaient pas très attention à moi, mais dès que je m'approcherais des armes, ce serait bon. Quand je me mis au centre de la piste, tous les regards convergèrent vers moi. J'avais l'impression d'être passé au rayon X.
Je m'approchais d'une sorte de présentoir. Pas question de leur montrer de la théorique. Le mieux, s'était de les impressionner, et avec de la force ! Je m'étais amélioré en muscu, mais je n'étais pas devenu Monsieur Muscle. Je pourrais tenir une dizaine de minutes. Ce serait largement suffisant pour cette fois. Je pris les gants-griffes.
Je me tournai résolument vers les mannequins. Je décidai de courir pour y arriver. Déjà, cela ferait évacuer la pression, et puis, cela prouvera aux Juges que je voulais en découdre tout de suite. Je ne sais pas si ça rentre dans les critères, mais bon. A peine arriver, je pris appui sur mon pied droit, enfonçait mon talon dans le sol et d'un coup sec du gant droit, décapita le mannequin, qui n'était pas très résistant. Pour faire bonne figure, je donnais un coup direct vertical avec le gauche, qui déchiqueta le pauvre mannequin. Il finit presque coupé en deux.
Sans plus m'attarder sur son sort, je me tournais en pivotant rapidement vers la gauche et donnai un coup de griffe dans la tête d'un autre mannequin. Un autre, approchant sur des roulettes, apparut derrière moi, et je lui donnai un beau coup de pied dans le torse. Il échoua sur le dos. Je m'approchais d'un mannequin en métal. Pour lui, je donnais un coup surpuissant, mais je ne parvint qu'à le rayer. Il "tituba" un instant, mais resta debout.
Je grommelais de dépit, avant de m'attaquer à un autre mannequin, sauf que je changeais d'approche. Je croisais les bras, les levais au-dessus de ma tête et d'un geste sec, les abattis en les séparant sur le pauvre mannequin. Paf, un épouvantail découpé en rondelles. Un épouvantail de plus. Je continuais pendant cinq minutes, avant de me rendre compte qu'un truc aussi répétitif lassait les juges. Je leur montrais ma capacité à tuer, certes, mais tous faisaient ça.
Je poussais un grognement, et bâti en retraite aux stands. J'ouvris les mains, faisant rétracter mes griffes, et pris deux bouts de bois et des herbes sèches. Je ne pensais pas que cet atelier allait finalement me servir. J'allumai un feu en moins de deux, et balançais un tison ardent sur un des épouvantail/mannequin, qui flamba net. J'avais peur du feu, mais je devais vivre. Je fonçais dans les flammes, détruisit le mannequin et décapita deux autres. Ma tenue m'avait empêché de flamber vif, mais je m'inclinais rapidement, signifiant que j'avais terminé. Je retirai les gants, et me tapa sur la tempe pour éteindre une petite bille incandescente sur mes cheveux. Je les reposais humblement sur la table, sachant très bien que ma dernière action pouvait changer ma note du tout au tout.
Kai K. Keenan, district 5:
Je prends une longue inspiration. C'est l'heure. L'heure où ma réputation va être défini. Je veux dire, ma réputation je m'en balance en temps normal, mais cette fois c'est différent, ma vie en dépend. Il est clair que le coup du jeune garçon proie facile et innocent ne colle pas. Non mais sérieusement vous m'avez bien regardé ? Je suis peut-être pas un carrière, mais faut avouer que je ne manque pas de muscles et puis rien que mon attitude ... Ouais, non, moi l'image qui me faut c'est celle qui est menaçante, celle qui ira jusqu'à effrayer les carrières eux-même. J'ai pas vraiment le choix je crois bien. Jusqu'ici je pense avoir bien réussis mon coup, faut dire que je suis un peu comme ça de nature, niveau caractère c'est pas bien difficile. Mais tout ça était sans grande importance, c'est maintenant que tout se joue. C'est maintenant que tout sera révélé, que les questions que se pose les sponsors et les tributs sur moi seront comblées. Est-ce que j'en ai autant dans le ventre que ce que je laisse paraître ? De quoi suis-je capable ? Suis-je vraiment une menace ? Les démonstrations. Cette douleur, comme si quelque chose mes rongeait de l'intérieur. Le stress. Et oui, même moi je suis capable de ressentir ce sentiment aussi étrange qu'inutile.
Relevant la tête, je jette un coup d'oeil autour de moi. J'aperçois les tributs de 4, une belle blonde qui semble plutôt prometteuse et un petit brun un peu trop fin pour être une menace. Cependant, je ne vois pas ceux de 3, c'est bientôt mon tour. Je me demande bien ce que peut être le talent du petit là. Sans doute quelque chose d'intellectuel j'imagine. Un soupire m'échappe. Je vais passer dans quelques minutes et j'ignore encore quoi leur montrer. Faut dire que je n'ai pas de talent particulier. Bien sûr je sais me battre, ma vie m'y a un peu forcé, je sais aussi m'adapter aux environnements peu « confortables » dirons nous, mais allez montrer ça à un jury, j'ai aussi une résistance à la douleur asse impressionnante merci au paternel il m'aura au moin donné ça, mais à moins de me faire passer pour un sale masochiste et de me blesser en direct - ce qui au passage serait très peu avantageux pour les jeux - c'est encore un truc impossible à mettre en valeur. Il me reste le couteau que je maîtrise plutôt bien. Cet objet me fascine, j'ignore pourquoi, mais ça vire parfois à l'obsession, le couteau, les lames, ça m'attire. Morbide ? Peut-être, sûrement même. Enfin tout ça pour dire qu'à force de le manipuler, de l'utiliser pour tout et n'importe quoi, de l'observer, de l'étudier je me débrouille bien, mais est-ce que cela sera suffisant ? J'ai jamais été évalué là-dessus. Peut-être n'ai-je pas du tout confiance en moi, peut-être que je suis plus que doué, c'est à voir. Toutes de façons je n'ai que ça. Enfin ... ça et les ateliers.
Une voix monotone, électronique et désagréable m'appelle. C'est mon tour. J'affiche un sourire pour garder l'image du gars sûr de lui et puis il faut l'avouer pour montrer un côté menaçant aux tributs présents dans cette salle d'attente. Je me lève doucement, puis d'un pas lent mais assuré je me dirige vers la salle des juges. En réalité j'ai la boule au ventre et je ne suis sûr de rien, mais ça ... Ils ne le savent pas, personne ne le sait et personne ne le saura. Je montrerais aucune hésitation face aux juges, je garderais la tête haute et cette attitude insolente. Peut-être que cette dernière me vaudra des points en moins, mais ça ... je ne peux pas y faire grand-chose. Et puis qui sait, peut-être qu'ils y verront un côté prêt à tout qui leur plaira. La porte s'ouvre devant moi, je prends une longue inspiration, puis entre. Ce qui se trouve devant moi a au moins le mérite de m'impressionner. Devant moi se dresse une réserve d'arme impressionnante, des couteaux de toutes sortes, de toutes formes. Des lances originales et bien taillées, effrayantes. Des arbalètes plutôt ... étranges, avec des fonctionnements plus ou moins différents. Et bien sûr des Shuriken de formes multiples. De quoi en faire rêver plus d'un. Enfin, par là je veux dire ... Plus d'un comme moi, vous savez, parfois assoiffés de violence. Je tourne la tête pour apercevoir, légèrement en hauteur, un groupe de Juge, assis près d'une table remplit de mets l'air tous plus appétissants les uns que les autres, le tout accompagné de boissons pour le moins étranges, dont les couleurs colorées de toutes sortes donnaient envie.
M'approchant de la table disposée devant moi. J'observe avec attention les couteaux qui se trouvent sous mes yeux, dans le silence le plus complet. J'attrape quelques lames qui me semblent parfaites pour le lancé. Mes doigts glissent sur la lame, si fine, si bien équilibrée, parfaite. Je la fait passer entre mes doigts, cherchant à connaître parfaitement sa forme. Je ne m'attarde cependant pas trop longtemps, pas autant de temps que je le voudrais. Manquerait plus que je perde mon temps face aux juges et que je passe pour un lent incapable d'attaquer sur le coup, incapable d'être vif. Je lève la tête vers les juges qui eux m'observent avec plus ou moins d'attention et leur offre un sourire de sale gosse plutôt inquiétant. Puis, aussi rapidement que possible je me retourne vers un mannequin au bout de la salle et lui lance une lame. Un sifflement se fait entendre. Le résultat d'une lame filant vite, tout droit vers le cœur de sa cible. Mon pouls s'accélère légèrement sous le coup du stress, mélangé à une poussée d'adrénaline et à l'excitation produite par l'utilisation de la lame d'une telle façon. Le regard pétillant je vois la lame se planter vivement dans le mannequin, pile à l'emplacement du cœur. Un sourire de satisfaction se dessine sur mes lèvres alors que j'attrape déjà une seconde lame, qui elle, vient se planter dans le front d'une deuxième victime. Un sentiment de puissance m'envahit. J'attrape deux couteaux que je lance vers deux directions différentes. Ce coup-ci le résultat n'est pas aussi précis, cependant les lames se plantent tout de même très près de la zone attendue.
Ce n'est pas l'envie de continuer avec ces petits joujoux qui me manque, mais il faut passer aux choses plus sérieuses. Je retourne près des armes, me demande ce que je vais bien pouvoir faire à présent. Je n'ai pas vraiment pris le temps de réfléchir en arrivant, j'ai sauté sur l'option la plus facile il faut dire. Remarque au moins j'ai l'attention des juges, ce qui est déjà pas mal. J'attrape l'arbalète, l'arme que je maîtrise sans doute le moins dans ce que je vais montrer, mais bon, il faut bien meubler la démonstration. Je viens me placer face à une cible. Je me positionne bien comme on a pût me l'apprendre lors des entraînements, faisant bien attention à chaque petit détail, puis je vise le coeur de la victime. La flèche file droit vers la cible. Malheureusement pour moi c'est en pleine tête que vient se planter la flèche. Je lâche un soupire. Ouais, bon, je crois que c'est vraiment pas mon arme. Je repose l'arbalète. Au moins elle n'est pas partie sur le côté et puis ... Le front est une bonne cible aussi, peut-être ne se sont-ils rendu compte de rien. Je lance un regard vers les juges, un sourire faussement triomphant pour tenter de rattraper l'histoire. En espérant qu'ils soient assez naïf pour gober tout ça. Faut dire que ce ne doit pas être très flagrant d'un point de vue externe. Les Shuriken. Pourquoi ais-je choisis ça pour les entraînements ? C'est simple. J'aime les lames, ça s'en éloigne pas trop. Et puis, en trois jours on a pas vraiment le temps d'apprendre à maîtriser une arme qu'on aurait jamais utilisée auparavant. Or l'avantage avec ceux là c'est qu'au moins ça se rapproche d'une arme que je connais bien, c'était donc pas très compliqué les maîtriser correctement en seulement trois jours. J'en glisse un entre mes doigts, puis un autre dans l'autre main et je les lance en direction d'une cible, ronde et fixe cette fois-ci. L'un arrive en plein centre et l'autre atterris à peine quelques centimètres plus loin. On peut dire que j'ai de la chance aujourd'hui. Bon, le talent y est pour beaucoup aussi bien sûr, mais la chance est présente elle aussi. Je pourrais bien continuer longtemps comme ça, mais pour commencer j'ai un peu la flemme et puis ensuite, je risquerais de vite perdre leur attention et ça n'aurait donc plus aucun intérêt. C'est pourquoi je m'avance légèrement vers les juges, un sourire provocateur aux lèvres. Et d'un ton le plus faux possible je prends parole.
«Voilà messieurs dames, j'espère que le spectacle vous a plût. Et oui c'est déjà fin, faut dire que quand on a un pied dans la tombe on a surtout envie de profiter de la vie et pas de rester enfermer dans ce genre de salle, malgré la charmante compagnie. » je marque une pause avant de reprendre. «C'était donc Kai tribut du district 5. »
Et d'un signe de la main je les salut tout en leur tournant le dos pour prendre la porte. Sur mon passage j'attrape un poids qui me semble assez lourd pour leur donner un aperçut de ma force, et, Sans prévenir je le lance à travers la pièce avant de sortir de la salle, l'air de rien.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Mer 23 Mai - 14:06
Kai : 9/10 10/12 Chleo : 10/10 10/12 Niko : 4/10 5/12
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Mer 23 Mai - 15:11
Dernière édition par Oswald Van Hammer le Ven 25 Mai - 15:44, édité 2 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Jeu 24 Mai - 22:54
Bien, étant juge intérimaire pour aider, j'ai lu et noté toutes les interviews posté ^^
voici mes notes
Spoiler:
Garçon district 1 : 4/10
Fille district 1: inactive
Garçon district 2 :
Fille district 2 : 9/10
Garçon district 3: 6/10
Fille district 3:
Garçon district 4: 7/10
Fille district 4: 9/10
Garçon district 5: 7/10
Fille district 5: inactive
Garçon district 6: inactif
Fille district 6: inactive
Garçon district 7:
Fille district 7:
Garçon district 8: 10/10
Fille district 8 : 6/10
Garçon district 9: inactif
Fille district 9:
Garçon district 10: inactif
Fille district 10: 5/10
Garçon district 11: 4/10
Fille district 11: 7/10
Garçon district 12: 8/10
Fille district 12: 8/10
Et voici mes notes pour les démos, du moins celle que j'ai pu lire pour l'instant
Spoiler:
Garçon district 1 : ///
Fille district 1: inactive
Garçon district 2 :///
Fille district 2 : 8/10...........10/12
Garçon district 3: 6/10......5/12
Fille district 3:6/10.......2/12
Garçon district 4: 7/10.....6/12
Fille district 4: 7/10........6/12
Garçon district 5: 6/10........ 7/12
Fille district 5:inactive
Garçon district 6:inactif
Fille district 6:inactive
Garçon district 7: 6/10.........8/12
Fille district 7:8/10.....10/12
Garçon district 8: 9/10........12/12
Fille district 8 :///
Garçon district 9:inactif
Fille district 9: 8/10.......7/12
Garçon district 10: inactif
Fille district 10: 6/10......4/12
Garçon district 11: 4/10......5/12
Fille district 11: 6/10.......8/12
Garçon district 12: 8/10.....9/12
Fille district 12: 10/10......11/12
Dernière édition par Ariel Meery le Sam 26 Mai - 15:45, édité 8 fois
Shado L. E. Snow
+ District Dix +
♣ Nombre de message : 638 ♣ Date d'inscription : 09/05/2012 ♣ Age réel : 27
Sujet: Re: Passage devant les Juges Ven 25 Mai - 17:09
Pareil que Ariel (:
interviews:
District 1 : Orpheus B. Twain : 9 Alice Dawson :
District 2 : Chleo Sullivan : 7,5 Brale Von Kooda :
District 3 : Garou L. Macnews : 6 Nawel Dream :
District 4 : Léa Sykes : 7 Milo Kyte : 9,5
District 5 : Kai K. Keenan : 7 Céline Tomnesw' :
District 6 : Nalia Hartson : Eliott Owain :
District 7 : Lena P. Connor : Théo Berry : 8
District 8 : Mary Hudson : 7 Jon E. Snowers : 9
District 9 : Shynis Aram : Totem Stockinger :
District 10 : Ambre D'Alune : 5
District 11 : Amy Line Meacher : 7 Niko Arrow : 6
District 12 : Eycko Ice : 6,5 Jack Huli : 6
passage devant les juges:
District 1 : Orpheus B. Twain : Alice Dawson :
District 2 : Chleo Sullivan : 9/10 et 10/12 Brale Von Kooda :
District 3 : Garou L. Macnews : 5/10 et 7/12 Nawel Dream : 7/10 et 7/12
District 4 : Léa Sykes : 5/10 et 7/12 Milo Kyte : 10/10 et 8/12
District 5 : Kai K. Keenan : 9/10 et 10/12 Céline Tomnesw' :
District 6 : Nalia Hartson : Eliott Owain :
District 7 : Lena P. Connor : 9/10 et 9/12 Théo Berry : 8/10 et 10/12
District 8 : Mary Hudson : 6/10 et 6/12 Jon E. Snowers : 8/10 et 8/12
District 9 : Shynis Aram : 6/10 et 6/12 Totem Stockinger :
District 10 : Ambre D'Alune : 7,5/10 et 6/12
District 11 : Amy Line Meacher : 7/10 et 8/12 Niko Arrow : 5/10 et 6/12
District 12 : Eycko Ice : 7/10 et 8/12 Jack Huli : 5/10 et 8/12
Dernière édition par Elie Anderson le Sam 26 Mai - 22:03, édité 5 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Ven 25 Mai - 20:48
Je poste ici les passages reçu par Logan. chaque passage est en spoiler, n'oublier de refermer celui que vous avez lu avant d'en ouvrir un autre
Lea Sykes, Fille district 4
Spoiler:
J'émergeais lentement d'une bonne nuit de sommeil. Aujourd'hui, c'est les démonstrations en privée devant les juges, montrer de quoi on est capable. Venant du District 4, je passerais donc dans les premières, et ce n'était pas plus mal, j'aurais surement encore toute l'attention des juges. Je me levée lentement et tout en m'étirant de mon lit pour ensuite me rendre dans la salle de bain et prendre le temps de me préparer. J'attachais mes longs cheveux blonds d'une queue puis m'habillais pour la énième fois de ma tenue d'entrainement avec inscrit le numéro 4 dessus. Une fois prête, direction la salle à manger. Je prenais soin d'éviter l'accompagnatrice, elle allait sans doute encore m'énerver avec ses encouragements et tout son blablabla. Mais surtout, sa voix m'était devenue insupportable ainsi que son accent ridicule qui montrait qu'elle venait tout droit du Capitole. Je prenais vite fait une pomme au passage et retournais dans ma chambre, histoire de manger un peu en paix. Le jour J approche à grand pas, le jour où nous serons jetés dans l'arène pour se battre à mort. Je pense avoir mes chances de gagner. Je ne suis peut être pas aussi sadique que la tribut du 2 mais je suis déterminée et je peux m'adapter à n'importe quelle situation, ce qui est une grande qualité.
" Léa, tu vas être en retard aux démonstrations en privée et c'est très mal vu tu sais! Tu partirais avec des points en moins! " Cria l'accompagnatrice à travers ma porte de chambre.
Ce qu'elle pouvait m'agacer! On croirait entendre ma mère. Je me mis à soupirer puis croquais un bon coup dans ma pomme avant de me lever et finir par la jeter au passage. Je me dirigeais vers l'ascenseur en trainant des pieds, par manque de motivation. Direction, la salle d'entrainement. Milo était déjà là et attendait dehors. Je lui souris puis m'assoie à coté de lui, sans rien dire. J'étais trop occupée à réfléchir à ce que j'allais montrer aux juges d'ici quelques minutes. On appela Milo, derniers mots d'encouragement et le voilà parti. Au fond, j'espérais qu'il ne se plantera pas. j'espérais que le gagnant des 14e Hunger Games sera un du nous deux. Qu'on fasse honneur au District 4. Le temps commençait à devenir long, je me levais et faisais des petits aller-retour, pensant que ça fera passer le temps plus vite. Puis se fut mon tour et d'un bon je rentrais dans la salle. C'est calme, on pouvait entendre le bruit que faisait mes chaussures sur le sol. J'avançais d'un pas hésitant, avant de me placer en face des juges et de me presenter.
" Léa Sykes, Tribut du District 4 " Dis-je fermement.
J’essayais de faire en sorte de montrer que j'étais confiante dans ce que j'allais faire. Je reconnaissais Logan parmi les juges, je l'avais rencontré il y a quelques jours. Voir un visage familier à travers cette foule me rassurais un peu. Je regardais partout autour de moi, pour m'approprier les lieux avant de commencer ma démonstration. Je soufflais un bon coup avant de partir en courant, slalomant entre les plots et grimpant sur la corde avant de redescendre rapidement pour ensuite enjamber des sortes de murets en hauteur. J'enchainais tout ça sans le moindre problème. L'avantage d'être endurante. Pour finir, je sautais d'un des murets puis je me mis à sprinter vers l'atelier des couteaux, j'en pris un et de là, je visais la cible. mon couteau atterissa en plein dans le mile. Je repartais en faisant de petites foulées vers cette cible, récupérais le couteau avant de m'avancer vers un mannequin et de lui trancher d'un coup sec la tête. Oui, derrière mon apparence fragile et timide, je peux tuer. J'espérais que le message était passé et m'en allais en saluant une dernière fois les juges.
Niko Arrow, Garçon district 11
Spoiler:
Je venais d'arriver dans la salle d'attente, avec le reste des tributs. Les tributs partaient montrer leurs talents dans l'ordre de leur district et s'ils sont tribut masculin ou féminin. C'est donc le tribut du Un qui partit. Son nom s'affichait au-dessus de la porte. Orpheus Brendwell Twain... Un nom peu commun. Je restais assis à me tourner les pouces tandis que tous passaient. Au final, il ne restait que moi, Amy, Eycko et le tribut du District 12, Huli.
Quand mon nom s'afficha, mon coeur manqua un battement. Je me levais, et me dirigeai vers la porte. J'ouvris la porte et entrais timidement. Les Juges ne faisaient pas très attention à moi, mais dès que je m'approcherais des armes, ce serait bon. Quand je me mis au centre de la piste, tous les regards convergèrent vers moi. J'avais l'impression d'être passé au rayon X.
Je m'approchais d'une sorte de présentoir. Pas question de leur montrer de la théorique. Le mieux, s'était de les impressionner, et avec de la force ! Je m'étais amélioré en muscu, mais je n'étais pas devenu Monsieur Muscle. Je pourrais tenir une dizaine de minutes. Ce serait largement suffisant pour cette fois. Je pris les gants-griffes.
Je me tournai résolument vers les mannequins. Je décidai de courir pour y arriver. Déjà, cela ferait évacuer la pression, et puis, cela prouvera aux Juges que je voulais en découdre tout de suite. Je ne sais pas si ça rentre dans les critères, mais bon. A peine arriver, je pris appui sur mon pied droit, enfonçait mon talon dans le sol et d'un coup sec du gant droit, décapita le mannequin, qui n'était pas très résistant. Pour faire bonne figure, je donnais un coup direct vertical avec le gauche, qui déchiqueta le pauvre mannequin. Il finit presque coupé en deux.
Sans plus m'attarder sur son sort, je me tournais en pivotant rapidement vers la gauche et donnai un coup de griffe dans la tête d'un autre mannequin. Un autre, approchant sur des roulettes, apparut derrière moi, et je lui donnai un beau coup de pied dans le torse. Il échoua sur le dos. Je m'approchais d'un mannequin en métal. Pour lui, je donnais un coup surpuissant, mais je ne parvint qu'à le rayer. Il "tituba" un instant, mais resta debout.
Je grommelais de dépit, avant de m'attaquer à un autre mannequin, sauf que je changeais d'approche. Je croisais les bras, les levais au-dessus de ma tête et d'un geste sec, les abattis en les séparant sur le pauvre mannequin. Paf, un épouvantail découpé en rondelles. Un épouvantail de plus. Je continuais pendant cinq minutes, avant de me rendre compte qu'un truc aussi répétitif lassait les juges. Je leur montrais ma capacité à tuer, certes, mais tous faisaient ça.
Je poussais un grognement, et bâti en retraite aux stands. J'ouvris les mains, faisant rétracter mes griffes, et pris deux bouts de bois et des herbes sèches. Je ne pensais pas que cet atelier allait finalement me servir. J'allumai un feu en moins de deux, et balançais un tison ardent sur un des épouvantail/mannequin, qui flamba net. J'avais peur du feu, mais je devais vivre. Je fonçais dans les flammes, détruisit le mannequin et décapita deux autres. Ma tenue m'avait empêché de flamber vif, mais je m'inclinais rapidement, signifiant que j'avais terminé. Je retirai les gants, et me tapa sur la tempe pour éteindre une petite bille incandescente sur mes cheveux. Je les reposais humblement sur la table, sachant très bien que ma dernière action pouvait changer ma note du tout au tout.
Kai, garçon district 5
Spoiler:
Je prends une longue inspiration. C'est l'heure. L'heure où ma réputation va être défini. Je veux dire, ma réputation je m'en balance en temps normal, mais cette fois c'est différent, ma vie en dépend. Il est clair que le coup du jeune garçon proie facile et innocent ne colle pas. Non mais sérieusement vous m'avez bien regardé ? Je suis peut-être pas un carrière, mais faut avouer que je ne manque pas de muscles et puis rien que mon attitude ... Ouais, non, moi l'image qui me faut c'est celle qui est menaçante, celle qui ira jusqu'à effrayer les carrières eux-même. J'ai pas vraiment le choix je crois bien. Jusqu'ici je pense avoir bien réussis mon coup, faut dire que je suis un peu comme ça de nature, niveau caractère c'est pas bien difficile. Mais tout ça était sans grande importance, c'est maintenant que tout se joue. C'est maintenant que tout sera révélé, que les questions que se pose les sponsors et les tributs sur moi seront comblées. Est-ce que j'en ai autant dans le ventre que ce que je laisse paraître ? De quoi suis-je capable ? Suis-je vraiment une menace ? Les démonstrations. Cette douleur, comme si quelque chose mes rongeait de l'intérieur. Le stress. Et oui, même moi je suis capable de ressentir ce sentiment aussi étrange qu'inutile.
Relevant la tête, je jette un coup d'oeil autour de moi. J'aperçois les tributs de 4, une belle blonde qui semble plutôt prometteuse et un petit brun un peu trop fin pour être une menace. Cependant, je ne vois pas ceux de 3, c'est bientôt mon tour. Je me demande bien ce que peut être le talent du petit là. Sans doute quelque chose d'intellectuel j'imagine. Un soupire m'échappe. Je vais passer dans quelques minutes et j'ignore encore quoi leur montrer. Faut dire que je n'ai pas de talent particulier. Bien sûr je sais me battre, ma vie m'y a un peu forcé, je sais aussi m'adapter aux environnements peu « confortables » dirons nous, mais allez montrer ça à un jury, j'ai aussi une résistance à la douleur asse impressionnante merci au paternel il m'aura au moin donné ça, mais à moins de me faire passer pour un sale masochiste et de me blesser en direct - ce qui au passage serait très peu avantageux pour les jeux - c'est encore un truc impossible à mettre en valeur. Il me reste le couteau que je maîtrise plutôt bien. Cet objet me fascine, j'ignore pourquoi, mais ça vire parfois à l'obsession, le couteau, les lames, ça m'attire. Morbide ? Peut-être, sûrement même. Enfin tout ça pour dire qu'à force de le manipuler, de l'utiliser pour tout et n'importe quoi, de l'observer, de l'étudier je me débrouille bien, mais est-ce que cela sera suffisant ? J'ai jamais été évalué là-dessus. Peut-être n'ai-je pas du tout confiance en moi, peut-être que je suis plus que doué, c'est à voir. Toutes de façons je n'ai que ça. Enfin ... ça et les ateliers.
Une voix monotone, électronique et désagréable m'appelle. C'est mon tour. J'affiche un sourire pour garder l'image du gars sûr de lui et puis il faut l'avouer pour montrer un côté menaçant aux tributs présents dans cette salle d'attente. Je me lève doucement, puis d'un pas lent mais assuré je me dirige vers la salle des juges. En réalité j'ai la boule au ventre et je ne suis sûr de rien, mais ça ... Ils ne le savent pas, personne ne le sait et personne ne le saura. Je montrerais aucune hésitation face aux juges, je garderais la tête haute et cette attitude insolente. Peut-être que cette dernière me vaudra des points en moins, mais ça ... je ne peux pas y faire grand-chose. Et puis qui sait, peut-être qu'ils y verront un côté prêt à tout qui leur plaira. La porte s'ouvre devant moi, je prends une longue inspiration, puis entre. Ce qui se trouve devant moi a au moins le mérite de m'impressionner. Devant moi se dresse une réserve d'arme impressionnante, des couteaux de toutes sortes, de toutes formes. Des lances originales et bien taillées, effrayantes. Des arbalètes plutôt ... étranges, avec des fonctionnements plus ou moins différents. Et bien sûr des Shuriken de formes multiples. De quoi en faire rêver plus d'un. Enfin, par là je veux dire ... Plus d'un comme moi, vous savez, parfois assoiffés de violence. Je tourne la tête pour apercevoir, légèrement en hauteur, un groupe de Juge, assis près d'une table remplit de mets l'air tous plus appétissants les uns que les autres, le tout accompagné de boissons pour le moins étranges, dont les couleurs colorées de toutes sortes donnaient envie.
M'approchant de la table disposée devant moi. J'observe avec attention les couteaux qui se trouvent sous mes yeux, dans le silence le plus complet. J'attrape quelques lames qui me semblent parfaites pour le lancé. Mes doigts glissent sur la lame, si fine, si bien équilibrée, parfaite. Je la fait passer entre mes doigts, cherchant à connaître parfaitement sa forme. Je ne m'attarde cependant pas trop longtemps, pas autant de temps que je le voudrais. Manquerait plus que je perde mon temps face aux juges et que je passe pour un lent incapable d'attaquer sur le coup, incapable d'être vif. Je lève la tête vers les juges qui eux m'observent avec plus ou moins d'attention et leur offre un sourire de sale gosse plutôt inquiétant. Puis, aussi rapidement que possible je me retourne vers un mannequin au bout de la salle et lui lance une lame. Un sifflement se fait entendre. Le résultat d'une lame filant vite, tout droit vers le cœur de sa cible. Mon pouls s'accélère légèrement sous le coup du stress, mélangé à une poussée d'adrénaline et à l'excitation produite par l'utilisation de la lame d'une telle façon. Le regard pétillant je vois la lame se planter vivement dans le mannequin, pile à l'emplacement du cœur. Un sourire de satisfaction se dessine sur mes lèvres alors que j'attrape déjà une seconde lame, qui elle, vient se planter dans le front d'une deuxième victime. Un sentiment de puissance m'envahit. J'attrape deux couteaux que je lance vers deux directions différentes. Ce coup-ci le résultat n'est pas aussi précis, cependant les lames se plantent tout de même très près de la zone attendue.
Ce n'est pas l'envie de continuer avec ces petits joujoux qui me manque, mais il faut passer aux choses plus sérieuses. Je retourne près des armes, me demande ce que je vais bien pouvoir faire à présent. Je n'ai pas vraiment pris le temps de réfléchir en arrivant, j'ai sauté sur l'option la plus facile il faut dire. Remarque au moins j'ai l'attention des juges, ce qui est déjà pas mal. J'attrape l'arbalète, l'arme que je maîtrise sans doute le moins dans ce que je vais montrer, mais bon, il faut bien meubler la démonstration. Je viens me placer face à une cible. Je me positionne bien comme on a pût me l'apprendre lors des entraînements, faisant bien attention à chaque petit détail, puis je vise le coeur de la victime. La flèche file droit vers la cible. Malheureusement pour moi c'est en pleine tête que vient se planter la flèche. Je lâche un soupire. Ouais, bon, je crois que c'est vraiment pas mon arme. Je repose l'arbalète. Au moins elle n'est pas partie sur le côté et puis ... Le front est une bonne cible aussi, peut-être ne se sont-ils rendu compte de rien. Je lance un regard vers les juges, un sourire faussement triomphant pour tenter de rattraper l'histoire. En espérant qu'ils soient assez naïf pour gober tout ça. Faut dire que ce ne doit pas être très flagrant d'un point de vue externe. Les Shuriken. Pourquoi ais-je choisis ça pour les entraînements ? C'est simple. J'aime les lames, ça s'en éloigne pas trop. Et puis, en trois jours on a pas vraiment le temps d'apprendre à maîtriser une arme qu'on aurait jamais utilisée auparavant. Or l'avantage avec ceux là c'est qu'au moins ça se rapproche d'une arme que je connais bien, c'était donc pas très compliqué les maîtriser correctement en seulement trois jours. J'en glisse un entre mes doigts, puis un autre dans l'autre main et je les lance en direction d'une cible, ronde et fixe cette fois-ci. L'un arrive en plein centre et l'autre atterris à peine quelques centimètres plus loin. On peut dire que j'ai de la chance aujourd'hui. Bon, le talent y est pour beaucoup aussi bien sûr, mais la chance est présente elle aussi. Je pourrais bien continuer longtemps comme ça, mais pour commencer j'ai un peu la flemme et puis ensuite, je risquerais de vite perdre leur attention et ça n'aurait donc plus aucun intérêt. C'est pourquoi je m'avance légèrement vers les juges, un sourire provocateur aux lèvres. Et d'un ton le plus faux possible je prends parole. «Voilà messieurs dames, j'espère que le spectacle vous a plût. Et oui c'est déjà fin, faut dire que quand on a un pied dans la tombe on a surtout envie de profiter de la vie et pas de rester enfermer dans ce genre de salle, malgré la charmante compagnie. » je marque une pause avant de reprendre. «C'était donc Kai tribut du district 5. »
Et d'un signe de la main je les salut tout en leur tournant le dos pour prendre la porte. Sur mon passage j'attrape un poids qui me semble assez lourd pour leur donner un aperçut de ma force, et, Sans prévenir je le lance à travers la pièce avant de sortir de la salle, l'air de rien.
Shynis Aram, Fille district 9
Spoiler:
Nous sommes réunis dans une salle en attendant notre passage devant les Juges. Les carrières fanfaronnent, les autres sont inquiets. Je le suis aussi, même si j’ai trouvé quoi faire. Je vois Jack Huli qui, étrangement, traîne toujours avec les carrières. Bizarre. C’est la première fois qu’un tribut du Douze leur parle. Peut-être même qu’ils sont en train de préparer une alliance. Mais il y a trop d’incohérence pour que cette probabilité aboutisse. Les carrières méprisent les autres Districts. Et mépriser est faible. C’est un mélange de mépris total et... Et d’autre chose. Mais bon, il ne faut pas chercher à comprendre les carrières. Etrangement, cette année, il semblait manquer à la meute des carrières les tributs du Quatre. Ils restaient à l’écart, et les autres ne semblaient pas vouloir les recruter. En opposition, le tribut du Douze dans la meute était totalement inédit. Je regarde les autres tributs. Ceux du Trois, que je connais de vue. Le Cinq, dont je me souviens à cause de leur tenue. Le Six, je n’ai aucun souvenir. Le Sept non plus. Le Huit encore moins. Le Neuf, avec moi et Totem. Ce gamin restera un grand mystère pour moi, il n’a pas lâché un seul mot depuis qu’on est au Capitole. M’enfin bon, c’est son problème. J’espère seulement que je ne devrais pas le tuer, ça me marquerait vraiment beaucoup. Etant dans le même District que lui... Je ne veux même pas y penser. District 10, je me souviens juste de la coiffure étrange de la fille, mais c’est tout. Je passe aux suivants. Ensuite, les tributs du Onze. Amy, la volontaire, et Niko. Ils restent tout le temps collés, je trouve ça bizarre quand même. Je sais qu’ils se connaissaient... Et c’est tout. Niko me semble un peu fragile. Enfin, fragile, plus psychologiquement que physiquement. Amy semble être sûre d’elle, mais on dirait qu’il y a une certaine tension entre eux deux. Enfin, le District Douze. Impossible de les oublier, ces deux là. Eycko qui a lancé un défi aux carrières et... Et Jack qui s’est justement acoquiné avec ces mêmes carrières. Oui, d’accord. Aucun problème. Je repense à ce que je vais faire. Tir à l’arc, ça c’est sûr. Je comptais utiliser la dague à la fin pour graver un neuf sur un mannequin. Ca me semble une bonne idée et je pourrai leur montrer mes compétences. Oui, je vais faire ça. D’abord tir à l’arc, puis dague. Mais je ne sais pas si les arcs sont pareils que les miens, quand je chasse. D’ailleurs, les cibles sont pas très intéressantes ici. C’est juste des cibles rondes. Je songe à balancer des trucs dans les airs mais je ne sais pas si je serai assez rapide. Bah, je me contenterai des cordes des mannequins, au pire. Les tributs passent rapidement et je me retrouve avec Totem et les tributs des Districts 10, 11 et 12. J’inspire profondément, essayant de me décontracter, mais j’ai l’impression d’être une gigantesque pelote de nerfs. C’est pas possible, je vais pas y arriver ! Totem entre dans le gymnase. Je sais que je suis la prochaine à passer, mais je ressens surtout une haine totale envers le Capitole, les Jeux et nos généreux ancêtres qui nous ont légué ce monde de cinglés. Dans quelques minutes, ça va être à moi. Inspire, expire. Calme-toi. Et gagne. Gagne pour retrouver ta famille et ton District. Gagne.
Quand on m’appelle, j’ai réussi à me calmer et j’entre la tête haute. Je me dirige d’emblée vers les arcs et j’en empoigne un, en métal argenté. Je prends un carquois et je me mets en position. Une, deux, trois flèches. Elles ont atteint leur cible, c'est-à-dire le cœur du mannequin. Je roule et je décoche une nouvelle flèche qui fait tomber un sac de sable. Encore une roulade vers l’avant, j’envoie deux flèches qui font tomber les cordes à grimper. Je me retrouve près de l’atelier des dagues. Je passe mon arc dans mon dos et je récupère la dague avec laquelle je me suis entraînée. Je commence une série de coups offensifs et défensifs. Une parade, une feinte, j’ai l’impression de me battre contre un ennemi invisible. Je m’élance vers le mannequin, qui a été remplacé d’ailleurs. Deux coups horizontaux, un vertical et la tête tombe. Je continue de détacher les membres un par un, et je finis en donnant quelques coups de dagues sur le torse, juste pour déchirer la toile. Je plante violemment la dague au milieu de la boucle du 9 que j’ai tracé et je me tourne vers les Juges, attendant un ordre de leur part. Je pense avoir assez bien réussi, même si je manque encore de force.
Théo Berry, garçon district 7
Spoiler:
-Théo Berry, district 7.
A l’appel de mon nom, je me lève, les autres tributs me regardent, me jugent du regard, comme si j’étais un ennemi… non, ils doivent se méfier, tout le monde se méfie de tout le monde dans les Hunger Games. Comme un certain jeu dont je me souviens. Le jeu du Loup-Garou. Où les villageois doivent trouver et tuer les loups-garous. Pour ma part, je suis un Loup-Garous, et les autres voudront me tuer. Ce sera le chaos dans les têtes des gens. Trahisons, alliance… amour. Je tourne la tête vers Lena, elle me regarde un instant, puis tourne la tête. C’est ce qui rend ces jeux si subtils, le chaos, la tourmente des tributs… Je m’avance tranquillement, sans presser le pas. Le regard qu’auront les juges sur moi sera crucial. Il faut que je sois parfait, oui, le tribut parfait. Fort, intelligent, séduisant, aimé des sponsors. Et pour être aimé des sponsors, il fallait que je fasse une belle présentation de moi, de mes atouts. Je suis dans un long tunnel relié à la cafeteria, où chaque tribut attend son tour pour être noté. Je n’entends que le bruit de mes pas sur le sol, avant qu’une porte ne s’ouvre devant moi, révélant la salle d’entrainement. Elle semble vide, mais il me suffit d’un regard vers le haut pour voir la loge des juges. Ils me fixent du regard, attentif à chacun de mes gestes, à chaque parole que je prononcerais.
-Théo Berry, tribut masculin du district 7.
Je me courbe en même temps pour une rapide révérence. Il était temps de montrer ce que j’avais appris en chassant, en manipulant, et en m’entrainant.
-Vous savez… il y a plusieurs manière de tuer quelqu’un…
Je m’approche du stand de haches, empoignant la première que je vois. Je m’avance vers le stand de tir, et lance la hache comme lors de l’entraînement. La tête du mannequin tombe comme la dernière fois.
-Décapiter, utile contre les faibles.
Les juges me regardent attentivement, comme si ils buvaient chacune de mes paroles. Ceux qui discutaient se sont arrêtés pour me regarder. Je prends cette fois-ci un arc, m’approche encore du stand de tir. Je sors une flèche de mon carquois d’un geste gracieux et calculé, comme une chorégraphie que j’aurais révisé. Je tire. La première flèche touche en plain centre la cible sur la tête. La deuxième touche en plein cœur.
-Transpercer, utile pour les fuyards.
Ils sourient, je pense que j’ai bien commencé, à moins qu’il ne s’agisse d’une feinte. Je vais vers le stand de plantes empoisonnées, toujours avec un arc sur moi. Je regarde rapidement les baies sur l’étalage des poisons. Je prends les baies de sureau mortel, connu pour leurs poisons tuant sa victime rapidement. J’écrase les baies et en fait un jus, avant de tremper ma flèche dedans. Je claque des doigts et un daim apparaît. Je me retrouve alors dans ma forêt, comme lorsque je chassais, mais le gibier dans l’arène seront mes ennemis. Je bande mon arc et vise la bête qui court dans une forêt artificielle, installée pour les entraînements. Je tire la flèche. Comme prévu, elle ne meurt pas sur le coup de la flèche, bien que j’aie visée sur le cœur, elle continue de courir pendant quelques secondes avant de s’écraser à terre.
-Empoisonner, utile contre le gros gibier. Et enfin…
Je peux les entendre saliver à l’attente de ma dernière technique, qui sera la plus fatale, et la plus Eyimpressionnantes de toutes. Je pose mon arc sur le râtelier. Je claque encore des doigts, un humanoïde apparaît, une manipulation génétique ressemblant à une femme. Je trempe mes lèvres crées dans le poison plus tôt. J’entends les juges crier, certains sont prêts à appeler la sécurité. Je leur fait signe d’attendre. Je m’avance vers la bête, elle attend, de son regard vide. Je l’attrape et l’embrasse, elle ne montre aucune résistance. Je l’embrasse le temps que le poison entre dans sa bouche, et qu’elle l’avale. Elle tombe dans notre étreinte, ses yeux son clos.
-Séduire, utile contre les plus dangereuses des filles.
Cette dernière arme, me sera utile, je le sais. Je prends le temps de boire un antidote, pour annuler le poison, et m’avance vers les juges, je m’incline.
-Merci pour votre attention.
Ils ne disent rien, il semble que ma, prestation est marchée. Je sors de la salle, un sourire de triomphe sur les lèvres.
Eycko Ice, Fille district 12
Spoiler:
Le passage d Eycko ICE
Le grand jour a enfin pointé le bout de son nez. Après trois jours d’entraînement intensif avec les autres tributs, le jour de montrer nos talent devant les juges est arrivé, aussi vite que se déplace le vent, il faut bien l’avouer. Je ne stress pas, pas le moins du monde ; je suis confiante et sereine. Pourtant dieu seul sait que je n’ai pas la moindre idée de quoi leur présenter. Mais est-ce bien grave ? Je ne crois pas, du moins, je ne m’en soucie pas. Oh je ne suis ni imprudente, ni inconsciente, (oui c’est bien moi qui ai défié les carrières) je sais seulement que si j’avais préparé un numéro quelconque je me serais plantée. Pourquoi ? Parce que l’actrice qui sommeil en moi est on ne peut plus mauvaise ; seule l’improvisation marche quand on s’appelle Eycko Ice ; Gavyn et Jack l’ont bien compris. Et c’est pour cela que ce dernier me craint, j’en suis sûre, il a bel et bien peur de moi. Il sait que je suis imprévisible et que je m’adapte à n’importe quelle situation. Il ne sait pas de quoi je suis capable et c’est bien pour cela qu’au fond de lui il tremble à la seule prononciation de mon nom.
Je me trouve actuellement dans une salle d’attente avec tous les autres tributs, nous sommes vingt quatre dans la même petite pièce, pourtant tel le silence religieux des montagnes où seule la neige tombe sans bruit, personne ne parle, personne ne chante ; rien, aucune voie, simplement un silence lourd et pesant. Le seul son perceptible ? Des cœurs d’adolescents battants la chamade, pareils au tic-tac d’une horloge ; et d’ailleurs l’horloge tourne en effet, vu que le garçon du district un s’engouffre dans la salle d’entraînement, dans laquelle l’attendent les juges ; sa prestation a du être rapide, ou alors c’est moi qui n’ai pas la notion du temps, car peu à près, sa compagne de district s’engage dans la « salle du destin », suivant les traces d’Orpheus.
Et ainsi la salle ce vide petit à petit, et ne se remplit pas. Il y a peut être une seule chose qui serait a même de m’inquiéter, je suis du District douze. Vous ne voyez pas le rapport ? Vous ne me suivez pas ? Et bien je vais vous éclairer. A Panem, il est de tradition de faire passer chaque tribut dans l’ordre des Districts, soit du un au douze, le garçon en premier, la fille en suite. Le problème ? Je viens du douze, le district du charbon. Je vais passer la dernière, et le juges, lassés, risquent fort de ne pas me prêter l’attention qu’il se doit… à moins que je ne les surprennes vraiment, ce que je vais faire indéniablement.
Je somnole, mon tour n’est toujours pas venu. Je voudrais passer… j’aimerai ne plus tenir ma vie entre mes mains, car oui, la note qu’ils vont m’attribuer sera l’un des poids qui fera pencher ou non la balance en ma faveur. Se dire que votre vie dépend d’un simple passage dont le but est de faire le guignol avec une arme en tout genre et un sentiment si désagréable que j’aurais envie de hurler. Mais je m’en abstient et garde mon air sur de moi et ma carrure froide ; je ne suis pas encore seule, les tributs du Onze et Jack sont encore présent et je crois que vu la manière dont ils m’apprécient, mon cri de dégoût les plongerait dans une colère froide contre mon humble personne. Ca y est, Niko Arrow, le grand brun timide, nous quitte et la rouquine à l’air de stresser encore plus. C’est vrai, bientôt son tour viendra et je me demande ce que cette fille pourrait bien présenter. Nous autres, membres des districts les plus défavorisés, sommes bien moins doués que les autres pour le combat ; enfin en général, car je sens que Jack et moi sommes les petites exceptions qui sont venus ce glisser en catimini dans ces jeux sombres.
Je fais les cents pas, me voici désormais seule, enfin seule et peut être un bien grand mot. Une étoile est en ce moment à mes côtés, bonne ou mauvaise, je ne vais pas tardée à le savoir ; mais je connais mon compagnon masculin, avec une personnalité comme la sienne, je sens que je vais attendre avant de pouvoir à mon tour jeter les dés sur le plateau infini qu’est mon destin. Le temps me paraît durer une éternité, mais que fait Jack ? Ne me dite pas qu’il c’est planté une flèche dans le cœur, je vais rire. Blague à part, je ne voudrais pas jouer mes sales gamines ou mes impatientes, seulement j’ai envie de conclure… MAINTENANT.
Miracle, quelqu’un m’appelle, je ne sais pas s’ils savent lire dans les pensées mais en tout cas c’est à moi. Allez Eycko, courage ! Tu peux le faire, pour toi, pour tes frères, pour Anaey et pour ton district ! Tu en es capable fille du douze.
J’entre de ma démarche habituelle, le cœur battant cependant. Les dés sont dors et déjà jetés.
Vide, la salle paraît immense, je me sens si petite dans ce décors cyclopéens… je ne repère pas les juges de suite, et je crois bien que j’aurais préféré ne pas les apercevoir du tout. En effet, un grand buffet a était installé à leur intention et c’est à peine s’ils jettent un pauvre regard sur moi ; ah ça c’est sur des plats extravagants et hauts en couleurs sont bien plus intéressants que la petite gamine du district douze ! Allez-y concentrez vous sur cette fabuleuse pièce montée multicolores, je vous en prie ! Ma colère me submerge, pareille à la lave d’un volcan, elle se tient prête à exploser à tous moments. Sans me faire attendre, je cours aussi vivement que l’éclair et me dirige, instinctivement, vers les poignards, mon arme clé, arme qui me faisait tellement envie ces derniers jours. Je ne réfléchis pas, je n’arrive pas à réfléchir, je meurs de chaud, la haine m’empourpre et je crois bien que les juges viennent de la sentire car leurs yeux viennent me fixer avec étonnements. Parfait. J’attrape six poignards, deux dans chaque main et deux… dans la bouche, une vrai sauvage. Un bref instant, je pense à les leurs lancer dans le visage, un autre je décide de les lancer sur les mannequins prévus à cet effets puis soudain mon esprit étrange et imprévisible s’allume d’un claquement de doigts. Les rouages se sont enclenchés, c’est partit, Eycko en action.
Je jette un regard malicieux, presque même vicieux, au jury, et je crois bien que certains d’entre eux oublient peu à peu le magnifique gâteau pour se concentrer sur moi. Mais certains ce n’est pas tous ! Je veux l’attention de tous le monde. Allez Eycko, go ! Aussi, rapide qu’un écureuil, je me faufile à travers les armes qui jonchent le sol, en sautillant rapidement ; je me dirige vers… le mur d’escalade, bien plus facile à escalader quand on a les membres et la bouche prise que la corde qui en est proche. Ni une ni deux, j’empoigne les poignées et commence mon ascension. Je grimpe aisément, pensant aux arbres de ma forêt, plutôt qu’à la matière synthétique qui me permet de m’élever plus haut. C’est vrai que grimper avec six couteaux peut se révéler dangereux, beaucoup vacillerait à ma place. Je dis merci à mon petit gabarit, grâce à lui, même si je me déplace moins vite et avec moins d’aisance qu’à l’ordinaire, j’avance à une vitesse plus haute que la moyenne et mes gestes demeurent habiles. Bientôt j’atteins le sommet ; la sueur perle sur mes joues et je sens la fatigue qui m’enlace au fur et à mesure. Mais je me suis fixée un objectif et la fatigue et les douleurs viennent bien après dans ma liste des priorités. Avec précision cette fois, je me déplace sur le côté, près du bord. Que les juges sembles petits ! Parfois je me dis que se trouver à six mètres du sol à ses avantages, pour sur. Mais ne faiblissons pas… Ils doivent être lassé de mon ascension. Je me dois de les surprendre à nouveau. Je me maintiens droite, j’aimerai reprendre mon souffle mais si je le fais, les poignards tomberaient et ce serait fini pour moi. Alors sans hésitation et dans mon état de fatigue, je saute. Je saute vers la corder d’escalade qui se situe à une petite distance du mur. Je saute, tel un écureuil sauterait pour changer de branche. Un bref instant je devine la peur qu’éprouve les juges en ce moment même et ai moi même peur de ne pas attraper la corde. Heureusement, j’arrive en m’en saisir de justesse. Mes paumes de mains sont à vives à force de serrer si fort les manches de mes armes et ma bouche se dessèche, mais j’ai réussit et c’est l’essentiel. Sans tarder je m’élève d’un ou deux mettre de plus ; comme je le craignais la corde demande plus d’effort physiques que le mur d’escalade et le risque de faire une chute libre se fait d’autant plus présent. Je veille à ne pas lâcher mes poignards et à ne pas lâcher prise. Huit mètres. Je me trouve à huit mètre de terre. Merci aux architectes d’avoir prévus d’immenses toits. Je me stoppe enfin. Je ne sens plus ce que l’on appelle un corps, je souffre comme je n’ai jamais souffert mais sur mon visage on peut lire la même expression qu’à mon entré : le défit, l’arrogance, la froideur.
Un, deux trois. Je lâche mes bras. Toute la force réside à présent dans mes jambes. Si mes jambes se détendent c’est la fin. Une douleur aigu me transperce mais je n’en tiens pas compte, ou plutôt, je m’efforce de l’oublier dans un effort presque masochiste. Oui je souffre, mais je ne veux pas que cette souffrance disparaisse, je veux finir ce que j’ai commencé et rien ne m’en empêchera. Le bassin en arrière, le bassin en avant, hop je me balance. Encore et encore, je prend de l’élan. Mon corps à pour rôle un balancier. Tchak le premier poignard d’argent et lancé, il effleure la cible mais c’est manqué. NON, NON ! Ce n’est pas possible, ça ne doit pas se passer comme ça. La hauteur, la fatigue, font entrave à ma concentration de pêcheur. Je me balance toujours, la colère contre moi même m’aveugle, et dans un grognement je lance le second poignard d’une force inouïe, ne voyant pas le mannequin mais l’un des poissons que je chasse. Le poignard fend l’air et à cause de la vitesse que procure la hauteur à la quelle je suis, l’arme ne transperce pas le cœur de la cible, elle l’explose, dans un tourbillon de plume. Fière de moi, je balance les seconds poignards l’un après l’autre et la scène se reproduit. Je me balance toujours, à présent mes mains sont libres et semblent revivre. Mais je n’ai pas le temps de lancer les deux dernières armes, celles de ma bouche. J’ai lâché mes jambes elles me lacéraient. Je plonge en avant, fonçant vers la porte de sortie à cause de l’élan que j’avais pris. Une terreur intérieur emplit alors mon cœur d’enfant. J’ai peur de mourir… adieu !
« PETITE ! »
Tous les juges viennent de se lever, je les voient. Ils crient, ils ont peur. Veulent-ils tant que ça que je meurs dans l’arène ? Ordures ! Ces cris qui me font passer pour faibles, ses cris qui me déchirent les tympans je ne les supportes pas. Pour la deuxième fois de la journée je me surprend moi même. J’attrape les poignards dans chaque mains, tends les bras et me mets en formation « plongeon » comme si je plongeais dans le lac froid de chez moi. Et oubliant la terreur et les douleurs je souris, un grand sourire.
« Rasseyez-vous ! Ma chute était prévue depuis le début ! Ne paniquez pas et admirez le spectacle ! » Je rugis.
Oui, ce n’était pas prévue, je ne suis pas folle… sauter de huit mètre quoi. Mais eux, il le croirons, ils vont le croire. Je le sais. Je garde ma position et ferme les yeux. La vitesse ébouriffe mes épais cheveux bruns mais je suis ailleurs. Je suis dans le douze et je plonge. Respiration régulière, poignards parés, un deux et plouf dans l’eau.
Une douleur vive fait trembler mes bras, se déplaçant jusqu’à mes talons. Cette douleur je n’aurais jamais put songer une seule seconde qu’elle existait. Mes membres trembles, mais je souffre en silence. J’avais, un bref instant, cru que j’atterrirai dans mon eau glacé. Mais ce n’est pas le cas. Mes poignards sont plantés dans le sol, je les tiens fermement par le manche, faisant le poirier. Durant, deux minutes je reste ainsi dans cette position. Pas pour faire persister le spectacle comme semble le penser les juges mais simplement parce que ma colonne vertébrale ne me permet pas de bouger. De toute manière je ne peux pas me plaindre, les poignards m’ont sauvé et m’ont faite passé pour une acrobate, sans eux je serais certainement blessée ou même morte. Dans un effort colossale je me redresse et salut mon public, qui applaudit ; ouaw surprise. Deux femmes s’essuient le front ; de la sueur… elles ont eu plus que peur. Cool. On m’indique la sortie et je marche fièrement vers la sortie. Je claque la porte et… m’effondre. Je rampe jusqu’à l’ascenseur et y reste, sans appuyé sur le bouton du douze. J’ai réellement cru mourir, je suis vidée. Plus la moindre goutte de force ne circule encore dans mes veines. Mais je vois le seul point positif de tous ça. J’ai attiré l’attention de tous ces abrutis du Capitol et malgré les conséquences et bien j’ai fait sensation. En fermant la porte derrière moi je les ai vus… leur regards impressionnés, leur regards ébahis.
Je ferme les yeux haletante, l’ascenseur monte vers ma destination et moi je ne peux m’empêcher de penser que l’on me donnera au moins un huit… Le premier huit de toute l’histoire de mon district ou peut être même plus. Mais malgré mon succès, jamais plus je ne jouerais au ouistiti ! Je n’avais pas prévue cette fichue chute et mon corps ne le nie pas.
Et vous savez quoi ? Ils n’ont toujours pas entamés le chef-d’œuvre culinaire qu’était la pièce montée.
Ambre d'Alune, fille district 10
Spoiler:
Assise sur le banc aux côtés d’Even, j’attends. J’attends mon tour, j’attends des idées, j’attends l’inspiration. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire. Et le temps passe. Je vois les tributs rentrer un à un pour ne pas revenir. Se faire happer par cette porte. Et j’ai peur. Les conseils de Maya ne m’ont pas beaucoup aidé. Pas du tout même. Alors je repasse en revue dans ma tête ce que je sais faire, encore et encore. Enfin, ce que je ne sais pas faire serais plus exact. Je ne manie pas d’épées, ni d’arcs. Je n’ai pas de force herculéenne. Je ne sais pas spécialement bien escalader. Et les entraînements ne m’ont pas servis à grand-chose. J’ai appris énormément, certes, mais rien qui ne les impressionne. A moins qu’un lancer au lance-pierre ou un nœud soit quelque chose d’extraordinaire pour eux. Ce dont je doute très fortement.
Puis, mon attention se porte sur un détail. Le district dix ne passe-t-il pas après les neufs premiers ? Si bien sûr. Les juges auront étés accaparés et subjugués par les premiers. Et je les comprends. Rien qu’à voir la dextérité avec laquelle ils lançaient les boomerangs et maniaient les épées. Mais après ça, nous, pauvre petits tributs qui faisons parti du commun des mortels … Nous n’avons aucune chance.
Mon cerveau s’égare dans des délires que je peine moi-même à suivre. L’angoisse et le stress y sont pour beaucoup. Finalement, je sens quelqu’un qui bouge à côté de moi. C’est Even qui se lève, et qui, à son tour, se fait dévorer par la porte telle une mâchoire en métal. Me laissant seule, à trembler sur le banc. Trembler ? Je remarque mes mains posées sur mes genoux, les jointures blanches tellement je serre mes poings. Et ceux-ci sont agités de légers tremblements. Presque imperceptible pour les autres tributs encore présents – c'est-à-dire ceux du 11 et du 12 – mais pour moi, ils sont évidents. Je suis morte de trouille. J’ai l’impression que les minutes qui s’écoule sont comme des heures. Oui. Ça fait aux moins quatre heures qu’Even est dedans.
Au bout d’un moment qui me semble durer une éternité, la porte s’ouvre. Instinctivement, je me lève. Mes jambes avancent malgré moi, et à mon grand étonnement elles arrivent encore à porter mon corps, qui me semble peser une tonne. Je me place devant les juges, qui sont installés sur une sorte d’estrade en surplomb de la salle d’entrainement. En face d’eux, ma timidité reprend à nouveau le dessus, et j’ouvre la bouche pour la refermer aussitôt. Que dire ? Me présenter ? Logiquement, ils savent déjà qui je suis. Mais dans le doute, je préfère m’annoncer quand même. Enfin tenter de m’annoncer. D’une toute petite voix que je peine à ne pas faire trembler je déclare :
« Ambre D’Alune … Je … je viens du district 10. »
Leurs regards me mettent un peu en confiance. Je jette un rapide coup d’œil sur la vaste pièce où se sont déroulés les entraînements. Mes yeux se posent tout de suite sur les lance-pierres, et quasi instinctivement, mes pieds m’y emmènent. Je saisi une des armes, puis sélectionne soigneusement une des pierres posées sur la table. Je me place devant les mannequins, prends la pose que les entraineurs nous ont appris prends une grande inspiration … Et relâche l’élastique. Pour une fois, je suis assez fière de mon tir. Rien de comparable avec ce que faisaient les autres, mais ce coup ci j’ai touché la cible. Pas dans le cœur du mannequin, mais au niveau des reins. Ce qui est carrément mieux que rien, vu mon état d’angoisse extrême. Je me tourne à nouveau vers les juges. Je ne cherche pas à savoir ce qu’ils ont pensés de ma piètre prestation, mais je crois comprendre que j’ai encore du temps devant moi. Je me dirige donc vers un autre atelier. Celui des nœuds.
Je réfléchis un bref instant avent de me décider. J’opte pour le nœud que j’ai le plus répété, en espérant que je ne le rate pas. Je prends une corde qui me semble solide, mais qui reste assez fine. Je fais un enchainement assez complexe – pour moi en tout cas – de nœuds et de boucles, avant d’obtenir un résultat final pas trop mal. Un raté que je n’aperçois que maintenant m’oblige à défaire quelques étapes, mais en quelques minutes, le tout est réparé et le nœud près. Je dispose la boucle sur le sol en l’étalant bien. Puis, attachant une extrémité à un des pieds de la table je m’empare d’un mannequin de chiffon et lui pose le pied dans la boucle pour actionner le nœud. Celui-ci se resserre autour de sa prise jusqu’à ce qu’on ne puisse plus le faire bouger. Je teste rapidement mon nœud. Il semble solide et fière de moi, je me relève.
Des hommes me guident dehors. Je me retourne une dernière fois pour entrapercevoir les juges. Je ne sais pas ce qu’ils on pensés de ma prestation, mais en tout cas, je pense avoir réussi ce que j’avais entrepris. Rien de bien exceptionnel, mais j’éprouve tout de même une certaine satisfaction. Et il le faut bien, car ces jours sont les derniers d’une existence, un peu trop courte à mon gout …
Nawel Dream, fille district 3
Spoiler:
- Ooooh ces ascenseurs sont d'une lenteur !
Blabla blabla... Je soupire. Notre accompagnatrice n'arrête pas de piailler depuis que nous sommes levés. Comment peut-on parler autant quand on sait pertinemment que personne ne nous écoute ? Parler pour ne rien dire en plus. Enfin... j'essaye de ne plus penser à ça et de faire le vide dans ma tête. J'ai passer une nuit horrible. Des cauchemards, des cauchemards et encore des cauchemards... pas une minute de repos. La plupart de mes rêves étaient centrés sur ma mort dans l'arène, je me souviens d'un grand vide sombre et glacial... rien que de repensera cette sensation j'en frémi d'horreur. Bon, j'ai aussi fait un rêve bizarre avec des martiens qui essayaient de conquérir la terre mais ça, ce n'est que secondaire. J'entends le petit ding de l'ascenseur qui me tire de mes pensées, il est temps de descendre. L'accompagnatrice à l'air toute émue de nous laisser partir. Je ne comprends pas, nous allons juste au Centre d'Entrainement pour être évalués par les Juges, nous allons revenir... Oui, aujourd'hui c'est le passage devant les Juges. Je tremble de la tête aux pieds alors que moi et Garou, accompagnés de Pacificateurs, nous rendons dans une petite salle où il faudra patienté en attendant notre tour. C'est plus un couloir en fait, tout en longueur. Mon stress augmente d'un cran quand on appelle le tribut du District 1. Je me demande ce que je vais bien pouvoir faire, je n'ai aucun talent particulier et tout ce que je peux faire c'est montrer ce que j'ai appris aux entrainements. Camouflage, connaissance des plantes et maniement de la sarbacane et du lance-pierre. Je pourrais toujours faire quelques tirs au lance-pierre, je me debrouille pas trop mal. Je vois la tribute du deux rentrer à son tour et je commence à vraiment paniquer. Déjà ?! Mais c'est trop rapide, beaucoup trop rapide ! Je m'efforce de respirer normalement. De toute façon c'est pratiquement impossible que j'ai zéro, non ? Au tour de Garou d'être appeller. Je sens mes jambes devenir coton et me demande vaguement ce qu'il va faire. Même pas le temps de dire ouf, c'est déjà à moi. Je rentre en tremblotant dans la salle. Les Juges sont positionnés devant moi. Je me débrouille pour m'approcher des lances-pierres sans que leurs regards vaguement curieux ne croisent pas le mien. Je me saisi d'une arme et d'un petit projectile poser à côté. Ce sont les mêmes qu'à l'entrainement, je devrais m'en sortir. Je me place devant les cibles et les manequins puis commence à tirer. À côté. Je serre les dents et me mords la lèvre. Je serais tentée de sortir de la salle mais je me retiens et recommence. En place, tire... dans le cou d'un manequin. Ce tir me redonne confiance en moi alors je me remets en place et recommence encore et encore. 15 fois au total. 9 réussi. Je suis plutôt fière de moi. Pour le dernier tir, je prends une petite sarbacane dans l'autre main et essaye de me hisser en haut d'un espèce de poteau planté là. Je me cale a mi-sommet, et prie pour ne pas avoir le vertige. Je respire un grand coup et fixe les tapis posés au sol. Il devrait pouvoir amortir une chute, non ? J'espère que oui. J'hésite quelques instants avant de sauter. La descente est courte et lorsque je touche le sol j'essaye de faire une petite roulade pour répartir le choc. Une fois remise sur mes pieds, enfin à genoux plutôt, je lève le lance-pierre pour tirer encore. Je n'ai pas le temps de voir la pierre touché ou non sa cible. Je reprends rapidement la sarbacane que j'ai poser et souffle dedans avant de me relever vivement. J'observe le mnequin du coin de l'oeuil, la petite fléchette est plantée dans son torse mais je n'arrive pas à voir ou l'as atteint ma pierre. Tant pis. Tout ce que j'espère c'est que je l'ai touché. On me fais signe que je peux sortir et je ne m'en prive pas. Je cours presque jusqu'à l'ascenseur puis me ronge les ongles et me retiens de pleurer pendant le trajet jusqu'à ma chambre. J'ai peur d'avoir tout foiré, de me retrouver avec une note minuscule et de perdre tout mes potentiels sponsors. À peine arriver dans ma chambre, je m'allonge sur mon lit et ne bouge plus. Espérons que mes craintes ne soit pas fondées.
Milo Kyte, Garçon district 4
Spoiler:
Trois jours. Trois jours pour apprendre à devenir un tribut digne de ce nom. Autant dire que, pour moi, c’était clairement mission impossible. Je suis arrivé sans rien et je repars aujourd’hui avec pas grand-chose. Cela sera-t-il suffisant lorsque je foulerai le sol de l’arène ? J’en doute sérieusement, mais désormais, il est trop tard. J’aurai fait mon maximum durant ces entraînements. On ne devient pas une brute sanguinaire en trois jours de temps. Je dois, je pense, avoir les bases dans la plupart des domaines, mais voyant qu’il m’était difficile de les réaliser convenablement, j’ai préféré me concentrer sur certains ateliers. Je ne prétendrai pas exceller dans ces derniers, mais, désormais, je sais que je partirai avec un certain bagage dans l’arène. Je ne suis plus le petit enfant sans défenses que j’étais il y a trois jours encore. J’ai travaillé. Dur. J’ai chuté. Souvent. Mais j’ai persévéré et je compte bien montrer aux juges de quoi je suis capable. Je me dis que ça sera toujours mieux que rien. Notre mentor, Mlle Baxter, nous a recommandé de ne pas trop montrer nos talents personnels, surtout devant les autres tributs. D’ailleurs, il a fallu une longue discussion pour déterminer ce que je pouvais cacher. Certes, venant du district 4, j’ai un certain savoir dans l’art de la pêche mais je doute que cela soit très impressionnant. Je suis également bon nageur, mais il n’y a aucun espace aquatique dans le gymnase, donc je donc qu’il y en ait un dans la salle de démonstration. Je ne sais nier manier une épée, ni tirer à l’arc, ni encore moins me servir d’une hache. En ce qui concerne les lances, c’est à peine si j’atteins mes cibles. Quant au reste de l’armement, inutile d’y songer. Bref, je suis dans de beaux draps.
La démonstration devant les juges arrive. On nous emmène tous dans une petite salle. La tension est palpable car c’est à celui qui aura la meilleure note. Assis dans mon coin, j’observe les différents tributs et je me dis que face à eux, ma prestation risque d’être ridicule. Lorsque c’est au tour de Léa de s’avancer, elle me lance un petit regard anxieux, auquel je ne sais pas quoi répondre. Au bout d’une quinzaine de minutes, remplies de stress et d’anxiété, on m’appelle d’une voix immatérielle. Je me lève, me dirige vers la porte et croise, au passage, le regard de la fille du dix, avec qui j’ai discuté il y a quelques jours. J’ignore ce qu’elle va pouvoir montrer aux juges, mais je suis sûr que cela promet d’être surprenant. Je m’avance d’un pas mal assuré jusqu’au centre de la salle. Les juges discutent entre eux puis, apercevant ma présence, se taisent dans un souffle :
« Milo Kyte, tribut du district 4 » m’exclamé-je d’une voix que je voulais la plus confiante possible.
On me fait un signe de tête pour m’indiquer que je peux commencer. Tous les doutes que j’éprouvais quelques minutes plus tôt s’envolent, pour ne laisser place qu’à une certitude : leur montrer que je ne suis pas totalement faible. Je commence par me diriger vers les couteaux. Avant mon arrivée au Capitole, je ne savais pas du tout comment les manier, mais vu que j’ai passé toute ma journée à les lancer, je pense désormais avoir le coup de main. Certes, il m’arrive encore de viser à côté, mais cela se fait de plus en plus rare. Confiant, mais pas trop quand même à en juger la boule de stress qui s’est logée dans ma poitrine, je saisis trois petits poignards en argent. Je respire un bon coup, me tourne vers les mannequins qui font office de cibles puis me prépare à lancer. Je sens de nombreux regards fixés sur moi, ce qui me fait perdre contenance. Mon premier lancé est une véritable catastrophe car il n’atteint même pas la cible. Le second est un peu mieux, mais pas encore ça, dans la mesure où il se fixe dans la main gauche de ma cible. Je prends plus de temps pour lancer mon dernier poignard. C’est mon ultime chance de les impressionner dans cette activité, sinon c’est fichu pour la suite. Je ferme les yeux, les ré-ouvre aussitôt, puis saisis mon poignard par le bout de la lame. Je prends un mouvement d’élan puis, d’un coup sec, je le lance avec fracas. Ah, c’est déjà mieux ! Bon, ce n’est ni la tête, ni le cœur. La tête, c’est volontaire, car je ne veux pas vomir en voyant le résultat. Quant au cœur, ce n’est vraiment pas passer loin. Et puis, le plexus, c’est bien aussi, non ?
Je ne m’attarde pas trop sur ce pseudo exploit. Je suis conscient que la cible ne bougeait pas et que, dans l’arène, ça sera une toute autre paire de manche. J’ai sans doute eu de la chance. Je n’aurais pas plusieurs essais face à des personnes réelles. Conscient que l’on me regarde encore, je décide de m’allier au fouet cette fois-ci. Cette arme qui m’a passionné durant mon deuxième jour d’entraînements. Cette arme si légère, si fluide, mais pourtant ô combien dévastatrice. Je me saisis d’un des fouets présents dans la salle, toujours sous le regard attentif de mes amis juges, puis le fait claquer d’un coup sec. Parfait. Hum, que puis-je faire avec… Ca risque de faire majorette si je me mets à le faire retentir ici et là. Je décide de mettre en application ce que j’ai appris hier dans la journée, en essayant de ne pas trop paraître grotesque. Il me faut un cobaye pour l’expérience. Ah, les mannequins, c’est vachement pratique n’empêche. J’en examine un dans un silence de mort histoire de voir s’il peut convenir à ma démonstration. Oui, c’est bon. Je me place face à lui, fouet en main, puis avec la vitesse de l’éclair, je fais retentir mon fouet dans sa direction. Raté. Rouge de honte, je m’y reprends une seconde fois. Toujours pas. L’impatience se fait sentir dans la salle et c’est avec soulagement que je parviens, au bout de la troisième fois seulement, à attirer le mannequin vers moi. Le fouet enroulé autour de son poignet, il me suffit de tirer d’un coup sec pour le voir basculer dans ma direction. Comme s’il s’agissait d’une vraie personne, je profite de l’attraction réalisée par le fouet pour me placer derrière ma victime. Dès lors, je fais comme si je lui tranchais la gorge, mes yeux fixant les juges avec une détermination feinte. Je réalise cette opération encore une fois, mais beaucoup plus rapidement, histoire de montrer aux juges que j’ai des reflexes et que mon fouet me serait très utile dans l’arène. Enfin, je termine ma démonstration en m’en servant comme balancier. Je vois une poutre métallique qui soutient le plafond. Oserai-je ? Après tout, je ne suis pas trop gros et la poutre a l’air bien solide. Je fais retentir mon arme improvisée dans sa direction. C’est au bout de la deuxième fois que mon fouet parvient à s’enrouler autour et que je m’y suspends pour atterrir quelques mètres plus loin. Pitié messieurs les juges, mettez-moi un fouet dans l’arène, sans quoi tout ceci aura été vain ! Bizarrement, ça me rappelle mon matériel de pêche lorsque je lançais les filets avec mon père. J’esquisse un sourire. Oui Papa, tu m’auras été utile au moins une fois.
Je suis épuisé, mais j’évite de trop leur montrer. Je décide de terminer tout ceci par quelques notions de pêche. Je m’assois en tailleur prêt du matériel mis à ma disposition et en quelques mouvements, je parviens à réaliser une canne à pêche. Avec du bois, une ficelle et un fil de fer, c’est dingue comme on peut faire des merveilles. Bon, bien sûr, je ne pourrais pas tester mon accessoire ici, mais c’est l’intention qui compte. Avec la ficelle qu’il me reste, je tisse rapidement mon filet. Voilà ce que mon district m’aura appris durant toutes ces années. Au lieu de me battre avec les autres, les Hunger Games ne seront qu’une partie de pêche. Génial, non ? Au bout de plusieurs minutes, je me lève et m’incline devant les juges. Lorsque l’un d’eux me dit que je peux m’en aller, je ne me le fais pas répéter deux fois. Je fais immédiatement volte face, peu content de ma prestation. Outre mes pirouettes fantaisistes et mes tours de passe-passe avec le matériel, je ne suis pas parvenu à faire grand-chose. Mais bon, au pire, j’aurais une mauvaise note et personne ne se méfiera de moi. Hum, à vrai dire, c’est peut-être mieux comme ça.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 8:23
Spoiler:
4/10 et 5/12 Pour moi. (Amy) Kai : 9/10 10/12 Chleo : 10/10 10/12 Niko : 4/10 5/12 Lea : 6/10 6/12 Shynis : 5/10 6/12 Théo : 4.5/10 7/12 Eycko : 7/10 9/12 Ambre : 7.5/10 5/12 Nawel : 6.5/10 5/12 Milo : 8/10 7/12 Lena : 8.5/10 8/12 Jon : 6/10 2/12 (ma subjectivité a prit une grande part je l'admet) Garou : 4/10 7/12 Jack : 4/10 7/12 Mary : 8/10 et 8.5/12
Démo Message édité
Dernière édition par Oswald Van Hammer le Sam 26 Mai - 18:19, édité 2 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 9:06
Je vais vous faire gagner du temps et poster directement mon passage ici Bonne lecture :p
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Nawel et moi, nous nous installons à une table après nous être servis, et nous sommes bientôt rejoins par la fille du District 10. Elle se présente comme s'appelant Ambre, et j'apprends par la même occasion qu'elle et Nawel ont déjà commencer à se connaître, les jours précédant. Du coin de l’œil, je vois Théo hésiter, une assiette pleine à la main, quant à l'endroit où il doit s'asseoir. Je vois presque les rouages de son cerveau peser le pour et le contre, puis il finit par rejoindre les carrières avec un sourire étrange, un sourire différent de celui que j'ai l'habitude de voir. Je lis dans ses yeux une certaine méfiance et soudain, je me sens mal à l'aise. Puis je le vois avec les tributs du 1 et du 2, assis à deux tables de là, qui rient et parlent fort, et je songe que nous avons, nous aussi, pauvres tributs des districts périphériques, le droit de faire ce genre de chose. Je me présente donc Nawel et Ambre avec enthousiasme, et pendant le reste du repas, nous parlons de choses sans importance et apprenons à nous connaître, comme si nous étions de simples enfants bavardant tranquillement plutôt que des tributs appelés à se sacrifier dans quelques jours. Je passe le reste de la journée à m'entraîner avec Jon et Mary. Parfois, nous discutons, et parfois non. Nawel et Ambre se joignent de temps en temps à nous, et nous mangeons tous les midis ensemble. Nous faisons aussi la connaissance de Totem, le garçon du 9 que je voulais protéger, et de la fille du 5, que nous rencontrons à l'atelier d'épée. Je suis d'ailleurs plutôt douée, ce qui ne manque pas de surprendre Alice, la fille du 1, qui passe son temps à cet atelier. Je crois même, à un moment, réussir à lui tirer un sourire, alors que je parviens à donnée une attaque particulièrement difficile et retorse de l'instructeur. Pendant une seconde, j'ai peur d'avoir trop montré ma force, mais je songe que c'était soit ça, soit je me faisais embrocher, et réussis à me convaincre que ce n'est pas grave. Je croise alors le regard d'Alice et mon cœur rate un battement. Elle m'a vu, elle sait de quoi je suis capable. Elle ne dit rien, reste immobile à attendre son tour, même lorsque que l'entraîneur me félicite avec ferveur, les yeux pétillants. Ce midi-là, alors que je retourne me servir au buffet, je croise de nouveau son regard et la vois hocher la tête, comme avec respect, et je sais, à cet instant, que je n'ai pas respecté les directives de Violette.
Les Juges sont installés, depuis le premier jour, sur une estrade au bout du gymnase. Ils sont une vingtaine et nous ont observés, heures après heures, jours après jours, nous entraîner. Chaque fois que je lève les yeux vers eux, ils sont en train de boire ou de manger. Plus d'une fois, je songe qu'il doit être bien ennuyant d'être Juge, mais je ne fais jamais part de ma réflexion ni à Nawel, ni à qui que ce soit d'autre, de peur de m'attirer leurs foudres une fois dans l'arène. Je continue donc mon entraînement, en y mettant toute la bonne volonté que je parviens à puiser dans mon cœur. Ce qui, en fin de compte, est une bonne chose, car mes instructeurs paraissent ravis. Tout se passe bien, en dépit de mes craintes, et j'en oublie presque que tout ça ne mènera qu'à une chose : les Jeux de la Faim. Après le repas, on nous installe dans une petite salle contenant 24 sièges et on nous explique que nous passerons devant les Juges dans l'ordre de nos numéros de Districts. D'abord le garçon, ensuite la fille. Je regarde le garçon du District 1, un brun encore plus grand que Théo, qui file à grand-pas vers le gymnase lorsqu'on l'appelle – Orpheus quelque chose, quel drôle de nom ! Je me demande ce qu'il va leur montrer. J'ai beau chercher dans mes souvenirs, je n'arrive même pas à me rappeler quels ateliers il a suivi pendant ces trois jours. Je finis par abandonner et jette un coup d’œil autour de moi. Personne ne parle, tous paraissent aussi tendus que si nous allions entrer directement dans l'arène. Même Théo a renoncé à sourire. Je croise son regard inquiet et essaye de faire paraître le mien plus rassurant que possible, mais rien à faire, son sourire a disparu, et je sais qu'il ne réapparaîtra que lorsque l'attente sera terminée et qu'il sera passé devant les Juges. Quinze minutes passent avant que l'on appelle le nom d'Alice. Je fais un rapide calcul dans ma tête. D'ici trois heures, ce sera mon tour. Trois heures. Autant dire l'éternité.
À partir de cet instant, l'attente devient horrible. Au bout d'un moment, c'est au tour de Garou de passer. Je lui souhaite bonne chance et il me remercie, se détendant pendant une demi-seconde avant de disparaître dans le gymnase. Je croise les doigts pour qu'il les impressionne tous autant qu'ils sont. Garou est très gentil et vraiment intelligent. Il ne savait pas se battre en entrant dans le Centre d'Entraînement, mais il a appris, encore plus vite que moi, à manier des armes. Il s'est notamment illustré au lancer de couteau. Il aime apprendre, je m'en suis aperçu lorsque nous étions à l'atelier, et je l'apprécie beaucoup. Je sursaute en me rendant soudain compte de la stupidité de ce que je suis en train de faire. Dans les Hunger Games, on ne se fait pas d'amis. On tue, pour ne pas être tué, c'est tout. Je frissonne, j'ai presque envie de pleurer devant l'injustice de la situation. J'aimerais que l'entraînement dure toujours et que, par conséquent nous ne soyons jamais obligé de nous entre-tuer dans l'arène. Violette m'avait prévenue, mais j'ai été assez idiote pour me lier d'amitié avec les autres tributs, et j'en viens même à espérer comme une imbécile qu'ils obtiennent une bonne note et fassent bonne impression devant les Juges.
Je suis si furieuse contre moi-même que je n'entends même pas Théo se lever quand vient son tour. Ce n'est que lorsque les hauts-parleurs s'écrient « Lena Connor ! » que j'émerge de mes pensées. Je me lève, sans avoir aucune idée de ce que je vais bien pouvoir montrer aux Juges, et m'avance lentement vers la porte menant au gymnase. Derrière moi, j'entends les voix de Jon et Mary qui me souhaitent bonne chance et je me retourne pour leur sourire, avant de passer la porte, qui se referme froidement derrière moi. Inspirant lentement pour me donner du courage, je marche vers l'estrade des Juges qui sont, bien évidemment, en train de boire et de manger. Quelques uns rient à gorge déployée, d'autres bavardent avec leurs voisins. L'un d'eux se demande à haute-voix quand est-ce que ça va bien vouloir finir, et je me fais fureur pour ne pas grimacer. Si c'est comme ça au bout d'à peine trois heures, je n'imagine même pas ce que ce sera lorsque viendra le tour de Eycko et de son coéquipier du 12.
Je parcours du regard les ateliers présents tout en me plaçant devant les Juges. Je me présente, d'une voix qui, à ma grande surprise, paraît ferme et non tremblante comme je m'attendais à ce qu'elle le soit, et l'un des Juges m'enjoint à commencer. Je prends ma décision en un quart de seconde et m'avance donc vers l'atelier de poids, atelier que je n'avais pas approché durant les trois jours, tout comme me l'avait ordonné Violette. Voilà au-moins une chose que j'ai bien fait, ces derniers jours. Je soulève une grosse masse avec aisance, sans regarder l'étiquette indiquant le nombre de kilos, et je la jette à travers la pièce avec toute la volonté du monde. Je sens le regard des Juges dans mon dos, mais je les ignore. Arrivée en bas, je me tourne et, sans hésiter, comme si j'avais toujours eu ça en tête, lancer un ou deux javelots à un pauvre mannequin qui se retrouve bien vite démembré, puis j'enchaîne quelques mouvements rapides à l'épée, dont ceux que mon instructeur avaient jugés comme -difficiles à réaliser-. Pour finir, je traverse à toute vitesse le gymnase, empoigne une hache et décapite une dizaine de tributs en paille et en bois. Lorsque j'ai terminé, je suis en sueur et mon cœur bat comme un furieux contre mes côtes. L'un des Juges me congédie en hochant la tête d'un air qui me paraît appréciateur et je sors du gymnase pour rejoindre la salle des ascenseurs.
J'y retrouve une Delta surexcitée, qui m'annonce que Violette et Théo sont déjà remontés à notre étage. J'ai la tête qui flotte dans les nuages, je ne sais pas si je suis heureuse, fière, terrifiée ou furieuse. Peut-être un petit peu des quatre à la fois. Heureuse d'en avoir terminé avec l'entraînement, fière d'avoir un tant soit peu impressionné les Juges, terrifiée à l'idée que le moment de pénétrer dans l'arène se rapproche si vite, furieuse devant l'injustice des Hunger Games. Je voudrais que rien de tout cela ne mène à la mort. Je voudrais que cela ne soit qu'un jeu, où lorsqu'on est touché, on perd, et c'est tout. Les perdants retournent chez eux, honteux mais bien vivants, le gagnant devient riche et on le célèbre partout dans Panem. C'est tout. Pas de morts sur la conscience, pas d'inquiétude quant à qui tuerai-je et qui me tuera. Mais c'est impossible, bien sûr. Si c'était comme ça, jamais le Capitole ne pourrait asseoir sa puissance sur les Districts. Si c'était comme ça, les Districts se seraient rebellés depuis longtemps, comme ils l'ont fait il y a 67 ans. Je me demande comment la vie aurait été s'ils n'avaient pas échoués. Je me demande si aujourd'hui nous aurions aussi peur, tous autant que nous sommes, si les rebelles avaient renversé le Capitole.
Delta me presse de mille et une questions sur mon passage devant les Juges tandis que nous attendons l'ascenseur, mais je refuse de dire quoi que ce soit. J'imagine que Violette va elle aussi m'interroger à ce propos, et je n'ai aucune envie de répéter cinquante fois la même chose. Bientôt, l'ascenseur arrive, et nous grimpons dans les étages à toutes vitesses. J'ai juste le temps de songer à Jon et aux autres, espérant de tout mon cœur que tout se passe bien pour eux, et nous sommes déjà au septième. Nous pénétrons dans l'appartement et trouvons Violette et Théo assis confortablement dans le salon. Comme prévu, ils me questionnent aussitôt et je leur raconte le plus fidèlement possible ma rencontre avec les Juges. Quand j'ai terminé, Violette semble satisfaite, et je sens un poids quitter mes épaules. Je n'aurais peut-être pas une mauvaise note, en fin de compte, et ce malgré mon caractère de fillette. Je pousse un soupir soulagé et interroge Théo. Il m'explique avec un enthousiasme non-dissimulé qu'il a tiré près de quarante flèches avant qu'on lui dise qu'il pouvait s'en aller. J'éclate de rire sans avoir pu m'en empêcher en l'imaginant faire, et me rends compte à quel point l'atmosphère est détendue. Delta rit elle aussi, et même Violette sourit. Elle nous déclare que nous avons été parfaits, et l'espoir m'étreint le cœur, pendant une seconde.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 11:09
Jon E. Snowers, 8:
Voilà ma démo, ne tient pas compte de la forme je voulais pas que tu plisses les yeux.
Me voilà, je suis devant la porte et j'attend, j'ai l'impression que le temps qui passe est ralentit tant les minutes paraissent être des heures. Depuis combien de temps suis-je ici ? Selon moi je dirais 3 heures, en réalité cela doit faire 10 minutes. Je me tourne les pouces en attendant de pouvoir rentrer, je suis assez impatient car je vais enfin pouvoir agir comme je le souhaite et montrer ce que je vaut réellement, Hisadora nous a toujours conseillé à Mary et moi de ne jamais, ô grand jamais dévoiler notre talent aux yeux des autres tributs, chose qui nous était impossible jusqu'à aujourd'hui vu que nous étions toujours ensemble, je dois effectivement cacher mes forces des autres tributs mais également de Mary, non pas que je ne lui fasse pas confiance mais je préfère la surprendre dans l'arène plutôt qu'elle ne s'imagine directement que je suis plus fort qu'elle ne l'aurait pensé au début de notre rencontre. Nous sommes plus débrouillard que la plupart des tributs ne le pensent, nous nous cachons, nous sommes tels des loups attendant notre proie pour bondir hors des fourrés et déchiqueter notre victime. Nous sommes des loups oui. Si seulement j'avais une montre je pense que je me serai amusé à regarder les aiguilles tourner et tourner et tourner encore... Cela me serait peu utile vu que je n'ai jamais appris à lire l'heure mais l'expérience aurait certainement pu être plus intéressante que de me tourner les pouces pendant mon attente. Je me surprend même à fredonner cette chanson tant aimée par Arya... "Twinkle, twinkle little star"... "Twinkle, twinkle, little star, How I wonder what you are. Up above the world so high, Like a diamond in the sky."
Mais le temps n'est plus vraiment aux chansonnettes et un pacificateur vient me chercher, il est grand et tout de métal vêtu, son arme me paraît mesurer des kilomètres tant elle est impressionnante, rien chez lui ne donne envie de se rebeller pour tuer les juges même si je sais que cette possibilité n'est pas à ignorer, un tribut d'une année avait sauté sur les juges pour les massacrer et avait même réussi à en tuer deux d'entre eux avant de subir le même sort, un vrai désastre qui aura pourtant été acclamé par son district à l'époque comme un magnifique signe de rébellion. Il faut dire que de telles réactions sont assez rares tant la sécurité au capitole est restreinte et que presque personne n'a envie de mourir si tôt, sans même pouvoir détenir sa chance dans l'arène... Je suis alors ce grand type qui m'amène dans une nouvelle pièce qui m'était jusqu'alors complètement inconnue, elle est vraiment immense afin de pouvoir accueillir n'importe quelle activité et c'est en observant cet immense espace vide que j'aperçois alors la tribune des juges dans le fond, ils sont tous en train de rigoler, de manger, bref ils n'en ont rien à faire de moi... Normal, je provient d'un des districts les plus pauvres et les moins expérimentés, ils ne s'attendent donc pas à ce que je fasse des merveilles... Je remarque alors les outils qui m'ont été fournis au centre de la pièce : sur un établi se tient trois objets distinct, une épée à deux mains, un katana et une dague. Parfait pour les deux premiers malheureusement je ne me suis jamais initié aux arts de l'épée courte et il ne va donc pas falloir me saisir de la dague sous peine de réduire mes talents... Cependant un détail me chiffonne, comment suis-je censé montrer ce que je vaut face à des juges ne montrant même pas une once de respect ou d'attention à mon égard ? Je suis dans une impasse... Si je ne réussi pas à les bouleversés, ma note sera faible et une note faible n'attire évidemment aucun sponsors et ne mérite pas le respect de la part des autres tributs... Je suis alors en train de réfléchir quand le pacificateur me pousse violemment en direction de l'établi afin que je me presse d’exécuter ma démonstration, deux muets se tiennent à côté pour pouvoir me passer les outils dont j'aurai besoin... J'avance lentement, mon esprit vacille car je ne sais toujours pas comment je dois réagir, je n'imaginais pas du tout que les juges ne me porteraient aucune attention, je m'imaginais déjà brandir mon épée afin de pouvoir faire des moulinets et autres parades pour montrer mes talents à l'épée mais ici cela me serait inutile... Ils ne me regardent pas. Je commence à agiter mes doigts dans tout les sens, ce n'est bon... Pas bon du tout, je sens qu'IL arrive et s'apprête à s'emparer de moi, est-ce une bonne chose ? L'autre est plus fort que moi et plus déterminé mais il ne possède aucun sens moral, il est mon atout mais aussi ma faiblesse, puis-je l'utiliser dès maintenant ? Je n'ai pas le temps de douter, j'arrive déjà à l'établi que je me saisis de l'épée à deux mains et répète les paroles de la chanson d'Arya... "Twinkle, twinkle... Little... Little..." Mon esprit semble se scinder en deux et L'autre est désormais plus que proche, il est à présent le maître de notre corps mais je crois l'avoir laissé faire inopinément... Je réentend alors les paroles de la chanson d'Arya mais un étrange fond sonore semble s'en échapper, ce n'est plus une berceuse, c'est une mélodie de mort...
Je ne suis plus moi... Je suis Lui. Cet autre être, logeant à l'intérieur de mon corps, il est là, partout, il ne veut pas gagner, il ne veut même pas participer, il veut jouer... Jouer avec vous, jouer avec moi... Twinkle... Twinkle... Il va jouer, jouer avec eux, montrer ses jouets aux juges, les arborer fièrement... Twinkle... Twinkle... Tout semble sombre, la pièce qui baignait dans la lumière me semble incroyablement noire et remplie de corps inanimés, je perd pied, L'autre s'empare de moi, je ne suis plus d'une partie de lui, je ne suis plus "moi", Twinkle... Twinkle... Little... Star... Je le vois alors brandir l'épée de nos deux mains dans les airs, pousser un rire dérangeant à l'extrême pour ensuite enfoncer l'arme dans l'abdomen d'un des muets en poussant un cri d'effroi, les pacificateurs qui attendaient devant la porte arrivent alors en courant, les juges hurlent mais semblent presque contents de voir du spectacle, il semble que leur nouvelle bête de foire soit trouvée. C'est alors que 3 pacificateurs se jettent sur nous... Moi et L'autre certainement dans le but de nous mettre à mort lorsque l'un des juges les sommes de s'arrêter et d'emmener le muets à l'infirmerie... Ses jours ne seront plus en danger tant qu'il ne s'approchera plus de nous. L'autre se met encore à rire tout en se fondant sur les mannequins présents dans la pièce pour les charcuter à une vitesse impressionnante, sa dextérité dépasser largement mes compétences et je commence à être pris d'effroi pour Lena et Mary...
-TWINKLE, TWINKLE LITTLE STAAAAAAAAAAR !
C'est comme s'il ne m'écoutait plus, comme s'il n'y avait plus rien autour de lui que les mannequins et son épée, il passe bien 3 minutes à découper en petits morceaux chaque partie de chaque mannequin, je me concentre alors pour profiter de sa fatigue et tente de reprendre le contrôle chose qui me paraît alors vraiment aisée contrairement aux crises de folie que j'avais pu essuyer jusqu'à aujourd'hui. Jamais je n'avais laissé L'autre sortir aussi longtemps, je m'effondre alors à genoux sur le sol et observe ce qu'il reste des mannequin : rien... Rien si ce n'est les petits socles qui leur permettaient de tenir debout. Je suis en sueur mais arrive tout de même à me relever et observer les juges qui discutent tous entre eux, ils semblent fascinés... N'ont-ils pas compris qu'ils viennent d'assister à la démonstration d'un monstre ? Ce n'étais pas moi à l'instant... Je le sens encore ricaner au fond de mon coeur, il se languit d'avoir pu s'amuser... J'ignore si le fait d'avoir blesser un muet me sera handicapant mais au moins, on se souviendra de moi...
------------------------------------------------------------------------------------------------------- Voilà, en espérant que tu ne fasses pas de cauchemars cette nuit, pour rappel Jon est schizophrène depuis la moisson
(Le mot au debut est bien pour moi, m'enfin x))
Dernière édition par Phoebe Nightingale le Sam 26 Mai - 12:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 11:46
Voici la démonstration de de Jack Hulli, garçon district 12
Spoiler:
Quatrième jours au Capitole. Le jour se lève. C'est l'heure des démonstration devant les juges. Je m'habille en tenue de combat offerte par le Capitole. Je me dirige vers la salle a manger. Je prend un croissant et quelques "macarons" a la banane. Ils sont toujours aussi délicieux. Je ne manger pas beaucoup car aujourd'hui je manie l'épée. Et pas n'importe laquelle ! L'épée de Merlin . C'est celle que j'utilise le plus, et c'est l'épée la plus maniable. Elle est parmis les plus légère mais c'est une des plus puissantes. Avec une bonne puissance, elle peut découper un homme d'un coup. Je n'y arrive pas mais presque, impressionant pour mon âge. Je sais aussi que je serais le dernier, inconvénient d'être du douze. Ils seront en train de dormir et de manger. Tient en parlant de manger, j'ai fini. Je me dépêche de descendre pour le passage final. Je suis prêt, je sais ce que je vais faire.
Les démos, comme on dit là-bas commence. Les premiers districts passent déterminés à gagner des sponsors. Le suivants, ceux du milieux, c'est a dire du quatre au dix sont moins enthousiaste mais pas moi découragé. Je suis le dernier des carrières a passer en fait. Parfait ! Les tributs du onze a qui Eycko fait signent partent déterminés a la démo. Puis c'est Eycko elle-même qui part.
"Bonne chance Eycko. Gagne des sponsors !"
On met du temps avant de m'appeler. Bon signe !
Je rentre dans la salle, c'est énorme. Les juges mangent et dorment comme je l'avait prédis. Parfait on va les réveiller !
"Jack Huli. District 12"
J'installe les mannequins. Ils sont disposés parfaitement. Puis je prend un stylo, je marque partout "ennemi" et sur un "Eycko Ice". Sa va être magnifique. Je prend deux épées de Merlin. Bien légère. Bien propre. Bien .. Parfaite quoi ! Je prend mon élan et je commence
Slow motion
Mon élan est long. Il y a treize mannequins, référence au diable, surtout que nous sommes un Vendredi, enfin je crois. J'arrive au premier. Je fait un salto et coupe sa tête avec les deux épées. Plus que 12. Je fait une roue et coupe la jambe du deuxième, alias Eycko. Les juges se réveillent. Youpi, plus que 11 ! Celui la je lui coupe les deux bras et lui donne un coup de pied. Il tombe, je l'achève en lui transperçant la gorge. 10 ! Les deux suivants je leur coupent leur tête en même temps. Coup du sort, leur tête respective tombe sur le corps de l'autre. 8 ! Le huit c'est le textile ! Je passe entre ses jambes, je me retourne et lui plantes les épées derrière. Je les enlèvent ensuite. 7 ! Le sept c'est le bois ! Je pris donc les deux épées et je le coupa de haut en bas, a la manière des bucherons. Plus que 6 ! Six c'est le transport ! Je tourne donc sur moi mème a la façon d'un hélicoptère et je lui plante les épées dans ses yeux. Je les retirent. 5 ! Le cinq c'est l'énergie ! Je lance donc une de mes épées dans son coeur, et je la reprend. 4 ! Le quatre c'est la pêche ! Je lance sur le quatre encore une épée, puis je fait un demi tour et coupe en même temps celle du trois. Plus que 2 ! Eux, je les prends par derrière et leur plante dans leurs coeurs. Je reprend les épées et les lancent a plus du 50 mètres au moins sur Eycko. Elles tombent pil poil dans sa tête.
Fin du Slow motion
"J'ai fini"
Je le dis essoufler. Je n'ai pas fait semblant Les juges me regardent, un des leurs applaudit, les autres suivent. Je sort de la salle sur des applaudissements. Espérons que la note reflète l'effort.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 12:30
Notes:
Spoiler:
1: /// 2: F: 8/10, 10/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 3: F:7,5/10, 4/12 G: 6,5/10, 6/12 4:F: 7/10, 8/10 G: 8/10, 7/12 5: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] G: 8,5/10, 7/12 (Et il a de la chance que j'ai pas laisse passer le caractere de Phoebe ) [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 7: F: 8/10, 8/12 G: 5,5/10, 7/12 8: F:7,5/10, 5/12 G: 9/10, 11/12 (Hehe, Phoebe est sadique :P) 9: F: 6,5/10, 7/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 10: F: 9/10, 5/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 11: F: 6/10, 6/12 G: 7,5/10, 5/12 12: F: 6/10, 9/12 G: 7/10, 8/12
Dernière édition par Phoebe Nightingale le Sam 26 Mai - 19:06, édité 2 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 12:48
démonstration de Garou L.Macnews, garçon district 3
Spoiler:
La démonstration devant les juges avait lieux aujourd'hui, après ça une note nous sera attribué, plus aucun moyen de retourner en arrière. Moi et Nawel attendions notre tour dans une petite salle à coté de celle où nous allons faire notre démonstration. Les minutes paraissaient des heures, C'était le tour Nawel, elle me fit un petit sourire et disparu. Je ne savais toujours pas ce que j'allais faire, bien sur j'allais me servir de hache, mais il fallait que je sache comment. Il ne fallait pas que je doute devant les juges, il fallait que je sois déterminé et que je montre ma force. J'arrive bien à monter aux arbres aussi, je montrerai ça aussi. Il faut que je montre absolument tout mes talents pour avoir toutes mes chances. Mon tour est arrivé, j'entra d'un pas décidé dans l’immense salle, les juges étaient dans le fond de la pièce installés sur des sièges dégustant de nombreuses choses et rigolant à tout va, certains me fixaient, d'autres ne m'avaient mêmes pas remarqués. J'allais faire ce que je devais faire en me disant que j'étais seul, ça sera bien plus simple. Je pris la hache qu'il y avait sur une table et je partis tout droit vers les mannequins qui se trouvaient à quelques mètres de là. Je décapita le premier, puis je coupa le bras et je trancha le torse du second et j'envoya la hache sur le buste du dernier. Je venais d'en finir avec ma hache, maintenant je commença à grimper à une sorte de cordage qui montait sur plus de 3 mètres et s’attendait sur la totalité du plafond. Il ne fallait pas que je me loupe cette fois-ci, mes mains commençaient à me faire mal, mes muscles se tendaient mais je ne devais pas faiblir,. J'étais à la moitié de mon parcours la tête en bas quand mes jambes lâchèrent, seuls mes bras me soutenaient, à cet instant je vue toute mes chance me passer sous le nez. Le visage de ma mère m'apparue et celui d'Eron aussi, peut-être est-ce ça qui me redonna la force de remonter mes jambes sur la corde et je continua d'avancer jusqu’à l'autre bout de la pièce et de descendre de l'autre coté. J'étais essoufflé et plein de sueur. Je fixa les juges qui me regardaient tous, je leur fis un signe de la tête et m'éclipsa en dehors de la salle. J'avais terminé cette épreuve crucial, plus qu'a attendre les résultats de tout ça.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 13:13
Je m'en allais le poster! --' mais une chance que j'ai regarder!
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 15:48
Spoiler:
1: /// 2: F: 6/10, 9/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 3: F:7/10, 3/12 G: 6/10, 5/12 4:F: 5/10, 4/12 G: 8/10, 7/12 5: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] G: 8/10, 7/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 7: F: 9/10, 11/12 G: 5/10, 8/12 8: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] G: 9/10, 11/12 9: F: 6,5/10, 7/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 10: F: 8/10, 5/12 [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] 11: F: 5/10, 5/12 G: 7/10, 5.5/12 12: F: 6/10, 9/12 G: 7/10, 8/12
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 18:08
demonstration de Mary Hudson, district 8
Spoiler:
Trou noir, esprit vide. Je n’ai aucune idée de ce que je vais pouvoir montrer aux Juges. C’est vrai après tout, je regorge de talent !… et en plus je trouve le moyen d’être ironique… peut-être la pression. Je me tourne et me retourne dans mon lit recouvert de draps en soie. J’aimerai bien aller voir Jon, j’aimerai qu’il me réconforte…C’est la seule personne qui en serait capable, bien qu’Hisadora soit ma mentor, qu’elle puisse me conseiller et m’aider ne m’apporterai pas grand-chose, j’ai besoin d’un soutien moral, pas d’un soutien au niveau de ce que je vais pouvoir prouver aux Juges. Le stress, la peur, l’appréhension, sont omniprésent depuis hier soir. Pour essayer de me sentir mieux, je pense à Jon, à ce qu’il peu ressentir lui aussi. Je lui fais confiance, il me protégera dans l’arène, je le sais…mais je ne le laisserai certainement pas mourir pour moi. Je ne laisserai pas Jon mourir dans cet abattoir géant, il l’ignore, mais moi aussi, je ferais tout pour qu’il ne lui arriver aucun mal, aussi fragile et innocente que je sois.
Une salle, le vide, un grand banc. C’est tout ce qu’il y’a ici, rien d’autres, si ce n’est Jon, les tributs du 7, 9, 10, 11 et 12 et moi, dans notre uniforme d’entrainement. Assis l’un à côté de l’autre, Jon et moi n’osons échanger un mot. Le tribut du District 7 vient de partir, ce qui veut dire qu’il me reste peu de temps…Je regarde Jon, je le cherche du regard, mais il semble ailleurs. Il a l’air bizard… Je continue de le fixer un instant, puis je me mets à regarder mes pieds, en réfléchissant. Je ne sais toujours pas quoi faire, quoi montrer, et ce n’est certainement pas maintenant que je vais pouvoir demander de l’aide à Jon, nous ne sommes pas seuls. J’ignore ce qu’il va montrer, totalement. En tout cas, il est anxieux. Je le vois. Comme moi d’ailleurs.
« Mary Hudson »
Mon cœur bat à tout rompre, cette annonce, cette voix du Capitole, m’annonce que je dois me présenter, maintenant. Je me mets à trembler, ma tête tourne un peu. Si je suis comme ça maintenant, je me demande ce que ce sera avant l’entrée dans l’arène. Je me lève, hésitante, je regarde Jon, mais lui ne m’adresse aucun signe, ne me regarde même pas. Je pars, les larmes aux yeux, ai-je fais quelque chose qu’il ne fallait pas ? Je m’éloigne de plus en plus, la gorge nouée. Tous les tributs me regardent, excepté Jon. En quittant la pièce, j’essaye de me ressaisir, d’être forte. Je fais des efforts et désormais, à part mes tremblements incessants, je parviens à me contrôler. Je rentre dans une salle gigantesque, celle où je me suis entrainée chaque jour, sauf que cette fois ci, seul les Juges et moi sommes présents. En parlant d’eux, ils n’ont pas l’air bien intéressé. Je viens d’un District pauvre, ça fait plusieurs heures qu’ils sont ici…voilà la raison de leur inattention seulement si on ils ont choisi d’être Juges, alors qu’ils assument ! Je suis prise de colère, ce qui me fait trembler encore plus. Je m’avance, d’un pas décidé, les yeux rivés sur un atelier que je viens à l’instant de remarquer. Au loin, je remarque des arcs. Arrivé à leur hauteur, je m’en empare d’un et prend une flèche. Invisible, personne ne me regarde. J’arme mon arc et tend la corde, bien comme il faut, grâce à la force de mes mains et de mes bras acquise suite aux nombreux cours de tissage et autre ateliers propres à mon District, que j’ai pu effectuer à l’école, je me lance. Mon armement était un peu maladroit à cause de mes tremblements, mais je reste convaincu que je peux le faire. Je lâche la corde, et ma flèche part beaucoup trop loin, évidemment, je rate la cible. Les Juges m’ont remarqué, et certains rigolent. Je suis folle de rage, seulement ma peur prend le dessus. Je perds le contrôle de mes émotions, je tourne la tête partout, en essayant de me rappeler où je suis. Je transpire. Que m’arrive-t-il ? Je repose l’arc, et me dirige vers un autre atelier où je suis déjà allais lors des entrainements en marchant, beaucoup moins surement que tout à l’heure, je dirais même d’un pas très louche, vu l’expression « inquiète » des Juges. Je dois avoir l’air ridicule. J’avale ma salive un bon nombre de fois. D’un coup, une lumière s’illumine dans ma tête, bien sur ! J’ai déjà utilisé ces gants de griffes auparavant, et j’étais plutôt douée, du moins je pense. J’habille ma main d’un gant, et là je me fige. Que dois-je faire.. ? Planter ma main dans un mannequin ? J’observe mon gant, puis les Juges. Désormais, ils me regardent tous, ou presque, et attendent que je rattrape ma première démonstration totalement ratée. J’ai la bouche grande ouverte, je réfléchis rapidement et me dirige finalement vers une plateforme en hauteur, tout en emportant un mannequin avec moi. Je dépose le mannequin devant la plateforme, puis je monte. D’un seul coup, je laisse tomber expression apeurée et enfile un masque de tueuse. Je fusille les Juges du regard, puis je saute sur le mannequin, en brandissant mon gant griffes en plein dans son crâne. Je me retrouve par terre, sur le mannequin. J’ai très mal, la chut a était douloureuse mais je reste de marbre. Je continue d’enfoncer les griffes dans le visage et tourne bien ma main, en poussant un cri terrifiant. Je ne me reconnais pas. Une fois avoir complètement décomposé la tête du mannequin et avoir bien rependu le faux sang partout, je décide de me tartiner le visage. Voilà, je sens le liquide froid sur mes joues, mes yeux, partout. Des goutes tombent de mon menton. Je me relève, cherche un autre atelier et en trouve un. J’y cours. Je trébuche sur ma flèche et m’étale de tout mon long. Des rires, voilà ce que j’entends. Mon masque tombe et je redeviens la petite adolescente sans défense. Des larmes coulent. Non, je ne peux pas. Je me relève, continue d’avancer vers la sarbacane que j’ai repérée, en marchant, et en serrant les poings et les dents, cette fois ci. « Vas-y Mary, montre leur que tu en es capable, ne te décourage pas ! » me dis-je intérieurement. Je prends la sarbacane, que j’ai déjà utilisé auparavant, et me muni d’une aiguille, si je peux appeler ça comme ça. Ca me rappelle mon District, quand je cousais… Je la positionne dans le tube, et souffle vers un endroit que j’ai très bien calculé. Parfait, c’est exactement ça. J’ai toujours était précise avec mes mains, mon regard, depuis toute petite. Je bénis mon District à ce moment plus qu’un autre. D’un mouvement rapide, je saisis une seconde aiguille, et pris pour que ma dextérité fonctionne à nouveau. Je souffle, pour atteindre le mur, très loin, là où est placée une cible très petite. En plein dans le mile. Les Juges ont l’air de s’intéressé à cela tout autant qu’au massacre du mannequin, où ils furent très surpris et bouche bée. Je les regarde, d’un air hautin, sur de moi, en jouant bien la comédie. Le sang sur mon visage coule toujours, j’ai une idée. Pour mon final, je reviens vers la plateforme, je me mets du faux sang plein les mains, et écris en grosse lettre sur le mur : « JE GAGNERAI VOS STUPIDES JEUX ». Les mots dégoulinent, je me tourne vers les Juges, les fusillent du regard. Une larme de haine coule Auront-ils l’impression que je suis une fille dangereuse et folle ? Sans doute. J’ai enfin réussi à surpasser ma peur, qui n’est pourtant que plus grande depuis mon entrée et qui ne me quitter pas, et utilisée ma colère à juste titre, je l’espère. Je n’ai pu m’empêcher de verser des larmes encore une fois, mais je compte sur ça pour embrouiller les Juges, les faire cogiter. Ils doivent sans doute se torturer l’esprit et se demander « Est-elle forte, ou faible ? »
Vous ne saurais jamais vraiment comment je fonctionne, car je ne le sais pas moi-même.
Ma note pour cette demonstration
Spoiler:
7/10...........4/12
Dernière édition par Ariel Meery le Sam 26 Mai - 18:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Sam 26 Mai - 18:16
Spoiler:
8/10 et 8.5/12
Note ajouté à mon post précédent.
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Sujet: Re: Passage devant les Juges Dim 27 Mai - 17:01
Voici les notes sur 10 pour les qualités de rp des démonstrations devant les juges
Spoiler:
Ariel
Elie
Phoebe
Phoenix
Oswald
Moyennes
Fille 1
0
0
0
0
0
0
Garçon 1
0
0
0
0
0
0
Fille 2
8
9
8
6
10
8.2
Garçon 2
0
0
0
0
0
0
Fille 3
6
7
7.5
7
6.5
6.8
Garçon 3
6
5
6.5
6
4
5.5
Fille 4
7
5
7
5
6
6
Garçon 4
8
10
8
8
8
8.4
Fille 5
0
0
0
0
0
0
Garçon 5
6
9
8.5
8
9
8.1
Fille 6
0
0
0
0
0
0
Garçon 6
0
0
0
0
0
0
Fille 7
8
9
8
9
8.5
8.5
Garçon 7
6
8
5.5
5
4.5
5.8
Fille8
7
6
8
7
8
7.2
Garçon 8
9
8
5.5
9
6
7.5
Fille9
8
6
6.5
6.5
5
6.4
Garçon 9
0
0
0
0
0
0
Fille10
6
7.5
9
8
7.5
7.6
Garçon 10
0
0
0
0
0
0
Fille11
6
7
6
5
4
5.6
Garçon 11
4
5
7.5
7
4
5.5
Fille12
10
7
6
6
7
7.2
Garçon 12
8
5
7
7
4
6.2
Et les notes sur 12 pour la dangerosité de chaque tribut. J'ai arrondi au supérieur ou inférieur.