Voilà les deux passages que j'ai reçu ce week-end :
Logan Tolinson a écrit:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Quand vient l'heure de faire ses preuves
S'il est une épreuve encore pire que celle des interview ou bien du défilé, qui sert de cérémonie d'ouverture des Hunger Games, et avant les événements de l'arène, c'est bien le passage devant les Juges. Non pas celui lors des séances d'entraînements, d'autant que pour celui-là, les juges ne sont pas forcément attentifs, mais bien celui qui va déterminer la note que va obtenir chaque Tribut, ce qui influencera sur l'amour, ou au contraire, le manque d’intérêt des Sponsors. Autant dire que si l'on veut tenir le plus de temps possible dans les Jeux, il faut savoir se montrer à la hauteur et impressionner les membres de la haute sphère du Capitole. Il n'est guère simple de se préparer par avance à ce que l'on va faire dans ce but. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour trouver ce qui plaira à ce genre de gens, ce n'est pas la plus simple des choses, mais surtout, il est impossible de deviner ce que l'on fait les autres avant vous, de fait, il y aura toujours un risque que ce que l'on pense être une bonne initiative, est en réalité la copie d'un précédent Tribut. Et aussi peu surprenant que cela puisse être, les Juges ne doivent pas l'apprécier. Après, peut-être que Logan fait erreur, mais les probabilités étant ce qu'elles sont...
Dans la grande salle, les jeunes hommes et femmes partent les uns après les autres. Après que la fille du second Disctrit a terminée son passage, Logan est appelé. Avec un bref regard en direction de Rozy, le fils des Tolinson s'avance vers la grande porte, prêt à faire face aux monstres en robe. Il n'a malheureusement pas à sa portée une foule immense de choix et encore moins de temps. Il ne faut pas trop traîner en longueur, sinon il n'aura même pas le temps de dire ouf que son temps sera devenu vieux souvenir. C'est pourquoi, bien que l'idée lui semble être un peu trop classique pour lui apporter,une note parfaite, au contraire, Logan décide de se fier à ce qu'il sait faire au niveau des armes. Après avoir saluer la foule des hommes et femmes, qui eux prêtent plus d'attention à la nourriture qu'au gamin de dix-sept années, il se met à courir. Non pas pour un simple cent mètres, ou bien encore un saut de haies, il faudrait vraiment être idiot pour penser cela, ce qui est sûrement le cas de certains des juges, mais passons. Il doit d'abord trouver des bons bois.
Pas du bois dont on se sert à l'atelier pour apprendre à faire du feu. Non, ce bois là ne sera pas assez solide. Ce qu'il faut au camarade de Rozen, c'est plutôt du bâton de combat. Construit de sorte à ne pas craquer au premier coup, tout en étant léger, c'est une bonne base pour qui veut se faire une arme à distance avec. Bien entendu, ce n'est pas le seul composant qui entre en compte dans ce que veux préparer Logan. Il lui faut également une lame, de petite taille, cela va de soit. On ne construit par un javelot avec une épée à deux mains. D'une, le poids serait trop important pour la base en bois et de deux, Logan doute de pouvoir réussir à lancer quelque chose d'aussi lourd, même s'il réussissait à mêler le bois et le fer. Non, ce qu'il lui faut correspond davantage aux poignards, voir couteaux de lancer. Après tout, les lames, en plus d'être courtes, sont également légères et dans le pire des cas, grâce au tranchant du couteau, l'arme pourra aussi bien servir en cas de corps-à-corps. Il poursuit sa course d'un bout à l'autre de l'immense salle, puis termine par un rapide passage lui permettant de trouver une corde solide.
Une fois tout son matériel face à lui, Logan peut passer à l'étape suivante. Il allonge le bâton et passe un bout de corde sous l'objet d'origine sylvestre, puis pose la petite arme de métal au bout du bâton, ne laissant que la lame de visible, la poignée étant cachée par le bâton. Il relie les deux en faisant passer le reste de la corde et forme un nœud pour fixer le poignard, de la manière la plus solide dont il est capable, n'ayant appris à faire qu'en autodidacte et non pas, en passant par la case de l'atelier correspondant. C'est pour cette raison que son nœud ne vaudra jamais ceux des gens du Quatrième District par exemple. L'aspect final de l'arme ne vaut peut-être pas grand chose aux yeux de ceux ayant déjà vu de véritables outils de morts, mais Logan lui, est satisfait de sa petite manipulation. Il reste encore une chose à faire. La démonstration. Tenant bien fermement son arme dans la main droite, il se dirige vers la zone des mannequins. Un coup à droite, puis à gauche histoire de s'échauffer un instant et il se met à frapper dans tout les sens, imitant la danse guerrière des peuples de l'ancien temps. Il sait qu'il doit faire du mieux possible, qu'il doit tout donner et c'est pourquoi il se décontracte complètement. S'il doit l'envoyer à la mort, au moins les juges sauront qu’il sait faire autre chose que ses lacets ou compter deux par deux. Quand il juge qu'il en a montré assez, c'est à dire quand les cibles ont assez d'impacts, il s'avance vers sa position initiale, puis se retourne d'un coup et comme par réflexe face au danger, il lance son javelot improvisé vers l'une des fausses victimes. Après quoi, il prête de nouveau attentions aux hommes et femmes du Capitole et tout en s'inclinant, remercie chacun d'eux pour le temps offert et Logan tourne les talons, quittant les lieux.
Sebastian Seifer a écrit:
Coucou ! Voici le passage devant les juges de Sebastian Je tiens à m'excuser pour le comportement inacceptable de Sebastian /PAN/ Ne lui en voulez pas trop, il a peur, il n'a pas fait exprès de faire ça... J'ai pas pu l'en empêcher
Spoiler:
Quelle est la meilleure chose à faire ?
C'est la dernière ligne droite avant l'arène, c'est peut-être l'étape la plus importante. Elle va probablement décider de toute mon avancée dans les jeux. Me prendra-t-on pour un faible ou non ? Serai-je celui qu'on laisse tranquille ou serai-je l'homme à abattre ? C'est moi qui décide. La stratégie à adopter est décisive. J'aurais du y penser plus tôt. Mais je ne l'ai pas fait, j'imagine que j'avais autre chose à faire... Ah oui ! M'entraîner pour survivre le plus longtemps possible dans l'arène ! Évidemment, certaines personnes n'ont pas de questions à se poser, les choses sont simples pour eux. Leur vie est déjà toute tracée ; ils s'entraîneront des années afin de se porter volontaires, ensuite, en tant que dignes carrières, ils devront avoir la meilleure note possible et leur alliance a été conclue avant même que les Jeux ne commencent.
Quand j'y réfléchis bien... Je me dis que j'ai peut-être plus de chances. Ils sont encore moins libres que moi, ce ne sont pas eux qui ont décidé de leur éducation, de la famille dans laquelle ils sont nés, ils n'ont pas choisi d'être élevés de façon à se porter volontaires. Ils ne peuvent pas choisir leur camp, leur alliance, leur place dans l'arène, sinon, honte à leur district ! Peut-être qu'au fond d'eux... Ils auraient préféré de pas se porter volontaires mais ils ne le savent pas. Toutefois... Cela reste tellement plus simple.
C'est d'avoir le choix le plus gros problème. Chaque choix entraînera des effets différents, des parcours différents, des morts différentes. Ou peut-être vivrai-je grâce à ce choix. C'est moi qui décide, je suis maître de mes actes. Si j'arrive à être celui qui fait peur aux carrières, on voudra se débarrasser de moi le plus vite possible, je finirai probablement égorgé dès le bain de sang. Mais ce n'est qu'une déduction, peut-être que justement, on me laissera tranquille. Mais si je suis le faible que personne ne me craint, personne ne fera attention à moi, n'essaiera de m'atteindre. Ou alors, on en profitera pour m'éliminer dès le départ afin de pouvoir se concentrer sur les autres...
C'est tellement compliqué ! Je projette ma tête en arrière et m'adosse contre le mur, le regard fixé au plafond. C'est bientôt mon tour. La fille du Six vient juste de rentrer. Il ne me reste plus que quelques minutes. Je ferme les yeux et respire lentement. Je sens les battements de mon cœur se calmer légèrement, mais cela ne dure pas longtemps. Ils repartent de plus belle. Agité, je me lève brusquement, les bras croisés au-dessus de ma tête et m'étire de tout mon long. Je regarde autour de moi. Nous sommes douze. Peut-être qu'il y a un vainqueur parmi nous. Ou peut-être qu'il a déjà été noté, peut-être que son destin est déjà tout tracé. Le notre est scellé. Nous allons tous mourir dès demain, dans quelques jours pour les plus chanceux. On se regarde tous avec tristesse, peur et appréhension. On pourrait presque amis. Après tout, on est tous dans la même galère.
Je me souviens de toutes ces années où je regardais les jeux, de toutes ces années où une seule question me revenait en tête quand je regardais les tributs s'entre-tuer. Pourquoi ne se sont-ils pas tous alliés pour empêcher les jeux ? Après tout, c'est nous qui les faisons. Si les tributs s'alliaient et décidaient de ne pas faire ce que le Capitole leur demandait, peut-être qu'ils arrêteraient. Si personne n'obéissait, il n'aurait aucun moyen pour nous obliger. Ils ne pourraient pas non plus nous tuer d'eux-même, cela protesterait dans la capitale... Non, la mort, les meurtres, cela doit venir des tributs. Pas du Capitole.
Oui, je me demandais vraiment pourquoi les tributs ne s'alliaient pas.... Maintenant que j'en suis un, je le sais, je le sens, je le vis. On a tous peur. On a tous un espoir de vivre. On sait qu'il n'y a qu'un moyen de vivre, c'est de tuer les autres, c'est de sortir vainqueur. On a tous peur. On sait qu'on ne peut faire confiance à personne à part nous. On ne peut pas espérer. On se contente donc de faire comme tout le monde, de faire comme tous les autres, de faire comme tous les ans. On s'entraîne, on se fait noter, on se fait interviewer, on tue, on meurt.
« District Sept. Tribut masculin. »
Je me retourne brusquement. Un Pacificateur se tient devant la porte. Il me cherche du regard et finit par trouver le mien. Je déglutis en voyant ses yeux et lève la main. District Sept. Tribut masculin. C'est bien moi. Je prends une grande respiration et me mets à marcher. Il ouvre la porte et me dis d'entrer. J'obtempère sans un mot. Je marche jusqu'au centre de la salle, mes pas résonnent dans le silence morbide. Je cherche les juges du regard et finis par les trouver dans une petite pièce en hauteur que je n'avais jamais remarquée jusque là. Je m'arrête et me dresse droit devant eux, la tête haute, le regard fixe et confiant. Sois fort Sebastian.
« Sebastian Seifer. District Sept. », dis-je d'une voix claire
C'est le moment de choisir. Je n'ai que quinze minutes, je n'ai pas le temps de réfléchir.
Je sais. Du courage. Je dois montrer du courage. Je dois montrer que je n'ai peur de rien.
Je regarde autour de moi. Les haches ne sont pas loin. Mais je ne sais pas... je ne me suis jamais entraîné à me battre avec elles. Je sais couper du bois avec beaucoup de précision, cela fait trois ans que je m'en sers, deux ans que je l'utilise presque dix heures par jour. Réussirai-je à montrer que je suis capable de combattre avec ? Couper du bois et un humain, ce n'est pas pareil. A côté de cela, même si cela fait trois jours que je m'entraîne à lancer des couteaux, que mon niveau est plutôt correct, je ne pense pas récolter ne serait-ce qu'une note moyenne si je base tout mon passage sur eux. Je dois montrer mes forces et non pas mes faiblesses. Je maîtrise beaucoup mieux la hache, c'est indéniable.
Je m'approche rapidement de celles-ci et les juge du regard. Il y en a de plusieurs types dont certains que je ne connais pas. Je pose ma main sur le manche d'une hache à double tranchant. Elle est dans un nettement meilleur état que celles de l'atelier. Je replie mes doigts dessus et la soulève d'un seul bras. Elle semble légèrement plus légère que celles que j'ai l'habitude d'utiliser, elle a l'air beaucoup plus facile à manipuler. Je la fais tourner dans les airs afin de m'habituer au poids, de trouver ma position d'équilibre. Cela prend quelques secondes. Je pense l'avoir trouvée.
Je monte sur la scène d'entraînement et sélectionne sur le petit ordinateur la simulation d'attaques aléatoires. Je me place au centre, la hache fermement tenue entre mes mains, en position de garde, prêt à attaquer et à me défendre. Le compte à rebours commence. Je vois les chiffres défiler sur le sol.
3.
2.
1.
Go.
Une silhouette se matérialise devant moi, une épée à la main. Je n'hésite pas une seconde. Je m'élance vers elle, la hache brandie au-dessus de ma tête. La silhouette court aussi. L'épée fend l'air au niveau de ma tête. Je l'évite en glissant par terre, me cogne la hanche sur le sol en métal et grimace sous le coup de la douleur. Ma vision devient floue un léger moment, mais je me ressaisis rapidement. Elle est au dessus-de moi, la pointe de l'épée juste au-dessus de ma tête. Alors qu'elle l'abat par terre, je roule sur le côté et me relève avec difficultés. Je titube légèrement, ma tête tourne pendant une seconde, juste le temps pour la silhouette de reprendre ses esprits et pour moi de me retrouver derrière elle. Je lève ma hache et lui assène un coup au niveau du cou. Je la décapite du premier coup. La silhouette s'évanouit dans la nature. Je soupire fortement, un léger sourire s'esquisse sur mes lèvres. C'est fini.
Je laisse tomber ma hache par terre et me redresse, le regard rivé vers les juges, les dents serrées. Je respire rapidement afin de reprendre mon souffle. Je jette un rapide coup d’œil sur l'écran d'ordinateur et fronce les sourcils. Il me reste encore cinq minutes, ce n'est pas fini... Le silence me fait froid dans le dos. Un mauvais pressentiment, comme un courant d'air glacial, me parcours l'échine. Je me retourne doucement.
Une nouvelle silhouette est loin devant moi, un arc à la main. Elle le bande et me vise avec précision. La flèche va arriver droit dans mon cœur. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Elle décoche la flèche qui fond sur moi. Dans un bond, je me jette sur le côté et tombe violemment sur le sol. Une douleur vive, comme un courant électrique qui me traverse le corps, m'assaille et je grogne sous la douleur. Je crois bien m'être fait toucher à l'épaule. Je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, la silhouette prépare déjà une nouvelle flèche. La douleur persiste, encore plus forte. Je me lève difficilement, attrape la hache de mon bras valide et m'approche le plus rapidement possible de la silhouette. J'essaie de slalomer pour l'empêcher de viser correctement. Je fends l'air de tous les côtés sans faire attention en espérant qu'elle arrête une flèche. Je dois avoir l'air d'un parfait idiot qui ne sait pas manipuler correctement son arme. Une honte pour le district Sept. J'arrive devant la silhouette. Je brandis mon arme sur la droite et l'abaisse en essayant de viser la tête. La lame dérive et se plante dans l'épaule de la silhouette avant que celle-ci n'explose en un million de pixels.
Je regarde l'écran d'ordinateur. 5. 4. 3. Un courant électrique se fait entendre sur ma gauche. Je me baisse rapidement et regarde un couteau fendre l'air au-dessus de ma tête. 2. Je n'ai presque pas le temps de réagir, un autre couteau m'effleure l'autre épaule alors que je me décale sur le côté. Je crie et ne peux m'empêcher de laisser une larme de douleur s'échapper. 1. 0. C'est fini. Enfin fini. J'essaie de bouger mes épaules, la douleur est beaucoup moins vive qu'au début, mais elle est toujours là.
Je récupère la hache, descends de la scène et la range à sa place.
Le temps est écoulé. Je n'ai rien d'autres à montrer. J'ai fait du mieux que je pouvais. Je regarde les juges avec insistance. Ils affichent toujours cette même expression. Ils sont neutres. M'ont-ils au moins regardé ? Ont-ils ne serait-ce que porter un regard sur moi ?
J'ai montré ma force, je dois montrer mon courage, un courage dont je n'ai jamais fait preuve, courage qui pourrait être assimiler de la folie. Je dois montrer que je n'ai pas peur alors que je suis tétanisé. Je sais ce que je vais faire. Suis-je fou ?
« Vous savez... Pendant ces quelques minutes durant lesquelles j'obéissais comme un parfait petit tribut aux règles, je réfléchissais. Et j'en suis arrivé à une conclusion. Vous êtes assoiffés de sang, prêts à tout pour arriver à vos fins. C'est votre métier après tout, votre gagne-pain. Et pour que vous mettiez aussi facilement votre humanité de côté, cela doit bien payer, non ? Vous n'avez pas de conscience. Vous devriez avoir honte. Mais ce n'est pas grave... lorsqu'il s'agit de ma peau, je n'ai pas de conscience non plus. Et je n'en ai pas honte »
Je ponctue cette phrase d'un léger sourire narquois. Cela ne me ressemble pas, mais après tout, dans les jeux il ne faut pas être soi, il faut oublier tout ce qu'on a été avant, il ne faut plus penser à rien à part notre survie, il faut être le genre de personnes susceptibles de gagner. Et être moi, cela ne m'aidera pas à gagner. Je ne suis pas ce genre de personnes, je ne suis pas courageux, je suis un lâche... Mais je dois changer. Je dois oublier. Je dois vaincre ces peurs qui me paralysent. Je peux le faire, je m'en sens capable, je suis prêt à tout pour gagner. Je pensais que j'hésiterais à tuer, mais maintenant je sais que je le ferai. Oh bien sûr je me sentirai horriblement coupable ! Si je gagne, je m'en voudrais toute ma vie. Mais au moins, j'en aurai une.
*
Je me précipite dans la salle de bain. Il fait tellement chaud ! Un feu brûle dans ma gorge. Je glisse dans la baignoire et ouvre le robinet. Une pluie d'eau glacée me tombe sur le visage. Je reste comme ça, immobile, le regard absent pendant plusieurs minutes. Des larmes finissent par couler, rapidement noyées dans cette pluie qui s'écoulent dans les égouts du Capitole. Qu'est ce que j'ai fait ? Pourquoi ai-je dit ça ? Les juges vont me prendre pour cible, je le sais.
Je viens de signer mon arrêt de mort.
Alors, mes notes sur 12 sont très suceptibles de changer selon les autres présentations, les notes sur 10 sont plutôt définitives.
Pour Logan : 6/10 & 7/12 Pour Sebastian : 7.5/10 & 5/12
Dernière édition par Lanthane Vanadium le Mer 23 Avr - 16:01, édité 2 fois
Jonathan Templebar
+ District Trois +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Mer 9 Avr - 16:38
Voilà la suite !
Rozen A.-C. Greeswald a écrit:
Les espoirs se débattent...
Le temps passe à une vitesse folle, ça fais si peur quand on y pense. Enfin, ces trois jours se sont déroulés vite mais ce ne sera pas la même chose pour les prochains, Rozen n'est pas assez naïve pour y croire. Dans l'arène, chaque jour sera un enfer, à chaque fois se sera un jour de trop qu'elle devra vivre pour essayer de s'en sortir. Face aux exploits des carrières au Centre d'entraînement, ses capacités ne valent pas grand chose, certes, mais l'important est d'abord de faire preuves d'imagination mais surtout d'originalité. Avant la tempête des Jeux, le calme de l'attente, et pour l'instant la priorité c'est les notes qui seront accordés à l'issue du passage devant les Juges. Mettre en avant ce qu'elle a appris avant sa moisson ou alors durant les trois jours qui viennent de s'écouler ? Peut-être montrer un ensemble sans pour autant tout dévoiler. Et au lieu de montrer l'astuce, mettre en avant ses capacités offensives, après tout, ce que voulaient les Juges c'était du sang, c'est que tout le monde attendait de toute façon dans l'arène, et pour cela il faut être capable d'attaquer. En partant de ce principe, le choix du programme est vite fait.
Le silence est lourd, personne ne se regarde ni se parle, ou alors très peu. Le seul bruit qui rompt cette monotonie c'est la voix d'une personne qui appelle les tributs les uns après les autres. Le gars du Un, puis sa compère, s'ensuit ensuite l'un après l'autre le tour des tributs du Deux, puis Logan, et enfin Rozen. De tout cœur la jeune fille espère que son ami s'en ait sorti, elle l'espère vraiment pour lui, mais aussi pour elle puisqu'il est aussi son allié dans les Jeux. Mais à l'heure actuelle, c'est son tour de la jouer en finesse. Sans un regard pour les autres, elle se lève pour rejoindre la salle où sont regroupés tous les Juges tout autour d'une grande quantité de viandes. Pour faire saliver d'envie les tributs qui passent ? Pour le coup, c'est raté car Rozen qui reste dans la simplicité en ne gardant à l'esprit que le bon goût du pain du Onze qui est sans doute l'une des choses qu'elle a le plus apprécié de manger au Capitole. Le luxe et le surplus ne fait pas le bonheur de tous on dirait.
Rozen dispose de peu de temps, ce n'est pas infini, elle le sait alors dès qu'elle a le signal, elle s'active. D'abord, elle place des mannequins à une assez bonne distances les uns des autres, un est vers la droite, l'autre à son opposé à gauche, et tout un autre, assez loin, près des Juges, et vers la diagonale gauche du mannequin de droite. Les trois cibles positionnées, il s'agit là d'une sorte de parcours, et sur celui-ci, Rozen balance un couteau vers la droite et un glaive vers la gauche. Les deux armes retentissent dans un vacarme mais la jeune fille ne s'en préoccupe pas puisqu'elle s'empare d'une sarbacane qu'elle coince dans l'une de ses manches et qu'elle maintient avec un morceau de liane bien résistan. Avec ce qu'elle avait appris, la blonde aurait très bien pu confectionner sa sarbacane elle-même mais dans le doute de ne pas avoir assez de temps, elle passa l'idée, s'équipa d'une sacoche qu'elle accrocha à sa taille avant de se positionner de manière à faire un ''T'' avec les deux premiers mannequins.
Et après avoir vérifié qu'elle captait bien l'attention de tous le monde, Rozen s'élança d'abord par une roulade sur le sol qui lui fait assez mal mais elle ne s'en formalisa pas puisqu'elle se jeta ensuite sur le premier mannequin pour lui faire une prise qu'elle avait vu au stand de lutte, et ensuite elle récupéra le couteau posé tout près qu'elle enfonça dans ce qui aurait dû être le cœur. De suite après, elle partit vers sa gauche où elle s'équipa du glaive après avoir laissé l'autre arme dans le corps du mannequin puis répéta les mouvements vus avec Maëlys avant de planter l'arme dans la deuxième cible. Cette fois, elle ne laissa pas l'arme coincé dans la mousse puisqu'elle s'en servit pour rompre les liens de la liane et ainsi récupérer sa sarbacane dont une munition se trouvait dans la sacoche à sa taille. Une seule chance de réussir, c'était volontaire. La jeune fille respira un bon coup avant de souffler dans la sarbacane et la fléchette se planta un peu plus bas que le cœur, et à gauche. Ce n'était pas le cœur qu'elle visait mais bien le foie, elle aurait empoissonné le bout de son missile et si ça avait été un tribut, il aurait bien souffert. Avec un peu de chance, les Juges n'étaient pas si idiots et sauraient l'anatomie du corps, du coup ils comprendraient son geste.
Sa performance terminée, les dés étant jeter, Rozen salua les Juges avant de tourner les talons pour ce dépêcher de quitter cette pièces où les véritables meurtriers des Jeux se délectaient en riant de l'acharnement et de la conviction des tributs car pour vingt-trois d'entre eux, ça n'aurait servit à rien puisqu'au final ils seraient tous morts. Parler avec Logan et patienter avec lui, voilà ce qu'elle allait faire, profiter des derniers moments de tranquillité et respirer pour se soulager de cette pression du passage pour se faire noter. Prions pour qu'elle est une bonne note afin d'attirer les sponsors.
lumos maxima
7/10 & 5/12
Jake Felden
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 13 Avr - 9:36
Tom m'a envoyé son passage.
Tom Beoulve a écrit:
Et voilà. Une semaine est passée. Des dizaines et des dizaines d'heures à s’entraîner à construire ses propres lance-pierres et à se battre contre des mannequins robotisés en mousse, sous l’œil critique de ses concurrents. Il faut toutefois reconnaître une chose : dans leur regard, il n'y avait pas que de la méfiance, mais aussi du mépris. Si c'est mauvais ou non, ça reste à voir, toujours est-il que Tom sait super bien découper une sarbacane dans un roseau avec ses petits doigts, maintenant. Génial, il va pouvoir se la péter devant les juges. Ces derniers ne sont d'ailleurs plus très loin, peut-être une centaine de mètres. Tout ce qu'il faut, c'est attendre son tour, à présent. Dans la salle d'attente, l'ambiance est à son comble : un silence rythmé tambourine les murs et la chorégraphie à base de positions assises et de corps amorphes entraîne tous les tributs. Puis, lentement, une forme transparente sort du sol, tournant sur elle-même pour découvrir, ou plutôt redécouvrir la salle. Les murs gris et sales se reflètent sur ses pupilles inexpressives ornant son visage blême. Puis, un chuchotement, un souffle de vent sort de la bouche de l'ectoplasme et frôle les nuques, avant d'arriver aux oreilles de Tom.
- Mal au ventre ?
Pour lui, ce courant d'air avait du sens, c'était plus qu'évident. Et lorsque le jeune maître ayant vécu la mort le fixe avec un sourire plat, la réponse sort, faisant se tourner plusieurs têtes.
- Comment t'as deviné ?
Pas de réaction, la ligne semble être coupée, et l'image de Seed, qui semble être plus trouble qu'à une époque, le nargue en laissant voir la silhouette de ses voisins. Puis, les lèvres du nouveau tribut s'ouvre, et une question, une seule parmi beaucoup d'autres, franchit la limite de sa gorge :
- Seed, qu'est-ce que tu... Qu'est-ce que tu es vraiment ?
Le dos courbé, le fou est discrètement suivi du regard par ses camarades, qui le regardent discuter tout seul avec lassitude, habitués par ce comportement et occupés par d'autres pensées.
- Je ne sais pas pourquoi, mais... J'ai l'impression que tu as de moins en moins de sens pour moi. J’arrive plus à parler avec toi, je parviens tout juste à entendre ce que tu me dis et...
Il reste d'une immobilité stressante, véritable statue de sel trônant au centre de la pièce. Tom, tremblant, reste vissé sur sa chaise, fixe l'entité, et lui implore en secouant doucement ses mains jointes :
- Je t'en prie, répond-moi... Me laisse pas tout seul...
Brusquement, deux larmes s'échappent de ses yeux écarquillés, et glissent sur son visage, vide de toute émotion, comme s'il cherchait à ressembler à son ami translucide. Elles viennent s'écraser sur le béton dans un bruit presque audible dans cette salle qui semble hors du temps. La misérable attente d'une parole de Seed semble ralentir les aiguilles de l'horloge, pourtant, les tributs sortent à intervalles réguliers, avertis par le signal sonore le plus agaçant de l'univers. Puis, son tour vient. L'avertissement retentit, mais il ne bouge pas, les yeux toujours levés sur l'illusion consciente debout devant lui. Les autres hésitent à l'interpeller pour lui dire de se lever, mais finalement, le murmure tant attendu se déploie dans son monde, son monde à lui :
- N'oublie pas tes entraînements, et souviens-toi. Souviens-toi de ce que je suis vraiment.
Au dernier mot, à la dernière syllabe, une autre forme blanche déboule, mais celle-ci porte un casque et est bien matérielle. Empoigné par le bras, il est poussé directement devant son jugement, seul dans la salle d’entraînement entièrement vide.
- Seul... Toujours, tout seul.
Il se tourne vers les juges, et identifie Seed parmi eux, raide comme un balai dans un endroit où il ne devrait pas être. Pas une parole, pas un geste, pas un signe d'encouragement, rien.
- Toujours, toujours.
Il déambule lentement, cherchant quelque chose à leur montrer, et finit par saisir un lance-pierre qui traîne sur le sol, probablement utilisé, ou déplacé par un autre. Au fond, est-ce qu'il y gagnerait à ne rien leur montrer et à abandonner maintenant ? Ce n'est pas comme si les conseils de son mentor l'atteignaient. Saisissant une munition, il vise mécaniquement une cible, et lâche brusquement l'élastique, presque sans viser. Raté. Ses larmes, déjà abondantes, redoublent. Un milliard d'idées et de visions traversent son esprit, de la plus pessimiste à la plus dénuée de sens, et ses genoux manquent de se plier une énième fois.
- Seul. Seul. Seul. Seul. Seul. Seul.
Il ne prend même pas le temps de pointer son objectif, attrape ses petites billes de plombs à l'aveugle et tire à chaque mot, à un rythme frénétique et perturbant. Chaque tir est raté, et les projectiles heurtent bruyamment le sol, le mur, et même parfois le plafond. Puis, le nombre de décibels augmente, la grimace de désespoir qui tord son visage s'amplifie, et les tirs fusent de plus en plus près des cercles de plastique. Bientôt, tout le terrain est envahi par l'unique hurlement, l'unique mot qui hante son esprit. D'une façon effrayante, sa précision s'améliore enfin, et alors que ses poumons crachent le maximum de leur haine, le plein centre est enfin touché. Tout s'arrête, le silence règne, et l'arme tombe sur le sol avec un bruit qui sonne comme une conclusion. Il se retourne lentement, n'observant que la tête des juges et ignorant la pâle silhouette qui les accompagne. N'arrivant pas à décrypter leurs expressions, il lance une brève salutation, un faux « merci de votre attention », et termine le spectacle, laissant les morts derrière soi.
Sebastian : 7.5/10 & 3/12 Tom : 7/10 & 2/12
Jake Felden
+ Capitole +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 13 Avr - 18:37
Voici le passage de Julien (normalement, c'est à toi qu'ils doivent l'envoyer mais bon...)
Julien Sullivan a écrit:
« Julien Sullivan, District 2. »
A mon tour. Je me lève doucement et commence à me diriger vers la salle d’entraînement. Je ne lance aucun regard derrière moi, aucune envie de croiser le regard d’un des tributs présents dans le réfectoire où nous attendons tous, les 24 pour passer et montrer de quoi l’on est capable. Je m’aventure dans un couloir, sombre, mais la lumière bleutée de quelques néons me laisse voir suffisamment pour distinguer la forme d’une porte. Alors que celle derrière moi ce ferme dans un bruit assourdissant, celle en face de moi viens à peine de s’ouvrir. Je m’avance alors dans la grande salle, claquant le sol du talon de mes bottes pour bien faire comprendre aux juges, dans leur balcon, que j’arrive, moi, Julien Sullivan. On leur a servi les mets les plus gouteux, du meilleur vin à la meilleure dinde, en passant par le foie gras et le caviar. Je fais une petite courbette en souriant.
« Julien Sullivan, District 2. »
Puis je me retourne sans un mot et me dirige vers le stand de tir. Ils ne m’ont jamais vus tirer au centre d’entraînement, c’est donc le moment de leur prouver de quoi je suis capable à l’arc. Je un carquois sur mon épaule, et un arc dans ma main droite. J’appuie sur un bouton, celui du niveau maximal, et prépare une flèche, que j’encoche à la corde de mon arme. Puis les hologrammes apparaissent, un à un, j’encoche, inspire, expire, décoche, ils tombent en morceaux, comme des tours que je ferais exploser, un à un, ils s’écroulent comme s’écrouleront la vie des tributs que je tuerais. Je les tuerais tous. Mais un des hologrammes arrive par l’arrière, et me prend presque par surprise. Par chance il s’agit du dernier. Je me retourne brusquement et donne un coup sur ce dernier avec mon arc, puis j’attrape une flèche dans mon carquois pendant qu’il est désorienté. Je mets la pointe de la flèche vers le bas et donne un violent coup dans la tempe de l’hologramme, qui disparaît comme les autres. Il faut toujours savoir se servir d’une flèche comme on se servirait d’une dague, c’est vital. Et j’ai pu leur montrer que je savais le faire, point positif, ce qui me fait sourire de satisfaction.
Je me dirige alors vers les juges, les regarde, un par un.
« Je vous ai montré ce que je pouvais faire avec une arme, mais maintenant, pour vous prouver que je ne suis pas qu’un barbare écervelé de carrière, une petite démonstration s’impose… »
Je vais poser mon arc et mon carquois et me dirige vers le stand des plantes empoisonnées. Si j’ai choisis cet atelier, ce n’est pas pour rien, parfois on ne veut pas se salir les mains pour se débarrasser des autres tributs… Je prends une tige de digitale, et prend ses feuilles, la partie la plus toxique de cette plante, qui, lorsqu’elle est ingérée, même à petite dose, est létale pour l’homme. C’est donc très pratique, discret, et mortel, comme j’aime. Je commence à écraser les feuilles dans un pot en y rajoutant un peu d’eau, et finit par obtenir un liquide, que je mets dans une fiole.
« Vous voyez ceci, et bien, je vous déconseille de le boire, ou vous… mourrez tout simplement… hé bien, ce petit jus de digitale peut très bien se marier avec n’importe quel plat, ou encore se fondre dans une gourde d’eau… la mort vient alors très rapidement, surtout à forte concentration, comme ici, quoi de mieux pour se débarrasser d’allier encombrants que le poison… »
Soyons honnêtes, je ne vais pas rester dans l’arène à aider des personnes qui pourraient me planter un couteau dans le dos… ahah… jamais… Je suis là pour gagner, et je gagnerais. J’aperçois alors une cage avec un animal dedans. Je souris, d’un air cruel, et me dirige vers la bête. C’est un singe, je ne sais pas de quelle race, et je m’en fiche royalement.
« Mais ce poison, vous voyez, à une certaine dose, ne tuera pas, mais rendra la personne paralysée, ne pouvant rien faire, mais consciente de ce qui se passe… »
Je verse un peu de poison dans la gamelle de la bête, qui se hâte et bois le contenu. Quelques instants après, il se met à crier mais se fige, en tombant dans sa cage. Je prends l’animal, et le tends vers les juges.
« Je ne compte pas m’en arrêter là.. »
Je vais prendre une dague, et pose l’animal au sol. Je le regarde droit dans les yeux, et je peux y lire de la peur. J’aime cette peur, la boire, ce que je vais prendre plaisir dans l’arène avec les pauvres tributs que je tuerais… Je commence à dépecer la bête en la laissant bien vivante, mais elle ne peut rien faire, si ce n’est souffrir en restant silencieuse. C’est presque jouissif, en réalité. Le sang coule au sol, se repend, je fais quelques incisions, par ci par la, mais laisse la bête en vie. Je finis par me relever, poser la dague prêt du singe, encore vivant, mais ensanglanté, aux portes de la mort.
« Merci pour votre attention. »
Je pars en leur tournant le dos, au singe, et aux juges, laissant un cadavre agonisant. Je veux que mon nom soit sur leurs lèvres, le nom de Julien Sullivan, du District 2.
Jake Felden
+ Capitole +
♣ Nombre de message : 554 ♣ Date d'inscription : 25/06/2013
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 13 Avr - 20:05
♣ Nombre de message : 680 ♣ Date d'inscription : 09/03/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 13 Avr - 20:09
Bon, je suis un peu à la ramasse là, donc j'ai rien noté, mais je transmets tout de même les textes que j'ai reçu ce week-end. J'essaie de noter tout demain si j'ai pas trop de boulot...
Buck B. Black a écrit:
Salut ! :DVu que tu es le "haut juge" je te l'envoie à toi ! Je m'y prends à la dernière minute, mais au moins, je suis encore dans les temps. ^^' Bon courage à vous tous (bande de sadiques ! ) et bonne lecture ! :3
❝ Et maintenant, je sais ce qu'il me reste à faire ❞
« Tribut masculin numéros un ! »
J’attends. Cette fois, les jeux semblent plus proches que jamais. Plus réels, aussi. Ils apparaissent à présent comme une évidence. Comme une fatalité, une épreuve que nous serons tous très bientôt forcés d’affronter. Je n’ai pas peur. J’ai accepté mon destin. J’ai conscience, à présent, que tout retour en arrière n’est plus possible. Vivre ou mourir sont mes seules options. Tout a déjà commencé. Nous luttons d’ores et déjà pour notre survie personnelle. Je m’appelle Buck Billy Black. J’ai dix-sept ans. Je ne souhaite qu’une seule chose maintenant. Rester moi-même. Malheureusement, c’est impossible. J’aurais bientôt les mains pleines de sang, le cœur aussi noir que des cendres. Je m’apprête à devenir l’ombre de moi-même. Sal, pourri, brisé. Je m’appelle Buck Billy Black. J’ai dix-sept ans. Aujourd’hui, je crois savoir qui je suis vraiment. Bientôt, je ne me connaitrais plus. Dans la vie, il faut faire des choix. J’ai fait le mien. Je m’appelle Buck Billy Black, mais qu’importe mon nom. Dans deux jours, je ne serais plus personne.
Si j’ai choisi de vivre, je n’ai néanmoins pas choisis de me vendre. Je ne suis pas un objet.
Mon combat a commencé. Cette fois, c’est pour de vrai.
Je m’appelle Buck Billy Black, et à partir d’aujourd’hui, je vais lutter dans tous les sens du terme. Je vais lutter pour vivre mais aussi pour rester libre. J’ai plus de vingt-trois ennemis.
« Tribut masculin numéro douze ! »
Je suis celui qui ne se plie pas aux règles.
***
Je m’avance dans la salle d’entraînement. Elle semble si vide sans tous les tributs. A gauche, j’aperçois les juges, ils mangent, boivent et discutent. Je marche jusqu’à eux avant de m’arrêter. Et puis c’est tout. Je lève la tête et les fixe sans ciller. Le silence tombe peu à peu. Même nos cœurs et nos souffles deviennent muets. Il n’y a pas plus parlant qu’un regard. Dans mes yeux ils peuvent facilement voir mon combat. Ca ne doit pas leur plaire, ça non. Et alors ? Je me bats pour la liberté, pour ma fierté personnelle. Je ne suis pas influençable, ni manipulable. Et je les regarde, je les regarde. Je leur montre de quelle trempe je suis fait. Je leur prouve que je ne suis pas comme les autres. Je refuse de me vendre de quelconque manière. J’aurais zéro ? Tant pis, je resterai digne. Je n’aurais pas de sponsors ? Tant mieux, je ne me serais pas fait acheter.
Tic-Tac. Les minutes passent. J’ai envie de rire, de crier : « vous voyez ? Moi j’ai le cran de ne pas vous lécher les pieds. » Mais je me tiens à mon silence. Je sens tout mon corps se figer, je sens mon cœur s’arrêter de battre. Je ne respire plus. Je suis l’homme immobile, aussi silencieux qu’une pierre, aussi froid que la glace. Mes yeux leur lancent des éclairs, semblent crier tout un tas d’obscénité. Soudain, sans en connaître la raison, je me mets à penser à Sun. Aurait-il fait la même chose que moi à ma place ? Serait-il fier ? Non. S’il était là, avec moi, il me soufflerait au creux de l’oreille : « c’est tout ce dont tu es capable ? Je suis déçu ! », avant d’éclater de rire. Un frisson s’empare de tout mon corps. J’ai envie de… Je dois… Je… Je sais…
Avez-vous déjà eu l’impression de rêver tout en étant éveillé ? D’agir sur un coup de tête et de vous dire ensuite : « Mais qu’est-ce que j’ai fait ? » ? De vous sentir comme… hors du temps ? C’est ce que j’ai l’impression de vivre en ce moment précis. Ou du moins, c’est ce que je vais vivre dans un peu moins de quinze seconde. Je sens une boule de stress éclore dans mon corps. Je sens le monde trembler, je me vois chavirer. Un. Deux. Trois. Je respire. Longuement. Sun, je sais ce que tu voudrais que je fasse. Regarde et admire mon ami. C’est fou comment je me sens vivant tout à coup ! Allez, c’est parti. Je n’ai rien à perdre de toute manière.
Des membres qui se lèvent. Un T-shirt qui s’envole. Des jambes qui se mettent à avancer toutes seules. Des mains qui se saisissent d’un couteau. Une lame. Une lame dans la chair. Du sang qui coule, qui s’écoule. Par terre. Sur la peau. Rouge. Tout est rouge. Tout devient rouge. Je me mets à sourire devant les mines effarées des juges. Très vite, mon rire retentit. Mon torse ruisselle de sang. Oh, je vous rassure, je ne me suis fait que quelques coupures. Rien de bien grave ni de bien méchant. Un peu de pommade miracle du Capitol et il n’y aura plus la moindre trace. J’essaie d’impressionner mon publique, voilà tout. Les goutes ne s’arrêtent pas. Plic-Ploc. Plic-Ploc. L’adrénaline semble me quitter et une vive douleur commence à se faire sentir. Etrangement, elle me fait du bien. Me redonne des forces. Je trouve dans la souffrance comme une sorte de réconfort. Je me sens bien. Je me sens moi. Je vous l’ai dit. Je mène différents combats. Certes, je vais devoir me battre pour ma survie. Oui, actuellement, je me bats pour ma fierté. Mais il y a une troisième bataille qui me faudra livrer, vous savez… C’est moi-même qu’il me faudra affronter. Mes peurs, la douleur, ma face cachée. Mes vices. Je suis en train de tester mes limites. Les juges nous voient comme des rats de laboratoire. Ils se contrefichent de notre sort. Je me permets donc une petite expérience devant eux. Ils aiment le sang, paraît-il ! Et bien, regardez-le en direct mes amis ! Sentez-le, goutez-le, même !
J’ouvre la main gauche et abat froidement le couteau sur ma paume. Je lève mon bras, comme si je voulais saluer mes spectateurs, avant de replier les doigts et d’écraser mon sang. Il gicle. « Il y a ceux qui suivent la masse et ceux qui s'en démarque. Je suis fier et libre. Je suis capable de faire ceux que les autres n'osent pas. Moi, j'ai osé ! Je ne suis pas voué aux limites. » Sur ces mots, je lance avec une haine non dissimulée le couteau à la lame poisseuse sur la porte, avant de claquer cette dernière, derrière moi.
***
On ne peut pas faire face contre notre destiné. Dans tous les cas, je ne serais plus moi. Parfois, je me dis qu’il faudrait que je me résigne, tout simplement. Que je profite de mes quelques heures de répits et que je parte tranquille le moment venu. Mais une petite voix, tout au fond de mon cœur, une sorte de petite étincelle, m’incite à me battre jusqu’à mon dernier souffle. Tout ce que je fais ne servira à rien. Mais ce n’est pas grave.
Je m’appelle Buck Billy Black. J’ai dix-sept ans. Et maintenant, je sais ce qu’il me reste à faire.
« Mr. Black, savez-vous qu’il ne faut pas que les tributs se blessent avant le lancement de l’arène ? - Ouais, j’avais cru comprendre. - Allongez-vous. Il faut que je vous applique une pommade spéciale. Ah, les mineurs du Douze, je vous jure… »
Et maintenant, je sais ce qu’il me reste à faire.
Code de Phoenix O'Connell pour [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Annabeth Junks a écrit:
Le passage devant les Juges.
Annabeth Junks, District Deux.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Quand on y réfléchit bien, on peut constater qu'en fin de compte, les Jeux ont été lancés à la seconde même où, à la Moisson, j'ai levé le bras et crié que j'étais volontaire. À ce moment-là, j'étais loin d'avoir conscience que la grande horloge de ma vie avait commencé à tourner en accéléré. Je pourrais presque l'entendre, entendre son "tic-tac" en synchronisation avec mon coeur, ce bruit stressant et de mauvaise augure, ce bruit qui vous réveille la nuit et qui hante vos journées. Ce bruit, il ne veut plus quitter ma tête. Ce bruit, il me fait agir vite et bien. Ce bruit, il motive mes gestes et donne un sens à ce que je fais, donne un sens à ma vie : donne un sens à ce que je suis. Ce bruit, j'ai commencé à l'entendre quand je suis montée sur l'estrade de la Grand-Place, lors de la Moisson. Depuis, il ne m'a pas quittée. Parfois, je l'entends sonner. Lors des Adieux, de la Cérémonie d'Ouverture et de chaque atelier que je commençais à entreprendre, dans le Centre d'Entraînement du Capitole. Et ce bruit, je sais que je l'entendrais ce soir, lors du passage devant les Juges, le passage qui déterminera, sur une échelle de 1 à 12, combien de points j'aurai. Ce passage qui prouvera aux autres que mon titre de Carrière est loin d'être superficiel ; qu'ils doivent tous fuir devant moi et mon regard incendiaire. Mais à quoi bon fuir ? Je les trouverai tous et je les tuerai jusqu'au dernier.
Un sourire amusé étire mes lèvres alors que j'écoute d'une oreille distraite le type qui gère l'atelier sur les insectes et les baies comestibles. Dans mon district, j'ai toujours été la pauvre orpheline coincée, gentille et donneuse de leçons, alors qu'ici, je me comporte comme si j'étais la meilleure - ce qui doit en partie être vrai, puisque théoriquement, je suis l'une des meilleures. N'empêche que même si l'image que je dois donner de moi doit s'éloigner le plus possible de celle que je suis vraiment, je trouve ça plutôt comique et ridicule de me prendre pour une diva. Je me force à me concentrer, il faut que j'écoute, que je sois plus attentive que ça. Ma survie en dépend, d'une certaine manière, et ce même si j'ai rarement vu plus ennuyant que cela. Mais c'est une tactique comme les autres : faire des ateliers qui nous sont inconnus de façon à ce qu'une fois dans l'Arène, nous ayons le maximum d'atouts possibles. Je sais déjà faire beaucoup de choses, puisque j'ai passé toute ma vie à m'entraîner pour ces Jeux. L'épée, le javelot, les lances, les épieux, les couteaux, les haches et toutes les armes dans le genre me sont familières. Pas besoin de gaspiller trois jours à m'entraîner à faire quelque chose que je sais déjà faire ; là n'est pas le but. J'ai aussi une bonne endurance et la tension physique ne me fait pas peur. En choisissant trois catégories qui me sont inconnues, je ne fais qu'élargir la brèche déjà énorme entre mes adversaires des tributs périphériques et moi-même. Je ne peux que retirer des avantages de ces trois jours. Même si au fond, puisque je fais des choses que je n'ai jamais faites, je suis au même niveau que les autres et que par conséquent, ça ne me valorise pas trop... Qu'importe. J'assume.
Nous sommes deux à faire cet atelier. Un gamin d'à peine treize ans aux cheveux blonds en provenance du Onze et moi-même. Je crois qu'il s'appelle Kol... ou Tim... ou Tom, oui voilà c'est ça ! Tom Beoulve, le plus jeune candidat de cette édition. Il a l'air tellement fragile, j'ai envie de lui souffler dessus pour voir s'il s'envole. Il suit le même atelier tous les soirs, avec moi et celui qui s'occupe de nous. En parlant de celui-là, il nous annonce que c'est la dernière série d'insectes à mémoriser et puis c'est terminé. Dans une série, il y a dix insectes. Le but du jeu est de pouvoir mettre un nom sur chaque insecte. Depuis que j'ai commencé l'exercice, avant-hier, je n'ai pas réussi à tous les avoir bon. Espérons que j'y arriverai maintenant. Il nous tend chacun une tablette transparente et donne le top départ. J'ai dix secondes. Moi qui n'ai quasiment rien écouté de ses conseils ce coup-ci, ayant l'esprit trop occupé par le passage devant les Juges et par ce tic-tac incessant qui ne cesse de me vriller les tympans, il y a comme un déclic qui se fait dans ma tête. Mes doigts s'en vont pianoter d'eux-même sur le clavier tactile. Je finis ma série en huit secondes et demi - mon record. Avec un grand sourire satisfait, je fais un geste au moniteur en lui disant que j'ai terminé. Il valide mes réponses et me laisse partir me préparer pour l'heure suivante.
***
Nous y voici, le passage devant les Juges aura lieu dans une poignée de minutes à peine. Serai-je à la hauteur ? Telle est la question. Je l'espère, en tout cas. Nous nous trouvons tous dans une grande pièce meublée seulement de chaises. Vingt-quatre chaises pour vingt-quatre tributs. Cette fois-ci, le tribut masculin passe avant le tribut féminin, je suis donc la dernière Carrière à passer. Je suis placée entre Julien et Logan Tolinson - le tribut du Trois. Un peu plus à ma gauche, il y a mes deux autres alliés, Ruby et Devon, puis à droite viennent Rozen Griswald et tous les autres. Une voix mécanique appelle Devon qui se lève et part sans un mot. Les minutes passent et le temps semble figé. Je croise et décroise plusieurs fois mes jambes, ce tic-tac incessant martelant toujours ma tête et refusant de me quitter. La voix mécanique revient, intimant cette fois-là Ruby à rejoindre les Juges. Celle-ci se lève et part rejoindre son partenaire, sa chevelure flamboyante disparaissant quand les portes se referment derrière elle. Tic-tac tic-tac. Je voudrais me frapper la tête contre un mur pour que ce bruit seulement produit par mon imagination s'arrête une bonne fois pour toutes, mais malheureusement, je n'en ai pas la possibilité. Je passerais pour une malade mentale et ce n'est pas le moment de faire honte à Julien. Les portes blindées s'ouvrent de nouveau et la voix appelle mon ami. Je prends sa main et la lui presse discrètement, si doucement que je doute même qu'il l'ait senti. Je croise une dernière fois son regard azur. Je lui souris, l'encourageant de la tête. Il finit par me tourner le dos et sans un retour, il quitte à son tour la salle. Me voilà la seule Carrière dans cette pièce, je me sens tout à coup étrangement... vulnérable. Je n'aime pas cette sensation. Je tripote nerveusement le 2 brodé sur ma poitrine, essayant d'effacer l'horloge de ma mémoire - sans grand succès. Ma tenue se compose d'un pantalon noir confortable et simple et d'un débardeur assortit comportant le chiffre de mon district en gros au dos et en plus petit devant. « Annabeth Junks. » Je relève la tête, surprise sur le coup, puis, d'un geste tout aussi mécanique que la voix artificielle, je me lève et me dirige vers les portes qui coulissent pour me laisser passer. Elles se referment en claquant derrière moi, me laissant seule dans un long couloir clair. Je le parcours rapidement, le regard rivé devant moi, et finis par passer une dernière porte, débouchant sur la salle de passage devant les Juges. Tous les visages me sont inconnus, cependant, je reconnais brièvement celui de Lanthane Vanadium, la Haute-Juge de chaque édition d'aussi longtemps que je puisse m'en souvenir. Les passages ont à peine débutés, je suis seulement la quatrième à passer, et sachant que vingt sont encore à venir, je sais que j'ai l'attention de tout le monde. Parfait.
J'avais réfléchi à ce que j'allais présenter aux Juges avant même de commencer mes trois jours d'entraînement. J'aurais pu fabriquer une sarbacane et m'en servir, ou même cuisiner quelque chose avec trois baies et deux scarabées et pourtant, mon regard glisse sans que je ne puisse rien y faire vers le coin regroupant les objets de lancers : mes armes de prédilection. Malheureusement, je n'ai le droit de ne montrer qu'une seule catégorie aux Juges. Alors, quel choix faire ? Couteaux, hachettes ou épieux ? Il faut les surprendre, faire preuve de malice et d'intelligence. Je suis une Carrière, ils doivent donc s'attendre à quelque chose de haut niveau. Les couteaux sont des armes trop fréquemment utilisées, puisqu'ils sont faciles à manier et que tout Carrière qui se respecte doit savoir s'en servir ; c'est donc un choix trop prévisible. Les hachettes... les épieux ? J'empoigne le stand d'épieux et le fait rouler jusqu'au centre de la salle, bien devant les Juges et pile en face des cibles pour le moment immobiles. Je lance un grand sourire à mes spectateurs tout en me présentant : « Je suis Annabeth Junks du District Deux. » Je hoche légèrement la tête en signe de salut et je pose la paume de ma main à plat sur un premier épieu. Instantanément, les années passées à manipuler ce genre d'objet me reviennent en mémoire. C'est comme si, entre temps, je n'avais pas eu trois jours d'autres exercices. Mais ce genre de choses, c'est comme le vélo : une fois qu'on a appris à en faire, on ne l'oublie pas. Sur le côté, il y a une petite tablette semblable à celle que j'utilisais lors de l'entraînement sur les insectes et les baies comestibles. Je m'en approche, la main droite serrant toujours l'épieu, et je pianote tranquillement dessus. Je choisis de faire se mouvoir des cibles humaines et animales en même temps. Une voix robotique me demande de me placer. J'obéis, positionnant mon pied gauche devant moi et l'autre à l'arrière de façon à me tenir sur le côté pour avoir plus de force dans mon bras droit au moment de lancer. Les cibles commencent à bouger. Je tiens mon épieu loin derrière moi sans quitter des yeux le point rouge qui désigne l'emplacement du coeur. C'est là que je dois tirer. Pas besoin de prendre de l'élan, j'ai fais ça des dizaines de fois au cours des derniers mois. Le regard toujours rivé sur ce point rouge, tout mon être concentré sur cette cible qui bouge, je fais basculer mon bras d'avant en arrière et je lâche mon épieu. Un sifflement, une ombre, un bruit de carton déchiré. La cible a cessé de bouger, l'épieu lui transperçant le coeur. Le point rouge a disparu, engloutit par le bout de bois. J'esquisse un large sourire et m'attaque aux autres cibles qui continuent à se mouvoir. Je prends en main un deuxième épieu que je lance immédiatement cette fois-ci sur un bout de carton censé représenter un cerf. L'arme traverse le petit trou faisant office d'oeil, l'agrandissant davantage, et s'en va ricocher sur le mur de fer derrière les cibles. J'enchaîne avec un troisième épieu. Deux cibles humaines se rapprochent l'une de l'autre. Parfait. J'empoigne fermement le manche et attends patiemment que les cibles soient alignées. Un nouveau sifflement puis un chtak chtak simultané se font entendre. L'épieu reste coincé entre les deux cibles, leurs transperçant à toutes les deux le front. Un quatrième épieu arrache l'aile d'un oiseau en plein vol, le cinquième reste fiché dans le coeur d'un humain qui traverse la salle à toute vitesse depuis un moment. Les deux dernières touchent chacune leurs cibles animales. Essoufflée et le regard brillant d'adrénaline, je jette un coup d'oeil aux Juges qui me regardent, impassibles, alors qu'ils notent des choses sur un bout de papier. Je souris de nouveau et attends docilement qu'ils me permettent de sortir. C'est presque en sautillant que je regagne la porte extérieure. Finalement, pas de quoi stresser, ce n'était pas si difficile que ça ! Je me surprends à penser que c'était presque trop facile... En fait, ça ne diffère pas beaucoup de ce que l'on fait au Centre d'Entraînement du Deux. Toujours est-il que je suis fière de moi, j'espère leur avoir donné du spectacle. Si Julien, Ruby et Devon en ont fait autant, alors je suis persuadée que rien ni personne ne pourra nous déranger lors de ces Jeux. Moi qui ai toujours été peu sûre de moi, j'apprécie à sa juste valeur cette sensation de grandeur qui m'envahit aujourd'hui. Je me sens forte et imbattable. J'espère seulement que je le suis vraiment...
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Excusez-moi pour le retard, j'étais persuadée d'avoir posté hier o/
Hel D'Orado a écrit:
Coucou ! Je suis vraiment désolée, je ne me souvenais plus que le dernier délai était hier :duh:J'espère que vous accepterez quand même mon RP
Parfois, on a l’impression que toute notre vie s’est dirigée dans l’attente d’un moment précis. Comme si on avait été libres de certains choix, car chacun de ces choix nous conduisait à ce moment. Comme un nœud rassemblant tous les fils de la vie.
Aujourd’hui est un de ces nœuds. J’ai l’impression d’avoir travaillé toute ma vie à maîtriser ce que je vais faire dans quelques instants. Comme si je avais toujours su que je devrais le faire.
Dehors, gamine, à escalader tout et n’importe quoi, d’abord de mes doigts frêles et sanglants, puis cuirassés de cals. Que ce soit les maisons, les arbres ou les rochers, il y avait toujours ce besoin de monter, toujours plus vite, toujours plus haut.
En classe, dans les rues, à me faire bousculer parce qu’on ne me voyait pas. A m’entraîner pour qu’on ne me voie pas, d’abord au milieu des gens puis très vite, dans la nature, à vibrer au même rythme que le feuillage, à me déplacer avec les ombres, à respirer en même temps que les arbres.
Pendant les entraînements, à donner mon maximum pour maîtriser la sarbacane, à manger en position de tir, à respirer comme si je soufflais dans l’arme, à en rêver.
Aujourd’hui est un nœud. La salle d’attente se vide peu à peu et moi, je vide mon esprit. Mes battements de cœur ralentissent peu à peu, mes yeux se ferment et je frémis sous les nombreuses forces négatives qui parcourent la salle. Je les laisse couler lentement en moi, lisse comme le marbre. Elles finissent par s’échapper, car n’ayant aucun point d’accroche.
Je rouvre les yeux lorsque l’on prononce mon nom. Les juges discutent déjà entre eux. Un battement de paupières, et je suis près des sarbacanes. J’en attrape une, la soupèse, et m’éloigne déjà derrière un pilier d’acier. Une flèche en bois dans la poche, une boîte d’allumettes dans l’autre et je grimpe déjà, l’arme coincée sous l’aisselle. L’adrénaline me chatouille le ventre. En quelques mouvements fluides, j’atteins la grille remarquée quelques jours auparavant. Une grille qui surplombe tout le terrain et qui est parfaite. J’entends quelques mouvements d’humeur parmi les juges -« Mais où est cette foutue tribut ? Elle va finir par se montrer ? ». Rapidement, je cours d’un pas souple jusqu’à surplomber les Capitoliens. Un sourire se fait sur mon visage. Elle va se montrer, la tribut, ne vous en faîtes pas. J’enflamme alors la flèche, la coinçant dans l’arme. Et je vise l’un des mannequins au centre du terrain. Elle part, droite, et le feu démarre instantanément.
C’est le moment. Celui qui va tout décider. Te foire pas, Hel. Alors que les Juges ont relevé la tête en direction du brasier, cherchant où je peux bien être, je tombe derrière eux, pliant les genoux pour amortir la chute. Ce n’est sûrement pas autorisé. Là, tout de suite, avec une bonne arme, je pourrais tous les tuer.
Néanmoins ce n’est pas mon but. Je récupère seulement la pomme dans la bouche du cochon, dépose ma sarbacane à la place, et glisse vers la gauche, reprenant l’attitude que je sais si bien faire : techniquement, je ne suis pas invisible. Sur une photo, on me repèrerait, forme sombre sur fond noir, mais c’est mon allure qui me rend transparente. Un mouvement continu et l’attention des juges toujours focalisée sur le pantin – car après tout, cela ne fait que cinq secondes que j’ai tiré.
Alors que je reviens dans la salle basse, celle réservée au tributs, je regarde quelques secondes les Juges, avant de leur sourire.
« Hel D’Orado, district dix. »
La plupart des regards sont tournés vers moi. D’un mouvement provocant, je croque dans le fruit.
« J’espère que personne parmi vous n’est un adepte des traditions. Car personnellement, je trouve qu’une arme dans la bouche du cochon, ça a tout de suite plus de gueule. »
Je fais un mouvement du menton pour les inciter à regarder le plat derrière eux, et puis je repars sous les exclamations étonnées.
Sûrement que ma note sera mauvaise, mais au moins je suis heureuse.
Et le passage de Iel' arrivera sans doute lundi ou mardi...
Chleo Sullivan
+ District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 13 Avr - 23:20
Voili voilou voici mes notes pour les présentations postées ! Il y en a quand même très peu ... Je ne comprends pas ... Ils avaient du temps pourtant ... Enfin bref, moi je dis que les suivantes, si suivantes il y a, y aura des pénalités
# District Un :
Ruby Prescott [ ] Devon Alae 4/10 & 9/12
# District Deux :
Je ne note pas mes deux petits tributs
# District Trois :
Ni les compatriotes de mon fantôme
# District Quatre :
Iélenna Evans [ ] Gabe Flannagan [ ] # District Cinq :
Julia Power / PNJ Xillan Storm / PNJ
# District Six :
Casey A. Reed [ ] Seth A. Notherfield [ ]
# District Sept :
Rose B. Hippwood [ ] Sebastian Seifer 7/10 & 5/12
# District Huit :
Hope River 4/10 & 8/12 Robb Dress / PNJ
# District Neuf :
Adrianna G. Woods [ ] Nicolas Eatbox / PNJ # District Dix :
Hel D'Orado 7/10 & 8/12 Nate Wartog [ ]
# District Onze :
Perle Corned / PNJ Tom Beoulve 8.5/10 & 3/12
# District Douze :
Melissa Greeffit / PNJ Buck B. Black 9.5/10 & 10/12
Dernière édition par Chleo Sullivan le Ven 18 Avr - 22:39, édité 2 fois
Jake Felden
+ Capitole +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Lun 14 Avr - 7:42
Pour ma part, je sanctionne de -0,5 par jour voir plus...
Sinon, voici mes trois autres notes. Pour info, je préfère les donner à chaque nouvelle présentation puis faire un récap pour qu'on puisse en discuter si besoin
Buck : 9.5/10-9/12 Un spectacle osé en arrivant en dernier, Jake aime ça. Annabeth : 8/10-9/12 Hel : 8/10-8/12
Au moins les prestations reçues ont de la gueule je trouve, reste à savoir ce que foutent les autres tributs...
Trishteh Yeleen
+ District Onze +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Mar 15 Avr - 18:38
Pour moi ce sera : Logan : 5,5/10; 5/12 Sebastian : 7,5; 4/12 Rozen : 7,5; 6/12 Tom : Non noté Julien : 7,5; 5/12 Buck : 9,5; 9/12 Anna : 7,5; 8/12 Hel : 8,5; 8/12
J'ai aussi sanctionné le retard et le poison de Julien !
Jonathan Templebar
+ District Trois +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Mar 15 Avr - 19:45
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Mar 15 Avr - 20:36
Juste une question Trish, pourquoi tu dis sanctionner le poison de Julien ?
Jake Felden
+ Capitole +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Mar 15 Avr - 21:31
Parce que Lanthane m'a fait remarquer que la digitale ne paralysait pas et qu'en plus de ça, il aurai eu des blessures sur les mains en gros.
Bon, pour Julien, je baisse ma note à 7 parce que j'ai pas envie d'être trop exigeant avec ceux qui ont rendus leur passage et que torturer et tuer un animal, c'est assez osé et dérangeant pour que ça plaise, vraiment dommage pour le poison.
Jonathan Templebar
+ District Trois +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Jeu 17 Avr - 17:54
Yep, le petit Julien a mal suivi ses cours... La digitale n'influe ni sur les nerfs ni sur le cerveau mais sur le rythme et la pression cardiaque. "Blessures" est un peu fort... c'est juste des éruptions cutanées, mais bon, ceux qui savent ce qu'ils font ne saisissent pas de la digitale à mains nues.
Sinon, voilà le passage de Hope, fraîchement reçu :
Hope River a écrit:
Voilà le passage de Hope Bonne lecture :3
Le passage devant les juges.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Encore un tour et elle avait fini d’attacher sa tresse en chignon derrière sa tête. Hope s’approcha de son lit pour prendre le t-shirt noir et rouge qui y était plié soigneusement. On l’avait livré, avec le reste de l’ensemble, dans la chambre qu’elle occupait au Capitole, avant d’être envoyé dans l’arène des dix-septièmes Hunger Games, pendant qu’elle prenait sa douche. Aujourd’hui, c’était l’examen final qu’elle devait présenter aux juges. Avec la cérémonie d’Ouverture et les interviews, c’était le moment le plus important pour les tributs. Elle passa le t-shirt sur son corps et mit son pantalon ainsi que sa paire de baskets. Tous étaient de la même couleur. Il était marqué un Huit entouré du logo de son district sur le t-shirt noir tandis que les baskets et le pantalon moulant étaient imprimés de petits logos du Capitole.
Une fois prête, une fois ses lacets faits, on vint frapper à sa porte. C’était l’hôtesse, Whilemina, qui venait de frapper à sa porte pour lui annoncer que les tributs étaient conviés dans le sas d’attente. Elle sorti de sa chambre et suivi l’hôtesse du Huit accompagnée de Robb jusqu’au lieu dit après avoir emprunté l’ascenseur et tout un dédale de couloirs.
Une fois arrivée, elle remarqua que Robb et elle étaient les derniers arrivés. Les autres tributs étaient là. Les Carrières étaient collés serrés ensemble tandis que les tributs des Districts défavorisés étaient seuls. Hope alla s’installer à côté d’une tribut dont le nom lui échappait… A bien y réfléchir, elle pensait que son nom avait quelque chose en rapport avec le luxe…Ruby ? Non, il s’agissait de la rousse du Un et elle était avec ses petits copains de Carrières. Jade ? Non, il n’y avait pas de Jade cette année ! Cristal ? Emeraude ? Non, rien de si fabuleux… Perle ! Voilà, c’était la tribut du Onze et elle s’appelait Perle Corned !
Après avoir mit fin à sa bataille mentale, Hope se mit à se triturer nerveusement les mains pour donner l’illusion de son manque de self-control. Elle était surexcitée et avait hâte de donner un avant goût de ce qu’elle savait faire !
Bientôt, une voix digitale annonça le début de l’épreuve et convoqua Ruby Prescott dans la salle d’entrainement où les juges l’attendaient. Hope observa la rouquine disparaître par une porte qui fut bientôt condamnée par une herse de métal. Du coin de l’œil, elle vit les autres Carrières masquer difficilement leur impatience collective tandis que les autres tributs étaient nerveux. Tous devenaient trop réels : bientôt, ils allaient finir dans l’arène. A croire que, au début, ils se croyaient dans un mauvais rêve…Le pire qu’ils aient passé.
Très vite, les autres tributs furent convoqués et la salle se vida rapidement…Aussi rapidement que la peau de chagrin rétréci au fur et à mesure des vœux. La tête baissée, Hope fut sortie brutalement de ses songes quand la voix féminine digitale annonça son nom. Sous les regards des tributs restants, Hope se leva, prit un bon coup d’air, et se dirigea vers la porte dont la herse s’était levée. Une fois passée, un bruit métallique se fit entendre dans son dos et elle su que l’entrée venait d’être refermée. Elle traversa un petit couloir avant de terminer dans l’immense salle servant de lieux d’examen pour les tributs. Elle vit la loge où étaient postés les juges. Soudain, elle se surprit à être légèrement stressée. Elle sentait l’adrénaline affluer dans ses veines. Elle serra ses poings pour faire passée sa nervosité avant de se diriger d’un pas décidé vers la loge. On voyait que les juges commençaient à être lassés de tout ça mais elle n’en prit pas cure souriant mentalement en songeant à les réveiller bien vite grâce à ses facultés. En arrivant devant la loge, elle se racla la gorge, attirant sur elle l’attention, et nomma son district et son nom : « Hope River, District Huit ».
Elle se dirigea vers les bâtons de bois qui résidaient sur un présentoir et fit un signe à un des entraineurs venus pour les démonstrations au combat. Celui ci réprima un fou rire, vu ce qu’elle avait fait à l’entrainement public y’avait rien d’étonnant ce qui fit jubiler Hope, prit son propre bâton et se dirigea vers elle. Hope était déjà postée sur le tapis et se mit en position de garde. L’entraineur se précipita vers elle, l’arme bien haut, et elle esquiva au dernier moment en se jetant sur le côté. Elle se mit fléchie sur ses pieds, un genoux à terre, et abattis son arme sur le ventre de son adversaire qui n’eu que quelques secondes – passée la surprise – pour reculer. L’entraineur abattit son arme sur elle et la jeune tribut du s’abaisser d’un grand écart et leva son bâton qui lui servi à arrêter l’arme. Elle fit un balayage pour envoyer son adversaire par terre ce qui se produisit et elle se releva. Dans la seconde d’après, elle était à califourchon sur lui ; un bout de son bâton sur la gorge de l’entraineur. Elle ne cachait pas sa satisfaction. Lui et elle se regardèrent comme chiens de chasse. Il frappa par terre, déclarant forfait. Elle se releva et laissa son arme tomber à terre.
Pour la cerise sur le gâteau, voyant qu’il lui restait du temps, elle montra ses capacités d’escaladeuses. Une vraie femme araignée ! Spider-Woman ! Elle voyait ce surnom d’ici ! Une fois en haut du petit mur d’escalade, elle en descendit d’un salto avant parfaitement exécuté. Une fois à terre, le haut juge l’interpella pour lui signaler la fin de l’examen. Elle remercia d’une révérence et d’un sourire enjôleur ses spectateurs avant de partir par une autre porte de celle de son arrivée.
lumos maxima
4/10 et 7/12 pour l'instant... Et sinon, je propose de virer l'entraîneur, il n'est clairement pas assez bon.
Et puisque j'ai oublié de l'écrire dans mon précédent message : merci les filles de nous aider
Trishteh Yeleen
+ District Onze +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Jeu 17 Avr - 19:38
Avec plaisir Lanthane :3.
Donc pour Hope, je mets 4,5/10 et 6/12 !
Chleo Sullivan
+ District Deux +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Jeu 17 Avr - 21:38
J'avais dis que j'avais toujours voulu faire juge, alors avec plaisir aussi
Pour Hope : 4,5/10 et 8/12 même si je trouve que ca fait un peu trop warrior J'édit aussi mon poste la haut
Jake Felden
+ Capitole +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Ven 18 Avr - 12:42
Voici le passage de Devon ! (Par conte, le code s'est enlevé avec le c/c, j'ai pas fait gaffe)
Devon Alae a écrit:
Devon Alae Հ glory and gore Me voilà dans la salle d’attente pour le passage devant les juges. Dans moins de trente secondes, c’est moi que l’on appellera pour leur en mettre plein les yeux pendant un quart d’heure. On doit sûrement attendre quelque chose d’un niveau élevé de moi et des autres carrières. Logique, on est beaucoup plus avantagé – et même aimé, je suppose – avec toutes les années d’entraînements que l’on a eut. J’ai réfléchi à ce que je pourrais leur montrer pendant des heures. Mais rien. Aucunes idées exceptionnelles qui pourraient les clouer sur place, les laisse bouches bées, ébahies et épatés. Je suis un peu déçu de moi pour le coup. Il faut dire que j’ai l’embarras du choix, j’ai déjà touché à chaque arme inimaginable. Mais si je ne me suis entraîné qu’avec peu d’entre eux. Mes armes favoris, et celles avec qui j’excelle sont les shurikens et le lancé de couteaux. Je ne rate jamais ma cible. Et de plus, elles me correspondent très bien. Bien sûr, je pourrais mettre KO quiconque je voudrais au corps-à-corps, mais vu ma silhouette beaucoup moins musclé que la plupart des carrières, ce n’est pas un terrain sur, pour moi. Mais tout ce que je peux utiliser à distance, si. Je suis très rapide et habile de mes mains. Je n’ai aucunes idées de ce que Ruby va faire. Je suis assis à coté d’elle, avec les autres carrières de l’alliance, mais nous n’en n’avons pas parlés. Pour Anna et Julien, je comprends. En fait, pour elle aussi. Après tout, je peux très bien ignorer un de ses talents cachés.
« Devon Alae. »
La voix robotique m’appelle enfin. Je me lève. Je suis le premier à entrer dans le gymnase, derrière moi j’entends encore les chuchotements des autres tributs qui stressent. J’adresse un sourire mince aux juges, signe de respect. Fin’, simple bonjour quoi. Après tout, autant me montrer aimable, certains d’entre eux craqueront peut-être et deviendront mes plus fidèles sponsors. Et même si certains d’eux sont des hommes… tout le monde sait que les capitoliens, pour la plupart, aiment les deux sexes. En tout cas, c’est ce qu’il se dit dans les districts. Enfin bref. Je me présente rapidement tout en souriant autant.
« Devon Alae, District Un. »
J’ai finalement décidé, pour ma démonstration, de montrer que je sais maîtriser une multitude d’armes. Je vais essayer d’en montrer le plus possible en fait. Je n’ai prévu aucuns mouvements en particulier, aucunes suites de coups. J’ai pourtant eu l’habitude d’apprendre des techniques de combats sous formes de chorégraphies au centre d’entraînement du District, mais ça ne m’est pas venu à l’esprit. Je vais improviser. Je n’ai plus vraiment le choix de toute façon. Je suis déjà en train de trainer des mannequins à des distances plus ou moins longues du milieu du gymnase ou je conte me positionner pour lancer mes diverses armes dont je vais m’armer de suite. Six. Il y a six mannequins. Je n’ai qu’à imaginer que ce sont des pauvres tributs apeurés, égarés que je tuerais dans quelque dizaine d’heures. J’enfile un manteau à de chaque coté, en dessous de mes deux bras, je glisse des shurikens et des couteaux à lancée dans les petits élastiques qui les maintienne, prévus à cette effet. Je jette deux boomerangs édentés au milieu du gymnase ainsi que deux épées bâtardes ; mes favorites. Puis enfin, j’attrape deux haches ; une dans chaque main que je garde. Je vais ensuite au milieu. Et j’essaye de faire le vide dans ma tête. J’essaye de me concentrer au maximum, aujourd’hui, je ne dois pas louper mes cibles. Imaginez, la honte pour le Un et les carrières en général. En fait, je ne sais même pas si les juges comprennent vraiment ce que je fais. Tant pis.
Un silence pesant règne dans la salle. C’est plutôt bon signe, ça montre que les juges sont attentifs. Ou endormis. Mais j’espère qu’ils sont attentifs en fait. Ma hache, celle qui était dans ma main droite, brise l’air et vient se planter dans le crane du premier mannequin, à un environ cinq mètres de moi, d’une vitesse plutôt importante. La deuxième est beaucoup moins rapide et régulière dans sa trajectoire mais elle s’enfonce dans le torse de ce même mannequin. Je m’accroupis rapidement de façon à attraper les deux épées au sol et je m’élance vers le mannequin déjà transpercé et je fais tourner mes épées avant de trancher les deux bras de la silhouette grise sans vie. Je pivote en suite, je plis le genou droit vers moi et pousse de toutes mes forces, je frappe de toutes mes forces dans le bassin du mannequin ce qui fait tombé le mannequin en arrière. Ce que j’avais prévu. Mon bras –toujours armé de l’épée lourde- fait un grand cercle dans l’air et tranche la tête d’un mannequin à moins d’un mètre de la, puis l’arme médiéval vient s’enfoncer dans les abdos de ce même mannequin. Ce sera tout pour celui-là. Je glisse ma main droite dans ma veste et j’en ressors trois couteaux, deux sifflent dans l’air et viennent à se planter dans les yeux d’un mannequin derrière moi à une dizaine de mètre. Juste la ou je voulais. Je ne peux cacher le sourire qui se dessine sur mes lèvres, malgré le troisième qui ne plantera que dans le cou du même mannequin. je ne suis pas satisfait de ce dernier étant donné qu’il n’a pas eut la trajectoire dont je souhaitais et qu’à trois centimètres prêts, je loupais mon tir. Ce sont pourtant mes armes favorites et celle ou j’excelle. Tant pis. Je lâche ma deuxième épée et cours une nouvelle fois la ou j’ai jeté les deux boomerangs tout à l’heure. Je ne suis pas sur de ce que je vais faire du tout. J’ai découvert ces boomerangs il y a trois jour, à l’atelier du centre d’entraînement du Capitole, mais je les lance tout de même un à un. Beaucoup moins rapidement que les autres armes mais avec un concentration extrême et une précision que j’espère atteindre. Mais seulement un des deux atteindra le tronc d’un des mannequins que je visais, le deuxième s’écrase à sa gauche. Je ressens le bruit du métal qui claque contre le sol froid comme un grand dans le dos. Je prie pour que cette erreur ne me soit pas fatale. Ni à moi ni à ma note. Je finis par lancer quatre ou cinq shurikens vers la cible jaune d’un mannequin, celui qui était le plus loin de moi. et cette fois, c’est un sans faute. Tant mieux, je suis plutôt fier pour le coup. Je laisse tomber mon manteau au sol et je regarde vers la salle ou les employés du Capitole mangent, me regardent, chuchotent ou je ne sais pas trop pour leur dire un simple :
« Merci pour votre attention. »
Et je repars, assez content de ma prestation dans l’ensemble.
code par ARCHITECTURE
Je met un 4/10 (à cause du retard non justifié, sinon ce serait 6,5) et un 8/12 pour Devon.
Chleo Sullivan
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Ven 18 Avr - 22:38
Pour Devon c'est 4/10 et 9/12 pour moi
Trishteh Yeleen
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Sam 19 Avr - 10:32
3,5 et 8/12 pour moi!
Invité
Invité
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 20 Avr - 19:17
Je suis désolée, je suis vraiment nulle au niveau des notes, je vais faire tout ça demain, je suis mal organisée, désolée T_T
Jake Felden
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 20 Avr - 20:43
Je poste le passage de Ruby, qui l'a déjà envoyé à Lanthane mais je pense que c'est plus pratique. Çà nous évite de devoir encore noter demain et que les notes arrivent tard, ou qu'il y aie peu de notes pour elle.
Ruby Prescott a écrit:
Le passage devant les juges
« Le moment est venu de leur montrer ce que je vaux.»
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
La semaine des entraînements a passé tellement vite que j'ai du mal à croire que je suis déjà là, assise à attendre le passage devant les juges. D'un instant à l'autre on appellera mon nom, et je devrai leur montrer ce que je vaut. Malgré mes efforts pour le dissimuler, la barre qui pèse dans mon ventre me rappelle à quel point ce moment je l'ai attendu et redouté. Cependant, j'ai appris que le stress peut être bénéfique dans ce genre de situation et pousse à dépasser ses limites. C'est Devon qui est appelé en premier, je le regarde se lever et s'éloigner en me demandant si lui aussi va y aller en improvisant ou s'il a préparé quelque chose. Je me doute bien qu'il influera le lancer de couteaux vu que c'est une de ses armes de prédilection. Moi, je me suis dit qu'il faudra que je montre mes divers talents; que e prouve que ma petite taille et ma carrure pas très impressionnante ne font pas de moi une chiffe molle incapable de mettre un pauvre petit mannequin au sol.
Je sursaute quand j'entend la voix métallique prononcer mon nom. C'est mon tour. Certains tributs tournent leurs visages inexpressifs pour la plupart vers moi. Je m'éloigne d'une démarche que je veux détendue. La porte s'ouvre et me révèle la fameuse salle des juges. Toutes sortes d'armes sont disposées dans cet immense gymnase, super, je n'aurai que l'embarras du choix. Je ne peux m'empêcher de chercher du regard un katana, un petit sourire en coin m'échappe quand j'en repaire un, camouflé entre deux grosses épées. D'un coup, une idée me vient. Oui, mon truc c'est d'improviser à la dernière minute, prévoir à l'avance, ça n'a jamais été mon fort. J'incline la tête devant la tribune des juges et me présente. Prescott, district 1. Je me dirige à pas vifs vers le katana en m'étirant les épaules, puis j'installe quatre générateurs d'hologramme que je dispose en cercle. Maintenant, je vais pouvoir commencer ma démonstration. J'active les générateurs et quatre silhouettes bleutées apparaissent. Après quelques réglages, je me met en place au centre, mon katana bien en mains. Il est d'un design bien capitolien, au district 1, il y en a un vieux, le manche est fait de bois sculpté, ce que je trouve très agréable. Là, le manche est d'un plastique un peu caoutchouteux, mais l'arme est quand même plutôt bien équilibrée, avec une lame pas trop longue, pour ma petite taille. Je le tiens à la verticale devant moi, respire un grand coup et me lance. L'une des silhouette s'approche, l'air de vouloir me sauter dessus. Ma lame vole vers ses tempes mais la silhouette esquive et tente de me mettre une droite. Je me baisse juste à temps et riposte, tranchant son buste de ma lame bien aiguisée. L'hologramme se désintègre et deux autres s'avancent vers moi dans une posture menaçante.
Je feint d'en attaquer un, mais au dernier moment me retourne et tranche diagonalement le buste de la silhouette bleutée. Celle-ci disparaît dans un éclat bleu. J'ai à peine le temps de me retourner que je sens quelque chose de froid tout près de ma peau. L'hologramme tenait un couteau à quelques centimètres de mon cou. J'ai déjà eu l'occasion de me faire toucher par un hologramme, et la décharge électrique ne m'a pas fait du bien. Je roule sur le côté et retombe juste en face du quatrième qui élance sa hache fantôme verticalement droit sur mon crâne. Je bondis au dernier moment et lui tranche la tête, et n'attendant pas une seule seconde, j'attaque de front l'autre hologramme. Il pare le coup avec son couteau. Je retire vivement mon katana, sentant dans mes doigts la décharge électrique. Alors qu'il essaie de me trancher la tête d'un large coup horizontal, je me jette à ses pieds, roule derrière lui et plante en entier ma lame d'acier à travers sa poitrine. Il disparaît lui aussi, laissant un silence glacé dans la salle. Je pense que j'y ai passé cinq minutes en tout, même si j'ai un peu perdu la notion du temps. J'essuie mon front humide du dos de ma main puis décide de montrer mes capacités au corps à corps avec un mannequin articulé rembourré de mousse. Mon objectif, le mettre à terre tout en lui arrachant un ou deux membres au passage, pour le show. J'actionne le mécanisme qui le fait tourner sur lui-même et commence à le frapper, évitant au passage les lames qu'il tient à chacun de ses bras qui volent circulairement. Après quelques coups aux endroits stratégique; poitrine, épaule et tête, le mannequin se désactive automatiquement, ayant repéré mes coups. Je sens quelque chose de chaud couler le long de ma joue. Du sang, dans la mêlée j'ai sûrement été frôlée par une des lames. Pas grave, ma démonstration est terminée. Je retourne devant les juges, leur lance un petit salut de la tête et sort par la porte opposée. Finalement, je m'en suis plutôt bien sortie.
Spoiler:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Pour ma part, ce sera 3,5/10 pour le rp (Note originelle : 8/10) et 9/12 pour la démonstration.
Jake Felden
+ Capitole +
♣ Nombre de message : 554 ♣ Date d'inscription : 25/06/2013
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Dim 20 Avr - 20:58
Voici mes notes :
# District Un :
Ruby Prescott 3.5/10 - 8/12 Dommage pour le retard, bon rp. Devon Alae 4/10 - 8/12
Rose B. Hippwood Sebastian Seifer 7.5/10 - 3/12 Il fallait oser mais insulter ouvertement les juges, Jacques ne peut pas le supporter !
# District Huit :
Je ne note pas les tributs de Lucas.
# District Neuf :
Adrianna G. Woods Nicolas Eatbox / PNJ
# District Dix :
Hel D'Orado 8/10 - 8/12 Très sympa ! Nate Wartog
# District Onze :
Perle Corned / PNJ Tom Beoulve 8/10 - 3/12
# District Douze :
Melissa Greeffit / PNJ Buck B. Black 9.5/10 - 9/12 L'audace finit par payer.
Sinon Rose a une absence,donc elle a un délai ?
Dernière édition par Jake Felden le Lun 21 Avr - 20:16, édité 1 fois
Trishteh Yeleen
+ District Onze +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Lun 21 Avr - 0:36
Pour moi, Ruby ce sera 3/10 et 9/12 ! Dommage pour le retard encore une fois...
Jonathan Templebar
+ District Trois +
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Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Lun 21 Avr - 15:27
Bon, je rentre juste de mon week-end pascal en famille, donc je débarque un peu.
Je clôture les notes, sauf pour Ruby (je ne l'ai pas encore notée, et on attends la note de Chleo aussi) et Iel (elle m'a envoyé son passage ce matin, j'éditerai ce messages dans dix minutes pour l'ajouter).
Sinon, ma note pour Devon : 3.5/10 & 9/12
Je me dépêche de publier
Edit : bon... quand j'ai dit dix minutes, je le pensais vraiment... osef.
Pour Ruby : 3.5/10 & 9/12
Pour Iel maintenant, je propose qu'on ne note que sa prestation inRP étant donné qu'elle était vraiment, vraiment en retard...
Voilà son passage :
Iélenna Evans a écrit:
Coucou
Je suis désolée je n'avais pas vu ton message >< J'ai... totalement oublié de poster mon passage T_T Et de mercredi à samedi j'étais malade de toute façon x') donc bah aucune chance
Cela dit je t'envoie quand même mon passage x') 1) Je suis une fifolle qui essaie de soudoyer une juge 8D /PAN/ Sérieusement, au pire il sera pas noté mais au moins il sera lu o/ 2) Je l'ai écrit et l'egocentrique que je suis aimerais un avis objectif dessus et le tien me semble le plus objectif possible :duh:et puis ça c'est mon côté égocentrique qui parle mais j'aime bien qu'on lise mes textes et ça " m'embeterais " d'avoir écrit un texte pour rien >< Jemefaishonteparfois
Passage Lenna:
Iélenna Evans a écrit:
Dans quelques minutes ce serait mon tour de passer devant les juges, d'affronter enfin l'épreuve dont les tributs parlait le moins mais qui impressionnait le plus. Je ne savais pas à quoi m'attendre et c'était sans doute ça qui m'effrayait le plus. On m'avait juste fait comprendre que je devais être impressionnante, facile face à des juges qui avaient déjà tout vu et organisait l'arène depuis trop longtemps déjà si vous vouliez mon avis. Derrière les portes qui me faisait face, Gabe était en train de faire tout son possible pour marque des points, je savais que Vitali ne nous laisserait pas tomber mais je préférais mettre toutes les chances de notre côté. Je réfléchis encore à ce que je vais faire, un truc risqué ? Un truc simple ? Tout tenter ou jouer la sécurité ? Peut être mêler les deux après tout ça pourrait s'avérer payant. Et puis...
Plus le temps de réfléchir puisqu'à ce moment une voix appelle mon nom, très très impressionnante, si les couteaux pouvaient parler ils auraient sans doute cette voix là, sans aucune vie mais au contraire, dure et tranchante menaçante, du genre :« si tu fais pas ce que je veux maintenant je te découpe en rondelle, merci au revoir ! » Ne laissant rien paraître de mon état d'esprit je m'avançais, conquérante vers mon destin aurais je dis si j'étais d'humeur grandiloquente mais je n'étais pas d'humeur grandiloquente donc je me contenterais de dire que je m'avançais vers une porte, plus impressionnante que n'importe quel destin puisque derrière se cachait sans doute les être les plus cruels du capitole... Mais ça restait tout de même une porte, en métal sombre, assez facile à pousser et n’émettant aucun son quand on la poussait, très décevant une vieille porte en boix lourd qui grinçait de manière atroce aurait beaucoup mieux convenue, ça aurait été beaucoup plus effrayant, là tout était trop... propre. Pour endormir notre méfiance sans doute, pour nous faire oublier qui était l'ennemi, mais nous n'oublions jamais, c'est la seule chose qui nous reste dans cet endroit, nous ne pouvons pas nous permettre de l'oublier et pourtant comme de bons chiens nous faisons nos tours pour les impressionner... Pitoyable mais compréhensible, tout les êtres vivants possèdent un instinct de survie plus ou moins développés dommage qu'il se manifeste toujours trop tard chez certains, moi par exemple.
La pièce dans laquelle je me trouvais désormais ressemblait aux salles d’entraînement que nous avions chez nous, en plus grand, mieux fournis et plus sophistiqués. Normal. N'ayant plus le temps de réfléchir je décidais de me servir du parcours de combat, et de trois mannequins que je plaçais juste face aux juges à la fin du parcours. Je glissais trois couteaux à ma ceinture, pour la fin de mon numéro et m'élançais. Le début du parcours consistais en une escalade d'obstacle sensé symboliser des arbres, heureusement j'avais suffisamment escaladé de mât pour être sure que mon équilibre ne me ferait pas défaut et en effet je montais aisément jusqu'en haut à la seule force de mon corps et sautais agilement d'obstacles en obstacles finissant par devoir sauter au sol, effectuant un roulé boulé avant de me relever et de repartir en courant. A peine au sol, des flèches sortirent du mur fonçant vers moi comme guidé par une main invisible, je fis de mon mieux pour les esquiver, sautant, roulant, me projetant sur le côté, utilisant au mieux mon environnement, mais une ou deux m'effleurèrent entaillant ma peau et me faisant saigner, je grimaçais, ce n'était pas parfait mais j’espérais que les juges seraient content car aucune ne m'avait sérieusement blessées et parce que j'avais esquivées ou déviées la plupart prouvant ainsi que j'avais quelques réflexes et que je faisais attention à ce qui m'entourait. Après tout, qui d'autre aurait eu l'idée de se servir d'un câble métallique comme d'une hélice pour stopper les flèches ? Personne ! Ça pèserait sans doute dans la balance non ?
Trop vite, j'arrivais à la fin du parcours, face aux trois mannequins. J'avais prouvé ma capacité à arriver face à l'ennemi mais ce n'était que la partie la plus simple. Je m'immobilisais, ce qui allait suivre était déjà plus compliqué mais devrais suffire à prouver que je n'étais pas qu'une amoureuse sans défense. Lentement je défis deux des couteaux à ma ceinture et commençais à jongler avec, doucement, comme Vitali me l'avait enseigné, petit à petit j'accélérais le rythme me détendant légèrement, je tendis la main vers ma ceinture en un mouvement rapide, mais trop lent quand même je n’eus pas le temps de saisir le troisième couteau que les deux autres tombèrent au sol dans un bruit sourd. Rouge de honte, je me baissais rapidement pour les ramasser, j'avais envie de pleurer tellement je m'en voulais. J'étais une belle incapable !
Soufflant profondément pour me calmer je repris les deux couteaux et recommençais, les lançant en l'air et les rattrapant, jonglant avec comme avec deux balles en mousses, et puis finalement d'un mouvement vif, je parvins à saisir le troisième couteau et à l'inclure dans la danse mortelle qui se jouait. Il m'avait fallu des mois pour prendre le truc et cesser de me couper toutes les 30 secondes mais le résultat en valait la chandelle, je savais que ainsi jonglant avec les couteau bougeant légèrement on devait avoir l'impression que je dansais, une danse mortelle et dangereuse et c'est bien ce que je voulais que les juges voit. Doucement je commençais à lancer les couteaux plus hauts, à les laisser retomber plus bas jusqu'à avoir le temps de tourner sur moi même laissant parfois l'une des lame glisser autour de mes hanches, en faire le tour sans jamais les entailler. L'harmonie était parfaite, je le sentais vraiment. Et puis d'un coup, je lançais les trois couteaux, un par un, coup sur coup et chacun alla se planter dans un mannequin, celui à l’extrême droite se retrouva avec un couteau planté au milieu du front, enfin un peu trop à gauche pour qu'on puisse vraiment parler de milieu mais les juges n'étaient pas censés savoir l'endroit précis que je visais n'est ce pas ? L'important c'était d'avoir atteint le front. Le second couteau atteint le mannequin de gauche a l'entrejambe, et je soupçonnais que si j'avais été en situation réelle je pense que je n'aurais pas atteint ma cible mon couteau étant trop sur le côté pour avoir une chance d'atteindre une cible mouvante, ou alors à la cuisse peut être... En tout cas ce tir était réussi mais les juges s'apercevraient tout de suite que c'était un semi échec puisque c'est l'immobilité de la cible qui m'avait permis de l'atteindre. En revanche je toisais avec fierté la troisième lame qui se trouvait plongé pile dans le cœur du mannequin du milieu, ce tir était parfait et me remplissait de fierté. Je souris, satisfaite de moi même dans l'ensemble et alors que je me demandais si j'avais le temps de poursuivre ma démonstration une petite cloche retentit indiquant la fin du temps qui m'était imparti... Dire que je commençais juste à m'amuser. Je soupirais, légèrement déçue de ne pas pouvoir en montrer plus et consciente que je n'avais pas montré ce que je valais vraiment. Je me tournais face aux juges, sans rien montrer d'autre qu'un sourire éblouissant et m'inclinais hypocritement devant eux en une révérence démodée mais du plus bel effet.
- Mesdames, messieurs les juges, nous nous reverrons à ma sortie de l'arène ! Lançais je à la cantonade en quittant la salle un air bravache sur le visage. Autant leur faire croire que je ne les craignais pas, ça ne pouvait que jouer en ma faveur.
Néanmoins sitôt sortie de la salle je me précipitais vers les toilettes les plus proches, pour rendre le contenu de mon estomac, je pouvais bien prétendre ne pas avoir peur, la vérité est que j'étais terrifié par ce qui m'attendait et que j'aurais fait n'importe quoi pour y échapper... Mais aucun miracle ne se produirait soudainement, aucune lumière divine n’apparaîtrait pour me sauver et moi j'étais là, la tête posée contre la porcelaine froide des toilettes, venant de rendre tout ce que contenait mon estomac et saignant encore des égratignures occasionnées par les flèches. Mon avenir ne s'annonçait pas brillant mais j'avais fait tout ce que je pouvais et je continuerais de me battre, jusqu'à mon dernier souffle.
Alea Jacta Est.
Voilà J'espère que ça t'auras plu et que je ne t'aurais pas déçue même si j'ai honte d'avoir oublié le délai Je comprends que mon rp ne pourra sans doute pas être noté par soucis d'équité ( sauf si tu acceptes d'être soudoyé ) mais si ça ne te dérange pas j'aimerais bien un avis Merci beaucoup pour tout ce que tu fais en tout cas **
PS : J'ai quand même un rp dans les délais avec l'interview
Jotem fort
Je lui mettrais 8/12 personnellement
Jake Felden
+ Capitole +
♣ Nombre de message : 554 ♣ Date d'inscription : 25/06/2013
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Lun 21 Avr - 20:16
Elle parle beaucoup xD
Je met 8/12 pour la démo et l'ajoute à ma "liste officielle".
Chleo Sullivan
+ District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: HG17 ~ Passage devant les juges Lun 21 Avr - 21:11
5/10 et 9/12 pour Ruby
8.5/12 pour Rhea. C'est trop dommage, son rp était pourtant bien. Qu'est ce que tu veux dire par l'ajouter a ta liste officielle Jake ?