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| Les choses sérieuses commencent [Libre] | |
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Invité Invité
| Sujet: Les choses sérieuses commencent [Libre] Mer 9 Mai - 20:35 | |
| Une fois la Cérémonie terminée, nous sommes retournés dans nos appartements afin d’y passer le reste de la soirée. Selon l’avis général, il semblerait que notre prestation fut particulièrement remarquée et je dois avouer que je n’en suis pas peu fier. Au moins, je me dis que j’aurais fait quelque chose de bien durant cette quatorzième édition. C’est avec regret que j’ai quitté ma tenue, mais j’espère la reporter un jour. Peut-être pour mon éventuelle victoire, qui sait ? Après une longue discussion avec Léa, Maë et Mlle Baxter (durant laquelle de nouveaux conseils nous furent donnés), je suis finalement allé me coucher et, contrairement à la nuit précédente, j’ai dormi comme un loir. En me réveillant ce matin, je me suis même demandé si tout ceci n’était pas un rêve et ce n’est qu’en entendant ma mentor râler d’une voix stridente que j’ai compris que tout était bien réel. Avec un soupir, je suis sorti de mon lit pour aller prendre mon petit déjeuner. Il me fallait être prêt pour dix heures, début officiel des entraînements. Durant ces trois prochains jours, on nous convie à différents ateliers où nous pouvons, si nous le voulons, nous exercer pour l’arène. Pour moi, ça ne sera sans doute pas une perte de temps, étant donné le peu de ressources dont je dispose. Je ne sais même pas tenir une épée et me demandez pas de bander un arc, j’en serais tout simplement incapable. Je suis certain que les autres vont se moquer de moi. J’espère qu’il y aura des ateliers adaptés à mon gabarit sinon ça ne va pas être triste. L’air songeur, je ne fais que penser durant notre trajet vers le centre d’entraînement.
Une personne du Capitole nous explique le fonctionnement du centre. Ainsi, nous sommes libres de participer aux ateliers que l’on désire, sous l’œil attentif des juges. Tous les autres tributs semblent être présents et j’aperçois certains d’entre eux pour la première fois. Il y en a des petits, des grands, des costauds, des maigrichons … Bref, de toute sorte. C’est sans doute la première fois que les tributs des Hunger Games sont aussi hétéroclites. En revanche, nous portons tous les mêmes combinaisons moulantes, sous laquelle je me sens, une fois encore, nu comme un vers. Le chiffre 4 est marqué sur mon épaule, ce qui me permet d'être reconnu par les autres. J’évite de croiser leurs regards et dès que l’on nous laisse en autonomie, je fais vite volte face et m’attèle dans un coin où il n’y a personne. Sans le vouloir, donc, j’arrive près de grosses cordes attachées au plafond. Hum, j’imagine qu’il faut se hisser jusqu’au sommet. Je pivote la tête, histoire de savoir si on m’observe ou non, mais apparemment, les autres se servent déjà des armes mises à notre disposition. Je préfère m’en tenir éloigné, car je ne veux pas qu’ils sachent que je suis complètement démuni lorsque j’en ai une dans la main. Au moins, ne me voyant pas en manier, ils peuvent penser que je réserve mes talents pour l’arène. C’est une stratégie comme une autre. Je reporte finalement mon attention sur la corde. Et j’essaye d’arriver au plafond. Hélas, c’est là qu’on voit les muscles qui me manquent. A 30 centimètres du sol, mes bras cèdent sous la pression et je m’écroule lamentablement par terre. Aïe, ça commence bien. Ma deuxième tentative s’avère aussi inutile que la précédente. Bon, l’escalade, ce n’est pas pour moi. Je passe à autre chose.
Pendant que les différentes épées s’entrechoquent ici et là, je me dirige vers un homme assis par terre. Apparemment, il doit s’agir d’un instructeur qui s’ennuie. Je ne sais pas ce qu’il peut m’enseigner mais bon, au moins, je ne serais pas dérangé par les autres. Je m’approche de lui et son regard s’illumine lorsqu’il s’aperçoit de ma présence. A ses pieds, de longues ficelles. Intrigué, j’en saisis une du bout des doigts et remarque qu’il s’agit en fait d’un fouet. Je ne savais pas qu’il était possible de manier ce genre d’armes ici. Bon, j’avoue ne rien y connaître en fouet, mais ça ne doit pas être trop différent des filets de pêche, si ? J’écoute ses instructions avec avidité. Il m’explique tout ce qu’il est possible de faire, puis il termine par plusieurs démonstrations. J’en reste scotché. Il faut que je parvienne à faire de même, je sais que j'en suis capable. Lorsqu’il a terminé, je saisis un fouet gris argenté, que je fais claquer dans l’air. Cependant, au lieu d’une bruyante détonation, c’est plus un courant d’air qui en ressort. J’essaye plusieurs fois, mais j’ai plus l’impression de balayer le sol que de me servir d’une arme. Dépité, j’attends qu’il m’explique de nouveau. « Un coup sec avec détermination » me dit-il avec un sourire. Oui, t’es bien gentil mon gars, mais ce n’est pas évident. D’ailleurs, je commence à ressentir une vive douleur dans mon bras droit. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure de dur labeur que je parviens enfin à saisir la technique. Un coup sec avec détermination. Une fois qu’on a compris le truc, ça va tout seul en fait. J’enroule le bout du fouet entre mes doigts. J’aime beaucoup cette arme. Je décide de continuer mes exercices, sans me préoccuper des autres.
[Il s’agit d’un RP libre et tournant, ce qui signifie que vous pouvez très bien poster un seul post, tout comme vous pouvez en faire trois. Il est ouvert à tout le monde et il peut vous éviter de poster un sujet si vous n'avez pas le temps de faire un long rp. En revanche, si vous désirez faire des discussions privées avec d’autres personnages, je vous demanderai de créer vos propres rp’s svp ^^] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les choses sérieuses commencent [Libre] Mer 16 Mai - 12:19 | |
| Juste après la fin de la Cérémonie d’Ouverture, je suis retournée à ma chambre. Je me suis douchée rapidement pour enlever la couche de maquillage qu’on m’a appliqué. La seule trace de la transformation est le vernis à ongle d’un joli rose pailleté. Je me sèche rapidement et me roule en boule dans mon lit, la couverture remontée sur mon nez. Demain, ce sera la première journée d’entraînement. Il faudra que j’apprenne un maximum de choses en un minimum de temps. Je fais le point sur mes compétences. L’arc, ça passe donc je réserve pour les Juges. Les plantes comestibles, je pense connaître, je vais éviter de perdre du temps. Les plantes médicinales, il va falloir que je révise. Si je me fais blesser, autant que je connaisse ce qui est nécessaire. Je me débrouille pour vider du gibier avec un couteau ou un objet tranchant, mais il va falloir que je sache me défendre avec. Et si je suis à court de flèches, le lancer de couteau est une option plutôt intéressante. James m’a montré comment poser un piège pour le gibier avec du fil de fer. Je garde ça en réserve pour l’arène. Penser à lui me serre douloureusement le cœur. Si seulement je pouvais le revoir ! Je ne sais quand je m’endormis, mais cette nuit-là, je fis divers cauchemars portant sur les Jeux.
Le lendemain, je m’habillais d’une tenue confortable et descendais prendre mon petit-déjeuner. Voyant qu’il n’y avait que peu de monde, je passai rapidement au Centre d’Entraînement, situé dans les sous-sols dans notre immeuble. C’était un gigantesque gymnase avec tout ce qu’il fallait : poids, cordes, épées, lances et... Et oui, il y a bien des arcs. Super, au moins quelque chose que je connais. je touche machinalement mon pendentif, qui ne me quitte plus. Seul problème, certains tributs feront peut-être la relation et découvriront que je tire plutôt bien à l'arc. oui, je suis très modeste. Très très. J'hésite à l'enlever, parce que j'y tiens particulièrement. Finalement, je détache mon collier et l'enroule autour de mon bracelet, que je peux cacher avec ma manche. C'est tout de même un peu plus discret. On nous épingle un carré de tissu portant le numéro de notre district dans le dos puis une femme nous explique les différents ateliers. J’en profite pour voir rapidement la réaction des autres tributs. Visages froids ou incertains, ou encore assurés et moqueurs. Dès que nous sommes libres de choisir un atelier, je fonce aux cordes. Il faut absolument que je me remette en forme, les jours passés dans le luxe ne me réussiront pas quand je devrai courir à toute vitesse. Encore que ce n’est pas gagné. Les longues cordes montent jusqu’au plafond, ce qui doit bien faire 4 ou 5 mètres de hauteur, voire plus. J’en agrippe une fermement et j’enroule mes jambes de façon à ne pas tomber si je lâche mes mains. Les grosses cordes sont rugueuses mais un peu glissantes par rapport à l’écorce des arbres dont j’ai l’habitude. Cependant, j’arrive à monter d’environ un mètre avant de retomber par terre. Le sol, étrangement élastique, m’empêche de me faire vraiment mal mais je vais sûrement me retrouver avec un bleu dans le bas du dos, quelque chose comme ça. C’est à ce moment que je remarque qu’un tribut essaie lui aussi de grimper. Je le détaille rapidement : cheveux bruns, yeux bruns. Le numéro 4 épinglé à son dos m’indique son appartenance aux carrières. Pourtant, vu comment il galère à monter la corde... Je l’ignore pour me consacrer à mon entraînement. Au bout d’une bonne heure, j’ai réussi à grimper une mètre et demi de plus. Je masse mes bras endoloris puis je regarde les différents ateliers proposés. Lancer de couteau ? Je m’approche de l’instructeur en priant pour que je ne sois pas une vraie bouse. J'écoute avidement l'instructeur, qui finit par une démonstration. Le couteau part se planter pile sur le mannequin. Il me propose de d'abord essayer sur des cibles moins difficiles. Je prends un couteau. Sa légèreté m'étonne d'abord, ainsi que sa forme particulière. Songeuse, je demande à l'homme si on peut aussi utiliser une dague ou un autre couteau. il me répond par l'affirmative, en me prévenant toutefois que les couteaux peuvent être abîmes ou émoussés après le lancer. j'acquiesce et j'entreprend de me familiariser avec cette discipline.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les choses sérieuses commencent [Libre] Mer 16 Mai - 14:07 | |
| Je suis dans mon lit, mais je ne dors pas. Dormir la nuit ? Peu… si seulement je pouvait être dans mon district ! Je courrais dans la forêt, je grimperais aux arbres, je nagerais à cette heure là. Soudain quelque chose retire mon attention. C est vrai, demain commenceront les entraînements. Ouaw ! Je vais me retrouver avec tous les carrières en même temps, de quoi vous faire flippez je vous le dis. Mais bon je pense que ce sera marrant, ils vont voir qui je suis !
***
Hier soir, j ai à peu près dressé la liste des ateliers qui pourraient m être utile. Tout ce qui est poignards et couteaux c est mon domaine, idem pour les nœuds. Je connais également certaines plantes médicinal et comestibles, je sais tisser des filets… mais n étant pas du district quatre ou bien du neuf je ne connais pas les bonnes techniques, etc. j improvise moi… Oui le mieux et que j apprenne tous ce qui est pièges humains, plantes et pêche.
Le numéro de mon district est accroché derrière mon dos. Bon je pense que je vais commencer par m échauffer, je vais grimper ! Ca fait longtemps que je n ai pas pu m entraîner. Ni une ni deux, je m avance vers les cordes, sans m apercevoir que tous les tributs ou presque étaient arrivés. J attrape la grosse corde et saute. Je grimpe, à l aide de mes bras et de mes mains, je grimpe aussi vite que me le permet mon petit corps léger. Ce n est pas un arbre mais c est quand même bon de grimper. Quelques minutes ont passé et je suis déjà à deux mètres, normal vu mon petit gabarit. Sans réfléchir d avantage je lâche mes mains et sautes. C est le meilleur moyen de descendre. Mes pieds touches le sol, mais… il est mou ? Aïe je ressent une vive douleurs au niveau des talons, et commence à tituber un bref instant. Je n avais pas prévu ça. J ai l habitude de sauter sur de la terre dure, fuh… ça fait vraiment mal, mais tant pis. Je me reprend et me dirige vers l atelier des plantes en tremblant un peu à cause du choque, mais l échauffement est terminé.
J ai réussi à grimper en un temps record héhé, je suis contente. J espère que personne n aura remarqué mon atterrissage par contre. Je suis vraiment frustrée. Si je me suis rendue ridicule je crois que je ne m en remettrais pas.
(désolée mais je n ai pas d apostrophe…)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les choses sérieuses commencent [Libre] Jeu 17 Mai - 10:51 | |
| Durant mon entraînement au fouet, j’observe, du coup de l’œil, les autres tributs, et notamment ceux qui se risquent à l’escalade. D’ailleurs, même les plus petites demoiselles parviennent à grimper plus de deux mètres et je me sens vraiment ridicule. Mais bon, ce n’est pas plus mal de paraître faible. Au moins, on ne se bousculera pas pour me tuer, ce qui est plutôt à mon avantage. Je décide donc d’exagérer un peu ce côté maladroit, de sorte que l’on s’imagine que je ne suis pas un adversaire redoutable. Je n’aurais pas vraiment besoin de faire semblant car il est vrai que je suis loin d’atteindre leur niveau. Mais plus je passe inaperçu, plus je marque des points pour les jeux. Au bout d’une demi-heure de fouet, je m’éloigne finalement, après avoir bien remercié mon moniteur. Bon, que faire maintenant ? Les épées ? Très peu pour moi. D’ailleurs, il y a un monde fou et je n’ai pas vraiment envie de faire la queue. Non, il me faut un endroit plus tranquille. Je profite d’un mur d’escalade pour m’entraîner, sachant que je n’ai jamais réalisé cette activité. Je me saisis d’une prise, puis d’une autre. Je n’hésite pas car je sais qu’au moindre doute, je peux m’écrouler sur le sol. Je virevolte entre les prises, mais un gros choc me fait sursauter. Je ne sais pas d’où il provient mais la surprise me déstabilise. Je tente de me rattraper aux prises que j’aperçois mais il est trop tard et je bascule en arrière. La chute me semble interminable, mais le sol en forme de gros coussin l’amortit. Bon, l’escalade, ça c’est fait. Je ne m’en sors pas trop mal et je crois qu’il est inutile de renouveler la montée.
Je tourne la tête d’un air évasif à la recherche d’un nouvel atelier et mes yeux se posent sur celui des plantes. Hum, je dois avouer que je n’y connais pas grand-chose. De plus, il est fort probable qu’il y ait des plantes toxiques, voire mortelles, dans l’arène et si je ne sais pas les reconnaître, je suis dans de beaux draps. Et puis, il est toujours utile de savoir se servir de plantes médicinales, surtout si celles-ci peuvent nous préserver de la mort. C’est décidé, je vais aller là-bas. Sur le chemin, je surprends une altercation entre deux tributs, mais je ne parviens pas à les reconnaître. Une fille et un garçon se prennent le chou et même si le spectacle peut en intéresser certain, il m’effraie plus qu’autre chose. J’arrive à mon atelier où je prends connaissances des propriétés des plantes. En plein apprentissage, je remarque du coin de l’œil que différents groupes se forment ici et là. Il y a bien sûr les carrières, qui font bande à part dès le début et qui se donnent pour mission d’arriver à 4 en final. D’ordinaire, ils essayent de recruter les tributs de mon district, mais ils ont dû s’apercevoir que je n’ai rien d’un grand gaillard et que je les pénaliserai plus qu’autre chose. J’esquisse un sourire. Peu importe. Je n’ai vraiment pas envie de faire parti d’un groupe car je sais que cela me vaudrait un coup de poignard dans le dos, tôt ou tard. Quant à Léa, elle m’a apprit s’être un peu embrouillée avec la tribute du 2, donc je doute qu’elle se joigne à eux. Je détaille bien celle qui semble être la meneuse. Une tueuse, sans aucun doute. J’espère que quelqu’un la tuera avant qu’elle ne m’achève, car contre elle, je n’ai pas l’ombre d’une chance.
Je croise son regard et détourne rapidement la tête. Je préfère me concentrer sur mes plantes, aussi passionnantes soient-elles. Avec ma mémoire qui n’est pas trop mauvaise, je devrais pouvoir mettre ces connaissances à profil une fois dans l’arène. Pourtant, malgré moi, je repense à toutes ces stratégies qui se mettent en place. Les carrières ne sont pas les seuls à comploter car je remarque que d’autres groupes se forment un peu plus loin. Cela me fait sourire. Je laisserai les différentes alliances s’affronter et je me faufilerai dans la masse. A moins que je ne sois leur première cible, faute d’alliés ? Cette pensée me fait frissonner. S’ils me tombent à quatre dessus, ça risque d’être dur. En revanche, si je parviens dans les cinq derniers et qu’il me reste face à moi qu’une alliance de quatre, je suis cuit et archi cuit. J’ai beau avoir certains talents, je ne peux rien faire tout seul. Hum, on verra cela au moment venu. Tout ce que je sais, c’est que jamais je ne parviendrai à faire confiance aux autres tributs. Il est donc inutile de chercher à faire alliance avec qui que ce soit. En haussant les épaules, je décide de tester ce que je viens d’apprendre en reconnaissant les différentes plantes que mon moniteur nous propose (car je ne suis pas le seul à vouloir suivre cet atelier). J’ignore superbement les autres et me concentre davantage.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les choses sérieuses commencent [Libre] Jeu 17 Mai - 15:15 | |
| Hier avait eu lieu la première journée d'entrainement. Je n'y étais pas restée longtemps, suite à une journée plutôt chargée. Je n'avais même pas prit le temps de choisir un atelier, j'avais surtout observer tout en faisant un peu d'escalade, rien de plus. Certes, c'était une journée d'entrainement gâchée, mais ça ne me posais aucuns problèmes puisque je me sentais prête à les affronter prochainement dans l'arène, du moins j'étais prête physiquement mais pas entièrement mentalement mais ça c'était une autre histoire. Ce matin, après avoir passé une bonne nuit, sans prendre le temps de prendre un petit déjeuner de peur d'être en retard une seconde fois, j'étais partie directement dans la salle de bain pour me doucher et m'habiller de la tenue d'entrainement mise à ma disposition des mon arrivée au Capitole. Prenant un simple bout de pain au passage, direction l'ascenseur. J'étais toute seule, peut être que Milo y était déjà. Suite à l'entente du "Cling" disant que j'étais arrivée à destination, c'était prudemment que je descendais de l'ascenseur, pour ne pas recommencer comme hier soir. Rien qu'en y repensant, j'étais encore mal et rouge de honte. Je rejoignais discrètement le groupe de tribut qui écoutait les instructions de l'entraineur et voilà qu'elle lançait le top départ, on pouvait se rendre aux ateliers. Un peu perdue, je restais sur place à regarder les autres courir vers leurs ateliers. Je décidais enfin de bouger, et faisais le tour du gymnase pour pouvoir trouver l'atelier qui me correspond. Le lancé de couteau est inutile puisque je suis déjà douée dans ce domaine, faire du feu j'en vois pas l'utilité mise à part se faire faire remarquer et tuer dans l'arène. Puis je regardais certaines personnes monter à la garde ou qui tentait de faire de l'escalade. Milo lui, était dans la connaissance des plantes donc je pris soin d’éviter cet atelier, je m'y rendrais plus tard. Puis je m'arrêtais vers l'atelier qui pourrait peut être me correspondre, la lutte et le combat au corps à corps. Un atelier qui peut s'avérer utile si on se retrouve face à un tribut et qu'on est désarmé. En plus de ça, je suis assez musclé. Sans plus attendre je rejoignais l'instructeur pour commencer à apprendre à me battre. Je me mis face à lui pour commencer avant que toute mon attention se dirigea vers l'atelier du feu qui avait commencer à prendre feu. Puis sans rien comprendre de ce qu'il m'arrivait, me voilà à terre sans pouvoir bouger, ce qui faisait rire l'entraineur.
" Au combat au corps à corps il faut toujours rester attentif et garder en vue son adversaire sinon voilà ce qui arrive, sauf que là tu seras déjà morte "
Il lâcha mes mains et me laissa me relever pour me retrouver à sa hauteur. Il m'expliqua comment prendre par surprise une personne, et comment le mettre à terre sans difficulté. Il me proposa de réessayer, je me replaçais une seconde fois en face de lui, cette fois prête et attentive, et me revoilà une deuxième fois à terre, sur le ventre avec les bras dans le dos.
" Bah alors tu fais quoi? Défends toi! "
Il est drôle lui, comment il voulait que je me défende avec les bras limite attacher dans le dos? Je me mis alors à bouger dans tous les sens, comme un asticot, mais j'avais l'air plus ridicule qu'autre chose. Si un des carrières me voyait comme ça, il ne se générait surement pas pour se moquer de moi. J'étais frustré et énervé. Je détestais ne pas réussir du premier coup. J'en profitais pour faire une petite pose et il me donna des conseils qui s'avéraient utile puisque cette fois on avait inversé les rôles, c'était pas moi mais l'instructeur qui se retrouvait à terre. |
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