The Hunger Games RPG
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La Moisson des 16e Hunger Games.

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Logan N. Stark
Logan N. Stark
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MessageSujet: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeDim 7 Juil - 20:32

C’est l’effervescence sur la grande place devant l’hôtel de ville. Depuis l’aurore, l’équipe technique se presse d’installer tout le matériel. Le maire et un responsable de la télévision sont en pleine discussion pour régler les derniers détails et aboient régulièrement des ordres à leurs subalternes. Il est bientôt 14 heures et tout n’est pas encore parfait. L’estrade est montée et le mentor du district ne devrait pas tarder à arriver. D’ailleurs les enfants ont déjà commencé à se faire recenser et la place se remplit rapidement. Le chef des pacificateurs vient se plaindre du manque d’effectif ; le maire grogne que c’est chaque année la même chose mais affecte tout de même trois des membres de son équipe à l’aide des forces de l’ordre. L’accompagnatrice sort de l’hôtel de ville dans son costume coloré et manque de se casser la cheville en se prenant le talon dans un des nombreux câbles qui courent sur le sol. Elle apostrophe la première personne qu’elle voit pour se plaindre de tout ce qui ne va pas dans ce fichu district ; elle un peu stressée la pauvre, c’est un rôle important que le sien. Le responsable de l’équipe technique lance le dernier test. Les divers écrans grésillent un instant avant de s’allumer. D’un signe du pouce, les différents membres de son équipe indiquent que tout fonctionne parfaitement. Seule l’ingénieure son a un problème mais elle le résout rapidement avant d’assurer que tout est OK. Le mot se passe rapidement et le maire et l’accompagnatrice gagnent la place qui leur est attribuée en attendant l’heure fatidique. Les rangs des enfants éligibles sont presque pleins, les filles d’un côté et les garçons de l’autre, les plus jeunes devant et les plus âgés derrière, comme chaque année. Il ne manque plus qu’un ou deux retardataires. L’accompagnatrice trépigne d’impatience pendant que le maire relis une énième fois le discours qu’il va présenter. C’est à peu de chose près le même que l’année dernière et personne ne va vraiment l’écouter, mais ça lui donne une contenance. L’aiguille des minutes retourne à son point de départ sur le cercle de l’horloge pour indiquer à toute la population réunie qu’il est 14 heures, l’heure de commencer la moisson des 16èmes Jeux de la Faim. L’accompagnatrice se lève et fait claquer ses talons sur l’estrade pour arriver devant le micro. Elle le tapote pour vérifier qu’il fonctionne puis lance d’une voix claire avec un grand sourire le signal du départ de la moisson :

« Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable. »



[HJ] Je vous rappelle que la Moisson est obligatoire pour les tributs; notée tout du moins. C'est un rp libre, libre a vous donc de poster comme bon vous semble. Vous pouvez bien sur vous arrangez entre vous pour vous retrouver. Vous avez une semaine pour poster votre avant-moisson, soit jusqu'au Week-end prochain. Nous passerons ensuite a la deuxième partie de la Moisson qui sera le tirage au sort des tributs. Si l'un de vous souhaite se porter volontaire pour cette Edition, merci de vous manifester en l'ajoutant en spoiler dans l'avant moisson ou en m'envoyant un MP si vous souhaitez le garder secret. Bon jeu et Happy Hunger Games !
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Quorra Sae Wilde
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeDim 7 Juil - 22:38


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La Moisson - Part One


« Je suis une simple volontaire qui sauve un exemple de grande soeur à suivre.


Quelque chose m'a fait presque changé d'avis concernant les Hunger Games. Mon frère, Hope, m'a dit que peut importe que je lui offre la vie qu'il mérite en remportant les Hunger Games, car il était heureux. Plus heureux qu'avant. Mais bon, il a encore l'esprit occupé par notre enfance. Je le sens.
Je me fiche d'aller aux Hunger Games. Que je sois volontaire cette année ou pas, je suis prête. Si je dois y aller, j'irais et j'irais jusqu'au bout sans m'arrêter. Tout ça, pour revenir auprès de mes proches. J'irais voir Seirina Galway et Marina Clame dans son district. Ou encore voir ce que deviens Devon Alae. Je serais allée voir Ruby Prescott, cette Carrière du district 1, aller cracher sur Blueberry Johnson. Je serais aussi aller voir John Endreza. Si je dois y aller, j'ai tout prévu. Avant tout, je dois devenir une véritable machine à tuer, comme mon esprit l'était il y'a quelques années. Et surtout, me faire apprécier auprès du public. Je dois avoir la même façon de penser qu'eux. Si je n'y vais pas, il reste la Moisson de l'année prochaine et je pourrais dire adieu à ce stress énorme lors du tirage au sort.
Ma vie, de toute manière, elle n'a jamais été parfaite, à moi et à Hope. Dès mon plus jeune âge, à Hope et à moi, avons commencé nos entraînements de tribut de Carrière très tôt. J'ai appris à connaître des plans d'attaques, comment devenir une manipulatrice, j'ai appris à combattre avec des poignards, des couteaux. Surtout des haches, mon arme de prédilection. Ces entraînements ont servis à quelque chose : si je dois aller aux Hunger Games, je dois utiliser mon intelligence. Après la mort de ma mère, Karen, mon père Mason Carrow s'est tué. J'étais face à la vie moi et mon frère pendant quelques mois jusqu'à que Quorra Wilde nous reccueillis chez elle et devient notre tutrice. J'ai jamais été proche d'elle. Cela dure depuis que j'ai 15 ans. Hope a arrêter l'entraînement, quant à moi, j'ai décidé de continuer.
A présent, Ashe Kate Esthiwell a 17 ans et elle a bien changée. Je suis peut être une Carrière mais j'ignore encore si je souhaite aller aux Hunger Games sachant que si je meurs, je laisserais Hope. Mais il a toujours notre tutrice, Quorra.
J'aurais voulu rester un peu plus au lit ce matin, mais je devais me préparer. Aujourd'hui n'était qu'un jour comme les autres... ou presque. C'est le jour de la Moisson dans tout les districts de Panem. Cette nuit, j'ai rêvée que j'étais la grande gagnante des Hunger Games. C'est idiot, mais c'est normal que l'on rêve de ce genre de choses.
Quelques minutes plus tard, je retrouve rapidement Hope et Quorra Wilde dans le salon. Elle nous a recueilli il y'a au moins deux ans à présent. Et pendant deux ans, je la déteste presque toujours autant.
- Ah ? Vous êtes réveillés ? Il ne faut pas que vous êtes...
- En retard, on sait
, interrompit-je
- Je sens qu'il y'aura du spectacle cette année... déclare Quorra.
Oh, mais je sais ce qu'elle pense cette idiote. Que je vais aller aux Hunger Games et lui offrir la richesse lorsque je gagnerais... Mais cette gloire sera offert à mon frère. Je bois ma tasse de thé tandis que Quorra quitte la pièce. Bien sûr, comme chaque matin de Moisson, Hope reste aussi muet qu'une carpe du district 4. Parfois, j'aimerais le secouer un peu du genre : Tu ne vas pas être élu ! Tu as vu tout les Carrières qui rêvent aller aux Hunger Games ? Il y'a aucun risque ! Mais ce sera inutile.
Je me rends dans ma chambre en fermant la porte. Je m'habits avec les vêtements que j'avais préparé la veille : une robe qui arrive jusqu'au genoux, bleue, avec des ballerines marrons. A part, j'avais un autre choix, une vieille robe toute violette - dont je vois le bout du tissu sortir du placard. Mais Quorra déteste cette couleur, donc j'ai pris la bleue. On était d'accord sur une chose : on n'aimait pas le violet. Je me coiffe avec une vieille brosse rouge. Il ne manque plus que la coiffure idéal. La mode n'a jamais été mon truc, mais je n'ai pas vraiment envie de ressembler aux gamines du district 11 et 12. Je décide de ne pas les attacher, mais je mets mes cheveux par côté, mais en laissant malgré tout quelques cheveux de l'autre. Puis, je me maquille très légèrement. Lorsque je quitte la salle de bain, je croise Hope qui se mordille les lèvres. Il était vraiment beau pour un jeune homme de 15 ans. Il ne manquait plus que la coiffure.
- Tu es très séduisant.
- Merci, toi aussi
, remercie Hope d'une voix calme.
Je savais ce qu'il fixait précisement : mes yeux verts, vert comme la menthe dirais-je. En chaque fois qu'il me répond d'une voix calme, il est ailleurs. Sois il me fixe yeux dans les yeux, soit il regarde ses pieds. Je laisse Hope prendre la salle de bain et je me rend dans le salon en attendant la sonnerie de l'hôtel de ville du district 2.
Dès que nous entendons la sonnerie, nous allons à la Grande Place, là où généralement il y'a les Moissons pour le district deux. Il nous faut que quelques minutes de marches pour aller là bas. Pendant tout le trajet, on était resté silencieux. De toute façon, qu'est-ce-que pouvons dire ? A part ''Puisse le sort vous être favorable'' comme on le dit chaque année ? J'arrive à ressentir la peur de Hope. Il n'a pas à avoir peur, mais je respecte sa façon de penser.
Quorra s'éloigne de nous, pendant que Hope et moi prennons place dans la foule d'enfant de 12 à 18 ans. Je prends ma place dans la foule de toutes les filles du district et Hope dans la foule des garçons. Alors que j'étais dans la foule, une fille avec un collier orange - horrible ! - éclate de rire. Cette peste parlait du fait qu'elle était plus surpuisante que les autres Carrières. Mais quel frimeuse je vous jure ! Elle était beaucoup plus petite que moi, mais ça m'empêchera pas de la faire taire tellement son rire était bruyant.
- A ta place, je me laverais les dents.
Je la fais taire du regard et cette dernière s'éloigne. Je rigolerais bien si elle meurt dans l'arène sous le regard appeuré de sa famille. C'est peut-être cruel, mais je m'en fiche. Et puis, pour une raison dont j'ignorais... L'hôtesse du district deux débarque sur scène et tapote le micro avec un grand sourire. Et bien sûr, comme chaque hôtesses, c'est surtout tête haute et grand sourire. Leur tenue, c'est toujours des tenues couleurs colorés comme le jaune ou le rose fluo.
- Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! s'écria t'elle joyeusement.


fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeLun 8 Juil - 19:15

Je m'approche de cet arbre. Je l'examine. Il m'a l'air étrange. Je ne sais pas ce qui me perturbe, mais il y a quelque chose qui ne va pas. L'arbre a l'air trop innocent. Malgré toute cette méfiance, je décide de grimper. A peine ai-je posé le pied sur la première branche, que celle-ci se casse. Cette branche n'était pas haute. Ma chute n'est pas très grande. Il y a peu de dégâts. Mais j'ai quand même mal. Mon talon me fait mal. Je laisse tomber ce fichu arbre et continue ma route. Il fait chaud, j'ai soif, et ma gourde est vide. La marche devient de plus en plus difficile, de plus en plus épuisante. Je me dirige vers un gros rocher, histoire de me reposer un peu, quand je sens une lame sur ma main gauche. Une forte sensation de picotement me prend. J'ai très mal. Je ressens cette lame, mais sur la main droite cette fois-ci. Je regarde autour de moi, je ne vois rien ni personne. Je regarde le sol. Deux mains rouges sont mélangées à des feuilles. Encore cette lame, mais sur les pieds, les deux, et en même temps. Je ne peux pas me lever. Je roule sur le côté et la lame me coupe au dessus du genou. Je me vide peu à peu de mon sang, ma vue se brouille et ma tête tourne. Je ne suis pas encore mort, mais j'entends le ''Boum'' caractéristique, signalant la mort d'un tribut. Et ce tribut, c'est moi.

TULUT TULUT ! TULUT TULUT !

Je me réveille en sursaut, et remarque que le simple t-shirt qui me servait de pyjama est trempé de sueur. Chaque année c'est le même cinéma. Je fais un cauchemar aussi stupide que celui-ci. Pourtant, je suis bien conscient que je les ai gagnés, ces fichus Jeux, mais chaque année je m'inquiète pour les tributs qui partent dans l'arène. Même si je sais que nous sommes un district de carrière et que les tributs sont bien entraînés, j'ai peur qu'ils perdent. Je ne sais pas pourquoi, et c'est agaçant.

La Moisson. Ce terrible jour où deux enfants de douze à dix-huit ans sont envoyés au Capitole. Ils sont d'abord chouchoutés, bien habillés, bien nourris et bien logés, mais après ils partent dans une terrible arène où la mort les attend. Le Capitole... ces sadiques. Bref, je n'ai pas le temps de m'attarder là-dessus. Mon réveil affiche déjà dix heures zéro sept, or je dois être sur la Grand-Place à onze heures pour le tirage au sort.

Je vais dans ma salle en traînant des pieds. Pourquoi se presser, après tout ? On a toute la vie devant nous ! Je me regarde dans le miroir, et ce n'est pas joli à voir. Mieux vaut éviter les détails. Je rentre dans la douche, et ouvre l'eau. Je règle et quand c'est à la bonne température, je commence à me nettoyer. Une bonne douche de bon matin, ça fait du bien ! Je prends le premier savon qui me tombe sous la main. Et je prends celui qui sent mauvais, celui au mimosa. Je déteste l'odeur de ce savon, mais mes parents me l'ont offert pour la Saint Roméo, alors je me dois de l'utiliser. Je me savonne, et quand je décide de me rincer, l'eau est glacée, tout d'un coup ! Je pousse un cri strident, tel une fillette de huit ans qui vient de voir une araignée, et ferme l'eau précipitamment. Je rouvre lentement, mets dix minutes à régler l'eau, et me rince finalement. Propre, je sors de la salle de bain en courant après avoir vu l'heure. Il est dix heures trente-cinq. Il faudrait que je me bouge sérieusement. Je cours dans la cuisine, serviette autour de la taille, et avale un petit déjeuner rapide. Je fonce dans ma chambre et me cogne dans le mur. Je ne m'attarde pas là-dessus, même si je saigne et qu'il faudrait désinfecter. Dans ma chambre, je joue au petit poucet : je laisse des traces de sang partout ! En arrivant devant l'armoire, je me cogne la main, comme si ça ne suffisait pas ! J'ouvre ce maudit tiroir, pioche une chemise à carreaux et un bermuda et m'habille. Je brosse ma grosse touffe de cheveux, les dents et retourne dans la salle de bain pour soigner mon orteil qui continue de saigner. Le pansement mis, je me rue hors de la maison, la ferme à clé et cours vers la Place. Il est onze heures moins cinq, et le district est grand. Je me mets à courir pour ne pas être en retard. Arrivé à destination, je me place à l'endroit réservé aux mentors, en compagnie de Chleo Sullivan, gagnante des Quatorzième Jeux de la Faim. Pendant mon enfance, lorsque je n'avais encore jamais vu les mots ''Jeux de la Faim'' écrits quelque part, je les écrivais ''Jeux de la Fin'' car dans ces Jeux, cela peut être la fin qui nous attend. La faim aussi est présente, mais les Jeux sont basés principalement sur la mort de vingt-trois tribut, et la survie d'un seul. C'est ce principe que je ne supporte plus. Je ne supporte plus de devoir regarder ces pauvres enfants innocents s'entretuer. Et le pire, c'est que je ne peux rien faire. Si je veux voir un des deux tributs du district Deux vaincre, il faut que je fasse mon travail de mentor, et bien. On attend de moi du bon travail.

Taylor Gwendalavir, l'hôte de notre district, s'approche du micro. Elle le tapote et prend la parole. Elle nous fait son petit discours habituel. Trop de blabla inutile. Je commence à m'ennuyer, et je regrette de m'être ouvert le pied pour ça. Enfin, après une bonne vingtaine de minutes à rabrouer toujours les mêmes chose, Taylor fait une légère pause. Elle balaie la foule du regard. Un sourire radieux s'affiche sur son visage, et elle annonce enfin :

''- JOYEUX HUNGER GAMES, ET PUISSE LE SORT VOUS ÊTRE FAVORABLE !''

Tout le monde applaudit, par politesse. Tout le monde, sauf moi. ''Joyeux Hunger Games''. Comment peuvent-ils nous souhaiter de ''Joyeux Hunger Games''. Autant nous dire directement ''Joyeuse mort !''. Je n'ai pas le temps de m'attarder là-dessus. L'hôtesse retire son gant avant de plonge sa fine main dans le bocal transparent où sont pliés des centaines de papiers roses, où sont inscrits les noms de toutes les jeunes filles de douze à dix-huit ans du district. Elle prend un papier, le déplie, lit le nom, d'abord dans sa tête. Elle balaie à nouveau la foule du regard. Elle ne nous annonce pas le nom du tribut fille directement. Elle fait durer le suspens. Elle m'énerve. Elle nous voit crispés sur place, presque effrayés par le nom qui est inscrit sur le bout de papier qu'elle tient entre ses doigts, mais elle ne dit rien. Je trouve ça pathétique. Mais tout ça, c'est seulement la faute du Capitole. C'est lui qui a créé ces stupides Jeux -si on peut appeler ça des jeux et pas autrement. C'est lui qui a créé cette torture. Torture ; voilà le mot exact que l'on doit employer lorsque l'on parle de ces ''Jeux''. J'esquisse un sourire en imaginant la nouvelle définition dans le dictionnaire :

''Torture : mot désignant les Jeux de la Faim , créés par le Capitole, capitale de Panem''

C'est quand même ridicule d'avoir créé ces Jeux pour rappeler au peuple qui est le chef. Mais bon, nous n'y pouvons strictement rien. Le Capitole en a décidé ainsi, et une rébellion risquerait trop de choses. Alors je reste à ma place et j'écoute ce qu'on me dit. C'est bien mieux comme ça.
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeSam 13 Juil - 0:45

La Moisson des 16e Hunger Games - One -



Lorsque j’ouvre les yeux ce matin, réveillée par les rayons du soleil qui lèchent doucement et agréablement mon visage en m’indiquant qu’aujourd’hui le temps sera bien plus que clément et que par conséquent je pourrais mettre une jolie robe, je n’ai pourtant qu’une envie. Celle de les refermer et de ne me réveiller que le demain, pour faire en sorte de malheureusement manquer le départ. Ce serait balo pour eux mais pas pour moi au contraire. Car oui, Ô grand malheur, aujourd’hui c’est la moisson des 16e Hunger Games, ce qui signifie que je vais devoir partir au Capitole (quoi que ç a encore ça ne me dérange pas bien, au contraire, ça à plutôt tendance à me réjouir) mais surtout supporter le rôle de mentor que m’incombe fatalement ma victoire des 14e Hunger Games. Ô rage ! Ô désespoir ! Je ne veux pas sortir de ce lit pour vivre une autre édition en tant que mentor !!! Pourtant je n’en n’ai pas le choix… Et c’est bien connu, je suis une personne droite qui respecte ces engagements. Enfin plus ou moins. Mais surtout quand il s’agit de paraitre en public. Je ne vais pas rater pareille occasion pour exposer mon corps de rêve. Ce serait franchement trop bête. C’est donc fortement partagée que je jette mes couvertures et balance mes pieds en dehors du lit, pas franchement prête à affronter cette nouvelle journée. Mais je ne dois rien laisser paraître, cela va de soi. Je suis la grande Chleo Sullivan, gagnante des 14e Hunger Games. Fort heureusement, un coup d’œil au réveil me tranquillise en m’indiquant qu’il me reste de longues heures avant de devoir surmonter ces jours affreux.


Je jette un rapide coup d’œil à ma penderie. Prévoyante comme je suis, j’avais déjà choisi ma robe pour cette moisson une bonne semaine à l’avance, après avoir écumé les magasins du district 1 et 2–hors de question de ressortir les robes de l’année dernière, quelle faute de gout !  Seulement, je  ne peux décemment pas me vêtir dès à présent alors que la cérémonie à lieu dans plusieurs heures. Evidemment que non. Je vais plutôt profiter de ces quelques heures pour boucler mes valises, accueillir la coiffeuse et me faire une manucure en bon et due forme.  Et oui, la vie d’une mentor est dur. Il faut travailler son image, surtout quand on est une Sullivan, et ne laisser rien au hasard. Mais avant de me mettre au travail, je pars enfiler une petite robe bleue et brosser attentivement ma longue chevelure. Puis je descends dans la cuisine, me préparer un bon chocolat chaud. Un regard par la fenêtre me pousse à aller prendre mon petit déjeuner dans le jardin. Je ferme les yeux pendant de longues minutes, laissant le soleil réchauffer ma peau pendant que je réfléchis. Qu’est ce que j’aurais comme idiot cette année ? Qu’est ce que je pourrais leur faire ? Car il est clair que je ne compte pas me laisser marcher sur les pieds. Hors de question de refaire comme l’année dernière, c'est-à-dire me faire humilier par ces deux cafards. Heureusement ceux-ci sont morts dans d’atroces souffrances. Devrais-je retourner faire une petite excursion dans la tour des juges pour revoir mes plans avec la haute juge de l’année dernière ? Quelles soirées seront organisées au Capitole ? Reverrais-je Noah ? On c’était bien amusé l’année dernière, une relation un peu volage purement physique et sexuelle sans prise de tête. Nous verrons bien cela, ce n’est pas ma préoccupation première en fait. Non, le point sensible est le fait que je vais devoir donner des conseils à des abrutis et supporter Roméo, cet autre mentor du 2 que je n’apprécie pas réellement. Il n’a aucun mérite ce gars. Il a gagné par pure chance et je trouve cela répugnant pour un district comme le notre. Aucune force, aucune preuve d’intelligence, de courage et d’ingéniosité. Juste un pur coup du hasard. Ca me donne envie de vomir. On est des carrières que diable, nous DEVONS mériter notre victoire. Il mériterait d’être rebalancé dans l’arène tiens, pour montrer que ce qu’il a fait une fois il serait tout bonnement incapable de le faire deux fois. Je ne suis même pas sure qu’il sache manier une arme correctement… Quelle honte ! Et puis lui il est si attentionné avec les tributs … Bref on est le parfait opposé. Et pour équilibrer la balance, faut bien que je leur mène la vie dure, sinon ce ne serait pas drôle. Si on cherche loin, très loin même, on peut dire que je leur fait une préparation psychologique et mentale pour l’arène. Par conséquent je fais mon travail de mentor. Donc ca marche et ce que je fais n’est pas prohibé, même au contraire fortement conseillé pour ce rôle qui est le mien ! Je ricane à cette pensée, et me perd à imaginer des coups bas plus tordus les uns que les autres que je pourrais leur infliger.


J’en suis là à réflexionner quand la sonnette de ma maison retentit. Je lève doucement la tête en maudissant cette personne qui vient me déranger avant de me souvenir qu’il doit s’agir de ma coiffeuse et de mon esthéticienne. Pile poil à l’heure. Enfin des gens ponctuels, dire que de nos jours ca ne court plus tant que ça les rues… Nous nous installons dans la grande salle de bain de ma chambre tranquillement après que je leur ai montré la robe que j’ai choisie et argué sur le look total que j’aimerais avoir. Et elles se mettent au travail. Pendant ce temps là, je feuillète un catalogue de mode du Capitole pour voir s’ils sont toujours à côté de la plaque en style vestimentaire ou non. Certaines tenues me font littéralement exploser de rire, d’autres sont comme d’habitudes à vomir. En somme on trouve de tout. Soudain j’entends du bruit au bas. Mon premier réflexe est de me raidir, mais entre les mains de mes stylistes je ne peux pas vraiment bouger. Par un automatisme acquis par des années d’entrainements, je cherche vivement du regard un objet à portée de main qui pourrait m’être utile en cas d’agression. Mais soudain des voix me font lever les yeux au ciel et pousser un gros soupir d’exaspération. « Chleofee ?! C’est nous ! T’es où ma puce ? » appelle ma mère d’une voix chantante et joyeuse. Ou l’art de se faire ridiculiser en beauté. Mais qu’importe, c’est ma mère. Le problème c’est qu’elle c’est juste un peu trop attendrie depuis que Killian est arrivée. En public elle peut redevenir en un quart de seconde la femme dure et froide qu’elle est, mais à la maison, c’est l’hécatombe. Mon père est un peu plus retenu mais pas loin. D’ailleurs en parlant de Killian… Je suis persuadée que le monstre est avec eux là tout de suite, qu’il a franchi le seuil de ma maison et qu’il va aller baver partout. La poisse… Je choisi l’option de ne pas répondre et de me reconcentrer sur ma lecture. Qu’ils aillent au diable, j’ai 19 ans je suis parfaitement capable de vivre seule. Après tout j’ai échangé Killian contre mon indépendance non ? Enfin plus ou moins, disons que comme ils étaient bien occupés avec la larve, ils n’avaient plus beaucoup de temps à me consacrer. Ce qui n’étonnait personne car ils pensent tous que c’est leur fils, pas qu’ils sont grands parents. Enfin bref, passons ce petit détail désagréable. J’ai beau les ignorer, j’ai beau passer moins de temps avec mes parents, ils me connaissent malgré tout et savent très bien où je suis. Ainsi dans les 5 minutes qui suivent, je vois ma mère débouler dans ma chambre avec … une crevette dans ces bras. La totale. J’entends mes deux préparatrices à côté de moi qui se mettent à roucouler quand elles voient… mon fils (rien que d’y penser j’ai envie de vomir). Elles me lâchent pour aller lui faire des papouilles alors que ma mère le dépose au sol pour venir me voir. « Alors tu n’appréhendes pas trop cette nouvelle moisson ? » me demande t’elle gentiment. Un petit sourire moqueur vient étirer mes lèvres. « C’est plutôt les futurs tributs du deux qui devraient l’appréhender ! » dis-je machiavélique, ce qui a pour résultat de faire rire ma mère. « Ne sois pas trop dure avec eux non plus, essaye de bien les préparer. » je me retiens de lever les yeux au ciel insolemment. Au lieu de quoi je réponds distraitement « ouais ouais » genre, cause toujours tu m’intéresses.  Ma mère me lance un long regard fier avant de le poser sur Killian. « Il a fait beaucoup de progrès tu sais ? Et il grandit tellement vite. Dire qu’il va avoir 1 an et 3 mois ! Le temps passe vite tu ne trouves pas ? » je hoche la tête pour ne pas la contredire et lui faire plaisir. « Tu sais Chleo, je pense sincèrement que tu devrais passer beaucoup plus de temps avec lui. Ce serait bénéfique pour lui comme pour toi. Il fait pleinement parti de la famille maintenant, et puis après tout c’est ton fils ! » dit elle en baissant un tout petit peu la voix, mais pas assez à mon gout. Un sifflement furieux sort de ma bouche tandis que je lui lance un regard noir après m’être assurée que les deux gourdes n’avaient rien entendu. Cet enfant est un secret, on était tous d’accord sur ce point. Personne ne devait savoir qu’il venait de moi. « Tais-toi ! Pas ici ! Tu veux que tout Panem soit au courant maintenant ? Tu veux plus me protéger c’est ça ? Parce que face à ces deux bavardes c’est la meilleure des idées ! » Elle me regarde, ni en colère, ni vexée. J’ai l’impression d’être elle avant que Killian ne soit là. Elle a vraiment changé c’est impressionnant. Elle se contente d’hausser les épaules. « Comme tu voudras. Je te laisse ton frère une petite heure, j’ai à faire, je reviens très vite. Mesdemoiselles, je compte sur vous » dit elle joyeuse avant de prendre une de mes brosses à cheveux, une peluche , une boite à musique et un jouet qu’elle sort de sa poche avant de les déposer devant Killian, de lui claquer un gros bisou sur le front et de partir après que mes préparatrices lui ai assuré qu’il était entre de bonnes mains. Ce qui a pour effet de me doucher. Et moi j’ai même pas mon mot à dire ! Pitoyable. Mais dans quel monde vivons-nous ? Je croise mes bras mécontente en lançant un regard noir à Killian. Le centre du monde ce gosse, n’importe quoi. « Et oh ! Je vous rappelle que je ne vous paie pas pour faire nourrice ! Alors soit vous vous occupez de moi, soit vous sortez !» je lâche méchamment aux deux filles qui font joujou avec le gosse. Ca n’a pas l’air de leur faire particulièrement peur mais elles le laissent en poussant des gloussements de dindes. J’ai l’impression de me retrouver dans une ferme. « Il est vraiment trop mignon ton frère Chleo ! » lâche l’une. C’est surement un compliment, mais je fais mine de n’avoir rien entendu et je garde mon regard rivé sur le mioche en le fusillant. Tout le temps qu’elles passent à me préparer, je ne le quitte pas une seconde du regard, l’observant jouer avec MES affaires, ce qui a encore plus le don de m’horripiler. Mais au fond, je dois avouer qu’il est relativement sage. Il ne se met pas à brailler, ni a tout balancer dans les airs. C’est déjà ça. J’ai un gosse calme.


Enfin les deux femmes partent, ayant fini de me coiffer, de me maquiller, de me manucurer et autre truc de fille existentiel. Au final mes cheveux sont lâchés et légèrement bouclés et mes yeux sont fardés savamment. Il ne me reste plus qu’à enfiler ma robe et le tour et joué. Avant je fini ma valise, balançant dedans les deux trois affaires que j’avais oublié. Ensuite je lance un regard à Killian qui semble très occupé à regarder la danseuse de ma boite de musique tourner, comme hypnotisé. Bah il peut rester comme ça 5 minutes, le temps que je passe ma robe. Je m’enferme donc dans la salle de bain pour mettre ma robe et mes bijoux. Quand je rouvre la porte en enfilant ma dernière boucle d’oreille, il n’y a plus personne dans la pièce.


Mon sang se glace, je me fige, ma respiration se coupe et je regarde partout autour de moi dans la pièce, presque paniquée. Merde… Putain de merde ! Y avait un gosse y a même pas 6 minutes ! Il a pas pu disparaitre ! Certes ma chambre est grande, mais elle est impeccablement rangée, alors un asticot ça se repère de loin ! Je trouve la force de faire quelques pas de côté et soudain je peux de nouveau respirer. Cet idiot avait tout simplement rampé derrière mon lit, disparaissant de mon champ de mire. « Bordel » je murmure, soulagée malgré tout. Je l’observe qui entreprends de se mettre debout à l’aide de mon lit en laissant mon cœur retrouver un rythme normal. Lorsqu’il y parvient il est tellement content qu’il se met à émettre des petits gazouillis et à agiter la peluche qu’il tient encore dans sa main. Puis il m’aperçoit et me fait un grand sourire à fendre le cœur. C’est à ce moment là que ma mère entre dans la pièce et je m’empresse de détourner le regard. « Wahou Chleofee tu es resplendissante ! Tu es plus belle d’année en année ! » me complimente ma mère, visiblement satisfaite de mes choix. Après m’avoir observé pendant quelques longues secondes d’un œil critique, elle se retourne vers son petit fils qu’elle prend dans ces bras. Elle se met à jouer avec lui et à lui parler. Je ne comprends rien à ce qu’elle raconte, je doute même qu’elle parle la même langue que moi à cet instant précis. Je les regarde en retrait, songeant que ma mère est franchement une bonne mère aimante malgré les apparences. Soudain, elle prononce des mots intelligibles qui attirent mon attention. « Où qu’elle est maman ? Dit moi bébé, tu sais où elle est maman ? » Intriguée je regarde la réaction du petit qui semble content qu’on lui parle. Etonnamment son regard balaye la pièce et ces deux petites prunelles bleue océan se plantent dans les miennes, noires comme la ceinture de ma robe. Et là, de nouveau il me fait un grand sourire et pointe ses petites menottes vers moi. Il ouvre la bouche en gazouillant. Mais sort aussi quelque chose que je mets du temps à comprendre. Du moins cela mets quelques secondes à prendre un sens dans mon cerveau. « Maman » C’est un mot pourtant, tout bête, anodin, que j’ai prononcé des milliers de fois auparavant. Mais cela ne fait pas la même chose quand un petit vous regarde droit dans les yeux et vous lâche ça comme ça, comme une bombe, alors que vous ne vous y attendiez pas du tout, quand bien même c’est le fruit de vos entrailles. Je suis totalement… éberluée je crois. « Qu’est ce qu’il vient de dire ? » je demande à ma mère d’une toute petite voix ? Je ne la regarde même pas. Je ne veux pas voir la façon dont elle me regarde a dire vrai. Je me contente de garder mon regard rivé sur la petite bouille d’ange qui continue de me sourire. C’est étonnant, mais il n’a rien de Kai ni de moi. Enfin si, la beauté et quelques traits, mais dans son regard je veux dire. Nous avions tout deux le regard noir et foncé, tandis que le sien est clair et pur, innocent, hypnotisant. Rien qu’en plongeant mes yeux dans les siens, j’ai l’impression qu’il pourra faire ce qu’il veut de moi. « Oui, il te reconnait tu sais » me répond doucement ma mère, comme si elle prenait des pincettes. Tout cela est  complètement stupide. Tout le monde veut se moquer de moi en fait c’est ça ! Je secoue la tête, refusant de croire à ça. « Il n’a que 1 an et des brouettes, il ne peut pas faire la différence. » Je dis, persuadée de ce que j’avance, certaine que ce n’est qu’un pur hasard. « Nous ne sommes que ces grands parents chérie, en aucun cas nous voulons passer à ces yeux pour ces parents. Tu es notre fille et c’est toi sa mère. » Je la regarde abasourdie. Qu’est ce qu’elle me chante là ? Elle a pété une durite ou quoi ? « Attends temps mort… C’est du grand n’importe quoi ! Je suis peut être celle qui lui a donné la vie mais je ne suis en aucun cas sa mère. Déjà je ne suis pas prête pour ce rôle et puis je ne le veux pas ! Deuxièmement quand il est né on était tous d’accord pour le faire passer pour votre fils adoptif ! Si vous lui dites dès à présent que je suis sa mère, qu’est ce qu’il va dire devant tous les autres plus tard hein ? Il va griller notre couverture ! Et puis je vous rappelle que son père biologique a mis sa mère en cloque sur le toit du Capitole peu de temps avant de se suicider après avoir achevé un tribut aux Hunger Games. Vous voulez vraiment lui raconter tout ça ? Vous voulez vraiment expliquer tout ça à un môme alors qu’il serait bien plus simple pour lui de croire que vous êtes ces parents et que je suis simplement sa sœur ? Pourquoi se compliquer la vie ? » Je me retourne en croisant les bras, pour lui faire comprendre que la conversation est close, que j’ai raison, qu’on se tient a cette version et un point c’est tout. Mais je sais bien qu’avec ma mère c’est peine perdue. Je l’entends s’approcher de moi et je la vois se planter face à moi. Je fuis le regard du petit en plantant mes yeux dans ceux de ma mère. « Tu es plus prête que tu ne le crois, mais nous attendrons que tu t’en aperçoive. Et oui, je reste persuadée qu’il mérite de savoir tout cela. Un jour il saura. Et ce jour sera plus tôt que tu ne le penses. Je refuse de l’élever en lui mentant. Mentir aux autres m’importe peu, j’ai l’habitude de cacher des choses. Mais s’il y a bien quelque chose que je ne ferais pas, c’est mentir à ma famille. » Son ton est dur et froid, sans appel. Là je reconnais bien ma mère, avec ces principes et sa morale. Là c’est la femme qu’on ne peut pas contredire. D’ailleurs, sur ces mots elle commence à se diriger vers la sortie, le petit toujours dans ses bras. Peu avant elle se retourne. « J’espère que tu es prête, nous partons dans 15 minutes » J’hoche simplement la tête, encore secouée par toutes ces émotions fortes. Quand ma mère passe la pas, je recroise les yeux de Killian qui me fixent visiblement intrigué, comme s’il avait compris ce qu’il se passait. Et s’il était effectivement plus intelligent que les mômes de son âge ? Non il ne peut pas avoir compris la teneur de nos propos, je me fais des films…

J’ai pris le temps de me remaquiller un peu et de me rafraichir avant de quitter ma chambre. Quelqu’un viendra chercher mes valises que j’ai mit bien en évidence au centre de la pièce. C’est tous les quatre donc que nous nous rendons sur la grande place du district, salués par les passants. Arrivés devant la façade, mes parents m’informent qu’ils viendront me voir avant me départ au Capitole et ces sur ces mots que nous nous quittons et que je rejoins des pacificateurs qui me mènent jusqu’à l’entrée de derrière. Je retrouve le maire. Roméo n’est pas encore arrivé, bien évidemment. Exaspérant. J’ai retrouvé toute ma contenance et mon attitude habituelle. Ce qui se passe chez moi reste chez moi. Je reste toujours Chleo Sullivan, la grande gagnante des 14e Hunger Games. La cérémonie commençant bientôt, il me mène à la place réservée aux mentors, derrière le pupitre de l’hôte. Je suis rejointe quelques longues minutes par mon homologue et, au regard de son allure et de ses cheveux ébouriffés, il a du oublié de se lever. Je décide de l’ignorer et de me concentrer sur quelque chose d’autre. Je regarde sans vraiment m’attarder la foule, sachant pertinemment que de nombreux regards sont rivés sur moi. Je relève fièrement la tête et esquisse un petit sourire victorieux. Petits tributs, prenez garde à vous.

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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeSam 13 Juil - 10:48

Le jour-J, enfin, l’un des jour-J pour être plus précis. En effet, aujourd’hui est le jour tant attendu de la moisson. Le jour attendu par tous les carrières qui s’entrainent ici, dans ce centre de formation. Mais à moins que mon nom soit tiré au sort, ce n’est pas encore mon heure, non, je dois me montrer encore un peu patient, bien que mon impatiente se fasse ressentir à travers tout mon corps. J’ai les mains qui tremblent rien qu’à l’idée de partir au Capitole et de me retrouver dans cette arène. Mais je ne tremble pas de peur, non, bien sur que non. La peur de se retrouver dans ces Jeux, c’est pour les faibles. Non, je tremble d’excitation à l’idée d’y aller, de me retrouver entouré de vingt-trois autres Tributs. De me retrouver avec leurs cous entre mes mains, les tordre… mais je me force à me calmer, à réprimer mes pulsions, ce n’est pas encore mon heure, non. Cette année, j’ai dix-sept ans, je me laisse encore un an pour me préparer, et si je ne suis toujours pas tirer au sort l’année prochaine, et bien je me porterais volontaire. Mais si je suis tiré au sort cette année… ça risque d’être intéressant. Quoi qu’il en soit, je me prépare, la Moisson aura lieu d’ici peu, et je dois être prêt. Mon regard s’attarde sur plusieurs autres pensionnaires du centre, certains, malgré leurs entrainements, semblent bien peu sur d’eux. Je le savais, plusieurs vont se dégonfler à la dernière minute et prié pour ne pas être tiré au sort. Ces types font vraiment honte à notre statut de « Tribut de carrière ». Ils me dégoutent. Tandis que je suis assis sur une chaise, les pieds croisé sur la table devant moi, je détourne le regard, ces cafards peureux ne méritent même pas qu’on s’attarde sur eux. A ce moment là, je sens une main se poser sur mon épaule. Par un réflexe acquis au fur et à mesure des entrainements, je me raidis et prépare à répliquer… mais je me détends immédiatement en voyant que ce n’est que mon entraineur, l’une des rares personnes qui méritent réellement mon respect.

− Alors Alex, tu es près pour la Moisson ?
– Aussi près qu’on puisse l’être Monsieur.
– C’est bien, c’est très bien. Toutes ces années d’entrainement n’auront pas été inutile finalement.
– Ca dépends pour qui… Répondis-je tandis que je regardais à nouveau vers les microbes dont la peur se lisaient sur leurs visages.
– Ne leur en veux pas trop Alex, Repris mon entraineur après avoir éclaté de rire. Ce n’est pas donné à tout le monde de ne pas avoir peur d’aller dans l’arène.
– A partir du moment où tu t’entraine comme Carrière, avoir peur d’aller dans l’arène est un péché.
– J’aime ta façon de pensé, peu de Tribut avait ta force mentale, et ceux qui l’ont font généralement de très bon résultat là-dedans. Voilà pourquoi tu es l’un de mes préférés.
– Merci Monsieur.
– Bon, je dois y aller, bonne chance Alex.
– Bonne chance pour être tiré au sort ou pour y échapper ?
– Ca, c’est à toi de voir. Me répondit-il avec un petit sourire avant de quitter la salle.

Je me retrouvais à nouveau tout seul. En regardant l’heure sur l’horloge, je voyais qu’il était bientôt l’heure d’y aller. Bien, il était temps. Réfrénant mon envie de me dépêcher, je me levais d’un mouvement calme, j’époussetais ma chemise et mon pantalon avant de me diriger calmement vers la sortie, sans tenir compte de ce que les autres faisaient. Après tout, je n’avais que très peu d’amis ici, voir pas du tout. Aucun d’entre eux ne pourrait vraiment m’être utile, alors pourquoi m’attacher à eux ? Après, avaient-ils du respect pour moi ? Je sais bien que la plupart en avait pour les carrières qui étaient assez doué, et sans vouloir me venter, j’étais certainement l’un des meilleurs de ma génération. Mais honnêtement, je n’en avais absolument rien à foutre s’ils avaient du respect pour moi ou non. Quand à moi, l’un des seuls que je respectais, était Chleo Sullivan, la gagnante des Hunger Games d’il y a deux ans. Mis à part ça… ha oui, y avait bien ce carrière du Un, Zadig, que j’avais rencontré y a pas tellement longtemps, lors d’un déplacement inter-District. On s’entendait plutôt bien, et on aurait même pu devenir ami si dé le début, je n’avais pas senti à quel point ce type pourrait être dangereux si je me retrouvais dans la même édition des Jeux de la Faim que lui. Je devrais le surveiller de très près. Après tout, comme on dit : Garde tes amis près de toi, tes ennemis encore plus.

Enfin bref, il y avait peu de chance que je me retrouve dans la même édition que lui, et si ça devait arriver, et bien… je ferai ce qu’il faut pour l’avoir dans la poche tout en m’assurant qu’il ne représente pas une menace pour moi. Secouant légèrement la tête, je tachais de chasser toutes ces idées de ma tête, j’avais encore un an avant d’y aller. Même s’il y avait une petite chance pour que je sois déjà prit cette année, mieux valait ne pas trop compter dessus. C’est seulement à ce moment-là que je me rendis compte que je venais d’arriver sur la place. J’avais quelques minutes d’avance, bien sur, mais je me dirigeais déjà vers les Pacificateurs qui s’occupaient de l’identification des jeunes « moissonné ». Une fois cela fait, j’allais rejoindre le groupe de ceux de mon âge, ceux de dix-sept ans. Mais je ne m’intéressais pas à eux, plusieurs me regardèrent en coin, me reconnaissant peut-être du centre de formation, mais je ne m’en souciais pas. D’ailleurs, je ne reconnaissais même pas leurs visages. Non, je regardais plutôt la grande horloge de la place, plus que quelques minutes avant le début de la Moisson. Ils vont se dépêcher oui ? Malgré tous mes efforts et mon contrôle de moi, je ne pouvais empêcher l’excitation me gagner. Je remarquais alors quelqu’un qui venait d’arriver sur l’estrade, à côté du maire et des Pacificateurs. Chleo, le mentor du Deux. Toujours pareille elle, toujours aussi belle et aussi… enfin bref. Je savais que la plupart des gens ici présent allaient la regarder, et qu’elle aimait ça. Je détournais donc la tête, regardant dans une autre direction. Elle ne le remarquera certainement pas mais je ne voulais pas lui donner ce plaisir. Passant une main dans mes cheveux, j’entendis l’horloge sonné. Un petit sourire naquit sur mes lèvres, c’était le moment tant attendu, le temps de la Moisson. Mes mains recommencèrent à trembler d’excitation, allez, annoncez les noms…
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeDim 14 Juil - 15:28

« Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable. »

Je m'avance sur l'estrade, resplendissante dans une robe très jolie mais très chère trouver dans une de ces ravissante petite boutique que l'on trouve dans le 2, le tourisme il n'y a que ça de vrai. Je regarde, les visages autour de moi : certains sont confiants, d'autre légèrement inquiets, surtout chez les plus jeunes... Mais la plupart sont confiants, assurés. J'ai appris au fil du temps que cette assurance ne signifiait pas qu'ils y auraient des volontaires, simplement les carrières avaient moins peur des jeux que les autres districts, inférieurs.

Je commence mon discours en louant, la combattivité, l'art du combat que maitrise les habitants de ce district, ils nous offrent toujours des jeux extraordinaires. Leurs liens avec les armes, ou même sans est exceptionnelle, je me souviendrais toujours de Chleo, quand elle se battait on avait l'impression de contempler une danseuse, dans un ballet mortelle. Y repenser me donnait des frissons ! Je finis mon éloge avec un sourire éblouissant. Des visages satisfaits face à moi. Je retins un sourire narquois, comme les gens du capitole, ceux là marchaient à la flatterie reconnaître leur maîtrise, gonfler leur égo...

Je m'avançais vers les urnes, piochant rapidement un nom, je ne supportais pas qu'on me fasse attendre, je ne faisais donc attendre personne. Je dépliais le papier et lançai bien fort :

- La chanceuse de cette année est ... Annabeth Junks !!!

Des applaudissements résonnèrent dans la foule, pendant qu'une jeune fille s'avançait dans la foule. Elle n'avait pas peur mais on lisait une tristesse infinie sur son visage. Alors qu'elle allait poser le pied sur l'estrade une voix retentit, forte, claire, assurée :

- Je suis volontaire !

Une autre jeune femme, brune elle aussi s'avança, fendant la foule qui s'écartait sur son chemin ! Arrivée au pied de l'estrade, elle s’arrêta et enserra l'ex-tribute dans ses bras avant de monter me rejoindre.

- Bravo jeune fille, c'est très noble à toi de te porter volontaire, mais dis moi comment t'appelles tu ?

- Ashe Esthiwell, j'ai 17 ans. En tout cas, je tiens à dire que je suis ravie d'être à vos côtés Shereen !

Sa voix est assurée, ne tremble pas, presque taquine. Cette fille nous assurera un beau spectacle ! Et elle utilise la flatterie elle aussi... Maline !
Je me tourne vers l'une des garçons et répète l'opération avant d'annoncer le nom de l'heureux élu !

- Celui qui défendra les couleurs du 2 chez les garçons sera : Alex Garraty !

Un jeune homme brun s'avance, il n'est pas particulièrement colossale mais bien bâti et l'intelligence brille dans son regard.

- Alors Alex, quelle âge as tu ?

- 17ans.


Une réponse courte mais sans hésitation. Comme si nous ne méritions pas d'en savoir plus sur lui, intéressant ce garçon. On n'acquiert pas une telle confiance sans un minimum de capacité. Les jeux de cet année risque d'être particulièrement ... Intéressants.
Personne ne se porte volontaire à sa place et je peux conclure la cérémonie.

- Veuillez s'il vous plaît applaudir les deux tributs du district 2 : Ashe Esthiwell et Alex Garraty ! Félicitations à vous et que le sort vous sois favorable.

C'est sous un tonnerre d'applaudissements que je quitte la scène. Fin du numéro.
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeLun 15 Juil - 13:11



Moisson publique,
Roméo Baptiste Churly,
16ième édition | Après le tirage au sort.


L'hôte s'est transformée en poisson. Elle tient toujours le papier entre ses doigts. Elle ouvre la bouche. Nous nous préparons à connaître le nom de la jeune fille qui partira pour les Jeux cette année. Nous sommes prêts, mais l'hôte referme sa bouche. Elle refait ce cinéma une quinzaine de fois. Elle me soule. J'ai envie de lui hurler de se bouger, mais si je fais ça j'aurai des ennuie, or je ne veux pas. Enfin, elle ouvre la bouche pour de bon, et parle. Elle annonce le nom de la malchanceuse qui partira se battre au bain de sang dans une arène terrible :

''- La chanceuse de cette année est … Annabeth Junks !!!''

Tout le monde applaudit. Même moi. La jeune demoiselle s'avance lentement. Elle a l'air triste, mais elle n'a pas peur. Les tributs de ce district s'en sortent plutôt bien généralement. Ils sont bien entraînés avant leur départ dans l'arène. Cette fille a du subir le même sort. Elle a l'air confiante. C'est un bon début. Je serai le mentor de quelqu'un confiant. Annabeth s'avance, trop lentement à mon goût. Il reste cinq mètres entre l'escalier menant à l'estrade et le sol de la place. La jeune fille mange ces quelques mètres restants et pose le pied sur la première marche de l'escalier. Soudain, un cri. Une voix. Une phrase. Une phrase courageuse et pleine d'amour. C'est la voix d'un futur tribut :

''- Je suis volontaire !''

Tout le monde tourne la tête dans la direction du cri. Il s'agit d'une autre brunette, qui a l'air tout aussi confiante. Je souris à pleines dents, heureux qu'il y ait enfin un petit peu d'action pendant cette Moisson. Quand des gens se portent volontaires, c'est mieux. Il y a plus de vivacité dans le tirage au sort. La brunette qui remplacera Annabeth s'avance rapidement -elle au moins-. Arrivée à l'escalier menant à la scène, elle s'arrête d'abord devant l'ancienne tribut la serre tendrement dans ses bras, avant de gravir entièrement les quatre marches. Elle s'arrête à côté de l'hôtesse et balaie la foule du regard. Décidément, cette jeune fille devient de plus en plus intéressante. Elle me plaît bien. Taylor, heureuse également, interroge la remplaçante :

''- Bravo jeune fille, c'est très noble à toi de te porter volontaire, mais dis-moi comment t'appelles-tu ?''

Tous les regards sont braqués sur la questionnée. On attend avec impatience le nom de celle qui nous représentera pendant ces Jeux :

''- Ashe Esthiwell, j'ai 17 ans. En tout cas, je tiens à dire que je suis ravie d'être à vos côtés, Taylor.''

Contrairement à l'hôtesse, Ashe n'a pas fait durer le suspens. Elle a répondu du tac au tac, et ça c'est un bon début. Finalement, cette remplaçante n'est pas si différente de Annabeth. Elle est confiante. Enfin, elles ne sont pas différentes seulement sur ce point-là. Après, je ne les connais pas, je n'ai pas d'avis à donner sur ces deux filles. Taylor sourit à Ashe, puis se dirige vers l'urne des garçons, où des papiers bleus y sont pliés soigneusement. Elle plonge sa main dans le bocal transparent et mélange. Encore, et encore. Elle pioche un papier, le déplie et nous regarde. Je m'installe bien confortablement dans ma chaise, prêt à attendre une demie heure, mais étonnement, cette fois-ci, Taylor ne nous fait pas attendre une cinquantaine d'années avant de nous annoncer le nom du malheureux garçon. Elle répond même directement :

''- Celui qui défendra les couleurs du Deux chez les garçons sera : Alex Garraty !''

Un autre brun s'avance. Cette année, les tributs seront tous bruns. Le tribut avance. De toute évidence, il a été durement bien entraîné. Ce garçon nous promet un beau spectacle. L'intelligence règne en lui, ça crève les yeux. Alex s'avance dans l'allée, monte les escaliers, se place à côté de l'hôte, qui lui pose une question toute simple :

''- Alors Alex, quel âge as-tu ?''

Aucune hésitation. Même pas une seconde s'écoule entre la question de Taylor et la réponse d'Alex :

''- Dix-sept ans.''

Nous attendons un volontaire, mais personne ne se jette à l'eau. Tant pis. A vrai dire, j'ai hâte que les Jeux commencent. Avec de tels tributs, c'est toujours un joli spectacle que nous pouvons avoir. L'hôtesse clôt donc la cérémonie :

''- Veuillez s'il vous plaît applaudir les deux tributs du district Deux : Ashe Esthiwell et Alex Garraty ! Félicitations à vous, et que le sort vous soit favorable !''

Toute la foule applaudit. L'hôtesse et les deux tributs se retournent et quittent la scène par une grande porte qui les mènera à une chambre où ils auront trois minutes pour dire adieu à leur famille et leurs proches. La cérémonie se termine. Chleo Sullivan et moi allons être conduits à la gare, direction le Capitole. Et puis il y aura la cérémonie d'ouverture, puis les séances d'entraînement, puis les interviews, et enfin, le bain de sang ...
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Quorra Sae Wilde
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeLun 15 Juil - 18:59

La Moisson - Part Two

« Je suis une simple volontaire qui sauve un exemple de grande soeur à suivre.

Comme chaque Moisson, l'hôtesse du district deux, Taylor Gwendalavir  fait le même discours. Elle raconte pourquoi les Hunger Games ont été crées, dans quelles conséquences.. C'est nommé "Les Jours Sombres de Panem''. A force de nous répéter la même chose chaque année, on connait tout ça par coeur.
On nous dit la même chose à l'école du district. Dans les centres d'entraînements des districts de Carrière, on nous apprend à nous préparer aux Hunger Games, que ce sois à la survie ou au combat. Le plus souvent pendant les Moissons des districts de Carrière, c'est qu'il y'a des volontaires.  Le plus souvent, ce sont ceux qui se sont entraînés aux Hunger Games toute leur vie. De passage, ils sauvent la vie d'un adolescent, que ce sois un inconnu, un membre de sa famille...
L'année dernière, le nom de Artémis Ignir a été tiré. On savait qu'elle n'attendait que ça, Artemis avait le goût du sang et vallait mieux de ne pas prendre sa place. Du côté des garçons, c'est Joseph Grey qui s'est porté volontaire pour prendre la place de son frère. Et bien sûr, comme tout les frimeurs, un discours à charmer les Juges et belles Capitoliennes. Tout les deux, sont morts.
Être volontaire, c'est surtout quelque sois les conséquences, accepter de mourir, même si ça ne vous plait pas. Ne pas avoir peur d'affronter son destin. Ne pas avoir peur de souffrir Parmi les mains des tributs. Ne pas avoir peur de tuer la moindre personne. En bref, être sans pitié et ne pas tomber dans le jeu de l'autre. La plupart des Carrières sont de vrais manipulateurs. Je suis prête à tout pour remporter la victoire, et pour cela, il va falloir manipuler mes alliés en tout cas.
Je regarde Taylor Gwendalavir qui plonge sa main dans l'urne où il y'a toutes les adolescentes. Parmi ces noms, une sera ''l'heureuse élue'' comme dis les hôtes. Elle représentera le district deux aux 16ème Hunger Games. Mais ce ne sera pas moi, car après avoir tiré un papier, elle s'est dirigée vers le micro et s'est écriée joyeusement au micro le nom de Annabeth Junks.


* * * * * * *
Flashback, un an plus tôt...

Chère Maman. C'est idiot de t'écrire alors que tu es morte. Quorra Wilde nous conseille de t'écrire, elle a dit qu'elle te donnera les lettres de moi et Hope sur ta tombe. Après ce qu'il s'est passé aujourd'hui... Je n'ai plus vraiment envie de remettre les pieds dans ce foutu cimetière, ça me rapelle trop de mauvais souvenirs.
Tu ne peux pas savoir à quel point Hope grandit chaque jour. Il lui arrive de temps en temps de sourire, même pour un rien. Je suis heureuse de l'avoir près de moi. Je sais pas... mais parfois je sens ta présence, je suis sûre que tu es près de nous en train de nous regarder grandir. Inutile de te raconter notre vie dans cette lettre car, tu sais déjà tout.


Fin du Flashback.

* * * * * * *

Mon esprit reste totalement vide. Je suis incapable de parler ou de bouger le moindre doigt. C'est la première fois que je suis aussi paralysée comme ça. Annabeth Junks, cette grande soeur que j'admire. Qui élève seule sa petite soeur pas en âge de participer aux Hunger Games. Peut-être qu'elle m'a forcé à pardonner mon père, mais je l'apprécie. La tête haute, Annabeth affronte la vie, je la respecte pour cela. Si elle meurt, Ashley Junks n'aura plus personne. Hors de question qu'après la mort de ses parents, Ashley perd sa merveilleuse et courageuse soeur.
Hope Clayton Esthiwell, mon cher frère, ne sera pas seul. Il y'a Quorra Wilde après tout. Mes amis ont leur famille, des merveilleux souvenirs, une belle vie - dure, mais merveilleuse - Ca ne vaut pas la peine de la gâcher en pleurant. Les morts veulent que l'on se souvienne d'eux avec le sourire après tout. Mes amis sont toujours bien entourés et peuvent se compter les uns les autres...

Que dois-je faire ?

Voilà la seule question qui se trame dans mon esprit.

Malheureusement, je ne peux pas laisser Annabeth dans l'arène. Je n'arrive pas à la voir à la place de la belle Chleo Sullivan. Si Annabeth meurt, je penserais que c'est ma faute, parce que j'avais hésité à me porter volontaire pour lui sauver la vie.
Au moins, c'est une bonne action. Je vais sauver la vie de Annabeth Junks. Je vais devoir laisser Quorra prendre ma place, ce n'est plus moi qui va m'occuper de Hope si je meurs, mais elle. Même à l'idée d'abandonner celle qui nous a recueilli, me donne la chair de poule. Je vais devoir laisser un tas de personnes dont j'ai apprécié. Devon Alae, le garçon du district un par exemple. Ou encore John..
Puis enfin, j'arrive à bouger. Mon coeur bat à un rythme infernale. Mais pourtant, je m'avance lentement. Puis petit à petit, j'accélère le rythme de ma marche. J'ai l'impression de redécouvrir comment marcher. Bouge-toi vite avant qu'elle atteint la scène espèce d'idiote.
Et voilà que j'ai une conscience... J'ai compris le message, si je me porte pas volontaire, je vais sombrer dans la folie. Cette voix ne cesse de faire raisonner ses paroles dans ma tête.. Alors, Ashe Kate Esthiwell, que comptes-tu faire ? Voir une amie mourir alors que tu pouvais lui sauver la vie et voir sa soeur sans famille ? C'est toi qui a un frère qui s'en fichait de voir sa soeur remporter les Hunger Games, non ? Vu qu'il connaît Annabeth et toi aussi, il serait fière de toi... Stop.
Puis, je m'élance dans l'allée sans vraiment réfléchir.
- Je suis volontaire !
J'ai la vague impression d'avoir été droguée. J'ai l'impression que je suis devenue une carapace vide. Dire que je n'ai même pas pris la peine de réfléchir aux conséquences de mes actes. En tout cas, Quorra Wilde doit être fière de moi, depuis le temps qu'elle dit d'aller tout le temps aux entraînements. Je viens de me porter volontaire pour sauver la vie d'une amie, maintenant je dois assumer. Je dois aller jusqu'au bout, sans m'arrêter, jusqu'à remporter les Jeux. Et pour ça, il va falloir tuer ces pauvres adolescents.
Je suis une fille plutôt difficile, qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut. Mais à présent, je sais ce que je veux, et ça ne tient qu'en un mot : Gagner. Je dois tout faire pour sauver ma peau, quitte à devenir différente pendant l'arène. A présent, en avançant vers la scène, je me rends compte que je suis seule. Seule face à mon destin maintenant. Seule face à 23 tributs qui souhaitent gagner à tout prix. Mais si on tombe sur des suicidaires comme l'année dernière comme cette fille du district douze... L'arène va vite être terminée. Certes, la fille du neuf, Billie Rose Goldsnow, dont je l'ai admiré pour ses meurtres sur les tributs, s'est tuée. Si elle ne s'était pas tuée, je suis sûre qu'elle serait à la place de Lucas Dnierp, le gagnant des précédents Jeux.
Eh bien bravo Ashe, tu as compris l'esprit des Jeux ! Maintenant, tu comptes faire quoi ? Faire un discours comme l'autre pingouin de l'année dernière, Joseph Grey, ce volontaire du district deux disant qu'il était le meilleur tribut qui n'est même pas fichu de gagner les Jeux ? Autant fermer mon esprit que d'entendre cette fichu voix qui ne sort de je-ne-sais-trop-d'où.
- Bravo jeune fille, c'est très noble à toi de te porter volontaire, mais dis-moi, comment t'apelles tu ?
- Ashe Esthiwell, j'ai 17 ans. En tout cas, je tiens à dire que je suis ravie d'être à vos côtés Taylor !
dis-je vers l'hôtesse du district 2, avec un sourire aux lèvres.
Je ne suis pas vraiment ravie d'être à vos côtés, j'aurais aimé dire et cette phrase dont je me suis empêchée de dire me donne envie de rire. Je n'ai pas été forcé de participer aux Hunger Games. Mais je ne veux pas que Annabeth meurt dans les jeux. Mais Malheureusement, si je veux survivre, il va falloir mettre le public dans ma poche. J'espère que Hope a compris mon manège. De toute façon, je lui expliquerais après. Depuis l'estrade, je vois Hope s'enfouir presque tout son visage dans ses mains tremblantes. Il déteste les Hunger Games et beaucoup moins de voir sa soeur y participer.
Je suis sûre que l'hôtesse du district deux qu'elle a remarquée que j'étais maligne. Après un large sourire, elle plonge à nouveau sa main, mais dans l'urne des garçons. Une seule m'inquiète : que Hope soit mon adversaire. Si c'est lui, je ferais tout pour qu'il survive et à la finale, je me tuerais. Je préfère cette solution que la deuxième : étrangler l'hôtesse et le moindre Pacificateur, le moindre Juge, le moindre tribut, exploser l'arène, exploser de rage. Bref, je serais une vraie furie. Et puis, quand c'est fini... Je me tue et Hope survivra. Voilà un plan que j'ai inventé à l'instant même. « Je n'ai pas envie d'être transformée en Muette, pourrais-tu ne pas être tiré s'il te plait ? »
- Celui qui défendra les couleurs du district deux chez les garçons sera.. Alex Garraty !
Un sentiment de soulagement m'envahie. Aussitôt dit, aussitôt fait. Ma prière a été exaucée en tout cas. Garraty... Ce nom me dit quelque chose, j'ai dû l'entendre quelque part, mais où ? Je n'en sais rien.
Un homme brun s'avance vers la scène. A voir l'allure du dénommé Alex, c'est un Carrière qui a l'air très bien entraîné. Son regard brille de mille feux, on voit bien qu'il attendait que ça, comme Artemis Ignir. Personne ne se portera volontaire à sa place, ce qui est sûr.
Je ne sais pas ce que l'on va nous réserver dans l'arène, mais avec tous les pièges qu'il y'a, il y'a des risques qu'il meurt dans les mains d'un autre que moi. En tout cas, il ne fait aucun discours. Si Alex Garraty aurait fait le même discours que Joseph, j'aurais éclaté de rire. Si je sors des Hunger Games, j'irais voir sa tombe et lui demandais ce qu'il avait dit au début des Jeux. Ce qui pourrait être.. assez comique en un genre. Mais bon, la rigolade n'est pas mon truc.
J'apprends que le dénommé Alex a le même âge que moi. Et maintenant, nous voici à la place de ces deux tributs qui sont morts bêtement.
- Veuillez s'il vous plait, applaudir les deux tributs du district deux : Ashe Esthiwell et Alex Garraty ! Félicitations à vous et que le sort vous soient favorable !
C'est sous des applaudissements que nous quittons la scène. Ô Taylor, j'espère vraiment que le sort va m'être favorable, je ne compte pas être déchictée en milles morceaux durant les jeux. Et surtout, je ne compte pas partir de sitôt.

* * * * * * *


Chacun de notre côté, moi et Alex, nous allons dire nos adieux à nos proches pendant un court moment. C'est une chance que l'on peut dire un aurevoir avant de partir pour les Jeux. Un jour ou l'autre, la procédure va changer. En tout cas, j'appelle ça de la chance et je compte bien en profiter. Je dois m'expliquer auprès de certains, comme Hope. En tout cas, je pari que Quorra doit être enchantée de me voir dans les Jeux. Au moins, elle verra que les entraînements que je fais ne serve pas à rien. Mais on savait tous qu'un jour ou l'autre, j'allais y aller à ces stupides Jeux et ce sera les 16ème Hunger Games.
Je m'appuie contre le bureau avec mes mains. Je cherche toujours pourquoi son nom me dit quelque chose. Mais vaut mieux de pas me poser trop de questions car ma première visite et c'est l'une des personnes qui comptent le plus dans ma vie. John Endreza. Voilà ce que je vais devoir lui expliquer : pourquoi je me suis portée volontaire, je pense qu'il le sait déjà. Si je rentre des Jeux, je me demande bien ce qu'il va penser de moi après avoir tué des adolescents. Je reste tel une statue devant lui. Comme tout à l'heure, lorsque Taylor a pronnoncé le nom de Annabeth, je n'arrive plus à bouger.
- Je suppose que je te dois des explications, dis-je en me raclant la gorge sans vraiment réfléchir à ce que je vais dire. Je suis une simple volontaire qui sauve un exemple de grande soeur à suivre. Et c'est hors de question qu'après avoir perdue ses parents, sa petite soeur perd Anna. Ce n'est pas seulement par pur interêt.

[.....]

Je me laisse tomber dans le fauteuil. Puis, viens la personne la plus importante au monde, mon frère. Je vais devoir être claire sur ce qu'il va se passer et ce qu'il va devoir se passer. Mon frère est accompagnée de Quorra, ma tutrice. Elle a l'air d'être fière de moi... mais c'est impossible de savoir ce qu'elle pense à travers ses yeux gris. Mais Hope c'est tout le contraire. Il est toujours aussi muet qu'une carpe du district quatre. Il mérite des explications.
- Tu dois savoir que je connais Anna. Sache qu'elle a une petite soeur et..
- Je sais.

Quoi que... non. Pas besoin de lui donner des explications. Hope a compris pourquoi j'étais volontaire. Ce dernier n'a pas l'air de m'en vouloir, c'est une chance. Je me lève et je fonce dans ses bras. Il ne retient pas ses larmes. Hope déteste les Hunger Games, encore moins si j'y participe. Ce serait pareil si je voyais Hope aux Jeux et j'espère de jamais le voir. J'aimerais pleurer, mais je m'y empêche. C'est hors de question que je me montre comme une fille sensible devant les caméras qui m'attend tout à l'heure.
- Que tu sois une machine à tuer m'importe peu, je veux juste que tu rentres à la maison. Compris ?
Alors que je me libère de son entreinte, je croise ses yeux. J'ai l'impression qu'il est... je n'en sais rien. Il a un regard indéfinissable. . Comme Quorra, c'est difficile de savoir ce qu'il pense. Je sais seulement qu'il tuera celui qui me tue Je m'approche de ma tutrice, toujours avec un regard indéfinissable.
- Occupes-toi bien de lui. Quoi qu'il arrive. Promets le moi, Quorra.
- Je te le promets As.

Cette dernière se racle la gorge puis me prends elle aussi dans ses bras. J'apprécie le fait qu'elle était une amie de ma mère et de nous avoir recueilli. Après tant d'années, je regrette de pas vraiment l'appréciée. Mais je savais qu'au fond de moi, je l'aimais, c'est elle qui nous a reccueilli, c'est elle qui connaissait ma mère mieux que personne. Quorra me glisse quelques mots à l'oreille : Ta mère serait fière de toi. Une voix s'élève derrière la porte. Le temps s'est rapidement écroulé. Un dernier coup d'oeil vers ma direction et je lui mime mes derniers mots : Sois fort. A son tour, il mime : Promis. Un sourire de plus et c'est fini. Par chance, Hope n'a pas été tiré. Si il devait y aller avec moi : de un, j'aurais fais la peau à tout le monde et de deux, j'aurais fais encore la peau à tout le monde et me tuer après.
Je regrette de voir Hope partir. Ce pourrait être la dernière fois que je le reverrais. Mais un jour, je le reverrais, j'en suis sûre. Tout comme Quorra, John, Annabeth, ou d'autres que je n'ai pas vu il y'a des semaines et des mois, comme Ruby ou Devon. Un dernier coup d'oeil en direction de Quorra, qui cette dernière me sourit avant que la porte se referme sur eux.
C'est à présent, que ma vie va changer à tout jamais.


(Les Adieux sont en cours, ceux qui veulent dire au revoir à Ashe (ceux qui ont des affinités avec elle) envoyez moi un MP et on s'organisent, comme ça, je note les adieux de Ashe dans ce même RP ^^')


Dernière édition par Ashe Esthiwell le Sam 20 Juil - 13:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeMer 17 Juil - 20:36

Aujourd’hui c’était la moisson et pour la première fois depuis plusieurs années, j’étais sûr de ne pas être moissonné, la raison était simple, j’avais à présent 19 ans et l’âge maximum pour participer au jeu est 18 ans, mais je n’étais pas soulagé pour autant, ma petite sœur participait à sa première moisson et étant moi-même passé par là, je savais ce qu’elle ressentait, cette petite fille de 12 ans, qui ne sait pas comment réagir, qui ne sait pas quoi faire, pour ma part, j’étais parti en ville pour acheter de quoi manger, je n’étais pas trop tendu, car je savais que ma petite sœur n’avais aucune chance de se faire moissonner, nous sommes dans le district 2 après tout, les volontaires sont très fréquents et en plus de ça, je ne crois pas qu’elle ai prit de tesserae, sont nom est placé dans cette urne, mais il n’ait présent qu’en un seul et unique exemplaire, ça va aller.
À côté de cela, autre chose me passait par la tête. Ashe. Et si… et si elle partait pour l’arène ? Nous en avions déjà parlé, à plusieurs reprises, mais rien à faire, elle ne changeait pas d’avis, cette année, c’est sa dernière moisson et elle ne veut pas rester là, elle veut y aller et gagner, j’aimerais tellement avoir autant de confiances qu’elle. Je l’ai rencontré il y a plusieurs mois, je ne crois pas l’avoir aperçu avant ce jour, mais une chose est sûr, ce jour a changé ma vie, après notre rencontre, nous nous sommes donné rendez-vous plusieurs fois et un beau jour, je lui ai parler de ce que je ressentais pour elle c’était il y a deux semaines, cela fait seulement deux semaines que nous formons un couple elle et moi et voilà que la moisson va nous séparer, peut-être pour toujours, peut-être pour quelque semaine.

Une fois les courses terminées, je rentrais enfin chez moi, ma sœur se trouvait dans le salon,  dans une magnifique robe blanche, ses cheveux étaient tous regroupés en une tresse qu’elle passait devant elle, par son épaule droite.

-Tu es superbe. Lui dis-je sur un ton bienveillant.

-Merci. Me répondit-elle d’un ton timide.

J’étais maintenant agenouillé à côté d’elle une main sur son épaule pour la rassurer.

-Ne t’inquiète pas, tu ne te fera pas tiré au sort, j’en suis convaincu. Maintenant je te laisse, il faut que j’aille me préparer.

Je la laissais là et montais l’escalier pour me diriger vers ma chambre, où ma tenue sera très certainement posée sur mon lit.
J’entrais dans ma chambre et aperçus immédiatement ma tenue, celle-ci était là où je m’y attendais, je la regardais rapidement avant de me rendre dans la salle de bain pour me préparer.

-Voilà qui devrait faire l’affaire.

Je ressortais de la salle de bain quelques minutes plus tard et redescendais dans le salon  pour partir en direction de la Grand-Place, pour accompagner ma petite sœur et bien sûr assister à la moisson.

En arrivant, j’aperçus tout les potentiels tribut qui était placé devant la scène où se trouvait le maire ainsi que l’hôte du district 2, je rejoignais les « spectateurs » sur le côté et attendais le début de la moisson.

« Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable. »

L’hôte s’avance alors sur la scène, elle se mit alors à lire son discourt, toujours le même discourt ennuyeux, sur les raisons qui ont conduit à la création des jeux, pourquoi ils ont été instauré et d’autre bêtise.
La voilà maintenant qu’elle se dirige vers les urnes, elle commence bien entendu par les filles et j’espère que tout va bien se finir finalement, que Ashe reste, que ma sœur reste et que la vie continue, pour ce qui est du tribut masculin, tous mes amis ont le même âge que moi et ils ne sont plus de potentiels tributs.

- La chanceuse de cette année est ... Annabeth Junks !!!

Une fille sorti de la foule et se dirigea vers la scène, mais avant que celle-ci ne monte sur cette scène, une autre fille cria.

-Je suis volontaire.

Je savais de qui il s’agissait, c’était Ashe, je n’étais qu’à moitié surpris par son action, je m’y attendais un peu aussi, mais cela ne m’empêchait pas de ressentir une grande tristesse et cette fois, l’injustice des jeux me frappait de plein fouet.

Je ne pouvais rien faire, j’étais impuissant devant cette injustice qui allait me priver de la femme que j’aime et je savais que je devais profiter des au revoir, car après, rien ne garantissait son retour, profité pour la prendre dans mes bras, l’embrasser une dernière fois avant qu’elle ne parte pour l’arène.

- Bravo jeune fille, c'est très noble à toi de te porter volontaire, mais dis-moi, comment t'apelles tu ?

- Ashe Esthiwell, j'ai 17 ans. En tout cas, je tiens à dire que je suis ravie d'être à vos côtés Taylor !

Je savais bien qu’elle disait cela pour être aimable, elle n’appréciait sûrement pas le fait de se trouver à côté de cette habitante du capitole. Voilà que sans plus attendre, notre hôte se dirige vers l’urne des garçons et plonge la main dedans, elle la ressort peu de temps après avec un papier avant d’annoncer le nom du tribut masculin de cette édition.

- Celui qui défendra les couleurs du district deux chez les garçons sera.. Alex Garraty !

Ales Garraty, je n’en ai jamais entendu parler, je n’ai aucune idée d’à quoi il peut bien ressembler et la seule chose qui m’intéresse, c’est de savoir s’il peut éventuellement être un danger pour Ashe, mais bien sûr, on ne peut pas juger sur son apparence, on en a eu la preuve lors de la dernière édition, le tribut qui était peut-être le plus petit en taille a réussi à atteindre la finale, sans avoir participé à un seul combat, comme quoi, tout le monde peut avoir une chance de gagner.

- Veuillez s'il vous plait, applaudir les deux tributs du district deux : Ashe Esthiwell et Alex Garraty ! Félicitations à vous et que le sort vous soient favorable !

« Oui, j’espère que le sort sera favorable à Ashe, je ne sais pas ce que je ferais sans elle désormais, mais j’espère que je n’aurais pas à réfléchir à un avenir sans Ashe. »

La moisson est désormais terminée et les tributs entrent dans l’hôtel de ville, je compte bien dire au revoir à Ashe, je vais donc attendre que la foule se disperse et que l’on m’autorise à allez la voir, pour lui dire mes dernières paroles avant son départ pour le capitole.
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeSam 20 Juil - 17:31


La célèbre phrase bateau retentit dans l’assemblée, signe que notre hôte ne va pas tarder à dire les noms qui seront les Tributs de cette année. Je sens l’excitation qui se renforce de seconde en seconde. Bien, il était temps… je reste collé au mur et les bras croisés, mais je tourne la tête vers l’estrade, observant la suite de la Moisson. Qui vont être les chanceux cette année ? Pendant l’espace d’une seconde, je me dis que finalement, j’allais me porter volontaire cette année mais je chasse cette idée loin de mon esprit. Même si c’est tentant, je veux le faire pour mes dix-huit ans, l’âge auquel je serai au top physiquement et où j’aurais un avantage certain sur mes adversaires. Pendant ce temps là, le discours habituel sur les qualités d’un bon Tribut me parvient à peine aux oreilles, je le connais par cœur. On me le demanderait que j’arriverais à le réciter les yeux fermés. Quoi qu’il en soit, on arrive finalement à la partie la plus intéressante de la Moisson : le choix des Tributs. Mon intérêt est légèrement relevé. Bien… très bien… allez-y, histoire de voir si le District Deux aura de bon Tribut cette année ou pas, ou si ça va encore être une purge comme l’année dernière.

− La chanceuse de cette année est ... Annabeth Junks !!!

Ce nom ne me dit rien… du moins, elle ne vient pas du camp d’entrainement, sinon je le saurais. Beaucoup de personne applaudissent dans la foule, d’ailleurs, on remarque une grosse différence entre ceux qui applaudissent par obligation, et ceux qui le font à contrecœur. Pour ma part, ce n’est ni l’un ni l’autre, je me contente de rester bras croiser, à la regarder s’avancer. Pourquoi faire semblant de m’intéresser à elle ? Je ne la connais pas, et elle risque bien de ne pas faire long feu dans l’arène. Quoi qu’il ne faut jamais, au grand jamais, sous-estimer qui que se soit. S’il y a bien une leçon que mon formateur m’a bien fait comprendre, c’est que peu importe le physique que mes ennemis pourraient avoir, il ne fallait jamais les sous-estimer. Il fallait toujours les voir comme des compétiteurs du même acabit que moi. C’est ce que je ferai quand se sera mon tour, je ne veux rien laisser au hasard.

− Je suis volontaire !

Cette simple phrase me sort immédiatement de mes esprits. Qu’est-ce que j’adore ça, quand quelqu’un crie haut et fort qu’elle est volontaire pour participer aux Hunger Games. Peut-être que se sera la phrase que je lâcherai l’année prochaine si je ne suis pas pris comme candidat de départ. Dans la plupart des Districts, les volontaires sont une race en voie de disparition, mais pour nous, les Carrières, qui sont entrainé depuis que nous sommes gamins, c’est relativement courant. J’ai déjà vu d’ailleurs un candidat péter complètement un câble car un autre s’était porté volontaire pour y aller à sa place. C’était une vision bizarre, à la limite entre le comique et la pitié. Quoi qu’il en soit, cette fois-ci, il n’y a rien de comique dans la scène. La dénommée Annabeth a l’air plus soulagée qu’autre chose. Quoi qu’il en soit, la nouvelle candidate se dépêche d’aller rejoindre l’estrade pour pouvoir aller se poster à côté de l’hôte.

− Bravo jeune fille, c'est très noble à toi de te porter volontaire, mais dis moi comment t'appelles tu ?
− Ashe Esthiwell, j'ai 17 ans. En tout cas, je tiens à dire que je suis ravie d'être à vos côtés Shereen !


« Menteuse » ne pus-je m’empêcher de penser. Cette fille sera forte dans l’arène, les autres compétiteurs devront se méfier d’elle. Ce n’est pas une carrière, mais elle a d’autre atout. Pourquoi ais-je également remarquer qu’elle mentait ? Tout simplement parce qu’à voir sa réaction avec Annabeth Junks, si ça n’avait pas été elle, elle ne se serait jamais portée volontaire. Je ne connais absolument leur relation, mais elle doit être assez forte pour qu’elle se sacrifie à sa place. De plus, ces abrutis du Capitole n’ont même pas remarqué qu’elle se contentait juste de dire tout ce que l’hôte voulait entendre. Par contre, un autre truc que j’ai remarqué, c’est son self-control, aucun tremblement dans la voix, elle sait très bien se contrôler. Je sens qu’elle aura facile à s’attirer des sponsors. Cette année, on aura peut-être au moins une très bonne Tribut qui c’est, elle aura mon soutien, jusqu’à ce que…

− Celui qui défendra les couleurs du 2 chez les garçons sera : Alex Garraty !

Hein ? Quoi ? L’espace d’une seconde, je reste sans bouger. C’est comme un rêve, une illusion, l’un de ceux où sont que ce n’est pas réel et qu’on attend qu’une seule chose, c’est de se réveiller. Mais après une secondes – qui parut durer une éternité – je prends conscience que, heureusement, ce n’est pas un rêve. Je l’attendais pour l’année prochaine, ça aura été un peu en avance, mais je ne m’en plaindrai pas. Depuis je ne sais plus combien de temps j’espère entendre un jour mon nom être appelé de la sorte. Le rêve de beaucoup de Carrière, qu’on appelle ainsi, comme si le destin lui-même voulait qu’on nous envoie dans l’arène. La plupart de ceux là doivent se rabattre sur le volontariat, mais pas moi. Moi, j’ai la chance d’être appelé. Je vois plusieurs visages parmi les gens de mon âge qui se retournent vers moi, mais je ne fais pas attention à eux, je n’en ai plus rien à faire. Je pense que certains sont content pour moi – sans doute ceux qui se sont entrainer avec moi – tandis que d’autre ont de la peine pour ce pauvre Alex Garraty d’être ainsi envoyer à la mort. Ou à la gloire. Maintenant, je suis le maitre de mon destin. La mort ou la gloire. L’un ou l’autre.

Finalement, je décroise les bras et me décolle de mon mur, m’avançant à travers la foule pour rejoindre l’estrade. Je me retiens de sourire, je dois rester calme, ne pas céder à l’effervescence. Malgré tout, les gens doivent voir que mon regard brille de milles feux. J’ai attendu ça tellement longtemps. Lorsque je monte sur l’estrade, mon regard croise l’espace d’un instant celui de Chleo, elle va donc être ma mentor. Ca risque d’être… intéressant, pour le moins. Je me place ensuite à côté de l’hôte, attendant la suite. J’observe la population au pied de l’estrade.


− Alors Alex, quelle âge as tu ?
– Dix-sept ans.

Je me contente du strict minimum. Inutile de faire des longs discours ici, ça ne servirait à rien, notre hôte n’a aucun pouvoir une fois au Capitole, c’est les sponsors que j’ai besoin d’impressionner, ainsi que les mentors. Mais pour ces derniers, ça se fera en temps et en heure. Je n’ai absolument pas besoin de me tracasser de ça pour le moment. Par contre, pour moi, personne ne se porte volontaire. Tant mieux, qu’ils essayent seulement, et je serais capable de lui briser les jambes ici et maintenant pour l’empêcher d’y aller à ma place. J’attends ça depuis je ne sais pas combien de temps, que quelqu’un cherche à me priver de tout ça et il aura intérêt à regarder derrière lui assez souvent. Quelques secondes passent cependant et personne ne se désigne. Ca m’enlève un poids dans l’estomac. A présent, c’est sur et certain, je suis parti pour aller aux Jeux de la Faim. Rien ne pourra plus m’en empêcher.

− Veuillez s'il vous plaît applaudir les deux tributs du district 2 : Ashe Esthiwell et Alex Garraty ! Félicitations à vous et que le sort vous sois favorable.

Alea Jacta Est.

Peu de temps plus tard, je me retrouve dans une pièce de l’hôtel de ville, là où les traditionnels adieux aux proches ont lieu. Mais n’ayant plus aucun contact avec ma famille, personne ne devrait venir. Je me contente donc de rester assis sur une chaise, à repenser à tout ce que j’ai vécu dans ce District. La mort de ma petite sœur parce mes imbéciles de parents étaient trop fiers pour demander de l’aide aux Pacificateurs. Le fait que je parte de la maison familial et que je commence mon entrainement de Carrière. Et maintenant ? Je vais aller dans l’arène et là, seul deux choix vont s’offrir à moi : la mort ou la gloire. Je compte bien choisir le deuxième, je ferai tout pour y arriver. Je vais devoir très tôt voir qui pourront être mes alliés, disons… temporaire, et mes ennemis. Je repense alors à Ashe, comment était-ce son nom encore ? Esthiwell je crois… ça me dit vaguement quelque chose, un nom d’un passé lointain… mais peu importe. Je pense que je devrais en faire mon alliée. Je suis sur et certain qu’elle sera un atout pour gagner la confiance des sponsors. Bien évidemment, je ne pense pas rester dans les finalistes avec elle. Enfin, ça, ça dépendra de comment elle se débrouille dans l’arène. Si je vois qu’elle se débrouille un peu trop bien pour tuer les autres, et bien, on est jamais à l’abri d’un coup de couteau dans le dos, n’est-ce pas ? Je verrai bien sur le moment même, mais je dois m’en méfier, à tout prix.

Je suis sorti de mes pensées lorsque la porte s’ouvre et je reste pétrifié devant les deux personnes qui se tiennent dans l’encadrement de la porte : mes parents. Une foule de sentiment me submergent alors, la surprise, puis la colère, la haine et une envie irrépressible de leur coller mon poing dans la figure. Sentant mes mains trembler à nouveau – mais pas d’excitation cette fois-ci, mais plutôt de colère – je me lève lentement puis je croise les bras, leur faisant face, une expression de totale indifférence sur le visage.


– Qu’est-ce que vous voulez ?
– Alex…
– S’il te plais, nous ne voulons pas nous dire adieu en de…
– Adieu ? Donc vous n’imaginez pas une seule seconde que je peux revenir vivant n’est-ce pas ?
– Ce n’est pas ce que…
– Si, c’est parfaitement ce que vous voulez dire. Et maintenant, foutez moi le camps d’ici avant que je ne m’énerve réellement. Dis-je tandis que je leur tournais le dos et regardais par la fenêtre.
– Nous sommes désolé Alex !

Alors là, ce n’était absolument pas la chose à dire. Je décroise mes bras, les laissant retomber le long de mon corps. Je sens la colère m’envahir, mais je dois me maitriser, je ne dois pas céder à l’envie meurtrière qui monte en moi. Durant des années, j’ai réussis à enfouir cette pulsion au fin fond de mon être, mais là, c’est difficile, très difficile… je m’imagine déjà attraper mon père par les cheveux et lui enfoncer la tête dans la fenêtre qui se trouve à côté de moi. Ensuite donner un coup de poing dans l’estomac de ma mère, lui attraper la tête entre mes deux mains tandis qu’elle se courbe pour reprendre son souffle et lui asséner un coup de genou. A ce moment là, j’entendrais son nez se casser sous la violence du coup, elle tomberait par terre, ses mains en sang tentant de stopper l’écoulement. Je me retournerais ensuite vers mon père qui tenterait de me stopper, mais je l’accueillerais avec un low kick, lui explosant la rotule et le forçant à se mettre à genou. Je passerais ensuite derrière lui, l’attraperais par la nuque et d’un mouvement sec, la lui briserais. Tout ceci accompagné d’un magnifique craquement qui me donnerait des frissons de plaisir. Et pour terminer, je me dirigerais lentement vers la femme que j’appelais jadis « mère ». Je lui donnerais tout d’abord un coup de pied dans les côtes pour qu’elle se mette sur le dos. Et puis là... je lèverais mon pied une première fois, pour le rabattre sur son visage, puis une deuxième, puis une troisième fois… « Encore une fois, encore une fois » me dirais-je à chaque fois, jusqu’à ce que finalement, je m’arrête quand son visage ne ressemble plus qu’à de la bouille composé de chair et d’os. Son visage ne serait même plus reconnaissable. A ce moment là, je serais content, ils n’auraient eu que ce qu’ils méritaient, ces larves, ces morpions, ces moins que rien, ces êtres qui ne méritent même pas de vivre.

Je reviens au temps présent lorsque je sens une main se poser sur mon épaule. Je sursaute légèrement, arraché à ma vision ho combien réjouissante. Je regarde la personne qui me tient par l’épaule : mon père. Il a dut apercevoir le regard de dégout que je lui lance car l’espace d’une seconde, il décolle sa main, mais finalement, il la laisse sur mon épaule. Je suis à deux doigt de lui agripper et de la lui casser.


– Bouge ta main immédiatement.

Il a dut sentir la menace dans ma voix car il la retire presque immédiatement et retourne à côté de ma mère. Je me retourne ensuite complètement vers eux. Je les regarde quelques secondes avec tout le dégout qui leur ai dut et je ne peux m’empêcher de mettre tout le venin que je suis capable dans mes paroles.

– Qu’est-ce que vous faites encore là ?
– S’il te plais Alex, pardonne-nous…
– Vous pardonnez ? Mais comment le pourrais-je ? Allez dire ça à Christa !!!

Christa, ma petite sœur morte parce que ces imbéciles étaient trop fiers pour demander de l’aide quand elle est tombée malade. Ca faisait longtemps que je n’avais pas pensé à elle, mais le simple fait de me la remémorer me sert le cœur. Quoi qu’il en soit, mes paroles ont fait mouche car je vois ma mère à deux doigts de pleurer.

– Comment oses-tu… Commence mon père, mais je ne le laisse pas finir.
– Comment j’ose ? Et vous, comment avez-vous oser la laisser mourir comme ça ?

Comme je m’y attendais, aucune réponse. Tout simplement parce qu’encore maintenant, ils sont trop fier et trop stupides pour avouer que c’était de leur faute. Ils n’ont pas du tout changer depuis que je suis parti.

– C’est bien ce que je pensais, vous n’avez pas du tout changé. Vous n’êtes plus mes parents, maintenant partez, sinon je vais faire un meurtre avant d’entrer l’arène.

Suite à quoi, sans leur laisser le temps de protester, je vais à la porte et tambourine contre celle-ci jusqu’à ce qu’un Pacificateur vienne beugler en demandant ce qui se passe. Je lui explique que nous n’avons plus rien à nous dire et malgré les protestations des deux personnes qui avaient été mes parents, ils sont emmener hors de la pièce. Je me retrouve donc à nouveau tout seul. Je vais m’assoir et je tente de me calmer, ce que j’arrive à faire avec énormément de difficulté. Non, ils ne me gâcheront pas ce moment, plus jamais ils ne me gâcheront quelque chose. A présent, je vis ma vie comme je l’entends, et plus jamais ils ne me mettront des bâtons dans les roues.
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MessageSujet: Re: La Moisson des 16e Hunger Games. La Moisson des 16e Hunger Games. I_icon_minitimeDim 21 Juil - 14:44


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~ Merci et bonne chance ~
Moisson des seizièmes Hunger Games.
Toutes les bonnes choses, autour de moi, n'arrivent qu'aux autres. Pourquoi ça changerait du jour au lendemain ? Et si lesdites bonnes choses s'avéraient en être en fait des mauvaises ? Toute ma vie, j'ai enchaîné malheur sur malheur, des histoires sombres entrecoupées, de temps à autre, d'un rayon de soleil. Des amis. Une soeur. Personne pour me protéger. J'ai d'abord perdu mon père, mais j'étais jeune, et mes souvenirs de lui sont flous. Et puis ma mère y est passée aussi, elle l'a rejoint, mais elle nous a quitté. Mais la mort de ma génitrice n'a pas été inutile, futile et subite, comparé à celle de l'homme que j'ai un jour appelé "Papa". La mort de ma mère est un de ces événements plutôt rares que la plupart des gens appellent "Un mal pour un bien". Elle a offert sa vie à quelqu'un d'autre, son enfant, une petite fille qu'elle n'a jamais connue, qu'elle ne connaît pas et qu'elle ne connaîtra jamais. Moi, je me suis toujours débrouillée seule. Avec les moyens du bord, comme on dit ! Mais en fin de compte, je n'ai jamais réellement pris conscience que je ne m'occupait que de ma petite personne, pendant seize ans, et qu'un jour, il faudrait bien que j'en prenne conscience, d'une manière plus ou moins brutale. Mais ce qui est certain, c'est que cet affront fera forcément souffrir les gens autour de moi. Mes erreurs détruiront une famille - ou ce qu'il en reste - soudée, une famille unie, aimante. Je ne savais pas que ces idées noires seraient susceptible de faire couler le sang. Alors, disons que je veux - et crois - bien faire, mais que je fais tout de travers. À ce moment-là ; c'est un bien pour un mal.

La Moisson des 16e Hunger Games. Tumblr_m23a7yYobS1qjta6ao1_250 Aujourd'hui, ce sont des sanglots qui me réveillent, des sanglots étouffés qui proviennent de la pièce voisine. La chambre d'Ashley. Un bref coup d'oeil vers la pendule m'apprend qu'il est très tôt - cinq heures du matin - et, du fait que les rayons du soleil ne filtrent pas encore par la fenêtre, j'en déduit que dehors, il fait encore nuit. Je me lève tout de même et allume ma lampe de chevet. Le sol est glacé sous mes pieds nus et, malgré la faible lueur en provenance de ma chambre, le couloir est sombre. C'est donc à tâtons que j'ouvre doucement la porte de la chambre d'Ashley et passe la tête par l'entrebâillement. Ma petite soeur et assise sur son lit, sa grosse couette maladroitement roulé en boule autour de son petit corps fragile, ses cheveux son emmêlés - enfin, plus que d'habitude -, ses joues sont striées de larmes qui coulent indéfiniment et ses yeux habituellement rieurs et malicieux sont rouges et bouffis par les larmes et l'angoisse. Oui, l'angoisse. Avant même de rentrer dans cette chambre, je savais que c'était elle qui pleurait. Avant même de poser les yeux sur ma rouquine de soeur, je savais ce qui la transformait en fontaine.

« Anna... » gémie-t-elle, tentant vainement de calmer les spasmes qui la secouent toutes les deux secondes.

« Chut. Je suis là ma chérie. Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu pleures comme ça ? » je lui demande en m'approchant du lit, tout en sachant pertinemment le pourquoi du comment, elle a besoin d'exprimer sa peine à vive voix, ça la soulagera.

J'essuie avec délicatesse une larme brillante qui roulait sur son menton.

« Je... je... Anna... je... »

« Calme-toi, Ashley. Tu es tracassée à cause de la Moisson, c'est ça ? Tu n'as pas à t'en faire, je ne me porterais pas volontaire, je t'ai déjà donné ma parole. » je lui rappelle en souriant.

Je m'assoie sur son lit et la prend dans mes bras avec amour. Je la pose sur mes genoux et la berce de longues minutes, jusqu'à ce que ses larmes cessent de couler et que ses spasmes - si ce ne sont pas des convulsions - cessent totalement.

« Oui mais, Anna, si jamais Taylor te tire au sort ? » lance Ashley avec inquiétude.

Je lève les yeux au ciel.

« Tu sais très bien qu'il y a toujours deux ou trois Carrières qui se portent volontaire. C'est à se demander si elles ne s'entre-tueraient pas pour participer à ces Jeux ! » je lui rappelle en riant doucement, tentant de la dérider.

Ce qui ne marche pas, bien évidemment. Je suis un être dénué d'humour et je n'arrive pratiquement à sourire - pour de vrai - qu'à ma soeur. Cette blague pitoyable ne tromperait pas le plus bête des capitoliens. Ashley frissonne dans mes bras.

« L'an dernier, il n'y avait pas de volontaires. Artémis Ignir et Joseph Grey sont morts tous les deux. Tu te rappelle ? » contre la fillette.

« Bien sûr que je me rappelle. Mais tout le monde sait qu'Artémis n'attendait que ça. Certains se demandent parfois si elle n'a pas trafiqué les bulletins. Quand à Joseph, c'était une brute épaisse, il aurait pu gagner les Jeux contre un montagne sans s'essouffler mais il était aussi intelligent qu'une montagne, justement. » j'élude.

Ma petite soeur marque une courte pause, semblant peser le pour et le contre de mes paroles. Je la sent tout de même se décontracter quelque peu dans mes bras et elle s'endors paisiblement avant même d'ajouter quoi que ce soit. Elle n'a pas l'air d'avoir beaucoup dormi, cette nuit.

***

« Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable ! » claironne gaiement l'Hôte du Deux dans son micro.

La femme arc-en-ciel - comme l'appelait Ashley quand elle était petite - se dirige, après avoir montré le montage des Jours Sombres et tout ce qui va avec, vers le bocal arrondi contenant le nom de toutes les jeunes filles de douze à dix-huit ans du District Deux. Je jette un coup d'oeil derrière moi, là où Ashley se tient, à quelques mètres du groupe des adolescentes, avec les femmes et les gamines trop jeunes pour participer aux Jeux de la Faim. Le regard vide, elle fait mine de ne pas m'apercevoir, son visage est aussi impassible qu'un rocher et elle se tient droite et figée, en retrait du reste du groupe, ses prunelles sombres fixées sur Taylor. Je reporte d'ailleurs moi aussi mon attention sur cette dernière, pas stressée le moins du monde. Même si je remarque qu'il n'y a aucune volontaire. Je n'ai pas pris de tesserae et je ne suis pas angoissée plus que ça.

« La chanceuse de cette année est... Annabeth Junks ! »

Le temps s'arrête. Je n'entend pas Ashley pousser un cri d'effroi et s'effondrer par terre comme un pantin désarticulé. Je me vois juste avancer vers l'estrade en bois de la Grand-Place, sous les regards admiratifs de tout le monde. Sur le coup, je suis à la fois fière - mais vraiment pas beaucoup - et apeurée. Oh non, pas maintenant, j'avais juré... Trois marches me séparent de l'Hôte fluorescente. Je pose un pied sûr sur la première, en pose un autre plus chétif et presque tremblant sur la deuxième et...

« Je suis volontaire ! » braille quelqu'un dans la foule.

Une silhouette féminine se détache dans mon champ de vision. Je n'avais pas reconnue sa voix, j'étais trop hébétée sur le coup pour esquisser le moindre mouvement et cet exercice était trop compliqué pour mon cerveau meurtri. Mais je la reconnaît, elle me lance un regard confiant, consterné. Comme si elle me disait "Prend les rames, je saute à l'eau". Ashe Esthiwell monte en une seule enjambée sur l'estrade et sautille rejoindre Taylor, je n'entend pas ce que se disent les deux jeunes femmes. Je sais juste qu'Ashe ma sauvé la vie. Enfin, la vie de ma famille, de celle d'Ashley - je suis trop honteuse pour pouvoir dire "moi" encore une fois. Mais je reste sur cette deuxième marche et je ne bouge pas. Un garçon me frôle en montant ces mêmes marches. À son tour, il me jette un regard. Vide. Des Pacificateurs me prennent sans douceur par les bras et me traînent jusqu'à l'arrière du groupe des femmes et des petites filles. Ashley regarde la Tribute du Deux avec admiration, vénération et reconnaissance. Toutes les deux, nous lui seront redevables pour toujours. Je n'irai pas lui parler dans quelques minutes. Mais, en voyant Hope Esthiwell s'effondrer de chagrin par terre, comme l'avait fait Ashley quelques secondes auparavant, je jure de m'occuper du petit frère de ma sauveuse jusqu'à ce qu'elle revienne. Parce que je ferais tout pour qu'elle revienne. Elle ne reviendra pas sous forme de cadavre, j'en fait le serment, je ne permettrai pas qu'une famille sans histoires s'écroule à la place de la mienne. Ashe reviendra. Elle sera la gagnante des seizièmes Hunger Games.

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