Franklin n'est pas très grand (1m55). Ses cheveux étaient très blond durant son enfance mais ils se sont foncés au fil des années. Ils sont maintenant bruns malgré quelques mèches blondes au niveau des racines. Dans l'école où il fait ses études, il porte la coupe réglementaire ; court dans la nuque et sur les côtés. Ne travaillant pas physiquement, il est un peu en manque de sport ce que n'arrête pas de lui répéter sa famille. Sa peau est claire car il a des origines scandinaves.Ses yeux sont d'un gris sans intérêt. Il porte de vieilles lunettes qui ne sont plus à sa vue depuis bien longtemps mais il ne peut se résoudre à les abandonner. Il déteste qu'on lui donne des surnoms car il pense que réduire le prénom de quelqu'un c'est réduire sa liberté et mieux assoir son contrôle sur lui. C'est un enfant précoce ce qui veut dire qu'il a une grande faculté d'assimilation d'information ainsi qu'une très grande mémoire. Associez à cela une logique plus ou moins... déconcertante voire étrange selon les interprétation et une drôle de façon de résoudre tous les problèmes qu'il rencontre et vous obtenez un cas extraordinaire. Bien évidement, vous vous en doutez surement, il a autant d'amis que vous avez de tentacules mais il ne s'en soucis pas. Il passe son temps à lire et à relire les vieux livres de sa maison. Un brin paranoïaque, il n'accepte pas de se lier d'amitié avec n'importe qui et ne se confit à personne.

Son arrière arrière grand père, Rosk Scoff, a fuit la Roumanie où il habitait à l'arrivée des séismes qui secouèrent la planète. Il est allé à l'endroit qui lui paraissait le plus sûr, à savoir l'Amérique. A ce moment là, Panem n'était qu'au tout début de son histoire et les frontières étaient encore ouvertes aux étrangers. Il avait été embauché par l'usine où travaillait le père de Franklin ; à cette époque, ce n'était qu'un petit atelier. A chaque générations, la famille gagnait une place dans la hiérarchie. Rosk avait été ouvrier, son fils chef d'une équipe, son petit fils, machiniste et le père de Franklin, responsable d'une des chaines de montage. "A ce rythme là, dans un siècle, on sera patron !" disait-il en rigolant. Grâce à ce poste, Franklin et sa famille pouvaient vivre dans un confort relatif. Ses parents décidèrent alors de l'envoyer dans une école de management dans un quartier huppé du district. "Une école de management ?", "une école ou on apprend à diriger !" répondait son père. Diriger, Franklin n'en avait aucune envie ! Mais rien à faire, on l'y avait envoyé, plutôt de force que de gré. Les mois passèrent et Franklin ne voyait plus ses parents qu'une fois par trimestre. Peu après, son père décéda d'une maladie incurable et il fût obligé de rentrer chez lui. Sa mère, ne sachant pas gérer l'argent de la famille, perdit tout en quelques semaines. Mais elle n'abandonna pas, et se fit engager en tant que secrétaire dans une boutique du quartier. Elle renvoya son fils à l'école, payant avec son maigre salaire les frais mensuels. Elle utilisait tout ce qu'elle gagnait à cela. Ne mangeant, elle et sa famille, que ce que les tessraes qu'avait prit Franklin. Elle misait tout sur son fils, espérant que grâce à ses études il pourrait décrocher un poste important et nourrir sa famille. Cela le forçait à prendre une grande quantité de "tickets de la mort"comme il les appelait.