Aglaë a de longs cheveux bruns, bouclés. Ses yeux sont noirs.
Elle n'est pas très vive, mais compense ce fait par une joie communicative, et inébranlable.
D'un naturel plutôt timide, et réservé, elle cherche toutefois à obtenir gain de cause. La politique du Capitole ne l'intéresse nullement, elle reste en retrait par rapport aux nombreux débats qui ont lieu.
Elle considère les Jeux de la faim comme une distraction, et se plaît à être sponsor. Elle sait qu'elle peut tout changer, et cela lui plaît. Elle ne court pas vers la prime, et dilapide juste ses points pour ses tributs favoris.
Néanmoins, elle sait se montrer exigeante, perfectionniste, et ne manque pas d'ambition !
Son père est un simplecapitolien, tout comme sa mère, et sa soeur Lvaice.
Cependant, Aglaë, elle, attend quelque chose d'autre, quelque chose de pétillant, d'intrigant. Elle cherche notament à avoir des contacts avec les tributs, et rêverait d'être hôtesse, ou juge.

Malgré toute cette joie, cette gentillesse, et cette crédulité d'apparence, elle n'en a pas moins vécu des évenement extrêmement douloureux : son frère est mort, lorsqu'elle avait onze ans. C'était un chaleureux grand frère, grand, fort, bienveillant. Il était prometteur et aurait certainement fait un bon juge, un excellent hôte. Le destin en a décidé autrement. Il rêvait d'un métier en vu au Capitole, recherché... Il n'y a pas eu accès.
Peut-être que cela explique en partie le désir d'Aglaë de faire partie de cette organisation ?
Pourtant, elle se sent vraiment plus attirée par une existence de sponsor, et éventuellement, après, d'un métier plus satisfaisant.
L'intermédiaire de son frère.

Aglaë se regarda dans le miroir pour la énième fois. Sa personne était plutôt soignée. Elle se maquilla avec application, eu un bref instant d'hésitation entre le mascara et l'eye-liner, mais choisit finalement l'eye-liner bleu, pour relever la teinte de ses yeux sombres. Tout en appliquant son gloss framboise, qui tranchait admirablement bien avec son visage, elle songea à ces dernières semaines.
Les Hunger Games débuteraient sous peu, et il fallait absolument qu'elle sponsorise quelques tributs prometteurs. Elle décida d'en choisir trois. Elle prélèverait la première moitié de ses points pour le début du jeu, puis, elle se rendrait vite indispensable, vers la fin. Elle suivrait l'édition avec beaucoup d'intérêt.
Elle avait déjà établi une petite liste de cinq tributs, et espérait bien que l'un deux ressorte du lot.
Mais, elle décida de se concentrer sur sa tenue pour ce jour, d'abord. A l'extérieur, il y aurait sûrement une animation qui l'occuperait pendant une partie de la journée. Alcool, buffet, distractions douteuses... tout lui était permis. Cependant, elle pensa plutôt rendre visite à sa mère.
Aglaë pressa ses lèvres l'une contre l'autre, et reposa le tube sur une petite coiffeuse de bois rosé. Elle ouvrit un coffre, et éparpilla diverses parures sur la surface plate du meuble, pour choisir finalement un pendentif représentatnt une marguerite. Les pétales blancs étaient faits de nacre, quand au coeur de la fleur, il était en or. Le bijou était très fin, et elle le suspendit à une chaîne d'or, également.
Puis, Aglaë choisit une robe de taffetas blanc, à bretelles épaisses, resserrée à la taille par un noeud de satin. Elle était recouverte d'un fin voile aux reflets irisés.
Le vêtement était légèrement décolleté, mais néanmoins, il n'était pas provocant. Il s'arrêtait quelques centimètres après le genou, par une petite broderie, et un peu de dentelle, le tout, blanc, comme tout l'ensemble.
Aglaë s'admira quelques instants, et se coiffa.
Elle opta pour une coiffure complexe à réaliser, il s'agissait d'un enchevêtrement de tresses, de boucles, de rubans, d'épingle à cheveux précieusement décorés...
Le tout était trop chargé, mais Aglaë s'en soucia peu.

Les rues du Capitole étaient agréables à traverser, aussi, Aglaë salua toutes ses connaissances. Autant le dire : tout le monde.
La maison de sa mère était peinte de jaune, et comportait des volets verts pommes.
Aglaë la trouvait trop simple, mais elle y entra tout de même. C'était plus une visite pour la forme, qu'une visite pour se retrouve.
La discussion s'engagea, et après quelques banalités échangées, tourna très vite aux Hunger Games.
Aglaë se renseigna sur les tributs, puisqu'elle n'avait pas pu voir beaucoup d'évènements. Elle avait réussi de justesse à se rendre à la Cérémonie d'ouverture.
Mais sa mère, en revanche, avait déjà planifié ses choix, et en parlait, avec un certain air gourmand.
Les heures qu'Aglaë passa chez ses parents furent meublées de conversations, de ragots, de conseils, mais en aucun cas d'embrassades, ou d'un quelconque autre témoignage de tendresse.

Lorsqu'elle fut de retour chez elle, Aglaë se laissa tomber sur son lit richement décoré, et s'endormit.
Elle devait être en forme pour la nuit.