Première journée au Capitole.
Cet endroit dont on m’a tant parlé cet endroit que l’on présentait comme merveilleux,
Quand j’ai vu par la vitre du train un monde de béton et de ciment, j’ai repensé à mon district. Ce district boisé, où l’on entend les oiseaux qui chantent à la cime des arbres, où quand l’automne viens on sent le parfum des sapins. Où l’on entend les bûcherons chanter des airs enjoués pour se motiver. Cet endroit me manquera, mais il faut que je fasse une croix sur tout ça ; sur ma vie d’avant. Demain les entraînements commenceront et je devrai commencer sérieusement à me renforcer.

La chambre me paraissait oppressante et les murs semblaient vouloir se rapprocher les uns des autres et on voyait par la fenêtre les fars des voitures. Je repoussai les draps brûlants à mes pieds et m’extirpa de l’immense lit.
J’enfilai un pull et me faufila silencieusement en dehors des appartements du district 7.
Je pris des escaliers en colimaçons qui montaient haut, très haut. J’espérais qu’ils menaient à l’air libre. Je me mis à monter unes à unes en silence les marches, de peur d’alerter un pacificateur. Quand j’arrivai enfin tout en haut, je sentis de l’air frais rentrer dans mes narines.

Il ne restait maintenant qu’une porte entre l’extérieur et moi. Je la franchis sans peine ; elle n’était pas verrouillée. Je fus étonnée de voir toutes ces lumières colorées. Intriguée, je me penchai un peu au dessus de la barrière et vis ce spectacle, les gens absurdes du Capitole abominablement déguisés. Bah quoi ? Ils font bien un spectacle avec des gamins qui s’entretuent, j’ai bien le droit de me moquer d’eux !

Malgré ça, l’air frais me faisait du bien. Je fermai les yeux et m’imagina tout en haut d’un arbre, avec le vent qui soufflait dans mes cheveux. Un coup de klaxon interrompit ma rêverie. Irritée par ces bruits parasites, je soupirai.
Je me mis ensuite à penser à ma famille. Je suis sûre que mon père va se remettre à boire. En même temps, qu’aurais-je fait à sa place ? Sûrement la même chose. Bah, il s’en remettra, il a six autres enfants à nourrir après tout.
Un bruit m’alerta , méfiante , je tendis l’oreille , on ne sait jamais.

Aryel était montée, elle n'arrivait pas à dormir bien que la fatigue lui donnait le tournis. Elle regardait les rue du capitole, flouttant sa vision pour ne voir qu'un amalgames de lumière coloré plus absurde les unes que les autres. Comment, maisd diable comment en était-elle arriver là? Elle entendit la porte s'ouvrir, elle se retourne silencieusement, une jeune fille soupirante s'approche du bord, elle regarde les rue, ou tient, sans doute une tribut! Et bien elle n'était pas bien observatrice... Aryel s'approche discètement et se place derrière elle, elle toussote pour allerter la jeune fille de son arriver, ou plutôt, de sa présence. Elle se retourne en sursaut et Aryel la toise froidement, elle retient un ricanement. Elle n'avait décidement rien à faire ici, cette fille. Elle avait des cheveux brun et était plus petite qu'Aryel.

-Si tu es, comme je le pense, une tribut alor entraîne-toi bien, tu es aveugle pour ne pas m'avoir vu?!

Elle se sentait déjà d'un humeur moyenne mais cette fille allait la faire exploser. Elle qui avait essayer de ne pas perdre son calme avec Lucas. Elle voyait maintenant une de ces tributs, une de celle qu'elle ne pouvait se résoudre à laisser en vie. Oui, elle rencontrait sa proie. Savez-vous pourquoi le chasseur ne chasse pas ses lapins domestiques? Pour ne pas s'y attacher. Avec Aryel il n'y avait aucun risque que ça arrive, il en faut beaucoup pour qu'elle s'ouvre. Ou qu'elle considère quelqu'un comme son ami. Elle recula d'un pas et la toisa.

Cette jeune fille n'était pas frêle, mais elle n'avait pas la carrure d'un guerrière. Oui, elle n'allait pas faire long-feux. Enfin Aryel savait qu'il ne fallait pas parler trop vite, elle n'était pas encor sur qu'elle serait toujours comme ça après l'entraînement. Elle le regardait, la toisais tandis que la jeune fille aussi la regardait.

Quand je me rendis compte que la source du bruit se trouvait juste derrière moi , je m’immobilisa. Sûrement un tribut. Mais un teigneux, pour me prendre par surprise.
Je mis un masque froid et impassible sur mon visage pour montrer que je n’étais pas une victime, puis se retourna. C’était une grande blonde assez jolie, mais avec un regard meurtrier. A coup sûr c’était une carrière. Je lui rendis son regard menaçant.
Elle cracha :

-Si tu es, comme je le pense, un tribut alors entraîne-toi bien, tu es aveugle pour ne pas m'avoir vu?!
D’accord, elle commence par me critiquer.
Je répondis sur le même ton :

Du calme, on n’est pas encore dans l’arène alors ne t’emballe pas. J’imagine que toi aussi tu es tribut, quel district ? Le un, le deux ou bien le quatre ?
Ça ne m’étonnerait pas qu’elle vienne du Un avec ses cheveux dorés et sa carrure imposante.
Une ennemie de plus dans l’arène. Lucia n’avait pas encore évoqué d’alliances, ceci dit, je m’en passerai très bien. Seule, discrète et cachée, comme Shynis la tribute du Neuf à la 14ème édition. Elle est arrivée dans les huit derniers en ne rencontrant aucun tribut.
Mais bon, je pourrais faire mes preuves aux entraînements. Je leur montrerai à tous que je ne suis pas une future victime du bain de sang. Qu’il vaudrait mieux se méfier de moi malgré mon apparence fragile. Je suis bien déterminée à survivre, pour ma famille.
Coûte que coûte, j’y crois et c’est le plus important, au fond. Pourtant j’ai peur, peur de tout, peur des yeux menaçants de la fille, peur pour l’arène, peur pour mon avenir.

Aryel la regarda. En fait, elle devait être ^plus forte de caractère qu'elle l'avait laisser paraître. Aryel n'était pas très musclé, enfin elle n'était pas frêle mais ce n'était pas non plus comme si elle avait fait du body bulding, par contre elle est grande, élancer, belle mais a un sal caractère. Le pire des caractères sans doute.

Du calme, on n’est pas encore dans l’arène alors ne t’emballe pas. J’imagine que toi aussi tu es tribut, quel district ? Le un, le deux ou bien le quatre ?

Dit-elle. Aryel la regarda. Elle ne put empecher ses yeux de lancer un regards rieurs, elle avait donc l'air de venir d'un de ces district de riche?! Elle lança un regard froid et meurtier, non elle ne venait pas d'un district de riche, elle avait toujours vécu dans la plus grande pauvreté en tant que voleuse de renoms et de tueuse à gage de temps à autre. Oui, oui, Aryel à déjà tuer, des gens qu'elle ne connaissais ni d'adam ni d'Eve elle les avait tuer froidement. Et pourtant elle répugnait à tuer des enfants inconnus...

Cette fille par contre elle allait pouvoir la tuer, car elle ne l'aimait déjà pas, mais alor pas du tout du tout... Elle recula d'un pa et la regarda dans le syeux avant de répondre du tac au tac.

-Pourquoi? J'ai l'air d'un grosse bourge? Je viens du district huit ma grande.

Dit-elle avec narcissisme. Cela ne la dérangeait pas d'avoir l'air innocente petite blonde à l'air fragile. Elle s'était longtemps jouer de cette apparence de poupée au corps de barbie, et elle s'y amusait toujours.

(double_compte de Mia)


Elle me lança un regard moqueur. Apparemment elle trouvait la situation ironique.
Son regard s’emplit ensuite de haine. Un regard cruel qui confirma son esprit carrière.

-Pourquoi? J'ai l'air d'un grosse bourge? Je viens du district huit ma grande. Sa réponse m’étonna. Je ne m’attendais absolument pas qu’elle vienne d’un district aussi pauvre. District huit…c’était quoi déjà… ? Ah oui, les couturiers qui fabriquent les fringues pour tout Panem. Encore un avantage pour moi dans l’arène, j’ai passé toute mon enfance à grimper aux arbres, ce qui a fortement développé mon agilité et mes réflexes. Cependant cette fille avait l’air sadique, mieux valait s’en méfier.

-T’as surtout l’air d’une carrière qui prends plaisir à tuer.

Dis-je d’un ton cassant. Cette fille était vraiment détestable à souhait. Je ne manquerai pas de l’espionner lors des entraînements pour voir ce dont elle est capable sous ses airs snob.
Je la regardai froidement. L’irritation montait en elle et risquait de déborder. Je croisai les bras et resta bien montée sur mes deux jambes. Non je ne suis pas une victime, non je ne serais pas sa victime. Je n’étais absolument pas impressionnée par cette fille. Il faut juste que je paraisse forte pour qu’elle ne fasse pas de moi une de ces victimes au bain de sang. En tout cas j’aimerai aller au moins aussi loin que Lena Connor dans l’édition précédente ; elle était arrivée septième et le tribut masculin est arrivé jusqu’en finale.

-T’as surtout l’air d’une carrière qui prends plaisir à tuer.

Aryel se figea... Ah bon? Elle avait l'aire de prendre plaisir à tuer? Oh non... Bon, tant mieu! Elle avait peut être grandis dans un district très pauvre ou l'on ne sais normallement pas faire grand chose à par coudre, elle, elle ne savait pas coudre. Elle se déplace de toit en toit, se fait courser par les pacificateurs tout le temps, elle prend des risques tous les jours depuis qu'elle a ans pour la survie de sa soeur. Alors ressembler à une tueuse ne la dérangeait pas, après tout, c'est ce qu'elle était, de temps à autre, quand on lui demandait contre une grosse somme d'argent... Oui, elle était une tueuse, malgrés tout elle n'y prenait pas plaisir.

-C'est l'impression que je donne? Ah bon... Libre à toi de penser ce que tu veux.

Elle ne voulait pas d'alliée, alor le maximum d'ennemis possible, cette fille, elle ferait partie des ennemis dont elle aurait le moins peur. Oui, elle venait du district avec les bucherons là... Elle avait des petits bras muslés et une carrure qui en disait long sur ses aptitudes d'escalade, seulement Aryel aussi elle sait grimper, sauter, courir et tout ça, dans tous les environement, elle sait aussi se battre, a main nue ou avec un arc, un couteau et elle avait me^me éssayer une foi l'épée... Mais celle-ci n'était pas des plus concluente...

Oh oh , je crois que j’ai fais une bourde ; je ne suis même pas encore rentrée dans l’arène que je me fais une ennemie.
Décidemment les rapports sociaux ne sont pas mon truc !
Je continua de fixer la grande blonde.
Elle me répondit :

-C'est l'impression que je donne? Ah bon... Libre à toi de penser ce que tu veux.

Cool, vive la liberté de penser !
Bon, mieux vaut ne pas empirer les choses. Bon, au bain de sang, j’ai intérêt à courir vite si je ne veux pas qu’elle me tue. Je n’aurais pas dû la provoquer.
Ça me va.Dis-je avec un demi-sourire satisfait.
Je fis mine de partir.
Je descendis à pas de loup l’escalier tapissé de moquette et arriva devant la porte du septième étage. J’ouvris la porte tout doucement. Le salon était vide et sombre et je n’avais pas envie de m’y attarder.
Je continuai mon chemin jusqu’à ma chambre qui me sembla étrangement réconfortante. Je me blottis dans les draps et ferma les yeux.
Et je tombai dans les bras de Morphée.