Julien est une personne assez sombre. Mais cela n'est dû qu'au fait que sa cousine la bat en tous, il se sent donc délaissé, et son père et sa mère ne l'aident pas là dedans. Il est bien entendu un carrière et a donc le moral d'un carrière : prêt à tout pour gagner, se croit supérieur aux autres et est orgueilleux.
Il est vicieux, intelligent, sournois, et est extrêmement débrouillard.
Il ne se laissera jamais abattre et se battra jusqu'au bout pour montrer à ses parents qu'il n'est pas un moins que rien.

Il reste pourtant une personne très séductrice, et aime draguer les filles à longueur de journée. Son physique bien entendu l'aide dans cette tâche, grand, musclé, et avec un visage à en tomber par terre.
Il est très populaire dans son district, mais pas assez pour lui, car il pense que tout le monde le rabaisse à cause de sa cousine, Chléo Sullivan, alors que seulement ses parents le font.
Il est aussi très susceptible mais ne réagit pas au quart de tour et réfléchit toujours avant d'agir.
Ses armes de prédilections sont l'arc et l'épée.

PS : Je sais j'ai utilisé cette partie pour un peu faire son histoire, mais je ne voulais pas faire un RP trop long, j'avais la flemme (a)

Je soupire.

Je regarde le grand écran de télévision que nous avons dans notre salon et aujourd'hui se passe la finale des Hunger Games. Les 14ème Hunger Games plus exactement.
Et devinez qui est à l'écran ? Ma chère cousine, et un bûcheron du 7.

Je les regarde attentivement se battre, le bûcheron se fait misérablement couper les mains, mais à tout de même réussi à couper la main de ma cousine.

« Mouais, je m'attendais à mieux. »

Mon père grommelle. Attendait-il plus de ma cousine, Chléo, ou cherche-t-il à me montrer que je dois faire mieux qu'elle ?
Un coup de canon se fait entendre. Je tourne rapidement la tête vers l'écran. Je sais que Chléo a gagné, mais ce petit bûcheron sans aucun avenir est vicieux, il peut très bien la tuer sans ses mains.
Mais bien entendu c'est Chléo qui gagne. Elle relève la tête, et l'orage s'arrête tout d'un coup, illuminant son beau visage qui fait la fierté de notre famille.

Mais cette victoire va encore plus m'enfoncer.
En effet, depuis tout petit, mon père-le frère du père de Chléo- m'a toujours rabaissé, car ma cousine arrivait à tout faire mieux que moi. Elle excellait au lancé de couteau, moi j'ai encore un peu de mal à bien viser. Un exemple parmi tant d'autres.

Tandis que ma mère sautille de joie, moi et mon père restons silencieux. Je sais ce qu'il va me dire, et il devait l'attendre avec impatience.

« Elle au moins elle sait faire quelque chose. »

Il se lève et part dans son bureau pour s'enfermer. Ma mère me fixe longtemps du regard, et baisse les yeux, un air désolé sur le visage. Je me lève du canapé et la prend dans mes bras.

« Ne t'inquiète pas maman, je sais faire quelque chose, n'écoute pas papa... »

Elle me repousse et part en direction de la cuisine, puis me dit sèchement.

« On mangera à 19h30. »

Je frappe la table du poing et manque de la casser. Non, je ne suis pas jaloux de ma cousine, bien au contraire, nous avons toujours été très proches durant notre enfance, elle a toujours été un peu comme la grande sœur que je n'ai jamais eu, mais nos deux pères respectifs ne l'entendaient pas de la même manière et se sont lancés dans une sorte de compétitions. Mais je suis plus jeune que Chléo, je devrais me porter volontaire pour la 16ème édition, et là, je ferais des étincelles et mon père me reconnaîtra enfin à ma juste valeur.

Je prends une veste et ouvre la porte de la maison avant de la claquer brutalement.

J'ai besoin de prendre un peu l'air.