Eve Goodwin + District Trois +
♣ Nombre de message : 1450 ♣ Date d'inscription : 22/02/2012 ♣ Age réel : 27
| Sujet: The clutches of a name, no this is not a game. It’s just a new begining ♪ Ambre Noth _ Mentor du 6. Lun 27 Aoû - 20:47 | |
| Noth Ambre Aelita Date de naissance et âge : 3 janvier. 20 ans. District / Capitole : District 6 Situation familiale : Parents épiciers, un grand frère et deux grandes soeurs. Métier (si adulte): Mentor Groupe (Tribut etc...): Mentor Avatar : Emma Stone
Physique & Caractère(en 8 lignes minimum)Tout d'abord, je suis loin d'être moche à regarder. Je suis composée d'os fins, sur lesquels s'attache une musculature quasi inexistante – quoique le galbe d'un muscle commence à se faire voir grâce aux quelques entraînements que je fais avec mes tributs – recouverte par une peau pâle et douce. Le tout très solide, bien que je n'ai eu que rarement l'occasion de tester sa résistance aux chutes et au chocs.
De longs cheveux auburn qui ondulent sur mes épaules – je me plais d'ailleurs à les faire boucler chaque matin en anglaises – encadrent un visage doux, qui peut adopter toutes les expressions les plus diverses et variées même si mes lèvres préfèrent de loin adopter un grand sourire. Une frange cache parfois deux yeux d'un vert-gris pâle dont je suis, je dois bien l'avouer, assez contente tant il vont bien avec la blancheur de mon visage.
Je suis dotée d'une voix chaude et mélodieuse, qu'on pourrait facilement qualifier de « joyeuse ». En effet, je n'ai pas pour habitude d'être en colère ni de déprimer. Je appris à prendre au contraire les choses comme elles viennent, laissant, indolente, les petites misères qui agitent tant les autres me passer sous le nez. Carpe Diem, vous connaissez ? Et bien c'est tout moi. Ou Hakuna Matata si vous préférez. Je vis ma vie, sans aucuns soucis de philosophie. Il ne fait pas beau aujourd'hui, et ? Profitons-en pour rêvasser, pour lire. Je suis donc le cours de la rivière, profitant de chaque instant et ne planifiant jamais rien à l'avance. On ne sait jamais ce qui peut nous tomber sur le coin de la tête ! - Je n'en ai que trop fait l'expérience. Enfin, quoiqu'il puisse se passer, je prends les choses comme on me les donne, et agis avec mon instinct, sans prendre le temps de me demander le pourquoi du comment. Attention, ça ne veut pas dire que je ne réfléchis jamais !! Seulement que je ne me complique pas la vie.
Je suis également gentille et dévouée. Je n'hésite jamais à aider quelqu'un, si bien sur c'est dans mes cordes.
J'ai par ailleurs une curiosité, qui, si je respecte l'envie de garder le silence des gens qui ne veulent pas se confier à moi, est sans limite et je pourrais passer des heures à écouter les autres me raconter leurs histoires. Et puis, étant donné que je n’appréhende plus le monde de la même façon qu'une bonne majorité de la population, écouter les aventures et tous les déboires des gens se révèle souvent très intéressant. De plus, cette curiosité m'a permis de développer certaines capacités, comme ma très bonne mémoire – il en faut pour retenir tout ça – et mon sens de l'observation hors du commun. Ce qui m'est assez utile pour aider mes tributs.
J'aime les couleurs chaudes comme le vert pomme et le orange, ainsi que tout ce qui est sucré, tout particulièrement le chocolat, un de mes péchés mignons. Je n'ai pas peur de grand chose, si ce n'est des scorpions et des chauves souris. Phobies totalement stupides, mais de toute façon – et heureusement pour moi – on n'en croise pas des masses dans le district six. Histoire(en 15 lignes minimum)
C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel ...
Mon histoire commence un 3 janvier. Un banal jour d'hiver, avec de la neige sur les toits et des nuages cotonneux, un froid mordant et des chocolat chauds au coin du feu. Un jour comme un autre pour tous, sauf pour ma famille. Mon père a fermé l'épicerie pour l'occasion, comme il l'avait fait pour la naissance de chaque membre de la fratrie. Et je suis venue au monde, sous le regard attendrissant d'une mère aimante et de frères et sœurs ébahis. Étant la petite dernière, tous m'ont chouchoutée. Protégée – voire même surprotégée – par Jonathan mon grand frère de 12 ans mon aîné, gâtée par mes deux sœurs Amélie et Époline qui ont respectivement 9 et 5 ans de plus que moi, je n'ai manqué de rien, ni d'amour, ni de bien matériels.
Après midi c'est puzzles fléchettes et cookies ...
Grâce au travail de mes parents qui leur garantissait un salaire largement supérieur à la moyenne du district, je n'ai jamais eu à travailler, mis a part quelques fois pour mettre en rayon des articles – et encore rien de bien compliqué. En effet, sur-couvée par tous, je n'ai jamais eu l'occasion de faire tout ce que font les autres enfants. Ni monter dans les arbres – trop dangereux ! - ni courir partout – et si je tombais ? - et jouer avec un couteau ... n'en parlons pas. C'est tout juste si j'avais le droit à la fourchette à cause des bouts pointus. Du coup, je n'étais pas une fille très dégourdie. Mais je compensais par des activités calmes et manuelles qui n’avaient rien de dangereux. Une des seules choses dans laquelle j'étais douée, c'était le dessin – il suffisait de voir les murs de la maison, remplis du sol au plafond de mes « œuvres d'art » pour s'en rendre compte. Mais j'étais heureuse. Capricieuse, pleurnicharde et empotée, mais heureuse. C'est ce qui compte pour un enfant.
Moi j'avais cru si fort, que ça durerait toujours.
« Ambre Noth ! »
Mon cœur rate un battement. Que … quoi ? Tous les visages sont tournés vers moi, et je comprends que c'est vrai. Aucun tessera à mon actif, à peine quelques papiers à mon nom dans l'urne et ... c'est moi qui suis tirée ? Tout s'écroule autour de moi. Aucun volontaire. Ce qui ne m'étonne pas en soit. On redoute tous la mort, moi autant que les autres. On a tous des attaches dans ce monde, même ceux qui ont tout perdus. Et c'est moi qui suis en train de tout perdre. La fillette pleurnicharde prends le dessus sur le reste de ma personne, et je ne réussi qu'à fondre en larmes, devant les caméras, devant tout Panem. De grosses larmes coulent abondamment sur mes joues, et ma respiration est entrecoupée de sanglots. La tête baissée comme une petite fille qui viendrait de faire une bêtise, j'avance pas à pas vers l'estrade. Je monte les marches précautionneusement pour éviter de tomber devant tout le monde et relève enfin les yeux, pour me voir en gros plan sur l'écran de retransmission au dessus de la place. Des yeux rougis, des joues bouffies sur lesquelles l'eau salée à laissé ses marques et une respiration toujours saccadée. Magnifique. Mais quelle importance alors que je viens d'être sélectionnée pour les jeux ?
Nowhere to run, nowhere to hide in this world.
Je cours, encore et toujours à en perdre haleine. Ma tête tourne, mais je ne sais pas si c'est à cause de l'effort, de la chaleur, ou ... Mes pupilles se posent sur mes mains et je suis obligée de ralentir l'allure pour ne pas défaillir. Du sang encore chaud s'étale de mes ongles jusqu'à mon coude. Mais je n'ai pas mal. Ce n'est pas mon sang. J'ai tué. J'ai pris la vie de quelqu'un. Moi la petite maigrichonne du six, la maladroite qui s’emmêle les pieds quand elle court. Elle dormait, elle ne se doutait de rien. Blottie au pied d'un rocher, cachée par un gros buisson, elle respirait paisiblement. Sauf qu'on est dans les Hunger Games. Un seul ressort vivant. C'était l'occasion rêvée. Elle est morte. Un gros caillou qui s'abat sur son crâne. Un bruit sourd. Mes mains tremblantes qui se saisissent du couteau qu'elle a à la ceinture. Avec cet objet dont je me suis si rarement servie, cet objet dont on m'a répété toute mon enfance « Ne touche pas à ça, tu va te faire mal », j'ai lacéré son corps. Parce que je ne savais pas le manier, parce que je voulais être sûre qu'elle soit morte. Course effrénée à travers les rochers. Je tombe. Et me relève. Encore et encore. La vision de ce corps, de ce que j'ai fait, de cet arme meurtrière dont je n'ai pas réussi à me débarrasser et qui pend à ma ceinture me force à m'arrêter pour de bon. Accroupie derrière un vieil arbre desséché, je rends le peu que contenait mon estomac. J'ai tué. Une innocente.
Lambeaux de nuit quand nos ombres s'éteignent. Des routes m'emmènent, je ne sais où.
Réveil en sursaut. Encore un cauchemar. Heureusement ils s’espacent de plus en plus. Je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit le premier soir après ma victoire. Trop d’images qui se bousculaient dans ma tête, trop de choses qui se sont passées en trop peu de temps.
Mon premier meurtre. Moi qui me cache, qui esquive les carrières. Qui tue un deuxième tribut qui était déjà à l’agonie suite à la morsure d’un serpent, toujours avec ce couteau. La trahison du carrière du deux, qui tue deux de ses compères avec de se faire tuer par la fille du quatre. Une orgie, qui laisse la pêcheuse blessée et sans compagnons. Moi qui assiste au massacre, depuis les hauteurs des rochers. Qui descend de son perchoir pour achever la dernière rescapée du massacre. La douleur quand son couteau se plante dans mon ventre, que mon sang chaud dégouline le long de mon corps. Ma main qui se saisit de ce couteau que je manie désormais sans que mon bras tremble, et qui s’abat sur elle. Tout s’enchaine. J’ai mal. Elle tombe. Coup de canon. Puis plus rien. Un hovercraft qui me sort de l’arène. C’est fini, j’ai gagné.
Mais je relativise, je prends de la distance. J’ai tué et ? Il le fallait, sinon je ne serais plus là maintenant pour y penser. Autant prendre la vie comme elle l’est. C’est ainsi, c’est ainsi, je ne pourrais rien y changer. Lentement, bercée par le train qui me ramène enfin chez moi après cet enfer, je me rendors.
Les années passent, la vie aussi, on commençait juste à s'y habituer. On est les témoins impuissants du temps qui trace, du temps qui veux, que les enfants deviennent des grands, et que les grands deviennent des vieux.
C'est à mon tour d'être mentor, de regarder ses enfants mourir. Sauf que l'arène m'a changé. En profondeur. Oh, beaucoup moins radicalement que tous ceux qui sont devenus fous, schizophrènes, alcooliques ou je ne sais quoi encore. J'ai juste tiré un trait sur ces mois de ma vie. Sans les ignorer ni les renier. Ils sont là, et rien ne pourra les effacer je le sais. J'ai tué. Sauf que je me suis raisonnée. Et même si ça a été dur, j'ai réussi à changer radicalement mon point de vue sur les choses. De pleurnicharde, je suis passée à indifférente. Indolente, la vie suis son cours et moi avec.
Derrière l'écranPrénom / Pseudo: Ambrouille ou AmbreÂge Réel : 15 ans et demi o/Comment as-tu connu le forum ? : Hum ... Grâce au fo de discussion HGCode du règlement : Autre chose ? : Je vous aime fort ( Et DC d'Edwin en passant ^^) [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] |
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Invité Invité
| Sujet: Re: The clutches of a name, no this is not a game. It’s just a new begining ♪ Ambre Noth _ Mentor du 6. Lun 27 Aoû - 21:47 | |
| Pas la peine de te dire bienvenu puisque tu est sur ce forum depuis plus longtemps que moi, mais j'ai bien aimé ta fiche alors bonne chance pour la suite avec tes tributs |
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Invité Invité
| Sujet: Re: The clutches of a name, no this is not a game. It’s just a new begining ♪ Ambre Noth _ Mentor du 6. Lun 27 Aoû - 21:50 | |
| Bienvenue à cette charmante mentor \o |
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Invité Invité
| Sujet: Re: The clutches of a name, no this is not a game. It’s just a new begining ♪ Ambre Noth _ Mentor du 6. Mar 28 Aoû - 3:07 | |
| voilà ma mentor <3 |
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Invité Invité
| Sujet: Re: The clutches of a name, no this is not a game. It’s just a new begining ♪ Ambre Noth _ Mentor du 6. Mar 28 Aoû - 9:36 | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: The clutches of a name, no this is not a game. It’s just a new begining ♪ Ambre Noth _ Mentor du 6. Mar 28 Aoû - 10:10 | |
| Bienvenue sur ce superbe forum, j'espère que tu vas te plaire ici. Ah, tu es déjà sur le fow ? *sors*
J'aime bien ton perso' |
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