Billie Rose tient sa beauté de sa mère. Et de toute la lignée maternelle, pour être plus précis. La jeune femme n'est pas extrêmement grande, plutôt de taille moyenne, et n'impressionne pas par sa carrure imposante, loin de là. Surnommée Birdie (petit oiseau) depuis sa plus tendre enfance par tous les adultes l'entourant, Billie a toujours été particulièrement fine pour sa taille. De son petit ventre plat se distingue deux seins à l'arrondi qui en aurait fait pâlir plus d'une au Capitole, et des hanches féminines joliment dessinées. Bien que la demoiselle ne soit pas particulièrement musclée, son corps semble tonique et sa peau est aussi ferme qu'elle pourrait l'être si elle avait des pratiques sportives régulières.
Billie n'a jamais coupé ses cheveux. C'est une tradition familiale: les cheveux représenteraient la force d'une femme. Se revendiquant comme incroyablement courageuses et déterminées, aucune des femmes de cette famille ne se coupe les cheveux, exceptée pour une excellente raison. Ceux de Billie Rose retombent donc en une cascade ondulée le long de son corps. Cette couleur particulièrement pâle aux reflets dorés fait encore mieux ressortir ses grands yeux bleu azur, bordés de longs cils. Son petit nez en trompette et ses lèvres pulpeuses accentuent son côté poupin, qu'on lui fait si souvent remarquer. Quand à la blancheur opaline de sa peau, l'adolescente y tient comme à la prunelle de ses yeux. Elle a horreur que le soleil vienne brûler sa peau, même si elle apprécie les longues balades d'été au bord de l'étang non loin de sa maison.
On qualifie régulièrement sa beauté d'atypique, car elle est bien loin de correspondre aux idéaux de son district, mais Billie n'en n'a cure. Elle se satisfait parfaitement de son charme enfantin, et de sa grâce naturelle. Et les hommes qui lui tournent autour également.

L'héritière Goldsnow n'a pas eu une vie simple, ce qui a fortement contribué a forger son caractère. Sous des dehors naïfs et crédules, la jeune femme confirme bien l'adage 'l'habit ne fait pas le moine'. Aux limites de la bipolarité, elle peut aussi bien être un véritable amour qu'une psychopathe sans coeur. Sa famille représente absolument tout à ses yeux. Avec eux, elle se montre serviable, cordiale et dévouée. Ce sont surement des qualités requises lorsque l'on vient d'une famille nombreuse, mais je reviendrais sur ce point un peu plus tard. Attardons nous plutôt sur sa personnalité que son histoire. On pourrait dire principalement de Billie que c'est une passionnée. Si elle choisit de se dévouer à une tâche, une passion ou quelque chose en particulier, elle s'y donnera autant que ce que son corps et son âme le lui permettront. Gare à ceux qui se mettront cette petite princesse à dos, car elle mettra autant de hargne et de dévotion dans le bon que dans le moins bon. Ses amis font, à ses yeux, partie de sa famille. Et s'il n'est pas aisé de gagner sa confiance, sachez qu'une fois rangée à votre camp, la petite blonde se révélera une alliée redoutable et une compagne de qualité.
Si elle est énervée, ou vous en veut pour une quelconque raison cependant, Billie Rose peut se révéler absolument insupportable, voir mortellement dangereuse. Depuis la mort de son frère, la vie a pris un sens différent pour elle, et sa décision non révocable de participer aux Hunger Games pour venger l’héroïsme si peu récompensé par le Capitole de son aîné l'a rendu glaciale, et aussi impassible que la pierre lorsqu'elle en décide ainsi. Elle possède cette capacité non négligeable à couper complètement ses actes de sa conscience, et cela peut la mener à commettre les pires atrocités sans le moindre battement de cil.

La vie de Billie Rose est des plus complexes, et vous prendra surement un peu de temps à lire. Préparez vous donc un peu d'eau, un petit encas, et installez vous confortablement si vous voulez suivre.

L'histoire commence au Capitole.
Pandora Goldsnow est une jeune styliste en vogue, réputée et recherchée par les plus grands noms de la télévision. Née dans le district 1, sa famille est fortunée, et connue pour les fêtes grandioses qu'elle organise. Composée principalement de femmes, possédant toutes les mêmes caractérisitques : une peau livide, et cette longue chevelure aux reflets couleur soleil. Leur grâce est devenue légendaire dans leur district, mais ces femmes se revendiquent fortes, et n'ont pas besoin d'hommes dans leurs vies. Si ce n'est pour assurer leur descendance. Après quoi ils disparaissent, et plus jamais on ne les revoit.
Hills Weelstep, quand à lui, se destine à une carrière prometteuse dans la politique. Originaire du Capitole, il est le plus grand coureur de jupons que l'histoire ait jamais vu. Les femmes qui se succèdent dans son appartement luxueux sont toutes plus belles les unes que les autres, et toutes sont motivées non seulement par la charme du jeune homme, mais également par sa condition, et sa renommée grandissante. On l'envisage même président, un jour peut être. Sa fougue caractéristique et ses mondanités ne laissent personne indifférent quoi qu'il en soit.

Comme vous pouvez aisément vous en douter, Hills est un homme de goût. Et derrière chaque homme de goût, se cache une femme, qui discrètement souffle le chemin à suivre. Lorsqu'il eut vent de la dite Pandora, Hills ressentit le besoin de s'acheter ses services. Il réclama donc sa venue au Capitole. Ambitieuse, et curieuse de voir du pays, la jeune Goldsnow accepta, malgré des réticences marquées envers cet homme, qui représentait aux yeux de sa famille l'archétype de la pourriture humaine. Quelle importance, si c'était par là qu'il fallait en passer pour faire connaitre son talent, Pandora s'y plierait, quoi qu'il lui en coûte.
Dès son arrivée, Hills n'eut d'yeux que pour cette sublime créature, qui lui semblait sortie d'un des contes que lui racontait la nourrice qui l'avait élevé. Pandora, quand à elle, ne daigna même pas accorder un regard, aussi court soit il, autre que professionnel à cet homme. Hills essaya tout, absolument tout ce qui lui passa par la tête pour séduire la demoiselle. Les plus belles pierres, les plus somptueux apparats, les plantes les plus exotiques lui furent envoyées. Il la fit placer dans une suite superbe, livrer des mets délicats tous les jours, mais rien n'y faisait. Pire, au plus Hills tentait de courtiser la jeune femme, au plus elle semblait imperméable à ces vaines tentatives de séduction. Le politicien en devenir sombrait doucement vers les portes de la folie: mais qu'avait donc de si spécial cette femme pour qu'elle lui fasse à ce point tourner la tête? Outre son incroyable beauté si atypique, son éloquence non négligeable et sa personnalité flamboyante, elle lui résistait. Elle lui résistait, quand toutes les autres du Capitole se bousculaient à son palier dans l'espoir d'une nuit à ses côtés.

Un après midi, alors que Pandora se pressait dans les couloirs de l'hôtel dans lequel elle devait rejoindre Hills, elle trouva ce dernier, assis à même le sol, la tête entre les mains. Ce qui était bien loin de l'image que se devait de donner un homme important, même dans l'intimité d'une chambre d'hôtel. Décontenancée par la vision de cet homme si triste, elle resta quelques secondes immobiles, à dévisager l'homme, avant de s'asseoir à sa droite. Il lui fallut quelques secondes supplémentaires avant de se décider à poser ses doigts fins sur le bras de Hills. Grandir aux côtés de femmes exclusivement avait toujours pousser Pandora à croire ce qu'on lui en avait raconter. Que les porteurs du chromosome Y étaient des rustres sans coeur, sans éducation, et que se supporter uniquement entre femmes rendait plus fortes. Et là, dans cet endroit somptueux, cet homme, qui avait si bien collé aux stéréotypes qu'on lui avait inculqué depuis l'enfance, se mettait à nu. Montrait des sentiments, des émotions. Pandora aurait pu jurer apercevoir une larme glisser le long de la joue de Hills. Il n'eut pas besoin de parler, elle n'eut pas besoin de demander. Ils se quittèrent une heure plus tard ce jour là, sans qu'un seul mot ait été échangé. Mais tout changea à partir de ce moment là.

Leurs rencontres suivantes se déroulèrent beaucoup plus naturellement. Hills laissa tomber ses attitudes hautaines pour se montrer sous son vrai jour, et Pandora cessa d'être aussi glaciale et accepta les avances de son client. Les jours, les semaines, les mois passèrent. Ils tombèrent amoureux. La nouvelle fut mal acceptée par sa famille, mais suivie avec émoi par le Capitole, qui se prit de passion pour ce couple atypique. On annonça leur mariage sept mois plus tard. Il fut célébré en grande pompe, accueillant plus de 800 invités triés sur le volet, tous les photographes du Capitole, et de nombreux journalistes venus relater l'évènement. Pandora tomba très vite enceinte de son premier enfant. Puis du deuxième. Et en 2325, vint la naissance de ses deux adorables petites jumelles. L'une d'entre elles fut nommée du joli nom de Billie Rose.

Les deux premières années de la vie des jumelles se déroula au Capitole, où la petite famille avait élu domicile. Sans le moindre souci, quel qu'il soit. Puis vint le temps de la Rebellion, et des jours sombres. Tout Panem fut bouleversé par les évènements, et être politicien à cette époque n'était pas nécessairement le choix de métier le plus judicieux à faire. Fort heureusement, la popularité de Hills, de son épouse et de ses enfants auprès des grandes autorités leur permis de quitter le Capitole en gardant un certain statut. Il resta donc un homme de pouvoir, envoyé par le Capitole autour des différentes districts pour gérer la situation, empêcher les mouvements de révolte, et faire passer aux maires de chaque district les informations nécessaires. Quand à sa mère, elle garda un certain statut au Capitole, ce qui la conduit régulièrement à faire les allers retours, emmenant parfois un ou deux de ses enfants avec elle. Billie a donc eu une enfance mouvementée, rarement au même endroit plus d'un ou deux ans d'affilé.

On ne peut cependant pas dire que son enfance ait été malheureuse. N'ayant jamais manqué de rien, ses frères et soeurs, dont trois naquirent encore après les jumelles, et elle, n'eurent jamais la nécessité de prendre des Tesserae pour survivre, et les maisons qu'elle a habité étaient toujours de 10 à 15 fois plus grande que les maisons des personnes les plus riches des districts en question. De nombreuses rencontres marquèrent ses allers et venues au travers de Panem, un évènement en particulier troubla son existence à tout jamais.

En ce temps là, la petite famille, qui pour éviter d'être trop facilement repérable et prise pour cible, portait le nom de leur mère, et pas celui de leur père, vivait des jours paisibles et heureux dans le district 5, l'un des districts préférés de Billie Rose. A l'époque âgée de 10 ans, c'était une enfant docile, calme et obéissante. Aimée de toutes les familles, et du voisinage, et connue pour sa douceur et son amabilité, Billie était également étonnamment bien éduquée, et sa culture générale avait la manie d'en impressionner plus d'un. La moisson n'avait jamais été un jour inquiétant pour cette petite famille aux moyens élevés. Les enfants n'avaient jamais eu à prendre de Tesserae, mais comme tous les autres enfants des districts où ils se trouvaient, leurs noms étaient déposés au moins une fois dans l'urne si redoutée. Mais après tout, qu'elles étaient les chances pour que le leur soit tiré? 7 enfants Goldsnow, des centaines et des centaines d'enfants âgés entre 12 et 18 ans. Infimes. Ridicule même. L'aîné de la famille, âgé de 15 ans, participait à sa troisième moisson. Le second des garçons avait fêté 3 jours avant la Moisson ses 12 ans, ce qui le rendait donc également éligible aux Hunger Games. Comme à leur habitude, toute la famille se prépara. On revêtit aux petits garçons leurs plus belles pièces, et Pandora leur coiffa les cheveux, tandis que les petites filles enfilaient de jolies robes à dentelle nacrée, et nattaient leurs cheveux pour les rendre plus présentable. On tira en premier le nom de la fille. Une petite rouquine de 17 ans, à l'allure juvénile et au regard apeuré, comparable à celui d'un lapin que la lumière serait venue frapper sans crier gare. Mais quand le nom de Daël Goldsnow fut prononcé par l'animatrice, le sang de Billie Rose se glaça instantanément. Comment était-ce possible? Le petit garçon de 12 ans à peine, se tourna vers sa mère, les yeux pleins de larmes. Il avait envie de courir se lover dans la chaleur des bras de sa génitrice, et de s'y terrer jusqu'à ce qu'on l'oublie. Malgré le peu de temps qu'il avait passé sur cette terre, il était cependant conscient que c'était impossible. Alors que Pandora, pétrifiée d'horreur et ne sachant que faire, était sur le point de lui faire signe d'avancer, la carrure imposante de Meldrick s'imposa devant celle encore frêle de son petit frère.

"JE ME PORTE VOLONTAIRE. JE ME PORTE VOLONTAIRE."

Il l'avait dit deux fois. D'un ton ferme, et définitif. Sans la moindre peur dans la voix. Comme pour prouver qu'il était prêt à se sacrifier plutôt deux fois qu'une pour son cadet. Il avait porté un rapide baiser sur le front de Meldrick, puis poussé fermement pour qu'il court rejoindre sa famille. Billie Rose avait observé la scène se dérouler, impuissante et désarmée, serrant la main de sa soeur jumelle de toutes ses forces. Comme si lâcher cette main réconfortante l'aurait propulsé dans la réalité de cette situation douloureuse. Elle aurait voulu courir rejoindre Meldrick, ce grand frère qu'elle avait toujours admiré pour sa bravoure, sa robustesse et son affection. Il l'avait toujours protégé de tous les maux possibles, et il la regardait, du haut de cette estrade lugubre. Et son regard disait tout ce qu'elle aurait aimé entendre.

Le moment des derniers adieux fut déchirant. Meldrick saisit Billie par les bras, et lui demanda d'être forte. Il savait bien que de tous les enfants, les jumelles étaient les plus fortes, car malgré l'unicité de la famille, elles seraient toujours deux. Il lui demanda de ne pas pleurer, et de bien s'occuper des plus jeunes. Il lui assura aussi que Daël serait là pour veiller sur elle, comme il l'avait fait jusqu'à maintenant. Et tout ce qu'il n'eut pas le temps de lui dire, Billie Rose le compris d'elle même, à travers le regard saillant de son frère qui ne trahit à aucun moment de regret. Il s'en alla dans ce train qui le menait vers le Capitole, et Billie n'eut jamais plus l'occasion de serrer son frère dans ses bras. Il s'est pourtant battu, avec toute la force et l'amour possible. Il fut vaillant et courageux. Fabriqua des armes de ses propres mains, et déjoua tous les pièges du Capitole et des autres tributs. Il parvint à survivre parmi les trois derniers, en n'ayant tué involontairement qu'une seule personne. Une fillette de 14 ans, tapie dans les buissons, qui tomba dans l'un de ses pièges, en tentant d'échapper à une créature créée de toutes pièces par le Capitole. Le tout sous les yeux de Meldrick, qui regarda, impuissant, ce monstre sanguinaire arracher des lambeaux du corps de la gamine. Et alors que la famille commençait à croire au possible retour de ce fils prodigue, l'un des tributs restant, pris d'un accès de folie après avoir senti de trop près le parfum de quelque plante vénéneuse, déboula en furie dans le dos du jeune Goldsnow qui s'abreuvait rapidement au point d'eau le plus proche. Comme si recevoir un coup de hache dans le dos n'aurait pas suffit, le tribut dégénéré tapa, tapa et tapa encore sur le corps inanimé de Meldrick qui gisait dans l'eau. Rapidement, la source prit la couleur du sang du jeune homme qui s'y diluait. Et ce moment là, jamais Billie ne pourra l'oublier. Sa mère étouffa un cri de douleur, tandis que les trois plus petits pleuraient à même le sol, accrochés aux jambes de leur père. Quand à Billie, elle ne laissa transparaitre aucune émotion, sa main serrant toujours avec fermeté celle de sa soeur. Elle le vengerait. Elle vengerait ce frère aimant de ce Capitole monstrueux et indigne. Qu'il lui en coûte la vie s'il le fallait.

Depuis ce jour, depuis six ans maintenant, l'adolescente consacre chaque minute de son temps libre à se préparer à ce moment. N'habitant pas l'un des premiers districts, elle n'a pas la chance de bénéficier d'un entrainement intensif, comme les tributs de carrière. Mais sa curiosité naturelle et sa capacité à apprendre ou reproduire très rapidement tout ce qu'elle voit lui procure un avantage non négligeable. Ajoutez à cela ses divers voyages à travers les districts et au Capitole. Il est bien interdit de se préparer aux Hunger Games mais qu'importe. Elle aurait défié quiconque de venir l'en empêcher. Aussi bien capable de préparer des armes, que des pièges ou des hameçons, elle compense le peu de force physique qu'elle possède par une grande habileté, et une rapidité sans pareille à la course. Les soupçons auraient été trop poussés si l'on avait vu des muscles importants se développer sur une si jeune enfant. Alors tous les ans, Billie Rose regarde avec attention les Hunger Games. Non pas pour se réjouir des morts, ou les pleurer, mais pour copier leurs techniques, leurs ruses, leurs stratégies. Elle participera aux Hunger Games. Elle se portera volontaire s'il le faut. Mais elle s'est jurée que son frère trouverait vengeance, et elle le fera.

Et alors qu'elle avait toujours été une enfant adorable, Billie Rose s'est transformée, du jour au lendemain. Elle tint la promesse faite à son aîné, de se montrer forte pour les autres, et ne versa pas la moindre larme. Pire même, Billie soutint avec défiance le regard lors de la mise à mort de Meldrick. Comme pour dire au Capitole qu'elle non plus n'avait pas peur. Comme pour leur dire de venir la chercher, qu'elle serait prête. Comme pour dire à tous ceux qui la regardaient, dévastés par la compassion et le chagrin, qu'elle tuerait n'importe lequel d'entre eux sans sourciller, s'ils venaient à faire partie de ses adversaires, peu importe l'édition à laquelle elle participerait. Peu importe leur âge, leur carrure, leur milieu ou leurs ambitions. Une rumeur la suit partout. Une rumeur selon laquelle, lors de l'année qu'elle a passé dans le District 11, un jeune homme l'aurait provoqué, au sujet de son frère. L'on dit qu'elle serait devenue incontrôlable, et qu'elle aurait arraché la jugulaire du garçon avec les dents. Et que c'est la raison pour laquelle la famille aurait déménagé. Lorsque la question lui est posée, Billie ne répond pas, et se contente de dévisager le curieux qui la pose de ses immenses yeux bleu ciel, un rictus malsain au coin de la bouche. Ce qui a le don de terrifier l'interlocuteur qui ne s'attarde pas bien longtemps sur le sujet.

Mais pour qui va au delà des apparences, Billie sait se montrer civilisée voir même très agréable. Elle a gardé, dans de nombreux districts, des alliés. Peu nombreux, mais tout de même. Et lors de ses visites diplomatiques avec son paternel, elle s'empresse toujours d'aller leur tenir compagnie. Depuis les Hunger Games, elle n'a sociabilisé qu'avec peu de monde, car la réputation qu'elle s'est forgée à tendance à susciter à la fois l'admiration et (aussi mais surtout) la terreur. Les mères interdisent à leurs enfants de s'approcher de trop près dès lors que l'histoire de cette pauvre enfant leur est racontée. Et bien que tout un chacun reconnaisse la bravoure de cette famille d'avoir sacrifié l'un de leurs enfants pour le Capitole, Billie Rose n'est pas considérée comme fréquentable.