♣ Nombre de message : 806 ♣ Date d'inscription : 18/02/2012
Sujet: HG18 ~ Passage devant les Juges Mer 12 Nov - 20:59
Nous recevons les moissons des tributs sur le compte de Logan, donc nous prendrons soin de venir les poster ici Et je vous rappelle qu'il y a besoin de 2 notes, une note qui est l'habituelle, sur 10 en fonction du rp a proprement parler, et l'autre sur 12 en fonction du tribut, de son passage et de si le tribut en question a fait effet pour vous ! Voilà
# District Un :
Sven Schwartzenberg =
# District Deux :
Ella S. Wight = 6 & 8/12 Seamus Enryel = 9 & 11/12
# District Trois :
Eve Goodwin = 9,5 & 9/12 Jonathan Templebar = 9 & 1/12
# District Quatre :
Maëlys V. Wilhemina = 7/10 & 10/12 Errol F. E F-Wiclow = 9 & 10/12
Dernière édition par Logan N. Stark le Ven 14 Nov - 22:31, édité 1 fois
Logan N. Stark
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Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Mer 12 Nov - 21:04
Et nous avons déjà nos deux premières !
Shaé:
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it's not about life anymore
Elle a regardé les noms passer, les tributs entrer et ne plus ressortir, après leur démonstration. Le Onze, c’est en bout de liste, elle ne devrait pas s’inquiéter, mais ses ongles s’enfoncent dans ses paumes blanches, même si elle a l’impression de ne plus avoir de sang à faire couler. Mais si. Dans l’arène, elle saignera rouge, rouge bordeaux, rouge carmin, le rouge du sang humain. Et elle repense aux couleurs, à nouveau, elle prépare mentalement cet examen sans papier ni plume.
Enfin c’est son tour, juste après le garçon de son district, Camil. Elle se demande ce que son alliance a fait. Ce que les filles ont montré aux juges. Sûrement des talents utiles, une vraie habileté. Mais Shaé, elle a jamais demandé à survivre. Elle sait qu’elle ne vivra pas, pas pour voir la fin des Jeux. Mais au fond, elle s’en fout. C’était juste sa famille, le sang, encore, toujours. Toutes ses pensées l’y ramènent. Elle se lève du banc, ses jambes mécaniques. Son sang se rue à nouveau à ses oreilles, courant impétueux, que rien ne retient. Mais elle avance encore, passe la porte.
Ce qu’elle repère tout de suite, c’est l’estrade des juges. Ils sont à l’aise, là-haut. Ils ne vont pas mourir, se dit-elle, amère. Son regard court autour de la salle, repérant ce dont elle aurait besoin. Tout était là, entreposé sur une table lisse. Elle eut un mince sourire. Rien à dire, c’était parfait. Parfait pour eux. Les petits pots sont là, alignés sagement dans l’ordre des couleurs. Ses yeux les embrassent, subjugués comme un papillon peut l’être par une flamme. Elle prend tout juste le temps de saluer les juges de la tête, d’un geste presque ironique, avant de déboucher les pots et y tremper le bout de ses doigts.
Ses phalanges se colorent, marron, gris, vert foncé, boue. Elle observe longuement ses doigts, sans un bruit, puis prend une inspiration et trace des lignes sur ses mains et ses bras. D’abord les veines de marron foncé, des touches plus claires à côté. Une carte du réseau de veines qui courent dans son corps. Mais toujours elle reste muette, les seuls sons autour d’elle sont sa respiration, son cœur qui tonne dans sa poitrine à l’en faire éclater, et le bruissement de ses doigts qui courent sur sa propre peau, le bout fin des ongles traçant les détails que la pulpe des phalanges ne serait pas assez fine pour exécuter. D’abord le marron foncé, puis un peu plus clair, le vert. En silence, elle transforme son bras droit en une peau d’écorce, son bras gauche en liane fleurie. Les corolles colorées ressortent sur ce qui de la peau pâle n’a pas été peint de vert, le rouge faisant tache, une tache de sang qu’elle ne pourra un jour pas laver.
Elle peint sa gorge de rouge, rouge de rose et rouge de sang. la ligne s’élargit juste au-dessus de ses clavicules comme une blessure. Une égorgée qui se vide lentement sous l’œil des caméras, peut-être, si elle ne meurt pas autrement. Et quand elle a fini, quand elle a un bras de fleurs délicates, un bras d’écorce brune et sa large blessure imaginée, elle s’incline, très droite, s’incline comme une poupée danseuse, elle tourne une fois, deux fois sur elle-même, puis elle sort sans un regard en arrière, ses pas presque silencieux dans un silence mille fois plus grand qu’elle.
Elle s’en fiche, de savoir s’ils ont regardé ou pas.
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paint them a blood red sky [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Josh apparaît enfin. Ses sourcils sont froncés. Vous échangez un regard inquiet. Sous les yeux des tributs des 5 derniers districts tu te lèves. C'est à toi. Le moment est venu de leur montrer ce que tu as dans le ventre. En ce moment, il n'y a pas grand chose. Ton ventre est si serré que tu as peine à respirer. Mais il le faut. Tu traverses le couloir, seule, dans le froid et le silence, essuyant tes paumes moites sur tes cuisses recouvertes par la combinaison noire. Tu as peur de ne pas être à la hauteur, tu sais bien que tu n'es pas programmée pour les Jeux. Tu es totalement décalée. Mais tu n'es pas la seule. Il y en a d'autres, tu les as vus pendant les Entraînements. Les faibles. La plupart mourront dans le bain de sang. C'est comme ça que ça marche. Enfin tu poses un pied dans la salle d'examen, puis un autre.
Tu jettes un bref regard du côté des Juges, qui suivent tes mouvements des yeux d'un air las, dans leurs jolis costumes de soie et leurs barbes aux motifs excentriques. Si seulement il n'y avait pas cette vitre, tu...Mais c'est toi la bête en cage, c'est toi que cette vitre retient, et pas le contraire. Eux, ils sont libres. Tu es leur captive. Cette pensée te fait déglutir. Et on te demande de leur plaire...Tu n'es pas sûre d'en être seulement capable...
10 minutes, et ce sera fini.
Tu t'actives aussitôt, mettant tes pensées de côté pour plus tard. La faiblarde reste debout à l'entrée de la salle, et c'est la battante qui prend les choses en main. 10 minutes pour qu'ils se souviennent de toi. Chaque seconde compte.
Tu cours vers la longue table de métal sur laquelle on a posé des dizaines de pots contenant des plantes que tu connais bien. Tu les connais toutes, absolument toutes, celles qui tuent et celles qui guérissent. Certaines poussaient dans le district, d'autres tu as découvertes ici. C'est ça, ton talent, la seule chose qui te donne une infime chance de te démarquer. Alors il faut l'exploiter. Tu prends l'air confiante et sûre de toi. Tu arraches du bout des doigts des feuilles à certains pots, très vite. Tu les jettes dans un bol de fer et te mets à les écraser avec un mortier. Un peu d'eau, et tu écrases encore, encore, de toutes tes forces. Un jus bleu éclabousse tes mains. Tu jettes le mortier qui roule sur la table de métal, et te saisis d'une cuillère à la place. Tu la presses contre les feuilles écrasées dans le bol de fer et fais couler quelques gouttes du liquide obtenu dans une petite fiole transparente, précautionneusement. Puis en quelques pas assurés tu t'approches des Juges, dont l'attention a peut-être été attirée par la violence et la rapidité de tes gestes. Tu leur montres la fiole d'un air presque maternel.
« Cette fiole contient un mélange de cigüe et d'autres ingrédients qui, ensemble, contribuent à augmenter l'effet de ce poison. » Tu souris légèrement. « Voyez plutôt. » Et tu te diriges vers les cages dans lesquelles on a enfermé des animaux dont les regards misérables te rappellent péniblement ta propre condition. Mais tu n'en laisses rien voir. Au contraire, tu te saisis de la cage argentée d'un oiseau blanc comme neige – une colombe, sûrement. Tu déposes quelques graines dans le creux de ta main et fais tomber deux, trois gouttes de ta fiole bleue. Tu laisses le liquide imbiber les graines pendant une seconde avant d'ouvrir la cage. De ta main libre tu laisses l'oiseau s'agripper à tes doigts. La colombe est belle, insouciante, sa robe blanche plus pure encore que ta peau. Et tu lui tends la main contenant les graines. Elle s'empresse d'y plonger son bec, qui chatouille la peau de ta paume. Puis elle se relève, les plumes blanches de sa petite tête légèrement tachées de bleu. Ton cœur se serre mais encore une fois, tu n'en montres rien. Tu fais au contraire semblant de prendre plaisir à tout cela. Tu tends l'oiseau perché sur ta main aux juges.
« Le poison se propage très rapidement. Pour un oiseau, cela ne prend que quelques secondes...Chez un humain, c'est à peine plus. » Tu caresses doucement la tête de la colombe puis tends le bras vers le haut. « Allez, vole ! » Tu la pousses gentiment vers l'avant et elle s'élance vers les juges d'un battement d'aile feutré. Elle a presque atteint la vitre lorsqu'elle s'arrête dans sa course, battant furieusement des ailes, en proie à un mal intérieur. Un cri perçant la déchire, surprenant de la part d'un oiseau à l'apparence si douce. Et puis les ailes ralentissent, jusqu'à s'immobiliser. La colombe a abandonné. Tu fais un bond en avant pour recueillir son petit corps encore chaud dans tes mains ouvertes. « Mais le pouvoir des plantes ne se limite pas à donner la mort... » Tu déposes le cadavre de la colombe au milieu de la pièce avant de te diriger à nouveau vers la table de métal. Et tu te remets aussitôt à écraser, écraser, écraser. Ce sont des plantes séchées cette fois, trouvées sur un plateau de verre. Tu récupères les feuilles écrasées et les disposes finement sur une feuille de papier. Ce ne sont que quelques miettes de plantes séchées, mais tu en disposes avec la plus grande attention. Tu roules la petite feuille de papier autour, la sécurisant d'un coup de langue. Tu saisis ensuite des allumettes, et tu mets le feu à une extrémité de ton petit rouleau.
Le tenant entre pouce et index, tu te diriges à nouveau vers les juges. « ...Il peut aussi faire tourner la tête, faire voire des choses qui n'existent pas. Ou même supprimer la peur, l'angoisse ou la douleur, pour permettre de voir plus loin. » Et sur ces mots tu portes l'extrémité du rouleau à tes lèvres pour prouver que tu crois à ce que tu dis. Tu inspires brièvement, car tu connais le danger. Tu fermes les yeux un instant, laissant la fumée imprégner tes poumons, pure et dure, sans aucune sorte de filtre parce que tu n'as eu que peu de temps, et tu souffles enfin un long filet de fumée opaque en direction des juges. L'odeur est âcre mais enivrante. Tu souris, petite silhouette floue au milieu de la fumée crée par la rouleau. Ce que tu fais est osé et étrange, tu le sais, mais qu'as-tu à perdre ?
Et puis tu jettes le rouleau par terre, à côté de la colombe qui se trouve aussitôt enfumée. Tu écrases le petit paquet d'herbes fumantes d'un coup de talon avant de faire volte-face vers les juges, un sourire étrange, presque fou, se découpant sur ton visage pâle. Il te faut quelques secondes pour reprendre ton souffle. « Merci pour votre attention. » Le temps d'une révérence, et tu es déjà partie.
Kaliste S. Ephedra
+ Capitole +
♣ Nombre de message : 144 ♣ Date d'inscription : 25/02/2014
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Jeu 13 Nov - 19:21
Rappel : là on donne deux notes, une sur 10 pour le rp et une sur 12 pour le passage, comme dans le bouquin !
# District Un :
Sven Schwartzenberg =
# District Deux :
Ella S. Wight = 5,5 / 8/12 Seamus Enryel = 8 / 10/12
# District Trois :
Eve Goodwin = 8 / 7/12 Jonathan Templebar = 9 / 3/12
# District Quatre :
Maëlys V. Wilhemina = 6,5 / 7/12 Errol F. E F-Wiclow = 8 / 8/12
James H. Hiden = 7 / 7/12 Barbara Pettigrew = 8,5 / 5/12
Dernière édition par Kaliste S. Ephedra le Sam 22 Nov - 23:18, édité 1 fois
Logan Tolinson
+ District Trois +
♣ Nombre de message : 161 ♣ Date d'inscription : 23/02/2014 ♣ Age réel : 32
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Ven 14 Nov - 8:09
# District Un :
Sven Schwartzenberg =
# District Deux :
Ella S. Wight = Seamus Enryel =
# District Trois :
Eve Goodwin = Jonathan Templebar =
# District Quatre :
Maëlys V. Wilhemina = 6/10 & 7.5/12 Errol F. E F-Wiclow =
# District Cinq :
Yeni Flores =
# District Six :
Romy Weverell = 10/10 9/12 Josh B. Drugs =
# District Sept :
Sara L. Collins =
# District Huit :
Litchi O'Donnell =
# District Neuf :
June R. Hammer = 10/10 12/12
# District Dix :
# District Onze :
Shaé I. Lunario = 7 / 7/12 Camil Biwkort =
# District Douze :
James H. Hiden = Barbara Pettigrew =[/quote]
Dernière édition par Logan Tolinson le Mar 18 Nov - 7:47, édité 1 fois
Chleo Sullivan
+ District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Ven 14 Nov - 22:17
Ouais bon en fait le premier post de Logan c'est le mien, donc je callerai mes notes dessus xD
Et en voici un autre pour la route
Maelys:
C'était le grand jour. Nous allions enfin pouvoir montrer de quoi chacun de nous est capable pour s'attirer des sponsors, se vendre, sincèrement ce n'était pas ce que j'appréciais, mais il fallait passer par là. De plus les notes sont cruciales, plus on en obtient une élevée, plus ça veut dire qu'on dispose d'atouts dans l'arène. Certains faisaient semblant lors du passage devant les juges, pour ne pas trop attirer l'attention des tributs sur eux et une fois dans l'arène, c'était un vrai massacre, car ils se révélaient être de vrais tueurs. Installée dans le même couloir que tous les autres tributs, nous attendions que ça soit notre tour, celui où tout allait donc se jouer, mes conseillers m'ont bien dit que si je devais tout donner avant l'arène, c'était bien maintenant. J'avais l'impression d'être comme du bétail qu'on allait marquer pour l'envoyer à l'abattoir. Passage chacun son tour, pendant maximum une dizaine de minutes et nous devions montrer nos atouts, nous faire valoir devant les juges, leur montrer qu'on est le plus fort. J'étais assise contre le mur, les yeux fermés, je réfléchissais à ce que j'allais pouvoir leur présenter. Embêtant, ce n'est pas comme la plupart des tributs présents ici, qui n'ont aucun entraînement, je suis une carrière née, je me suis entraînée depuis des années, j'ai touché à tellement d'armes, qu'il m'est difficile à cet instant de savoir laquelle j'allais utiliser. Nous passions district par district et je peux vous dire que même sans être dans l'arène certains sont déjà décomposés, alors qu'il s'agissait de pas grand-chose. J'avais à nouveau ouvert les yeux pour regarder autour de moi, c'était au tour du district trois, j'avais encore un peu de temps pour me concentrer, je laissais pourtant un instant mon regard faire un tour d'horizon pour croiser le regard d'Errol tout comme moi il semblait plus que serein, en même temps ce n'était qu'un simple exercice au final. Nous les carrières étions déjà rodés depuis longtemps. J'avais même l'impression que face à nous les autres tributs baissaient leurs regards. Ils devraient et ils ont raison de le faire. Je m'étais remise contre le mur, mon mur, les yeux fermés, je retourne dans ma méditation, en même temps il n'y avait rien d'autre à faire et quand je n'ai rien à faire je recharge mes batteries, cela peut être très bénéfique, la moindre source de repos peut être un atout pour l'arène.
“Maëlys Wilhemina.”
Super c'était à mon tour, je me suis remise debout, me frottant un peu les vêtements, je ne regardais personne sur mon passage, ce n'était pas le moment de faire des ronds de jambe ou toute autre flatterie. J'entrais dans cette salle, les juges se tenaient tous dans un espace restreint et ils me regardaient comme une bête curieuse, je leur souriais un petit peu en dévoilant mes dents blanches comme neiges, pour évidemment les saluer "Maëlys Wilhemina, District quatre." Je fis en même temps un signe de tête. Je confirmais, j'avais la nette impression d'être un animal dans un zoo. Mais je devais tout de suite me concentrer à nouveau. Je fis face à la série d'armes, il y avait de tout, de la plus légère à la plus lourde. Je savais que ce j'allais faire, je maîtrisais parfaitement les Shurikens, ensuite les petits couteaux, la vitesse était un atout chez moi. Je me retournais pour en premier préparer mon terrain, aller ma fille bouge toi, tu n'as pas énormément de temps. Une fois les mannequins placés, je bidouillais l'ordinateur pour qu'ils soient en mouvement, je sais que je mettais la barre un peu plus haute, mais il fallait bien mettre un peu de piment. De retour devant les armes, je m'équipais, chaque emplacement d'une arme était bien pensé, dans la tête j'avais déjà tout programmé, comment j'allais faire et je savais que cela allait marcher. Après avoir mis les armes sur moi grâce à des fourreaux, je pris l'élastique que j'avais autour du poignet pour m'attacher les cheveux. C'était parti, l'ordinateur déclenchait les mannequins.
Je devais planter mes armes en un temps record. Tout se déroulait parfaitement bien, j'arrivais à sortir mes couteaux et shurikens pile aux bons moments, j'espérais que je pourrais en trouver, mais je pouvais aussi peut-être en fabriquer avec des pierres que j'aiguiserai enfin j'avais plein d'idées dans la tête. Je terminais ma démonstration par un salto arrière, en me redressant pour regarder mon carnage : premier mannequin un shurikens entre les deux yeux et un couteau dans le cœur, le second deux couteaux dans les deux yeux et dernier j'avais visé la carotide et l'artère fémorale, il était d'office certain qu'un tribut se faisant attraper à cet endroit aller retirer les armes et ça allait pisser le sang , un réel bonheur. Je me retournais pour déposer sur la petite table ce que j'avais emprunté et je détachais mes cheveux, pour finir par une magnifique révérence vers les juges. Je sortais la tête haute, me disant que ma prestation me vaudrait une bonne note et au moins quelques sponsors.
Chleo Sullivan
+ District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Lun 17 Nov - 18:11
June:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Passage devant les Juges Je ne suis pas là pour prouver quoi que ce soit. Je suis là pour survivre
Mes mains, posées sur mes genoux, tremblent. Je tremble. J’ai peur, je stresse, et j’ai du mal à respirer. Voilà trois jours que je m’entraîne, trois jours que j’apprend des techniques, des astuces, qui, selon eux vont me permettre de survivre dans une Arène, lâchée face à des tueurs. La bonne blague. Mon souffle se fait de plus en plus court, mes battements de cœur de plus en plus précipités, à mesure que les minutes passent. Les garçons d’abord, puis les filles. Et, ensuite, alea jacta est. On a dix minutes pour impressionner, pour marquer les esprits. Dix minutes pour frapper les Juges. Dix minutes pour se démarquer. Le souci, c’est que j’ai eu beau réfléchir, j’ai eu beau me demander ce que je pourrais faire, je ne vois pas. Je pense, bien entendu, lancer quelques couteaux, mais, après tout, ça n’a rien de bien original. Rien de bien frappant. Les Carrières sont là pour ça. Mon esprit est toujours aussi vide, lorsque j’entends mon nom. Alors, je fais comme à la Moisson. Je me déconnecte. Mon corps se débrouille seul, cependant que mon esprit flotte, très loin, tranquille, paisible. Je m’avance en direction de la salle, me stoppe un peu avant. Respire un bon coup. Et entre. Ils sont là. Comme dans mes cauchemars, alignés, en train de parler, de noter des choses sur leur calepin. Comme dans mes cauchemars, les Juges me scrutent, comme un bout de viande. Je prend mon souffle, le bloque, puis, comme en rêve, je m’entend leur lancer un sonore :
« June Robyn Hammer, District Neuf. »
Ils se tournent vers moi, et l’un me fait un signe, me signifiant de commencer. Je ne cherche pas à comprendre. Je me dirige, comme un automate, vers les poignards. Toutes ces petites choses, à la lame acérée, prête à couper la chaire, le sang. Toutes ces petites choses, insignifiantes, mais qui peuvent tuer. Qui sont là pour tuer. J’en attrape une, teste sa lame, doucement, la soupèse. Puis, en testant le tranchant, une goutte de sang perle de mon pouce. Je me suis coupée. Le sang m’éveille. Je ne me contrôle plus. Tout comme à la Moisson, je perds le contrôle, et me vois, comme en rêve, me tourner vers les Juges, le couteau dans la main. C’est un petit couteau, au manche en ivoire, la lame acérée, et maintenant teintée de mon sang. Et, comme en rêve, toujours, je me vois commencer à parler. Les mots se précipitent, je butte, j’ai peur de ne pas avoir le temps. Ils sortent, comme en un flot, sans que je n’ai à réfléchir. Ils ne transportent rien, aucune émotion. Un peu de colère, tout au plus. De résignation, aussi. Je veux juste qu’ils savent.
« Je vais vous raconter une histoire. Imaginez une petite fille, du district neuf, une fille qui vit au jour le jour, qui se fait violer, malmener, une fille qui se drogue, et qui boit. Une fille qui doit se balader avec un couteau pour ne passe faire tuer. Une fille qui, si elle arrive, après 21h, à rentrer chez elle sans se faire agresser, peut-être même parce que vous appeler les forces de l’ordre, s’estime heureuse. Une fille qui est envoyée dans l’Arène. Ses parents, son frère, sa famille, dévastés. Cette fille va mourir. Elle va tout faire pour revenir, mais elle sait qu’elle ne peut pas gagner. Au fond, personne ne le peut. Eh bien, cette fille, c’est moi, c’est toutes les autres. Je dis district neuf, mais je suppose que je ne suis pas la seule. Cette fille ce sont toutes les enfants, et toutes les adolescentes. »
C’est maintenant la colère, qui me fait me précipiter. Je ne réfléchis pas plus qu’au début, et mon discours reste tout aussi désordonné, j’avale des mots, mais ce n’est plus par peur. Non, c’est la colère, et l’émotion, qui m’empêchent de me concentrer, pour donner un véritable sens à mes mots. Je ne sais plus ce que je dis. Je parle, mais je ne m’entend plus.
« Eh oui, vous voyez, je viens du District Neuf. Un District lointain, un district sans grande importance, n’est-ce pas ? C’est grâce à moi, à ma famille, que vous avez vos céréales, tout les matins. Oui, c’est grâce à nous. On existe, et on vous aide à exister. C’est la vie, n’est-ce pas ? Vous voyez, j’ai toujours vécu comme ça, dans la misère. J’ai toujours vécu une vie sans trop de problèmes, enfin, autant qu’on peut le dire, lorsqu’on vit dans un district périphérique. Oui, j’étais plutôt pas mal, dans ma merde, seule. Et puis, maintenant, je me retrouve propulsée dans l’Arène. Oui, c’est moi qui l’ai décidé. Mais tout de même. Je n’ai pas choisi ça pour le plaisir, ni parce que je me crois forte. J’ai choisi ça pour m’évader. Pour vous montrer qu’on existe, et qu’on a de l’importance. Je suis là, maintenant. Je suis là, et je sais que je vais sans doute mourir. Je vais me battre, c’est sûr. Je ne vais pas me laisser faire, ni me laisser mourir. Ce ne serait pas moi. Mais, cependant, je ne me fait pas de faux espoirs. Oui, vos guerriers surentraînés vont m’avoir. Mais, si je dois mourir, je veux au moins vous avoir dit ça. »
Je ne regarde pas les Juges, toutes mon attention est concentrée sur le petit couteau que je tiens dans les mains. Je ne sais pas quand le flot de paroles s’arrêtera, mais je sais qu’il me restera un peu de temps. Je tiens à ce qu’ils ne m’oublient pas. Et même si je suis peut-être en train de les marquer, étant donné que je n’entend aucun autre son que ma voix, qui se répercute contre les murs dallés de la grande salle presque vide, je veux frapper fort. Plus fort.
« Je pourrais être là, à lancer des couteaux dans le corps de mannequins de mousse pour vous impressionner, mais vous voyez, je n’ai pas envie. Je n’ai plus envie de me battre. Je refuse de capituler, mais, là, aujourd’hui, je ne peux pas. Je ne peux pas correspondre à vos attentes, ni entrer dans le moule, je ne peux pas faire comme les autres. Si je dois survivre, ce sera uniquement grâce à moi. Je suis ici parce que vous l’avez voulu, au fond, je ne me fait pas d’illusions. Je sais que je suis ici pour vous distraire. Mais, si c’est ce que je dois faire, alors je le ferais. Je suis ici pour mourir, mais je continue à espérer. J’espère que le sort me soit favorable. Mais au fond, ce n’est que du vide, n’est-ce pas ? Le sort ne nous est jamais favorable. »
Je sens les larmes me monter aux yeux, et ma vue se trouble. Mes yeux, embués par les pleurs, de tristesse, de résignation, et de colère, se ferment, et une de ces larmes salée glisse, le long de mes cils. Tombe sur mon nez, et continue sa course. Mais je n’y prête plus attention. Je saisis le poignard par le manche. Fermement. Puis, devant les Juges, je tend mon bras gauche. Droit devant moi. Je tire le vêtement vers le haut, mets à nu mon poignet, dont les veines bleues semblent se voir mieux que jamais, à travers ma peau translucide, sous l’éclairage blanc et saisissant de la salle. Je prend une grande respiration. Puis, je coupe. La plaie est propre, et nette. Une simple ligne, d’où coule du sang. Assez impressionnant, et la douleur me prend les tripes. Mais je ne flanche pas. Come si de rien n’était, je baisse le bras, serre les dents, et lance le poignard, maintenant ruisselant de sang dans la salle. J’ai passé des jours à l’utiliser. Je m’y connais. J’ai pris mon temps pour viser. J’ai calculé l’impulsion à donner en parlant. Et la douleur ne m’empêche pas de me concentrer. Le poignard va se ficher en plein dans la cage thoracique du mannequin le plus proche. Là où se trouve le cœur. Le sang lâché par le poignard dans sa course, tâche le sol, auparavant propre et net, et la poitrine de mousse du mannequin en est imbibée. Imbibée de mon sang. J’esquisse un sourire. Un Juge, sans mot dire, se lève, et me remercie, avant de me congédier. Je m’éloigne, mes pas retentissants dans la salle. C’est fait.
Code by Silver Lungs
Scipion A. Bower
+ Capitole +
♣ Nombre de message : 46 ♣ Date d'inscription : 11/10/2014 ♣ Age réel : 29
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Lun 17 Nov - 22:09
# District Un :
Sven Schwartzenberg =
# District Deux :
Ella S. Wight = 5,5 et 7/12 Seamus Enryel = 9/10 et 9/12
# District Trois :
Eve Goodwin = 8,5/10 et 11/12 Jonathan Templebar = 8/10 et 6/12
# District Quatre :
Maëlys V. Wilhemina = 7/10 & 09/12 Errol F. E F-Wiclow = 8/10 et 8/12
# District Cinq :
Yeni Flores = 9/10 et 11/12
# District Six :
Romy Weverell = 9/10 et 11/12 Josh B. Drugs = 7/10 et 10/12
# District Sept :
Sara L. Collins = 7/10 et 7/12
# District Huit :
Litchi O'Donnell =
# District Neuf :
June R. Hammer = 8/10 et 8/12
# District Dix :
# District Onze :
Shaé I. Lunario = 8/10 et 8/12 Camil Biwkort = 6,5/10 et 10/12
# District Douze :
James H. Hiden = 7,5/10 et 8/12 Barbara Pettigrew = 9/10 et 7/12
Dernière édition par Scipion A. Bower le Sam 29 Nov - 9:53, édité 12 fois
Logan N. Stark
Admin
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Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Mer 19 Nov - 22:04
Jonathan:
J’ai trop mangé…
Frak. Je ne savais pas qu’on pouvait trop manger. Je ne savais pas que je pouvais trop manger. C’est dingue ce qu’on apprend en sortant de son patelin natal. Je n’avais jamais expérimenté la nausée avant de venir dans la capitale par exemple.
Je me masse la nuque. C’est un automatisme, hein, je ne pense pas réellement que ça va m’aider à me sentir mieux. A ce point-là, mes seules deux options pour me sentir mieux sont une petite sieste ou une régurgitation en bonne et due forme de mon repas.
Malheureusement, je ne suis en situation pour aucun des deux.
Ah oui. C’est vrai. Ma situation. Il serait mieux que j’y prête un peu attention.
« Salutations, je lance aux juges campés dans leur loge. Je… Je sais pas vraiment ce que j’fous là en fait. »
Bien sûr, je connais la théorie, présenter ses capacités, prouver sa force, révéler ses talents et tout et tout, mais la pratique reste une autre paire de manches. Et la question à un million de neodollars est : quelles sont mes capacités ? Mon crochet du droit est plutôt bon et mes uppercuts en ont envoyé plus d’un au tapis, mais mis à part ça et éviter les créanciers, tout ce que je sais faire touche aux nouilles. Sauf si on va dans l’abstrait, auquel cas je suis également très doué à plaisanter, agacer, flirter, me souvenir des visages, parler en général et faire l’autruche.
Alors là, au milieu d’une pièce remplie d’armes, de cibles, de cordes et de tout ce matériel dont je n’ai jamais eu l’utilité, j’avoue que je suis un peu perdu. Et puis ce n’est pas comme si j’avais suivi un plan de formation (ni un plan tout court) ces trois derniers jours. Ajouter à ça les aliments qui veulent se faire la malle en remontant mon œsophage… Je ne suis pas dans la mouise.
« Donc bon. Là, j’me sens pas trop d’faire le ouistiti et sauter partout, donc on va rester simple. D’abord, j’vais m’allonger parce que j’ai un de ces mal de cœur… et après, on en reparle. »
Je m’exécute précautionneusement, m’appuyant sur le sol avec mes mains avant de m’asseoir et passant mes bras derrière ma tête pour l’empêcher de tomber trop vite. Le sol est plutôt froid, mais il a l’air incroyablement propre. Sûr que ça ne collerait pas trop à l’ambiance si je vomissais maintenant. Dormir non plus ça le ferait pas. Dommage. Vraiment dommage.
Je ferme les yeux.
« Nous disions donc, je continue sans y penser (toute mon attention est mobilisée pour essayer de dénouer le nœud de mon cœur et celui de mon estomac). … Que disions-nous déjà ? »
Pas de réponse. Ils ne sont pas bien sympas les juges, ni très polis soit-dit en passant. Mais bon, au moins je ne vais pas changer mes habitudes de me débrouiller seul. C’est attentionné dans un certain sens.
« Ce que j’sais faire, c’est ça l’sujet, hein ? Sujet épineux. Très épineux. »
Je fais une pause pour poser une main sur mon cœur. On ne me reprendra plus à trop manger, c’est sûr. Du moins, on ne me reprendra plus à autant trop manger.
« Pour tout vous dire, j’sais pas vraiment ce que j’sais faire. J’suis plutôt inutile comme gars. Alors oui, travailler comme une bête me fait pas peur, mais faut pas m’demander un truc compliqué. Servir les plats, pas les préparer. Rembourser les dettes, pas les négocier. Trouver des filles, pas les garder. Vous voyez le genre ? »
Toujours pas de réponse. Mais pas moyen de savoir si c’est un silence d’approbation, de consternation ou de désintérêt. Je ne pourrais pas leur en vouloir pour le désintérêt. Moi-même je m’intéresse à moitié, alors…
« J’suis le maillon faible. Celui qu’on peut remplacer n’importe quand. J’ai pas d’capacités spéciales à vous montrer. Et même si j’en avais, là, j’suis pas en état d’vous montrer quoi qu’ce soit. »
Mais qu’est-ce que je raconte ? J’ai carrément pitié de moi.
Pourtant, je n’essaie pas d’endiguer les mots qui viennent tous seuls comme des grands.
« J’aurais voulu être un artiste. Genre, un peintre. Mais j’dessine comme une bille… Je vous montrerais bien, mais ‘faudrait que j’me lève. Donc voilà, j’suis pas un artiste. »
Je fais une pause dans mes divagations. Si je vais plus loin dans ce chemin, ça va dégénérer dans du mauvais spleen. Et il ne sera pas dit que Jonathan Templebar a fait du mauvais spleen. Donc je dois mettre fin au massacre.
Je suis resté silencieux un petit moment, mais rien n’a bougé. On pourrait presque croire que je suis seul. Dans l’obscurité bienfaitrice de mes paupières fermées, je pourrais presque croire que je suis dans une sorte de néant d’entre deux mondes. Yep, c’est définitivement le moment de m’arrêter.
« Bref, je conclus dans le silence. J’air rien d’plus à vous dire. J’y vais. »
Je me hisse lentement sur mes coudes. Reste un instant en position assise pour me réhabituer à la verticalité sans heurt puis, toujours en prenant mon temps, et en marmonnant quelques borborygmes, je déplie mes jambes et me retrouve debout.
La sortie… doit être par-là.
+ Eve :
Mes pas résonnent dans le couloir et la porte se referme derrière moi. Ça y est.
Analyse rapide de la situation : C’est finalement l’heure du passage devant les juges, le fameux moment tant attendu par les carrières qui nous en rabâchent les oreilles depuis trois jours. Sauf que contrairement à eux, je n’en ai absolument rien à faire, ce ne sont pas ces dix minutes qui vont changer quoi que ce soit pour moi, encore moins la note que je vais avoir – puisque mes chances de survie sont nulles dans l’arène. Ce qui en soit, tombe plutôt bien, parce que je ne sais rien faire d’autre que bidouiller des moteurs ou pirater des ordinateurs, ce qui, avouons le, risque de ne pas m’être très utile. Le point positif dans tout ça, c’est que je passe après Jonathan. Quoique je fasse, je risque d’impressionner les juges, dans la mesure où il a dû leur faire un numéro de claquettes. A moins qu’il n’ait préféré les blagues. Ou les deux en même temps – avec lui, c’est impossible de savoir. Résumé de la situation : ça va être aussi nul qu’un bal dans le district douze, mais c’est pas grave !
J’avance d’un pas pour me placer en face de l’estrade. Je n’avais pas imaginé ça comme ça. J’aurais plutôt vu, je ne sais pas, juste deux ou trois personnes qui passent autour de nous, un calepin et un crayon à la main pour prendre des notes pendant nos performances. Tiens, performances d’ailleurs. J’avais prévu d’y aller au hasard, de faire ce qui me passe par la tête là, maintenant. Alors allons-y.
« Bon, je vous avoue que je sais pas faire grand chose. Enfin si, mais ce ne sont pas des trucs qui risquent de vous intéresser. Alors je vais faire du feu à la place. J’ai appris à faire ça ici, et c’est plutôt chouette. C’est un de vos collègues qui m’a montré comment faire et il était plutôt patient, c’était gentil de sa part. » Tout en parlant, je me déplace vers un coin de la pièce, celui où trône des pierres, des branches, et des trucs qui viennent de la nature que je ne saurais nommer – je ne suis pas une campagnarde moi. « Il y a plusieurs techniques pour allumer un feu. Je vous avoue que je préfère de loin les allumettes ou le briquet, mais bon, ça risque de vous sembler un peu facile. »
Je ne sais pas s’ils écoutent et ne cherche même pas à le savoir, leur tournant le dos pour préparer un tas de feuilles mortes sur lequel je fais un dôme avec du petit bois. J’attrape ensuite une planche à feu et un bout de bois pas trop gros. Assise en tailleur, j’entreprends de rouler le bâton entre mes deux paumes dans le trou déjà fais sur la planche, encore et encore, jusqu’à ce que des braises apparaissent. Je vais avoir des cloques. Une fois que je juge qu’il y a assez de braises – ou que j’ai trop mal aux mains, à vous de voir – je récupère vite la planche pour faire tomber les braises dans mon tas de brindilles et de feuilles sèches. Et je croise les doigts. Très fort. Heureusement, certaines feuilles commencent doucement à devenir incandescentes et je me penche pour souffler doucement sur le tas. Les flammes naissent, dévorent les brindilles dans une vive lueur orange et une prenante odeur de brûlé. A force de soufflement et de petits bois rajouté au fur et à mesure, j’obtiens, dans un temps plutôt raisonnable, un feu dont je suis satisfaite. De grandes flammes s’élèvent vers le plafond, rouges et impériales, de quoi se réchauffer dans l’arène s’il le faut. Maman aurait été fière de moi. J’esquisse une grimace à cette pensée et préfère me pencher de nouveau sur le feu, soufflant un peu plus fort.
Un peu trop fort.
Des braises s’envolent, accompagnées de cendre et d’un bout de bois enflammé. Finissent leur course dans le tas de feuilles mortes/pommes de pins/brindilles/petit bois/tout ce qui brûle facilement et qui se trouve dans le coin, à disposition des tributs. Les flammes montent, s’enhardissant, diffusant une importante chaleur près de moi.
« Hum. »
Je recule de quelques pas, autant par mesure de sureté que pour contempler mon œuvre à moitié involontaire. Sauf que je me prends les pieds dans quelque chose. Aïe. Les fesses par terre, je me rends compte que j’ai trébuché sur un mannequin de tissus qui doit servir pour des démonstrations, et celui ci a fini la tête la première dans le feu. Si jamais vous vous posiez la question, je peux vous assurer que ça brûle bien. Les flammes s’élèvent encore, dévorant le tissu sans peine. Le brasier gagne encore en puissance et en intensité, des cendres s’envolent et mes vêtements s’imprègnent de l’odeur tenace de carbonisé. Hum hum. Je devrais peut-être songer à l’éteindre, mais … Un coup d’œil sur la pièce m’indique qu’il n’y pas grand chose à ma disposition pour ça, pas de seau d’eau qui traîne miraculeusement, rien. Bon, bah c’est leur problème après tout, moi je leur montre, ils réparent ! Au moins, je sais faire du feu, ils peuvent en être sûrs.
« Voilà, voilà, bûcher façon Eve. J’espère que les autres tributs n’auront pas envie de faire du feu, parce que je ne sais pas s’il va rester grand chose. Ah, et prévoyez les saucisses la prochaine fois, on fera un barbecue. »
Mes pas résonnent dans le couloir et je quitte la pièce, laissant le crépitement de mon passage devant les juges derrière moi. Ça y est.
Logan N. Stark
Admin
♣ Nombre de message : 806 ♣ Date d'inscription : 18/02/2012
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Sam 22 Nov - 17:31
Et deux de plus :
Barbara:
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run.
Je ne crois pas pouvoir prévoir quelque chose. En vérité, j'en suis totalement incapable. J'essaye, je réessaye. Je tente, je retente. J'expérimente. J'espère. J'aspire. J'aspire à contrôler, maîtriser, dompter ma vie. Dompteuse du destin. Ouais, ça sonne plutôt bien. Putain. T'es naïve ma pauvre fille. Ouais je suis naïve. Un peu stupide. Un peu candide. Mais je ne suis pas une lâche. Alors je continue. Je m'entête. Je persévère. Comme une mule suivant sa carotte, aveuglement. Comme un poisson mordant à l'hameçon. Je me cramponne à la vie, je me cramponne à l'espoir, aveuglement. Comme une bête. Comme une folle. Comme une fille. Comme une vivante. Comme une survivante. La vie semble être constituée de choix. Des choix successifs. Des choix pour parler, des choix pour manger, des choix pour choisir. Des choix, des choix. Beaucoup trop de choix. Trop de choix pour une indécise. Trop de choix pour moi. À l'évidence, ce passage devant les juges n'est qu'un choix de plus. Une décision de plus pour une indécise.
x x
Mes dents grincent, se frottent les unes contre les autres. Ma tresse me démange, me tire le crâne. Mes vêtements semblent ne former plus qu'un avec ma peau. J'ai sommeil. Mes paupières ne cessent de se fermer, et plus les minutes passent, plus elles me semblent lourdes. Plus les minutes passent, plus je peine à retrouver la lumière. J'abandonne finalement la lutte, et ramène un genou vers mon visage. J'y croise mes bras, et y enfouis mon visage. Pas pour pleurer. Juste pour profiter. Profiter du calme de l'obscurité. Profiter pour y noyer mes pensées. Juste pour oublier. Rien qu'un instant, un petit moment. Une voix métallique me ramène à la réalité, me fait l'effet d'un électrochoc. Je me redresse brutalement. Ma vision est encore un peu floue, quelques points de couleurs dansent devant mes yeux. Je cligne plusieurs fois des paupières. Le passage devant les juges. Je secoue la tête. Ressaisis-toi. J'avance vers la porte, les battements de mon cœur cessent. Les juges rient, parlent fort, et engloutissent tout ce qui passe à la portée de leurs mains. Ils me rappellent cette bonne vieille épicière. Je la regrette presque. Je les regarde. Longtemps. Le temps se fige. Je tourne la tête à droite, puis à gauche. La salle est froide. L'atmosphère est pesante. Mon regard va d'une arme à une autre. Réfléchis. Réfléchis bien Barbara. Tout dépend de toi. Tout dépend de moi. Vivre, mourir. Tout dépend de ça.
x x
Je pose une main tremblante, hésitante sur un Saï. Je frôle son manche du bout des doigts. Je frissonne. J'ai peut-être progressé durant l'entraînement, mais ce ne sera pas suffisant. Je me mords la lèvre. Je me tourne vers les couteaux et les haches. J'ai appris à les manier très jeune. Mon père était un bon boucher, maîtrisant parfaitement ses outils. Mais pourtant je le sais. Mon père le sait. Les juges le savent. Je ne peux pas me battre ici. D'abord parce que je suis moi, Barbara Pettigrew, la gosse du douze. Barbara, l'indépendante. Barbara, la fugueuse. Barbara, la voleuse. La voleuse... Je suis juste une simple voleuse. Pas une tueuse, réclamant sang et douleurs, ni une meurtrière vénérant aveuglément la violence et l'horreur de la mort. Je ne suis rien de tout ça. Je suis une ombre, votre ombre, celle qui vous suit en silence, sans un bruit, sans un souffle. Je suis Barbara Pettigrew, la voleuse du douze.
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Marquer les esprits. C'est bien une chose qui m'est totalement inconnue. J'ai horreur de me faire remarquer. Je préfère me faufiler. Courir. Me cacher. Dérober. Courir. Recommencer. Réagis ! Les juges m'oublient. M'ont-ils vu ? Je ne pense pas. Je ne crois pas. Oh non, eux sont bien trop occupés à se remplir l'estomac. Toujours plus de bouffe. Toujours plus, toujours trop. Regardez-les. Bientôt la graisse sortira de chaque pore de leur corps. Ils sont riches. Ils sont juges. Ils peuvent décider de ce que je vais devenir. Et pourtant ils sont là, eux et leur fortune dont ils sont si fiers, ils sont ici, à manger. C'est pitoyable. Rien de bien mémorable. Ils m'oublient, alors je les oublie moi aussi. À quoi bon ? Ils ne m'apprécient pas, mais ne me détestent pas. Je ne suis rien. Juste une chose. Juste une pièce d'un mécanisme complexe. Mes jambes agissent seules, je cours. Je cours à en perdre haleine, je cours pour moi. Pour la sensation de liberté que ça me procure. Pour l'adrénaline de la vitesse. Je cours parce que je le souhaite, parce que j'aime ça, et parce qu'une note ne pourra pas modifier le reste de mon existence. Ce n'est qu'un chiffre ! Avec ou sans, je terminerais inévitablement dans une tombe. Alors à quoi bon ? J'oublie les jeux, j'oublie les juges, je m'oublie. Il reste ma course endiablée, rapide, discrète, silencieuse. Je bondis vers des anneaux suspendus au plafond, et les agrippe un à un. Mes mains me brûlent, mes bras semblent vouloir se détacher de mon corps, et je continue. Je me balance d'anneau en anneau, puis je retombe au sol. Je parviens à me stabiliser, j'atterris sur mes deux pieds, et sans attendre, je m'élance à nouveau. Avec le temps, j'ai acquis une endurance dont je suis plutôt fière. Je me dirige vers le stand de couteau. Une fois stoppée, je l'exécute. J'exécute ma chorégraphie. Je prends un des couteaux placé sur la table, vise minutieusement une cible à quelques mètres de moi, et avec toute la force et la précision dont je suis capable, je lance. J'aurais aimé pouvoir prétendre avoir atteint le centre, mais ce serait un mensonge. Le couteau, qui vibre encore légèrement, est planté dans ce qui devrait être l'épaule d'un tribut. J'entends quelques rires. Quelques moqueries. Ils ne comprennent pas. La chorégraphie terminée, je souris. Je touche du bout des doigts les deux couteaux que je viens de dissimuler consciencieusement dans mes chaussures et dans mon pantalon, au niveau de mes hanches. Ils ne m'ont probablement pas vu. Trop occupés à regarder l'arme. Trop occupés à rechercher la brutalité, le potentiel meurtrier. Le temps est écoulé, je souris. Pas de combat, pas d'armes. J'ai apprécié, ils ont détesté. J'aurais moins de cinq, j'en suis persuadée. Et je m'en fiche. Je me poste devant eux. « Je ne vous remercierais pas. Je ne m'inclinerais pas. J'ai fait ça pour moi. Pas pour vous. Pas pour les jeux, ni pour une note. Pour moi. » Sans plus de cérémonie, je repars, satisfaite.
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Chapitre III I'm gonna fly like a bird through the night, feel my tears as they dry
Après des jours d'entraînements, le passage devant les juges est arrivé. J'ai plutôt longuement réffléchi à mon passage devant eux mais malheureusement, je n'ai pas la moindre idée de ce que je peux leur montrer de mes capacités. A l'entraînement, j'ai fais mes exercices de mon mieux. En dehors, venant du district sept, il est pas étonnant que j'ai joué avec une hache. Lucia, lors de mon apprentissage de guérisseuse m'a appris quelques noms de plantes. Comment mon frère s'est il débrouillé? Il a montré qu'il savait grimper à un arbre ? Ce n'est pas une grande prestation, je l'avoue. Au moins, il n'a pas eu peur d'être en face d'une petite foule qui souhaite sa peau bien saignante dans l'arène. - Alors Sara, tu prévois quoi? me demande Nathan. - J'en sais rien, tu as une idée toi? - Non plus. Peut être que je vais montrer ce que l'on fait généralement dans notre district. Toi, je te vois bien faire une construction utile pour l'arène. Genre une cabane. - Ca ne sert à pas grand chose. Si on... campe trop, les Juges nous font bouger. Tu le vois dans certaines éditions. Mais après, ça peut toujours servir. Merci de l'idée.
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Ca me rappelle la cabane que nous avons fait, Alexander et moi. Je me souviens encore de son intérieur comme si c'était hier. Je me souviens de ma vie au district... Les feuillages... L'odeur des fleurs et du papier... Tout me paraît si lontain maintenant... Dans la salle d'entraînement, il y'a plusieurs zones, dont l'une il y'a un arbre, de l'herbe, l'odeur d'une petite forêt même si il n'y a pas grand chose. Peut être que nous allons nous retrouver dans une ville dans l'arène, sans arbre. Aujourd'hui est probablement le dernier jour où je sens l'odeur d'une petite forêt. - Sara Collins, district sept. Sara Leslie Collins. C'est mon nom complet. Je veux que l'on m'appelle comme ça. Je possède une identité, je veux mon nom entier et pas la moitié ! Quoi qu'il en soit, il est temps de ma prestation devant eux. Ces fichus juges même pas foutus de corriger mon nom. Je rentre dans l'immense salle qu'est la salle d'entraînement. Ils sont là, je les vois. Ils discutent, mangent et rit aux éclats. Ils sont au-dessus des tributs pour mieux les connaître. Savoir leurs compétences, voir même regarder simplement les tributs déjà favoris. Ils sont peut être aussi en hauteur, parce qu'eux, viennent du Capitole, et nous des districts. - Sara Leslie Collins, c'est mon nom. Je viens du district sept, bois et papier. Mais comme tout le monde, j'ai une identité. Je suis une fille banale, comme les autres. On ne mérite pas tout cela. Qu'on soit en dessous des autres. Si je gagne les jeux, j'espère ne avoir tuer personne. Je veux être comme tout le monde. Mais ce n'est pas ma faute. Ils voulaient ma mort. Je n'aurai qu'à faire tout le monde... Tout le monde. Et tenter de me pardonner par la suite. Chacun veut sortir en vie. Et les Juges tiennent nos vies entre leurs mains.
Je commence à prendre de longues herbes, de l'endroit que j'appelle la mini forêt. Et je commence à tresser, pour forme de grand et épais bol.
Je profite d'être en cette endroit, qu'est la mini forêt. Ca pourrait être la dernière fois. On ignore ce que l'on nous réserve. Ils ont notre destin après tout. Je respire. J'expire, l'odeur de l'arbre près de moi. Mon district. Mes amis perdus. Ma famille. Je me remémore les moments passés. Le moment où ma mère m'a fait un bol d'herbe, et appris à en faire. Chaque fois que je fais le moindre mouvement avec ces longues herbes, me rappellent chaque mouvement que faisais ma mère. Image sur image. Je me souviens de tout.
Je recommence à tresser, encore et encore. Jusqu'à que j'arrive à un bon résultat. Puis je grimpe à l'un des arbres. J'arrache deux branches. Je redescend. Je les coupe en les arrachant. Au tac au tac. Que l'une soit plus grande que l'autre. Elles sont d'épaisses moyennes. Puis, je prends une longue herbe, en fredonnant une pauvre chanson. Je les attaches, que la plus petite soit à l'horizontal et perpendiculaire à l'autre branche. En forme de croix de tombe. Je mesure, je fais un trou et resserre les liens des herbes. - Et je la plante tel un couteau dans un coeur. Je passe la plus grande branche dans le trou. Je tire de l'autre côté. Je laisse mon chef d'oeuvre par terre. Je prends un manequin en mousse et un couteau. Je fais un trou dans ce manequin. Puis je passe la branche à l'intérieur afin que l'on croit que le bol repose sur le manequin. J'arrache des feuilles, de l'herbe, et je mets tout autour.
Puis plus rien. Je me mets debout, le couteau dans les mains. J'attend qu'on me dise de partir. Ce qui, l'attente, ne dure pas très longtemps.
- Vous pouvez partir Mademoiselle Collins.
Je lâche le couteau.
Adieu.
Ce qu'à fait Sara:
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+ et deux autres encore :
Camil:
C'est à mon tour. J'espère qu'ils vont apprécier ce que je vais faire. Normalement tout va bien se passer. Je n'ai pas à stresser. Il faut que je reste le plus calme possible. Il faut que je reste moi-même. Je m'arrête de marcher le temps qu'ils ne peuvent pas me voir. Je regarde ma main. Elle tremble énormément. Ce n'est pas vraiment bon signe. Enfin ! J'ai plus vraiment trop le choix. Je m'avance devant les juges. Ils parlent tellement fort ! Ils sont très aisés. Ils ont l'air plutôt amical. J'espère qu'ils m'apprécieront. Après tout, je suis très sociable. Dommage que je ne peux pas leur parler. Je suis qu'avec la parole, j'aurais pu avoir le maximum de points.
Bonjour ! Je suis Camil Biwkort, du district 11.
Ils me regardent tous. C'est chronométré ! Je n'ai pas beaucoup de temps de me concentrer avant que les choses sérieuses arrivent. Il faut que je répète lettres mnémotechniques. T.S.F.T.V, il faut que j'y arrive.
Il faut que je me rappelle de tout ce qu'on dit mes entraîneurs au centre. Je pense être bon. J'entends un écho ! Je suis en retard. Je prends une flèche et l'arc. Je me positionne vite fais et ramène flèche avec le fil frôler mon oeil. Je vise la tête. Je lâche ma flèche. Elle n'est pas au milieu, mais elle est dans le rond. Je n'ai pas eu le temps de me concentrer ! J'entends le deuxième écho. Vite ! Je prends une autre flèche et je vise cette fois-ci le thorax. Je souffle un peu trop longtemps et j'entends le troisième écho. Je lâche ma flèche. Elle est un peu trop au-dessus. Je me retourne et c'est maintenant le tour de le parti combat. Une personne arrive vers moi en criant pour me frapper. Je pare son coup, attrape son bras et le ramène vers moi en coup de genou. Je le frappe ensuite au niveau de la gorge en passant sous son aisselle. Je mets mon bras qui n'a pas frappé autour de la gorge et fait une balayette pour le mettre au sol. Deux autres arrivent. Le premier devant moi tente de me donner un direct que j'esquive en pivotant sur la gauche et je bloque en même. Avec mon bras qui a bloqué, j'enroule son bras (au niveau un peu plus que son coude) et fait un quart de tour en donnant un coup de coude au crâne. L'autre me lance un uppercut. Je tombe à genou parterre. L'autre me met un coup de pied dans la nuque. Je suis au sol. J'ai mal ! Mes jambes sont écartées et l'un des gars met son pied entre mes jambes. Une de mes jambes saisies son pied et l'autre son tibia. Je le fais tomber violemment au sol. Je roule jusqu'à pouvoir prendre mon arc. Je me relève et la première personne que j'ai mise a terre me saute dessus. Je me débats et réussi en me sortir de ses bras d'un coup de coude dans le casque. Je me relève et vais prendre une fausse flèche. Je tire ma corde et la flèche dans la jambe de celui encore à terre. Je prends la deuxième fausse flèche et je tire dans l'épaule de celui qui me court dessus et qui s'arrête brutalement. Je prends la dernière et vise le dernier sans lui tirer dessus. Tout c'est bien passé. Les hommes partent. Mon plan à marcher. TIRER SOUMISSION FRAPPER TIRER VISER. Je pose mon arc, salut les juges et m'en vais.
Seamus:
Ma tête est remplie, ce passage, je l’attends avec une impatience démesurée. C’est mon moment. L’instant ou je peux prouver ce que je vaux… En ce moment, c’est presque comme si mon esprit et mes pensées n’étaient focalisés que sur ça. Le passage.
Cependant, cette fois-ci, je gère mieux mon stress. Je me sens beaucoup plus à l’aise face à un groupe de professionnel, à exceller dans ce que je fais de mieux, que en faisant le dindon face à une foule surexcitée.
Je vais gérer. Je n’ai pas le choix. Mais avant cela, la fameuse étape des entraînements et bien sûr, la rétrospective de mes Vingt-Trois ennemis. J’ai vu beaucoup plus de potentielles ennemies qu’ennemis, ce qui est plutôt positif. La race féminine n’est pas à négliger mais elles sont plus faibles physiquement, plus facile à éliminer. Mais plus manipulatrice aussi. Tel Enola. J’ai bien sûr mes futurs comparses, mes ennemis les plus dangereux dans l’arène. Le garçon du Quatre, Errol, a un coté vicieux qui me met sur mes gardes. La fille n’est sans doute pas à négliger non plus. Et puis Ella… Ella dont le joli minois lui met les sponsors sous la clé. Ella que je devine être une calculatrice née. Ella qui est sans doute l’une de mes adversaires les plus redoutables. Quand aux autres tributs, ils paraissent faibles mais il faut se méfier de l’eau qui dort. Comme la fille du Douze, Barbara Pettigrew, elle aussi, je la garde dans mon champ de vision. D’ailleurs, ne serait-ce que pour venger le Deux, je fais de ce district mon affaire personnelle. J’aurai la peau du Douze.
J’ai suivi les entraînements avec assiduité, prenant des ateliers que je ne maîtrisais pas. J’ai également observé attentivement mes adversaires. Leur force, leur faiblesse et surtout, l’image qu’ils laissent transparaître aux autres. La plupart sont morts de trouilles mais tentent de bien que mal de se faire passer pour des durs. Alors qu’ils sont lâches et faibles. Tous laissent plus ou moins transparaître une peur fièvrante. Le District Quatre m’a approché pour une alliance, j’ai évidemment accepté tout en tentant de leur laisser une impression de sympathie et de proximité. Sont-ils dupes ? Je ne pense pas. Ils savent que je me méfie d’eux. Eux comme Ella. Mais j’ai au moins la garantie d’avoir des alliés. Le mot alliance me fait peur parce qu’il rime avec confiance, chose qui ne sera pas présente. J’aurai une alliance mais je ne leur ferai pas confiance, je vais les utiliser, comme ils vont m’utiliser et au final, seuls un d’entre nous ressortira vainqueur de cette manipulation. Ou pas.
Cinq jours d’entraînements intensifs mais aussi d’observation. On m’a appris à avoir les yeux partout. Le passage devant les juges approche, telle une horloge qui tourne. J’ai bien sûr profité des joies du luxe au Capitole mais je suis resté absorbé par mon passage. C’est presque un mot qui tourne sans arrêt dans mon esprit.C’est devenu une obsession.
J’espère obtenir une bonne, voire excellente note. Mon cœur vibre à l’idée d’imaginer un 10 apparaître dans la liste des score. Voir un 11. Seamus Enryel – 11. Ce serait trop beau. Je ne peux imaginer une meilleure consécration. C’est pour ça que je dois donner le meilleur, me montrer assidu. Les efforts finissent toujours par payer. La déception sera grande si la note n’est pas à la hauteur de mes espérances. Cela signifie que je n’ai pas assez donné. Faut que je donne mes tripes.
**
L’attente. Depuis cette édition, je n’ai fait qu’attendre. Attendre la moisson, attendre la cérémonie, attendre de rencontrer ma mentor, attendre le passage… Chaque moment est un moment clé, une source de stress et d’excitation. Pourtant, je ressens toujours une espèce de déception. Tout arrive et puis… « c’est tout ». Comme si j’attendais toujours quelque chose de grandiose, que mon esprit demandait mieux. L’expérience pré-arène est intéressante et trépidante mais pas aussi excitante que ce que j’avais imaginé. Je suis toujours dans l’attente de plus. Je veux ressentir un sentiment de puissance, un sentiment de liberté. J’imagine que ce sera le cas dans l’arène, ou je peux simplement le délivrer lors de la démonstration.
Le moment approche.
Je suis dans la salle d’attente. Nous y sommes tous. Comme d’habitude, je prends le temps de scruter mes ennemis. Si une certaine arrogance se traduit chez les carrières, l’angoisse et la peur se lit sur la plupart des visages. La peur. On n’a rien avec la peur. Quand je serai dans l’arène, je veux rester imperturbable, je ne veux pas avoir peur. Cela me rappelle que l’arène est déjà dans trois jours, trois jours, ça me parait énorme et court à la fois. Mais chaque chose en son temps. D’abord le passage devant les juges puis les interviews. Je ne peux rien négliger. Les tributs du Un sont appelés. Chaque minute me parait interminable. Sven machin truc en met du temps puis finalement, mon nom surgit.
- Seamus Enryel, District Deux.
C’est le moment. C’est comme si un marteau avait subitement frappé sur mon cœur. Je ressens l’adrénaline, comme une poussée de stress et de pression subite dont le seul ressort est moi-même. Je vais le faire. C’est du bon stress.
Je m’introduis dans la salle d’entraînement et directement, je repère les objets prévus. Les armes - toutes sortes d’armes - les cordes, la nourriture, les cibles… La salle ne m’a jamais paru aussi immense que maintenant. Mais je n’ai pas de temps à perdre. J’aperçois rapidement les juges, hissés dans une espèce d’estrade protégée mais je ne les salue pas. Je me dirige d’un pas précipité vers les armes et je m’empare d’un sabre et d’une hache, que j’attache à ma ceinture. Je sens le poids lourds de la hache, qui pourrait bien me plomber dans tous les sens du terme. Je ressors rapidement les arcs de flèches et les sets de couteaux. Je m’empare du set de flèches, je le porte sur mon épaule. Tout ça est lourd à porter. Puis je regarde les différents mannequins, le temps presse. Je compte. Il y a une vingtaine de mannequins. Je pourrais en tuer vingt-trois mais je n’ai pas le temps. Je vais me contenter d’en massacrer le plus possible. Je m’empare de trois que je dispose à trois extrémités différentes puis j’en place un dans le centre, près du gymnaste. Mon regard fait le tour de la salle, cinq mannequins sont par ailleurs situés relativement près l’un de l’autre. Parfait.
Sept minutes.
L’horloge tourne. Le temps me manque.
Tant pis pour le réalisme. Je n’ai plus le temps. Je m’empare de mon sabre et m’approche d’un des mannequins situés près du gymnaste. Dos à moi, de manière à ne pas me faire entendre et d’un coup sec, alors que je suis suffisamment proche de lui, j’enfonce mon sabre dans sa côte. Du sang artificiel jailli. C’est enivrant. C’est excitant. Puis je m’empare de sa nuque de mon bras gauche, bloquant sa respiration et ses mouvements puis lâche d’un coup, utilisant simultanément le sabre de mon autre main pour lui trancher la gorge. Je suis couvert de globule rouge. Première victime.
J’attache mon sabre à ma ceinture, avec un peu plus de difficulté que prévu puis j’escalade rapidement les escales jusqu’à arriver à une certaine hauteur – pas très haute- mais qui va me permettre de situer mes victimes. Le poids des armes accrochés à ma ceinture et la lourdeur du set de flèche me pèse et me fatigue mais je parviens à mettre mes jambes au milieu d’un pilot et à les rejoindre, de manière à rester stable. J’ai une vue entière sur la salle et je les vois, mes victimes.
Alors je prends une des flèches, je sors ma tête vers l’extérieur et précisément, je vise le premier mannequin, situé près de la porte. A une dizaine de mètres. Je regarde, précisément mais rapidement, je me rappelle des paroles de papa. Visé le point. Uniquement le point. Faire abstraction de tout ce qui est autour. Seule ta victime compte Je lâche. La flèche atteint l’arrière de son crâne. Parfait. Je reprends confiance. Puis je regarde.
Quatre minutes.
J’ai perdu trop de temps. Surtout, ne panique pas. Je reprends une deuxième flèche, le deuxième tribut se trouve un peu près au milieu de la salle, face à moi. Je ne vais pas le louper non plus. Je vise la gorge cette fois, plus difficile plus précis et je sens mon cœur battre à toute allure. J’abaisse légèrement ma flèche, vise le point puis relâche. La flèche atteint sa cible. Nouvelle victime. Soulagement. J’ai visé la carotide. Ma victime ne prendra quelques minutes avant de se vider de son sang.
Il me reste encore plusieurs flèches. Mais le temps me presse. Je suis plus rapide cette fois-ci, j’ai pris confiance. Le mannequin est plus éloigné cette fois, il doit bien être à une quinzaine de mètres, rangé avec les autres mannequins, et il m’est de profil. Je vise. Je lâche. Sa jambe droite est touchée. Pas aussi bon ce que j’avais espéré mais c’est déjà ça. Rapidement, je prends le temps de descendre sans tomber. Parvenu au sol, je dépose l’arc, qui m’est devenu inutile puis cours vers le fond de la salle, ou se trouve la majorité de mes futures victimes. Je suis alourdi par ma hache et mon sabre mais je tiens bon, je vais y arriver.
A présent, tout mon cerveau n’a qu’un seul unique objectif et rien d’autre. Plus rien n’a d’importance. Plus rien n’existe. L’adrénaline et la pression infligée me fait arrêter de réfléchir. Les cinq formes qui se trouvent en face de moi sont mes adversaires, mes futurs ennemis. Ils m’attendent. Ils veulent me tuer. Moi, le carrière livré à lui-même. Mais je ne leur ferai pas ce plaisir… Tout en courant, je lance ma hache droit sur le visage du premier venu. Elle lui fend le crâne. Exercice réussi.
Je m’empare alors de ma hache et très rapidement, sans réfléchir, j’assène un coup violent sur la première victime en face de moi. Je suis aspergé de sang et bon sang, que j’aime ça. Puis je frappe, je donne toute ma force jusqu’à décapiter complètement ma victime. Sa tête roule. Je l’ai tué. Je fais face au deuxième, je ne lui laisse pas le temps de réagir que déjà, j’enfonce la hache avec force. Et ça recommence. Du sang me jaillit dans les yeux, je ne vois plus. Sa tête roule. Encore. Une fois. Une nouvelle tête. Je lance un couteau sur la cheville du quatrième, pour l’empêcher d’avancer et je frappe avec violence sur sa nuque. Je transpire, je meurs de chaud, mais je continue, je m’acharne et je crois que je hurle. Mon cri doit transpercer toute la salle. Je ne contrôle plus rien. Juste ma haine et ma violence, mon envie de gagner…
Il me reste une dernière victime. Alors, buddy, tous tes potes sont morts maintenant, on fait moins le fier hein ?! Pathétique petit tribut, je vais t’écraser. Je m’éloigne puis prends de l’élan, jusqu’à courir jusque lui et brandir mon arme. Que j’écrase d’un coup puissant sur sa nuque. Je crois l’entendre protester ou crier mais il est trop tard, il est mort. Il ne reste plus rien de lui. Séparée de son corps, la tête du mannequin roule jusqu'à moi...
J’ai réussi.
- Monsieur Enryel, votre temps est terminé, vous devez partir sur le champ !
Sur le coup, je ne réalise pas. La voix a retenti dans toute la salle. Qui me parle ? Je regarde l’horloge. J’ai dépassé le temps imparti. De deux minutes. Merde. Mais après tout, est-ce que ça a réellement de l’importance ? Ne voulaient-ils pas un réel spectacle ? Un étalage de talent ? J’ai tué Neuf tributs, neuf... Si j’avais pu, j’en aurai tué ving-trois. La salle est jonchée de cadavres… je suis couvert de sang. Je voulais libérer le monstre, c’est chose faite.
Ma fierté me pousse à regagner la sortie, mais en passant d’abord par les juges. Je les regarde, et les salue, comme je devais le faire.
- Seamus Enryel, gagnant des Dix-Huitième jeux de la faim.
C’était osé mais je devais le faire. Je m’étais promis de le dire. Je ressors, en sueur et tremblant. Jamais je n’aurai imaginé vivre ce moment aussi intensément. J’ai vécu les jeux. J’y étais.
Elias Leorios
+ District Trois +
♣ Nombre de message : 167 ♣ Date d'inscription : 24/07/2014
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Sam 22 Nov - 22:29
# District Un :
Sven Schwartzenberg =
# District Deux :
Ella S. Wight = 6/10 & 6/12 Seamus Enryel = 10/10 & 8/12
# District Trois :
Eve Goodwin = 07/10 & 09/12 Jonathan Templebar = 09/10 & 08/12
# District Quatre :
Maëlys V. Wilhemina = 6/10 & 7.5/12 Errol F. E F-Wiclow = 9/10 & 7/12
James H. Hiden = 8/10 7.5/12 Barbara Pettigrew = 08/10 & 07/12
Dernière édition par Elias Leorios le Mar 2 Déc - 1:06, édité 2 fois
Logan N. Stark
Admin
♣ Nombre de message : 806 ♣ Date d'inscription : 18/02/2012
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Dim 23 Nov - 2:57
Et deux autres pour la route.
Ella:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Le passage devant les juges
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
C'était le grand jour. Le passage devant les juges, la semaine était passé à une vitesse affolante que nous n'avions même pas vu passer tellement nous étions obnubilé par le fait de nous entraîner afin de mieux nous entre tuer. C'était d'un ennuyeux, une histoire qui se répéter sans arrêt, on faisait les gros bras afin de montrer qui était le plus fort puis on faisait des alliances. Tous cela m'ennuyer, me blaser même. Pourquoi faire tout ça, se donner tant de mal et d'illusion puisque nous savions tous où cela aller nous mener, un bain de sang. Sincèrement le Capitol veut nous faire nous entre tuer, nous le savons, ils le savent, les autres aussi, tout le monde le sait. Alors qu'il le fasse rapidement au lieu de tourner autour du pot ! Qu'il nous laisse un minimum de dignité ! Mais non, le Capitol restait le Capitol. Et ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était, la mise en scène, le spectacle et presque au temps que la vue du sang, il aimait nous voir nous donner en spectacle pour leur plaire, nous voir leurs pieds, nous voir luttaient, nous écrasaient les uns les autres pour survivre. C'était dégoûtant, malsain, mais nous n'avions pas le choix. Je n'avais pas le choix entre vaincre ou mourir. Je devais rentrer à la maison, pour ma sœur. C'était mon objectif, rentré dans l'arène, m'éloigner à la frontière, survivre, clair, précis et simple. Mais évidemment Il est venu tout chamboulé. Il a fallu que Josh soit choisi aussi. J'avais tous cassé en l'apprenant pourquoi ? Pourquoi avait-il réussit l'une des seules choses qui pourrait m'empêcher de gagner ? Pourquoi est-ce qu'il l'avait pris lui parmi tous les autres garçons ? Pourquoi est-ce qu'ils avaient choisi celui que j'aimais ?.Sans doute qu'ils ne l'eussent pas fait exprès , c'était surement le destin qui avait voulu ça, mais c''est vautour n'allais pas hésiter une seconde à se servir de ça, pour faire le buzz et raconter des ragots, leur vie était basée là dessus de toutes les manières, des brides de vie de personne qui de toute façons s’apprête à la perdre. Tout d'un coup, une voix me tire de mes pensées ce qui m'arrive trop souvent en ce moment. Mon nom est appelé et je n'ai toujours aucune idée de quoi faire je m'avance avec embarrassement dans la pièce je ne savait pas vraiment quoi faire. Je savais que j'étais sensée montré ce que je savais faire, ce que j'avais appris et tout, mais je n'en avais pas vraiment envie. Je ne voulais pas leur montré de quoi j'étais réellement capable, ce que je savais faire pour tuer une personne, car c'était ce que j'avais appris pendant des années sans même y faire attention, il 'avait appris à être une carrière, à pouvoir tué sans hésitation. Les jurés avait dû voir des dizaines de carrières se présenter et montré fièrement les mille et une façon de tuer de gentils petits psycho, il savait donc exactement de quoi j'était capable alors à quoi bon leur rappelé. Je relève la tête vers eux, il m'ignore presque complètement, sauf un. Mon frère qui à les yeux évidemment glués sur tout mets fait et geste. Il est inquiet, je le vois, il sait que je dois impressionner s'est collègue et qu'il ne pourra à son grand damne rien faire pour m'aider. Je suis seul. J'essaie de le rassurer avec un petit sourire avant de me saisir d'un couteau et de le faire crisser sur la surface en fer créant un son insoutenable et ramenant l'attention sur moi. Je souris aux jurées en jouant avec le couteau, avant de déclarer "Comptes tenus du fait que vous les Capitoliens avaient un étrange favoritisme pour les carrières, je suis persuadé que vous savez tous aussi bien que moi ce dont je suis capable et que vous faire une démonstration physique serait une perte de temps tant pour vous que pour moi, au lieu de ça nous allons passer directement à l partie qui vous intéresse tout le carnage. Ou plutôt dans mon cas je vais vous expliquer comment on tue quelqu'un sans douleur et rapidement ou au contraire lentement et sadiquement " Et sur ceux je me lance dans une démonstration/explication des milles et une façons de tué, de la même manière qu'ont pourrait le faire pour un exposé dans les petites classes, passant par comment tracer la jugulaire et comment éventrer quelqu'un pour finir par qu'elle point visé dans le dos pour tuer son adversaire ou qu'elle nerf/ligament couper pour l’immobiliser. Je suis enfin sortie de là quelque minutes plus tard avec l'impression que les juges avaient appris quelque chose aujourd'hui.
Spoiler:
Vraiment désolé pour le petit retard et la qualité pourrais >.<" Je suis assaillie de devoir et j'essaye d'avoir une vie un peu plus remplie en ce moment donc ça devient plus difficile d'écrire
Errol:
Jour 2
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Trois jours sont passés depuis le défilé sur la grande avenue. Aujourd'hui, cela fait donc six jours que je me suis porté volontaire à la place d'un gosse que je ne connais absolument pas. C'est quoi son nom déjà ? Je vais avoir l'air fin aux interviews demain. Je suis presque sûr d'avoir le droit à la question.
Les trois jours d'entraînements s'étaient déroulés sans encombre. J'avais même fait ami ami avec mes futurs alliés, ce qui est assez ironique quand on sait que je me sens bien mieux seul normalement. Beaucoup auraient été étonnés de mon attitude. J'ai également profité de tout ce qui était à ma disposition mais surtout évité soigneusement l'atelier du maniement des lances. Je n'avais pas voulu dévoiler ce que je savais faire avant l'arène. Ce n'est pas que je me croix expert ou quelque chose comme ça, néanmoins, j'avais fabriqué ma première lance vers l'âge de dix ans lors de mes fugues. Cette arme n'était pas très sophistiquée : juste un couteau attaché fermement autour d'une lance. Dès lors, j'avais commencé à essayer de pêcher, trouver une technique et surtout à tenter de gérer mes pas dans l'eau afin que les poissons ne prennent pas peur. Ainsi, à mes 14 ans, l'âge vers lequel il est légal de commencer au Quatre selon les règles de Panem, j'avais cherché un travail de pêcheur que je n'avais pas eu de mal à trouver. Auprès de mes collègues expérimentés, j'avais appris à me servir d'une vraie lance ainsi que faire des hameçons rudimentaires et me servir des filets. Comme je n'étais pas très doué avec ces deux derniers points, on m'a très tôt chargé de pêcher directement dans l'eau, à la lance. Après le cadeau de mon patron, un vieux trident que j'avais longtemps regardé dans son bureau, je m'étais entraîné tous les jours, je faisais des heures supplémentaires. Je connais donc bien les armes ressemblant aux lances.
J'avais donc favorisé des points qui me paraissaient importants. Le premier jour, j'avais écouté l'instructeur expliquer comment manier le poignard et autres couteaux : les lancer, bien viser et de quelle façon le tenir. Bon, ça ne m'avait pas passionné non plus. Il y avait bien une raison pour laquelle je n'étais jamais allé au cours proposant la même chose au centre d'entraînement du Quatre. Je m'étais concentré, tout d'abord, sur le maniement des lances justement avant de me mettre à l'épée et un peu au tir-à-l'arc. L'éducation pour l'arène à ce centre commençait dès dix ou onze ans et c'était payant. Minami avait refusé d'y aller.
Le deuxième jour avait été, pour moi, le plus instructif. J'avais en effet suivi l'atelier de lutte au corps à corps. Au centre, on avait une heure par semaine obligatoire pour ça mais on entrait jamais dans le vif du sujet. Au Capitole, j'avais pu m'entraîner sur des sortes d'hologrammes, des mannequins. On m'avait appris divers petits trucs comme comment bloquer la personne avec qui l'on se bat. En plus, l'instructeur était vraiment précis et bon professeur. Je regrettais presque de ne pas avoir pris que cet atelier. Enfin, je ne sais même pas si on a le droit de faire ça.
Le troisième et dernier jour d'entraînement, je m'étais retrouvé à l'atelier de survie en milieu hostile. Cela ne me serait pas utile en combat mais il ne suffit pas de savoir manier les armes, il faut survivre à l'arène. Les Juges ne feront pas de cadeau et même si j'étais plutôt bien verni avec mon statut de tribut carrière, on ne sait jamais. J'avais eu le droit à une surprise d'ailleurs. Litchi aussi était là. Je n'ai pas osé lui parler. De toute façon, qu'est-ce que j'aurais bien pu lui dire ? Elle m'a vu elle aussi. Elle n'avait rien dit. Elle s'était contentée de sourire. Elle avait l'air bien triste sans son ami Pluton. Comment se sent-elle au juste ? Je me suis rappelé de ce qu'elle m'avait dit sur les plantes. Peut-être que je pourrais épargner un peu sa vie et tenter de la faire rentrer dans l'alliance. Les carrières ont beau être populaires et donc bien sponsorisés, autant être prudent non ? En tout cas, je refuse de tuer Litchi. Je refuse que quiconque la tue sous mes yeux. Les autres pourront bien tuer qui ils veulent, je m'en fous. Mais personne ne tuera Litchi parmi nous. Je lui devais bien ça.
Avant le dîner, Vitali s'était entretenu avec Maëlys puis avec moi au sujet du passage devant les Juges. Le mentor m'avait écouté attentivement lorsque je lui avais parlé de ce que je voulais faire. Il avait approuvé vivement en disant que ce serait faire honneur à la maison. Après ça, j'avais pris une bonne douche et enfilé un des pyjamas de soie offerts par le Capitole. Nous avions ri, bien mangé tous les quatre avant de rejoindre les bras de Morphée.
Et me voilà donc, une bonne nuit de sommeil au compteur, vêtu du même uniforme que ces précédents jours : un pantalon et un t-shirt sur lequel se trouve un gros quatre blanc dans le dos. Au niveau du cœur sont brodés « District Quatre » et le sceau de Panem. Je discute un peu avec Maëlys qui remarque que nous avons bien de la chance d'être du Quatre car nous allons passer assez vite tandis que la fille du Douze va devoir attendre plusieurs minutes avant de passer. Au milieu des murmures, je remarque Litchi, si mutine et silencieuse alors qu'on appelle le tribut garçon du Un.
(ellipse)
« Errol Farraige-Wicklow. »
Voilà. Mon tour.
Une fois dans la salle, face aux Juges, je me présente. Je remarque que tout est en ordre malgré le fait que six personnes soient déjà passées. J'imagine que toute une équipe de Muets doit être sur le pont. J'ai trente minutes pour montrer ce dont je suis capable. On me regarde attentivement.
Sans aucune hésitation, je me prends quelques couteaux et me dirige vers les cibles rondes. Les Juges nous ont regardé ces trois derniers jours. Ils s'attendent à ce que je montre ce que j'ai appris, non ? Je prends mon inspiration, vise et lance avec force le couteau. Celui-ci atteint la cible, non pas en son centre mais non loin. La lame rentre d'environ trois centimètres dans le bois à vue de nez. Je suis assez fier de moi. Je décide de réessayer avec, cette fois, des cibles mouvantes. J'appuie alors sur un bouton non loin de moi et, aussitôt, les cibles commencent leur danse. Je lance un premier objet puis, tout de suite après, un deuxième. Tous deux atteignent une cible différentes. Toujours pas au centre mais j'ai fait mouche. Je continue à lancer des couteaux et l'un d'entre eux finit par arriver pile au centre. Un rapide coup d’œil à l'horloge digitale à la droite de l'estrade des Juges m'indique qu'il me reste cinq minutes.
Je ne me fais pas prier, je me précipite vers le stand des cibles à formes humaines où se trouvent diverses lances. Je me saisis de l'une d'entre elles et me délecte de son aspect. Cette lance était bien mieux que celles dont je me servais d'habitude au travail. On voyait qu'elle était bien aiguisée et que le bois était de qualité. Une fois les cibles mises en marche. Il me faut une poignée de secondes pour viser. Pile au milieu. La cible s'arrête. Je continue le même manège et onze autres cibles se figent elles aussi. Une petite alarme retentit. C'est fini. Je fais mon plus beau sourire aux Juges avant de partir et les gratifient même d'un clin d’œil. Je jure avoir entendu une Juge glousser.
FICHE PAR SWAN. IMAGE TUMBLR. MUSIQUE ELVIS PRESLEY. DEVIL IN DISGUISE
Plus Josh qui m'a fais passer un mot. Elle a eu des problèmes d'ordinateur qu'on lui a volé donc ... Elle fait tout son possible pour réécrire et envoyer demain :/
Logan N. Stark
Admin
♣ Nombre de message : 806 ♣ Date d'inscription : 18/02/2012
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Lun 24 Nov - 21:10
Nous en avons eu des nouveaux passages devant les juges. Je pense que nous pouvons les noter quand même *prise d'une âme trop généreuse*
James:
Je suis sincèrement désolée de mon retard impardonnable, j'espère quand même que mon rp pourra être pris en compte, sinon tant pis pour moi
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La moisson des Tributs
Voilà que l’entraînement avait prit fin, les trois jours avaient filé si vite, il avait tant à apprendre mais le temps était compté, chaque seconde, minute, il avait fait de son maximum pour retenir des techniques, les noms et apparences des plantes et surtout des mouvements de combats. Le passage devant les juges aurait lieux aujourd'hui. Un moment plus qu'important à ne pas négliger, un tribut qui ratait son passage était plutôt mal barré, alors pas de pression … Le premier jour d'entraînement avait été plutôt impressionnant, les voir de si près, passer à côté de son meurtrier, plutôt déroutant non ? Il n'avait adressé la parole à personne, pas même à la jolie blonde de son district. Il était conscient qu'il aurait pu se faire des alliés mais même en se forçant il aurait été pathétique, il n'avait jamais été très sociable. Alors quoi qu'aurait il dit ? Salut, je vais peut être te tuer, ou alors c'est toi qui me tueras, sinon tout va bien ? C'était plus que ridicule comme phrase mais tout le monde, sauf les carrières devaient se dire la même chose. Les carrières devaient se demander qui allait être sur le tableau de chasse et devaient déjà repérer les faibles comme cette pauvre gamine de 13 ans seulement. Elle était toute petite et frêle, si fragile et innocente, quelle cruauté d'envoyer des gamins à la mort. Exaspérant, mais avaient ils le choix, non et encore non, ils devraient subir jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'un seul reste debout. Revenons à l’entraînement, il errait donc, faisant un premier tour des ateliers pour voir sur quoi s'orienter et il repéra un atelier particulièrement utile : la survie en milieu hostile. Un atelier très utile pour apprendre notamment à faire un abri ou des trucs du genre. C'était super de savoir faire un abri, enfin si on survivait assez longtemps pour avoir l’opportunité de se construire un abri. Ou encore comment trouver de l'eau dans la nature. Enfin l'important c'était que tout c'était passé sans encombres, l'atelier tir à l'arc était là, celui des pièges aussi, mais il savait qu'il devait garder et cacher ses talents pour les juges, le passage était à la fin des 3 jours. L'atelier de combat fut constructif mais ne sachant pas se battre il s'était prit beaucoup de coups et certains carrières avaient ri, mais qu'importe, comme on leur avait dit en arrivant à l’entraînement, beaucoup allaient mourir de déshydratation ou de causes naturelles. Alors oui les carrières savaient manier l'épée ou tuer un tribut à mains nues, mais aucun n'avaient apprit l'art de la chasse sur le terrain donc bon. 3 jours à naviguer entre le combat, les plantes médicinales et la survie en milieu hostile. Ce n'était pas assez mais au moins il aurait apprit quelque chose dommage que ce soit bientôt la fin.
Rideau tiré, lumière aveuglante, la nuit avait été courte, comme les précédentes et sûrement comme la suivante, peut être la dernière malheureusement. Après un réveil brusque il se leva lentement et se prépara pour son passage devant les juges. Des questions se bousculaient dans sa tête quelle note vais-je avoir ? Vont ils rire de ma médiocrité ? Serais-je seulement à la hauteur ? Les réponses n'étaient pas encore là mais ils les auraient bientôt. Le stress montait lentement et un nœud à l'estomac se formait, son cœur s’accélérait lentement et sa respiration aussi. Concentration et gestion du stress, concentration concentration …
La jolie blonde semblait aussi tendue que lui et aucun ne disait mot, le contact avait été plus que réduit, équivalent à 0 pour être plus précis. Qu'est-ce qu'ils se seraient dit ? On va crever tous les deux, c'est sympa non ? Alors ils avaient gardé le silence et la glace n'aurait peut être jamais l'occasion de se briser, qu'importe, il ne la connaissait pas et elle ne le connaissait pas alors les regrets ne s’installeraient pas.
Ils s’asseyaient à leur place, au fond, le dernier district à passer, ils étaient là pour un bon moment, 10 minutes par tributs, sachant qu'ils étaient 24, à peu près 4 heures pendant lesquelles les juges observeraient les nouvelles recrues montrer leurs talents divers. Les minutes passaient l'adrénaline continuait son ascension le stress et le rythme cardiaque avec. Puis une fois les 11 districts passés et la fille de son district, ce fut à lui, l'annonce de son nom lui fit une étrange sensation et tremblant légèrement il se leva, jeta un dernier regard à l'endroit ou était la blonde et tourna les talons vers la porte.
La salle vide et si vaste le fit se sentir tout petit, insignifiant, mais dans ces jeux, il n'était qu'un vulgaire pion sans importance qu'on allait bientôt mettre hors jeu. Il balaya la salle du regard et à droite les juges étaient là et profitaient du buffet en papotant. James s'arrêta devant eux et ils s’arrêtèrent un instant pour le regarder et entendre son nom, c'était le dernier l'attention des juges commençait donc à vaciller, il devait capter leur attention dès le début.
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« James Hiden, district 12. »
Il avait récité cette phrase comme un texte apprit par cœur, sans émotion ni ton spécifique dans la voix. Certains juges regardaient leur montre, comme pour signifier leur lassitude et leur ennui, voilà presque 4 heures qu'ils poireautaient là, en se gavant de petits fours, ils n'étaient pas à plaindre dans l'histoire, ces pots de peintures excentriques. Il se retourna et chercha un arc du regard, il en détecta un ainsi que trois flèches. Il s'empara de l'arc, en le regardant intensément, voilà depuis la veille de la moisson qu'il n'avait pas touché à un arc et ça lui manquait, la forêt lui manquait, sa mère lui manquait, sa vie d'avant lui manquait. L'arc était beau, gris avec une poignée peur ergonomique cependant. Le tube des flèches était froid, glacial et les plumes de plastique ornait un peu l'ensemble assorti à la perfection. L'arme dans une main serrant doucement la poignée et l'autre tenant fermement le futur projectile. Face à la cible qu'il regarda l'espace d'un instant il respira un coup, pour déstresser mais le poids des regards de ces juges était tellement pesant qu'il tremblait légèrement. Il devait avoir les idées claires alors il se vida la tête, pensa à autre chose, à la forêt, à sa mère et fit comme il le faisait si bien avant la moisson avec la chasse sauf que la cible était la silhouette d'un humain. Plutôt perturbant. Observation, concentration, tension, libération. Une fois en visée, avant de laisser la flèche voler il stoppa sa respiration et la libéra. Elle alla se loger dans le ventre, un peu bas mais pile dans le rond rouge se trouvant au niveau des parties vitales comme l'estomac, pas l'endroit exact de la visée mais il était plutôt satisfait, avec un arc inconnu et une pression aussi lourde. Il répéta l'opération et la flèche se logea au même endroit que la première, juste à côté si bien que les tubes se touchaient et se jonchaient presque. Puis il reposa l'arc et s'attela au pièges, il lui restait du temps, environ 5 minutes, ce serait suffisant. Il saisissa un bout de corde et des branches et confectionna un piège assez complexe qu'il utilisait beaucoup à cause de son efficacité. Puis il se présenta devant les juges les remercia vaguement de la tête et repartit. Il ne s'en était pas si mal sorti au final, il avait montré de quoi il était capable et il était fier de lui.
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Yeni:
HRP = EXCUSES POUR LE RETARD:
Bonjooooooour !
D'abord, je tiens vraiment à profondément m'excuser. J'ai pleinement conscience d'avoir raté la date de l'attribution des notes, et de tout en fait, et je vous demande sincèrement pardon.
J'avais pris l'habitude de poster le samedi, et là, tout un tas d'imprévus m'en a empêchée... Ça paraît cliché, mais samedi et dimanche ont été des jours très remplis pour moi, et je n'ai pas eu accès à l'ordinateur.
Les notes ayant été distribuées, je comprendrais que vous n'acceptiez pas mon travail, mais j'aurais au moins rempli la moitié de la charte que j'ai acceptée : envoyer le RP :/
Encore désolée...
♦ Passage devant les Juges ♦ [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Tu rêves. Tu vagabondes. Tu franchis les frontières du réalisable. Tu ne survoles plus rien ; tu passes au travers. Tu détruis ce qui te fait obstacle. Tu ne te soumets pas devant la hauteur des murs, l'épaisseur des briques, le silence pesant, la pénombre insidieuse... Aucune épreuve ne t'affaiblit, aucune difficulté ne te fait fléchir. Lorsque la dernière muraille se dresse devant toi, tu sais que la vaincre ne sera qu'une formalité. Tu la traverses, sans même savoir si tu t'y loves, ou si tu t'y abats de plein de fouet. Devant toi, une salle. Immense. Pleines d'odeurs. Et de bruits. De vapeur. D'agitation. Une cuisine. Tu te places instinctivement devant une marmite dans laquelle une eau verdâtre bout. À côté, tu aperçois une page déchirée. Une recette. Tu enfiles le tablier qu'un individu au visage effacé vient de t'apporter. Immédiatement, tu te retrouves coupée du vacarme qui résonnait à tes oreilles quelques secondes avant. Tu regardes le plan de travail. Il est semé de divers ingrédients. Tu jettes un coup d'oeil à la recette, tu n'arrives pas à lire autre chose que le titre : « Folie capitolienne ». Mais tu sais quoi faire. Tu prends les ingrédients, et tu les identifies : des cosmétiques aux couleurs improbables, des parfums capiteux en vogue au Capitole, des faux ongles rose bonbon, des tubes remplis de crèmes à l'odeur artificielle de fleurs, des bonbons enrobés d'une gelée luisante, et des bijoux en or, ornés de somptueux joyaux. Tu jettes tous ces objets dans la marmite, avec ou sans leurs réceptacles. Tu remues ensuite vigoureusement. Le verre du flacon de parfum fond progressivement, tandis que fards, fond de teint, poudres, et rouges à lèvres produisent une myriade de teintes qui bouillonnent gaiement à la surface. Les chaînes d'or se dissolvent, mais les ongles, bonbons et pierres précieuses remontent, méconnaissables sous la forme de grumeaux bruns. Tu quittes ton tablier, et le bruit de la pièce envahit de nouveau tes tympans. Un de ces commis aux traits brouillés se matérialise devant toi, les bras chargés d'assiettes creuses. Il les pose sur un charriot, et y verse avec sa louche l'épaisse soupe que tu as préparée. Il s'éloigne en direction d'une porte colossale. Tu en profites pour sentir, l'air fier, ton potage. Les effluves remontent jusqu'à tes narines. Tu suffoques. Tu tousses. Tu craches. Tu vomis. Tu tombes. Tu agonises. Tu as le temps de voir le commis ouvrir la porte. L'ouverture est si grande que tu distingues parfaitement une salle familière, embuée de monde. Tu ries, au bord de la mort. Tu t'esclaffes jusqu'à ton dernier soupir. Ta folie capitolienne va être servi au président.
***
C'est ton hôtesse qui te tire de ta rêverie. À sa mine apeurée, tu devines que tu arbores un sourire sadique. Tu le quittes aussitôt, au profit d'une moue peinée. Une moue de tribut.
Elle reprend un air faux, mais plus serein, et t'administre ce qu'elle appelle ses « derniers conseils ». Tu te rappelles alors qu'aujourd'hui, tu dois te confronter aux Juges. Tu dois leurs prouver ce que tu vaux. Tu dois prouver au Capitole que tu as un potentiel insoupçonné. Tu dois te prouver que tu es la meilleure, la gagnante. Du moins, c'est ce que ton hôtesse te crie, comme pour te motiver. Elle te demande de répéter, toujours plus fort, que tu seras vainqueur de cette dix-huitième édition des Hunger Games. Tu répètes mollement, pour la satisfaire. Elle comprend vite que son dévouement ne t'arrachera pas une once d'enthousiasme, alors elle te mène dans une pièce assez vaste, où elle te laisse, après avoir levé les pouces à ton égard. Tu es seule dans cette pièce, mais très vite, tu es rejointe par d'autres tributs. Ils portent tous le même type de vêtements souples et légers que toi. June arrive bientôt. C'est la seule tribut que tu connais. Vous avez échangé quelques paroles, juste assez pour connaître son nom, son âge et son district. Ça t'a fait bizarre de parler à quelqu'un qui était tout comme toi voué à la mort, mais ça t'a aussi fait du bien.
Aux entraînements, tout le monde t'a ignoré. Personne n'a fait de remarques sur toi, personne n'a pris la peine de te détailler. Ta masse et tes formes colossales eurent tôt fait de conforter dans leurs idées les tributs qui te pensaient inoffensive. À juste titre. Ça ne t'a pas attristée, au contraire. Tu as ainsi pu mener calmement ta vie de condamnée, apprenant par exemple à tailler dans du bois tendre une sarbacane. Chez toi, elle ressemblait plutôt à un tube biscornu où les dards se coinçaient, mais tu n'y as pas accordé plus d'importance. Tout était perdu, et tu le savais. Tu as décidé de lutter avec l'énergie du désespoir avant et pendant l'Arène, et ce comportement t'a empêché de te concentrer pleinement sur ton entraînement. C'est ce qui a causé ton inaptitude à restituer tes maigres connaissances, te rappelant seulement de quelques noeuds simples, et combattant au corps à corps avec le même instinct et le même manque de technique que si tu n'avais jamais pris de cours...
***
Tandis que les premiers carrières sont appelés, tu te demandes pour la première fois ce que tu vas proposer aux Juges. Tu te questionnes sur ce que tu comptes faire : tenter le tout pour le tout, tout dévoiler et espérer une note correcte, voire bonne ? Tu n'as pas encore révélé ta botte secrète, aucun tribut ne sait que si les Jeux de la Faim étaient une course de vitesse, tu en serais la gagnante. Ainsi, faut-il dévoiler ton seul talent ? Ou rester toi-même, et détester le Capitole jusqu'au bout ? Être provocatrice, vindicative ?
Alors que les tributs continuent de passer un à un, tu attends ton tour, toujours indécise. Ton songe d'où tu émerges seulement fait petit à petit croître ta soif de vengeance, ta soif de défi. Tu veux faire plier ces Juges, les surprendre par ton effronterie... Sauf que... quelle gloire en tirer, puisque le contenu de ton passage restera secret, et que ta pitoyable note te plongera dans un néant mortel, d'où il te sera impossible de témoigner de l'instinct rebelle que tu as eu ?
Mais poursuis-tu réellement les louanges ? Veux-tu vraiment susciter l'admiration ? Ne veux-tu pas plutôt vivre selon tes convictions ? Mourir en accord avec tes principes ?
Cherches-tu seulement à mourir ? Tu penses mourir dans tout les cas, jetée dans l'Arène, mais de la bonne volonté et une pointe de soumission t'aideront sans doute singulièrement sur le chemin de la survie...
Survie... à quel prix ? Sang, pleurs et aversion de soi-même ? Ou peut-être plutôt argent, célébrité et facilité ?
Alors que tu te poses toutes ces questions, tu te décides finalement à dévoiler la fameuse habileté dont tu n'as parlé à personne... Tu l'as cachée à tous tes adversaires, et tu l'utiliseras pour la première fois devant les Juges, pour qu'ils te mettent une bonne note. Tu auras alors davantage de chances de sortir vivante de l'Arène, en étant riche, tes pieds foulant un luxueux tapis menant à un avenir radieux.
Au moment où une voix de synthèse prononce ton nom, tu sais que tu vas donner le meilleur de toi-même. Tu ne sais pas encore comment, mais tu auras la plus éblouissante des notes qu'on aurait pu imaginer de ta part.
***
Lorsque tu te places face aux Juges, tu es saisie par une impression de perfection, de propreté absolue. Tu te trouves dans une sorte d'arène miniature. Pas l'Arène des Hunger Games, mais une arène au sens littéral du terme : un rond de terre recouvert de sable, encerclé par des tribunes. Ou plutôt une immense tribune, qui contient toutes sortes de personnages assis devant une table bien garnie. Ils viennent tout juste de voir passer une belle fournée de carrières, leurs sens sont donc en alerte. Aucun ne songe à manger, ils te regardent tous. Certains retardataires foulent encore leurs papiers de leur stylo, écrivant quelques remarques sur le tribut précédant. Mais globalement, ils sont tous pendus à chacun de tes mouvements, chacun de tes gestes. C'est le bon moment pour partir, et courir le plus rapidement possible. Tu les surprendras assurément par ta vitesse. Tu te motives tandis que tu prépares ton corps à la course, emplissant tes poumons de cet air propre, et sain à outrance.
Laisse ton talent être admiré par les Juges. Tu l’as caché à tous tes concurrents, à tous tes ennemis…
Au moment où tu t’apprêtes à partir, tu te rappelles que ton unique ennemi est le Capitole. Tu esquisses alors une révérence.
***
Tu as une idée très précise de quoi faire. À quelques mètres de toi se trouvent les pigments pour le camouflage, et le mannequin sur lequel tu t’es entrainée au combat au corps à corps. Tu regardes du côté des Juges, et tes yeux tombent immédiatement sur un homme, d’une cinquantaine d’années, maigre, les cheveux roux tombant en lambeaux gras sur son front. Ses yeux porcins forment avec son nez aquilin un ensemble des plus repoussants. Il prend quelques notes. Pendant ce temps-là, tu t’actives autour du mannequin. Les Juges commencent à s’étonner, et à parler entre eux, sans aucune discrétion. L’homme hideux relève brusquement la tête. Tu es en train de peindre le mannequin, avec les doigts, comme une enfant. Tu trempes ta main dans les seaux de couleurs du camouflage. Tu appliques généreusement un rouge profond sur le crâne de ta poupée géante. Le liquide ruisselle le long du visage, mais tu n’y prêtes guère d'attention. Tu as déjà dessiné de tout petits yeux noirs et méchants, surmontés de sourcils froncés. Un sourire sadique avec un peu de rose, et tu rajoutes un trait bosselé au milieu de la tête du bonhomme. Ce n’est plus un mannequin. C’est devenu un bonhomme. Un bonhomme dessiné de manière infantile, avec des couleurs brutes, à peine nuancées. Un bonhomme encore ruisselant de peinture, sa touffe de cheveux rouges tombant comme des gouttes de sueur sur son visage. Pour la plupart des Juges, il doit s’agir d’une simple (et bien piètre) démonstration en camouflage. Mais peut-être que certains y discernent les contours de leur répugnant confrère. La ressemblance n’est pas flagrante, mais certains traits caractéristiques sont restitués.
Puis, la suite surprend ceux qui s’assoupissaient, ravit ceux qui s’ennuyaient, et outre ceux qui ont reconnu leur collègue : tu frappes aussi instinctivement que d’ordinaire. Le mannequin bouge, tremble, revient vers toi, mais tu pares ses assauts avec une force que tu ne soupçonnais pas. Tu libères tes nerfs et ta colère sur ce corps inanimé, tu te libères en imaginant voir disparaître sous tes coups un des Juges. Au hasard. Mais un des Juges tout de même. Tu éprouves un plaisir certain, un plaisir brûlant à faire mal à quelque chose, à te donner à fond. Tu te sens prête à anticiper ses coups, tu ne ressens plus la douleur. Parfois, la face dégoulinante de rouge s’abat sur toi, mais tu ne fléchis pas, et te venge avec plus de force et de rage encore.
Tu finis par ne plus rien anticiper, par arrêter de mener un combat loyal et correct. Tu es envahie par une montée d’émotions et de sentiments primitifs, où il devient important pour toi et pour la survie de ton espèce de te battre, de frapper, sans attendre, sans tenter d’esquiver. Frapper. Frapper fort, frapper en sentant monter en soi la chaleur grisante de la puissance et de la maîtrise de quelque chose. Frapper pour laisser s’échapper cette douleur, cette vie d’asservissement. Frapper en voulant détruire. Frapper en voulant tuer. Tu t’arrêtes brusquement, lorsque tu sens que tes poignets sont prêts à céder. Tu regardes tes Juges, tu ne cherches pas à décrypter leurs expressions. Et tu pars. Tes jointures sont en sang, ton visage constellé de bosses, ruisselante de sueur. Tu te sens molle, courbaturée et trouée de partout. Comme si on t’avait battu, et que chaque poing avait détruit un nerf. Le mannequin est tout aussi bosselé que toi, et la peinture rouge coule toujours le long de sa tête, de son corps. Peinture, ou sang ?
Tu as senti cette haine dévorante, cette haine dangereuse. Cette haine mortelle. Et tu as aimé.
Josh:
Merci pour tacompasstion ! Sinon je suis désolée du retard disons que hier soir je me suis endormie... Et aujourd'hui j'étais partie voir Hunger Games 3 (enfin !) au cinéma donc j'ai fini le RP que ce soir mais entre le fait que je n'ai pas de touche espace... Bah c'est chaud; mais aussi que mon ordi est une atniquité et qu'il s'éteinds dès qu'il est débranché car il y à pas de baterie... Bref j'en ai chier mais j'ai fini, et même si c'est pas top c'est mieux que rien ! Voilà merci encore et désolée !
Je suis dans la salle d'attente, nous sommes tous là, assis à attente notre passage, c'est un moment assez important car lesjuges vont nous noter et c'est là qu'on peux bien montrer notre niveau car si on à entre 9 et 12 c'est que on est fort alors que si on à entre 0 et 5 , et bien... C'est assez foutu pour les sponsors... Car oui, les sponsors sont un élément très importante pour ma survie dans l'Arène. Bref pendant le passage devant les juges on montre générallement nos réelles forces où alors les connaissance que nous avons aquis pendant les jours d'entraînements.Personellement je pourrais leur montrer comment je lutte... Ou comment je créer un piège à animaux ... Mais je préfère faire ce que je métrise parfaitement et que j'aime... La manipulation des couteaux. j'ai commencer tellement jeune et j'en remercie tant ma mère ! C'est grâce à elle que j'ai une chance de gagner pour les Jeu...Bon d'accord la situation dans la quelle elle me l'avait offert n'était pas top... Elle savait que elle était en danger à cause de mon Père... C'était la période la plus horrible de ma vie... Vraiment. Enfin bref je vais chasser ces pensées sombres de ma tête pour me concentrer sur ma préstation... Je vais me donner à fond, je sais pas exactement ce que je vais faire.. Mais je sais que je me donnerais à fond en même temps j'ai pas trop le choix parce que il faudra que dans l'Arène je prenne soin de Ella alors j'ai besoin de sponsors. je vois les places du District un vide et là on appelle Ella, je lui souris et fait un signe de la tête histoire de dire "Tu va gérer." c'est vrai, parce que elle est forte et puis, elle allait aussi s'entraîner dans le centre alors elle connait cegenre de trucs. Moi non... Malheureusement je n'ai jamais pu aller dans un centre d'entrainement, mais je me suis débrouillé pour me servir parfaitement d'un couteau, surtout le lancer de couteau.
Les minutes défilent et je vois chaque personne partir.. Le garçons du Deux qui m'a l'air pas mal.. Puis ceux du District 3, et 4 puis 5. Et enfin c'est au tour de Romy. Je la sens se lever à côter de moi. A chaque fois queje repense à notre nuit dans le train ça me fais rire, mais je me dis qu'au moins si je meurs aux Hunger Games j'aurais encore eu une bonne dernière nuit de plaisirs. Je lui fait un petit cil d'oeil manière de lui souhaiter bonne chance, car je commence à stresser en voyant les places à ma droite libre. Ca va être à moi... Je commence à avoir les mains moites mais je me reprends assez rapidement.en mains car je ne peux pas me permettre de stresser. Un bon quart d'heure passe avant que l'on me signale. "Josh Blake Drugs, District 6." Je prends une grande inspiration et me lève pour avance la tête haute sans vraiment me soucier de ceux qui me regardent. J'avance d'un pas assuré et me prépare à impressioner ou du moins à montrer ma capacité aux juges. J'arrive à une porte automatique, alors je respire encore un bon coup, et entre. Ca fait bizarre de voir le centre d'entraînement aussi vide... Il y à personne mis à part les juges qui nous observent en permenance du haut de leur salle d'observation en ce goinfrant comme des porcs. Je m'avance vers eux et à ma grande surprise ils ne sont pas si dissipés que ça, c'est parce que c'est le début... Enfin, la moitié. Non parce que à force ça doit être long et j'imagine que les derniers district doivent avoir du mal... C'est sûrement pour cela que leurs notes sont pas toujours très hautes je pense, enfin, c'est logique. Je souris donc et déclare d'un ton amusant
"Mesdames et Messieurs me voilà, Josh Drugs du District 6 !"
Puis je me tourne sans réfléchir à leur réactions. Je peux voir tout les ateliers, même ceux que j'ai fait ces derniers jours mais je ne compte pas du tout leur montrer mes compétences aquises (bien qu'elles me soient fort utiles pour les jeux) mais plutôt leur présenter... Donner un avant goût sur mon talent caché. Je me dirige donc vers un stand de couteaux où une ceinture avec multiples couteaux me tape à l'oeil. Je n'hésite pas une seconde et enlève mon haut, de un pour être plus à l'aise et de deux pour... Montrer ma musculature, oui, j'avoue. Pour leur montrer que j'ai une carrure de carrière et pas de faiblot. j'enfile la ceinture et me dirige vers un parcours à cibles mouvantes... Je pense que ça fera l'affaire. Quand j'arrive dans le parcours je me roule les épaules comme pour me préparer, jette un derner regard aux juges, puis me lance. Je commence a courir et esquive un arbre en hologramme. Puis je saute au dessus d'un faux rocher pour aterrir sur de la boue. Et la je vois ma première cible, un homme hologramme arrive de la gauche, je prends un de mes moyens couteaux et lui lance dessus, ça arrive pas exactement là ou je voulais mais comme ça lui transperre la jambe l'hologramme s'écroule et disparait. Je continue mon che min et évite de peu une attaque me venant directement de face, un hologramme arrive en courant et j'hésite pas à lui envoyer un autre couteau en plein dans le thorax ce qui le fait disparaître. Je souris et continue quand tout à coup je doit brutalement me baisser pour éviter de me faire assomer. Un autre obstacle m'avait barré la route. Et là dans lesair un oiseau apparaît, j'essaie de lancer un couteau un peu plus petit mais comme il est rapide je ne le touche pas au coeur... Je lui blesse à peine l'aile, et encore. Je me mords la lèvre.. Merde. Bon, passons je dois me concentrer car une sorte de mutation génétique hologramme me fonce dessus. Je fais une brusque roulade sur mon épaule gauche et quand je me relève la mutation et juste face à moi et je lui plante le couteau dans la gorge. Il disparaît. C'était chaud, ça m'aurait grave pénaliser mais non c'est bon. Alors que je continue à courir j'arrive à un cul de sac, c'est à dire que je ne peux plus avancer. Je m'arrête donc et là c'est le plus dûr, deux hommes hologrammes apparaîssent à mes côtés et je crois les bras prenant des couteaux grands et je les lancent de chaque côté. Un des deux à été touché pile au coeur enfin, à peu près et l'autre qu'au bras, mince, l'hologramme continue bien qu'handicapé.Alors je m'avance en courant vers lui et fait en sorte de mon couteau se plante en lui. Il aurait eu une arme, j'aurais été dans la merde. Tiens en parlant d'arme, un hologramme vient d'apparaître derrière moi je me retourne en lançant le premier couteau venu mais je le rate de très peu et lui tranche légèrement la joue. Je ne prends pas le temps de réfléchir et saute pour attrapper une branche d'arbre, sauf qu'elle n'est pas très solide, et elle craque. Je tombe donc à terre mais ne laisse pas pour autant tomber. j'atteris assez bien pour relancer un couteau qui arrive au bas du ventre de l'hologramme. Tout à coup un animal passe rapidement sous mes pieds mais le temps de lancer mon couteau, il est déjà loin. Mon couteau se plante au sol. Putain ! Je prends mon grand couteau et décide de grimper à l'arbre pour me mettre bien sur une branche quand j'entends dans le feuillage que ça bouge, et là un oiseau en sort. Je lance un couteau qui ne le touche pas, ça me déséquilibre et j'ai failli tomber sauf que je me retiens à la branche et me rehisse pour renvoyer deux couteaux en dernier espoir. J'ai bien fait de le faire car, ils ont tout deux toucher l'oiseau. Je suis vraiment rassuré. Je saute à terre. Je crois que c'est bon, c'est fini. Ah non, non,un hologramme apparaît sur un arbe, je lance de toute les force mon couteau qui aterri dans le dos de l'homme hologramme. Et là c'est la fin, pour de bon.Je ressors assez essouflé, mais content de ma prestation, je repose mon emprunt et reprends ma respiration pour m'avancer vers les juges. Je souris et me contente d'une dernière phrase.
"Merci pour l'emprunt du matériel, j'ai sincèrement aprécié, j'espère que ce spectacle vous aura plus, et j'espère que la suite vous plaira encore plus..."
Je les saluent d'un signe de tête et on m'indique que je peux partir, je ressors donc sereinement du centre, je suis satisfait de moi même, j'aurais pu faire mieux, mais pas tout est toujours parfait. Alors ça, ça m'est largement suffisant.
Logan Tolinson
+ District Trois +
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Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Mar 25 Nov - 8:08
Je noterais plus tard, mais pour un jour de retard, je pense que l'on peut encore les noter chef pas un soucis si on est tous d'accord =D
Chleo Sullivan
+ District Deux +
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Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Dim 30 Nov - 21:59
Est-ce qu'on pourra noter les trois derniers loulous aussi cette semaine pendant qu'on y est ?
Chleo Sullivan
+ District Deux +
♣ Nombre de message : 2554 ♣ Date d'inscription : 23/02/2012 ♣ Age réel : 30
Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Lun 1 Déc - 9:31
Pour moi :
Yeni : 10/10 & 8/12 Josh : 7/10 & 9/12 James : 8,5/10 & 7/12
Trishteh Yeleen
+ District Onze +
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Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Lun 1 Déc - 18:54
Je suis à jour, perso !
Elias Leorios
+ District Trois +
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Sujet: Re: HG18 ~ Passage devant les Juges Mar 2 Déc - 1:06