Kaya J. Jonhson + District Six +
♣ Nombre de message : 394 ♣ Date d'inscription : 07/10/2013 ♣ Age réel : 24
| Sujet: Kaya J. Jonhson ♦ Le bonheur de demain n'existe pas. Le bonheur, c'est tout de suite ou jamais. Dim 19 Oct - 19:40 | |
| let's have a little chat ; ▲▼ | NOM Ϟ Johnson PRENOM(S) Ϟ Kaya J. (pour Joyce) AGE Ϟ 22 années DATE DE NAISSANCE Ϟ 09 novembre DISTRICT/CAPITOLE Ϟ District 6 MÉTIER Ϟ Mentor CLASSE Ϟ Aisée SITUATION FAMILIALE Ϟ Ne parle plus à ses parents, son petit frère lui manque, mais elle l'évite aussi CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ϟ Jane Dean (merci Vitachou ) |
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it's just you and who you are ; Me présenter ? Très bien, alors que vous dire de moi ? Ah, je suppose que je pourrais commencer par le physique, étant donné que c’est la première chose que l’on regarde, et que l’on voit, chez moi. Je suis belle. Je ne me vante pas, ne me rabaisse pas, j’annonce un fait. Je suis belle, et je le sais, même si je ne l’utilise pas. Je suis grande, fine, et musclée, mais juste ce qu’il faut. J’ai des courbes féminines, là où il faut. Oui, j’ai un beau corps, un corps de mannequin. Du côté de mon visage, c’est pareil : des traits fins, rectilignes. Des traits de poupée. Mes yeux sont bleus. Bleu translucide. Ils me confèrent un regard inquiétant, un peu. Comme s’il voyait bien au-delà de ce qui est matériel. Mais ce ne sont que mes yeux. Ils sont tout à fais normaux. Mes cheveux, sont, à la base, bruns. Communs, un peu ternes. Mais j’ai tellement pris l’habitude de les colorer, que je ne suis plus sûre de connaître leur couleur de base exacte. Ils ne changent pas selon les modes (que je n’ai jamais suivies d’ailleurs) mais selon mes envies. Si je décide d’être brune, blonde, châtain, croyez moi, je le serai dans la semaine qui suit.
Parce que, oui, je fonctionne au coup de tête. Je ne prends pas toujours le temps de réfléchir avant d’agir. Et puis, je suis souvent très rieuse, souriante. J’aime bien faire la fête, m’amuser, sortir. Je suis toujours prête à rire, de tout, tout le temps. Vous voyez la fille qui rit trop fort, pour presque rien ? Eh bien c’est moi. Deuxième chose, cependant, il m’arrive de passer des mauvaises journées. Dans celles-ci, deux options. Ou c’est, le matin, je me lève, et je sais que ça va pas aller, et dans ce cas-là, il ne sert à rien de venir me raisonner, venir me parler, je m’énerverais quoi que vous fassiez, ou, de deux, je peux me lever, avenante, gentille, mais, au cours de la journée, je serais très, très lunatique. Un rien pourra me mettre en rogne, me faire pleurer, sourire… Le reste du temps, je suis plutôt égale à moi-même. Rieuse, sarcastique, un peu. Mais toujours sympa, amicale, et prête à entendre tout le monde. Je ne supporte pas l’injustice, mais évite cependant de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Je ne sais rien des vies des gens, alors de quel droit m’en occuperais-je ? L’Arène change les gens, dit-on. L’Arène m’a changée, oui, mais pas dans le sens où vous pourriez l’entendre. Non, elle ne m’a pas rendue furieuse, ou dépressive. Non, je ne pense pas être une psychopathe. L’Arène m’a fait goûter à la beauté de la vie, étant donné que j’ai failli l’y perdre, et me fait profiter de chaque jour. Je ris le plus que je peux, le plus souvent possible. Je ne m’occupe pas de ce que les gens pensent, et je vis pour moi, comme je le désire.
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▲▼ Je n'ai pas toujours été la « mauvaise fille ». Celle que l’on qualifiait de fausse rebelle, de salope, ou autre qualificatif bien sympathique du même genre. J'ai été une fille gentille, sage. Mais... C'est vite passé. Je suis née le neuf novembre, dans le District Six, dans une famille assez aisée. Un père, une mère, qui s’aiment et sont heureux d’avoir un enfant, que demander de plus ? Une vie assez agréable se promettait à moi. Une vie de rire, de joie, d’amour. Une vie tranquille, où, quand on vous en repasse le film, vous êtes satisfait de vous. Une vie où ton plus grand malheur est celui des autres. Une vie où tu es heureux, et où tu es si gentil que tu veux que tout le monde soit aussi paisible, et heureux que toi. Une vie où tu deviens, au fil du temps, de plus en plus gentil, de plus en plus gaga, pour finir en grand-mère modèle, qui distribue des bonbons à ses petits-enfants. Mais je n’ai pas eu cette vie là. Vous croyez sans doute qu’un grand malheur m’a frappée. Non, enfin pas à l’époque dont je vous parle. C’est vers mes sept ans que j’ai su. C’est à mes sept ans que j’ai vu que cette vie-ci, je n’en voulais pas. Je voulais sortir des sentiers balisés, je voulais être exceptionnelle. La machine ne s’est pas mise en route de suite. A sept ans, on fait encore ce que papa-maman nous demandent. Alors, comme ils me l’ont demandé, j’ai été contente, à mes sept ans et demi, d’avoir un petit frère. J’ai eu des bonnes notes, j’ai été une enfant sage. J’ai souris à la vie, et la vie m’a souris. J’ai laissé croire à mes parents que leur fille serait telle qui l’avaient désirée, une gentille fi-fille qui répond à tous leurs désirs.
Puis, est arrivée l’adolescence, et ses tourments. J’avais quatorze ans, la première fois que j’ai commencé ma transformation. Je suis tombée amoureuse. Là, vous vous dites que les amours de collégienne, ça ne dure jamais bien longtemps. Mais le mien a duré. Le garçon n’en avait rien à faire. Rien du tout. J’ai commencé à me renfermer sur moi-même, un peu. J’ai commencé à changer de style, ce qui me permettait, en plus de m’assumer telle que je m’aimais, d’attirer son attention. Cette histoire a commencée à me détruire, intérieurement. Je me pourrissais la vie, et ne pouvais en parler à personne, ayant coupé les liens avec tous mes « amis », qui trouvaient que j’avais changé, qui me trouvait différente, et se moquaient de moi. Stupides jugements de gamins. Mes parents, aussi, n'étaient pas en reste. Toujours à me rabaisser, à me dire qu'ils ne me reconnaissaient plus comme leur fille. Je n'étais plus celle qu'ils avaient voulue, alors pour eux, je n'étais plus rien. C’est, bizarrement, grâce à mon petit frère, qui avait à peine huit ans, que je m’en suis « sortie ». J’ai arrêté d’espérer, arrêter d’attendre quelque chose qui n’arriverait jamais. Un enfant, du haut de ses huit ans, a réussi à m’expliquer que la vie, et l’amour, ce n’était pas ça. Et que, pour réussir à avancer, il faut avant tout être amoureux du bonheur. Même si j’ai arrêté de déprimer, mon style est rester tel quel. Je m’aimais, aussi décalée et folle que je pouvais paraître aux yeux des autres. Au contraire, ça me plaisait de ne pas être conforme à leurs règles. Ça me plaisait d’être spéciale, même si le prix à payer pour cela était d’être exclue. Même si je ne comprenais pas, j’étais prête à accepter la sentence. Au pire, quelle importance ?
Je n’ai jamais été pro Capitole, ou anti Capitole. Je n’en avais rien à faire, à vrai dire. Toutes leurs histoires m’importaient peu, me semblaient loin. Toutes leurs injustices, tant qu’elles ne me touchaient pas, je ne m’en préoccupait pas. Ca ne m’intéressait pas. Pourtant, lors de la 12ème Edition des Jeux, on m’a catapultée dans l’Arène. Sans prévenir, j’ai du passer de la fille qui se balade seule, ou suivie de nombre d’harceleurs à une tueuse, face à des psychopathes. C’est sans doute ça, ma capacité à survivre seule, et m’adapter à tout, qui m’a sauvée. Je ne dis pas que je n’ai pas tué. Mes mains ne sont plus blanches depuis bien longtemps. Je ne dis pas non plus que je me suis transformée en tueuse. J’ai fait mon job, et c’est tout. Je n’ai pas poussé, je n’ai pas torturé. J’ai tué, pour ne pas être tuée. J’ai survécu. La finale, même, n’a pas été bien sanglante. L’autre finaliste, du Deux, il me semble, était déjà affaibli. Moi aussi, mais moins. J’avais passé la moitié du temps à me faire oublier, l’autre à montrer ma débrouille. Et ma beauté m’avait attiré juste assez de sponsors pour obtenir ce qu’il me fallait. Le mec est mort sans souffrir. D’un manière stupide. Il a essayé de m’attaquer, chez moi, dans mon camp, alors que j’étais bien plus reposée que lui. Et, surtout, qu’il avait tué, quelques jours auparavant mon alliée, une fille à qui je m’étais attachée. Et le désir de vengeance est plus que motivant. Après deux trois roulés boulés, je lui avais planté un couteau dans la carotide. Un travail propre, simple. Je m’étais contentée de sortir.
Depuis, tout avait changé. Dans tout Panem, mon corps était célèbre. On ne me trouvait plus bizarre, on me trouvait belle. On ne me trouvait plus folle, on me trouvait « cool ». Je me suis affirmée, et je suis devenue la fille qui fait ce qu’elle peut, du mieux qu’elle peut. Pas plus, pas moins. J’attire des mecs, c’est vrai, mais je ne mène pas une vie de débauche. Je vois mes tributs tomber, comme des mouches, mais je ne me laisse pas aller. Je suis dans la moyenne. Un peu plus sarcastique, un peu plus froide, et moqueuse, peut-être. Mais je survis. Comme toujours. Je n’ai pas pardonné à mes parents, même s’ils ont essayé de me le demander. J’évite aussi mon frère, pour le moment. Tant qu’il vit encore avec eux. Tout ce que j’ai récupéré de mon ancienne vie, c’est mon chat. Et des souvenirs.
and how you wanna be proud of yourself. PSEUDO Ϟ Marie et le reste vous vous débrouillez hein x) TA REGION Ϟ Paris sisi cey la vie J'AI CONNU LE FORUM Ϟ Par Cami, Kew, Kal, Alexy, Jeyn, June... AGE REEL Ϟ Devine | LE MOT DE LA FIN Ϟ Désolée d'abandonner Jeyn, mais je n'arrivais plus... Et j'avais vraiment vraiment envie de créer ce nouveau perso. Je peux assurer deux persos dont un dans l'Arène, même si je risque d'être un peu lente avec celui-ci, promis LE RETOUR DU SURNOM KAKA EN FORCE LE CODE DU RÈGLEMENT Ϟ
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- Spoiler:
Au niveau du mentorat, je sais que je ne pourrais pas sponsoriser avant que June meurt, et que ça va être un peu galère, mais je pense savoir gérer ça aussi (hésiter pas à me dire si je fais des bêtises douée comme je suis ^^")
Dernière édition par Kaya J. Jonhson le Ven 24 Oct - 14:49, édité 3 fois |
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