Adossée à une rembarde, je contemple le ciel. En bas, des gens crient, scandent des noms de tributs. Jamais le mien évidement.
J'ai du mal à me faire au Capitole. Les gens ici sont tellement.... bizarres ? Et puis, ils s'ont l'air si naïfs, inconscients... enfin. Je pousse un soupir. Peut-être que je me trompe, peut-être qu'ils savent ce qu'ils font, peut-être qu'ils savent ce qu'ils représentent pour nous..
Je sens une main se posée sur mon épaule et ne peux m'empécher de sursauter, meme si le geste n'a rien de brusque ou de violant. Mais les gens en n'ont pas marre de me faire sursauter ?! Mourrir d'une crise cardiaque n'est pas vraiment conseiller vu les circonstances.
Le tribut, qui apparament vient de sortir de l'ascenseur puis ce qu'il n'était pas là il y a deux secondes, vient se s'adossé près de moi.
J'essaye de retrouver qui il est, d'où il vient....
Gmrrbll... impossible de s'en souvenir. Un nouveau soupir m'échappe. La mémoire ne nous rappelle que ce qu'on voudrait oublier apparament.

- C'est beau hein, tous ces bâtiments ?
- Hum... euh... pas vraiment enfait. répondis-je avec un espèce de sourire, qui frole la grimace, et que j'efface très vite.

Disons que ce n'est pas vraiment ma conception de la beauté.
Il me sourit d'un air sincère. Pas un sourire d'hypocrite... Ah ! J'ai trouver ! Théo. Il s'appelle Théo.
Par contre je n'ai toujours aucune idée de son district.

J'entends les gens du Capitole crié encore plus fort quand un projecteurs vient soudainement se braqué sur nous. Éblouie, je ferme les yeux.
*Ah mince ils nous ont remarquer* Je peste interrieurement contre ces gens, meme si ils sont surement ma meilleure chance de survit.
Alors que j'arrive petit à petit à m'habituer à la soudaine luminosité, celui qui se trouve à mes côtés, apparament déjà rétablis, me tends la main.

- Donne moi la main, j'espère que tu n'as pas le vertige au moins.

Non, je n'ai pas le vertige. J'hésite un peu puis fini par prendre la main de Théo. Il ne peut pas faire quelque chose de mal... si ?
Je n'ai pas le temps de m'interroger plus qu'il saute sur la barrière. Forçée de le suivre, je monte aussi.
Une fois la dessus je revois mon opinion. J'AI le vertige.
Le sol semble si loin... Je me concentre pour ne pas tomber. Bon il y toujours le champs de force, comme en témoigne les deux ou trois petits carrés trouble que j'ai aperçu, mais on est jamais à l'abris de rien.
Theo semble beaucoup plus à l'aise que moi. Il est fou de nous avoir fait monté là. Autant il veut me pousser. Par reflexe, je plante mes ongles dans sa main que je tiens toujours.