Physique - Caractère

Une femme de caractère, ça c'est sûr, la jeune Elxcia a toujours été une dame qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds, d'ailleurs personne n'ose s'y risquer car la vengeance est un plat qui se mange froid, pour elle, c'est congelé qu'elle le sert. Croire qu'elle est docile comme le montre au premier abord son visage est une idiotie, c'est une personne fourbe, qui a un esprit retords qui cache une réelle intelligence qu'elle utilise toujours à son avantage. Alexanne est également une femme perfectionniste, tout ce qu'elle entreprend elle veut que ce soit parfait, et elle s'acharnera dessus jusqu'à ce qu'elle juge le résultat digne de ses attentes. Également un peu trop tête brûlée, elle fonce souvent sans réfléchir et s'attire généralement pas mal d'ennuis, mais qu'est-ce qu'un ennui quand on sent l'adrénaline courir dans nos veines et nourrir notre corps avec son flux si agréable. Voilà comment elle réagit, comme une carrière qui n'a aucune notion du danger et de la mort, elle se pense invincible, bien qu'elle ne le soit pas et qu'elle le sache, grâce à sa force mentale et sa force physique, elle pense pouvoir être au dessus des autres ce qui n'est pas le cas avec tout le monde.

Une jeune femme à la santé solide, elle est rarement malade car son corps se protège plutôt bien contre les microbes et les bactéries, dieu merci d'ailleurs sinon elle s'énerverait contre elle même à cause des moments de faiblesses que causent les maladies. De taille moyenne, elle se situe dans la norme avec son un mètre soixante-treize, elle est également sacrément musclée, son poids ce n'est pas de la graisse, loin de là, grâce à ses entraînement physiques qu'elle s'impose chaque jour pour garder la pêche, elle se sent bien dans sa peau et dans son corps. Parlons un peu maintenant de sa chevelure blonde et soyeuse, il lui arrive de ne pas en prendre soin, la plupart du temps elle les laisse se balader dans sa nuque, mais quand elle doit se concentrer, elle se les noue toujours en un chignon qui lui permet de ne pas avoir quelques mèches dans ses beaux yeux marrons.

Histoire

On dit que les gens qui ont eu une enfance difficile s'en sortent beaucoup mieux dans la vie, parce qu'ils acquis le goût du travail pour essayer d'oublier les durs événements de leur jeunesse. Dans un sens je suis d'accord avec ce précepte et dans l'autre pas du tout. Certes je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour essayer de montrer à tout le monde qui je suis réellement, mais je n'oublie rien, parce que je suis un peu trop rancunière à vrai dire.

Voir le jour dans un district périphérique n'est pas chose aisée, le district sept n'est pas pauvre, mais il n'est pas riche non plus, nous sommes bien nourris mais certains crèvent de faim quand même dans la rue, tout ça parce que le Capitole fait pression sur nous pour qu'on leur fournisse le plus gros de notre production de bois, payés comme des rats, les gens décrépissent au fur et à mesure. Pour ma part, je n'ai pas ce genre de problème, loin de là. Née de parents boulangers et donc de la classe commerçante, je jouis d'une richesse assez élevée depuis que je suis enfant, mais rien n'est moins vrai dans les faits. Tout le monde me voyait souriante quand je n'étais qu'un bébé et pourtant mon père me détestait, plus que tout, il aurait préféré avoir un garçon, quelle effarement de constater que sa femme a mis au monde une fille. Mon père avait tellement honte de moi qu'il a songé à m'appeler Alex, un prénom de garçon alors que je suis une fille, fort heureusement ma mère a réussis à le faire changer d'avis et lui faire ajouter une syllabe à ce patronyme masculin. Ainsi commence l’existence de la petite Alexanne, brimée par son père, aimée par sa mère.

Si je vous dis garçonne, vous comprenez ? On me surnommait quand même Kenny ou Alex, parce que j'étais bien plus un garçon qu'une fille, je me battais tout le temps à l'école et dès que quelqu'un m'embêtait, il se prenait mes phalanges dans le nez. Souvent disputée par les maîtresses de mon établissement scolaire, mon père me donnait de belles corrections, coups de ceintures, oui je me faisais battre, mais je ne pleurais pas, je ne grimaçais pas, je me montrais forte, parce que je savais que je risquais encore plus gros si j'osais me plaindre face à mon paternel. Ma mère elle, tentait de me rassurer quand il n'était pas là, elle me disait qu'elle était fière de moi et qu'il était temps de montrer à mon père que j'étais une vraie fille qui en avait dans le ventre. Ainsi mes cheveux blonds très courts ont commencé à pousser en de belles boucles dorées, comme si elles étaient tissés dans les rayons du soleil, pourtant je ne jouais pas de mon physique avantageux, loin de là. En fait si, j'en jouais, mais pour le rentre plus attrayant pour les jeux.

Puis, après ça, triste de voir que mon père ne m'aime toujours pas et me traite comme une créature sans défense, mon idée de participer aux Jeux grandit de plus en plus parce que je compte bien y participer et lui montrer que je suis bien plus qu'une fille, c'est comme ça qu'alors je commence à avoir l'esprit d'une Carrière. Surtout que dans un Jeux où c'est la force physique qui prime presque autant que la force mentale, je me dis que si je sors vivante d'une arène où seuls les plus forts survivent (logiquement: les garçon), j'arriverai à prouver à mon père que je peux les égaler en fait peut-être même plus, les surpasser.