Physique - Caractère

Je n’ai jamais été attiré par tout ce qui est bling bling. Pourtant, j’ai grandi dans de bonnes conditions comparé à certaines personnes de Panem. Je ne me plains pas loin de là. Pourtant, j’aurais bien échangé quelque part ma place avec la leur. Malgré mon physique qui est plus ou moins charismatique, je ne passe pas beaucoup de temps à me peindre. Je parle de peinture car les Capitoliens se foutent tout un tas de produits de beautés pour Hommes sur leur tronche (et pas qu’à cet endroit). N’importe quoi ! Des débiles croyez-moi ! Je remercie mon oncle de n’être pas de ces abrutis. Eh oh ! Ce n’est pas Carnaval ! C’est d’ailleurs comme l’histoire de la cicatrice qui longe  ma joue gauche et qu’ils ont essayé de me camoufler… Tout ça parce qu’il dise que ce n’est pas … Esthétique. Non je l’ai, je la garde ! Même si elle me défigure légèrement. C’est une marque physique qui me rappelle que je n’ai pas su sauver mon frère de ces jeux barbares.

Je les hais… A tel point que j’ai décidé de tout faire pour les faire tomber. Même si cela prendra du temps. Ce Stark, ces Jeux, cette dictature… Ce vainqueur des dixièmes Jeux, ce meurtrier qui a pris la vie de mon frère sans aucune pitié. C’est avec rage, manipulation et intelligence que je mène mon combat contre ceux d’en haut. Moi rancunier ? Oui et alors ! Je n’hésiterai pas à éliminer tous ceux qui me gênent dans cette lutte au pouvoir. Ils doivent payer pour tout leur crimes et ce jusqu’à mon dernier souffle.

A côté de ma haine et de mon tempérament explosif, j’arrive tout de même à plus ou moins berner le monde en montrant que j’arrive à rester calme. Pas bien longtemps, je l’avoue mais assez pour trouver une parade pour me sortir ou pas de certaines situations. En parlant de se fondre dans la masse, je suis loin comme je vous l’ai dit de porter des déguisements. Non je reste sobre, classique et ça le don d’énerver pas mal de monde. Surtout les stylistes. Un brun aux yeux bleu... La voilà ma touche excentrique. Mes yeux couleurs de glace.

Si j’ai un caractère bien trempé, froid et cassant avec beaucoup de monde, je sais me montrer attentionné et très protecteur avec ceux qui ont mérité et gagné ma confiance. Ce peut de personnes ont la chance de me voir sous un autre jour et dans un autre monde où mon masque n’existe plus. Car oui, depuis six ans maintenant, je me suis forgé un autre caractère et une carapace. Le Jack Manech  qui aimait rire s’est retranché derrière une amure dure et froide. Cependant, seules les personnes de confiance peuvent me voir encore taquin, sociable et rieur. Mais même si je peux leur faire confiance et qu’ils me procurent une nouvelle force à chacune de nos rencontres, il n’est pas rare que je sois désemparé. Surtout la nuit avec tous ces souvenirs et cauchemars qui reviennent sans cesse.

Sinon, je suis très connu non seulement pour être impétueux quand j’entreprends quelque chose qu’il est à voir ou non à ma soif de vengeance mais également têtu, au plus grand désarroi de mon oncle qui commence à en avoir marre de me protéger sans cesse de ces types qui se prennent pour la Gestapo.  

Histoire

Tout à commencer avant ma naissance. Ma mère et mon père vivaient tous les deux au Capitole. Seulement, mon grand-père maternel haïssait mon père. En réalité, il ne pouvait pas supporter la famille de mon paternel et quand il a appris que ma mère avait une relation avec un dénommé Mikeales issu de cette famille, il a tout fait pour que mes parents ne soient plus ensemble. Cependant, c’est surement comme on le dit, l’amour est plus fort que tout, et donc ils se sont trouvés dans l’obligation de se voir en secret. L’un ne pouvait survivre sans l’autre. Seulement, quand ma mère est tombée enceinte de moi, dans sa fureur, mon grand-père l’a battu et l’a rejeté de la famille. Il n’en a pas fallu plus à mon père pour l’enlever et disparaitre du Capitole. Oui, disparaitre car ce tyran cherchait à faire payer à Mikeales le prix de la perte de sa fille et son déshonneur de lui avoir fait un enfant hors mariage. A mon avis, ce n’était pas la seule cause.

C’est alors ainsi que j’ai vu le jour dans le district 1. J’y ai vécu en étant une erreur de la vie. Un bâtard. Oui on me mettait toujours de côté. On me fuyait toujours et ça avait le don de m’énerver. Petit, je me battais souvent avec les autres gamins. Surtout s’il s’agissait de ma mère. Ou ce qui me m’était encore plus hors de moi c’était qu’ils touchaient seulement à ma mère mais à la mort de mon père. Je n’avais que cinq ans quand on l’a retrouvé mort dans une rue. Gamins disaient alors que ce n’était pas une grosse perte et qu’il avait mérité sa mort. Etre un enfant hors mariage n’était pas bien vu comme vous le voyez. Mais quand j’ai atteint l’âge de sept ans, ma mère a trouvé un autre homme qui lui a tout simplement disparut de sa vie et m’a donné un petit frère. A ma plus grande peine, elle est morte en couche. Je me souviens qu’à cet instant, j’étais complément terrorisé. J’avais peur de devoir vivre chez mon grand-père. Heureusement pour mon (demi) frère et moi, il ne voulait aucun de nous. Nous étions de la mauvaise graine, des bâtards. C’est alors ainsi que l’on s’est retrouvé sous la tutelle d’un frère à ma mère. Là, nous avons grandi en apprenant les liens familiaux et l’histoire de nos parents. Finalement, il n’y avait que ce tyran qui nous servait de grand-père qui nous avait rejetés avec  quelques membres de la famille. Heureux, j’ai appris à aimer ma nouvelle famille et à protéger mon petit frère.

Mais alors que je n’avais que douze ans, je me suis retrouvé impliqué dans une histoire de moisson. C’était la quatrième édition des Hunger Games. Je ne savais pas ce que c’était, tout comme les autres adolescents. Si la première année, je l’avais plus ou moins bien vécu, les autres ne me rassuraient pas du tout. Surtout à l’idée de savoir que mon frère allait être confronté à cette sélection pour des jeux barbares. J’avais peur. Non pas pour moi, mais pour lui. Même si je me préparais au pire, je repoussais toujours l’idée de pouvoir le perdre un jour. Lui si fragile mentalement et physiquement, lui si petit et si clément… Je passais mon temps à le protéger des autres. D’ailleurs, c’est là que j’ai commencé réellement à me battre contre toutes ces personnes qui nous pourrissaient la vie. Je ne sais plus combien de fois Renaud, mon oncle, s’est vu me défendre et s’excuser à ma place pour m’éviter le pire. Cependant, ça n’a pas toujours arrangé les choses…

Alors que Glass eu douze ans, il s’est vu être un de ces carrières des dixièmes jeux. Cette année-là personne ne s’était porté volontaire. Quant à moi, je l’avais rassuré que c’était son anniversaire et qu’il n’allait pas être dans ses jeux. Je l’avais serré aussi fort que je le pouvais en évitant de le  casser. Seulement, mon être s’est brisé en un million de morceau quand son nom fut prononcé… Ayant dix-neuf ans et ne pouvant plus participé aux Hunger Games, je m’étais jeté sur les quelques pacificateurs qui me séparait de Glass afin de le rattraper et fuir cette folie. Mais deux gars m’ont rattrapé avant que je ne puisse l’effleurer, m’ont emmené loin de la foule et on prit un malin plaisir à me corriger. Oui, ils ont pris leurs pieds car ces deux types n’étaient d’autre que d’ancien « camarades » qui nous persécutaient et qui se sont pris une raclée. Et c’est là que j’ai été marqué à vie psychiquement et physiquement. Vous l’aurez compris, ils m’ont laissé une cicatrice. Cette cicatrice qui me fait rappeler toute cette histoire. Je n’ai même pas pu dire adieu à Glass. Ils ne m’ont pas laissé l’approcher pour la peine.

Alors que Glass participait aux Hunger Games, j’étais devenu tout d’abord fou part rage, puis un fantôme. Au bout du deuxième jours, mon âme s’est déchiré. Il était mort. On l’avait tué. ILS l’avaient tué.

Renaud m’a arrêté juste avant que je ne commets l’irréparable. En réalité, je m’étais rebellé pour de bon et avais passé mes nerfs sur tout ce que je trouvais sous la main. Surtout sur ces deux pacificateurs. Sans lui à ce moment là j'aurais payé sûrement le prix le plus cher. Mais j'aurais préféré car je ne serais pas entrain de vivre ce cauchemars. Pour me calmer et me faire oublier la douleur de la perte de Glass, Renaud m'a trainé jusqu'au Capitole. Cependant, ce n'était pas une bonne idée car ça a conforté mon désir de vengeance et de combat contre l'injustice, ou contre les Jeux si vous le prenez sous cet angle.

Je vis maintenant là depuis six ans. J'ai un appartement pas très loin de chez mon oncle qui me rend régulièrement visite et qui m'a fait rentré dans l'équipe TV qui suit de près les Hunger Games. Qu'elle idée me direz vous. Mais c'est l'un des premiers paliers dont je dois réussir à modifier. Montrez à quel point les gens haut placés nous manipule à leurs guises sans demander l'opinion à quiconque. Même après six ans, ma haine ne s'est pas éteinte. Au contraire, elle n'a fait que grandir. Même si je me suis un tant soit peu calmé, je m'attire toujours des problèmes en lançant des offensives afin de rallier le plus de personnes à ma cause : changer Panem. Du moins, c'est une image car en réalité je veux voir sombre ce Stark avec ses Jeux, ses meurtriers dont le gagnant de la dixième édition... Je veux les voir souffrir comme je souffre actuellement. Mais j'ai appris que mon grand père maternelle ferait partie de ses gens qui ont pris sa vie...