Sebastian Seifer + District Sept +
♣ Nombre de message : 167 ♣ Date d'inscription : 05/08/2013 ♣ Age réel : 27
| Sujet: Sebastian Seifer - District 7 [Terminée] Dim 8 Déc - 16:05 | |
| Sebastian Seifer
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Prénom(s) : SebastianNom : SeiferDate de naissance & Age : 2 octobre, 17 ansDistrict / Capitol : District 7Situation Familiale : Père et mère en vie, un petit frère et une petite soeurGroupe : Population garçonAvatar : Tyler Posey
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Physique - Caractère Dans ma petite maison en bois aux abords du centre ville du district Sept, il y a un unique meuble en bois excepté la table pour manger. Sur cet unique meuble trônent des babioles, des petites choses qui nous sont précieuses à toute ma famille même si, toutes réunies, elles ne valent même pas de quoi nous acheter de la viande. Parmi ces babioles, il y a quelques livres que ma mère tient de sa grand-mère, il y a également quelques sculptures en bois faîtes par mon grand-père décédé pendant la rébellion. Mais surtout, il y a un cadre assez grand, peut-être trente centimètres sur vingt. Dans ce cadre, il y a une photo aux couleurs ternes, presque inexistantes. Enfin, sur cette photo, il y a ma famille. Mes parents sont assis sur le canapé l'un à côté de l'autre, au centre, et sourissent à l'appareil photo. A côté de ma mère il y a Jake et enfin Elisabeth sur les genoux de mon père. Je suis juste à côté de lui et je souris légèrement. Cela ne me va pas.
Cette photo a été prise récemment, il y a quelques mois à peine mais nous y tenons beaucoup, surtout ma mère. C'est notre photo de famille, celle que nous n'avons jamais pu avoir. J'ai du utiliser mon salaire de bûcheron d'un mois pour payer cette photo. Je ne voulais pas, je disais que c'était inutile. Mais ma mère y tenait tellement que nous avons fini par la faire. Nous avons tous l'air heureux sur cette photo... si dans le futur on la retrouve, les gens penseront que notre époque était belle à vivre. Or, il n'en est rien.
Quand je la regarde, je peux me voir comme je suis vraiment. Étrangement, je ne me vois pas de la même façon quand je me regarde dans un miroir. Sur cette photo, on peut voir mon visage aux traits graves, pas forcément très harmonieux et beaux, mais qui restent assez symétriques. Mes lèvres sont assez fines et pincées, comme si j'étais tout le temps en colère. Remarquez, cela va bien avec mon arcade sourcilière qui a toujours l'air d'être froncée même quand je ne le veux pas. Mais le pire, ce sont mes yeux. Même si la photo est presque en noir et blanc, mes yeux ont l'air encore pire que tout le reste. On dirait presque un trou noir et que si on les regarde trop, on finira inspirer au fin fond de l'univers. Mais on me dit que ce visage, presque effrayant, me donne un certain charme et que je ne suis pas vraiment moche. Je ne suis pas non plus magnifique. Je reste dans la moyenne disons. Heureusement mes cheveux sont châtains comme ceux de ma mère, foncés mais pas complètement noirs. Cela me donne un air un peu plus doux. Le noir ça fait peur à ce qu'on dit. Il y a bien pire que le noir pour avoir peur. Le rouge par exemple, la couleur du sang. Couleur que je verrais tous les jours si je suis moissonné.
Étant assis, on peut deviner ma taille. Je suis assez grand, un peu plus que la plupart des garçons de mon âge que je connais. J'étais le plus grand de ma classe. J'ai un corps assez fin, plutôt bien sculpté mais pas musclé. Je ne semble pas gringalet c'est tout, mais je ne suis pas Monsieur Muscle. Mes bras ne sont pas fins, mais il ne sont pas non plus énormes. Mes jambes ne sont pas grosses à cause du muscle, mais elles sont quand même la preuve des mes petites ballades quotidiennes. Enfin, quand je suis déshabillé, on peut légèrement voir mes côtes à cause de ma maigreur, mais on peut aussi deviner les lignes apparentes de beaux abdominaux comme ceux qu'ont tous les carrières.
Je suis habillé normalement sur la photographie, comme je le fais tous les jours. Un simple pantalon en tissu et un t-shirt uni. L'argent nous ne l'utilisons que pour l'argent et payer le loyer et l'eau même si nous n'en avons jamais. Dans mon placard, je n'ai donc que deux pantalons, pour utiliser un pendant que l'autre est sale, et cinq t-shirt gris, noirs ou marrons. Enfin, j'ai une paire de chaussures pour les grandes occasions, c'est à dire pour les Moissons surtout et une paire de grosses bottes en cuir épais et à la grosse semelle. Elles sont en mauvais état car très vieilles, mais suffisantes pour le travail.
De toute façon je m'en fiche, c'est largement suffisant pour survivre. Il ne faut pas être quelqu'un de très matérialiste et superficiel pour vivre dans les districts en général et je ne le suis pas. Il y a beaucoup d'adjectif pour me décrire. Matérialiste n'en fait pas partie. Il n'y a que quelques principaux qui sautent de suite aux yeux.
Intelligent. Oui, avec ce mot, la modestie ne semble pas être une de mes plus grandes qualités. Mais je sais que je le suis, on me l'a souvent dit. A l'école, j'étais toujours premier, je sais me débrouiller dans des situations improbables et ardus sans paniquer. Bon, peut-être qu'intelligent n'est pas le mot. Je dirais plutôt rusé. C'est un peu moins narcissique.
Egoïste. Je ne suis pas la personne la plus généreuse du monde, à part en ce qui concerne ma famille. Je ferais tout pour mes parents car ils ont tout fait pour moi et je les aime. Mon petit frère et ma petite sœur ont besoin de ma protection et ils l'auront. Lorsque je ne pense pas à moi, je pense à eux. Cependant, je dois avouer que je ne suis pas du genre à me préoccuper du sort des autres personnes à part mes amis. Il n'y a que ce qui sont proches de moi qui m'intéressent. Les autres, même ceux que je connais, il peut leur arriver beaucoup de choses sans que j'y porte attention. C'est égoïste à ce qu'on dit. Je trouve ça normal. C'est clairement impossible de s'occuper du reste du monde alors que s'occuper de moi et de mes proches est déjà difficile. Si je suis en danger et que quelqu'un que je ne connais pas l'est aussi, je fuirai pour sauver ma peau. C'est le plus important. Je ne veux pas mourir.
Ceci est d'autant plus probable car je suis quelqu'un d'assez peureux. Pas vraiment courageux. Curieux, discret, je me pose beaucoup de questions sur le monde, mais je ne suis pas prêt à me mettre dans des situations périlleuses pour y répondre. J'ai peur très facilement. Le plus souvent, j'arrive à me contrôler, mais elle est toujours omniprésente en moi et m'empêche clairement de faire tout ce que je veux. Je dois donc d'autant plus me concentrer et m'appliquer dans mes faits et gestes, dans ce que je dis.
Tout cela me donne un caractère qui semble plutôt froid. C'est le cas. Je ne suis pas du genre à sourire facilement et sincèrement. Je n'en vois pas l'utilité lorsqu'on n'est pas plus heureux que ça, lorsqu'on vit dans les districts où la vie est si dure et où nous avons autre chose à faire que de sourire comme travailler pour tenter de survivre.
Finissons en avec les défauts voulez-vous. Je suis colérique. Je maîtrise très difficilement mes émotions et j'ai tendance à un peu trop les exprimer, de façon exagéré parfois. Cela a tendance à ne pas plaire aux gens la plupart du temps. Mais je m'en fiche, je n'ai pas l'intention de changer. Je suis comme ça.
Malgré tout cela, je ne suis pas quelqu'un de méchant au contraire. Je suis un bon garçon, j'aide pour les petites choses de la vie courante, je suis polie et respectueux. Et même si j'ai un caractère assez difficile, je suis très peu rancunier et ne me vexe pas facilement. J'ai été élevé comme ça et je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. Sebastian Seifer.
Histoire Dans les livres d'histoire, on nous raconte que ce pays a été construit sur les vestiges de l'ancien monde qui a été détruit par des catastrophes climatiques et les guerres. On nous dit que Panem a été créé avec l'espoir d'un monde nouveau où la paix et l'harmonie avec la nature régneraient. Les gens de l'époque imaginaient une utopie, un endroit où il serait tellement bon de vivre. Cela changeait du monde auquel ils avaient été habitués. Moins d'électronique pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'être assignés à la capitale, moins de facilités pour vivre. Néanmoins, ils s'en fichaient. Ils étaient déjà assez heureux d'avoir survécu, et voulaient tout faire pour ne pas connaître cette fin du monde une nouvelle fois.
Mais tout ça n'a été qu'éphémère. Rapidement, le Capitole a eu de plus en plus d'emprise sur les districts. Les règles sont devenues plus strictes. Alors qu'au début, les personnes pouvaient voyager de district en district autant qu'ils voulaient, les choses ont changé. Ils ont été condamnés à vivre dans leur district sans jamais en sortir. La vie est devenue moins paisible, le travail plus dur. Certaines personnes commençaient à regretter de ne pas être morts dans ce qui ressemblait à une fin du monde. Ils regrettaient d'avoir été heureux de participer à la création de Panem. En effet, durant cette construction, chacun y avait mis du sien, espérant ainsi s'attirer les faveurs du gouvernement et occuper une place privilégiée dans le pays une fois construit. Tout ça avait été vain, car ils ont appris plus tard que les habitants du Capitole avait déjà été désignés quand la décision de la construction d'un nouveau pays a été prise. Les plus riches, célébrités et leurs familles à la capitale, les autres dans les districts. Ceci avait provoqué la montée des tensions.
Pour maintenir l'ordre, le Capitole a envoyé des personnes chargées de la sécurité qu'ils appelaient « Gardien de la justice ». Ils portaient bien leur nom. Il est vrai que malgré le fait que les gens ne pouvaient plus sortir de leur district et rendre visite à leur famille, tout était calme. Les meurtres et autres crimes étaient rares et étaient punis d'une exécution publique. Pendant des générations, les choses se sont passées ainsi. C'est à ce moment que se sont formées les catégories sociales au sein même des districts. Ne pouvant plus rendre visite aux autres, les gens étaient condamnés à s'unir entre eux. Je crois qu'il y a eu beaucoup de consanguinité, jusqu'à ce que ces histoires soient réglées avec la mise en place des arbres généalogiques qui avaient été oubliés. En tout cas, les personnes les plus pauvres s'unissaient encore et encore, les riches ne voulant pas se mêler à eux. Les classes moyennes se mêlaient surtout aux plus riches car ils craignaient de s'abaisser au niveau des plus pauvres et de perdre leur place qu'ils avaient acquis durement au fil des années. L'ascension sociale est extrêmement difficile dans les districts, c'est pour ça qu'en regardant les arbres généalogiques, nous pouvons voir qu'une famille pauvre l'a toujours été depuis la création de Panem, tandis qu'une famille riche n'a jamais connu de coups durs au fil des générations. Ou presque. Plus le temps passait, plus les choses empiraient. Encore une montée du mécontentement, car le Capitole n'a jamais essayé de régler le problème.
Le pouvoir du gouvernement s'est encore renforcé. Mais mes parents m'ont raconté que quand ils étaient enfants, tout s'est empiré à une allure fulgurante. Même les petits délits étaient punis par une peine de prison ou de flagellation publique. Ils n'étaient plus libres de sortir le soir, des couvre-feux ayant été installés. Une minute de retard de travail était sanctionnée par une journée de travail non payée, ce qui était une horrible punition sachant que la vie devenait de plus en plus chère. Ils se sont alors rebellés. Cela a été rapidement arrêté, et le Capitole a crée les jeux.
Je les déteste pour ça. Je déteste ces jeux, mais en même temps, je déteste ce qui se sont rebellés. S'ils ne l'avaient pas fait, ces jeux n'auraient jamais été crée. Maintenant, je dois vivre avec la peur permanente d'être moissonné. Il ne me reste deux ans, deux ans à vivre le ventre noué à chaque Moisson. J'ai beaucoup de papiers. J'ai pris des tesserae pour toute ma famille chaque année, ce qui me donne un nombre incalculable de papiers portants mon nom, tout autant de chances de mourir sauvagement assassiné pendant ces jeux. Je ne pourrais pas en vouloir à mon assassin, il voudra vivre lui aussi, comme tout le monde. Et cela sera le même moyen pour lui.
Cette année, j'ai pris un tesserae de moins. Maintenant que l'école est fini, je peux enfin me mettre au travail. Je travaille en tant que bucheron avec mon père, afin de ramener un maigre salaire de plus. Ma mère étant fatiguée à force de s'occuper de nous et de se réveiller tôt tous les matins pour tenir la pépinière, le soir, vers cinq heures, je vais l'aider. Je m'y connais en plante et en arbre. Je sais me servir d'une hache. C'est bien les seuls avantages que j'aurais si je suis moissonné un jour. C'est un espoir que j'ai. Mais il y en a aura tellement de plus fort que moi.
Si je suis moissonné, je mourrais à l'âge de seize ans. Seize ans, c'est tellement jeune pour mourir. Je n'aurais pas le temps de faire tout ce que je veux. J'ai envie d'aimer, j'ai envie d'avoir une petite amie, de me marier avec elle, d'avoir des enfants. J'ai envie de construire une famille même si elle aura également des chances d'être détruite par ces jeux. Et j'ai des amis que j'aime et qui m'aiment. Lucas, mon meilleur ami, m'a récemment avoué qu'il m'aimait... Mais je ne lui en veux pas, je l'aime toujours autant en tant que frère et je n'ai pas envie de le quitter. Il en va de même pour Chléo que je connais depuis l'école maternelle et nous ne nous sommes jamais quittés. Nous formons un groupe très soudé à nous trois, surtout depuis la mort de Stéphanie, exécuté par un Pacificateur pour avoir volé de la viande chez le boucher qui n'a pas hésité à la dénoncer. Je le déteste... Stéphanie. Tu me manques tellement.
Si je suis moissonné, je ne sais pas ce que mes parents feraient. Ils ont tellement donné pour m'offrir une vie à peu près potable, pas trop dur. Nous avons assez à manger pour survivre même si nous avons faim et normalement, je ne suis censé rien avoir à faire à la maison. C'est moi qui décide de le faire. Je prends le tesserae car j'en ai envie, j'ai envie de me sentir utile, j'ai envie de donner à ma famille. Grâce à l'huile et à la farine que donnent les tesserae, nous arrivons presque à manger à notre faim. Et je sens que mes parents sont fatigués depuis le temps qu'ils vivent cette vie à un rythme de dingue. Il me semble donc tout naturel de les aider comme je peux. C'est à dire en travaillant dans la forêt, en aidant ma mère à la pépinière et en prenant des tesserae.
En sachant tout cela, en sachant toutes les chances que j'ai à être moissonné, j'essaie de m'entraîner tant bien que mal, quand j'ai le temps, c'est à dire presque jamais. Seulement quelques heures le dimanche quand je ne vais pas à la pépinière après le travail. Je m'entraîne à grimper aux arbres, je cours dans la forêt pour gagner de l'endurance. Je suis plutôt bon à ça, je me fatigue très peu facilement, et je suis assez bon en parcours d'obstacles. Mais je ne suis pas un carrière, je ne suis pas aussi entraîné, je ne suis pas aussi fort. Et surtout, je ne suis pas aussi assoiffé de sang. Je devrais tuer, je le ferais. Mais cela sera à contre-coeur et je me sentirais coupable jusqu'à la fin de ma vie si je dois gagner.
Je n'ai qu'à espérer de ne jamais être moissonné. Il me reste deux ans à tenir. Deux petites années.
Behind the screen Prénom/Pseudo : TexteAge réel : TexteComment as-tu connu le forum ? TexteCode du règlement : Le mot de la fin Bon alors comme vous l'avez vu c'est une refonte de personnage. Vu que je ne suis pas du tout inspirée par Lacey, mais que je voudrais rp surtout que j'adore ce forum, et bien je change de personnage. On m'a dit que j'avais juste à poster la présentation en vous le précisant.... Donc voilà. J'espère que ça va. Je vous nem <3
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Dernière édition par Sebastian Seifer le Mer 11 Déc - 20:30, édité 4 fois |
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