Physique - Caractère

D’un point de vue général, le garçon n’est pas bien grand. Son tout est parfaitement proportionné. Il a une allure svelte. Une silhouette de mannequin, ou presque. Il aime son corps tel qu’il est. Sa musculature, rien de bien important. A vue en tout cas. Mais posséder ce genre d'atouts n'est pas réellement dans son caractère et dans sa façon d'être. Il est plutôt un homme réfléchit que plutôt à utiliser ses poings. C'est pourquoi sa musculature est fine et toute en longueur. Facilitant l'agilité et la vitesse de mouvement. Quand bien même il paraitrait fragile au premier regard, il en est tout autre. Bien d'autres sont tombés dans ce piège.

D’un point de vue vestimentaire, évidemment, vous devez vous en douter, le jeune garçon porte des affaires miteuses. Des habits de couleur marron et formés d’un pantalon et d’un haut à manches. Un vêtement a manche qui est généralement une veste que l'on pourrait dire de sport dont il a pris l'habitude de rabattre la capuche. A vivre dans la misère, on la reflète. Dans notre façon d'être, dans nos habits, sur notre corps. Quand vous êtes pauvre, vous ressemblez à un pauvre. Il porte aussi tout son arsenal sur lui. Et on peut dire qu'il est assez complet. Il reste une chose à ne pas omettre, c'est la cigarette qu'il porte à longueur de journée au creux de ses lèvres. Même s'il possède peu d'argent, la nicotine reste une chose à lui qu'il ne laisserait pour rien au monde. C'est son seul plaisir après la chasse. Tout ça pour ce donné un style et il faut dire qu'il lui colle plutôt bien à la peau pour un petit Tribut.

Notre caractère est quelque chose d'unique qui nous appartiens totalement qui est libre à nous de changer ou de conserver au cours des âges. En effet, si le physique peut ressembler jusque traits pour traits à quelqu’un d’autre, on n’a jamais exactement le même caractère qu’une autre personne sur la planète. C'est aussi généralement une chose que l'on construit à plusieurs. Des proches, des amis, des ennemis, des inconnus. Tous sont là pour apportés leur part du gâteau. On ne peut ainsi prétendre connaître la personne que l’on juge.

Androu n'a véritablement peur de rien. Ou du moins de peu de choses aujourd'hui. Il faut dire que la mort ne lui fait plus peur, pas plus qu'autre chose. Lui qu'il a tellement frôlée dans sa jeunesse. C'est ce que l'on demande à un Tribut non ? Pour ce sortir de n'importe quelles situations, il faut bien n'avoir peur de rien. Et pour parler aux gens, il sait y mettre le ton, même un peu trop. Il a du mal à voir où s'arrêter dans sa hauteur de parole quelques fois et il prend souvent les gens de haut. Du moins c'est ainsi qu'il pouvait fonctionner. Aujourd'hui ce trait de caractère est devenu de la prétention enfin il reste surtout un grossier personnage. Qui sait un jour, peut-être sera-t-elle fondée ?

Il est très pointilleux sur l’honneur. Du moins quand ça l'arrange bien. Il faut savoir rester fourbe si on veut survivre. Il ne supporte pas les traitres et les lâches qui ont trop souvent trouvés refuge dans la société actuelle. Selon ses dires. Ça ne l'empêche pas d'être aussi vil et cruel. Prendre une vie n'est pas une chose qui le dérangera. Même s'il ne le fera pas sans raison. A noter qu'il est assez rancunier aussi. Que voulez-vous les hommes ne sont que des moins que rien.

Aujourd'hui il n'aspire qu'à une chose. Trouver tous les moyens possibles pour que sa soeur puisse vivre dans des conditions décentes. Il fera tout pour elle. Célestia de prénom, est la seule personne qui lui reste. Alors oui, il rêve de remporter les jeux pour pouvoir enfin vivre convenablement. Arrêter de chasser pour survivre. Arrêter de se torturer pour être prêt. Arrêter de vivre dans la peur. Il ne reculera devant rien pour arriver à son but, quelque soit la morale. Généralement, il s'y assoit dessus.

Histoire

Vivre dans la misère c’est une histoire de famille dans les Paterson. D’après les contes que lisait la mère  il y a fort longtemps, ce nom était signe de prestige. Mais de nos jours il n’est que la représentation de pauvreté, crasse et rejet. Avant les jours sombres, les parents d’Androu vivaient dans le district 10. Oui, toujours et même district qu'aujourd'hui. La vie était comparable aux époques passées. Le  dernier endroit où on aimerait élever une famille. Le genre qui ne connais que crime et marché noir pour survivre. Mais les bombardements qui ont tout détruit. Tout balayer en quelques secondes. Mais ils ne devaient pas s’abattre, surtout avec le nouvel arrivant dans la famille. Androu qu’il s’appela. Une nouvelle qui réchauffa légèrement les cœurs. C’est ainsi que la famille s’implanta au district 10.

Les évènements avaient mis la tante sens dessus dessous. Baignant alors dans l’alcool local et parti dans une dépression sans faille. Mais il était enfin là. Le fiston. Ses premières années de vie furent simple, comme elles pouvaient l’être dans le 10. Heureux de ce qu’ils pouvaient avoir, il faut savoir se contenter de ce que l’on a. C’est 3 ans plus tard que n’acquît Célestia. Sœur cadette d’Androu. Il l’a de suite chouchouté comme la prunelle de ses yeux. Même si sa naissance a signifié la mort de sa mère. Bien trop fragile, elle n’a pas pu supporter un tel traitement. Le Père. Ne put qu’essayer de faire bonne figure. Élevant son fils et sa fille du mieux qu’il put. 11 longues années, ce fut son espérance de vie. Des années qu’il consacra surtout à son fils. A lui apprendre l’art de la chasse, chose qu’il tenait de son père. Mais le pauvre homme était rongé par la maladie. Les dernières années de sa vie, furent synonyme de souffrance. Mais il ne devait pas s'abattre. Il avait une famille à nourir. Androu se rappellera toujours le visage de son père le jour de sa mort. Même dans cet instant, il a gardé son sourire. Comme pour lui montrer que même s’il on quitte ce monde, il faut profiter de l’instant présent. A 14 ans, qu’importe ce que fait votre père, ça vous marque.

Les années qui suivirent se rimèrent avec travail et confrontation. Des affrontements avec sa tante, seul parent en vie pour élever les deux jeunes enfants. Si on peut dire les choses ainsi. Sous un autre angle, on aurait pu affirmer que c'est le garçon qui entretenait cette famille. De sa sueur, de sa souffrance à la tache, de sa fatigue quotidienne. Une époque qui commença à former le jeune garçon à la survie. Il ne pouvait compter que sur lui-même pour le bien-être de sa sœur. 14 ans déjà et toutes ses dents. A cette époque un groupe de personne trainait dans le district. Ils cherchaient des jeunes pour les préparer aux jeux ... comme ils disaient. Pur mensonges. Mais Androu et ses camarades étaient bien trop naïf. Malheureusement, on ne pouvait voir dans les méthode du groupe que souffrance et douleur. Ils n’étaient qu’un pur canular. Juste un rassemblement de types voulant s’amuser à torturer des gamins. Androu connu tous les châtiments du monde durant ces deux longues années. Aucune partie de son corps n’est épargnée par les cicatrises à ce jour. Chaque matinée il avait droit à une entaille différente. Pour quoi au final ? Un espoir de gagner les jeux et quelques bouts de viandes. Mais cet endroit l’a renforcé. Il lui a permit de croire. L'espoir ! C'est ça qui l'a amené à revenir chaque matin pour recevoir sa sentence. Et il est devenu plus endurant, plus fort, plus résistant mais surtout ça lui a permis de devenir quelqu’un pouvant s’adapter. Sans ça, ils l’auraient tué.

Depuis ça le garçon a toujours été en contact avec le marché noir du district. Bien plus gratifiant. Même s’il continu travailler dans les élevages. Ce n’est plus un tendre. 16 ans déjà et il se sent prêt. Pour ? Les Hungers Games. Il sait qu’il ne lui reste plus que deux ans pour y participer.  Il aimerait attendre encore 1 ou 2 années avant d’y participer. Histoire que si jamais il ne revient pas, sa sœur puisse tout de même se débrouiller sans lui. Faites attention à vous, il n’est pas forcément un gamin à approcher. Les nombreuses armes sur lui le prouve.