Physique - Caractère

Le Capitole est sans aucun doute la ville la plus puissante des districts. C’est là où non seulement les personnes les plus importantes et riches se côtoient continuellement dans l’excentricité, mais c’est également la ville où une jeune femme prénommée Olympe a vécu toute sa vie.

Digne fille de sa mère, un mannequin connue à travers tous les districts et au Capitole, notre muse n’a vraiment rien à envier autres femmes. Souvent comparée à une poupée et bien que cela soit tout de même absurde, sa peau fine et douce à la fois, pourrait rivaliser avec la soie. Cependant, malgré que certains peuvent la croire fragile et d’une grande douceur (grâce à son teint pâle), Olympe sait jouer de ses charmes afin d’attirer l’attention. Une démarche assurée en plus d'être élancée, une taille d'une grande finesse, la déesse Aphrodite n’aurait-elle pas finalement une descendance ? Bien que cela plaise à la gente masculine, beaucoup se sont perdus par fascination dans  son regard espiègle chocolat.


La gourmandise… N’est-ce pas un des sept péchés capitaux ? Comme si le diable avait lui aussi apporté une touche de tentation lors dans cette création angélique, ses lèvres ont attiré et ont fait tourner bien des têtes. Sucrée et quelque peu de la même couleur que le fruit, notre chère nymphe a su laisser, en chacun des hommes qu’elle a connu, un souvenir d’une délectable fraise.  Ou ils se rappellent peut-être de la soyeuse souplesse de sa chevelure. Je m’explique. Bien qu’elle a toujours vécu au Capitole et bercée dans la mode, cette demoiselle aime laisser tomber ses longs cheveux châtains sur ses épaules. Qu’est-ce qu’il y a de plus agréable que le vent vous caressant le visage et s’amusant avec votre coiffure ? Mais n’allez pas croire qu’elle ne se les attache jamais. Non, lors de soirée importante ou simplement afin de faire bonne figure, la belle fait en sorte d’être plus présentable possible.

Dailleurs, on retrouve ce dernier point dans sa tenue vestimentaire. Oui, elle n'aime pas être négligée. Rien de plus normale quand on est issu d’une famille aisée. Toujours de beaux habits de grands stylistes sur le dos, notre ancienne croqueuse d'hommes préfère tout de même la sobriété. Voir toutes ses femmes maquillées, coiffées  et optant toujours des couleurs flamboyantes, l'a toujours fait rire. Pour elle, toutes ses femmes cherchent à cacher leur complexe ou un secret, si ce n’est pas les deux. Elle pense même qu’elles font de telles choses non pas par influence grâce aux stylistes ou afin de montrer qu’elles sont aisées, mais par pure naïveté. « Elles sont tellement influençables que s'en devient désolant... »

Seulement, Olympe ne leur dira jamais que tout ce qu’elles font n’est qu’apparence. La foi, l’intelligence et la force morale sont la clé de la réussite. Et non pas seulement l'apparence. Hypocrite ? Oui. Mais notre sirène l’as très vite comprit. Pour vivre dans un tel milieu, si l’on ne veut pas tomber bas et que l’on veut briller, il faut se forger deux personnalités. L’une sociable, adorable,… et de l’autre côté, être manipulateur, égoïste… Savoir jouer avec les autres sans se faire prendre et sur deux tableaux. Cependant, même si elle a acquis cette leçon,  elle est sûre que part moment, son regard la trahi. Et dans ces circonstances, Olympe n’hésite pas à surjouer la comédie. C’est sa carapace. Son moyen de défense.

Processive et obstinée, l’enfant chéri n’hésite jamais à faire chanter les autres afin d’arriver à son but. Et ce, par tous les moyens possible. On ne lui a jamais refusé quelque chose et elle compte bien que cela reste ainsi. « J’ai le non ? Très bien. J’obtiendrai le OUI et qui plus est sur un plateau d’argent.» Tout son entourage l’a bien compris. Ce n’est pas son genre de renoncer quand elle veut quelque chose. Elle l’obtiendra toujours. A côté de sa tendance à être une peste,  Olympe peut se montrer véritablement douce, gentille et à l’écoute. Mais pour arriver à la voir sous cette image avec franchise, il va falloir gagner sa confiance et surtout son attention.

Histoire

Comme si elle était destinée à rester au Capitole, Olympe est née un beau matin de printemps haut en couleurs. A croire que le Capitole s’inspire ces douces nuances de saison. Mais revenons à notre sujet principal. Fille d’un scientifique au service des Hunger Games et d’un grand mannequin, Olympe n’a jamais manqué de quoique ce soit. Affection, attention… Non, tout ce que peut rêver une petite fille elle l’avait. Ce n’est d’ailleurs rien de le dire car ses parents se pliaient à ses volontés. Leur fille chérie désirait apprendre le piano ? Un professeur venait le lendemain matin l’initier à cet instrument. Une jolie robe d’un grand couturier ? Un jeu d’enfant et sans problème. Bref, étant leur seule et unique enfant, ses parents faisaient tout pour qu’elle ne manque de rien. Normal qu’il la chérisse autant. Comment réagiriez-vous si l’on vous dit : « Nous sommes navrés vous ne pouvez plus avoir d’enfant… » alors que vous en voulez ? C’est sûrement pour cela qu’ils se comportent ainsi. Cependant, je suis obligée de vous raconter un peu cette situation. Alors qu’Olympe avait cinq ans, Clarysse, sa mère, eut un grave accident alors qu’elle défilait. Un projecteur suspendue en l’air se décrocha inexplicablement et s’écrasa sur la scène. Inutile de préciser qu’il y avait des blessés. Et parmi eux, Madame Milano. Mais malgré que ses blessures externes fussent superficielles, une autre blessure ne put être résolue. Enceinte de quelques semaines, elle perdit son enfant et devint stérile. Coup de chance que ses blessures n’allaient laisser aucune marque, mais le prix à payer n’est-il finalement pas lourd ? Bref. Maintenant, vous savez pourquoi Olympe est fille unique et tant aimée de ses parents.

Revenons à nos moutons. Après cet accident qui a marqué ses parents, notre petite princesse a continué à grandir et a très vite comprit le système social au Capitole. Si l’on voulait briller un jour, il fallait avoir plusieurs atouts et savoir « manipuler » les autres avec intelligence, agilité et surtout ne pas montrer qui l’on est vraiment.  Une éducation longue et dure à apprendre, mais si cela était finalement pour pouvoir survivre dans un monde de dictature alors il fallait s’y prendre tôt. C’est ce qu’a fait notre chère petite. Malgré les dires et ses caprices, Olympe a très vite attirée l’attention de toutes les personnes qui pourrait lui servir un jour. Que cela soit socialement ou non. C’est d’ailleurs lors de ses plus jeunes années qu’elle fit la connaissance de May Howe. Une fille de son âge qui l’aidait à garder son image d’enfant adorable et attachante. Rien ne pouvait les séparer, surtout si c’était pour faire les quatre cents coups ou se moquer des « marionnettes » (femmes excentriques du Capitole).  Finalement, Olympe avait trouvé en elle bien plus qu’une amie, mais une sœur.

L’adolescence, la période où l’on se construit et où l’on montre son côté rebelle. Pour ce qui est de la Milano, c’est le passage où elle profitait de la vie sans se soucier du lendemain. Se lançant dans une vie un peu « légère » au désespoir de May, Olympe adorait jouer avec les garçons. Ils étaient des pions, des marionnettes. Elle pouvait faire d’eux tout ce qu’elle désirait. A croire que les leçons de puissance durant toutes les années de son enfance lui ont bien servit. Quoi de plus amusant ? Elle avait hérité des qualités de ses parents alors pourquoi ne pas commencer à s’en servir. La vie est si triste et trépidante à la fois. Pourquoi ne pas s’amuser un peu ? L’adolescence est faite pour cela ? Mais entrée au lycée, une partie de la future femme qu’elle avait construit toutes ses années se fissura. Seule sa meilleure amie pouvait parfois voir son véritable visage. Seule May la connaissait…

La Moisson ? Quelque part en la jeune fille cela la terrorisait. Mais ce qui la rassura c’est qu’elle passait toujours à côté de cette participation aux jeux qui attirait son attention. Quoi de plus normal quand on a un père qui travaille pour cet événement. Fascinée par ces recherche et sa passion pour cette aventure annuelle, elle s’est promit qu’elle aussi, allait mettre tous ses talents au service de ses jeux.

Cependant comme une force magnétique la poussant vers lui, Olympe se retourna sur un garçon solitaire. Pourquoi lui alors que d’autres garçons étaient à ses pieds en un simple claquement de doigts ? Elle ne le sut jamais. Peut-être est-ce son naturel vis-à-vis des autres… Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle devait lui parler. Apprendre plus sur lui. Si le cours n’allait pas commencé à cet instant où elle l’avait vu, elle l’aurait sans aucun doute abordé. Malheureusement, notre sirène dû attendre l’interclasse. Décidée à lui parler, Olympe prit ses affaires au plus vite et se retourna afin de rejoindre ce garçon qui avait hanté ses pensées ces deux dernières heures de cours. Mais alors qu’elle pouvait enfin lui parler, il avait disparu.

Décidée de le retrouver au plus vite, Olympe n’hésita à passer  au peigne fin le lycée. Elle allait même jusqu’à demander à ses camarades s’ils ne l’avaient pas vu. Jusqu’à embêter May dans ses conversations qu’elle aurait pourtant trouvées intéressantes… Après dix minutes de course contre le temps, il était là. Dehors sur un banc, casque enfoncé et coupé du monde. Elle se souviendra toujours de ce moment précis. Le voir seul dans un coin, yeux fermés à écouter de la musique et à battre le rythme avec sa tête, lui avait décroché un sourire lumineux et même un petit rire franc. Surtout quand elle s’est approché de lui et l’a entendit fredonner en supplément.  Rien que de le voir dans ce tableau, lui procurait non seulement un peu de calme et de sérénité. Qu’il était chou… Chou et attirant. Du moins, rencontrer quelqu’un qui se passionnait pour la musique était tellement agréable. Ce fut à ce moment que la belle c’était dit qu’il devait être vraiment intéressant et pas comme tous les garçons qu’elle avait connu avant… Sans cervelle… Elle s’assit à ses côtés et sut que rien n’allait être comme avant.

C’est d’ailleurs ce qu’il se produisit. Olympe oublia sa vie de conquête pour lui. La vie était tellement agréable, comme une promenade sur un fleuve paisible… Cependant, elle avait toujours vécu dans l’aventure. Le sentiment de palpitation et d’excitation vers l’inconnu lui manquait. Etre avec lui devenait si banale… Si rangée… Qu’elle se sentait finalement prisonnière. Mais alors qu’elle rencontra sa pseudo « belle famille », elle trouva en Alec, le frère de William, ce dont elle cherchait. Quelqu’un de passionnant et toujours à la recherche d’aventure et de défis. Pourtant toujours amoureuse de William, un mois après avoir rencontrée la famille Matthews et retrouvée Alec sur son lieu de travail, elle s’abandonna dans les bras de l’ainé. Elle se senti d’abord mal vis-à-vis de son petit ami officiel mais c’était tellement excitant… Ne pouvant finalement plus vivre dans la routine, Olympe décida de rompre avec William. Elle étouffait malgré toute la douceur qu’elle avait pour lui. Ce n’était plus comme autre fois. A croire que sa précédente vie lui manquait. Notre muse rendit alors la liberté à celui qui avait sût faire battre son cœur. Puis, peu de temps après, elle s’afficha au bras du ténébreux Alec en gardant un petit pincement au cœur de ne plus avoir aucun contact avec celui qu’elle avait pourtant tant aimé. Cependant, son nouvel amant fit tout pour chasser ce mal-être. Tout comme les parents de sa dulcinée, il lui offre tout. Et ce, à n’importe qu’elle prix. Il est même allé voir comment allait son frère afin qu’Olympe se rassure du remord qui la rongeai au plus profond de son âme.

Mais si avec Alec on lui prête l’image du parfait couple et qu’ils sont fiancés, la jeune femme semble avoir pris un  peu de recul. Jouer avec les autres et avoir tout ce que l’on veut dans la vie est sans nul doute important à ses yeux, mais il semblerait qu’elle s’est infligée quelques blessures durant ses dernières années. Le lien qu’elle entretenait avec May, sa sœur, sa meilleure amie, sa confidente a vraisemblablement changé et cela lui manque mais elle le garde pour elle.