The Hunger Games RPG
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Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh

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Trishteh Yeleen
Trishteh Yeleen
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeVen 6 Déc - 20:44




Keep your chin up, someday, there will be happiness again.

Oswinateh
 
Au final, on avait même pas bougé : c'était pas possible de se décider sur une destination. Même moi, celle qui voulait bouger, je n'avais pas d'idée. D'un côté je restais soulagée, mais de l'autre, j'étais en colère contre moi-même. En même temps, j'avais pris une résolution, et le fait de commencer à bouger m'aurait permis de la tenir. J'avais peur que mon courage du moment s'évapore peu à peu et qu'en face du danger, je ne sois pas assez forte pour faire face et me battre. J'étais sortie pendant un petit moment de la grotte, où j'avais shooté dans des cailloux, me retenant de crier un bon coup pour me libérer. Je n'avais pas soif de sang, mais plutôt de vie. Je veux vivre. Encore une fois, pour Seed, Paul, Hadrian, Ulyss, Emily et même ma mère. Leur montrer que je peux les venger. Que maintenant, moi je suis en vie, et à tout prix. La fille était maussade, la tête rentrée dans les épaules. Elle avait marché quelques pas en dehors de la grotte et s'était assise en tailleur sur le sol, où on aurait pu croire qu'elle avait marmonné assez longtemps. Les mains enfoncées dans les poches de sa veste, elle s'était enfin calmée et avait regardé l'horizon pendant un long moment. Puis une petite brise se leva, et les épines du froid s'enfoncèrent dans son visage. Elle secoua un moment la tête, sûrement pour se sortir de ses pensées. Un mouvement qu'elle avait déjà fait plusieurs fois. Ensuite elle s'était levée, et, traînant des pieds, elle avait rejoint ses alliées dans l'ombre de la grotte. Quand je suis retournée dans l'abri, je me suis assise un temps près du feu pour me réchauffer un peu. Ensuite je m'étais emmitouflée dans ma couverture – normale pas celles chauffantes – et endormie en sursaut.

J'avais rêvé d'un escalier, d'un tourbillon multicolore qui devenait au fur et à mesure rouge sang et des murs où dégoulinaient une substance carmin, poisseuse et brillante. Une musique se jouait à l'orge, de plus en plus oppressante. Finalement, les éclaboussures obscurcirent le champ de vision qui nous permettait de voir. La musique s'arrêta brusquement en même temps que la vision qui changea radicalement : une petite fille un peu rousse et très brune se baladai dans une prairie avec des grandes herbes. Les paumes, tournées vers le sol, effleuraient les hauts des plantes. Ses cheveux frôlaient le bas de son dos, brillants sous l'éclat du soleil. Ils volaient doucement dans la petite brise, et des petites mèches décollaient, presque à l'horizontale. La jeune fille chantonnait quelque chose aux notes douces avec une voix pure et mélodieuse. Un beau soprano gazouillant de petite fille. Elle s'arrêta un moment pour cueillir un coquelicot, deux marguerites et quatre boutons d'or. Elle plaça deux des fleurs dorées dans ses cheveux, au dessus de l'oreille gauche puis reprise sa marche, en changeant de chanson. Le vent faisait bruisser et onduler les herbes, en une belle danse poétique. Mais à gauche se dressait une forêt sombre et silencieuse. Les arbres noirs avaient des feuilles flétries et des bourgeons morts. Les branches étaient squelettiques, et donnaient l'impression de se refermer comme de longs doigts. La petite fille marqua un temps d'arrêt, tant dans sa marche que dans son chant. Intriguée, elle pencha sa tête sur le côté et fronça les sourcils. Puis, finalement, un grand sourire éclaira son visage, et la blonde obliqua vers la forêt. Elle ne fit pas attention au vent qui soufflait de plus en plus fort. Sa chanson se fit soudainement morbide, et sa voix immature la rendait malsaine. Elle s'éloigna, puis on entendit un cri.

Je me réveille en sursaut, comme je m'étais endormie. Sauf que là, je halète, une nouvelle fois en sueur. Dehors l'hymne retenti. De là où je suis, en me baissant un peu, je peux voir le coin du ciel où le visage de deux personne apparaît : la fille du trois et le garçon du … Les canons avaient dû tonné pendant mon sommeil. Que deux morts ? On avait au moins une bonne nouvelle : les carrières n'avaient pas retrouvé ma trace. Et une mauvaise aussi : demain on allait morfler. C'est simple, on avait rarement vu seulement deux morts en une journée sans que le lendemain il se passe quelque chose d'assez gros. Et accessoirement, une petite pelletée de morts. Demain, il faut vraiment qu'on bouge. Tourmentée et stressée par ce qu'il va se passer demain, je me retourne dans ma couverture et essaye de me rendormir. Le sommeil vient, petit à petit. Un sommeil noir et sans rêves, bien réparateur comme il faut. Je distinguais juste le spectre du feu, et celui des lumières dansantes, multicolores comme d'habitude. Vous n'avez jamais remarqué que le noir n'était jamais vraiment noir ? Il était toujours composé d'une multitude de points lumineux des fois rouges, des fois jaunes ou bleus, ou verts.

Pour la troisième fois de la journée, je me suis réveillée. Pour le coup, la seule lumière venait des braises qui dessinaient une silhouette maintenant familière. Je me lève, et lui pose doucement la main sur l'épaule en lui disant « Allez, vas dormir, je prends la garde. » Je retourne ensuite à ma place, après avoir remis un peu de bois sur le feu. Je m'adosse à un mur, et remet ma couverture sur les jambes. Et j'attends.Que le temps passe.
Light dawn shadow.

Le jour pointe enfin à l'horizon, colorant le ciel en rose, remplaçant le bleu nuit. Ici le ciel est hivernal : couvert. On ne voit pas les halos des étoiles, et juste de temps en temps la lueur ronde de la lune quand elle passe sous une couche moins épaisse de nuages. Un nouveau jour sur lève sur cette bulle isolée. Un nouveau jour où le sang va certainement couler, des vies vont être enlevées. Et vous savez quoi ? Il reste huit personnes dans la cage. La porte s’entrouvre de plus en plus. Elle attend l’être qui poussera les derniers centimètres. Peut-être qu’elle connaîtra son identité sous la lumière crépusculaire ? On le saura à ce moment-là. Et Pourquoi attendre alors qu’on peut revenir à nouveau dans cette cage dorée à l’instant ?[/i]
Brusquement j’ouvre les yeux. Je me suis assoupie, et ma tête avait roulé sur le côté de mon épaule. Je prends une profonde inspiration, me frotte les yeux et essuie un mince filet de bave avec ma manche. Je regarde au loin. Il fait jour. Une journée hivernale, encore une fois. Aussi grise qu’elle est lumineuse, aussi morne qu’elle vous met en danger. Quatrième journée. Est-ce que c’est aujourd’hui que tout va se finir ? En bien ou en mal ? J’ai maintenant une chance sur huit. Je vais tâcher de la saisir. Je me lève, assez rapidement pour faire danser des étoiles devant mes yeux. Je me pose un instant, la main sur le front. Quand ma tête ne tourne plus, je me dirige vers mes alliées, dont je secoue l’épaule à tour de rôle. Ensuite, je remets un peu de bois sur le feu et souffle sur les braises pour que les brindilles prennent. Je suis prête à aller chercher de la neige si elles le veulent. En attendant, je sors une miche de pain, que je romps en 3, tendant un tiers au deux. Entre deux bouchées je dis d’une voix encore un peu engourdie par le sommeil : « Bon, aujourd’hui, faut qu’on bouge. Ça vous dit de retourner à la corne ? On est pas trop loin, et on verra bien s’il y a quelqu’un. Nous ne sommes plus que huit, je pense que les juges vont faire quelque chose pour qu’on se rejoigne et je pense qu’on devrait se préparer au maximum. Et puis on n’est pas si loin que ça, non ? » Je finis mon pain, fixant tour à tour les deux jeunes filles, attendant une réponse.

© Belzébuth
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Jake Felden
Jake Felden
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeVen 6 Déc - 21:46


Le jour se lève timidement sur la 4ème journée des Jeux de la Faim alors que les juges déclenchent un premier combat. Le jour se lève et déjà, le sang va couler. Quatre tributs s'apprêtent à combattre férocement... les jeux ne tarderont pas à se finir, les juges s'en assureront. Il suffit d'un bouton... et trois jeunes filles vont se retrouver prise au piège.

L'obscurité de la grotte permet tout de même de distinguer trois silhouettes inhumaines, à 4 pattes, marchant lentement et bruyamment vers les jeunes filles. Bien avant l'arrivée des intruses, ceux-ci occupaient déjà l'endroit et pour défendre celui-ci, il va falloir éliminer ceux qui ont osés salir leur habitat. Trois ours au pelage brun débarquent devant les trois tributs, bien déterminé à ne pas les laisser partir. Leurs yeux rouges sont agressifs et avide de sang, leurs griffes sont suffisamment aiguisée que pour entailler tout un bras tandis que leurs crocs crochus leur permettra sans aucun problème de décapiter un humain. Autre particularité : Ces ours ont été mutés génétiquement pour traquer leur victime jusqu'à ce que suffisamment de sang coule. Les jeunes filles se retrouvent prise au piège, seule l'intelligence et le bon sens les aidera à sauver leur peau face à la mort imminente qui les attend.


Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 Instinct_tueur

Bonne chance !:
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeDim 8 Déc - 13:55





















 ❝ Oswinateh, le 9, le 10 et le 11 ❞
~On se fait un steak d'ours ou on reste végétariennes ?~




La nuit fut longue et courte à la fois. Longue car j'avais rêvé à nouveau, de mon District, d'elle, du Capitole puis des trois jours déjà passés ici. Court car je n'aurais jamais assez de repos dans ces Jeux stupides. J'avais ouvert les yeux brusquement, mon sommeil n'avait pas été paisible. J'avais tourné la tête de toutes part comme pour me souvenir de l'endroit où j'étais. Puis je m'étais levée et j'étais sortie. Le froid était horrible, je me tenais debout devant l'entrée de la grotte et l'aube commençait à se montrer. J'étais sortie pour une raison, mais j'avais comme oublié quoi. J'avais ramassé du bois, des branches petites et grosses, marchant d'un pas lent, ne voulant pas me fatiguer. Et alors, avant de rentrer dans la grotte à nouveau, je me souvins pourquoi j'étais sortie. Je tombais à genoux, lâchant les branches à côté de moi, puis vomis. Il semblerait que tout ces événements avaient été de trop pour moi. Le sang séché encore sur mes vêtements me tournait la tête depuis un long jour et il était temps que j'évacue cette nausée. J'avais ensuite repris mes branches et fut retourné à l'intérieur. J'avais mis une branche dans le feu qui celui-ci crépita à son contact. C'est une drôle de matinée, que je me disais. On avait passé une journée à rien faire, maintenant on va morfler. Ce n'est pas une prédiction, c'est toujours comme ça. Les Juges nous laissent un moment de repos puis nous envoie un piège. J'espère seulement qu'ils ne vont pas nous sortir une grosse bête comme ils aiment le faire, je me souviens très bien du tigre à la mâchoire sur-développée de la sixième édition. J'avais cinq ans, et je regardais déjà les Jeux. J'en faisais même des cauchemars, ces êtres humains, parfois même mes amis qui se faisaient déchiqueter sous les yeux écarquillés du monde entier. Je frissonne même encore en pensant à cette révolte perdue qui a conduit à ce massacre annuel. Mon oncle avait perdu la vie dans la révolte, pour rien. Enfin si, pour quelque chose. Si ça n'avait été rien je serais dans mon District en train de me prélasser au soleil. Il avait perdu la vie dans la révolte, pour des années de souffrance national. Voilà ce que nous avions perdu ce jour-là où les Jeux ont été mis en place, la vie. Nos valeurs n'existent plus, nous ne sommes qu'esclaves et... je bois quelques gorgées de l'eau filtrée, pour rincer ma gorge de l'acide spéciale estomac.

Quelques instants plus tard, Trishteh prend la parole. Elle s'était levée avant nous, avait pris la garde et nous avait toutes les deux réveillées. Mais depuis que je me suis levée, je n'avais rien dit. Elles non plus je crois. Je ne sais plus trop, j'avais bien trop envie de calmer ma soudaine nausée pour écouter.

"-Bon, aujourd’hui, faut qu’on bouge. Ça vous dit de retourner à la corne ? On est pas trop loin, et on verra bien s’il y a quelqu’un. Nous ne sommes plus que huit, je pense que les juges vont faire quelque chose pour qu’on se rejoigne et je pense qu’on devrait se préparer au maximum. Et puis on n’est pas si loin que ça, non ?"

Je hoche la tête, pourquoi pas après tout, il faut bien qu'on bouge de là avant que les juges ne nous fassent bouger. Je m'apprêtais à répondre, quand un bruit m'interpella. Un drôle de bruit, qui était à plusieurs mètres de nous. Je me levai, la boule au ventre. Je fis quelques pas vers le couloir en face de moi et passai la tête. J'aperçus des ombres. Des ombres énormes, en forme de panda. Je posai ma main gantée sur ma bouche comme un réflexe. L'odeur du sang fit irruption dans mes narines. Une odeur si douce mais si répugnante à la fois... une autre odeur vint empester la grotte, une odeur animale plus répugnante encore. Retirant ma main de mon visage, je me pliais en deux, les mains sur le ventre et vomis sur le sol dans un mince hoquet. Les ombres se rapprochaient, je pris une bouffée d'air et rejoignis Alina et Trishteh, murmurant :

"- Des bêtes, des grosses bêtes. Elles arrivent !!"

Je ramassai les affaires que je rangeais rapidement dans mon sac. Le feu était encore allumé, je n'étais pas sûr qu'il faille l'éteindre. Je jetai un regard à mes coéquipières. Le voilà notre piège, le voilà. Des bêtes féroces pour le Neuf ! J'espère au moins qu'elles ne sont pas trop nombreuses. Je pris de l'eau à la hâte et avalai quelques gorgées. Décidément, ce goût dans ma gorge ne me quittera jamais ! Rangeant le récipient remplie d'encore un peu d'eau dans le sac d'Alina, il était temps pour nous de passer à l'action. Les bêtes seront là dans peu de temps. Se battre, fuir ou mourir. Je refuse ce dernier, je préfère ce deuxième mais quelque chose me dit que ce sera le premier. Ma lance à la main, la hache coincée dans mon dos par le sac... je suis prête à fuir. Fuir où ? Elles seront bientôt là. Qu'allons-nous faire ?


© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia


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Errol F. E. F-Wicklow
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeDim 8 Déc - 21:44


Ainsi vient l'espoir - Oswina et Trishteh.
'Keep you chin up, someday there will be happiness again.'


« Peut-être est-ce ma dernière occasion de tout raconter, après tout  … »

Oswin m'avait regardée les yeux écarquillés. Je sais que c'est bizarre de demander ça. Mais j'ai envie de savoir.  

« Le District Neuf est magnifique. C'est une ville entourée de gigantesques champs de blé qui brillent les jours de Soleil. C'est un District très ensoleillé. Lorsqu'on se lève à l'aube, on peut déjà apercevoir l'éclat du blé refléter sur les parois métalliques de l'immense usine qui fait de mon District le district principal d'alimentation transformée. Je me souviens, quand j'étais petite, ma mère disait que si mes cheveux brillaient du même éclat que le blé au soleil, alors j'aurais une vie heureuse. Mes cheveux brillaient, éclataient de lumière. Mais pourtant ... ma mère mentait de toute façon. »

Le District Neuf doit vraiment être sublime.  Néanmoins, sa beauté ne pourra jamais égaler celle du Dix.  Les doux meuglements de vaches mêlés aux grognements des cochons, aux hennissements des chevaux et les bêlements des moutons. Sans oublier les paysages. De longs prés verdoyants éclairés par le doux soleil du matin. Les arcs-en-ciels après la pluie. Bien sûr, je n'ai pas vraiment vu le monde mais rien ne me semble plus beau, plus agréable, plus chaleureux que mon chez moi.

« J'avais une amie très chère. On se connaissait depuis notre plus tendre enfance, comme des sœurs. On était comme les deux yeux du visage, on voyait toujours mieux les choses à deux. Pour notre première Moisson, nous étions si effrayées à l'idée d'être sélectionné que nous avions fait un pacte. Si l'une de nous deux est choisie, alors l'autre se portera volontaire pour elle. Elle a été choisie. Je ne me suis pas portée volontaire. Je l'ai vu mourir dans l'arène, et tout était de ma faute. Jusqu'à ma troisième Moisson ... »

Je me demande ce que ça fait de perdre quelqu'un qu'on aime. Les personnes comptant pour moi avaient toujours pu tenir sur les doigts d'une main. Il y avait mon père, ma grand mère d'adoption et mon ami. Et ils étaient toujours bel et bien vivants. Quand Maman est morte, j'étais très jeune. C'était étrange comme  souffrance mais elle a fini par partir. Maman n'est pas partie puisqu'elle est à mes côtés de temps en temps. Je ne me  souviens même plus de ce que j'ai ressenti. Tout est allé si vite. Toutefois, la personne dont parle Oswin est morte pendant les Jeux de la Faim. Qu'est-ce que ressentent les proches des tributs lorsqu'ils tombent ? Le garçon qu'on avait tué est-il énormément pleuré ? Je m'en veux encore d'avoir porté la chaussure arme à sa cuisse puis à son cou. Nous l'avons tué. Nous avons pris sa vie, son âme. Rien ne la lui rendrait. Cependant, je me contente d'effacer ces idées noires et de sourire Oswin avant de prononcer simplement :

« Merci. »

J'aimerais lui dire que je suis désolée et que ses cheveux d'or sont vraiment magnifiques. Pourtant, les mots ne parviennent pas à se former justement sur mes lèvres. Entre temps, notre nouvelle amie s'était présentée en un sourire :

« Trishteh.»

Quel étrange nom. Et pourtant si joli. Je me demande si je serais capable de l'orthographier correctement. C'est toujours le problème des noms originaux, on ne  sait jamais comment ça s'écrit et ça a son côté agaçant. Presque naturellement, Trishteh ajoute :

« Je pense franchement qu’on devrait bouger. Hier, les carrières étaient à nos… mes trousses et on s’est très rapidement croisé ici. C’est une trop bonne cachette pour qu’ils ne veuillent pas y retourner. Ils ont peut-être laissé des choses à la Corne, mais je sais pas si c’est vraiment sûr. En tout cas, allons ailleurs. »

Les carrières ? Les brutes venant du Un et du Deux ? Les grands méchants loups ? Et pourquoi a-t-elle hésiter entre le pluriel et le singulier ? Je ne trouve cependant pas le courage de poser les questions qui me taraudent. Je n'ai pas envie de prendre la décision de bouger. J'aimerais ne jamais quitter cette grotte devenue un géant lit douillet. Heureusement pour moi, c'est à nouveau Oswin qui prend la parole :

« Je pense qu'on peut à nouveau passer la nuit ici, on verra bien demain. »

Je ne pouvais pas être plus d'accord. Dehors le monde est dangereux, effrayant malgré son incroyable beauté. Ici nous avons droit à un peu de répit. Bien sûr j'ai apprécié la première nuit dans la forêt mais je me  sens tellement en sécurité ici. Je ne  sais pas si c'est le fait que nous sommes désormais trois et que la deuxième nuit a donc été un peu plus revigorante mais, en tout cas, je me sens extrêmement bien. Trishteh ne  semble pas vouloir s'y opposer. On dirait qu'elle a besoin de notre compagnie. Même si je la connais un peu mieux qu'hier, je ne parviens pas à lui faire confiance comme c'est le cas avec Oswin. Je ne peux l'expliquer.

La fille du Onze me demande alors si elle peut remplir sa gourde. Je ne peux pas lui refuser ça. Par contre, comme il n'y a plus de neige, je lui demande si elle veut bien aller en chercher en lui tendant ma casserole. J'avoue en avoir un peu marre de faire des allers retours. Et puis je pense qu'elle a bien besoin de se dégourdir les jambes. Nous n'avons presque pas, pour ne dire pas du tout, bougé de la journée. Elle revient quelques instants plus tard, la casserole remplie puis finit par se rendormir. J'exécute mon petit manège afin de remplir sa gourde qu'elle m'avait laissée près du feu puis je la dépose près d'elle. Vu que je ne suis pas trop fatiguée, je propose à Oswin de prendre le premier tour de garde. Au début, elle est réticente et je dois insister pour qu'elle aille dormir. Elle finit par rendre les armes.

Au bout d'une heure ou deux, soucieuse de faire de notre abri de fortune un vrai petit logis où il fait bon d'être – du moins pour cette nuit, je sors de la grotte affronter le froid mordant afin de remplir à nouveau la casserole et de ramasser  quelques brindilles dans le sac. C'est alors que l'hymne retentit. Dans le ciel apparaissent les visages de la tribut du Trois et de celui du garçon du Huit. Si je n'ai aucun souvenir de la fille du Trois, je me souviens du garçon du Huit. Enfin pas de son prénom, je me rappelle qu'il était avec moi dans l'ascenseur après le défilé. Il m'a marquée parce qu'il lui manquait un œil et que ça m'avait fait de la peine sur le cou. Je ne lui ai pas parlé et l'ai encore moins observé durant les entrainements mais il ne devait pas être une si mauvaise personne que ça, pas vrai ? Sa mort me touche donc un peu quelque part au fond de moi. Je laisse même échapper  quelques larmes.

Une fois rentrée dans la grotte, je me réinstalle et grignote les six pissenlits que j'avais ramassés plus tôt dans la journée en mettant de côté trois d'entre eux pour Oswin en espérant que ce soit toujours comestible quand elle sera réveillée. Je me demande de quoi sera fait. Nous allons quitter cet endroit, ça c'est sûr, mais pour aller où ? Devrions-nous aller à la Corne d'Abondance comme Trishteh l'avait suggéré ? Je ne sais pas trop, c'est un endroit stratégique et par conséquent tout sauf sûr. Toutefois, je me doute bien que des cousines des souris mutantes pourraient très vite arriver pour nous faire bouger. Et je préfère y  aller tranquillement.

Je commence à piquer du nez quand Oswin finit par se réveiller et prendre son tour. Je lui indique les pissenlits et lui dis de les manger vite avant de sombrer.

C'est l'été. Il fait chaud. La blondinette est assise dans l'herbe auprès d'une jeune femme lui ressemblant comme une goutte d'eau. Un gros livre posé sur les genoux, cette dernière semble faire une leçon à sa fille. De sa voix douce et cristalline, elle lui dit que les pissenlits sont des trésors offerts par la nature car non seulement c'est comestible et a des vertus contre les maux de ventre mais en plus on en trouve relativement facilement. Elle ne parle pas comme une institutrice qui voudrait à tout prix faire rentrer les choses dans la tête de ses élèves, non, plutôt avec passion, comme  si peu lui importait que la petite fille l'écoute ou non. Celle-ci boit tout simplement les paroles de sa mère et en demande encore, et encore ; faisant rire  sa mère sans la déconcentrer pour autant. La petite fait vraiment honneur au nom que sa mère lui a donné.

Je suis réveillée par la fille du  Onze. Depuis combien de temps l'aube avait-elle pointé le bout de son nez. Je m'étire un peu en faisant attention de ne pas heurter  ma deuxième alliée près de moi et me frotte les yeux pour bien me réveiller. Trishteh nous tend alors un bout de pain. Ayant du mal à parler le matin, j'affiche un grand sourire avant de le saisir et de le dévorer. C'est elle aussi qui rompt le silence du petit déjeuner :

 « Bon, aujourd’hui, faut qu’on bouge. Ça vous dit de retourner à la corne ? On est pas trop loin, et on verra bien s’il y a quelqu’un. Nous ne sommes plus que huit, je pense que les juges vont faire quelque chose pour qu’on se rejoigne et je pense qu’on devrait se préparer au maximum. Et puis on n’est pas si loin que ça, non ? »

Même si je ne sais toujours pas quoi faire, je dois avouer penser qu'elle n'a pas tort. Je préférerais cependant que Oswin prenne la décision. Jusqu'ici, je l'avais laissée faire et nous étions toujours en vie. Pour moi, elle ne peut que prendre de bonnes décisions. Je me tourne vers mon amie qui semble hocher la tête. Donc, aujourd'hui, nous partons, c'est sûr ? Oswin ouvre la bouche afin de répondre mais un drôle de bruit se fait entendre. Intriguée, elle se lève , je ne fais pas trop attention ensuite, bien trop occupée à sortir de la torpeur du sommeil. Une odeur animale, que je trouve agréable je l'avoue (ça me rappelle la maison), vient me titiller les narines et m'arrache un petit sourire. Un deuxième parfum s'y mêle et ressemble à celui du sang. Nettement moins agréable. Enfin, j'entends Oswin déglutir et une troisième fragrance se joint à la ronde. Elle revient alors vers nous et murmure :

« Des bêtes, de grosses bêtes. Elles arrivent ! »

Au début, j'ai un peu de mal à saisir ce qui se passe, à comprendre la panique de mon amie. Je la regarde ranger nos affaires dans mon sac et dans celui que nous avons récupéré il y a déjà deux jours. Je finis quand même par l'aider à ranger les couvertures.

« Quel genre d'animal ? »

Le silence étant devenu trop pensant, je me suis dit qu'il devait être rompu. Nous ne pouvons pas savoir quoi faire sans connaître la nature des animaux qui, je ne doute pas, sont sûrement du même genre que les souris mutantes.

« Des ours, répond simplement Oswin. »

Hormis en images, je n'avais jamais vu  d'ursinés. Nous n'élevons pas ce genre d'animal au Dix. Par contre, on en fait des peluches adorables qui sont certes chères mais si douces. Petite, j'avais longtemps rêvé d'en avoir un mais mes parents ne pouvaient pas se le permettre. Et puis un jour, quelqu'un m'en a offert un. Je crois qu'il s'appelait Light. Je l'ai recroisé plusieurs fois par la suite.

« En général, ce genre d'animal aime les choses sucrées non ? Je crois que j'ai toujours de la compote dans mon sac, on a qu'à trouver le moyen de leur en donner. Peut-être qu'ils seront trop accaparés par de la nourriture ou juste assez occupés pour nous permettre de les semer. »

J'ai un peu l'impression d'avoir dit une sottise néanmoins je ne vois pas trop ce qu'on peut faire. Nous allons sûrement nous faire déchiqueter si nous sortons.


© fiche créée par ell



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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeMer 11 Déc - 16:52





















 ❝ Oswinateh, le 9, le 10 et le 11 ❞
~On se fait un steak d'ours ou on reste végétariennes ?~




Alina et Trishteh semblent perplexes. Des bêtes ? Quels bêtes ? Des ours, leur avais-je répondu en ramassant les affaires. On pouvait entendre des bruits de pas lourds, je pouvais entendre mon coeur battre la chamade. Les pas se rapprochaient et mon coeur battait de plus en plus fort. Je jetai mon regard tantôt sur Alina tantôt sur Trishteh et n'y trouvait pas de secours. Que faire ? Ils arrivent ! Mon regard plongea dans les flammes. Nous avions un peu de lumière venant de l'extérieur qui se reflétait sur la glace pour venir jusqu'à nous mais le feu illumine tout et nous rend trop visible. Je mis alors un coup de pied dans la base du foyer et ce dernier s'écroula, laissant mourir les flammes sur la glace. En quelques secondes, nous n'étions plus que des ombres. Les pas étaient proches. Je saisis le poignet d'Alina en m'approchant d'une des parois et fis un signe à Trishteh. Je lui indiquai de se mettre d'un des côtés de l'entrée avec un signe de la main. Je me plaqua contre la paroi de glace, à ma droite se trouvait l'énorme trou qui faisait office de couloir vers la sortie. Les pas étaient horriblement proches. Ils seraient là dans quelques secondes.

Le Soleil descendait lentement dans l'horizon. Les épis de blé flottait doucement au vent. Ses cheveux bruns brillaient sous le rayon doré et guidaient le blé dans leur folle danse.
"-C'est l'heure de rentrer," dis-je.
"- On a le temps, le soleil n'est pas encore couché,"
me répondit-elle.
Nous marchions lentement, regardant le paysage d'un regard tendre et émerveillé. Le champ blond s'étendait à perte de vue. Je m'arrêtai brusquement, la fixant marcher non loin devant moi. Remarquant que je ne la suivais plus, elle s'arrêta à son tour et se retourna.
"- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu arrêtes ?"
Je continue de la fixer tandis qu'elle revient vers moi. Je prends la parole, le regard flottant au rythme de l'environnement.
"- On a douze ans, il ne reste plus qu'un mois."
Elle me fixe un instant, le regard intense, semblant ne pas savoir quoi répondre. Alors, elle me prends la main et m'entraîne dans sa marche.
"-Rentrons à la maison, tes parents t'attendent sûrement pour le dîner," dit-elle.
Nous marchons, doucement, laissant le paysage s'effacer... pour dessiner une nouvelle étape de notre vie composée de crainte, d'amertume et de désespoir.


Si j'avais su, me disais-je. Si j'avais su...
J'aurais tout fait pour la sauver, ces ours ne seraient qu'un pâle rêve. Qui aurait été là si ça n'avait pas été moi ? Si j'avais périt dans l'arène des 13ème Jeux de la Faim ? Je n'en sais rien et je ne le saurais jamais, mais j'espère au moins que mon sacrifice n'aurait pas été vain envers elle. Maintenant, je suis là, prête à affronter ces choses. Je vais survivre, me répétais-je. Je veux rentrer, pensais-je, et posé sur ta tombe un coeur de glace, celui qu'il me restera après être sortie d'ici.



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Trishteh Yeleen
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeVen 13 Déc - 18:37




Keep your chin up, someday, there will be happiness again.

Oswinateh
 
Oswin me fixe, et hoche ensuite la tête. Je n'ai qu'à avoir maintenant l'accord d'Alina, et je pense que si l'une est d'accord, l'autre suivra presque les yeux fermés. Je suis rassurée, et les fourmis dans mes jambes se calment un peu, conscientes qu'elle se dégourdiront vite. Soudain, je relève un détail. Tout est trop parfait. J'ai eu beau faire face à quelques difficultés, mais j'avais grimpé les murs qu'elles représentaient, et atterrit de l'eau côté, avec un minimum de souplesse. Trop facile. Inconcevable ici. Quelqu'un dehors allait nous tomber dessus et bientôt. Mon terrible pressentiment se trouva confirmé par un rugissement sonore qui résonna longtemps dans la grotte. Un moment pétrifiée, je suis restée assise avant de bondir vers mon arme et mes affaires que j'ai rangé avec la même vivacité. Les ombres se mouvaient, et même si elles avaient l'air assez balourdes, leur puissance et leur rapidité n'étaient pas dissimulées. Ne jamais sous-estimer un ennemi.

Je regarde autour de moi, anxieuse. Oswin a réagit plus vite que moi, et était déjà debout. Une odeur de sang, de fauve et de bestialité – doucereuses, agressives, corrosives – se diffusait dans notre refuge, celle, plus maladive et plus acide de la bile s'y mélangea. L'estomac d'Oswin venait de lâcher. Je croisais son regard, essayant de lui insuffler le plus de courage possible. Elle murmura quelques mots, et ce murmure, avait l'effet d'un cri dans mon crâne. La même force, la même intensité. Le même présage de mort, l'arrivée d'un nouveau mur, bien plus gros, bien plus imposant que tous les autres. Tout mon être vibra, le choc se transmit dans ma mâchoire, qui grinça. «  Des bêtes, des grosses bêtes. Elles arrivent ! ».

Ma résolution était toujours là, et c'est sûrement une des raisons de mon grincement de dents. Je suis maintenant parfaitement réveillée, les sens aux aguets. J'attends, tendue comme la corde d'un arc. Faisant bien attention à ce que le la lame de capte aucune lumière pour qu'elle ne diffuse pas de reflets métalliques. Traîtres. Le silence devient lourd, très lourd. Comme si les monstres nous étaient tombés dessus, et nous écrasaient de tout leur poids. Mortel. La peur est plus tranchante qu'aucune épée. J'inspire, j'expire, lentement. Je ferme les yeux un moment, et essaye de faire le vide dans mon esprit. Relègue la peur dans un coin de mon être, essayant de la transformer au mieux en force. Cette technique est en général efficace mais là, vraiment dure à réaliser. Pourtant, j'essaye de me convaincre et finalement, quand j'ouvre les yeux, je suis décidée. Regard dur. Le silence était maintenant pour moi méditatif, et je ne sens plus l'odeur de mort qui se diffuse. Je ne vois que les ombres, et j'entends, de plus en plus distinctement le bruit des pas lourds sur le sol. Alina brise le silence, et dans un certain sens, j'en suis soulagée.

« Quel genre de bêtes ?
Des ours. »

Je soupire, défaille un instant. Me reprend, me rabroue en secouant les épaules. Bien sûr que c'était des ours. C'est logique. Seuls des plantigrades peuvent faire ce bruit, dégager cette odeur, distiller une telle peur. A moins que ce soit juste la peur de l'inconnu, ne pas savoir ce qui est à l'origine des ombres. Peur irrationnelle de l'inconnu, de l'obscurité et de ce qu'il y a au delà. Confrontée à la peur rationnelle de la mort. Et à l'espoir de la vie. Positiver.

En attendant, il faut trouver une façon de s'en sortir. La première à proposer quelque chose, c'est au grand étonnement Alina. « En général, ce genre d'animal aime les choses sucrées non ? Je crois que j'ai toujours de la compote dans mon sac, on a qu'à trouver le moyen de leur en donner. Peut-être qu'ils seront trop accaparés par de la nourriture ou juste assez occupés pour nous permettre de les semer. » Je souris, et acquiesce du chef. Le plan est simple et me plaît. Après une légère réflexion, je m'exprime enfin. « Le mieux je pense, c'est le balancer ouvert là où on est ou encore plus loin devant pour nous laisser la possibilité de passer et sortir. Avec un peu de chance, ça les occupera assez pour qu'on puisse se faufiler derrière eux. D'ailleurs, je pense que c'est le moment de se débarrasser de toute nourriture inutile. Je vais jeter un truc qui pue tellement que ça devrait leur plaire. »

Je récupère le flacon en question dans mon sac, et, comme pour montrer l'exemple, je le jette au loin contre un mur près de la sortie, à demi-ouvert. Alina suit mon exemple. Je me remet ensuite en garde, toujours veillant à ce que ma lame ne coupe aucune source de lumière. Brusquement, le feu s’éteint. Oswin vient de donner un coup de pied dedans, sage choix. Ils arrivent, et nous avons assez de lumière pour faire face. Je crois savoir que le feu leur fait peur, et dans un espace aussi clos, ce serait vraiment dangereux. Peut-être qu'au contraire, il faudrait faire cramer quelque chose devant la grotte pour les empêcher de nous suivre non ? J'ai deux couvertures, je peux en sacrifier une. J'annonce l'idée qui vient de germer dans mon esprit, dans un murmure faible, mais froid. « On devrait les coincer dans la grotte avec du feu à la sortie. C'est ça ou courir loin et vite, avec le risque de se faire rattraper. ». Puis prise pas une impulsion de dernière minute, je sors ma gourde et mouille la tache de sang d'Hugo copieusement puis remue le tout du pied pour que le sang se réhydrate un minimum. Consciente d'agir dans l'urgence, je ne sais pas si cela sera très utile
mais maintenant, c'est fait.
Ensuite, suivant les instructions d'Oswin, je me colle à la paroi, mes sacs sur les épaules, une des couverture déjà sortie. Katana dans une main, canne entre les omoplates, je plante ma rapière dans mon sac. Je me colle à la paroi de glace, le froid s'instille. En attendant, mon souffle se calme de plus en plus. J'ai enfin réussi à transformer la peur en force. Je me ramasse, prête à bondir s'il le faut. Et doucement, je ne fais que silence. J'attends. Les pas résonnent de plus en plus. Je ferme les yeux. Me prépare. JE VEUX VIVRE !


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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeSam 14 Déc - 19:00

Les ours s'avancent. Leurs pas résonnant à travers toute la grotte. Les jeunes filles doivent garder leur sang froid. Pourtant, il s'écoule une, deux voir trois minutes avant que celles-ci ne se cachent contre une des paroi de l'entrée. Que va t-il se passer ? Des millions de téléspectateurs retiennent leur souffle.

Les ours n'ont cessés d'avancer, de manière pataude mais déterminée. L'odeur des jeunes filles les attirent, leur donne envie de sang. Alors qu'ils se rapprochent doucement de leurs proie, une odeur arrive à leur narines, de quoi leur faire pousser un rugissement et ralentir leur cadence. Quelques secondes de gagné pendant qu'une autre odeur de compote attire également leur sens mais sans plus. Un ours commence alors à courir et se jette sur une flaque de sang tandis qu'un autre le rejoint,  tout deux tentant désespérément de lécher l'hémoglobine restante. Juste à ce moment la, Trishteh Yeleen se colle à la paroi avec un léger train de retard.  Le temps pour le troisième ours de pousser un rugissement et de se jeter droit sur les jeunes filles, jetant une griffe au hasard et blessant   la tribut du 11. Pas de chance. Il va falloir agir vite à présent... surtout si l'une d'entre elles est déjà blessée...






Précisions:


Dernière édition par Jake Felden le Lun 16 Déc - 17:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeDim 15 Déc - 22:39


La peur - Oswina et Trishteh.
'Keep you chin up, someday there will be happiness again.'


Le pas lourd et le souffle rauque des ours se rapprochent de plus en plus. Voilà quelques secondes à peine que Trishteh a jeté son flacon et que la substance ressemblant à de la compote s'est répandue sur le sol parmi les bouts de verre et que Oswin a éteint le feu avant de m'avoir saisi fermement le poignet et plaquée contre la paroi de la grotte. Nous ne voyons plus rien, je me réhabitue tant bien que mal au froid ambiant qui avait remplacé feu la chaleur du feu. Ils ne sont plus très loin désormais, je peux sentir la présence tout près de nous et entre apercevoir leurs silhouettes grâce au mince filet de lumière traversant la grotte. Je serre la main de Oswin et retiens ma respiration. Mon coeur bat à tout rompre et j'ai l'impression que ma tête suit la cadence. Leur souffle m'arrive en pleine figure. C'est alors que retentit un cri horrible et étouffé. Les larmes me montent aux yeux et je me mords les lèvres afin de ne pas pleurer. En cet instant, je ne pense qu'à fuir comme une petite fille, tout en tenant ma mère par la main, la faisant courir à mes côtés. Et je sais que ce n'est pas la personne qui me tient la main qui a été blessée. Trishteh a dû être attaquée. D'un côté, je me sentirai coupable de la laisser là mais que puis-je faire pour elle ? Que pouvons-nous pour elle ? Nous y voyons à peine et un combat nous mènerait à une mort certaine. Après ce qu'elle m'a raconté, j'éprouve beaucoup de compassion pour elle mais je ne veux pas que maman soit blessée. Je veux sortir d'ici. Je veux qu'on sorte d'ici.

Je reprends alors ma respiration. Maman me serre la main en retour et je devine qu'elle est tout aussi paniquée que moi. C'est alors qu'on me tire vers le dehors, dans le froid glacial. J'espère qu'aucun autre ours ne nous attends là où nous allons. Et je me demande si c'est bien de laisser notre alliée dans cette grotte qui pourrait tout aussi bien être sa tombe. Nous ne tardons pas à atteindre l'extérieur. C'est alors qu'elle me dit :

« Reste ici avec les sacs, je retourne l'aider. Cherche les allumettes, on risque d'avoir peu de temps. »

J'ai à peine le temps d'acquiescer que la voilà repartie en enfer. Pourvu qu'elle ressorte saine et sauve, elle ne peut pas mourir. Elle ne peut pas me laisser. Je finis par m'écrouler par terre et je cherche frénétiquement dans le sac de mon amie, tremblant de tout mon corps, peinant à me contrôler. Je finis par trouver ce que je cherche. Si j'ai bien compris, ce sera à moi d'allumer le feu quand elles ressortiront – car oui elles vont s'en sortir. Je me mets alors à prier de tout mon coeur de réussir mon coup du premier coup. Ou alors, dans le pire des cas, je pourrais donner la boite directement à Oswin pour qu'elle l'allume elle-même. Dans mon état normal, c'est déjà difficile de me servir d'une allumette et je doute de réussir à me contrôler.

Je tente de me calmer et me remets sur mes deux pieds, postée à l'entrée de l'antre des ours, les attendant. Je ne distingue aucun bruit. Les secondes me paraissent des heures et je n'en peux plus d'attendre. J'ai besoin qu'elles ressortent maintenant. J'ai besoin que Oswin ressorte. Si je me retrouve toute seule dans ce milieu hostile, comment survivrais-je ? Que ferais-je ? Je pense avoir assez de victuailles pour tenir encore un ou deux jours mais mentalement je ne serais plus rien. Je ne peux pas être seule dans cette arène. Je me ferais dévorée dès la première occasion par un des trois grands méchants loups encore en vie. Ou peut-être le lion et la tigresse du Six. Ils m'avaient semblé gentils dans l'ascenseur après la cérémonie d'ouverture. Cependant, je sais que les gens changent dans l'arène. L'instinct de survie, l'envie de vivre surpasse tout. Les gens ne laissent pas place aux sentiments. Ils ne se soucient que d'eux, parfois de leur compagnon de District. J'ai un petit rire nerveux en imaginant les citoyens du Capitole réagir à mon amitié avec Oswin. Ils doivent se demander de quelle manière cela va finir car il est clair que nous ne ressortirons jamais d'ici. Moi, en tout cas, je ne la tuerai pas. C'est mon amie, peu importe où nous sommes. Je ne peux pas. Parce qu'elle a pris soin de moi sans même me connaître, que nous nous sommes épaulées depuis le premier jour. Que j'ai besoin d'elle. Qu'elle lui ressemble trop. Qu'elle a ses cheveux blonds. Qu'elle a cet air gentil et si naturel. Qu'elle semble vraiment se faire du souci pour moi, tout comme elle.

Maman, ressors s'il-te-plaît.


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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeLun 16 Déc - 8:26





















 ❝ Oswinateh, le 9, le 10 et le 11 ❞
~On se fait un steak d'ours ou on reste végétariennes ?~




Un cri retentit dans la grotte. Mes paupières se ferment une seconde tandis que me tête se tourne. Quand je les ouvre à nouveau, je découvre l'ombre énorme de la bête non loin de Trishteh. Mon corps se glaça. Je sentais la main d'Alina serrer la mienne très fort. Elle se mit à courir et je passai devant elle, la tirant rapidement vers la sortie. Dehors, je m'arrête devant l'entrée de la grotte et me tourne vers elle.

"-Cherche les allumettes, on risque d'avoir peu de temps."

Trishteh. On ne peut pas la laisser là-dedans. N'est-ce pas ? C'est ce sang qui coule dans mes veines qui fait de moi un être vivant. Le tiens ne coule plus vraiment, non ? Cela fait longtemps que les fleuves de ton corps sont secs. Mais le sien est bien là, pulsant à deux cent à l'heure et s'étalant sûrement sur la glace. On peut la sauver, une vie qui peut se battre encore un peu. Cette vie me tuera peut-être, qui sait, cela ne m'étonnerait pas. Peut-être vois-je ça comme un devoir, non je ne pense pas. Je crois que j'ai peur. Très peur. Mais la rage est plus forte que tout et ce cri que j'ai entendu ne m'a pas laissée indifférente. Comment réagissez-vous quand quelque chose vous paraît tellement familier mais vous effraie tant à la fois ? J'ai eu un sentiment, comme un coup de poignard dans le coeur. Je ne le comprends pas, ce sentiment mais je le ressens plus fort que tout l'amour que j'ai pu posséder dans ma vie. Et j'ai mal.

Mon souffle reprend son rythme normal lorsque la silhouette de la fille du Onze devient forme humaine et sort de la grotte. Je me tourne vers Alina. Elle tremble, rapidement j'attrape l'allumette. Une flamme tremblante en jaillit et je la protège des vents avant qu'elle ne s'éteigne. Puis je la fais tomber dans ce qui dans un instant deviendra un bûcher. Le feu a dû mal à partir, je sors précipitamment de mon sac la bière et en verse quelques gouttes. Il rugit mais part pour de bon le long de l'entrée de cette grotte. Ce n'est pas le plus magnifique des feux mais peut-être cela retiendra les ours un ou deux instants. Je range la bière dans mon sac, glisse ma hache dans mon dos puis je souffle simplement.

"- Courrez."

La course commence, trois tributs en fuite vers un autre endroit mortel. Merci beaucoup les juges, nous sommes flattées de l'attention que vous nous portez.



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Dernière édition par Oswin Jeaper le Ven 20 Déc - 19:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeVen 20 Déc - 18:32




Keep your chin up, someday, there will be happiness again.

Oswinateh
 
J'ai juste eu le temps de me caler contre le mur derrière mes deux coéquipières mais mon épaule gauche dépasse. Il s’est retourné. Ses petits yeux méchants se sont rétrécis, et brillent d’une lueur rouge mauvaise. Mon instinct de survie prend le dessus sur tout le reste, même sur la chose étrange que je sens couler sur mon épaule : je jette la couverture sur la tête de l’ours, et j’enchaîne avec un coup de taille vers son ventre avec mon katana. Porté à une seule main, il n’est peut-être pas efficace, mais c’est mieux que rien. Puis je fonce, parce que ma vie en dépend. Ils n’ont pas l’air d’aller vite, et avec mes veines remplies non plus de sang mais d’adrénaline pure, je me sens pousser des ailes. J’arrive vite à la sortie, qui un instant m’éblouit. Oswin et Alina sont là, comme si elles m’attendaient. Tiens, je ne les avais même pas vus décoller…

La couverture a été utilisée. À des fins qui me font grincer des dents. La bile est acide dans ma bouche. Il me reste quand même une réserve de couverture, et je sors la première que je trouve – une chauffante je crois. Je la balance par terre, Oswin y verse un liquide qui sent plutôt fort et Alina y jette une allumette. La pression relâchée, je fixe le feu un moment.

La douleur. Lancinante, froide.
J'ai retenu de justesse un cri en plaquant la paume contre ma bouche, retenant larmes et sanglots de la même manière. Quand l'envie de crier passe, je place la main sur la blessure, me mordant les lèvres pour retenir un gémissement. Je ne respire plus, je halète, crispée et tendue à l'extrême. Le silence est dur à garder. Je suis presque obligée de retenir ma respiration pour éviter qu'elle ne soit hachée. Pourquoi cela ? Je ne sais pas. Pas envie qu’on m’entende dans cet état que je n’ai jamais connu. La douleur physique à ce point m’est totalement étrangère. Je risque un regard vers la blessure. Si elle n’est pas large, elle est profonde. Et saigne. Moi qui me pensais si solide a un haut-le-cœur et je détourne le regard, appuyant encore plus fort sur la plaie. Si j’avais voulu, j’aurais pu plonger les doigts dedans…

Combien de temps cette épaule me lancera ? Combien jusqu’à que la douleur se calme ? Jusqu’à ce que je puisse respirer normalement à nouveau ? Pourquoi je n’ai pas senti la douleur plutôt ? L’adrénaline sûrement. Le temps que l’information monte au cerveau.  Maintenant, elle est omniprésente. Presque à sa place, comme si elle voulait rattraper le temps perdu. Ce n’est plus de l’adrénaline pure qui coule dans mes veines, mais de la douleur à l’état le plus brutal.

Je m’oblige à prendre une grande goulée d’air. Dix secondes, maximum, se sont écoulés depuis ma sortie de la grotte. Dix secondes de doute et de souffrance. Les dix première, et elles ont un goût de revenez-y.
« On devrait y aller non ? »

Sans attendre de réponse je commence à marcher, le plus vite possible. L'avantage, c'est que c'est à l'épaule que la griffe m'a touchée et déchiré la peau comme du papier à peine ralenti par la manche de ma veste, pas à la jambe. Courir ne me pose aucun souci. À part quand il faut bouger un peu les bras.
Ce faisant, j’essaye de découper tant bien que mal deux bandes de tissus dans une de mes deux couvertures restantes. Une que j’utilise pour nouer sur ma plaie, serrant au maximum. Je me mords la lèvre et retiens de nouveau un cri. Mais cette fois-ci, la larme coule d’elle-même et va s’écraser sur le sol. Elle fait, à mes oreilles, plus de bruit qu’un coup de tonnerre. Je finis par un nœud à l’arrache, un bout de la bande de tissus dans ma bouche, l’autre qui attache. La seconde, je m’en sers de collier pour immobiliser au mieux mon bras. Le pire, c’est quand il faut le passer dedans. Là, une nouvelle larme coule, accompagnée cette fois-ci d’un sanglot étranglé.

On ne remarque jamais assez que nos deux mains nous sont utiles de la même manière. Si jamais je m’en sors vivante, si jamais cette douleur prend fin autrement qu’en ne ressentant plus rien, si jamais je guéris, si jamais je reprends le contrôle de mon bras gauche… si jamais. Je n’ai pas envie de mourir.
À quoi ça m’a mené la survie jusque-là ? Je souffre le martyre, à buter sur des cailloux. J’ai tué deux personnes. Une est morte de ma faute. Est-ce que je suis toujours la même personne, la même Trishteh qu’a rencontré Seed, il y a maintenant deux ans ? La sœur de Paul ?
Je ne m’avais pas convaincue à un moment de ma vie que je les vengerais ? Cette promesse remonte à la surface et dans mon nuage de douleur et de doute, j’y vois enfin clair. Je veux vivre. A la corne, je trouverai quelque chose pour me soulager, ou quelqu’un m’en enverra. Peut-être pas Ulyss ni Hadrian, mais pourquoi pas cette Angel Del Nero qui m’avait envoyé de la nourriture dès le premier jour ?

Il ne manquait plus qu’il pleuve et la scène était digne d’une scène romantique d’un de ces films qui passaient à la télé après les Jeux. Quand je n’avais pas la foi de bouger et changer de chaîne. A cette pensée, je rigole un petit coup,  réfléchissant à tous ces Capitoliens qui n’étaient pas au courant de ma tempête intérieure. Ils ne devaient lire que la souffrance sur mon visage. Maintenant, après mon rire et avec le sourire qui s’affichait sur mes lèvres, ils devaient me prendre pour une démente.
Je souris au ciel gris et au soleil. Pendant un instant, j’oublie où je suis, qu’est-ce que j’y fais. Ce que je ressens. Mon épaule ne me lance plus, mon estomac est plein, ma respiration calme et le rythme cardiaque aussi.
Et même si ça ne va pas durer longtemps, je retrouve quelque chose que je n’avais pas senti il y a longtemps. L’espoir.

Et puis on arrive à la Corne d’Abondance.

© Belzébuth


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Dernière édition par Trishteh Yeleen le Jeu 26 Déc - 18:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh Keep you chin up, someday there will be happiness again * Oswinateh - Page 2 I_icon_minitimeSam 21 Déc - 16:59

Les jeunes filles ont couru, vite. Elles ont allumés un feu. Deux secondes plus tard, deux des ours sont venus avant de pousser un rugissement de terreur. Le feu, voila ce qui les terrorisent, voila la faille que les jeunes filles ont réussi à exploiter. Quelques secondes de plus... et les ours parvenaient à rattraper les jeunes filles... mais leur lenteur et leur intelligence génétiquement modifiée les a perdu. Tout comme leur troisième compagnon, se noyant dans son sang suite à un coup de Katana dans le ventre.

Les ours retroussent brutalement chemin, craignant les flammes et retournant au fond de la grotte. Jusqu'à quand ?  


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