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Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2]

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MessageSujet: Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2] Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2] I_icon_minitimeDim 6 Oct - 21:08

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Le gel. Le froid. Le vent. Autant de mots qui ne peuvent qualifier ce que je ressens. Ce que je ressens ? J'ai l'impression d'être prisonnière de mon propre corps. Ca doit bien faire quinze ou vingt fois que je me réveille, cette fois ce doit être la bonne. Enfin, encore faudrait-il que j'arrive à me bouger le cul.
Le premier réveil était environ une heure après que je me sois officiellement endormie, et j'avais déjà des engelures assez développées. Pas assez pour me paralyser, cependant. Là, c'est comme si j'étais prise dans un glaçon. Mes joues sont figées, mes lèvres saignent tant elles sont gercées. Je peux à peine entrouvrir les yeux tant le froid semble vouloir me piéger dans ses flocons et son eau à l'état solide.

Je ne peux plus bouger. C'est simple, si un tribut passe par là, il n'a qu'à me planter un couteau dans le cœur – à moins qu'il ne parvienne pas à percer la couche de glace qui recouvre aussi mes vêtements. Le feu est éteint, désormais. Il faut que j'y arrive. Il faut que je rampe, que je fasse quelque chose, que j'y arrive, que je puisse réagir en cas d'attaque, bordel de merde. Mais toute la volonté du monde – ou du moins celle que j'arrive à réunir – ne réussit à me sortir de là. Ca doit faire une bonne heure que je suis là, allongée, sans source de chaleur. Je suis gelée, je le sais, j'ai froid, le vent fouette violemment mon visage et me pique, me brûle. La douleur est vive, trop vive. En parlant de ça, ma plaie au ventre m'a l'air de cicatriser, lentement mais sûrement. Et j'ai mal, mal au bide. Il gargouille, me torture, et j'ai envie d'aller chier, oui, je le dis clairement, j'ai envie d'aller aux toilettes. Et je donnerai tout ce que j'ai pour pouvoir me lever, simplement, et aller me cacher dans les fourrés pour un besoin naturel.

Je tente de desserrer les lèvres. Doucement, très doucement, j'essaie de les tourner vers l'intérieur de ma bouche dans plusieurs craquements. Ca fait mal. Très mal. Mais je souffle, je passe plusieurs fois ma langue sur les traits roses jusqu'à ce qu'enfin je puisse les décoller. Je peux enfin l'ouvrir, et j'en profite en poussant un petit cri de réjouissement. C'est un petit pas pour l'homme et un grand pas pour moi !
Mes mains restées loin de moi, je ne peux souffler dessus pour les réchauffer. Et même si je le faisais, je doute que ça marcherait réellement. Par contre, le briquet...est resté tout proche. Je suis paralysée, bordel, et tout ce que je peux faire c'est lentement articuler un « à l'aide ! » Mais je dois tenter.
Je tente de bouger. Réellement. Mais ça ne doit pas vraiment se voir. Je lutte intérieurement pour me débloquer, je gémis de rage, et dans un craquement sinistre mon bras se lève. De chaudes larmes menaceraient presque de couler, et je suis contente de ne pas me laisser aller à la douleur car ça ne ferait qu'empirer les choses. J'ai mal. Au bras, aux lèvres, au ventre, au visage, partout, j'ai froid, j'ai faim aussi et je me souviens de cette miche de pain. J'allume le briquet, plie le bras. Je souffre un peu plus, encore. Une larme salée roule le long de ma joue et me pique, me brûle, me repique et me rebrûle, encore. Ca fait mal. Le briquet s'allume. Mes doigts sont recouverts d'engelures. J'approche la petite flamme de mon visage. Puis d'autres parties de mon corps. C'est long.

Deux heures ont passé. Trois, peut-être. Le briquet s'est vidé avant que j'aie fini de me dégeler entièrement. J'ai aussi pratiquement vidé le second. J'ai à peine dégelé la partie haute de mon corps. Mes jambes, je les plie, les déplie. Il ne me reste que quelque gouttes de gaz comme combustible. Je n'ai qu'une petite flamme comme feu. Je dois l'utiliser à bon escient.
Tremblante, je me relève. Et, grelottante, je m'empare de la miche de pain. J'en prends deux bouchées avant de boire la neige fondue dans ma bouteille. Ca me brûle la gorge tant c'est froid. Je rentre le tout dans le sac, avale une des pilules envoyées par la sponsor Lacey et passe pas mal de temps au petit coin. Entre les feuillages et les branches j'aperçois le soleil, qui atteint bientôt le « centre » du ciel. Il doit être onze heures.
Je marche, lentement, très lentement. Une heure pour sortir de cette maudite forêt. Je suis désormais au beau milieu de cette neige, cette neige blanche, sans aucun autre paysage que le vert derrière moi et le cratère d'où les tributs déboulaient en masse. C'est aussi là-bas qu'était la corne d'abondance. Les carrières ont dû y rester, et eux ils auront pu se protéger du froid – s'ils en ont été victime du moins.
J'avance, glacée, gelée, j'ai froid, j'ai un peu moins faim, j'ai un peu moins soif, un peu moins mal au ventre. Je dois être blanche, pâle comme un cadavre, et je suis encore couverte d'engelures. Je tremble et j'avance, marchant difficilement et lentement dans cet univers inconnu.
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MessageSujet: Re: Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2] Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2] I_icon_minitimeVen 11 Oct - 19:10

Dans le ciel nuageux de l'arène des 16èmes Jeux de la Faim, un parachute argenté poursuit sa chute sans être dévié. Transporté par ce moyen, des petites boîtes se dessinent de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'il perd de l'altitude. Lorsque le parachute arrive à distance idoine de la tribut du Huit, Emily Scarlett, un bip caractéristique se fait entendre. Il finit sa course aux pieds du tribut, déposant sur le sol les boîtes contenant une paire de chaussette, une paire de gants, mitaines, viande : lamelles de bœuf séché pack de 5,Thé (équivalent 2 tasses), une couverture, 5 cachets (Rendant 5 PE chacun) un bretzel, une bouteille d'eau de 33cl ainsi que des petits mots, respectivement associés, "Bois le pendant qu'il est chaud, évites l'humidité tant que tu le peux, inter-change tes vêtements tant que possible. J'ai sauvé ton mentor, accordes moi ta confiance." -Noah Laurenson, " Utilise les cachets à bon escient ! Ce sera un de mes derniers cadeaux.  Débrouille toi pour la bouffe... Lucas." , "T'es encore en vie toi ? Revan."
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MessageSujet: Re: Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2] Blanche neige en version rousse, ça donne...moi. [Jour 2] I_icon_minitimeLun 14 Oct - 10:48

Ca caille. J'ai sans doute jamais eu aussi froid de toute ma vie, et si je ressors de là vivante je peux vous assurer que je craindrai l'hiver autant qu'un meurtrier qui veut ma peau. D'ailleurs, c'est exactement ça. La nature est le vingt-cinquième tribut de cet enfer. Le plus dangereux, pire qu'un Carrière qui a pas eu son verre de lait le matin, celui qui a tous les pouvoirs ; vous glacer même le sang ou vous brûler jusqu'à ce qu'il ne reste rien de vous. Ce tribut-là est quelque peu façonné par les Juges, tel un robot, il leur obéit, il guette, et viendra vous prendre la vie dès que vous serez un tant soit peu inattentif. A ce moment précis, il se jettera sur vous et vous arrachera votre humanité, ce qui fait que vous n'êtes pas qu'un pantin désarticulé. Sa plus grande force est sans doute qu'il est partout à la fois. Il ne se cache pas derrière un buisson puisqu'il est le buisson. Il ne se terre pas sous la neige ; il est la neige. Il vous observe. En permanence. Comme le Capitole, qui, les yeux rivés sur son écran, me voit avancer, et voit aussi les autres tributs, que moi je ne peux même pas apercevoir.

Je suis gelée. Mes pieds, en particulier. Même si je les fait bouger en marchant, ça ne suffit pas. La neige est là, elle aussi, elle fait partie de ce vingt-cinquième tribut nommé nature, qui ne provient d'aucun district, qui est présent même à l'extérieur de l'arène.
Je dois à cet instant précis être pâle, aussi pâle que ce paysage d'horreur, ce paysage qui me fait froid dans le dos. Aussi froid que celui, bien réel, qui me fait trembler à l'extrême.
Cela doit faire une bonne dizaine de minutes que je marche à un plutôt bon rythme. Ca ne suffit pas à me réchauffer, mais au moins ça empêche ma circulation sanguine de s'arrêter.
Un petit « clic », presque familier maintenant, retentit. Où est-il ? Aucun arbre, aucune roche, rien ne pourrait me signaler sa présence. Ou presque. Alors que je m'active pour le trouver, mon pied vient se coincer dans une chose dure. Evidemment. A mes pieds. Je ne l'avais même pas vu, et sur ce coup-là j'ai été cruche. Tellement cruche que j'ai réussi à m'étaler de tout mon long grâce à un paquet. Bravo Emily, au moins tu seras dans le best-off de la Seizième édition. C'est encore plus froid, ça gèle mon corps entier, encore recouvert d'engelures. Doucement, je m'assois, et regarde autour de moi. Il est là. Mes doigts recouverts de gants trempés par la neige l'attrapent et je reste là, assise, en profitant pour me reposer un peu. Je l'ouvre. Pas très habilement, certes, mais je l'ouvre. C'est magnifique. Tout est recouvert d'un tissu, ou bien emballé dedans, je ne sais pas bien, et du coup je ne sais pas ce qu'il y a à l'intérieur. Non, ce que je trouve magnifique, c'est les trois mots. Trois personnes m'ont envoyé des cadeaux, dans un parachute de taille pas vraiment modeste.

Les messages, oui. Le premier ? Il provient d'un certain Noah Laurenson. Cinq minutes. Laissez moi cinq minutes, le temps que l'information parvienne à mon cerveau. Ce nom me dit quelque chose. Noah...Ah ben oui. Le présentateur. Si c'est bel et bien Lucas qui fait superbement bien son métier, je m'engage à lui faire des cookies. Et si ce n'est pas lui, il aura des cookies quand même, parce que ma victoire sera déjà un événement à fêter.
« Bois-le tant qu'il est chaud, évite l'humidité tant que tu le peux, inter-change tes vêtements tant que possible. J'ai sauvé ton mentor, accorde-moi ta confiance. » Je peux donc facilement deviner qu'il m'a envoyé des habits – peut-être pas un gros manteau de fourrure, ça lui aurait trop coûté. Des petites choses simples ? Et pour « le boire tant qu'il est chaud », c'est forcément un liquide. Chaud. J'adore ma logique. Enfin, un liquide chaud, du café ? Une tisane ? Quelque chose dans le style ?
Le second message vient de Lucas. Mon mentor préféré, héhé. « Utilise les cachets à bon escient ! Ce sera un de mes derniers cadeaux. Débrouille-toi pour la bouffe... » Haha. La bouffe. Ben voyons. J'ai ma miche de pain à peine entamée, ça devrait...suffire ? Pour le moment en tout cas, jusqu'à ce que je croise un autre tribut qui, je l'espère, sera déjà à moitié mort histoire que je ne me fatigue pas trop. Bref, mon mentor m'a envoyé des cachets. Je sais pas à quoi ils servent, mais c'est pas grave.
Dernier message, de mon très cher Hôte, cet abruti qui a pioché mon nom. Ca m'avait pas dérangé tant que ça sur le coup. Bordel, si j'avais su... « T'es encore en vie toi ? »
Un beau facepalm. Vous savez pas ce que c'est, ni comment en faire un ? Je vais vous apprendre ! Pour les porteurs de lunettes, enlevez-les, c'est plus sécurisé. Bien, maintenant placez votre main en face de votre tête et...frappez. Bien joué, vous êtes doué. Non mais sérieusement...Même si c'est de l'ironie ! Oui, crétin, je suis en vie. Enfin, en y réfléchissant bien, c'est normal de se poser la question. Je dois avoir l'air d'un cadavre dans la neige.

Bien, maintenant, on passe aux cadeaux ! Une paire de chaussettes, une paire de gants, des mitaines.  Ce doit être Noah. A coup sûr, c'est lui. Lui aussi aura droit à ses cookies.
De la viande. Cinq lamelles de bœuf. Séchées. Je l'aime. Ca fait que deux jours que j'ai pas goûté de chair animale et pourtant j'ai l'impression que ça remonte à très, très loin. Il y a aussi du thé, dans une espèce de bouteille étrange – je n'en ai jamais vu de telles, mais bon.
Une couverture. C'est étrange comme les envies de meurtres surviennent souvent dans des endroits inattendus. J'ai juste envie de lui hurler « Pourquoi tu ne me l'as pas envoyée avant que j'aille me geler les miches, genre hier soir ?! » Certes, je l'aime bien. Enfin, je commence à bien l'aimer. Et je suis quand même contente qu'il m'ait encore envoyé des cadeaux – beaucoup de mentors laissent leurs tributs se démerder. Mais il aurait quand même pu faire un petit, très petit effort, non ?
Ah, et les cachets, dont je ne connais toujours pas l'utilité. Pas grave, s'il me les a envoyés c'est que c'est pas si mauvais pour moi.
Une bouteille d'eau, petite, mais qui m'aidera. En effet, je n'y avais pas réfléchi, mais ma diarrhée énorme vient bien de quelque part, non ? Et je n'ai avalé que la neige, et un morceau de la miche de pain. Alors la neige doit avoir un puissant laxatif, ou des microbes, ou une merde du genre. Et enfin, un espèce de biscuit en forme de cœur, avec des petits cristaux de sel dessus. J'ai de quoi tenir un bon moment, mais je ne dois pas pique-niquer à découvert, comme ça, sans rien d'autre que mes couteaux pour me protéger. Je dois garder mes chaussettes et gants encore un moment, et ne les changerai que plus tard, lorsque je serai à « l'abri ». Alors je fourre le tout dans mon sac et reprends ma route, à un bon rythme.

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