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A la recherche d'un refuge - Oswina

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Errol F. E. F-Wicklow
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MessageSujet: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeSam 14 Sep - 23:45

Précédemment


S'abriter - Oswina


Mon ange gardien à la chevelure blonde s'appelait donc Oswin. Elle prétendait ne pas être un ange mais elle n'avait pas besoin de me mentir, j'avais bien vu clair dans son jeu. Je ne pensais pas que j'allais trouver quelqu'un qui serait aussi doux que Keegan. Je ne sais pourquoi Oswin me faisait me sentir si bien. Le fait est que je sentais que je pouvais lui faire confiance, c'est aussi simple que ça. C'est pourquoi j'avais saisi la main qu'elle m'avait tendu sans hésiter. Nous devions partir, aller nous réfugier quelque part où nous serions en sécurité. Nous serons bien un danger un moment ou l'autre, autant reculer l'échéance autant que possible. Nous avions resserré nos capuches et nous avions quitté notre petit endroit près du lac gelé.

Oswin avait l'air de savoir où elle allait lorsqu'elle avançait dans la poudreuse en direction de l'est. Au loin, de là où nous étions, il était possible de distinguer une forêt ou du moins quelque chose qui y ressemblait. L'endroit le plus sûr semblait être loin de ce trou, ou plutôt de ce four, où nous étions quelques instants plus tôt. Il fallait donc s'en éloigner. Et, pour le moment, cette forêt semblait être le seul endroit où nous pourrions éventuellement être à l'abri.

Et nous marchons donc en direction de ces arbres qui semblent être notre salut. Nous ne parlons pas, les oreilles à l'affût du moindre bruit qui pourrait nous alerter d'une présence qui serait fatale pour l'une d'entre nous ou peut-être même les deux. Le froid ne nous encourage toute fois pas à avoir une discussion. Néanmoins,  nous sommes en activité et que nous faisons attention où nous posons les pieds afin que la neige fondue ne pénètre pas trop dans nos chaussures qui, bien entendu, ne sont pas très étanches donc nous parvenons à ne pas être si gelées que nous aurions pu l'être sans ça. Une fois que nous serons en sûreté, une fois un peu plus réchauffées, nous pourrons peut-être parler un peu. Pour dire quoi ? Je ne sais pas trop. Je ne suis pas très habituée à ce genre de choses. Mais je peux essayer. Cela pourrait égayer l'environnement.

Je peux voir le soleil descendre tout doucement à l'horizon et je me demande combien de temps s'est écoulé depuis que Keegan a déposé un baiser sur mon front, que Viny m'a déposée dans ce tube, que je suis sortie du four et que j'ai rejoint Oswin. Au Dix, la plupart d'entre nous vivent en même temps que le bétail, donc avec le soleil. Mais certains d'entre nous ont des montres. Moi, j'ai une montre mais je ne m'en sers jamais. Je n'en ai pas besoin. Je regarde le soleil et je sais s'il est tard ou non. Le comportement des animaux est aussi différent. Cependant, ici, tout paraît bien dissemblable de ce que je connais. Tout me semble si inhabituel. J'ai l'impression de perdre un peu mes repères au niveau de la nature. Alors que je pense la connaître si bien comme je parcoure les champs parmi le bétail été comme hiver, printemps comme automne ; les saisons ne sont pas censées avoir de secrets pour moi. Ici, rien n'est pareil au Dix. Je ne sais pas trop quoi en penser, dois-je avoir peur ? Dois-je être contente de pouvoir découvrir un nouvel univers ? Dois-je être émerveillée par tant de beauté ? C'est alors que je remarque quelques pissenlits par terre et je ne peux m'empêcher de sourire. Je reconnaîtrais cette plante entre mille. J'en ai tellement mangé. Mon plat préféré.  Je sais que c'est étrange de trouver des pissenlits en hiver mais ici tout est nouveau. Je m'arrête quelques secondes et m'empresse de cueillir les cinq pissenlits qui se trouvent là. Puis j'accélère le pas pour rattraper Oswin qui avait visiblement remarqué que je m'étais arrêtée puisqu'elle m'attendait. Face à son regard interrogateur et sa question silencieuse, je lui montre les pissenlits. J'espère qu'elle a compris.  Nous ne sommes plus très loin de la forêt maintenant.

Le crépuscule est assez avancé lorsque nous atteignons enfin la forêt. Je peux sentir que la température commence à sérieusement baisser et je me demande comment nous allons faire pour réussir à dormir. Il n'y a pas le chauffage à la maison et, l'hiver, nous avons de grosses couvertures pour dormir bien confortablement. Il y a également des bouillottes car c'est toujours plus dur de dormir quand on a les pieds gelés et elle réchauffe aussi tout le lit. Je ne crains pas trop le froid et, ces hivers-là, je dors généralement en sous-vêtements sous les couvertures parce que j'ai trop chaud. Mais le froid que nous vivons actuellement est bien plus glacial. D'où mon inquiétude. Vu la taille de mon sac, je doute avoir quoi que ce soit qui pourrait nous tenir chaud. En tout cas, nous ressentirions sûrement moins le froid polaire dans la forêt. Oswin avait donc eu une bonne idée.


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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 15 Sep - 11:24





















 ❝ Alina-Oswin, le 9 et le 10 ❞
Une souris marron, qui courrait par terre, je l'écrase avec mon pied, voilà qu'elle a le cou brisé... ♫ ~




Elle l'avait saisie, cette main qui se voulait amicale. J'étais rassurée, je ne savais pas pourquoi, mais j'étais rassurée qu'elle vienne avec moi. Ce n'est pas la solitude qui m'effrayait, loin de là. Son visage, quelques instants plutôt, son expression apeurée comme si elle vivait ses derniers instants, j'avais vu en elle des souvenirs passés. Et la première chose qui m'était venue à l'esprit, c'était de l'aider. Ce Jeu est tellement injuste, je pensais en être la seule victime en entendant les cris des combats au moins une bonne heure plutôt à la Corne d'Abondance. Je pensais que j'étais la seule à n'avoir rien demandé. Mais c'est entièrement faux. Et c'est en rencontrant cette fille que je l'ai compris. Comparée à elle, je suis loin d'être innocente. Je dirais même que je mérite ce qui m'arrive. Elle, elle est ici par malchance. Moi, je dirais plus que c'est un contre-sort.

Nous nous étions mises en route, direction la forêt. J'avais froid et chaud en même temps, je n'en étais pas sûre. Dans ma tête se mélangeait des tas d'images, tout ce que j'avais vu et voyait dans cette arène se transformait en information possiblement utile dans ma tête. Celle-ci bouillait, mes joues devaient être aussi rouge que le sang humain qui a giclé tout à l'heure à la Corne. Mes pieds s'enfonçant dans la neige à chaque pas, je décidai d'accélérer un peu pour vite sortir de là et rejoindre un sol plus dur, un endroit plus chaud.

Au loin les arbres se faisaient de plus en plus haut au fur et à mesure que nous avancions. La forêt apparaissait comme une énorme masse noire au milieu de toute cette neige et le ciel bleu gris semblait se refléter partout sauf là-bas. Je marchais devant tout en écoutant les bruits alentours pour prévenir une attaque. J'essaie de regarder partout en même, devant, sur les côtés et parfois derrière pour voir si la tribut du Dix s'en sort. Je me posais tellement de questions en même temps que je croyais que mon cerveau allait exploser. Combien de tributs ont déjà été tués ? Justin est-il encore vivant ? Je n'étais pas sûre de l'avoir vu s'enfuir du cratère. J'espérais que les carrières ne l'aient pas attrapé. J'aurais dû aller l'aider, je ne le connaissais pas très bien mais il était tout de même de mon District. Du moins... peut-être est-il plus fort que je ne l'imagine, peut-être a-t-il réussi à fuir...

Les plusieurs centimètres de neige étaient loin derrière nous à présent. A la lisière de la forêt, je m'étais arrêtée quelques secondes pour observer le cœur de celle-ci. Il faisait assez sombre, il y avait beaucoup de plantes, même des lianes s'emmêlant partout sur le sol. Il allait falloir être prudentes pour ne pas tomber ou se faire attaquer non seulement par qui mais aussi probablement par quoi. Qui sait ce qu'il y a dans cette forêt.

J'ajustai les manches de mon manteau pour qu'elles ne fassent qu'un avec mes gants et sortis le gourdin de mon sac. Bah quoi ? Oui, oui, un gourdin. Je n'étais pas sûre d'avoir déjà entendu ce terme dans ma vie mais mieux vaut ça que rien du tout. D'ailleurs, je prends le risque de paraître débile avec ça à la main. Si quelqu'un ou quelque chose veut s'en prendre à nous, je pourrais peut-être l’assommer... ou m’assommer moi-même, pour ne pas assister à ma scène de mort.

Pénétrant dans l'immense forêt, je sentis tout de suite la température remonter un peu. Quelques degrés, ça fait toute la différence. Marchant entre les immenses arbres, je me rendis compte que je n'entendais plus les pas derrière moi. Je m'arrêtai et me retournai. Je la vis au loin accroupis. Lorsqu'elle revint vers moi, elle me montra des pissenlits. Des plantes comestibles, pas bête. Je devrais faire plus attention à ce que je vois, parfois cela pourrait s'avérer être de la nourriture et mieux vaut ne pas cracher sur cinq petits pissenlits. Je la laissai ranger ses fleurs et nous reprîmes la route. En faisant bien attention, nous avions pu trouver six autres pissenlits. J'en cueilli quelques uns et les tendis à la jeune tribut.

Cela faisait un petit bout de temps que nous marchions et je proposai de nous arrêter. Là où nous étions était un coin calme de la forêt. Pas un bruit, pas un mouvement. C'était étrange mais plutôt rassurant en réalité. Même s'il fallait être toujours sur ses gardes, j'espérais tout de même ne pas avoir de soucis de si tôt.

Je fis quelques pas encore avec pour objectif de m'arrêter là où je juge le mieux. Alors que je marchais, évitant une liane au sol, j'entendis un craquement sous mon pied. Je le retirais aussitôt et découvris avec horreur ce que je venais d'écraser. Cela ressemblait à un rat ou une souris. Je ne l'avais pas entendu bouger et sa tête était à présent tournée dans un angle inquiétant. Cette petite chose ne bougeait plus, elle gisait sur le sol. Je l'ai tuée... cette petite bête qui n'a rien fait d'autre que de traverser le soit disant chemin. Je me baissai pour regarder de plus près et reconnu un mulot. En général, ils vivent plutôt dans les champs mais ici il n'y en avait pas vraiment. Souvent, on se plaignait de ses petites bêtes car elles grignotaient nos cultures. Mais aujourd'hui, celle-ci ne faisait rien du tout. Je la pris dans ma main, du moins sur mon gant. Est-ce que ?... non. Je ne vais pas... impossible. C'est vrai, je commençais à avoir un peu faim. Le Soleil commençais à faiblir et mon estomac demandait un peu de nourriture. Mais manger cette bête ?...

Je la pris finalement et allai m'asseoir pas loin. Je posai mon sac à côté de moi. Si je voulais la manger, il me faudrait allumer un feu et ce serait un peu risquer. Je commençais par boire deux gorgées d'eau et je mangeai trois figues. J'en proposai à la tribut qui m'avait rejoint et entrepris de faire cuir la bête. Je trouvai un petite pierre près d'un arbre, une pierre parmi tant d'autre, et ouvris le ventre de la bête. J'étais dégoûtée, je regrettais déjà d'avoir voulu faire ça mais maintenant que j'avais commencé, il fallait bien que je finisse. J'extirpai les entrailles et les jetai dans un petit tas de lianes et de feuilles. Je finis de briser le cou du mulot et la tête finis par se détacher. Je grattai la peau lentement et celle-ci se détacha à son tour. Ne restait plus que de la chair. Je déblayai ensuite un petit coin pour qu'il n'y ai que de la terre et y mis un tas de cailloux, le maximum que je pus trouver. Je posai ensuite des feuilles et des petits bouts de liane dessus. Je pus trouver un petit bâton sur lequel je fis une brochette avec la chair. Je sortis une allumette de mon sac et allumai le feu non sans mal. Heureusement que je n'avais pas fait tomber l'allumette  à côté du tas, ça aurait été dommage de gâcher une allumette pour rien. Je commençais à faire chauffer la chair au dessus du feu-mais pas trop prêt tout de même-et rajoutai quelques feuilles pour que le feu puisse tenir. Il était petit, n'éclairait pas des masses et réchauffait à peine. Il était tellement discret que je n'étais même pas sûre de sentir la chaleur moi-même.  Lorsque le feu s'éteignit, la chair était tendre, pas grillé mais tendre et chaude, légèrement doré sur le dessus. C'était déjà ça même si j'aurais préféré qu'elle soit plus grillée. J'étais assise depuis à peu près vingt minutes maintenant, la longue marche n'était plus qu'un pâle souvenir à présent que mes membres avaient eu un peu de repos. Je partageai la chair en deux après avoir attendu deux minutes qu'elle ne soit plus brûlante. Je proposai sa part à la tribut du 10 et goûtais un bout de chair. Ce n'était pas mauvais, mince, mais pas mauvais et réconfortant. La chaleur de la chair me réchauffait le corps. Je ne regrettais finalement pas d'avoir écrasé cette bête.



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Errol F. E. F-Wicklow
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 22 Sep - 0:20


S'abriter - Oswina


Oswin, malgré le fait que nous soyons arrivées à la forêt, continue de s'engouffrer dans cette dernière. Je me demande à quoi ça peut bien servir d'aller si loin mais je la suis sans trop me poser de questions. Quel que soit son objectif, elle a sûrement raison. Puis, elle s'arrête d'un coup et se met observer avec suspicion le petit animal qu'elle venait d'écraser. À quoi peut-elle bien penser ? Un rongeur est un rongeur.

C'est là qu'elle décide d'établir le camp, déposant son sac et y tirant de son sac eau et figues. Alors qu'elle boit, je me souviens que ça fait un moment que je n'ai pas bu … Je prends conscience de la sécheresse de ma bouche et je me dis qu'il va falloir que je trouve le moyen de m'hydrater. Vu la taille de la gourde d'Oswin, je ne peux pas lui en demander et de toute façon je n'oserais jamais. Et, ça me revient. La neige, ce n'est ni plus ni moins que de l'eau sous un autre état. Plus petite, maman me l'avait expliqué. Donc, si je mange de la neige, je serai réhydratée. Dans la forêt, il y a un peu moins de neige mais celle qui est autour de moi fera parfaitement l'affaire. Je m'agenouille à terre, ôte l'un de mes gants et saisis une poignée de neige que je finis par engloutir qui avait à peine fondu au contact de ma paume. Ordinairement, le froid m'aurait arraché une petite grimace mais, actuellement, je ne ressens plus vraiment le froid. J'ai dû finir par m'habituer au climat au point de ne plus savoir si j'ai froid ou chaud … Je remets mon gant. C'est ce moment-là que choisit Oswin pour me tendre son paquet de figues (heureusement que je sais lire) et de me demander si j'en voulais. Je la remercie et en saisis une que je commence à grignoter. Je n'en avais jamais mangé. C'était plutôt bon.

Après cela, Oswin se met à « s'occuper » de la petite bête avec des gestes très méthodiques (que je connais bien) qu'elle avait ramassée quelques instants plus tôt. Je comprends à son air dégoûté ce qu'elle s'apprête à faire. En revanche, j'ai du mal à saisir pourquoi elle semble si peu emballée à l'idée de le manger. Au Dix, c'était parfois la seule viande que nous pouvions manger, pour moi c'était donc normal. Elle fait un tout petit feu, très discret, afin de faire cuire un peu la chair. Cela fait bien une vingtaine de minutes que nous sommes assises là lorsqu'elle me tend une part du rongeur cuit. Croquer dedans me rappelle la maison, c'est si réconfortant. La chaleur, elle me brûle presque la langue et je me rends compte qu'il doit quand même faire vraiment froid.

Je sors deux pissenlits de mon sac, en arrache les fleurs jaunes non comestibles, tend la tige à Oswin et mange la mienne. Je préfère faire attention au réserve même si nous avons intérêt à les manger avant qu'ils ne soient fanés. Je continue de sucer doucement le bout de viande que l'on m'a offert tout en finissant de grignoter mon pissenlit. En jetant un regard vers mon sac, je pense qu'il serait peut-être temps que je regarde ce qu'il contient, tant qu'on y voit encore plus ou moins. Je dépose ce qu'il reste de ma part du petit animal sur une pierre du feu qui est encore assez chaude et je pars à l'exploration de mon sac.

La première chose sur laquelle je tombe est une paire de chaussures avec une sorte de grande lame sous la semelle. Quels farfelus au Capitole ! Déjà les chaussures avec le bâton sous le talon et maintenant les chaussures armes … J'en aurais vu d'étranges chaussures durant mon séjour. Toutefois, je pense que la palme du bizarre revient à celles que j'ai entre les mains. Comment pouvais-je bien marcher avec ça ? Je les dépose près de moi et trouve deux gousses d'ail, un petit sachet sur lequel il est écrit « pruneaux » que je suppose comestibles et un flacon remplit d'une substance non identifiée de couleur foncée. Une sorte de gant en métal, un truc pointu en métal et une boite de pansements, un jeu de pics. Beaucoup de choses étranges … mais heureusement un peu de nourriture (enfin apparemment) ce qui était essentiel. Je m'empresse de tout ranger parce que je ne sais pas si nous allons rester ici encore longtemps et ce n'est pas bien de laisser traîner ses affaires, n'est-ce pas ?

Remarquant les conifères qui nous entourent, je me mets à regretter de n'avoir ni eau chaude ni tasse car j'aurais pu concocter une petite infusion aux aiguilles de pin qui nous aurait redonné de l'énergie. C'est bon aussi. Et ça nous aurait réchauffé. J'en buvais souvent à la maison. Peut-être qu'Oswin a de quoi faire ça ? Je dois lui demander. Je prends donc mon courage à deux mains et romps le silence qui s'était établi depuis quelques minutes :

« Dis, tu as de quoi faire fondre de la neige et de mettre du liquide ? Parce qu'il y a des pins. Les aiguilles de pin contiennent beaucoup de vitamines et on aurait pu boire ça pour récupérer un peu d'énergie.  Et ça se déguste chaud, c'est important. »

Je lui souris légèrement, en espérant de tout cœur qu'elle ait de quoi faire ça. Sinon nous pouvons toujours en prendre quelques unes et les garder jusqu'à ce que nous trouvions le moyen de boire ce breuvage. Je change de position et finis par m'asseoir complètement car mes pieds commencent à s'engourdir. L'expédition entre le lac et cet endroit me semblait si loin, mes muscles ne me tiraient presque plus. Par contre, je commence à avoir un peu froid maintenant que nous ne sommes plus en activité. Les vêtements ne gardent pas très bien la chaleur visiblement, ce qui est tout sauf rassurant pour la suite des événements ...


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Jake Felden
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 22 Sep - 7:26

Soudainement, la jeune Alina Levens  va commencer à se sentir de moins en moins bien et des effets ne vont pas tarder à apparaître... la demoiselle va devoir faire face à des maux de ventre et une diarrhée soudaine ainsi que des selles sanglantes qui risquent de la poursuivre pendant un petit moment. Pas de chance.


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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 22 Sep - 17:28

Dans le ciel nuageux de l'arène des 16èmes Jeux de la Faim, un parachute argenté poursuit sa chute sans être dévié. Transporté par ce moyen, une petite boîte se dessine de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'il perd de l'altitude. Lorsque le parachute arrive à distance idoine des deux tributs du  Six, un bip caractéristique se fait entendre. Il finit sa course aux pieds devant la tribute du 10 Alina F. Levens, déposant sur le sol la boîte. Elle contient une couverture chauffante, 33cl d'eau, Une boite de cachets contre les maux basiques et Une casserole ainsi qu'un petit mot "Soigne-toi, surtout. N.S"

Petit détail:
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 22 Sep - 20:07





















 ❝ Alina-Oswin, le 9 et le 10 ❞
Faut pas manger la neige, c'est caca ♪~




Je venais de finir de manger la chair du mulot que j'avais accidentellement écrasé. Le feu n'avait pas tenue suffisamment longtemps mais les braises étaient encore là. Il nous faudrait avoir un meilleur feu si nous voulions passer la nuit qui approchait à grands pas. J'avais entendu de nombreux coups de canon depuis ses quelques premières heures. Je me demandais qui avait bien pu déjà nous quitter. Le froid devenait de plus en plus mordant au fur et à mesure que le Soleil se couchait. Il devait être aux alentours de sept heures du soir à présent, peut-être plus peut-être moins, et je me demandais ce qui se passerait une fois la nuit tombée. Elle sortit de son sac deux pissenlits et me tendis la tige de l'un d'eux. Je croquai un petit bout et trouvais cela mince mais pas mauvais. Après tout, nous ne sommes pas ici pour faire un festin, il nous faudra se contenter du peu que nous trouverons. Elle regarda ensuite ce que contenait son sac, cela m'étonnait beaucoup qu'elle ne l'ait pas fait avant car il y aurait pu y avoir un piège et elle ne l'aurait pas su depuis tout ce temps. Elle rangea ensuite ses affaires. J'arrangeais le foyer pour le préparer à une nouvelle utilisation lorsque j'entendis une voix dans mon dos. C'était elle, bien sûr :

"Dis, tu as de quoi faire fondre de la neige et de mettre du liquide ? Parce qu'il y a des pins. Les aiguilles de pin contiennent beaucoup de vitamines et on aurait pu boire ça pour récupérer un peu d'énergie.  Et ça se déguste chaud, c'est important."

Non, je ne pensais pas avoir ça. J'avais des récipients, bien sûr, mais ils étaient tous plein.

"- Non, je n'en pas... ce n'est pas une mauvaise idée que tu as là. Peut-être pourrions nous trouver un moyen de le faire. Je ne sais pas comment... mais en tout cas, je sais que les aiguilles d’épicéas ont un goût d'orange et ne sont pas mauvaises."

Je tournai la tête vers le foyer de braises et commentai :

"- Du moins... il faudrait déjà avoir un bon feu..."

Je me relevai alors et regardai tout autour. Je pus trouver quelques branches ainsi que pas mal de petites branches que j'avais ramassé et ramenées près du foyer. Je pris les six branches les plus solides et les plaçais debout autour du foyer à une distance relativement égale. Debout et légèrement enfoncé dans la terre, je nouais ensuite des bouts de lianes trouvés par-ci par-là et bientôt un cercle avec une petite ouverture se dessina autour du foyer. Je rajoutai quelques pierres à l'intérieur pour renforcer le cercle et mis les petites branches et les brindilles à l'intérieur. J'espérais que ce soit assez solide. Dans tous les cas, il faudrait refaire ce cercle plusieurs fois dans la nuit pour que le feu puisse tenir. Car bien entendu, les branches et les lianes entourant le foyer se consumeront progressivement et tomberont dans les flammes. Ceci dit, ils protégeront du vent et du froid. Je fis un nouveau tas de branches, de feuilles, de bouts de lianes et de brindilles à un mètre ou deux du foyer pour pouvoir l'alimenter régulièrement. Je sortis à nouveau la petite boîte d'allumettes de mon sac et consommai la deuxième allumettes de la boîte pour rallumer le feu. Cette fois-ci, la flamme fut plus vive et tanguais moins. Comme quoi son contour protecteur fonctionnait. Je réchauffais mes mains gantées lorsque j'entendis un drôle de bruit derrière moi. Il venait de la jeune tribut, une grimace marquait son visage. Elle n'allait pas bien. Une odeur désagréable emplit l'air et elle désigna la neige comme pour me donner un message. La neige... serait-elle la cause de son malaise ? Elle semblait avoir mal au ventre et quelques petits problèmes intestinaux. Je perdis toute envie de manger de la neige, voir même de manger tout court. Pour l'instant je n'avais ni soif, ni faim ayant manger il y a moins de deux heures. La forêt était de plus en plus sombre et je ne savais pas quoi faire à son sujet. Je lui avais d'abord demandé comment elle se sentait puis, la nuit plus proche que jamais, je m'étais badigeonné le visage et le cou d'huile d'olive pour protéger ma peau du froid. J'avais aussi proposé à ma coéquipière de le faire, cela n'empirerait en rien son état. J'étais un peu perdue, à part se réchauffer devant le feu je ne voyais pas ce qu'elle pouvait faire d'autre. J'avais fait de larges réserves de bois et de plantes trouvées par terre car j'avais peur de ne pas en avoir assez pour la nuit. Il faisait déjà très sombre, il devait être aux alentours de vingt-et-une heures trente. Enfin, je dis ça mais je n'en sais rien en fait. Chez moi, le Soleil est souvent au rendez-vous et ne nous quitte que tard le soir. Alors pour l'heure, lorsqu'il fait aussi sombre chez moi, il est au moins trois heures du matin. Alina, son prénom me revint en mémoire, me donnai un autre pissenlit que je mis de côté pour plus tard, l'odeur ne m'encourageant pas à le manger. Et puis, je n'avais pas faim pour le moment. Avant que la nuit ne tombe, j'avais mis en place deux pièges à animaux situés à des points différents autour de notre campement. J'espérais qu'ils fonctionnent car nous n'avons pas grand chose et que la viande est une bonne source d'énergie. Je m'inquiétais pour Alina, je ne savais que faire avec ce que j'avais et je ne pouvais même pas faire d'infusion comme on en fait quand quelqu'un se sent mal. C'est alors que j'entendis un bruit, un son ou encore une mélodie, déchirant le silence de la nuit. Le feu n'éclairait pas des masses à cause de son contour de bois et de lianes qui masquait sa lumière mais en plissant les yeux je pus apercevoir un objet de forme ronde avec un bout pendant rectangulaire. J'allais voir, mon gourdin à la main et la boule au ventre, et découvris avec surprise un petit parachute argenté du Capitole. Je le ramenai et le tendis à la tribut souffrante. Je ne l'avais pas ouvert mais dans tous les cas, je me doutais bien que ce n'était pas pour moi. Et qu'importe ce que c'était et pour qui c'était, elle en avait plus besoin que moi.



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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeSam 28 Sep - 16:34


Se réconforter, se protéger - Oswina


« Non, je n'en pas... ce n'est pas une mauvaise idée que tu as là. Peut-être pourrions nous trouver un moyen de le faire. Je ne sais pas comment... mais en tout cas, je sais que les aiguilles d’épicéas ont un goût d'orange et ne sont pas mauvaises. »

Dommage. Un petit peu d'infusions d'aiguilles de pin nous aurait fait tant de bien. Je ne vois pas trop comment nous pourrons faire autrement. Il allait falloir nous en passer.

« Du moins … il faudrait déjà avoir un bon feu ...»

Elle n'avait pas tort. De plus, le froid devenait de plus en plus insupportable (je ne m'empêche même plus de grelotter) et même si un feu révélerait notre emplacement, nous mourrons de froid si nous n'en avons pas un. Avec ce froid, les tributs s'étant éloignés du four y seraient peut-être retournés. Peut-être que, avec un peu de chance, nous serons tranquilles cette nuit.

Tandis qu'Oswin s'active à faire un meilleur feu, mon estomac se met à me faire horriblement mal. Comme si quelque chose me tuait de l'intérieur. Je me tords de douleur, tombe à moitié à la renverse dans la neige et grimace. J'étouffe même un hurlement de douleur. Je comprends assez vite ce qui m'arrive vu que ce n'est pas rare au Dix. J'ai cependant à peine le temps de me lever, courir, arracher une bonne touffe de mousse, de baisser mon pantalon et d'enlever mes gants. Je n'ai donc pas pu aller loin pour déféquer. L'odeur nauséabonde empoisonne assez vite l'air. De chaudes larmes coulent le long de mes joues. J'ai honte, si honte d'avoir dû faire ça si près d'Oswin. J'avais déjà eu des diarrhées mais aucune n'avait été aussi forte que celle-là. J'ai mal, si mal. Les selles sont si liquides et abondantes que non seulement je les sens dégouliner le long de mes fesses mais en plus je les vois couler entre mes jambes sur la neige immaculée. Je remarque assez distinctement qu'elles sont sanglantes.

La crise finit par passer. Je tente d'essuyer ce que je peux avec la mousse en faisant attention de ne pas me salir les mains. Puis je remonte mon pantalon et renfile mes gants. Consciente que cette couleur marron rouge sur la neige n'était pas très esthétique, je recouvre mes besoins autant que possible de neige. Heureusement qu'elle a fini par stagner. Je continue de pleurer de honte, de douleur alors que je retourne à mon emplacement initial. Je n'arrive pas à faire cesser mes sanglots. Et je tente de boire mes larmes avec ma langue pour l'humidifier. Je tremble aussi malgré le feu mais plus par souffrance que parce que j'ai froid. Je me tiens le ventre et me balance un peu d'avant en arrière.

Je réfléchis à ce qui aurait pu lancer cette violente maladie. Oswin semble aller bien alors ça ne peut ni être les pissenlits ni le mulot. Ce serait aussi venu plus vite si ça avait été quelque chose que j'avais mangé au Capitole. Cela ne peut donc être que … la neige ! Je dois la prévenir. Je tente de parler mais en suis incapable, je désigne alors la neige à Oswin dans l'espoir qu'elle comprenne. La neige est du poison. Il ne faut plus s'en servir. Je suis à nouveau victime de diarrhées et recommence mon petit manège d'il y a quelques minutes plus tôt. Oswin s'inquiète mais je ne peux pas la rassurer. Alors que je suis toujours en train de pleurer, je sens ses mains passer sur mon visage et sur mon cou. Elle m'explique qu'elle me passe de l'huile d'olive pour me protéger du froid.

Je commence à sérieusement me demander ce que je vais faire pour soigner ça. Que fait-on déjà à la maison quand ça arrive ? On mange … des pissenlits ! Mais oui bien sûr. Je rassemble quelques forces afin de sortir de mon sac un pissenlit avec ses feuilles. J'arrache la fleur et engloutit le tout en un temps record. J'en propose à Oswin même si je doute qu'elle ait faim. Je me sens de suite un peu mieux et je finis par me calmer. Je remarque qu'elle a fait quelques réserves pour le feu et aussi que la nuit est presque déjà bien là.

C'est alors qu'Oswin dépose une sorte de petit colis à mes pieds. C'est vraiment pour moi ? Qui a bien pu envoyer ça ? Je jette un regard interrogateur à ma camarade avant de saisir le présent de mes mains tremblantes. J'ai vraiment peur de ce que je peux y trouver. Je peine à l'ouvrir mais suis agréablement surprise quand j'y parviens enfin. Au dessus d'une boite de médicaments se trouve un mot signé des initiales « N.S » qui pourraient correspondre à « Notre Seigneur. » C'est peut-être Dieu qui m'a envoyé ça. Peut-être que Papa avait raison de prier avant chaque repas et de m'obliger à faire ma prière avant d'aller me coucher. Je lève les yeux au ciel, souris et le remercie. En regardant vraiment la chose, je trouve une couverture qui semble bien chaude, une casserole et une gourde de trente trois centilitres. Je m'empresse de prendre le médicament. Je n'en ai pas souvent pris dans ma vie, nous sommes bien trop pauvres pour ce genre de choses mais je suis certaine que ça va m'aider. Avec une petite gorgée d'eau, j'avale donc un petit comprimé et l'effet est immédiat. Un peu comme de la magie.

« On a une casserole maintenant, tu peux aller prendre quelques épines ? dis-je d'un ton enjoué. »

Mais c'est à ce moment-là que l'hymne retentit et que, parmi quelques étoiles, apparaissent les visages des tributs perdants : les deux du Quatre, la fille du Cinq, les deux du Sept, le garçon du Neuf, Aaron, le garçon du Onze et enfin le garçon du Douze. Je me sens désolée pour Aaron. Mon mauvais pressentiment était bon au final. Je me demande comment se sent Oswin, si elle était proche du tribut masculin de son District.

«  Est-ce que ça va ? »

Je trouve les décès d'Aaron et du tribut du Neuf très triste mais au moins nous nous avons l'une pour l'autre, nous ne sommes pas seules. Oswin hoche la tête dans ma question et part chercher quelques épines. Je suppose qu'elle a besoin d'être un peu seule, peut-être qu'elle a besoin de pleurer … Je ne sais pas. Elle réapparaît avec de quoi faire une bonne infusion. Je verse la totalité de ma gourde dans la casserole en prenant garde de ne pas en renverser une goutte. Oswin y place les épines et place le récipient au dessus du feu tout en le tenant fermement. Je déplie alors la couverture et découvre qu'elle sera largement assez grande pour nous deux si on se serre. Je la place donc sur nos épaules, sans même demander son à Oswin. Nous ne savions après tout pas vraiment si le parachute n'était destiné qu'à moi et puis nous étions coéquipières. Je me devais de partager ça avec elle. Ce colis était à nous deux. Enfin, j'espère que je ne pue pas trop.

Une fois le breuvage fini, nous le renversons avec grande précaution dans ma gourde. L'eau est trop chaude pour que nous puissions boire la préparation toute de suite mais j'ai pour idée de m'en servir comme bouillotte. Oswin et moi nous rapprochons du feu, la couverture sur les épaules puis je coince la gourde entre nos deux cuisses. Je ne sais pas comment la nuit va se dérouler mais en tout cas nous avons la chance d'avoir de quoi nous réchauffer et je crois que nous n'allons pas trop souffrir du froid.

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Dernière édition par Alina F. Levens le Sam 5 Oct - 23:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeSam 28 Sep - 18:55





















 ❝ Alina-Oswin, le 9 et le 10 ❞
~Le feu reflète mes yeux, tandis que mes souvenirs m'arrachent mon faible sourire~




Le paquet contenait plusieurs objets. Des médicaments pour Alina, à mon plus grand soulagement. Une couverture, qui n'est pas de trop ici et une casserole, juste ce que nous voulions il y a quelques instants. Alina, tordue de douleurs, pris un des cachets de la boîte. Quelques instants plus tard, elle avait arrêtée de se tordre et déféquait moins. Cela me rassurait, je ne sais pas ce que je ferais si jamais elle venait à mourir. J'étais allée chercher des aiguilles de pin pour pouvoir concocter une infusion, comme Alina l'avait proposé. Cela nous réchaufferait et nous apaiserait. Revenue avec une casserole remplie d'aiguilles de pin, j'allai m'asseoir non loin d'Alina et je l'observai remplir la casserole d'eau. Elle la mis ensuite sur le feu et nous attendîmes sous la couverture, bien plus chaude qu'une couverture habituelle. Je sortais le bras de temps à autre de la couverture pour rajouter une branche ou une plante morte du tas que j'avais fait quelques instants plus tôt. Lorsque l'eau de l'infusion fut chaude, nous versâmes l'eau dans sa gourde puis Alina la mit sous la couverture, en fonction bouillotte. Il faisait si froid dehors que la couverture était pour moi un paradis. Le feu plus la couverture et maintenant la bouillotte étaient un vrai réconfort. Le plus gênant était l'odeur bien sûr, mais à vrai dire je n'y portais pas vraiment attention, prenant en compte le fait que dans l'arène, je peux mourir à tout instant. Mais qu'est-ce la mort au fond ?...

"- Est-ce que ça va ?" m'avait dit Alina.

"- Sûrement mieux que toi," lui avais-je répondu bien avant l'arrivée du parachute.

Alina avait l'air fatiguée, contrairement à moi, et je lui indiquai qu'elle pouvait fermer l’œil si elle le voulait, je surveillerai pendant quelques heures. Ce n'est que la début de la nuit et j'aurai largement le temps de dormir tout à l'heure, quand Jupiter sera bien haut dans le ciel. C'est d'ailleurs en me disant cela que je levai le nez au ciel. Il était noir, très noir, bien qu'éclairé par des centaines de petites étoiles. Oui, même si je me doutais bien qu'elles n'étaient pas vrai, j'étais heureuse de pouvoir les observer. Je baissai la tête et plongeai mon regard dans les flammes. Il me faudrai refaire le contour dans quelques dizaines de minutes. Il a tout de même tenu plus longtemps que je ne le pensais, ce contour protecteur du froid. Je pense que c'est le froid lui-même qui le protège. Ce qui est assez paradoxal quand on y pense. Je remets un petit bout de bois et de liane dans le feu. J’espère qu'il ne neigera pas cette nuit, déjà qu'il fait horriblement froid, manquerait plus que nous soyons enseveli par les flocons blancs. Je pense qu'Alina s'est endormie, à côté de moi. Tandis que je regarde le feu crépiter devant moi, je repense à tout et n'importe quoi. L'hymne avait résonnée tout à l'heure avant de montrer les visages des défunts de la première journée de ces Jeux, m'annonçant la mort de Justin. Je ne suis pas triste pour lui. Je ne le connaissais pas vraiment, je ne le portais pas dans mon cœur. Je suis juste déçue qu'il se soit fait avoir dès le premier jour. Tout ici me parait tellement infamilier à mon District... le Soleil, si brillant d'habitude dans le ciel a été totalement absent cette première journée. Juste du gris et du blanc... comme si rien d'autre n'existait. Et ma famille, Naerfer... ils me manquent tant déjà. Ma vie ne fut que sursis et je ne sais pas ce que je dois en conclure. Bien évidemment, rien n'est dit que je mourrais dans cette arène blanchâtre mais à vrai dire, je ne crois pas beaucoup en ma survie. Je me battrais jusqu'au bout, par instinct de survie, mais une fille comme moi ne peut pas gagner. Je suis coupable d'un crime... que personne ne comprendra jamais. Personne ne sait et ne peux savoir ce que ça a été. Cette amitié aussi longue fut-elle... a été réduite en poussière, en partie de ma faute. Comment expliquer les sentiments que je ressens ? Serait-ce de l'amertume ? De la tristesse ? De l'amour à celle qui fut comme une sœur pour moi ? Alors que je n'éprouve rien à l'égard du petit frère qui me hait... tant de questions sans réponses. La seule chose que je sais est que je suis stupide. Oui, je réagis comme une gourde à chaque fois, je fais n'importe quoi. Comme la fois où j'étais dans le cimetière avec la mentor du Dix et qu'elle me jetait des pierres tandis que j'observais le Soleil piégée dans un flash-back. Stupide moi ! Si elle me portait tant de haine que ça, pourquoi ne l'ai-je pas étranglée de mes propres mains quitte à en mourir moi-même ? Pourquoi ne me suis-je pas portée volontaire pour les Jeux lorsque j'entrai à peine dans la pré-adolescence et que ma meilleure amie avait été tirée au sort ? Pourquoi je veux toujours survivre alors que je peine à me battre ? Pourquoi je n'arrive pas à faire couler le sang de quelqu'un ? Suis-je trop simplette pour ça ? Ou trop stupide ? Ou simplement... humaine ?... Je devrais le faire... pour elle... la venger... y arriverais-je au moins ? A gagner pour elle ? Peut-être pas...

Fixant les flammes, je me sens mal. Elle me manque tellement, elle est si irremplaçable ! Tandis que Naerfer avait su combler le vide, je me rends compte que ce n'était pas une amie que j'ai perdu. Non, c'était une part de moi-même... tous nos jours depuis notre plus jeune enfance, depuis nos premiers souvenirs, on les passait ensemble. Rien dans ma vie ne la concernait pas. Alors... je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'elle soit partie. Qu'elle soit morte. Je pleurs doucement, sans bruit, puis remets un petit bois dans le feu. Je revois son visage dans les flammes. "-Tu me manques tant..." murmurai-je. Mes larmes n'étaient pas courante. Je ne sais pas vraiment pourquoi je pleure maintenant et pas chaque jour de ma vie. Mais ce ne sont pas les larmes qui marquent ma douleur. Loin de là, car chaque jour je sens ce pincement au cœur qui me rappelle qu'elle n'est plus là. Si elle était là aujourd'hui, je me battrai pour elle, tuerai le plus de monde au péril de ma vie pour la sauver. Mais c'est trop tard pour ça. Alors que je sens la présence chaude d'Alina à côté de moi, je me rappelle que je ne suis pas seule dans l'arène et que quelqu'un a besoin de mon aide. Il va me falloir être là jusqu'au bout pour elle. Je ne la connais pas vraiment, mais je sais qu'elle vaut le coup qu'on se batte pour elle.



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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeSam 5 Oct - 23:29


Rêver - Oswina


La température dégringole au fur et à mesure que la nuit se met à son aise. Je le sens malgré le feu, la couverture qui s'était avérée être chauffante, la chaleur d'Oswin et la sorte de petite bouillotte qu'était devenue ma gourde.  Il est bien loin le  froid qu'il me semblait reconnaître, le froid que je connaissais chaque année à la maison. Et dire qu'au Dix, des gens meurent congelés alors que le temps que nous affrontons en ce moment est dix fois pire. Je ne sais plus trop quoi faire. Je me demande si nous allons mourir là, l'une contre l'autre ; si nous allons être figées en statues ainsi.  Le breuvage est maintenant moins brûlant, je fais boire Oswin et en prend une petite gorgée à mon tour. C'est bon. Cela réchauffe tout le corps. Nous nous mettons d'accord, Oswin prendrait le premier tour de garde et elle me réveillerait pour qu'elle puisse se reposer un peu.

Oswin et moi ne parlons plus. Chacune perdue dans ses pensées, observant le feu dont les flammes orangées se voient si bien parmi les arbres et la neige. Mon état s'est bien amélioré grâce aux médicaments. Je suis très fatiguée. Mais me réveillerai-je si je m'endormais ? Ou serais-je plongée dans un sommeil éternel ? J'espère que non.  J'ai si peur. Toutefois, j'ai besoin de dormir. Je ne pourrais lutter contre Morphée bien longtemps de toute façon. Je me dis que nous avons quand même de la chance par rapport à d'autres tributs, que nous sommes sûrement bien moins en danger que la plupart. Et puis nous avons aussi la chance de nous être trouvées. Enfin, c'était plutôt moi qui était bénie de l'avoir. Elle ressemblait tant à Maman.

C'est une petite fille à la chevelure d'or qui court, trébuche et tombe dans la poudreuse. Elle se tord de douleur. Elle pleure. C'est alors qu'arrive en courant une jeune femme qui est, sans en douter, sa mère. Elle passe la main dans les cheveux du bambin qui ne doit pas avoir plus de cinq ans. Elle lui murmure des mots rassurants. Puis la prend dans ses bras, la serre contre elle. Son bébé est malade, très malade. Des odeurs nauséabondes remplissent la pièce dans lequel elle l'a tendrement couchée. Elle la force à manger une salade de pissenlits, divers remèdes. Et elle tente de la rassurer malgré les pleurs, les cris de douleur tout en continuant de lui caresses le visage et les cheveux. Puis elle se met à chanter :

« Dans cet univers gigantesque, gigantesque,
Sur cette Terre toute ronde.
Un peu, un peu de considération devient
Grand, grand amour.
Ce sont des sentiments honnêtes
Alors je veux que tu les aies.
Même si ce n'est pas tout de suite,
Tu les auras tôt ou tard.
 »

Et la petite fille s'illumine aussitôt, comme si la musique pouvait apaiser tout mal. Les larmes commencent à sécher aux coins de ses yeux.  La berceuse semble extirper tout douleur de son corps. Ses paupières deviennent lourdes et elle finit par rejoindre le pays des rêves.

À son réveil, elle se sent bien mieux. Elle serait prête à partir gambader, sautiller tel un jeune faon. Mais  elle remarque sa maman endormie près de son lit, assise sur sa chaise. Elle ne l'a pas quittée. Elle a veillé sur elle durant son sommeil. La petite aimerait tant pouvoir rendre cette personne qu'elle aime plus que tout au monde heureuse. Que peut-elle bien rapporter en plein hiver? La saison ne connait que peu de végétation et les rares pissenlits que sa famille et elle mangeaient avaient été conservés pendant l'automne. Le temps des papillons, le plus beau moment de l'année, c'était encore loin. Elle ne peut donc pas aller cueillir quelques fleurs de s champs et offrir le bouquet à sa mère. Puis elle se souvient de cette chanson qu'on joue tout le temps à la petite fête qu'il y a chaque année après le grand spectacle avec les voisins. Celle sur laquelle ses parents se plaisent à valser.  Elle devrait pouvoir à la chanter un peu. De mémoire. Elle relève son oreiller, se redresse et essaye de se remémorer quelques mots puis se lance timidement :

« Mon amour je t'ai vu au beau milieu d'un rêve, mon amour, un aussi doux rêve est un présage d'amour. Refusons tous deux que nos lendemains soient mornes et gris, nous attendrons l'œuvre de notre bonheur. Toi ma destinée je saurais t'aimer ; j'en ai rêvé. La la la la … Toi ma destinée je saurais t'aimer, tu l'as rêvé. »

Sa mère a ouvert les paupières et sourit. Touchée, émue par un si beau cadeau.  Pour encourager son enfant, elle l'aide en chantant avec elle  :

« Mon amour, tu m'as vu au beau milieu d'un rêve. Mon amour, aussi doux rêve est un présage joli. Refusons que nos lendemains soient mornes et gris, nous attendrons  l'œuvre de notre bonheur. Toi ma destinée je saurais t'aimer ; j'en ai rêvé. »

La petite avait ahané mais elle avait réussi, elle avait fait sourire sa mère dont le visage avait été si inquiet la veille. Les doigts de cet dernières passent gentiment le long de sa joue alors qu'elle part chercher de quoi manger.


C'est à ce moment-là que je me réveille. Pas brusquement. Plutôt tendrement comme une princesse. Ma vue est floue au départ mais tout finit par devenir plus clair. Où suis-je ? Qui est à côté de moi ? On dirait … mais oui c'est Maman !  Ayant encore un pied dans le pays des rêves, je ne peux crier mais j'entoure sans hésiter celle que je crois être ma mère. Je respire le bonheur.

Et c'est là que je me souviens. Ce n'est pas Maman. Je suis dans l'arène. La seizième édition des Jeux de la Faim. C'est vrai … Le froid polaire.  Maman n'est pas là. Plusieurs jours se sont mêmes écoulés depuis que j'ai quitté le District Dix. Plusieurs jours que Keegan Hale, notre hôte, m'a emmenée au Capitole pour que je finisse par atterrir dans ce réfrigérateur. Je m'éloigne assez vite d'Oswin en m'excusant de nombreuses fois. Je suis gênée, quelle situation embarrassante.  Je me demande ce qu'elle a bien pu faire quand je dormais. Je distingue assez son visage mais je devine qu'elle doit être exténuée. Je la prie de dormir, je suis bien éveillée maintenant et je pense m'être assez reposée.

Je ne sais pas quand combien de temps s'est écoulé entre le moment où je me suis endormie et celui où mes yeux se sont ouverts. Et je ne peux pas deviner l'heure. La nuit est très noire, les seules sources de lumières sont celles de la Lune et des flammes dansant doucement dans le calme polaire. e commence à sangloter tandis que je crois Oswin assoupie.


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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 6 Oct - 13:12





















 ❝ Alina-Oswin, le 9 et le 10 ❞
~Rêve, rêve, emmènes-moi avec toi~




Mes yeux étaient secs maintenant depuis un bout de temps et je ne pleurais plus. A vrai dire, je n'avais pas beaucoup pleuré. J'avais du mal à laisser couler les larmes et le froid ne m'y encourageait guère. De temps en temps, j'alimentais le feu, veillant à ce qu'il soit conservé et j'avais changé le contour deux fois en faisant attention à ne pas le perdre. J'étais dans un rêve obscure et froid depuis quelques heures. Mes yeux restaient ouverts et tout se mélangeait dans ma tête. J'écoutais les battements de mon cœur, un rythme lent, sec, régulier, qui jouait son tempo depuis une quinzaine d'années. Il faisait froid, je me blottissais dans la couverture et laissais les flammes caresser mon visage de leur ondes de chaleur. J'avais mal au cœur, car je savais que là où je suis aujourd'hui aurait pu être l'endroit de ma mort il y a quelques années. Et alors elle serait toujours en vie. Cette idée redoutable ne m'a jamais quittée. Ma vie au District avait été merveilleuse de son vivant, car malgré la difficulté de vie dans le Neuf, à nous deux nous arrivions à être heureuses. Autant les jours de pluie que les jours de Soleil, nous nous amusions à chaque seconde de notre vie. Nous travaillions d'autant plus sans reconnaître la fatigue car c'était un jeu pour nous. Nous n'avions jamais craint les Jeux de la Faim jusqu'à l'arrivée de nos douze ans. Car nous savions qu'il serait temps pour nous de passer à la Moisson. On avait pourtant su calmer notre peur, à nous deux nous étions plus fortes que jamais un être humain ne puisse l'être. Après son départ, mes parents disent de moi que j'ai changé. Je me suis terrée dans un monde inférieur où l'indifférence et l'obscurité des jours pâles sont de mises. Et que dire de la panique qui grandissait en moi à chaque moisson... chaque jour je voulais à tout prix en finir avec cette souffrance, cette amertume, je me suis laissée entraînée par le deuil comme une idiote et voilà où cela m'a menée. Dans les premiers jours, je me réveillais le matin avec le sourire de la retrouver. Et je m’effondrais en me rappelant son départ. Je ne suis pas forte, je ne suis pas forte... elle est morte... morte ! à cause de moi. Oh mon dieu ce qu'elle me manque... j'aimerais pouvoir la sentir à mes côtés, comment faire lorsque vous avez passé votre vie avec quelqu'un et qu'il part du jour au lendemain ? Les habitants du District Neuf connaissent cette petite fille au visage si joyeux du bon vieux temps. Et ils connaissent aussi cette fille là, au visage gris et au regard vide. Oui, oui, pourquoi je ne peux penser à autre chose ? Non, non, elle sera toujours avec moi... dans mon cœur noir et sanglant.

Il fait très froid mais je ne sens que ma colère bouillonnante. Je divague, je suis fatiguée. Je chantonne ; "Où es-tu coccinelle ? Couloir rouge, noir et soleil ! Où es-tu coccinelle ? Je t'ai vu hier dans le ciel ! Où es-tu coccinelle ? Toi qui est très belle..."Je ne me souvenais même pas de cette vieille comptine, elle m'est sortie comme ça. Cela remonte à au moins dix ans. Lorsque nous jouions au printemps dans les prés flamboyants. Le Soleil haut dans le ciel et brillant d'un rayon éclatant. Puis l'été venait et flamboyait, faisant s'ouvrir les cloches de muguets. C'était un merveilleux temps. "Où es-tu ?..." D'un seul coup, je sentis des bras m'entourer. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, je tourne la tête et aperçoit un pâle visage. °Oh... c'est toi...° me dis-je, observant Alina se rasseoir correctement, gênée de son acte. J'y avais cru, j'y avais cru que c'était elle. Mais non, ce n'était pas elle, elle ne reviendra jamais...

Alina me fait signe de dormir. Je tourne la tête vers les flammes avant de m'empourprer sous la couverture.

"- Il faut surveiller le feu." dis-je avant d'enfouir mon visage sous la couverture chaude.

Je ne voulais pas qu'elle voit ce que je ressentais. Je m'en voulus de lui avoir parlé aussi sèchement alors qu'elle partageait sa couverture avec moi. Je m'étais refermée sur moi-même aussi vite qu'un escargot dans sa coquille. Enfermée dans la couverture comme dans une bulle, j'écoutais le silence autour de moi. Rien... pas un bruit. Jusqu'à ce que mon ouïe s'amplifie et que j'écoute à nouveau les battements de mon cœur, le crépitement du feu... ils sont similaires. A chaque seconde qui tombe, ils se meurent. Il n'y a que la durée de vie qui change... au fond nous ne sommes pas si différents des flammes. Si personne n'est là pour veiller sur nous, nous nous éteignons. Pauvre bougies que nous sommes...

Des rires retentirent.

"- Oswin ! Je crois que ton gâteau a été apprécié !" dit une jeune brune en désignant un petit garçon tout blond.

"- Joyeux anniversaire Mason !" dit la petite blonde au petit bout d'homme.

Sur la table, un plat vide tâché de miettes. Des adultes entouraient les enfants et tout le monde semblait sourire. Soudain des flammes brûlèrent ce beau paysage et un corps tomba sur l'herbe mouillée de la prairie.

"- NON !" hurlait la spectatrice.

Celle-ci se mit à courir à toute vitesse mais elle n'avançait pas, le corps lui ne bougeait plus et restait toujours aussi loin. Elle s'épuisait, haletait, hurlait. Rien n'y faisait, elle n'avançait pas d'un mètre. Elle explosa en sanglot. Sa voix se noua dans sa gorge et l'empêchait de prononcer encore un cri. Elle tomba sur le sol et resta ainsi des jours, à regarder le ciel allongée dans l'herbe à présent sèche, en laissant couler toutes les larmes qu'elle pouvait produire. Son teint devenait pâle, ses lèvres gercées, ses yeux ne pleuraient plus. Son cœur n'émit plus un son.

"Ô jolis cadavres, dans la grande prairie, laissez mère nature vous ensevelir sous son lit. Ainsi régnera votre ère de paix, jolis cadavres, ainsi votre chair fera de l'engrais."

Des arbres poussèrent partout dans la prairie, qui devint forêt, et la lumière ne transperçait pas les branches des grands arbres, pour laisser aux corps l'obscurité totale.


Lorsque j'ouvris les yeux, tout dans ma tête était embrouillé. Était-ce un rêve ? Non, c'était un cauchemar. Au fond... où est la différence ?... je jetai un regard autour de moi tout en sortant lentement la tête de sous la couverture. Il faisait toujours très froid et j'étais encore dans l'arène. Le feu crépitait toujours, signe qu'Alina en avait pris soin. Je tournai la tête et l'aperçus. Ses yeux étaient rouges, je me demandais si c'était à cause de la fatigue mais il me revint en mémoire un souvenir de tristesse. Elle a pleurée ? Est-elle si triste elle aussi ? Je la fixe un moment avec des yeux ronds avant de me décider à parler.

"- Tu vas bien ?"

Le ciel était encore obscure, mais il commençait à s'éclairer faiblement. Peut-être sommes-nous dans les quatre heures du matin, je l'ignore... j'ai l'impression d'avoir dormi une éternité et je n'aime pas ignoré l'heure. Cela me rends anxieuse de ne pas pouvoir suivre le cours du temps. Je dis à Alina qu'elle pouvait dormir et repris mon rôle de gardienne de nuit. Quand cette fichu nuit allait-elle finir ?!... je ne me sentais guère à mon aise. °Ni le jour, ni la nuit, juste l'infini, la mort ne dort pas et n'a qu'une envie...°




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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeSam 12 Oct - 20:57

Le soleil se lève timidement sur l'arène des Seizièmes jeux de la faim et déjà ses rayons transcendent à travers le paysage. Sauf peut-être dans la forêt sombre, dont l'obscurité empêche les tributs de profiter des rayons du soleil. C'est donc dans cette obscurité omniprésente que se développée une faune variée : Mulots, écureuil, Chien sauvage, chauve-souris etc... sont-ils tous inoffensifs ? Rien n'est moins sûr. Le capitole peut compter sur des scientifiques renommés pour les rendre agressif et impérialiste. Cela, les tributs sont les premiers à en faire les frais...

Une petite meute de souris génétiquement modifiée font leur apparition. Celles-ci forment rapidement un cercle de plus en plus resserré auprès des deux frêles tributs du Neuf et du Dix. Agressive, les petites souris semblent bien décidées à provoquer les deux jeunes filles. Si leur morsure n'est pas profonde, elle provoque une infection à effets néfastes que les tributs auraient tout intérêt à éviter. Qui a dit que les petites bêtes ne mangeaient pas les grosses ? *rire sadique*.


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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeSam 12 Oct - 22:25


Rêver - Oswina
« Les moutons des étoiles. »


Les larmes coulent doucement le long de mes joues. Je ne sais même plus vraiment pourquoi je pleure. Est-ce parce qu'après un tel rêve, la réalité était vraiment dure ? Ou parce que je suis loin de l'endroit auquel j'appartiens depuis si longtemps ? Ou encore parce que cette arène représentant l'inconnu m'inquiétait ? Parce que j'avais peur ? Car je savais que j'allais sûrement mourir ? Les gouttes s'échappant de mes yeux sont chaudes et glissent sur la couche de gras formée par l'huile qu'Oswin m'avait passée sur le visage et dans le cou. Je le sens même jusque sous mes vêtements.

Nonobstant les larmes, je continue de surveiller le feu comme ma nouvelle amie me l'a demandée. Elle l'avait certes demandé d'un ton sec mais je savais que je n'avais pas le droit de lui en tenir rigueur. Elle avait certainement ses raisons de m'avoir parlé ainsi. Et je les pense bonnes. Je sais que nous nous sommes rencontrées que quelques heures plus tôt mais je lui fais confiance. Une sorte de confiance presque aveugle. Peut-être suis-je bête, naïve mais, actuellement, elle est tout ce que j'ai, mes derniers espoirs.

Mon ventre me fait toujours un peu mal mais cela va beaucoup mieux. Je n'ai plus envie ni le besoin de me vider. Je grignote les derniers pissenlits pour me soulager en me doutant qu'Oswin ne m'en voudrait pas de ne pas avoir partager. Mes membres sont un peu engourdis, je le sens en changeant un peu de position. Et c'est là que je l'aperçois. La sorte de lueur entre les arbres. Et je sais. Je sais que c'est Maman. Elle veut que je la suive. Je meurs d'envie de me lever ; pour me dégourdir les jambes et aussi parce que je veux poursuivre cette clarté à travers les bois. Elle pourrait me conduire vers un quelconque lieu sûr, un abri, une cachette ou peut-être me guider jusqu'au Jardin d'Éden. Toutefois, qu'importe où cette nitescence veuille me mener, à quel point je désire lui courir après ; je ne peux pas, je ne veux pas abandonner Oswin dans le froid polaire, auprès du feu, et je ne peux la réveiller : tout ça serait égoïste. Les larmes, qui s'étaient arrêtées quelques instants plus tôt, reprennent de plus bel. Je ferme les yeux afin de me calmer et quand je les rouvre, plus de luisance.

Je remets un peu de bois dans le feu. Peut-être serait-il bien pensé de faire fondre un peu de neige afin de se réchauffer encore un peu. Je saisis alors ma casserole, y met un peu de neige et la place près des flammes. J'observe alors la neige fondre, doucement mais sûrement. Regarder cette scène me calme et m'apaise, c'est si beau de voir chaque petite étoile se désintégrer et se transformer en eau. Oublié ce que m'avait pourtant fait subir la poudreuse il y a quelques heures, je ne peux qu'admirer la beauté de cette dernière. Quand la totalité du contenu de la casserole est devenu liquide, je l'approche de nous afin de profiter de la vapeur et de la chaleur qu'elle envoyait de tous côtés, consciente de faire fondre la neige à nos pieds.


***

L'aube pointe à peine le bout de son nez lorsque ma camarade ouvre les yeux, l'air hagard. Tout comme moi, elle prend son temps pour se réveiller, peut-être pour se rendre compte qu'elle vit encore, qu'elle est avec moi et dans l'arène. Puis, ses yeux s'arrondissent alors qu'elle m'observe : voit-elle les traces qu'ont laissés les pleurs ?

« Tu vas bien ? S'inquiète-t-elle.
- Oh, il fait froid mais je vais bien, ne t'en fais pas. Et toi, ça va ? »

La dernière chose que je veux c'est bien que mon ange gardien se fasse du souci pour moi. Je mens un peu d'un côté, elle ne le saurait jamais cependant. Elle me dit que je peux dormir encore un peu si j'en éprouve l'envie. Et c'est vrai que j'avais ignoré la fatigue ces dernières heures. Je baille un peu et ne me fais pas prier pour rejoindre les bras de Morphée une nouvelle fois.

La petite fille aux cheveux blonds ne veut pas dormir. Son désir, là, maintenant, c'est d'attendre le Père Noël. Du haut de ses quatre ans, elle est capricieuse, têtue. Elle prétend ne pas être fatiguée, d'être capable d'attendre trois heures de plus. Cependant, sa mère ne cède pas. Car une mère sait tout et comprend tout. Les douces mains de cette dernière remettent en place les cheveux de sa fille tout en caressant son visage. Et parce qu'elle n'a pas de livres avec images à lire à son enfant, elle chante une berceuse.

« Les moutons des étoiles mangent de l'herbe.
Au pays des rêves, on s'amuse sans répit tous les jours.
Ces derniers temps sont difficiles pour moi
Je ne m'habitue pas à être une femme adulte
Bien que j'aie caché quelqu'un.
On dirait que je me bats contre mon for intérieur.
Réponds-moi si tu es mon amie.
Les moutons des étoiles mâchent de l'herbe.
Mais si j'attends toute seule,
Je ne serai jamais heureuse.
 »

La blondinette sourit déjà, suce son pouce et serre ce qui lui sert de doudou contre elle. Cette berceuse doit-être la plus belle sur Terre. Une berceuse typique du Dix. Et sa mère continue :

« Peux-tu me voir courir avec les moutons blancs ?
Tout peut se réaliser dans un pays lointain.
Mon cœur me fait mal alors
On dirait que je perds face à ton charme
Et que, tous les jours je te poursuis.
Dans ma tête, je suis submergée par les larmes.
Si tu es mon amie, viens là.
Tu me vois, endormie, avec les moutons blancs.
Tu ne nous quittes pas des yeux
Mais ça ne réalisera pas tes souhaits.
 »

La petite est déjà presque endormie pourtant, la mère, si belle, si douce, si aimante, tient à finir sa chanson. Parce qu'une bonne chanteuse, une bonne maman fait toujours ainsi.

« Mon cœur me fait mal alors
On dirait que je perds face à ton charme
Et que, tous les jours, je te poursuis.
Dans ma tête, je suis submergée par les larmes.
Si tu es mon amie, viens là.
Les moutons des étoiles mâchent de l'herbe.
Si je pouvais vivre à tes côtés,
Je ne serais pas mauvaise.
 »

La maman passe une dernière fois la main sur le visage de sa fille, et dépose un baiser sur son front et remonte la couverture en souriant une dernière fois.


C'est alors qu'Oswin me réveille. Lorsque j'ouvre les yeux, je constante que le matin est là. Je ne sais pas depuis combien de temps cependant, à en juger par la place du soleil – qu'on voit à peine tant les arbres sont haut, il doit être environ huit heures. Toutefois, comme j'ai un peu perdu mes repères, je ne peux être sûre. Contrairement à mon premier réveil, je ne mets pas de temps à reprendre conscience de là où je suis. Je suis toute engourdie mais je me sens bien. Je crois avoir bien dormi, vraiment. Je remarque que l'eau chaude dans la casserole a été changée. Il me semble que le temps s'est un peu réchauffé mais ce n'est peut-être que moi.

« Bonjour, dis-je joyeusement bien que timidement à mon amie Oswin. »

Cependant, elle semble faire attention à autre chose, je suis donc son regard. C'est là que je les remarque, les drôles de souris. Si proches de nous et semblant assez menaçantes. Je lance un regard interrogateur à Oswin car je sais qu'elle doit mieux savoir que moi quoi faire.


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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 13 Oct - 10:11





















 ❝ Alina-Oswin, le 9 et le 10 ❞
~Une souris, deux souris, trois souris, qua... on se barre~




Je l'avais observé s'endormir. Même si elle avait nié être mal, je me doutais bien que ça n'allait pas. Nous sommes si loin de chez nous, si proches de la mort. Cette arène, je le sais, représente la fin de ma pitoyable histoire. J'ai mal au cœur, chaque seconde d'horreur enduré ici me rappelle que j'aurais pu lui éviter ça. Toujours, toujours, toujours mal au cœur. Jamais, jamais, jamais je n'arrêterai de me sentir mal. Je m'aperçus que la casserole qu'Alina avait reçue était posé devant nous. L'eau y était froide. Je la pris, mis de la neige et la mis au-dessus du feu. Je me sentais comme dans un cauchemar éveillé, cauchemar duquel on ne peut pas se réveiller.

"- Dis-moi, est-ce qu'on sera toujours ensemble ?

    - Oui Oswin, toujours ! Toujours, toujours, toujours on restera ensemble !"


Les deux enfants au milieu du champs au crépuscule se tenaient la main arborant un sourire sur le visage.

   

"- On sera soeurs pour la vie !" dit gaiement la petite blonde.

     "- Pour toujours !" répondit la brunette dont les yeux pétillaient.

     "- Toujours, est-ce que c'est plus que la vie ?"

     "- Toujours, c'est l'éternité. La vie elle ne dure qu'un jour. Toujours dure toujours !"

     "- Pour toujours, alors. Toujours, toujours, toujours !"


Puis les deux enfants se mirent à courir dans le champs. Leurs rires résonnaient jusque le ciel et lorsqu'elles s'arrêtèrent de courir, la nuit était tombée.


"- Toujours, toujours, toujours..."
murmura Oswin dans un souffle glacé.

Le temps de ce souvenir, les flocons avaient disparus dans la casserole et l'eau bouillante n'attendait plus qu'a réchauffer. Oswin approcha la casserole et la vapeur commença à réchauffer les deux jeunes tributs.

"- Oswin, ce n'est qu'un rêve. Réveilles-toi ou je te jette un seau d'eau sur le visage.

     - Mason, laisse-là tranquille voyons ! Tu sais bien qu'elle est rentrée au beau milieu de la nuit après avoir fait sa dernière livraison.

     - Elle n'a pas respecté le couvre-feu !

     - Ce sont les Pacificateurs qui lui ont demandés de faire ça, ils n'allaient pas la punir pour être aller dehors en pleine nuit. Va donc te préparer, tu vas être en retard à l'école !

      - D'accord !"


Le petit garçon quitta la pièce et la brunette s'approcha du lit d'Oswin.


"- Oswin, la vieille folle veut que tu ailles enterrer son chat mort !

    - QUOI ?! cria-t-elle en se réveillant brusquement.

    - J'y crois pas ça marche encore ! Aha décidément tu es traumatisée par cette histoire, toi !

    - Arrête, tu déconnes là ! C'est pas sympa de me réveiller comme ça !

    - Au moins tu es réveillée ! On commence le travail dans une demi-heure.

    - J'ai compris... je me lève.

Le froid me frappait de toute part et j'essayais du mieux que je pouvais de me réchauffer avec les moyens du bord. Mon cerveau bouillonnait de souvenirs douloureux que j'aimerais mieux ne pas me rappeler. Pourtant, je ne peux pas m'y empêcher. Je veux me sentir proche d'elle, je veux savoir quoi faire en ce moment. J'aimerais qu'elle me pardonne. Bordel, je deviens folle... au fond je l'ai toujours été depuis qu'elle est partie. Mes pensées se mélangent tant que je ne sais plus quoi penser.

Je restai ainsi devant le feu un bon moment, à le surveiller tout en observant crépiter le bois à l'intérieur.

"- Oswin, tu crois qu'elle m'aime bien ?

     - Bien sûr qu'elle t'aime bien ! Quelle idée !

     - J'ai peur qu'elle ne m'aime pas.

     - Voyons, Mason, elle te connait depuis aussi longtemps que moi, bien sûr qu'elle t'aime !

     - Je crois que tu ne comprends pas ce que je veux dire, Oswin..."


Oswin écarquilla les yeux.

 

"- Mason... tu n'as que douze ans... comment peux-tu être sûr de ce que tu ressens ?

      - J'ai toujours ressenti la même chose pour elle. C'est normal que ça me fasse mal ?

      - Oui, c'est normal."

Elle prit le petit garçon dans ses bras.

"- Tu ferais mieux de grandir un peu. Quand tu seras grand et fort, tu pourras le lui dire...

      - Tu crois qu'elle m'accepterait ?

      - Je ne sais pas. En tout cas, tu seras toujours mon petit frère quoi qu'il arrive !

      - Est-ce que tu ressens ça toi aussi ?

      - Mais, Mason ! Nous, nous sommes amies ! Des amies de longue date !

      - Alors comment sais-tu ce que ça fait d'avoir mal ?

      -...je suppose...que l'amour et l'amitié ne sont pas si différents..."

Des grincements aigu firent sortir Oswin de ses rêves éveillés. Elle chercha du regard l'auteur de ce bruit. Lorsqu'elle trouva, un frisson glacé la fit tressaillir. Des souris, des souris partout ! Leurs yeux... ils sont rouges !

"- Alina, réveilles-toi ! Alina !"
dit-elle à sa coéquipière en la secouant.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, le premier mot qui sortit de sa bouche fut un "Bonjour" joyeux. Son expression changea tout de suite lorsqu'elle aperçut les souris monstrueuses. Elle me regarda, attendant que je décide quoi faire. Mais quoi faire ?!

"- Oswin, attrape !"


Elle attrapa l'objet à la volé.

     

"- T'es pas sérieuse, là ? Tu veux que je les tues ?!

       - On ne peut pas faire autrement, elles nuisent à tous les habitants. Ne les laissent pas prendre ta maison, non plus !

       - Oh, pourquoi faut-il que mes parents soit absents maintenant...

       - Allez, Oswin ! Tu peux le faire !

       - Que la chasse aux rats... commence."

Les yeux écarquillés, des milliers d'informations se promenaient dans ma tête. Il y avait beaucoup trop de souris, on ne pourrait pas les tuer toutes ! Elles allaient attaquer, il faut que je trouve une idée, vite ! Coups de pied, on oublie. En fait, on attaque pas. On doit fuir !

"- Alina, ramasse les affaires, je vais essayer de les distraire une seconde."

Je saisis un des bâton censé être jeté dans le feu pour l'alimenter, plongea son bout dans les flammes et tenait à présent dans la main une torche improvisée, qui ne tiendrait pas longtemps. Voilà qu'elles s'approchaient dangereusement. Je passai le bout du bâton enflammé sur une souris, qui proche d'une autre l'enflamma aussi, puis lâchait le bâton dans la neige avant de me mettre à crier.

"- COURS !"

Je saisis alors mon sac heureusement bien fermé et me mit à courir à toute vitesse, Alina à mes côtés. L'image des yeux rouges me transperçant me faisait l'effet d'un stimulant dans le cerveau qui me forçait à courir. Et ça ne faisait que commencer...

J'avais peur, j'avais très peur. Même si je pensais avoir semé les souris à présent, j'avais peur en pensant à ce qui pourrait arriver ensuite. Mon cœur battait la chamade, mes yeux pétillaient d'adrénaline. J'avais très peur, oh ce que j'avais peur...



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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeDim 13 Oct - 10:58

Le feu a effrayé les petites bêtes qui n'ont pas mis longtemps avant de perdre la trace de leur futur victimes. Néanmoins, celles-ci sont rancunière et n'hésitent pas à marquer leur territoire. Si les jeunes tributs osent retourner au cœur de la forêt, ce sera à leur risque et péril.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'un refuge - Oswina A la recherche d'un refuge - Oswina I_icon_minitimeMer 16 Oct - 18:33

Dans le ciel nuageux de l'arène des 16èmes Jeux de la Faim, un parachute argenté poursuit sa chute sans être dévié. Transporté par ce moyen, une petite boîte se dessine de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'il perd de l'altitude. Lorsque le parachute arrive à distance idoine des deux tributs du Six, un bip caractéristique se fait entendre. Il finit sa course aux pieds devant la tribute du 10 Owin Jeaper, déposant sur le sol la boîte. Elle contient une lance ainsi qu'un petit mot "Tu risques d'en avoir besoin, de là où t'es. R.E.L."
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