Physique - Caractère

Je suis plutôt douce et enjouée, j'aime le cadeau que l'on m'a donné: la vie. Pour ceux qui ont eu vent de mon histoire, ils savent déjà que les Hunger Games ont commencé depuis des années pour moi, la seule différence, c'est que je n'ai vraiment aucune chance de m'en sortir. Pourtant, je ne m'apitoie pas sur mon sort, j'ai de l'espoir, la destiné saura peut-être me surprendre un jour.
Je crois qu'il y a un être supérieur quelque part qui veille sur nous, ou simplement un dessin plus grand que l'humanité. Je ne crois pas qu'on est les seuls ici, parce que le monde est tellement beau, tout est si bien fait dans un seul but... la perpétuation de l'espèce. Comment ne pas croire qu'on est ici avec une mission? Quand on se penche sur la façon de reproduire un être humain, on pense tout de suite à la matrice de la mère, elle est tellement bien conçu, ça ne peut pas avoir été créé par simple accident. Même quand on pense simplement l'habitude que l'on a de transmettre ce que l'on sait, ça nous rappelle qu'il y aura un futur pour le reste, donc pas de hasard... L'humanité n'est pas ici par simple accident et je me conforte dans cette idée. C'est rassurant de savoir que je suis ici pour faire la différence. Au moins moi, je ne suis pas porté à déprimer ou simplement à me questionner pour un rien, j'ai déjà la clé des mystères, ça enlève un poids de mes épaules frêles.
Vous savez, j'ai toujours été exclu par les autres, parce que j'ai une situation financière aisée, parce que je suis l'un des êtres choyés par le Capitole dut au titre de mon père ou simplement parce que je suis malade. Quant on est seule trop longtemps, on ne développe pas vraiment d'aptitude sociale. J'ai de la difficulté à aligner correctement deux idées lorsque je discute. Je parle à voix haute, je parle toute seule, une voix, c'est rassurant, ça perse le silence qui veut toujours embrouiller mon esprit. J'ai aussi tendance à fixer le vide d'un aire niais, parce que je me perds dans mes pensées. « La folle », c'est comme ça qu'on m'appelle. Je pense qu'ils s'imaginent tous que je l'ignore, que je suis aveugle. J'ai simplement choisi de négliger leurs dire, parce que les mots ont tendance à blesser, je tire un traits sur leurs racontars.
À la place, je me suis faites ami des bêtes, ils ne sont pas hypocrites eux, ils te font savoir ce qu'ils ressentent, sans passer par quatre chemins, tu leurs plais, ou tu leurs déplais. C'est comme ça que j'ai rencontré Pluton. C'était un chat errant tout noir avec une tache blanche sur le poitrail. Un matou galeux qui se promenait dans la ville à la recherche de nourriture. Les gens le repoussaient et ils ont choisi de ne plus le voir, parce qu'eux même avaient d'autres bouches à nourrir. J'ai essayé pendant longtemps de l'attirer sur mon perron avec toute la force que je pouvais mettre dans ma détermination, mais non, jamais il ne l'a fait. Il recherchait la nourriture et non pas le contacte de l'homme, lui aussi avait dut être déçu. L'hiver à pourtant eu raison de lui, le froid vint gruger sa chair et ses muscles, les derniers jours, il peinait à miauler. Avec le temps, j'ai finis par le croire mort. Un jour, j'ai vue un tas de fourrure couché dans un faussé et je savais qu'il attendait la fin, un peu comme moi. Je l'ai pris, il n'avait même pas la force de se débattre. Je l'ai glissé dans mon manteau et je l'ai ramené à la maison. En lisant des bouquins, j'ai appris comment réhydrater un corps qui se meurt, comme lui réapprendre à manger et au bout de quelques semaines, Pluton à réussit à marcher. C'est pendant ces mois, qu'il a compris que nous étions semblables et depuis ce jours, un vieux matou galeux me suit à la trace lors de mes déplacements. C'est lui mon fidèle compagnon.
Voilà comment le titre de sorcière me fut attribué, j'étais déjà folle, je concoctais par plaisir des potions et des remèdes à base de plantes, de plus, sans même m'en rendre compte, des flots de mots s'échappaient de ma bouche. Les enfants ont commencés à croire que je pouvais leurs jeter de mauvais sorts.
Je dessine aussi dans mes temps libres, mes traits de crayons sont fins et précis, ils figent sur le papier les plus beaux instants et les plus belles choses que j'ai pus voir de mes yeux.
Les mots blessent et l'art console.


Je suis grande, je mesure environs 5pieds9, je suis blondes et mes cheveux volent follement dans mon dos. J'ai un grand sourire, ma mère le décrit comme étant un baume sur les plaies des malheureux. Si au moins, cela pouvait être vrais, le monde serait encore plus beau. Je suis fais toute en jambes, elles sont longues jusqu'au ciel. Mes yeux sont bruns noisettes, ils essaient d'être discrets par leurs couleurs, parce qu'ils sont déjà assez grands comme ça dans mon visage. Je porte des vêtements simple, qui attirent le regard quand même, ils mettent mon corps mince en valeur.

Histoire

Il faut bien commencer par quelque chose lorsque l'on doit se raconter. Je vais donc vous parler de mon prénom. J'aime cette histoire, je la trouve magnifique sous tout ses angles. Peut-être suis-je un peu trop romantique me direz-vous, mais j'éprouve le besoin de relater les faits.
Vous savez, l'oppression que ressentent les districts ne date pas d'hier. Avant les Hunger Games, il y a eu la révolution, mais de ça tout le monde est au courant. Je vais donc vous introduire ainsi: mes parents se sont mariés très  jeune. avec la permission de ses géniteurs, ma mère à épousé mon père âgé de 21ans alors qu'elle n'avait que 17ans. L'amour n'a pas d'âge, elle fauche le cœur de ses cibles et c'est tout. Edith Dawson avait beaucoup voyagé en famille dans sa tendre enfance, mais une seule chose l'avait réellement marqué lors de ses escapades: les litchis. Lorsqu'elle avait environs 22ans, une envie folle de gouter une dernière fois à ces fruits l'a pris. À cette époque les bourgeons commençaient à peine à se manifester dans les arbres qui trônaient autour de la maison du jeune couple. Elle partagea cette envie avec son époux, sachant pertinemment que ça ne pourrait être que fantasme, pure futilité. Les temps étaient durs pour tout le monde pendant la révolution et malgré leurs situations économique très aisé, l'importation de ce genre de friandises coutait la peau des fesses. Pourtant, la requête de sa femme n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, mon père l'aimait tellement qu'il aurait fait n'importe quoi pour elle. Pendant plusieurs mois il amassait son argent et travaillait dans le seul but de la satisfaire. Il se privait dans ses activités et dans ses désirs personnel. Le destin finit par le récompenser, un soir de septembre, alors que ma mère revenait de l'usine de textile, un doux parfum vint caresser ses narines. Était-ce ce qu'elle croyait? Non, bien sur, elle chassa l'idée d'un coup de tête. Malgré tout, alors qu'elle fit son entré dans la demeure, elle eu la surprise de voir des milliers de chandelles illuminant la cuisine. Décontenancé, elle lança des regards flous dans toute la pièce, mais Christian O'donnell lui saisit les deux mains et l'entraina joyeusement à l'étage où le plus beau des spectacles l'attendait. La baignoire était jonché de pétales de roses, un bain chaud l'attendait, dans l'aire on devinait les huiles de litchis que l'on avait fait coulé dans l'eau. Il y avait encore des chandelles, toutes de couleurs pastelles et elles enjolivaient la pièce avec leurs éclats lumineux. Un plateau était disposé au dessus de la baignoire et on y voyait deux beaux steak fumant agrémentés des fruits tant désirés. Pourtant, ce n'était pas tout, une bouteille de champagne et trois grands bols de litchis étaient sur le rebord de porcelaine. Un cris de surprise s'était échappé du gosier de la demoiselle et mon père lui avait dit d'un ton solennel: «Je n'avais pas mentie quand j'avais déclaré lors de mes vœux de mariage que je comptais te combler jusqu'à la fin. Je m'excuse mon amour, je l'ai fais avec un léger retard.»
C'est lors de cette soirée magique que j'ai été conçu et j'ai vue le jour avec les premier Hunger Games.


Malgré toutes les plus belles attentions qu'ils eurent pour le poupon que j'étais, malgré le poste de maire que mon père obtenu, qui allait assuré une vie plus que confortable à notre famille, le malheur finit toujours par frapper. Tout d'abord, il fut diagnostiqué à mes 5ans, que j'avais une insuffisance rénale. Je devais faire la dialyse de mon sang trois fois par semaine, c'était la seule façon pour moi de rester en vie. Lors de la septième édition des jeux, il s'avéra que l'un des cadavres de tribut fut renvoyé au district avec des reins intactes, on me les transplanta aussitôt, avant même de faire une cérémonie mortuaire. Mes parents ne supportaient plus l'idée de me voir si près de la mort. Nous rendons grâce à celui qui m'a offert le don de la vie après chaque moisson, car on oubli jamais son sauveur. Je me demande souvent comment il était et j'aimerais tellement le remercier pour le cadeau qu'il m'a offert.
Pourtant le destin ne cesse jamais de s'acharner sur nous une fois qu'il nous a dans sa mire. Quelques mois après l'opération, mes parents furent appelés par le chirurgien du capitole qui était venu me soigner . Il s'avérait que j'avais une maladie cardiaque, mon cœur continuait sans cesse de grandir dans ma cage thoracique. Je suis condamné, on me donnait encore quelques années de vie normale, puis quelques années de vie difficile, mais la fin est inévitable. La seule option pour moi, qui a déjà de très gros problème de système immunitaire, serait de me faire transplanter un cœur artificielle. Mon corps serait trop faible pour accepter de se faire donner le cœur de quelqu'un d'autre. On m'a expliqué la situation à mes douze ans, pour que je comprenne ce que je devrai vivre lorsque mon cœur aura atteint le seuil de non retour, mais j'ai compris tout autre chose. Le lendemain de ma fête c'était ma première moisson et je savais que si un jour j'acceptais l'intervention, j'aurai une dette envers la capitale et devoir quelque chose au Capitole n'est jamais conseillé. J'ai donc refusé du haut de mon jeune âge, la seule intervention qui pourrait me sauver la vie. J'accepte que je vais mourir plus tôt que les autres, c'est déjà étonnant que je sois rendue à l'âge de 16ans, je remercie chaque jour, le gosse de la septième édition, celui qui m'a permis de voir le monde plus longtemps, mais je ne veux rien devoir aux autres.

Je suis donc, depuis très jeune, dispensé des cours d'éducation physique, évitant ainsi d'aggraver mon état critique. Ça m'arrange, vous savez, les autres de mon districts ne m'ont jamais vraiment apprécié, ils ne m'auraient pas pris dans leurs équipes de sports, parce que on ne veut pas d'une amie avec des problèmes mentaux, des problèmes de santés et faisant partie de la petite marge de la population que constitue les bourgeois.
Je suis donc seule jusqu'à ma mort.