The Hunger Games RPG
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16ème édition : Passage devant les juges

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Jonathan Templebar
Jonathan Templebar
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MessageSujet: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 28 Juil - 13:17

Voilà le passage devant les juges !

Je posterais là les textes des tributs au fur et à mesure que je les recevrai.

Pour rappel, nous avons besoin de deux notes : une sur dix sur le RP et une sur douze sur la prestation inRP.

Note du RP :

# District 1
F. Zadig Nichoelson [8 ; 8 ; 9 ; 9 ; 9] 8.5
Marina Clame [7 ; 6 ; 7 ; 5 ; 6] 6

# District 2
Alex Garraty [7 ; 6.5 ; 7 ; 7 ; 7 ; 7.5] 7
Ashe Esthiwell [6 ; 5.5 ; 6 ; 5 ; 6 ; 8] 6

# District 3
Hugo Lynd
Selena Neiva [9 ; 9 ; 10 ; 10 ; 10 ; 8.5] 9.5

# District 4
Matt Vickensia 0
Ashley Fantasie / PNJ

# District 5
Mikhael L. Flitch [7 ; 7.5 ; 5 ; 6 ; 6.5 ; 6] 6.5
Llevana Bidane [9 ; 9 ; 9 ; 9 ; 9] 9

# District 6
Emrys A. Thorne [7 ; 8 ; 8 ; 8 ; 6 ; 8.5] 7.5
Seirina Galway [6 ; 7.5 ; 7 ; 8 ; 5 ; 8] 7

# District 7
Vladimir N. Itinelav [4 ; 4 ; 3 ; 3 ; 4.5 ; 4] 4
Morgane Gardarin

# District 8
Mathys Krowey [4 ; 8 ; 6 ; 8] 6.5
Emily Scarlet [7 ; 7 ; 7 ; 7 ; 6] 7

# District 9
Justin Coldhand / PNJ
Oswin Jeaper [6 ; 6.5 ; 6 ; 6 ; 6 ; 7.5] 6.5

# District 10
Aaron Stanis / PNJ
Alina Levens [6 ; 6 ; 7 ; 9] 7

# District 11
William J.Grégore
Trishteh Yeleen [7 ; 8 ; 7 ; 9] 8

# District 12
Brandon Rivers / PNJ
Katrosy Odair


Note de la prestation :

# District 1
F. Zadig Nichoelson [9 ; 10 ; 11 ; 11 ; 11] 10
Marina Clame [6.5 ; 7 ; 7 ; 8 ; 6] 7

# District 2
Alex Garraty [9 ; 10 ; 8 ; 9 ; 9 ; 8] 9
Ashe Esthiwell [7 ; 8 ; 8 ; 8 ; 7 ; 8] 8

# District 3
Hugo Lynd
Selena Neiva [6 ; 11 ; 12 ; 11 ; 12 ; 5] 10

# District 4
Matt Vickensia
Ashley Fantasie / PNJ

# District 5
Mikhael L. Flitch [4 ; 4 ; 5 ; 4 ; 4 ; 5] 4
Llevana Bidane [7 ; 5 ; 6 ; 5 ; 6] 6

# District 6
Emrys A. Thorne [6 ; 6 ; 8 ; 6 ; 7 ; 7] 7
Seirina Galway [6 ; 7 ; 7 ; 5 ; 6 ; 6] 6

# District 7
Vladimir N. Itinelav [4.5 ; 5 ; 5 ; 2 ; 5 ; 5] 4
Morgane Gardarin

# District 8
Mathys Krowey [3 ; 6 ; 3 ; 3] 4
Emily Scarlet [8 ; 8 ; 4 ; 5 ; 5] 6

# District 9
Justin Coldhand / PNJ
Oswin Jeaper [4 ; 6 ; 7 ; 4 ; 5 ; 4.5] 5

# District 10
Aaron Stanis / PNJ
Alina Levens [5 ; 6 ; 4 ; 6] 5

# District 11
William J.Grégore
Trishteh Yeleen [7 ; 7 ; 7 ; 7] 7

# District 12
Brandon Rivers / PNJ
Katrosy Odair

Et on commence avec Trishteh, que je ne note pas puisqu'elle est la protégée d'Hadrian édition - 16ème édition : Passage devant les juges 3727090263

Trishteh Yeleen a écrit:



Aujourd’hui, encore un autre jour important. Décidément, depuis la moisson, j’avais l’impression que les jours importants se succédaient… Il faut avouer que pour une fois, je n’avais rien prévu pour le passage devant les juges. Pourtant, maintenant que je m’étais engagée, je ne pouvais plus reculer. Autant y aller jusqu’au bout, et le mieux possible. Mais pourtant… J’avais eu beau me creuser la cervelle, rien n’était venu. Un peu dangereux, non ?

On avait enfilé nos « beaux » uniformes, le mien et celui de William avec un 11 dans le dos. On avait encore du temps avant de passer. Autant l’exploiter pour essayer de trouver une idée, non ? Mais le temps passait vite, et les gens aussi. Les carrières, avec leur sourire confiant et moqueur, puis les districts de plus en plus pauvres avec leur face décomposée, blême. Moi, j’étais concentrée, je n’avais pas le temps de stresser. À côté de moi, William l’était, angoissé. Mais bon, William, c’était William. Et ce n’était pas moi. Mais je m’égare, là. Pas de mentor, donc pas d’autres personnes pour nous aider à trouver quelque chose pour se démarquer. Joshua, mon styliste, je l’avais très peu vu. L’hôtesse, n’en parlons pas, le jour où elle verra plus loin que sa prochain coiffure…

« William Grégore, District 11. »

Il s’est levé, d’un bond, frottant ses paumes sûrement moites sur ses cuisses. J’ai lancé un regard mi-affolé mi-dubitatif aux deux tributs du district 12 assis à côté moi. Les deux ont l’air plus vieux que moi. Glups. Ils ont l’air anxieux aussi. Puis j’ai l’idée de génie pour épater la galerie. C’est risqué, oooh oui, très risqué. Mais avec ça, j’allais me faire remarquer de source sûre. Il allait falloir que je sois rapide, plus rapide encore que d’habitude. Et agile, ça oui. Je me calme, et je me ré adosse tranquillement. Un sourire assuré s’affichait maintenant sur mes lèvres. Faut espérer que ça suffise !

« Trishteh Yeleen, District 11. »

Moi aussi, j’ai sauté sur mes pieds, et j’ai filé en direction de la grande porte qui me séparait de la salle remplie des méchants juges à grandes dents… M’enfin, je m’égare, une nouvelle fois. La porte s’ouvre à mon approche, sans que personne ne soit là pour l’aider. Je rentre dans la pièce, d’un pas qui se voudrait assuré mais qui se fait un peu chancelant. Je me présente devant les juges, d’une voix qui se voudrait ferme, mais qui se fait tremblante , puis fais un rapide salut. Avant de partir chercher un katana et de m’approcher de la machine à balle, je prends soin de les regarder dans les yeux. Il faut que je leur montre que je n’ai pas peur, que je suis ici pour me battre, pour me venger. Maintenant, toutes les larmes qui se sont écoulées ces derniers jours doivent être oubliées pour les dix prochaines minutes. Se montrer forte même si je ne le suis pas tant que ça, tel est le but. On va essayer de jouer cette comédie le plus longtemps possible, pour leur faire mordre à l’hameçon… Après, je pourrais me relâcher. Mais maintenant que je les ai fixés un par un, je me retourne et cherche des yeux un katana. D’un pas vif et plus assuré que tout à l’heure, je me dirige vers une lame en plastique, que je saisis. Elle est beaucoup plus légère que la mienne. Je fais quelques moulinets et mouvements pour la tester : elle s’avère plus maniable et très équilibrée. Faut espérer qu’elle soit résistante…

Maintenant, direction la machine à balle. Elle est dans un coin de la pièce et visiblement, personne ne l’a utilisée. Très bien, j’aurai au moins ça d’original. En même temps, personne ne va penser à ça… C’est trop fou. Si Hadrian avait su… Ou même Paul ou Seed ! Mais j’allais encore plus risquer ma vie plus tard, autant montrer que j’en étais capable avant… Je dois la déplacer pour me placer de profil aux juges. Je la régle pour qu’elle s’arrête après 4 minutes, puis je lance la machine et  les premières balles fusent.

Mon dieu, j’avais vraiment pas choisi la facilité… Les projectiles étaient plus rapides que je le pensais. Mon but était de les trancher, mais pour l’instant, je ne faisais que les éviter ! Et ça n’allait pas suffire… Mais elles allaient trop vite, et leur direction était complètement aléatoire. Bon de toute façon tente le tout pour le tout, t’es là pour ça… J’ai donc empoigné mon katana à deux mains et j’ai essayé de virevolter au  maximum pou r en trancher le plus possible. J’en ratai quelques unes mais la plupart tombèrent en deux au sol. Je commençais à être essoufflée, et un point de côté pointait le bout de son nez sur mon flan gauche. Pitié machine, stoppe-toi vite… Elle avait comme entendu mon appel car après quelques dernières secondes, les balles arrêtèrent d’arriver. Le plus lentement possible pour reprendre mon souffle et entamer la seconde partie de ma démonstration (la plus irrationnelle), je suis allée reposer le katana que j’avais utilisé à sa place, sur son présentoir. Une goutte de sueur me coula dans un le dos et j’en essuyai une autre sur mon front.

En essayant de calmer au maximum mon souffle et faire disparaître ce point de côté pour ce qui allait suivre, je suis revenue vers la machine à balle.  Qui n’allait pas rester machine à balle très longtemps. Un bouton près du compte à rebours permettait de changer de projectile. Passer d’inoffensives balles en plastique à des poignards, ça sera assez pour les impressionner ? J’ai réglé la machine sur 3 minutes avec un débit moins rapide cette fois-ci, parce que quand même, faut pas abuser des bonnes choses. On m’avait dit que je devenais cynique quand j’étais stressée, c’est vrai ? Je prends une grande inspiration et je mets le mécanisme en route.

Je tape un sprint pour m’en éloigner le plus possible puis je me retourne et attends. Le premier me passe au dessus de la tête, je m’accroupis puis me redresse, les genoux un peu fléchis pour être prête au prochain mouvement. Le deuxième couteau arrive à ma gauche, je l’évite en me mettant de profil, rapidement. Encore une fois, je me remets en place. Le troisième suit de près, tellement de près que je n’ai pas le temps de l’éviter assez : il m’érafle la tempe. Je sens le sang chaud couler et la morsure froide du métal. Faut pas que ça se voit, faut pas que ça se voit ! En même temps, j’y étais pas allée avec la chose la plus facile, je serais heureuse de m’en sortir avec seulement cette coupure… Puis tout s’accélère, les poignards vont crescendo en vitesse, je ne peux plus tout prévoir. Je préfère faire confiance à mon instinct, enchaînant les mouvements d’épaule, les pas sur le côté. Mais ça ne rate pas, et certaines lames terriblement aiguisées mordent indubitablement ma peau, laissant des traînées rouge sang sur le tissu. Le mécanisme s’arrête enfin, me laissant chancelante, et essoufflée. J’ai enfin fini et je suis encore en vie !

Mais d’un bon pas, je me remets en face des juges, salue et sors de la salle, presque en courant, laissant quelques gouttes de sang sur le sol pour le suivant. Je soupire et souris en regagnant mon étage. Je n’arrive pas à croire que je suis encore en vie.


Dernière édition par Lanthane Vanadium le Lun 19 Aoû - 19:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 28 Juil - 14:32

Je met un 8/10 pour l'écriture et un 7/12 pour la présentation Wink
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 29 Juil - 17:49

pour ma part, 9/10 pour le rp et pour la présentation, 7 aussi Very Happy
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMar 30 Juil - 19:47

Ayant prévenu Marina que sa longue absence risquait d'être problématique, elle a préparé son rp de passage à l'avance mais ne sachant pas à qui l'envoyer, elle me l'a envoyer. Je me permet de le mettre à la place de notre haute juge préférée :p



Marina Clame a écrit:


Les entraînements sont à présent terminés et laissent place à l'évaluation, notée de un à douze. Une note élevée attire les sponsors, mais aussi l'attention des autres tributs, tandis qu'une note faible détourne l'attention, que ce soit voulu ou non. J'ai décidé de faire du mieux que possible, car quelque chose me dit que les sponsors me seraient d'une grande aide. Si je rate, tant pis, au moins, je ne serais pas la cible des autres !

En conclusion, je ne suis pas vraiment anxieuse. Nous nous rendons dans une salle ou d'autres tributs sont déjà arrivés. Je m'assois et observe chacun d'eux.
Certains essaient de trouver des alliances de dernière minute, d'autres sont morts de peur, j'en vois quelques uns se donner des conseils et réfléchir à ce qu'il vont montrer. Je n'ai pas ce problème, je savais déjà quoi faire il y a plusieurs jours.

Je passe en deuxième. Juste après Zadig et avant le garçon du Deux. Je ne sais pas vraiment si c'est un avantage ou non, car les Juges sont plus concentrés au début d'après ce que je sais, mais passer au milieu de  ces carrières peut rabaisser ma performance par rapport à eux...

Une personne qui appelle Zadig me tire de mes pensées. Je lui souhaite bonne chance et lui dis qu'on se revoit après. Plusieurs minutes passent et je commence à appréhender, j'ignore pourquoi. Lorsqu'on m'appelle enfin, je me lève, jette un dernier regard derrière moi, et arrive au milieu de la salle d'entraînement, où je suis désormais seule.

J'annonce mon nom et mon district, et me dirige ensuite vers les arcs. Je saisis l'un d'eux, celui avec lequel je me débrouille le mieux, et prends un carquois. L'arc sur l'épaule, je prends ensuite un petit couteau que je prends entre mes dents et un autre dans ma main gauche.
Une fois ceci fait, je me dirige vers l'arbre d'escalade. Je ne m'y suis presque pas entraîné au Capitole après avoir compris que les appuis étaient plus rapprochés que dans mon district. Heureusement d'ailleurs, sinon, je ne pourrais pas grimper aussi chargée.

Je commence mon ascension dans un silence total, c'est très difficile, chargée comme ça, et je manque de tomber une ou deux fois.
Toutes ces années passées dans les arbres du parc et ceux du Centre d'entrainement m'auront servies, finalement. Je prie pour qu'il n'aient rien remarqué et me cale sur une branche. Je suis à peu près à leur hauteur maintenant, et retient tant bien que mal un signe de la main, ça ne leur plairait pas.
Je regarde plus bas, je ne suis pas montée aussi que j'en suis capable les mains vides, mais de toute façon, je ne devais pas monter au sommet pour la suite.

À partir de là, ce que j'ai prévu se corse un peu. Je regarde les mannequins au sol et fait  passer un premier couteau dans ma main droite. Les paroles de Taï me reviennent :

"Surtout, prends bien ton couteau au milieu du manche. Ton bras doit être souple. Tu fermes un œil... Et tu le lance en plein dans la cible !"

Je sais ce que j'appréhende en fin de compte. Je veux qu'il soit fier de moi si je ne reviens pas. Qu'il se dise que sa soeur a tout fait pour revenir. On n'a pas vraiment été comme des frères et sœurs devraient l'être. Trop différents. Et c'est seulement maintenant que je suis partie que je me rends compte à quel point nous aurions pu passer beaucoup plus de temps ensemble. Si je rentre, je ferais en sorte que ça change.
Mais pour le moment,  je dois tout faire pour. Je prépare mon coup, prends de l'élan et lance un premier couteau. Il atteint le haut du crâne d'un mannequin. Je visais celui un mètre à gauche, je suis allée trop vite.  Au moins, il en a touché un.
Comme le premier couteau que j'ai lancé. Je visais la pomme d'Ashe, j'ai touché l'arbre deux mètres plus loin.
Ces souvenirs me font sourire.
Vite je prends l'arc et tire une volée de flèches. Je ne maîtrise pas énormément cette arme, c'était un défi pour moi. Je l'ai plutôt bien réussi. Certaines flèches sont a terre certes, mais d'autres ont touché des endroits comme l'épaule, la hanche ou la jambe. Finalement, je compte deux flèches qui transpercent le corps de mannequins.
Et dire que des enfants finiront comme ça d'ici quelques jours...
Je redescend de l'arbre comme j'ai l'habitude de le faire et attrape un bandeau posé là. Je me poste à quelques mètres d'un mannequin et le noue sur mes yeux. Je n'ai essayé cette opération que quelques fois, et les rares moments où je touchais le mannequin, c'était dans les jambes ou le ventre.
Je me concentre et très rapidement, je lance le couteau. Un bruit. J'ai touché ma cible. Où, je n'en sais encore rien. Pour le savoir, je tire le bandeau d'un geste vif et regarde.
L'épaule. C'est déjà pas trop mal.

Ne sachant plus quoi faire, je me tourne vers eux pour voir leurs visages. Impossible de connaître leurs impressions. Ils me disent que je peux partir et je m'exécute.

Je réfléchis toujours sur les notes...

EDIT : Après réflexion, je met un 6/10 pour le rp et un 7/12 pour la présentation !
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMer 31 Juil - 16:08

Pour Marina, je mets un 6/10 et un 7/12, sachant que cette dernière note est susceptible d'être modifiée selon les prestations des autres tributs.

Voici maintenant le passage de Vladmir :

Vladimir N. Itnelav a écrit:
L'heur était venue. Je devais passer devant les juges et leur montrer de quoi j'étais capable. Je savais déjà me camoufler mais seulement dans les arbres et les buissons. Et je ne sais pas si il y en aura beaucoup dans l'arène. Quoiqu'il en soit mon entraîneur au camouflage m'à perfectionné dans l'art de surprendre mon adversaire. Il me fallait juste quelque chose à lancer en l'air, mon arme et surtout quelque chose pour se fondre dans le décor. La salle des juges était assez sombre, ce qui était parfait pour moi. Lorsque mon tour venait, je pris une cape sombre, une bardiche et une pièce. Je commençais à stresser, mais finalement je me dis que tout va très bien se passer. Quand j'entrai dans la salle des juges, certains étaient encore occupés à noter les précédents. J'attirai leur attention:

-Vladimir Nicholas Itnelav, district 7.

À peine ai je fini de me présenter, je lançai la pièce en l'air plusieurs fois jusqu'à ce que tous les juges ne soient fixés que par cette pièce. Au dernier lancer, quand je sentis que tous les juges étaient fixés sur la pièce, je me blottis dans ma cape, la pièce étant encore l'air et me réfugia derrière une des cibles en attendant le temps que les juges se reprennent et se demandent ou j'ai bien pu passer. Je saisis ensuite ma bardiche et transperça ma première cible. Je fis un enchaînement de cette attaque persuadé de plaire aux juges. Mais fur et à mesure de faire des mouvements brusques dans ma cape, celle ci finit par tomber et je dus finir ma dernière cible à découvert. Cette dernière action va sûrement m'être fatal. Mais je me contentai de remercier les juges pour leur attention et sortait de la salle.

Pour lui, ce sera un 4.5/10 et un 5/12. Comme pour Marina, la note sur 12 a de fortes chances d'être modifiée.
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMer 31 Juil - 16:38

Je met un 4/10 et un 4/12 pour la démonstration. (Pour les notes, je modifierai également si je trouve qu'il y a à modifier).


Dernière édition par Jake Felden le Lun 5 Aoû - 14:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 4 Aoû - 18:06

# District 1
F. Zadig Nichoelson 8/10 et 9/12
Marina Clame 7/10 et 6.5/12

# District 2
Alex Garraty 7/10 et 9/12
Ashe Esthiwell 6/10 et 7/12

# District 3
Hugo Lynd
Selena Neiva 9/10 et 6/12 (Je mets 6, pile la moitié de 12 parce que je suis indécise et du coup je mets la moitié, oui ma logique est pourrie je vous l'accorde )

# District 4
Matt Vickensia
Ashley Fantasie / PNJ

# District 5
Mikhael L. Flitch 7/10 et 4/12
Llevana Bidane 9/10 et 7/12

# District 6
Emrys A. Thorne 7/10 et 6/12
Seirina Galway 6/10 et 6/12

# District 7
Vladimir N. Itinelav 4/10 et 4.5/12
Morgane Gardarin

# District 8
Mathys Krowey 4/10 et 3/12
Emily Scarlet 7/10 et 8/12

# District 9
Justin Coldhand / PNJ
Oswin Jeaper 6/10 et 4/12

# District 10
Je ne note pas les tributs du District 10.

# District 11
William J.Grégore
Trishteh Yeleen 7/10 et 7/12

# District 12
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Katrosy Odair


J'éditerais mon message en fonction des nouveaux passages des tributs et je modifierais les notes déjà mises si besoin.


Dernière édition par Percilla E. Wallas le Dim 18 Aoû - 19:50, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 4 Aoû - 18:32

Par contre percilla ce ne serai pas mieux de mettre uniquement des chiffres arrondis pour la note sur 12 ? What a Face Car logiquement, les tributs ne peuvent pas recevoir une note à virgule...
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 4 Aoû - 18:41

Techniquement, il n'y a pas de grave problème à mettre des notes à virgule sur la prestation, de toute façon, j'arrondirai lors du calcul.

Voilà maintenant le passage de Mikhael !

Mikhael L. Flitch a écrit:



Je rentre dans le centre d'entraînement, qui, maintenant, est vide. Enfin, il y a encore les Juges. Mais je suis le seul tribut. Je prends une bonne respiration. Mon futur dépend peut-être de ce que je vais faire maintenant. Si j'ai une bonne note, les sponsors auront plus envie de m'aider. Mais, en même temps, ça pourrait me handicaper, si jamais j'étais vu comme une menace par les autres. Si, par exemple, les carrières pensaient que j'étais dangereux, ils me tueraient sans doute le plus tôt possible. Mais bref. Je vais au moins essayer de faire quelque chose de bon. Même en montrant tout ce que je sais faire, avoir un 10 serait un miracle. Mais bon. Je marche jusqu'à l'atelier des plantes comestibles. Mon domaine de prédilection. Comme j'ai grandi au milieu des plantes de la pharmacie où travaillait mon père, et que maintenant j'y bosse moi-même... bah, c'est normale que je connaisse bien les plantes. C'est surtout avec ça que j'espère remonter ma note. Même si ce n'est pas exactement ce qui peut intéresser le plus les Juges, ça peut me permettre de faire une bonne impression. Un tribut très bon avec les plantes est toujours mieux qu'un tribut moyen avec l'épée. Je l'espère, tout du moins. Mes mains et mes yeux s'activent, en reconnaissant plantes comestibles, mortelles, dangereuses... Et, pour la première fois depuis mon arrivée au Capitole, je me sens... en sûreté. Je sens que je peux vraiment réussir à gagner, que ce n'est pas qu'une simple utopie. Que mon visage n'est pas condamné à illuminer la nuit du premier jour. Pour la première fois, je me sens rassuré. Je me sens sûr de moi. Ce qui n'était pas arrivé depuis des années.

Lorsque j'ai fini avec les plantes, ma tête se retourne vers les ateliers des armes. Mes yeux se posent sur les haches. Mauvaise idée. Je ne les ai utilisées que très peu de fois pour dire de maîtriser leur utilisation. Et je risquerai de m'humilier, plutôt que de leur plaire. Je retourne encore mon visage, et mon regard tombe sur les couteaux. Ces armes que je connais comme mes poches. Mes mains se posent sur leurs manches délicates, faites pour épouser les formes d'une main. Nées pour aider une personne à ôter la vie d'un autre humain. Je me demande s'il y en aura dans l'arène. Si j'ai une quelconque chance de réussir à mettre la main sur l'arme qui pourrait changer entre la vie et la mort. Qui pourrait me faire passer de la cible au bourreau. De la victime à l'assassin. Ma main se serre sur la manche du couteau, alors que mes yeux observent le mannequin face à moi. Viser la poitrine? La tête? Mon bras se met en mouvement, et le couteau part vers le premier mannequin. J'en attrape un autre, le plus rapidement possible, avant de le faire voler vers l'homme en plastique. Faire ça avec une vraie personne va être aussi facile? Ou bien je me noierai d'avance dans mes remords, n'osant pas essayer de tuer quelqu'un pour ma survie? Quelque part, au fond de moi, une petite voix exprime l'injustice des Jeux. De Panem. Mais Panem c'est la paix. Et les Jeux un moyen de convertir les rebelles. Ma main agrippe un autre couteau, que je lance vers un deuxième mannequin, tout comme un dernier exemplaire de cette arme. Je regarde les lames se planter dans la poitrine du bonhomme, l'innocence peinte dans mes yeux. Comme un enfant qui découvre la méchanceté des personnes. Ensuite, je me retourne, pour faire face aux Juges, jusqu'à qu'ils me disent que je peux m'en aller. Ce que je fais, en savourant la sensation de ne m'être pas raté. Je n'ai pas été le meilleur, mais j'ai réussi. Et surtout, c'est fini. Je n'ai plus à m'inquiéter pour ça. C'est fini, Mikhael. C'est fini.


Je lui donne un 6.5/10 et un 4/12 (susceptible d'être modifié). Si cette dernière note est si basse, c'est parce que son habilité avec des couteaux sort de nulle part édition - 16ème édition : Passage devant les juges 1117121669
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 5 Aoû - 9:44

Non mais si il y a besoin Lala, je peux arrondir mes notes sur 12.
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 5 Aoû - 14:37

Je met un 7/10 pour le rp et un 4/12 pour la démonstration ( a bas les couteaux Evil or Very Mad )
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMar 6 Aoû - 18:12

Il n'y a vraiment aucun problème Percilla, l'arrondi est une étape quasi-obligatoire de toute façon...

Sinon, voilà la suite avec le passage d'Emrys :

Emrys A. Thorne a écrit:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
On ne peut déserter le champ de bataille à l'heure du combat décisif.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L'heure est au passage devant les juges pour montrer ce que l'on a appris durant les trois jours d'entraînements ou notre talent secret acquis dans nos districts. Pour ma part, j'ai choisi des ateliers aux antipodes de ce que je compte montrer lors de mon entrevue privée face aux héliastes des Hunger Games. Tout mon avenir reposera sur ce moment, je dois être le plus en forme possible et bien entendu le plus apte à défendre ma cause en montrant ce que j'ai dans le ventre. Je dois montrer que je n'ai pas froid aux yeux et que je sais exactement ce que je fais avec précision. Les tributs de chaque district défilent dans l'ordre, le garçon en premier puis la fille en second. Ce n'est pas encore notre tour, pourtant je ne peux m'empêcher de sentir une boule dans mon ventre, le pire c'est que même si je dors, chaque matin j'ai l'impression que je suis toujours aussi fatigué. Ce n'est que psychologique, c'est ma mentor qui me l'a expliqué, c'est la peur qui me provoque de telles sensations. A-t-elle raison ? Je ne saurais le dire, seulement je ne peux me référer qu'à son jugement et à elle seule. Mes mains sont moites à cause de l'appréhension, mais je n'y prête pas attention, pas de suite en tout cas.  Ma tenue est la même que tous les autres, sauf que dans mon dos c'est le chiffre six qui est apparent, comme celui de mon district. La seule chose qui me pousse à poursuivre cette quête inespérée de la vie c'est le fait de revoir Seth, je ne sais pas comment sera notre relation à mon retour, mais je veux tenter de rentrer à la maison, ou du moins que ma partenaire de district y parvienne. Je suis installé sur mon fauteuil, la tête appuyée sur mes mains et les coudes sur mes genoux. Je ferme les paupières et tente de réfléchir précisément au matériel qu'il me faudra pour réussir ma démonstration. C'est simple comme objets dont j'ai besoin, mais je ne sais pas si l'effet escompté sera le bon.

C'est bientôt mon tour, c'est aux deux tributs de Samaël de passer, je les regarde avec un petit sourire narquois qu'ils ne semblent pas remarquer, après tout, pourquoi l'auraient-ils vu ? Ils ne savent pas ce qu'il s'est passé et ne le sauront probablement jamais. Je finis par lancer un coup d'oeil à ma meilleure amie qui se situe à mes côtés, elle semble perplexe, mais je ne m'attarde pas à détailler son expression, de toute manière elle fera ce qu'il faudra pour s'en sortir, je la connais, même si elle n'est pas musclée comme la plupart des autres tributs, elle est rusée bien plus que les vingt-trois autres adversaires qu'elle aura une fois dans l'arène. C'est moi qui est demandé à présent. Je me lève et m'avance vers la porte qui se referme derrière moi, totalement insonorisée, comme cela on ne saura pas ce que je fais grâce aux sons. L'aubaine d'être au district six, on passe au milieu, les juges ne sont pas encore trop lassés du coup ils prêtent tout de même attention à nous qui venons de districts périphériques, pas pauvres, mais pas riches comme ceux de carrière. Pour ma part je suis quand même dans la partie des plus aisés, je n'ai jamais manqué de rien, mes parents nous ont laissé une petite fortune à ma soeur et à moi, du coup nous en profitons, même si elle travaille afin qu'on ne soit pas dans de beaux draps à l'avenir. Du moins maintenant elle est seule et elle le restera peut-être si je ne suis pas assez fort mentalement et physiquement pour m'en sortir.

Nous nions l’existence de nos anges. Nous nous persuadons qu’ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s’y attend le moins. Ils peuvent s’exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s’il le faut. Pour nous pousser à engager le combat.

J'arrive devant les juges qui sont sur une plate-forme surélevée. Pas de contact direct avec les tributs voyons, on a tous la rage et nous sommes pour eux que des créatures infimes et vouées à la mort alors ils préfèrent éviter que l'on soit trop proches. Je finis par les saluer d'une voix plutôt forte et me dirige vers l'étalage qui comporte les fouets à lame. Non je ne suis pas en train de me tromper. J'attrape la poignée et le cordage en prenant garde à ne pas toucher les bords acérés. Je finis par ensuite aller chercher un set de couteaux que j'accroche au niveau de mes épaules. Je regarde les juges et leur fait un signe de tête signifiant qu'ils peuvent envoyer les hologrammes mobiles. Qu'on soit bien d'accord, ce n'est pas dangereux pour le moins du monde, ce ne sont que des images. Je souris lentement et attend que la machine se mette en route. Puis une fois que je vois des gens qui courent, je déplie mon fouet en l'air et fend l'air avec. J'en attends un que j'arrive en enrouler dedans, les lames s'enfoncent dans son corps et j'attrape un couteau de mon autre main que je lui lance en plein dans la tête. Il est mort, je laisse mon fouet tomber au sol et entend du bruit derrière moi, je me retourne promptement et ma deuxième arme de lancé fissure l'espace et se fige dans le ventre de l'hologramme qui se plie en deux, j'en prends un autre, il ne me faut pas même deux secondes pour viser, il se plante immédiatement dans sa gorge et la transperce. Un autre de mort. Où ai-je appris tout cela ? L'usage du fouet est-il vraiment indispensable de l'expliquer ? Disons qu'au district six nous possédons des personnes fétichistes, du coup j'en ai acquis un et me suis amusé avec dans la cave de ma maison puis pour le lancer de couteau, c'est venu tout seul, j'ai vu ma sœur s'entraîner quand elle était encore susceptible d'être moissonnée du coup je l'ai suivis et ait adopté sa technique et sa grâce féline. Je reste la figé, l'allure alerte et finis par sentir le sol vibrer. Un mastodonte arrive, je le sais. Sans crier garde, il m'attrape par la gorge et me soulève du sol sans que je n'ai pu le voir. Je commence à suffoquer, je deviens blême puis bleu. Je sais ce que je dois faire. Je balance la pointe de mon pied dans ce qui lui sert de gorge, il me lâche instantanément, j'atterris souplement sur mes pieds et donne un énorme coup dans ses genoux afin de le faire tomber au sol. J'attrape un couteau dans chaque main et lui saute dessus. Mes attaques se font rapides, à chaque fois j'entaille une partie de son corps sensible, tantôt ses yeux, tantôt sa gorge, tantôt son torse. Je perfore ses organes vitaux et vois qu'il rend l'âme promptement. Un sourire satisfait au visage je me relève et reprend mes armes que je range à part mon fouet, je n'ai pas terminé avec ce jouet parce que oui pour moi c'est un jouet, après tout nous sommes dans les Jeux de la Faim non ? Je finis par regarder les juges et hausse la voix : « Serait-il possible que vous mettiez une marrée de créatures immondes s'il vous plaît. » Oui, la politesse est de mise, après tout c'est eux qui mettront ma note. Il ne me reste plus beaucoup de temps, du coup une fois que le niveau est mis en marche, j'attrape la poignée et le mets à tourner autour de ma tête, à chaque fois qu'il touche une créature c'est pour lui asséné des coups qui lui seront sûrement fatals. En tout cas aucun ne m'approche et c'est ce que je voulais leur montrer, mon arme va tellement vite qu'il est impossible de se frayer jusqu'à moi. Une fois mon temps quasiment écoulé, j'attrape mes couteaux et à chaque fois que j'en lance un, il fait une victime. Je suis plutôt agile de mes mains et possède une bonne vue, autant de jour que de nuit. Oui je suis un fêtard, du coup voir dans la pénombre est facile.

Je finis par entendre un grand son qui annonce que j'en ai terminé. Je repose les armes à leur place et m'incline gauchement devant les juges. Comprenez-moi, je n'ai pas pour habitude de prouver aux autres que je suis inférieurs à eux, c'est une première. D'ordinaire je suis plutôt quelqu'un qui cherche à prouver sa suprématie et qu'il écrase les autres, non le contraire. J'arrive à la sortie et me dirige vers l'ascenseur qui me dirigera vers mon étage, j'ai bien besoin d'une douche et de parler à Ambre de ce que je viens de réaliser, je préfère le faire rapidement avant que Seirina ne revienne, je tiens quand même à garder mes aptitudes secrètes afin qu'elle n'en sache pas trop sur ce que je compte réserver au grand écran. De plus les juges ignorent une chose fondamentale, que je compte bien montrer une fois dans l'arène, je suis persuadé qu'ils vont adorer ma petite surprise.

citation en italique © sucker punch

Pour moi, ce sera un 6/10 et un 7/12, pour le moment édition - 16ème édition : Passage devant les juges 3727090263
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMar 6 Aoû - 20:46

Bon après réflexion, je met un 8/10 et un 6/12. J'ai été assez dur pour la note de démonstration mais je n'aime pas trop l'idée du soudain maniement de ces deux armes qui sortent de nulle part même si c'est bien expliqué et plus crédible que Mikhael... et puis il s'en sort un peu trop facilement elie. La note risque d'être modifiée ceci dit.
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeVen 9 Aoû - 20:33

Seir m'a envoyé sa moisson à moi donc je la poste à ta place Lanthanounette. Logique xD





Le temps de la musique est des jeux est fini depuis bien longtemps. Trois jours ont passés, trois long jours ou dans les ténèbres d'un immeuble au dessous de la terre mère que vingt trois d'entre nous rejoindrons d'ici peu, nous nous sommes entraînés.  Lors de cet entraînement, chacun d'entre nous à tenter de faire étalage de ses talents et de ses ressources pour intimider nos adversaire dans l'arène ou bien, au contraire, ne rien laisser échapper afin d'instiller des doutes et des interrogations dans le cœur des autres tributs. L’entraînement se compose d'un grand nombre d'ateliers où chacun d'entre nous peuvent apprendre de nouvelles techniques avec des professeurs afin de développer nos capacités ou en acquérir de nouvelles qui nous serons utile dans l'arène. Arène qui comme chaque année sera une totale surprise,
Vêtue en ce premier jour d’entraînement d'un t shirt couleur feuille et d'un pantalon noir me permettant de faire d'amples mouvements, j'avais laissé nos préparateurs me coiffer rapidement et m'attacher un grand six dans le dos juste au cas ou je pourrai oublier de quel district je proviens. Cela fait, j'avais suivi Emrys qui semblait motiver au possible jusqu'à l'ascenseur qui nous mena dix minutes en avances dans la salle d’entraînement ou une femme à la couleur brune nous accueillis d'un simple signe de tête, me laissant voir que nous n'étions pas les derniers arrivés.  Je voyais bien sur tous les tributs des district auxiliaires et éloignés alors que ceux des districts que nous appelons carriéristes ne seraient pas là avant la dernière seconde, après tout, vu leurs entraînement quelle besoin de ponctualités avaient ils ?
Neuf heure pile sonnèrent et la voix gutturale et sonore de l'instructrice s’éleva dans la pièce, me surprenant quelque peu. Elle nous apprend que des experts vont animer les différends ateliers. Nous sommes libres de passer d'un atelier à l'autre, selon les instructions de nos mentors. L'on nous parle des différents ateliers de survie et d'autres techniques de combats. Les exercices offensifs avec d'autres tributs sont bien sur interdits et nous avons des partenaires pour nous entraîner. Des dizaines de muets nous observent en cet instant d'un coin de la pièce, me faisant déglutir et m'intimidant quelque peu de leur prestance.
Et ce fut alors que l'instructrice énumérée chacun des ateliers que je me permit de jeter un œil sur les différents tributs, découvrant l'air frêle des filles des district sept, neuf, dix et douze. Le déterminisme de Ashe bien évidemment et bien sur les garçons aux airs mauvais tel que ceux du un ou du deux...Emrys lui même serait effrayant si je ne le connaissait pas si bien. Et puis d'un instant tous se dispersèrent et partent vers différents ateliers. Cherchant Emrys du regard, je le vois déjà à un atelier plus loin et me dit qu'il ne faut pas que l'on reste ensemble. Que chacun d'entre puisse en apprendre le plus possible pour aider l'autre une fois dans l’arène...si je survis a la corne d'abondance bien sur...
Réfléchissant au possible à ce qui pourrait être utile pour survivre dans l’arène, je pense premièrement aux herbes, chose que nous connaissons forcement, nous qui venons du district six, aussi me dit qu'apprendre à faire du feu peu être chose utile. Après tout,  le feu nous tiendra chaud, nous servira d'arme, nous permettra de faire chauffer notre nourriture...le feu est une chose' importante, l'une des choses que les hommes ont appris à faire en premier et c'est aujourd'hui mon tour.
Arrivant la première sur l'atelier, j'observe les autres tributs avec des armes dans les mains alors que seul cinq d'entre nous sont dans des ateliers de survie. Le professeur est un homme agréable et doux qui me montre avec douceur  comment faire un feu avec des choses tellement improbable, que je n'aurai cru pouvoir le faire. Bien sur, les fameux silex et autre marabout et morceau de bois sont intéressant et il me faut bien des efforts pour parvenir à sortir quelques étincelles de ces morceaux de bois dans de petits cris de joie qui doivent me faire passer pour la pire des bécasses. Mais qu'importe, j'ai dominé le feu, je suis dieu...enfin...presque. Remerciant avec ferveur l'instructeur, je me relève rapidement cherchant un nouvel atelier lorsqu'une corne sonna l'heure du déjeuner, me faisant apercevoir le temps que j'ai mis sur cet atelier...non, il fallait que j'en apprenne plus, il fallait que je sois prête à la survie. Mais mon ventre me retint d'un coup criant sa famine et m'amenant à suivre mes vingt trois compagnons d'infortune jusqu'au self ou je remarquais vite les clivages qui se faisaient entre chaque district. Bien sur en cet instant les carrières tentèrent d'approcher emrys, il avait prouvé à chacun qu'il avait le déterminisme de l'un d'entre eux alors que moi je n'étais qu'un menu fretin tout juste bon a mourir. Pourtant, Ashe m'invita à sa table et je ne sue dire non à son invitation. C'était une carrière, une ennemie, mais une amie malgré tout et peut importé les regards de chacun sur nous tributs du six attablaient avec des carrières, je voulais juste retrouvé la normalité d'un repas avec des personnes que j'apprécie.
Le repas passa rapidement et je décidais de passer mon après midi au stand des plantes ou je voulais me perfectionner, me rassurer sur mes connaissances, mais aussi apprendre quelques petites choses sur des plantes inconnue au district. Ô bien sur j'étais la meilleure élève qu'il aurait cette année et je n'appris pas vraiment, mais qu'importe, je connaissais le domaine de prédilection du district six.
Puis les jours passèrent à toute vitesse, je me retrouvais une journée entière à m’entraîner  à la course, à l'escalade, aux barres de forces et à toute chose pouvant m’entraîner physiquement, y compris le maniement des armes. Il fallait que je sois apte à me défendre, me battre, mais également attaquer. Ce fut une après midi chargée, je dut apprendre à esquiver, frapper , contourner attaquer, riposter, porter des coups haut, des coups bas, des roulades, pour finir par me battre avec un muet et une muette qui se faisait passer pour une vigoureuse carrière qui aurait pu me tuer trois ou quatre fois  assez rapidement, ce qui me fit monter les larmes aux yeux. Était je si nulle que cela ? Non, je voulais survivre, je devais me battre. Oubliant le rôle de la muette, je me battais comme si ma vie en tenait réellement et en quelques instant je donnais des coups ajustés qui renversèrent mon adversaire en quelques coups. Puis ce fut le tour d'un muet massif, un homme impressionnant, imposant avec qui j’eus du mal à me battre. Heureusement, il me montra comment l'attaquer, comment le battre, le contourner et le vaincre. Bien sur ce ne sera jamais pareil en arène, mais tout de même, j'avais maintenant une meilleure chance de vaincre.
Le dernier jour fut totalement dédier au camouflage, à la façon de disparaître dans la nature, de me faire oublier, de n’être qu'une ombre dans cette arène. Bien sur, le grand soucis était mes cheveux roux, mais j'appris à les camoufler, à teindre ma peau, et mon corps. Je devenais nymphe des foret grimée en arbre,  fée des neiges fondu dans du la neige apprenant comment garder ma chaleur sous une petit couche de neige me dissimulant des regard ou simplement couverte de boue sur les berges d'une rivière, et tant d'autres choses que je ne suis pas sur de tout retenir. J'appris même à me faire passer pour morte en cas extrême, mais après tout...qui ne tenterai pas de vérifier ma mort par un bon coup sur la tète ?

En trois jour j'étais devenue plus sur de moi. J'avais appris à me battre et à me défendre, à survivre et à me cacher, je pourrais peut être m'en sortir ? Peut être avait je finalement mes chances ? Après tout, le garçon du district huit n'était pas particulièrement mis vainqueur lors de la moisson. Pourtant, il était sorti vainqueur l'année précédente ? Tournant et retournant dans mon lit je me répétais cette vérité. Les plus impressionnant de gagnent pas tout le temps, j'ai ma chance et même si Ambre préfère clairement Emrys, elle ne pourra pas me laisser mourir en arène n'est ce pas ? Ne dormant que peu à la veille du passage devant les juges, j'arrivais le matin des passages avec des cernes et la mine défaite. Je fut à ce moment, je l'avoue heureuse de voir que je n'étais pas la seule à être si stressée, beaucoup des tributs que je voyais ici semblait stressé, ennuyé, incommodé ou prêt à fondre en larme, Au final...je m'en sortais mieux que certain...n'est ce pas ?

Le temps passa rapidement et et nous commencions à être appelés de ci, de là. Chacun son tour, tribut après tribut, district après district, je voyais les tributs partir. J'avoue avoir eu un petit pincement au cœur lors de l'appel de Ashe, et une pointe de panique vers la tribut du district quatre. Mais qu'importe, je survivrais, je vaincrais et rentrerais voir Léopold. Je le dois, il le faut, la vie nous à mis ensemble et c'est ainsi que nous devrons vivre ensemble...avec nos enfants...
Posant sans m'en rendre compte ma main sur mon ventre, je ne peux qu'avoir une pointe de regret sur les révélations de la parade lorsque mon nom résonna fortement, me sortant de ce monde que je tentais de me créer, me forçant à me lever, passant devant Emrys et chacun des tributs restant, un léger sourire pour Katrosy, tribut du district douze avec qui j'ai lié une éphémère amitié.

La porte de notre salle d’entraînement se referme sur moi, me laissant avancer dans une lumière éphémère aux yeux de nos juges, m'observant tous de leur yeux intéressés, bien qu'il me semble en voir un ou deux plus occupé à manger ou boire que m'observer, je suis heureuse de me dire qu'a ce stade, ils ne sont pas encore lassé des tributs, mais qu'après tous les districts carriéristes...il me faudra faire preuve de force et d'imagination. Me postant au centre de la salle je dit haut et fière mon nom et mon district avant de demander à ce que l'on éteigne les lumières de la pièce, ce qui sembla surprendre tous et chacun, mais puisque c'était là ma demande... la lumière disparu, me laissant envahir par les ténèbres, je détachais rapidement mes cheveux, me préférant au naturelle, je pris de quoi créer un feu rapidement et le lancer là ou devait être le centre de la pièce. Il me fallut quelques morceaux de bois à peine pour le faire prendre alors que jetant une poignée de feuilles dans la flambée de grandes flammes jaillirent. Le spectacle pouvait commencer,

M'installant prêt du feu je prenais la pose, moi, jeune tribut me réchauffant dans la nuit noir de l’arène, semblant inquiète, torturée par ce monde obscure qui m'entoure, lorsque d'un geste je relève le regard, le danger approche, je fuis, je disparais dans les ténèbres, courant tel une dératée vers le stand de camouflage, je prenais quelques instants pour me peinturlurer de noir et de gris, couvrant d'un geste vif ma chevelure de noir, j'allais attraper deux faucilles que je couvrais de sève avant de revenir dans la lumière, déesse de la mort, j'approchais mes faucilles du feu, les laissant s'embraser avec joie. Oui, elle seront visible, mais c'est ce que je souhaite, qu'il ne voient que la lumière brûlante de mes lames qui de gestes vif et assurées se mirent à valser à virevolter dans la pénombre alors que l'on entendais clairement le choc des armes, que l'on entrapercevais les coups qui tomber jusqu'à ce que les ténèbres reviennent...mes faucilles éteints, je  laissais choir ma chevelure tel un voile sur mon visage attrapant une longue faux que j'enflammais, prenant un air menaçant sous mon sourire plein de sarcasme et de méchanceté, j'incarnais en ce tableau la mort, puis d'un geste, je jetais une petite bourse attachée à ma ceinture sur le feu qui s’étouffa, ne me laissant apparaître que par le feu de ma faux qui s’éteint dans un rire que je voulut diabolique, mais qui du faire piètre mesure face aux carrières.

Puis la lumière revint, et je laissais découvrir autour de moi six mannequins amputaient de différents membre et un dernier avec les deux faucilles dans la poitrine, mon corps couvert de boue, de poussière et de tout ce qui pouvait me grimer. Je n'étais certainement pas la plus impressionnante, je n'étais pas la plus féroce. Mais je venais de démontrer que je pouvais survivre. Je connaissais le feu, les plantes, le camouflage...et surtout...je savais me battre. Il ne restait plus qu'a prier pour qu'il me décerne une note correcte. Je m'inclinais devant eux, les laissant me congédier de la pièce, quittant avec un lenteur feinte ce lieu, je fermer la porte avec douceur avant de pousser un petit cri de joie courant jusqu'à l'ascenseur que je repris vers le sixième étage, laissant pantois nos muet et ma mentor qui ne devaient pas s'attendre à me voir ainsi. La douche s'impose sans doute aucun. Ne manquait plus qu'Emrys pour que l'on fasse le débriefing de nos passages avec Ambre et que l'on attende nos notes...que le sort nous soit favorable,





Perso je reflechis encore pour les notes donc je posterais plus tard avec les autres Wink
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Jake Felden
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeVen 9 Aoû - 21:00

Je met un 8/12 pour la démonstration et un 7.5/10 pour le rp. Pour le moment...
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeSam 10 Aoû - 12:35

Alors, alors, pour Seirina c'est un 6/10 et un 6/12 pour l'instant...


Voilà ensuit les passages que j'ai reçu ces derniers jours :


Oswin Jeaper a écrit:
Oswin Jeaper - District 9

Le jour du jugement de nos capacités était arrivé. Ces derniers jours d'entraînement m'avaient aidé à prendre conscience que tout ceci était bien réel et qu'il fallait que je fasse quelque chose. Dans l'arène, je serai seule et si je veux survivre un minimum, je dois apprendre à me battre. Après la Cérémonie d'Ouverture, dans les appartements du District Neuf, je m'étais forcé à avaler quelque chose comme un bout de viande et quelques légumes pour leur apport nutritionnel que je n'aurai pas dans l'arène. Puis je m'étais directement enfermée dans ma chambre. J'étais fatiguée mais je n'arrivais pas à dormir et toutes les idées que je m'étais fêtes de la Moisson et du Capitole s'étaient bousculées dans ma tête. Le soir précédant les entraînements était le soir de ma prise de conscience. Essayant de m'endormir, allongée dans un lit beaucoup trop confortable pour moi, je pensais à tout ce que je pouvais classer dans la colonne "bien" ou "mal". La Moisson ? "Mal". L'arène ? "Mal". Mais se battre ? "Bien". Je ne voulais pas passer pour une lâche à nouveau alors malgré tous les sentiments amers qui bouillaient en moi, j'étais prête à me battre et à faire honneur à mon District.

J'avais beaucoup pensé à ce que je ne verrais plus. L'aube et son Soleil levant au-dessus des champs de blé. La douce chaleur qu'offraient ses couleurs orangées au loin. Le doux reflet sur les hauts murs de l'usine. La brise matinale et le réveil du District où peu à peu, les habitants sortaient de chez eux pour aller travailler. Le marché, avec ses établies d'aliments que tout le monde ne pouvait pas s'offrir. Ses mille et une couleurs et odeurs qui mettraient de bonne humeur quiconque regarderait le spectacle. Les différentes odeurs que l'on pouvait percevoir en marchant simplement dans la rue. Les plantes, les différentes graines que l'on transportait tous les jours à l'usine, le pain que les boulangers s'affairaient à produire toute la journée et qui réussissait à redonner le sourire à une famille entière. Et surtout... ce qui me manquait plus que tout... ma famille, ma maison. L'endroit où j'avais grandi et où tant de souvenirs s'étaient créés. Mais par maison, je voulais dire mon District. Oui, cela m'attriste de savoir que je ne le reverrai jamais. Mais je sais au moins que là-bas il y a des gens qui pensent à moi. Famille, ami... je pensais que penser à eux pourraient me donner la force et le courage dont j'avais besoin. Mais en vérité, la seule chose qui pouvait bien m'apporter de la force ou même du courage, c'était la haine. Je détestais le Capitole, je détestais les Jeux.

L'attente était longue. Étant dans les derniers Districts à passer, j'avais le temps de revoir mes faits et gestes au peigne fin dans ma tête avant de passer. Ce que j'allais tenter était plutôt faible en fait, mais je m'étais servi de petites choses simples apprises dans mon District en plus du maniement d'armes que j'avais travaillé en essayant d'être la meilleure possible. Ce qui bien sûr n'était pas le cas, je n'allais pas toucher la tête en plein dans le mil après avoir travaillé le lancer d'épieux et de lances pendant trois petits jours. Non, moi je me concentrais plus sur l'abdomen. C'est un espace large, encore plus pour certains tributs et j'avais déjà réussi quelques fois à l'atteindre. Le plus souvent, ça touchait soit la cage thoracique soit le ventre. Ce qui bien sûr serait un coup suffisant pour laisser le tribut agoniser ou encore aller l'achever mais s'il est en alliance avec d'autres tributs je préférerais me la jouer "un à la fois".

Le tribut garçon du District Huit s'était levé son tour venue et je sentais le mien approché. Justin, le tribut garçon de mon District se tenait à côté de moi et je sentais que la tension était palpable. Les minutes suivantes s'écoulèrent plus lentement que tout le reste de ma vie et j'étais inquiète à l'idée de rater mon coup. Les secondes s'écoulaient et à chaque instant la balance changeait de côté. Je vais y arriver... je ne vais pas y arriver. Et plus je sentais le moment arriver plus je me disais que tout se passerait bien. Il fallait que tout se passe bien. Je devais réussir, je connaissais tout mes gestes par coeur, j'avais établi mon passage détails par détails, y est réfléchi pendant des heures pensant que ce serait impossible mais que c'était la seule chose que je pouvais faire pour montrer en quelques minutes ce dont j'étais capable.

Lorsque je fus appelée, je crus bien que mon tour ne viendrait jamais. Je me levai de mon banc et obligeai mes jambes à avancer. L'idée d'être fixée par des juges détaillants chacun de mes faits et gestes ne m'encourageait clairement pas.

°Allez Oswin ! Tu vas y arriver. De toute façon tout ce qu'il pourrait arriver de pire est que tu aies une mauvaise note et que tu finisses encore plus seule dans l'arène que tu ne l'es maintenant alors qu'est-ce que ça change ?°

Je n'avais pas tort sur ce point. Qu'importe ce qui pourrait arriver, cela ne pourra jamais être pire que maintenant. Ou pas.
J'entrai dans la salle. Sur une table en métal, je retrouvais des plantes. Des tiges de blé... une fois les graines récupérées, le reste ne sert plus à grand chose. Et bien, j'avais imaginé un moyen de les utiliser d'une façon différente. Un soir où je devais aller jeter un énorme tas de tiges de blé. Pourquoi les jeter lorsqu'on peut encore s'en servir ? Ce fut avec cette question que j'avais trouvé une idée.

"- Oswin Jeaper, District Neuf."

Je tournai la tête vers l'objet qui se trouvait à droite des tables. Un objet en métal, aussi haut que moi tenait des lances, des épieux et des javelots. Je comptais aussi m'en servir. Sur le peu de temps que j'avais, il fallait que je me dépêche. Je m'approchai donc de la table et, face aux Juges, je commençais à mettre en exécution mon plan. Il y avait énormément de tiges de blé et, à vrai dire ils m'avaient donné des tiges de blé car je venais du Neuf mais je pouvais exécuter mon plan avec n'importe quelle sorte de tiges excepté celle des petites fleurs comme les pâquerettes, je commençai par prendre deux tiges et nouer leur bout ensemble avant d'en prendre une troisième et de l'enrouler en spirale autour des deux autres. Il fallait être agile pour faire ce type de noeud et il fallait beaucoup d'expérience aussi. Je l'avais suffisamment fait pour confectionner des paniers maison que je pus faire une longue corde d'environ trois mètres en six minutes. Avec des mouvements toujours aussi rapides et agiles, j'enroulais ma corde en spirale à partir du dernier quart de longueur d'un des javolots entreposés. Avec un noeud serré au bout de ma corde improvisée et l'autre bout coincé en spirales autour de ma main gauche, je pouvais être sûre de garder le javelot en ma possession.
La fin de la démonstration n'allait pas tarder à arriver et je passais à mes derniers mouvements soit les plus important.

A quelques mètres de ma cible inhumaine, je lançai mon javelot. Ce dernier vint se loger entre le foie et l'estomac. Du moins je suppose. Entre ceux-ci, il n'y a pas grand chose. Donc si la cible avait été humaine, soit le javelot aurait transpercé la chair, soit il aurait transpercé la veine cave ou l'aorte. Oui, certes j'avais révisé pour essayer de deviner le taux de chance que quelqu'un meurt sous l'un de mes coups. Et ici, la chance est de soixante pour cent car il y a deux éléments passibles d'être touché et un élément qui ne provoquerai pas spécialement la mort mais une blessure grave.

Quelques secondes s'étaient écoulées avant que je ne fournisse le deuxième coup. J'avais blessé ma cible et vu qu'elle était seule, je pouvais l'achever. Je tirais sur ma corde deux fois : une pour déloger le javelot et la deuxième pour le ramener des mes mains. Je n'avais pas tiré trop brusquement pour éviter que la corde ne se casse. C'était déjà arrivé chez moi alors j'avais appris à faire attention. Une fois le javelot à nouveau dans mes mains, je le renvoyais une deuxième fois et il atterit dans la gorge du mannequin. J'étais plutôt contente car j'avais réussie à le toucher deux fois. Je ramenais une nouvelle fois le javelot à moi, lui fit faire un tour sur lui-même pour montrer que la corde servait à me ramener le javelot en cas d'attaque au corps à corps. Je décidai pour finir de planter le javelot dans la tête de ma "victime" en m'approchant agilement et rapidement puis, le javelot dans le front de mon adversaire et moi derrière lui, j'enroulai les deux extrémités de la corde, que j'avais détaché du javelot avec ma main droite qui le tenait précédemment, autour du coup du mannequin. Mon dernier coup fut de tirer d'un coup sec sur les deux bouts. La tête tomba sur le sol. Vous pensez probablement qu'une corde en tiges de blé ne pourrait pas couper le cou d'un humain. Mais je ferai remarquer que le javelot, planté brutalement dans le front d'un être humain à bout portant, fait son poids et qu'il n'est donc pas difficile de faire tomber quelqu'un. Ici en l'occurence, c'est un mannequin donc il n'est pas tombé en arrière à cause du javelot mais qu'un léger coup sur la tête en plus aurait suffit à le faire tomber. Sur un humain, le premier coup de javelot dans l'abdomen aurait pu suffir à le faire tomber. Mais après tout, vaut mieux s'assurer que la personne est bien morte, non ?

Je sortis sans adresser un mot ni un regard de plus aux Juges après avoir regarder une dernière fois le mannequin. Je me rendais bien compte que je n'allais pas aller bien loin avec ce que je venais de faire, surtout si je commençais à m'imaginer ce que les autres avaient bien pu faire. J'étais restée environ sept minutes et demi dans la salle, le "combat" ayant à peine duré une minute. Je me posais tellement de questions que je rejoignis ma chambre directement sans dire quoi que ce soit à personne. Je m'allongeai sur mon lit et fermais les yeux quelques instants, retournant chez moi à travers mes souvenirs.


Ashe Esthiwell a écrit:
J'aurais bien aimé garder la tête.. ♪  
Aujourd'hui, c'est le passage individuel devant les Juges. Et bien sûr, ces derniers jours, je n'ai pas vraiment penser à ma prestation. Mais je peux improviser, non ? Je ne sais pas ce que je vais faire encore, mais j'ai intérêt à vite trouver une idée... dans les minutes à suivre. D'accord, j'ai oublié mais je vais me rattraper.
Je compte prendre mon arme de prédilection : les hâches. Ces fameuses hâches que je souhaite prendre depuis mon arrivée ici - dont j'ai une envie de massacrer les tributs présents et ma styliste. Ma tutrice n'a jamais compris pourquoi la hache me plaisait tant ou comment j'avais une telle facilité pour la prendre. Jamais les haches ont été lourdes pour moi, fin, au début c'était le contraire. Il m'a fallu des années d'entraînements pour les manier correctement. Concernant ma prestation, autant improviser.
Je rentre dans la salle des Juges. Ils bavardent, mangent, boivent... et m'ont pas vu entrer. Je décide de couper leur discution.
- Bonjour, je suis  Ashe Esthiwell, du district 2.
Autant se montrer aimable avec les Juges. Puis enfin, les Juges tournent la tête vers moi et s'arrêtent de bavarder. Je les salue d'un geste théâtral avec un sourire.
- Sachez que je suis ravie d'être là et j'espère être à la hauteur de vos espérances.  
"N'essais pas de la jouer mignonne" J'ignore totalement la réaction des Juges et je cherche une idée. J'aimerais aller vers les hâches directement, mais je dois mettre les mannequins en face des Juges. Au pire, si je n'ai pas d'idée, je n'ai qu'à prendre un des Juges et montrer comment je compte tuer un tribut dans l'arène. Sois, comme autre cobaye, je prends ma styliste. Un très bon cobaye pour mes futurs meurtres dans l'arène. Ce qui est dommage, pour cette fichu styliste, c'est qu'elle n'est pas parmi les mannequins.
Puis, me vient une idée et je compte prendre tout mon temps pour rendre cette prestation parfaite - ou presque. Je traîne trois mannequins et je les places de profil aux Juges. J'en place deux à environ huit mètres du troisième mannequin - là, où je compte lancer les hâches. Je me dirige vers les haches et je fais deux allers-retours pour au total, en ramener trois haches dont une normal et deux de jet. Je plante deux haches dans le corps du mannequin isolé et ça y'est. Je peux enfin commencer ma prestation. Je lance une des trois haches de toute mes forces... qui se plante dans la tête d'un des mannequins. Il faut que je reprenne l'habitude... En tout cas, j'ai eu de la chance de ne pas l'avoir raté. Je prends la deuxième hache et je la fait planter dans le coeur du deuxième mannequin. Les haches de jet sont désormais planté, je retire la dernière hache - la normale. Puis, me vient à nouveau une brillante idée. Je coupe la tête du mannequin auquel celle-ci était planté et je replante la hache dans le coeur. J'aurais pû faire mieux.
Je ramasse la tête à deux mains. Je me place devant les Juges avec un sourire forcé en tournant la tête plusieurs fois dans mes mains. Certains prennent des notes et d'autres reposent leur carnet.
- Ce sera tout Mademoiselle Esthiwell.
Je salue les Juges d'un hôchement de tête et je pars vers la sortie. J'aurais bien aimé la tête du mannequin qui serait comme un trophée, un souvenir de mon passage devant les Juges. En tout cas, avant de partir, je pris soin de poser la tête sur une table pendant que les Juges retournent à leurs bavardages habituels.


F. Zadig Nichoelson a écrit:



Only God can judge me.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]



Ça fait plusieurs jours que j’ai pris l’habitude de me lever aux aurores. Et ce matin-là ne fait pas exception. Je considère qu’il est primordial de passer le plus de temps possible au centre d’entraînement, histoire de progresser autant que possible pendant qu’il en est encore temps. Et puis, j’avoue que faire démonstration de mes capacités meurtrières devant les Tributs intimidés qui n’ont jamais manié le moindre couteau, rend les choses encore plus savoureuses. Je me délecte de leurs regards éberlués, apeurés même, et qui se dérobent dès que je fais mine de m’intéresser à eux. Les Carrières sont toujours craints, puisque considérés comme les candidats les plus dangereux. Et pour cause ! Nous sommes formés aux Jeux depuis notre naissance, ou presque. Les autres Tributs savent pertinemment que nous sommes en position de force. Il ne servirait à rien de s’en cacher. Plutôt que de mentir sur mes capacités physiques, je préfère m’en donner à cœur joie avec le matériel fourni par le Capitole. Chaque séance d’entraînement est un pur bonheur. Sous l’œil médusé et terrifié des autres candidats, je peux passer des heures à tester des armes autrement plus sophistiquées que celles qu’on trouve par chez nous. Les armes disponibles dans notre centre d’entraînement, au District Un, sont tout à fait convenables. Mais celles-ci sont mille fois plus performantes. Les dagues sont plus légères, plus faciles à manipuler, et leurs lames affutées tranchent comme si elles étaient chauffées à blanc. Les haches sont lourdes mais découpent n’importe quelle matière comme s’il s’agissait de beurre ramolli. Les grappins ont une portée largement supérieure à ceux que j’ai pu tester au District, et les shurikens fendent l’air silencieusement. Si, au premier jour, j’étais un peu déstabilisé par ces changements, je m’y suis néanmoins vite habitué. Beaucoup plus aisément que ceux qui n’avaient jamais touché à une lame de leur vie.

Ce matin encore, je me rends au centre sans tarder. Chaque minute compte. En particulier aujourd’hui. Il nous reste la matinée pour nous familiariser avec les armes mises à notre disposition, ou pour assister aux leçons de survie dispensées par des Capitolins hypocrites. A midi, les jeux seront faits. Après le déjeuner, les vingt-quatre Tributs sélectionnés pour cette édition devront passer devant les Juges. Et ça, tout le monde en a parfaitement conscience. Aussi, je ne m’étonne pas de voir que la moitié des Tributs sont déjà présents, malgré l’heure matinale. Ils s’évertuent déjà à trucider les innocents mannequins prévus à cet effet. Je crois qu’ils ont bien compris que, si la survie c’est bien, être capable de tuer son adversaire comme on nous demande de le faire, c’est mieux. Personnellement, je n’ai pas mis un pied aux stands de camouflage ou des plantes comestibles, contrairement à bon nombre de mes potentielles victimes. Je ne pense pas avoir particulièrement besoin de faire mes preuves avec une arme dans les mains ; les Tributs issus d’un milieu modeste en ont certainement plus besoin que moi. La plupart préfèrent néanmoins s’essayer à la confection de nœuds ou à la préparation de plats improvisés. Ces futilités ne m’intéressent pas. Peut-être en viendrai-je à le regretter une fois dans l’arène. Mais, pour le moment, mon principal objectif reste le massacre des autres concurrents. Le bain de sang sera mon heure de gloire. La mienne, et également celle des autres Carrières, puisque nous serons alliés, au début tout du moins. Et si je veux survivre à cette boucherie tout en assassinant le plus de têtes blondes possible, il faut que je me familiarise avec un maximum d’armes. Ce n’est pas parce que je manie les épées à la perfection que j’en trouverai dans l’arène. J’ignore quelles armes seront disposées dans la corne d’abondance, mais si je veux m’en sortir, je dois pouvoir en maîtriser au moins une. Et je suis bien décidé à mettre toutes les chances de mon côté.

Je me dirige vers l’atelier où m’attendent des sarbacanes et des munitions diverses et variées. Il n’y a encore personne, et ça m’arrange bien, parce que je ne suis jamais aussi concentré que lorsque je m’entraîne seul. La sarbacane est ma plus belle découverte lors de ces quelques jours d’exercice. Étant un expert du combat au corps à corps, je me suis dit qu’un peu d’entraînement au combat à distance me serait bénéfique. Je ne regrette pas d’avoir opté pour cet atelier. En trois jours, je n’ai pas eu le temps de devenir un dieu de la sarbacane, mais je me défends assez bien pour pouvoir espérer en tirer parti dans l’arène.

Peu après, je me rends vers l’atelier de pose de pièges destinés aux humains. Là encore, j’aurais pu m’intéresser à ceux qui sont destinés aux animaux, dans l’espoir d’en faire un repas. Mais, si tout se passe comme prévu, les Carrières n’auront qu’à se servir à même la Corne d’Abondance pour rassasier leur faim. Tuer mes adversaires est la plus sûre façon de ressortir de l’arène.

Pendant près d’une heure, je m’évertue à recracher tout ce que j’ai appris sur la pose de pièges durant ces derniers jours. Mais la tâche est ardue. On ne peut pas dire que je brille de par ma dextérité quand il s’agit de créer une trappe meurtrière. Je peux tailler des bouts de bois pour en faire des pieux acérés et repérer les endroits stratégiques où placer les collets destinés aux imprudents. Mais mes compétences s’arrêtent là. Si je veux manger du Tribut au dîner, il me faudra compter sur l’aide de quelqu’un d’autre.

Je finis par déserter ce stand avant que mes nerfs ne lâchent, et me dirige du côté des grappins, des boulets et des éventails de combat. J’aimerais éviter cette étape et aller faire un peu d’escalade, ou n’importe quoi d’autre, mais c’est un passage obligé si je veux faire mes preuves devant les Juges tout à l’heure. Je déteste chacune des armes proposées. Le grappin est une arme absolument impossible à manier. J’ai beau m’y reprendre à maintes reprises, j’atteins ma cible approximativement une fois sur quatre. Piètre score. Comme il s’agit d’une arme meurtrière, discrète et qui porte loin, je me force à essayer autant que possible. Mais rien à faire, je ne fais aucun progrès. J’abandonne l’idée de toucher aux boulets à ma disposition. Ces armes massives sont destinées aux poids lourds et ne me conviennent absolument pas. Pourtant, étant l’un des mieux nourris parmi les vingt-quatre, je pensais pouvoir m’en sortir. Mais non. Même si je parviens à l’envoyer à quelques mètres, il ne me reste pas assez de souffle pour réitérer l’exploit. Alors je me rabats sur l’éventail. L’instructeur me repère immédiatement, et me vient en aide une dernière fois. Je crois qu’il a plus ou moins saisi ce que j’avais en tête. A ma demande, il me montre de nouveaux mouvements de combat. Je l’observe longuement avant de l’imiter. Ses gestes sont gracieux, ses bras semblent balayer l’air avec douceur. Tout son corps paraît soumis à un courant d’air chimérique, et se meut avec légèreté. Au bout d’un certain temps, il fait sortir les lames de l’éventail, et assène un coup brutal et surprenant à un mannequin figé non loin de lui. Il se tourne alors vers moi, guettant ma réaction. Je reste songeur un moment, le temps de digérer son petit numéro. Puis je lui adresse le sourire complice qu’il attendait. C’est exactement ce dont j’ai besoin.

Le type acquiesce, et se fait un plaisir de m’aider à comprendre sa danse. Mes mouvements sont encore hésitants, mais l’instructeur me corrige, et après d’innombrables tentatives, je parviens à faire quelques progrès supplémentaires. J’espère simplement que ce sera suffisant le moment venu.

Pour terminer cette matinée en beauté, je me précipite vers les dagues et les épées, et entreprends une séance virtuelle de combat au corps à corps. J’en ressors essoufflé et couvert de transpiration, mais ça n’a guère d’importance. Je viens de terrasser tous mes assaillants.

A midi, je retrouve les autres Tributs dans la salle à manger. Alex, Marina, Ashe et moi nous installons à une table, clairement à l’écart des autres. Ils s’attendent à nous voir ensemble, de toute façon, autant ne pas les décevoir. Cependant, je ne parle pas beaucoup. Je suis surtout occupé à observer nos adversaires. Leur comportement, leur regard, avec qui ils s’installent pour manger. N’importe quel indice qui pourrait trahir leurs projets d’alliance. Comme on peut s’y attendre, les Tributs d’un même District ne se quittent pas d’une semelle. Mais certains lorgnent du côté d’autres tables. J’en prends bonne note. Je peux peut-être avoir un coup d’avance sur eux.

Après manger, certains commencent très clairement à paniquer. Peut-être parce qu’ils n’ont pas la moindre idée de l’exercice qu’ils vont exécuter devant les Juges, ou peut-être justement parce que les Juges les terrifient. Voir ces visages décomposés par l’angoisse, c’est presque jouissif. Je m’applique à garder un visage impassible, mais je jubile intérieurement. Se laisser gagner par la panique, c’est risquer de se planter pendant la démonstration. Et plus ils seront nombreux à céder à l’émotion, plus j’aurai de chances d’impressionner les Juges. J’ai prévu de frapper fort, mais je préfère savoir que le destin jouera en ma faveur.

Je refuse de me laisser submerger par l’excitation qui menace de me dévorer, ou par la pression qui pèse sur moi. Il y aurait pourtant de quoi se sentir pris au piège. En tant que Tribut masculin du District Un, je suis le tout premier à passer devant les Juges. Ce qui signifie que je n’ai pas droit à l’erreur. Il y aura vingt-trois démonstrations supplémentaires après la mienne. Si je ne frappe pas un grand coup d’entrée de jeu, les Juges auront tout leur temps pour oublier ma prestation. Et ça, ce n’est pas une option envisageable. En tant que Carrière, je ne peux pas me permettre d’écoper d’une note moyenne. Autrement, aucun sponsor ne misera sur moi.

On m’appelle enfin. Je me lève, plein d’assurance, et entre dans la salle d’entraînement. Je ne l’ai jamais connue aussi silencieuse. Je suis habitué aux cris, au bruit des objets qui tombent par terre, au sifflement des lames, qui rendent la salle plus vivante. Là, on pourrait croire que la mort plane au-dessus de ma tête. Il s’agit simplement des Juges, surplombant la salle depuis leur tribune. J’ignore si leur position est destinée à leur donner un meilleur point de vue sur les Tributs qui défilent devant eux, ou si c’est également pour leur donner la sensation de n’être que d’insignifiants insectes. Sans me troubler, je me présente poliment :

- Zadig Nichoelson, du District Un.

Signe de tête aguicheur, voix posée, regard lucide, sourire en coin. Ils vont adorer. Je jette un coup d’œil à la salle. Elle a été entièrement rangée, mais j’y retrouve les armes et les mannequins présentés lors des séances d’exercice. L’air de rien, je me dirige vers les cibles mobiles, et me munis d’une ceinture dont les poches sont emplies de couteaux tranchants comme des rasoirs. Ayant deviné mes intentions, les Juges actionnent le mécanisme des cibles, qui se mettent à bouger plus ou moins vite. J’analyse leur déplacement pendant quelques secondes, conscient que les spectateurs attendent de me voir agir. Soudain, je saisis un couteau et l’envoie sur la cible la plus éloignée. La lame se fiche dans le plastique avec un bruit sec. Belle entrée en matière. Mais ce serait trop facile de s’arrêter là. Je montre la réelle étendue de mes talents au couteau. Sans m’arrêter un seul instant, je lance toutes mes lames une à une. Chacune va se planter dans la cible mouvante qui lui est destinée. Front, gorge, poitrine. Aucune zone vitale n’est épargnée. Si les mannequins étaient animés de vie, ils seraient morts sur le coup. Confiant dans mes capacités, je lance une dernière salve de trois lames affutées, d’un seul geste. Les missiles à tête chercheuse trouvent sans peine leur cible. Deux se fichent dans les genoux, et le dernier se loge naturellement dans le crâne du pantin. Je ne suis même pas essoufflé.

Je ne compte cependant pas m’en arrêter là. Un nouveau-né serait capable d’en faire autant. C’était une simple mise en jambe, histoire de m’échauffer un peu et d’éveiller l’attention de mon public. Les Juges attendent beaucoup plus, et je vais le leur offrir sur un plateau d’argent.

J’isole un pantin de plastique au centre de la salle, et me dirige vers le stock de sabres. Les choses sérieuses vont commencer. Je me suis entraîné durant des années ; il est temps de faire mes preuves. Les Juges m’attendent au tournant. Heureusement, je pense pouvoir leur offrir le spectacle qu’ils espèrent.

L’idée a commencé à germer dans mon esprit alors que je m’essayais à l’éventail. Mais en réalité, ma véritable source d’inspiration est ma sœur jumelle. Il y a quelques mois, j’ai été surpris de la trouver au centre d’entraînement. Elle n’y met jamais les pieds et déteste se battre. Et quand elle s’est, d’instinct, dirigée vers moi, j’ai compris que ce n’était pas pour elle qu’elle le faisait. Je l’ignorais alors, mais elle avait déjà peur de me voir partir. Quand j’ai voulu lui montrer mes progrès à l’épée, elle m’a immédiatement arrêté. Elle m’a fourré deux sabres dans les mains, et s’est mis en tête de m’apprendre une nouvelle façon de me battre. Avec grâce et légèreté. Des critères typiquement féminins. La danse n’étant pas mon grand amour, j’ai rapidement laissé tomber. Et puis, en voyant l’instructeur esquisser les mêmes mouvements, je me suis dit que cette technique allait peut-être pouvoir me servir, au final. Que j’avais une chance de sortir mon épingle du jeu.

Le sifflement des lames sortant de leur étui me ramène à la réalité de l’instant présent. Je m’empare des deux sabres, et les manipule à ma guise, les soupèse, vérifie leur maniabilité. Je me garde bien d’en montrer quoi que ce soit aux Juges, mais je me sens nettement moins confiant qu’avec les couteaux. Non pas que je n’aie jamais touché à un sabre, loin de là. Mais ce que je m’apprête à faire ne m’est pas naturel.

Je me place face au mannequin, et inspire un grand coup. Je prends le temps de me concentrer, plutôt que de foncer dans le tas tête baissée. Une fois que je suis prêt, je me lance. Je lève mes armes devant moi, lentement, fébrilement, puis écarte les bras et les ramène le long de mon corps. Un pas sur le côté, un bras qui se lève, une lame qui fend l’air. Un genou qui se plie, un bras qui se tend, un coup d’épée dans le vent. Mon corps tout entier se plie, se déplie, se désarticule au gré de mes envies. Les lames d’argent virevoltent au même rythme que mon corps se meut dans l’espace confiné de la salle. Je me contorsionne ainsi tout autour du pantin, immobile, insensible à mes déplacements. J’oublie mon environnement pour ne me focaliser que sur mes sabres et ma victime. Le reste n’existe pas. J’oublie mon appréhension, et abandonne mon corps à la légèreté. Je me fais souple et aérien, me déplace comme si j’effleurais à peine le sol. Je suis le plus fragile des insectes, et le plus dangereux des serpents. Au bout de quelques minutes de ce ballet, je reviens face au mannequin, sans cesser de gesticuler. Le sabre, extension naturelle de mon bras, se plante soudain dans le ventre de la statue avec souplesse mais fermeté. J’exécute encore une ou deux pirouettes, pour me placer tranquillement dans le dos du pantin, et le décapite proprement. La tête heurte le sol avec un bruit mou, et roule jusqu’à mes pieds. Je m’immobilise enfin, ignorant la légère sensation de tournis qui me prend soudain, et, dans un mouvement s’approchant de la révérence, range mon sabre dans le crâne en plastique. Une façon d’appuyer mes propos silencieux. Oui, je suis un Tribut de Carrière, et je sais manier les armes. Mais je me battrai dans les règles de l’art, quitte à y réfléchir à deux fois avant d’égorger les faibles.

J’ose enfin un regard vers les Juges. Leurs visages sont des masques de marbre, impassibles, mais j’ai toute leur attention. Pour ma part, je pense en avoir terminé avec cette histoire. Je les salue bien bas, leur adresse un dernier sourire, et sort de la salle avec assurance. Je me sens plutôt confiant, à vrai dire. J’ignore si c’est parce que je pense avoir livré une bonne prestation, ou si c’est parce que mon entrée dans l’arène se fait de plus en plus proche.



Spoiler:


Mathys Krowey a écrit:


Ploc...
Dix secondes de silence.
Ploc...
Dix secondes de temps mort.
Ploc...
Et le silence est mort.

Une goutte d'eau. Plusieurs de ces petites billes transparentes et humide glissent de mon menton pour s'envoler avant de s'écraser lourdement – maudite gravité ! – sur le sol carrelé. Mes yeux suivent leur tentative d'appropriation de liberté tandis que mon esprit virevolte vers de plus sombres pensées. Et s'il fallait s'écraser pour être libre ? Et si je devais pour mourir pour enfin m'évader ? Telles ces gouttes, je serai enfin moi-même. Elles ne sont qu'eau et rien d'autre, et pourtant... Pourtant elles deviennent des gouttes, se rassemblant comme si à plusieurs, elles avaient plus de chance d'exister. Et si je m'alliais ? Aurais-je un semblant de chance comparé à survivre seul contre tous ? D'un geste brusque, je pivote ma tête de la droite vers la gauche, éparpillant à jamais ces maudites pensées. Non, bien sûr que non, je n'aurais pas plus de chance. Bien au contraire même, elle s'amenuiserait ! Essayez d'imaginer : vous avez la possibilité – le choix, même – de, soit être seul et n'avoir qu'à redouter ce qui vient de l'extérieur (parce que de vous-même, vous savez que vous pouvez vous faire confiance), soit être avec un ou plusieurs alliés et redouter, à chaque minutes, à chaque seconde, que l'un deux – voire tous – vous trahissent, en plus de devoir se méfier de ce qui vient de l'extérieur de votre alliance. Sérieusement, vous choisiriez quelle option ? Parce que, pour ce qui est de mon choix, il est tout fait !

Le miroir me renvoie mon reflet. J'ai l'air un peu moins pâle que de coutume, mais mes traits restent tirés et creux. J'emprunte la serviette glissée entre le meuble et la douche et je m'essuie le visage. Mes yeux sont rougies par la fatigue. En me portant volontaire, je savais que je me destinais à mourir mais pas à me voir m’entraîner de façon déraisonné jusqu'à ce que mes forces me quittent ! Mon corps reste amaigri par les années de disette, néanmoins, je vois ci et là de nouvelles formes qui sont loin de me déplaire. La semaine d’entraînement aura au moins été utile : j'ai l'impression de ne plus avoir que la peau sur les os mais un minimum de muscle entre les deux. Un sourire étire mes lèvres. Je suis loin d'être impressionnant – je dirais même que je suis risible, tant j'ai l'air d'un gamin minuscule et frêle – mais mes rares muscles me rendent fier. Je sais, c'est débile, mais que voulez-vous ?...
Une fois ma contemplation terminée, je m'habille prestement. La tenue est noire avec quelques retours pourpres. Elle est à ma taille, mais j'ai l'impression de n'être qu'un vers de terre habillé ainsi. Bon, ce n'est pas tout ça, mais j'ai du pain sur la planche ! En effet, aujourd'hui c'est le passage devant les juges.

Ding !
Ça y est, me voici là où tout va se jouer. Enfin, tout... C'est un bien grand mot quand on voit qu'ici ne va se jouer que mon sponsora. En ai-je seulement l'utilité ? Bah... De toute façon, je me prête au jeu, donc tant qu'à faire, autant le jouer à deux cent pour cent ! Mettons au second plan les questions d'utilité et de praticité. Les portes de l’ascenseur s'ouvrent pour me laisser le passage sur un long corridor aux murs tapissés d'argent et d'or. Le Capitole n'y va pas avec une aiguille pour ce qui est des détails. Enfin bref, j'avance mes sens aux aguets. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, aussi suis-je sur la défensive. Certes, Lucas m'a rapidement expliqué le principe, mais – comment dire ? - j'ai la sensation que ce que j'imagine est loin, très loin, de la réalité. Si ça se trouve, je me trompe... Mais bon, mon instinct ne se trompe que très rarement, sans vouloir paraître imbu de ma personne. Quand j'ouvre la seule porte du couloir, je tombe nez à nez avec les autres tributs. Bon, ils ne nous ont pas filé un horaire indépendant des autres. On se retrouve tous au même endroit, à se lorgner comme des loups dans une bergerie : à qui dévorera qui en premier ? Je tousse, me dégageant la gorge avant de finalement m'asseoir à même le sol. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de chaises, mais disons que je n'ai pas envie de côtoyer mes futurs possibles assassins ou proies. Simples logiques personnelles.

Les secondes, les minutes, les heures s’égrènent à une lenteur horrifiante. Ma patience diminue à chaque demie-heure passée. Putain, qu'ils sont long ! Je vois le District 1 jusqu'au 7 toquer puis entrer dans la salle adjacente à celle où l'on est. On n'en voit aucun revenir – je suppose qu'il y a une autre sortie de sorte à ce que ceux qui sont passés ne voient pas ceux qui attendent encore d'être jugés. Et c'est enfin mon district... Je vois ma partenaire se lancer sans réussir à déterminer ses sentiments. Je hausse les épaules, me ratatinant un peu plus sur le sol. Bordel de merde ! C'est bientôt mon tour et étrangement, le stress me gagne. J'ai l'impression que le temps s'est échappé en un clignement de cils que déjà c'est mon tour. Je me lève, un brin indolent avant de finalement me diriger vers la fameuse porte que tant redoute d'ouvrir. Je ne toque pas, rentrant sans me poser de question, mon angoisse envolée. Bien, que le spectacle commence !

Une salle identique à celle où on s’entraînait s'étend sous mes yeux. Enfin, identique, c'est vite fait si on oublie l'estrade où plusieurs personnes sirotent des boissons multicolores et mangent des mets plutôt succulent – m'est d'avis, vu l'odeur qu'il s'en dégage. Je leur jette un salut de la tête avant d'examiner les alentours. Il y a de tout : des armes, du maquillages, des plantes, des cordes... J'ai plus que l’embarras du choix ! Suivant mon mentor, je devrais montrer mes talents pour les plantes... Mais là, comme ça, à l'instant présent, je doute de faire ce qui a été convenu avec Lucas. Alors, loin de me diriger vers la table où les végétaux sont disposés, je m'avance vers les juges tout en prenant au passage un arc et le carquois de trois flèches. Je sais, ça fait très redondant comme scène, mais que voulez vous ? C'est la seule arme qui ai réellement besoin qu'on ferme un œil. Prenez le lancer de couteau, un seul œil directeur certes, mais il n'y a pas la nécessité d'en fermer un pour pouvoir tirer. Donc oui, arc et flèches ! Et si ça vous déplaît, je vous emmerde ! Je ne sais pas s'ils sont au courant ou non pour mon accident, mais j'ai l'espoir de trouver un prisme quelque part par là. Mes yeux se perdent sur les quantités de matériels déployées devant moi. Il me faut trente seconde pour le remarquer. Comptez-en une trentaine de plus et je le tiens en main, bien fermement. Dix pas et me voilà juste en face d'eux, suffisamment près pour me voir comme il faut, suffisamment loin de la cible escomptée. Je lève le prisme vers la lumière, mon œil gauche devenu aveugle derrière et je dis bien fort :

« Regardez bien. »

Ce qu'ils sont en train de voir – s'ils regardent vraiment – n'est autre que l'opacité étrange qui ne devrait pas exister de mon œil. Oui, regardez bien. Je suis aveugle de cet œil. Maintenant regardez attentivement ce que je m'apprête de faire. Et considérez-moi comme un prédateur et non comme une proie.
Je lâche le prisme avant de bander l'arc en direction de la cible. Hum, c'est du costaud ! Du 35 à 38 livres au moins. Bien, ça rendra le tout encore plus spectaculaire ! J'espère... Je place une flèche entre mes doigts et la corde avant de tendre mon bras gauche. Je tire sur la corde, l'amenant jusqu'à la commissure de mes lèvres. Mon œil droit est clos, mon œil gauche ne discerne quasiment rien. Mais pas grave, je m'en sens capable. Enfin, je sens surtout mes muscles trembler sous l'effort mais bon... Je verrouille mon coude, prends une inspiration, expire et je lâche la corde sans bouger mon corps. J'entends le bruit caractéristique de la flèche qui a atteint sa cible. Je relâche ma position et je regarde mon œuvre. Bon ok. Ce n'était pas vraiment le bruit de la réussite. J'ai atteins le mur en face de moi. C'est déjà pas mal me direz-vous... Un brin dégoutté, je me remets en place, plaçant la seconde flèche. Bien, concentration. Le second jet n'est pas forcément pire. Mais il n'est pas mieux non plus... Dernière flèche, dernière chance. Je zyeute vers les juges qui semblent bien se moquer de ma performance... En même temps, je serai à leur place je me moquerai tout autant ! Je fais rouler la flèche entre mes doigts un instant tout en pensant au fait que je me trompais sûrement en faisant une telle démonstration. Mais c'était trop tard. Le regard droit, le souffle coupé, le cœur battant à tout rompre, je me positionne pour la troisième fois consécutive. Aller, on y va. Je me concentre un instant : la première, j'étais trop haut. La seconde trop bas. Bon, visons pour le juste milieu... Je tire sur la corde, la plaçant sur le même point d’appuie que les deux précédentes fois. Je vise sans viser, avant de lâcher. Je ne regarde pas où va la flèche. Je ne me soucie plus de rien. Juste ou pas juste, mon tir est fait. Passé. Terminé. Je pose l'arc après l'avoir débandé sur son appuie d'origine, dépose le carquois à côté et je jette une bref salut aux juges qui semblent perplexes. Je ne connaîtrais jamais mon tir, ne saurais jamais si j'ai atteins la cible, mais étrangement, je m'en fout pas mal ! Le destin est fixé. Quoi que je fasse, quoi que je dise n'y changera rien. Le regard droit, la tête haute, je quitte la salle sans un regard en arrière. Que les jeux commencent !


Llevana Bidane a écrit:


Ton cœur bat fort. Tu te dis qu’il va exploser dans ta poitrine. Tu en as presque mal. Tu te mords ta lèvre pour essayer de garder ton calme mais c’est une chose bien difficile. Tes mains sont moites et toutes les deux secondes tu les essuies sur tes habits. C’est désagréable. A chaque fois qu’un Pacificateur entre dans la pièce pour appeler un tribut, ton cœur semble s’arrêter. Mais tu n’as pas peur. Tu es stressée, curieuse de savoir  comment ça va se passer. Aujourd’hui, tu signeras peut-être ton arrêt de mort ou bien tu arriveras à gagner leur empathie et marchera un pas vers le district cinq… en vie. Tu as passé ces derniers jours à te concentrer sur tes ateliers, tu les connais par cœur. Te camoufler est désormais un jeu d’enfant pour toi, faire des pièges est aussi simple que dire bonjour. Le maniement de l’arme a été chose plus ardue. D’abord tu ne comprenais rien et n’arrivais même pas à soulever la lourde épée. Tu sentais quelques regards moqueurs sur toi et même si tu détestes le combat, ton orgueil t’a poussée à t’améliorer. Avec conviction donc, tu t’es mise à frapper les mannequins. En à peine trois jours, tu t’es musclée plus que tu ne l’as jamais fait auparavant, enfin tu ne ressembles pas non plus à un monstre avec des biceps loin de là, mais tu es forte. Si forte que tu manies à merveille une épée maintenant. Ton corps svelte et maigre te permet de faire des mouvements souples et agiles. Tu es donc très fière de toi.

Mais tu ne vas pas présenter aux juges ton maniement de l’arme. Non, c’est trop risqué. Il suffit qu’une fois tu fasses un faux mouvement et tu échoueras. Tu ne désires pas ça. Non, tu vas leur montrer un autre « don » que tu as. Mais tu as peur que ton stress ne te fasse échouer et offrir une mauvaise note. Alors tu te remets en tête tout ce dont tu as besoin pour aujourd’hui. Tu entends un pacificateur appeler la tribut du district quatre. Il ne reste plus que ton camarade pour que ce soit ton tour. Ton camarade. Oui, c’est ainsi que tu l’appelles. Tu sais qu’il a un nom, tu sais même quel est-il, mais tu ne veux pas prendre le risque d’éprouver de la compassion pour lui alors que tu vas devoir le tuer d’ici quelques jours. Tu espères que ce ne sera pas à toi que sera la lourde tâche de lui ôter la vie, car tu sais qu’il te sera impossible de supporter les regards de tristesse de la famille. Tu souris distraitement, amusée par ton comportement. Alors comme ça tu penses qu’il n’a aucune chance de gagner ? Si, bien sûr que si, mais tu préfères ne pas y penser, tu préfères rester optimiste pour revenir en vie chez toi.

Il est appelé. Tu sursautes légèrement lorsque tu entends son prénom mais tu ne lui accordes aucun regard. Tu n’en as rien à faire de savoir s’il va réussir ou perdre car tu sais que toi tu dois réussir. Tu ne demandes pas forcément un Douze, non, mais au moins un Six ou un Sept. La moyenne te suffirait amplement et tu sais qu’elle pourrait tout de même t’aider à survivre dans l’arène. Et finalement, on t’appelle. Tu inspires une grande bouffée d’air et essuies une dernière fois tes mains sur tes habits. Tu te lèves et marches la tête haute jusqu’au Pacificateur. Il te conduit dans la salle d’entraînement et tu trouves étrange le fait qu’elle soit vide de monde. Alors, sentant que ton temps est compté, tu te précipites sur le tableau de plantes. Oui, tu connais les herbes plus que tout au monde. Tu n’es pas idiote et tu les connais presque toutes. Comment est-ce possible ? Et bien, il t’a suffit d’un jour à la bibliothèque, un jour à trouver un livre et à l’apprendre par cœur. A l’époque tu ne pensais pas qu’il te serait utile pour les Jeux de la Faim, mais tu avais trouvé tellement intéressant la chose que tu n’as pas pu t’en passer. Chaque information est entrée dans ton cerveau et est restée ancrée dedans.

Tu inspires une grande bouffée d’air et lances le logiciel. Tu vois les plantes défiler devant tes yeux et tu as pour seul exercice de donner leur fonction. Tes doigts pianotent sur le clavier, les plantes défilent et tu sens le stress, la peur, la crainte, s’envoler avec l’amusement que tu ressens en jouant à ce jeu. Oui, tu aimes bien les jeux, mais pas ceux dans lesquels on risque de mourir. Tu arrives ainsi à classer près de quatre-vingt dix-neuf herbes et pour la dernière, tes doigts s’arrêtent. Tu ne connais pas cette plante. Tu te dis qu’elle est sûrement une modification génétique mais quand bien même : tu ne sais pas répondre à cette question. Tu te mords la lèvre et tu sens tes  mains s’humidifier. Mais tu n’as plus le temps. Une sonnerie retentie : l’exercice est terminé. Tu fermes les yeux pour ne pas perdre la face et tu te tournes vers les juges. Tu leur lances un grand sourire jovial et leur fait la révérence. « En espérant que ce spectacle vous a plu. » Et tu sors.

Réussir l’exercice n’est pas quelque chose de si important qu’il le paraît. Une note ne te sauvera pas dans l’arène, mais des sponsors si. C’est pour cela que tu es aimable avec chaque capitolien que tu croises. Un sourire de ton joli visage doit te rendre désirable, doit te rendre merveilleuse. Alors seulement tu te rends compte à quel point tu as changé. Ne serait-ce que quelques jours à peine, tu ne pouvais pas parler en classe et tu te moquais de plaire aux autres. Aujourd’hui, tu n’aspires qu’à une chose : tuer tes ennemis, enjôler les sponsors et gagner les Jeux de la Faim. Et tu le feras, non pas pour toi, pour ta sœur, pour ton père, pour ta mère. Tu promets que le sang des Bidanes ne coulera plus jamais sur le sol du Capitole.

Pour l'instant, je donne :
~ Oswin : 6/10 & 4/12
~ Ashe : 6/10 & 7/12
~ Zadig : 9/10 & 10/12
~ Mathys : 8/10 & 3/12
~ Llevana : 9/10 & 6/12
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeSam 10 Aoû - 17:40

Oswin Jeaper : 7/10 - 6/12 C'est pas mal mais je trouve moyennement crédible qu'elle parvienne à toucher toutes ses cibles...
Ashe Eshtiwell : 5.5/10 - 8/12 Ça mérite pas moins que 8 mais ça va vite, trop vite.
Zadig Nichoelson : 8/10 - 9/12 La meilleure démonstration jusqu'à l'instant, très réussis.
Llevana Bidane : 9/10 - 5/12 Excellent rp, comme d'habitude mais je pense que Jake trouverai sa démonstration un peu faible... cela dit, c'est la démonstration la plus "honnête" jusqu'à présent.

Evidemment, toutes les notes sont susceptibles d'êtres modifiées.
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeSam 10 Aoû - 19:38

Juste pour prévenir : Alina a un petit délai pour son passage édition - 16ème édition : Passage devant les juges 1117121669
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 11 Aoû - 13:46

Je me permet d'envoyer la prestation de Selena Neiva, j'étais super curieux de la voir donc elle me l'a montrée, j'espère que ça ne te pose pas problème Lanthane que je la mette à ta place ^^.

Selena Neiva a écrit:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Drôle de ville que le Capitole. Evidemment je savais qu'ils étaient tous fou la dedans, qu'il leur manquait pas mal de case dans leur ciboulot mais... Il faut le voir pour le croire quoi ! Bon quand on sait déjà qu'ils se délectent de voir des enfants et des adolescents s'entretuer dans une arène remplie de pièges mortels comme des animaux de foire et non comme des êtres vivants, on se dit déjà qu'ils ne vont pas bien et qu'ils ont été ratés à la naissance, mais quand on se retrouve face à des personnes refaites de toute part qui crient comme des hystériques sur le passage de 24 gosses, voir qui tombe dans les pommes, là on se dit qu'on leur a retiré tous leurs neurones c'est pas possible autrement. Ils n'ont rien d'humain et c'est à se demander s'ils sont dotés d'une conscience. Franchement j'en doute. Ils pensent qu'ils sont libres, qu'ils n'ont aucune obligation eux, que leur ville chérie les a épargné mais ils sont eux aussi sous le joug du gouvernement et du conformisme. Au fond, quand je les regarde, je ne vois que des moutons. Des moutons multicolores, arc en ciel, bigarrés, mais des moutons quand même. Ils ne valent pas mieux que nous, ils ont qui plus même moins de mérite.

J'ai encore parfois un peu de mal à comprendre comment je me suis retrouvée là et ce que je fais là. C'est une expérience étrange que je n'aurais jamais imaginé, même dans mes rêves les plus fous. Rapidement, j'ai réalisé que Kara et Eron ainsi que de nombreux tributs -360 pour être exact- avaient eux aussi vécu ça, et je ne peux m'empêcher de me demander avec une certaine curiosité comment est ce qu'ils ont réagis dans telle circonstance. Par exemple quand ils ont eu à choisir leurs ateliers, ou quand ils se sont retrouvés devant leurs styliste ou leur premier repas digne d'un roi...

Aujourd'hui c'est une des grandes étapes des Hunger Games ce "super jeu de la mort qui tue" auquel je suis sensée participer. Avec les entrainements, j'ai bien vu que de nombreuses personnes étaient prêtes et savaient exactement ce qu'elles allaient faire pour impressionner les juges. Ça me fait bien rire. Les impressionner? Mais pour quoi faire? Avoir une note? Et alors? Je n'ai jamais accordé la moindre attention aux notes de toute façon, même a l'école, pour moi ça ne reflétait rien. Ce n'est pas parce que notre note est faible que cela signifie que l'on est nul et inversement... Nous sommes sensés montrer les compétences que nous avons acquises ces derniers jours aux ateliers. Malgré mon désintéressement, j'ai quand même du m'atteler a trois ateliers. Par pure curiosité. Mais je ne vois pas pourquoi et comment je devrais montrer à ce groupe de ''privilégiés" qui voient nos compétences avant tout le reste de Panem ce que je suis capable de faire. Je ne leur ferais pas ce plaisir, c'est sur et certain.

C'est au tour d'Hugo de passer maintenant. Juste pour la forme je lui adresse un sourire d'encouragement, même si je ne vois pas l'utilité d'encourager qui que ce soit. Dans peu de temps c'est à moi donc. Contrairement à bon nombre, je ne suis pas le moins du monde stressée. Au contraire même. J'en ai juste rien à foutre. J'ai juste hâte que ce soit fini pour que j'aille m'enfiler des macarons et des gâteaux au chocolat. Oui j'ai envie de sucrerie, et alors? J'ai bien le droit de me faire plaisir ! En attendant mon tour je sifflote, n'en ayant une fois encore rien à fiche de gêner les gens ou non. Qu'est de qu'ils auraient besoin de se concentrer franchement? La bonne blague quoi !

Alors que j'entame une célèbre mélodie de Mozart "À vous dirais-je maman" une voix électronique raisonne dans la pièce « Selena Neiva » je mets un instant à comprendre de quoi il s'agit, regardant dans la salle les autres tributs comme une idiote. « Oh mais... C'est moi! » pas gênée pour un sous, je me lève doucement et me dirige vers la porte béante qui n'attends que de m'avaler. Je marche dans un couloir, suivant la direction du centre d'entrainement où nous avons passé tant d'heures

Personnellement plus d’heures à glander et à observer les autres qu’autre choses mais ce n’est qu’un détail. J’ai tout de même passé l’essentiel de mes journées dans cette immense pièce remplie d’objets plus meurtriers les uns que les autres.

Cela me fait étrange quand j’entre dans la salle de remarquer que je suis seule. Habituellement elle est toujours replie d’autres tributs et de moniteurs et de professeurs et de démonstrateurs… Bref de pleins de monde. Mais oui évidemment, c’est le passage devant les juges, je suis seule. Je mets mes mains dans mes poches tout en sifflotant avant de faire un petit tour de la salle en regardant comme si je les découvrais les armes et autres ustensiles. De temps en temps je sors une main pour toucher du bout du doigt la lame. Après une bonne poignée de minutes, je me retourne et m’aperçois qu’il y a une baie vitrée avec des gens derrière. Ah … AAAAAAH ! Ils sont cachés là les juges ! Je pensais qu’ils allaient arriver après avoir délibéré sur Hugo ! Ahum … Je ne les avais pas vus. Je me rapproche alors d’eux sans me presser. Ils ne veulent pas parler visiblement, me regardant à moitié. Arrivée devant eux, je décide qu’il est temps de faire quelque chose. Alors je m’assois. Et j’étends mes jambes. Oui oui, parfaitement, je m’assois. On va pas me dire que c’est interdit maintenant quand même ! Il se passe quelques secondes avant que je ne me remette à siffloter, puis encore quelques secondes avant qu’une idée ne me vienne en tête. Embêter les juges certes, mais les embêter avec des mots. Alors je me racle la gorge et recommence à chanter la berceuse de Mozart… A ma façon.

« A vous dirais-je Maman
Ce qui cause mon tourment
Dès le jour où je suis née
Nous étions tous condamnés
Fille de deux grands rebelles
Qui n’voulaient qu’une vie plus belle.

Le Capitole voulait les supprimer
Pour leur faire payer les crimes passer
La cruelle avec adresse
Profite de leur faiblesse
Hélas, maman, un faux pas
Vous fait tomber dans le trépas.

A vous dirais-je Maman
Ce qu’est d’grandir sans parents
Recueillies à l’orphelinat
La petite Kara et moi
Les années filant doucement
Nous faisant presque oublier les tourments.

Mais les Jeux eux nous guettaient
Espérant nous faire tomber dans leurs filets
On ne fit pas exception
Lors de la 11e Edition
Où la petite sœur chérie
Nous est brutalement ravie.

A vous dirais-je Maman,
Quel était le déchirement
Quand Kara s’est faite assassinée
Par un carrière arriéré
Quel funeste destin
Pour une enfant qui ne demandait rien.

Les années suivant sa mort
M’ont fait regretter son sort
Pourquoi n’avais je pas pris sa place ?
La sauvant de la menace…
Hélas maman, c’était trop tard
Et je vivais dans le cauchemar

A vous dirais-je maman
Ce qu’est de vivre en pleurant
Mais un jeune homme m’a sauvée
De mes cauchemars du passé
Grâce à lui j’ai pu revivre
Et envisagé de survivre.

Les Hunger Games n’étant pas loin
Me l’ont enlevé comme un chien
A croire que le Capitole
Veut me voir sous sa coupole
En tuant tous ceux que j’aime
Par le gouvernement de Panem.

A vous dirais-je maman
Ce qui causait mon tourment
Aujourd’hui je suis comme eux
Envoyée dans ces Jeux
Prête à me battre pour mon nom
Et non pas pour le pognon.

Logan Stark m’a cherchée
Voilà qu’il m’a trouvée.
Je ne compte pas me laisser faire
Comme un pion sans rien faire
Faites gaffes vous êtes prévenus
L’âme des Neiva n’a pas disparu ! »


Je chantonne la mélodie de fin en faisant des petits gestes de chef d’orchestre avec mes mains avant de me taire et de les regarder un à un dans les yeux. Et voilà, s’ils ne le savaient pas encore, ils connaissent mon histoire, ils savent qui je suis et ils savent de quoi je suis capable. Ils voulaient une démonstration ? Bah ils ont été prévenus ! C’est mieux que rien non ? Au pire ils ont eu une démo de mes talents de chanteuse ! J’aurais bien aimé prendre ma guitare mais ce n’était pas possible. Dommage.

Sans attendre leur avis, je me lève, enlève la poussière sur mon pantalon et quitte la salle. Maintenant j’ai soif aussi. J’irais bien boire un Mojito ou un Cosmo tiens en plus de ma petite sucrerie !

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Alors, je met un 9/10 pour le rp (parce que j'ai adoré) et un... disons... 3/12 pour la démonstration. Très originale mais Jake ne va pas aimer qu'on remette en question ce cher gouvernement ou qu'on se foute ouvertement de lui... donc un 3, c'est bien. Quoique... un 2 serait peut-être mieux édition - 16ème édition : Passage devant les juges 3277475172 Réflexion...
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 11 Aoû - 19:49

Je post rapidement le passage d'Alex.

Alex Garraty a écrit:

Aujourd’hui est un grand jour. Enfin, tout les jours depuis que mon nom est sortit à la Moisson sont des grands jours, mais celui-ci l’est encore plus en particulier. En effet, c’est aujourd’hui qu’a lieu le passage devant les juges pour montrer ce dont nous sommes capables de faire. Comme toutes les autres années, nous aurons une note sur douze qui sera dévoilée un peu plus tard. Avoir la note maximale est un but en soit pour tous les Carrières, bien que se soit extrêmement rare que quelqu’un réussisse à avoir celle-ci. Après tout, bien souvent, les sponsors se basent sur la note qu’on reçoit pour déterminer quels Tributs ils soutiendront. J’ai intérêt à récolté une bonne note, histoire de mettre toutes les chances de mon côté, car ce n’est pas avec les tenues que l’autre idiote de Sham nous a concocté que nous attirerons l’attention. Enfin si, on a certainement attiré l’attention sur nous, moi et Ashe, mais surement pas dans le bon sens. Cette entrevue avec les juges représentent donc le meilleur moyen d’attiré positivement l’attention sur nous. Après tout, notre survie dépend bien souvent des cadeaux que les riches du Capitole nous envoient ou non. Je n’ai pas intérêt à me louper sur ce coup, je dois leur en mettre plein la vue. Heureusement, ceux du District Deux sont dans les premiers à passer devant eux, donc ils devraient être encore assez attentifs à ce que nous faisions à ce moment là.

Je sais déjà précisément ce que je vais faire : leur montrer mon maniement à l’épée. En effet, depuis le début des entrainements, je n’ai pas touché une seule fois à une épée, cachant ainsi mon atout aux autres compétiteurs, Ashe y compris. Les ateliers que j’ai pratiqué étaient des domaines où j’étais aussi assez bon, mais pas autant que quand je manie une épée. Je me suis particulièrement entrainé au lancement des lances – ainsi que les autres armes dans le même style comme l’épieu ou le javelot – car se sont des armes que les juges risqueront très certainement de nous donné dé le départ dans la Corne d’Abondance. Après quoi je m’étais exercé aux techniques de corps à corps, que tout bon Carrière digne de ce nom devrait savoir maitriser, après tout, au début, dans le Bain de Sang, se sera à main nu que les premières victimes se feront. J’imagine déjà le gamin du Quatre reposant à mes pieds, mort avec son cou tordu. Je ne sais pas pourquoi, mais celui là, je veux mettre un point d’honneur à le tuer moi-même, je le veux. Sentir sa vie le quitter entre mes mains… J’ai hâte, vraiment très hâte d’y être. J’en ai même des frissons d’excitation, mais bon, tant que maintenant, il faut que je me contrôle et montrer aux juges ce qu’ils veulent voir : une bonne démonstration de ce dont je suis capable.

Le dernier atelier que j’avais pratiqué était la pose des pièges pour les animaux. Il fallait que j’apprenne un minimum à savoir attraper des animaux au cas où on commencerait à manquer de nourriture, mais avec tout ce qu’on aura à la Corne d’Abondance, ça devrait aller. A moins que notre alliance des Carrières ne réussissent pas à s’approprier cette dernière, ce dont je doute très sérieusement. Mais chaque chose en son temps, on verra ça une fois que je serai dans l’arène, pour le moment, je dois me concentrer sur le passage devant les juges, les impressionner, encore et encore. Malheureusement, le premier à passer, c’est Zadig, mon allié et mon « ami » devant le public. Il est au moins aussi doué que moi, j’ai intérêt à me surpasser pour passer après lui. Je dois rester concentrer, ne pas me laisser distraire en pensant à ce que Zadig ou Marina ont pu faire pour impressionner les juges. Quinze minutes pour les éblouir… quinze minutes pour décider si j’aurai des sponsors ou pas durant les Jeux. C’est peu, très peu, mais c’est faisable, après tout, je n’ai pas besoin de plus pour montrer de quoi je suis capable. Je ferme les yeux et tente de me concentrer, faisant le vide autour de moi. Je tente de me rassurer : il n’y a aucune raison pour ça ne marche pas. Ramasser une mauvaise note est tout simplement hors de question, ni plus ni moins.

Malgré que le temps passé sur cette chaise, à attendre que les deux Tributs avant moi fassent leurs démonstrations, ne soit qu’une petite demi-heure, j’ai l’impression que ça dure une éternité. De plus, il n’y a absolument aucun moyen de se distraire ici, tous les autres Tributs sont concentrés, se demandant sans doute ce qu’ils feront une fois devant les juges. Et ni moi ni Ashe n’engageons une quelconque conversation, ne voulant pas se déconcentrer ou se distraire. Je ne fais qu’attendre… jusqu’au moment où j’ai l’impression de recevoir une violente décharge électrique à l’instant même où mon nom est prononcé. C’est mon tour… allez Alex, il va falloir être brillant sur ce coup là, je ne dois absolument pas me louper.

Prenant une profonde inspiration, je me dirige vers la salle d’entrainement, là où les juges sont réunis afin d’observer les Tributs. Je sens mon cœur battre à cent à l’heure, non pas de peur, mais d’excitation… oui, c’est de l’excitation à l’état pure qui se manifeste à travers tout mon corps. Mais je dois la contrôler, histoire que cette sensation ne me fasse pas faire n’importe quoi. Je me présente donc devant les juges, qui ont l’air encore assez concentré sur ce qui se passe devant eux. J’ai une pensée pour les Tributs des derniers Districts qui devront passer lorsqu’ils en auront complètement marre et qu’ils ne penseront plus qu’à boire et à manger. Cette pensée me réjouit, car ça voudra dire qu’ils auront moins de chance d’avoir de bons points et donc moins de chance d’avoir des sponsors et ça, c’est tout bénéfique pour moi. Mais bref, ce n’est pas le moment de penser à eux.


– Alex Garraty, District Deux.

Je me tourne vers les différentes armes qui sont présentés de manière élégantes. Je les observe à tour de rôle mais il ne me faut qu’une petite seconde pour repéré l’objet de mes convoitises : une épée. Est-ce que les juges s’attendaient à la base à me voir me servir d’une lance ou quelque chose du genre ? Possible, mais ça n’aurait pas été du nouveau pour eux, ils savent que je sais bien maitriser les lances et autres armes du même style, mais ils ignorent tout de mon maniement à l’épée. Une bonne surprise pour eux, ça ne se refuse pas. J’empoigne donc fermement le manche de l’épée et le soulève histoire de le sous-peser. C’est parfait, juste le poids adéquat. Je fais quelques petits mouvements pour commencer histoire de m’échauffer puis je me retourne vers les mannequins et là, je commence la démonstration.

D’un coup net et précis à la verticale, je sectionne sans aucune difficulté le bras gauche du mannequin avant d’enchainer avec le bras droit puis, avec un coup à l’horizontale, je décapite ce dernier avec une dextérité de chirurgien. Mais je ne m’arrête pas là, j’enchaine immédiatement avec un autre mannequin, me retrouvant à croupis, je coupe les jambes du pantin de bois qui chute tristement sur le sol avec un bruit sourd. Je fais ensuite une roulade vers la gauche, me retrouvant devant ma troisième cible que j’embroche à l’aide d’un estoc bien placé. Si ça avait été un humain, ça l’aurait atteint en plein cœur, normalement. Enfin, un humain se serait défendu, ça c’est certain, mais sans vouloir me venter, le coup avait été placé assez rapidement pour qu’il ne puisse pas l’esquiver. Au mieux, il aurait eu le temps de placer sa main devant mais il se serait quand même fait gravement blessé.

Quoi qu’il en soit, je dégage mon épée en donnant un coup de pied dans le mannequin au niveau de l’estomac et me retourne vers un autre de ces derniers pour donner une taille en plein torse, partant de l’épaule gauche pour descendre jusqu’au bassin du côté droit. Une attaque peut-être pas mortelle, alors pour faire bonne figure, je fais un tour à 360° tout en me mettant accroupis sur la fin pour faire une entaille au niveau de l’estomac. Je m’imagine que c’est un humain qui se tient devant moi et voit déjà ses entrailles se déverser sur le sol, lui tenter de les retenir pour finalement tomber à genou, se vidant de son sang. Son visage se relevant finalement vers moi, ses yeux devenant vitreux, et la vie qui le quitte finalement pour n’être plus qu’un sac à viande. Cette vision est exquise, je dois l’avouer. J’ai hâte de pouvoir la reproduire une fois que je serai dans l’arène.

Je me relève d’un geste souple et plein d’élégance avant de faire un demi-tour à la vitesse de la lumière pour donner un puissant coup à l’horizontale dans une autre cible, coupant celle-ci littéralement en deux. La partie supérieure chute lourdement au sol. Mais je n’ai pas fini, loin de là. Je remarque une cible qui est placée à côté d’un banc et je cours vers celui-ci, de mon pied droit, je prends appuis dessus et saute par-dessus ce dernier, me propulsant vers le mannequin. J’empoigne fermement mon épée à deux mains et d’un coup puissant, je frappe la cible à hauteur de l’épaule, mon arme s’y enfonçant profondément jusqu’au torse. Si un humain ne serait pas mort avec un coup pareil, il se viderait immédiatement de son sang et le résultat serait le même au final. Je décoince mon épée du mannequin, il ne doit plus me rester que très peu de temps pour montrer encore quelque chose. Je vais tenter un petit extra. Je me retourne vers l’une des cibles qui servent pour le tir à l’arc. Celle-ci doit se trouver à environ une quinzaine de mètre de moi. C’est quitte ou double, soit c’est la cerise sur le gâteau, soit je réduis à néant tous mes efforts depuis tout à l’heure. Je ferme les yeux pour me calmer puis lorsque je les rouvres, je lève mon épée à une main – la droite – histoire de montrer par la même occasion que le poids de l’arme n’est rien pour moi, puis la balance de toutes mes forces vers la cible. L’épée fait plusieurs moulinets dans l’air. L’espace d’un instant, une terreur sans nom m’envahit, la peur que mon arme passe complètement à côté ou bien que je ne l’ai pas lancée assez fort et qu’elle tombe lamentablement par terre. Puis un « chtoc » se fait entendre et je la vois : l’épée est plantée au milieu de la cible. Avec une lance, j’y serais arrivé parfaitement d’encore plus loin, mais là, c’était beaucoup plus difficile avec une épée. Bien évidemment, dans l’arène, je ne ferai ça qu’en dernier secours, balancer son épée équivaut bien souvent à n’avoir plus rien pour se défendre après. Là, c’était juste pour impressionner les juges et leur faire comprendre que je peux atteindre ma cible comme j’en ai envie.

Je me dirige ensuite tranquillement vers mon épée plantée dans la cible et la décoince. Au même moment, j’entends l’un des juges dire que la séance est terminée et que je peux m’en aller. Ais-je fais bonne impression ou pas ? Je ne sais pas… on verra bien lorsque je recevrai ma note. Je retourne donc devant ces derniers et m’incline avec mon épée à la manière des chevaliers de l’ancien temps. Ces types aiment bien qu’on leur montre un certain respect. Je leur montre aussi par la même occasion que je ne suis même pas essoufflé, prouvant par là ma très bonne condition physique. Après cela, je redépose mon épée là où je l’avais prise au début et sors de la salle d’entrainement. A ce moment là, je suis bizarrement calme… sans doute dû au fait que je sais maintenant que ma note n’est plus en mon pouvoir, mais entre les mains des juges. Je saurai le résultat d’ici très peu de temps de toute façon.
[/spoiler]
Je vous avoue que je ne l'ai même pas encore lu, je le noterais dès que j'ai le temps, et pareil pour celui de Selena. boite 

(idem pour la réponse à ton MP Jacques, dès que j'aurais le temps)
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Jake Felden
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 9:41

Je met un 7/10 pour le rp et un 10/12 pour la présentation. Pour le moment...
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMar 13 Aoû - 18:01

Bon, ce sera 10/10 et 2/12 pour Selena et 6/10 et 8/12 pour Alex. Pour le moment.
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMar 13 Aoû - 22:06

# District 1

F. Zadig Nichoelson 8/10 - 10/12 Très bien.
Marina Clame 6/10 - 7/12 Pas mal mais un peu baclé.

# District 2

Alex Garraty 6.5/10 - 10/12
Ashe Esthiwell 5.5/10 - 8/12 Bof le rp, mais sinon c'est bien.

# District 3

Hugo Lynd
Selena Neiva 9/10 - Lanthane s'arrange pour la note ? Je suppose que c'est un 11 ?

# District 4

Matt Vickensia
Ashley Fantasie / PNJ

# District 5

Mikhael L. Flitch 7.5/10 - 4/12
Llevana Bidane 9/10 - 5/12 J'adore ses rp's comme toujours même si c'est un peu "faible".

# District 6

Emrys A. Thorne 8/10 - 6/12 J'aime pas les armes qui sortent de nulle part...
Seirina Galway 7.5/10 - 7/12 Pas mal mais un peu trop facile...

# District 7

Vladimir N. Itinelav 4/10 - 5/12 Dommage, on retrouve un rp bof comme à la moisson, moi qui avais trouvé sa cérémonie assez réussie :/
Morgane Gardarin

# District 8

Je ne note pas les tributs de Lucas.

# District 9

Justin Coldhand / PNJ
Oswin Jeaper 6.5/10 - 6/12

# District 10

Aaron Stanis / PNJ
Alina Levens

# District 11

William J.Grégore
Trishteh Yeleen 8/10 - 7/12 Il fallait oser, j'apprécie qu'elle ne fasse pas du grosbill.

# District 12

Brandon Rivers / PNJ
Katrosy Odair

Normalement, ce sont mes notes définitives !


Dernière édition par Jake Felden le Lun 19 Aoû - 14:15, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMer 14 Aoû - 6:42

Voici la présentation d'Emily, rendue en retard et a moitié excusée. Il se trouve qu'elle est partie en vacances du 1er au11 Aout et a oublié/négligé de prévenir (elle n'a pas menti puisque sa dernière visite datait du 31 Aout). Elle reconnait son erreur et est prête à recevoir toute sanction. A vous de voir puisque moi je ne la note pas :p.

Emily Scarlet a écrit:
J'ai fait ce que j'ai pu...Mais c'est court et j'étais en panne d'inspi, j'avais déjà du mal avec la démo d'Amy >w< Fin bref, tiens o/

Il y a eu des entraînements. Beaucoup d’entraînements, durant lesquels j’ai plus observé qu’autre chose.
Les murs et le sol sont de la même couleur, d’un gris trottoir déconcertant par rapport aux couleurs vives du dehors. Je suis en tenue. Je suis prête à les époustoufler.
Tout le monde est passé. Enfin, je parle des districts qui passent avant le Huit, évidemment. J’attends que mon nom retentisse. A côté de moi il y a Mathys, à qui il faut bien l’avouer je n’ai pas vraiment prêté attention. Mais tout se jouera lors des Interviews, car pendant que d’autres réfléchiront à l’attitude à adopter, moi j’écouterai leurs réponses, et dresserai ma liste des personnes à éliminer en premier – sans toutefois oublier les dernier, les frêles moutons du troupeau peuvent se transformer très rapidement en loups avides de viande.

« Emily Scarlet. »

Je me lève prestement, pénétrant dans la salle de démonstration. Les Juges sont assis dans des fauteuils plus luxueux les uns que les autres. De l’or, des rubis, de l’émeraude…Je ne suis pas du Un, je ne connais pas tellement les pierres précieuses, mais ce que je sais c’est que niveau tissu ce n’est pas très original. La soie domine, d’après ce que je peux apercevoir vu qu’ils sont installés sur une estrade surplombant la pièce. Un grand buffet semble être organisé, et ils se servent du vin. Pathétique. Je n’en attendais pas moins du Capitole, néanmoins j’espère qu’ils apporteront un tant soit peu d’attention à ma démonstration. J’ai l’intention de gagner moi, et pour ça j’ai besoin d’une bonne note !
Il n’empêche que ça risque d’être difficile d’attirer l’attention…Tiens, y’en a un qui baille, qu’est-ce que je disais. Deux ? Quatre. Quatre Juges qui se mettent à bailler. A ce stade, ils ne savent pas que je suis là, j’en suis certaine. Je plains les districts qui passent après.

Je me dirige vers un plateau où sont rangés divers couteaux et dagues. Mon instinct de chasseuse s’éveille. Dans l’Arène, je tuerai. Pour le moment, il faut les impressionner, mais pour la première fois depuis la Moisson je suis désarmée. Ils sont plus coriaces que les potentiels sponsors à attirer. Plus sérieux, moins euphoriques…Beaucoup moins.
Du bout des doigts j’effleure une lame. Je me mets à sourire, au cas où quelqu’un m’observe, puis m’approche d’eux.

« Emily Scarlet, ou la tueuse en série. Je maintiens l’ordre et la paix grâce à…Ca. »

Quelques-uns ont relevé la tête tandis que je fais de même avec la dague choisie. Le manche est simple, ni gravé, ni tordu d’une manière spécifique. Il tient facilement dans la main.
Je la lance. Elle atterrit avec souplesse dans une cible. Ce n’est pas pratique d’aller chercher ses armes soi-même, une à une, et même si j’en prenais plusieurs à la fois une ceinture serait bien plus adaptée. Peut-être que je dis ça simplement car j’en ai l’habitude, mais ça ne change rien au fait que je préfère porter mes petites machines à tuer sur moi.
J’en prends toute une poignée. Ils n’ont pas l’air satisfaits – en même temps pour certains ça fait seize ans qu’ils travaillent là-dedans, ils doivent en avoir un peu marre. Mais c’est ma vie que je joue, et ainsi celle de ma famille. Que le Capitole me change ou non, je ferai tout pour la protéger, et c’est l’objectif qui ne sortira jamais de mon crâne.

L’ambiance se veut tendue, tout du moins j’en ai l’impression. Les têtes relevées se sont baissées de nouveau, et je n’ai toujours aucune idée pour attirer leur attention.
Je tiens trois couteaux dans ma main droite. Des mannequins sont mis à ma disposition. Je pourrais faire quelque chose…Dans un certain style…C’est tout ce que j’ai trouvé, et oui c’est assez miteux, mais ne vous moquez pas.

« Tous les jours, je tue des personnes. Des rebelles. Ca ne me fait ni chaud ni froid. Alors là vous allez vous demander ce que je suis en train de foutre ; tout simplement, je vous raconte ma vie, manière assez subtile et idiote de tourner votre attention vers une jolie petite adolescente qui ne demande qu’à pouvoir survivre dans une arène qui sera sans aucun doute sanglante et digne des plus grandes boucheries humaines de toute l’histoire de Panem. Bien, je peux commencer ? »

Tous les regards sont à présents posés sur moi. Les verres de vin sont immobiles dans les mains de ceux qui ont la possibilité de me faire crever d’un claquement de doigts. Les dagues appuyées contre ma paume, le regard fixe, je les envoie d’un coup horizontal se planter dans une cible chacune. Il y en a une qui a raté, mais les deux autres sont légèrement rapprochées du centre. Pas de quoi casser trois pattes à un canard non plus.

« Vous voyez, je ne suis pas un as dans l’art du lancer. Personnellement, je suis plutôt douée au corps à corps. »

Ben voyons, continuons à papoter avec les Juges. Je sens étrangement que ma note est en train de baisser au fur et à mesure que je parle, mais passons.
Un muet s’en va récupérer les lames. Je m’approche de lui, logeant deux de mes couteaux dans mes poches, le troisième restant dans ma main. D’un geste habile et précis je lui tords le poignet puis place mon poing resserré sur le manche près de sa gorge, m’éloignant de l’estrade pour que chacun puisse observer la scène.

« Au moment où je vous parle, s’il ne vous avait pas appartenu, il serait sans doute mort. Je n’avais qu’à appuyer pour que le sang gicle dans la pièce, magnifique non ? J’aurais aussi pu le planter dans le dos, discrètement et finement. Le faire souffrir aurait été génial, mais je n’ai pas le temps de m’amuser. Il n’avait aucune chance. Personne n’aura aucune chance avec moi dans cette arène. »

Je pousse ma fausse victime en avant et lance la dernière dague dans une cible avant de m’en aller, sans un mot, un signe de la main, ou attendre qu’ils me disent que ce soit bon. Et puis quoi encore ? Je pars quand je veux, d’abord. J’espère juste que ça ne se répercutera pas sur ma note…
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MessageSujet: Re: 16ème édition : Passage devant les juges édition - 16ème édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMer 14 Aoû - 10:34

Je vous donnes mes notes toute à l'heure ou demain au plus tard ><
Désolée pour le retard :S
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