Physique - Caractère

Kaylee a tout d'une sauvage. Son air de bonne famille ne pourra pas vous tromper bien longtemps, vite vous vous rendrez compte qu'autant mentalement que physiquement, elle est véritablement indomptable. Elle a une très forte personnalité, elle n'accepte guère la défaite et la médiocrité. Elle est perfectionniste, travailleuse acharnée, continuant encore et encore ce qu'elle fait juste qu'à atteindre l'excellence. Kaylee est autant agréable et amicale qu'elle est arrogante et impulsif. Elle est aussi perspicace et intelligente, étant doté d'une imagination débordante et d'un grand charisme. Mais bon, parlons de son physique maintenant. On peut aisément dire que la nature l'a assez bien gâté. Kaylee est grande, fine, bien proportionné. Elle a de beaux yeux verts, ainsi qu'un regard vif et pénétrant. Ses cheveux bruns très soyeux tous en boucles lui arrivent au niveau de la poitrine, c'est un de ses atouts majeurs d'ailleurs, de son humble avis. Elle a une attitude physique général de séductrice, un de ses passe-temps favori. Sa démarche est gracieuse, maitrisée, royale : beaucoup tourne la tête sur son passage. Elle une teinte de peau assez mâte, ce qui ressort la blancheur de son sourire éclatant. On pourrait finir de la décrire en parlant de sa voix, douce et autoritaire, qui sait chanté, sans trop de prétention..

Histoire

Journal de Kaylee (10 ans)

Je n'en reviens pas. Maman est morte. Oui, Journal, elle est morte. Papa me l'a annoncé, et la façon dont il l'a annoncé était bien plus triste que le fait qu'elle soit morte. Je l'avais jamais vu pleurer, s'était très bizarre. Mais tu sais comment elle est morte . Hein ? Je vais te le dire. Maman est morte dans un incendie, dans un bar. Papa ne voulait pas me le dire, mais je suis sûr et très sûr qu'elle était ivre, comme d'habitude. Je ne l'aime pas. Elle était jamais là, et elle racontait même pas d'histoire du soir à ma petite sœur Juliet. Elle est pas ma mère. Je suis pas contente qu'elle soit morte, mais elle va pas me manquer. Et si je pleure, Journal, c'est pas parce que je suis triste.

Journal de Kaylee (18 ans)

Oh mon dieu, mon chère Journal, je ne vais pas y arriver. Non, je peux pas. Tu m'aurais vu, ce matin, s'était tellement.. Dur ! J'ai l'impression d'être un monstre.. Je n'aurais jamais du, jamais du l'abandonner.. Même si je sais que cela valait mieux, pour nous deux. Quand j'ai su que j'étais enceinte, tu sais Journal, j'ai été complètement perturbé. Je ne pouvais pas, non, pas maintenant, pas avec un homme que je ne connaissais même pas ! Je ne voulais pas être maman, pas alors que mon avenir, l'avenir que je voulais accomplir, se dessinait devant moi..! Pendant 9 mois, 9 long mois, j'ai réussi l'impossible, j'ai réussi à cacher cette grossesse. Les premiers temps était facile, mon ventre s'arrondissait à peine.. Et ensuite, je feignais la maladie.. Oui, personne ne savait. Mais pourquoi ? J'aurais pu me faire aider, mais non, je suis bien trop fière pour ça. Qu'elle idiote je fais maintenant ! Quand ce matin, cette chose, cette enfant que j'avais appris à haïr est né, j'ai cru que j'allais mourir. Pas seulement la douleur physique, car mentalement, cela m'était insoutenable. Finalement, j'aurais pu m'occuper de lui.. Oui, Journal, j'ai failli craquer, faillir à mes engagements. Mais je savais qu'avec moi l'enfant n'aurait pas eu une bonne vie. Oh mon dieu, Journal, je suis horrible ! J'ai abandonné un être innocent à ne pas connaitre sa mère. Peut-être qu'il apprendra à me détester. Je n'ai jamais pleuré autant..

Journal de Kaylee (21 ans)

Oh, Journal, cela fait déjà quelques mois que je ne t'ai pas mit à jour. Je suis enfin styliste ! Encore une preuve de plus que j’atteins toujours les objectifs que je me fixe. J’attends avec impatience que l'on demande ma participation pour habiller les tributs des Hunger Games. J'aimerai tant être enfin reconnu. Le voici, mon nouvel objectif. Enfin, peut-être désires-tu que je te parle de papa ? Et bien, il va comme d'habitude. Juliet vit toujours avec lui. Je ne les vois plus tellement, en ce moment. Je vis seule. Mais cela ne me gêne pas, la solitude aide ma créativité. Je pense que c'est l'heure pour moi de réussir, la prochaine fois que j'écrirais dans ce petit carnet, je te paries ce que tu veux que ma montée aura commencé !