The Hunger Games RPG
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Quinzième édition : Passage devant les juges

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Jonathan Templebar
Jonathan Templebar
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MessageSujet: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeVen 16 Nov - 19:03

Petit rappel : il faut donner deux notes, une sur 10 pour la qualité du RP et une sur 12 pour la prestation du tribut. Je posterais les passages au fur et à mesure que je les reçois édition - Quinzième édition : Passage devant les juges 1117121669

Pour les prestations, une note sur 12 :

    District Un :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon - Kihara Souma : 0

    District Deux :

    Tribut Fille - Artemis Ignir : (9 ; 9) 9
    Tribut garçon - Joseph Grey : (11 ; 10) 11

    District Trois :

    Tribut Fille - Betty Hunter : 0
    Tribut garçon - Eron Magdabel : (0 ; 3) 2

    District Quatre :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon - Shin Holdover : 0

    District Cinq :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon - /

    District Six :

    Tribut Fille - Nellie Veith : (3 ; 2) 3
    Tribut garçon - Léo Lefoudre : (4 ; 5) 5

    District Sept :

    Tribut Fille - Mia Clark : (6 ; 5) 6
    Tribut garçon - Terry Kreug : (6 ; 6) 6

    District Huit :

    Tribut Fille - Aryel Black : 0
    Tribut garçon - Lucas Dnierp : (6 ; 6) 6

    District Neuf :

    Tribut Fille – Billie R. Goldsnow : (9 ; 10) 10
    Tribut garçon – Dean S. Fuller : 0

    District Dix :

    Tribut Fille – Alyson Meyer : 7
    Tribut garçon – Ethan Donovan : 0

    District Onze :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon – Seed Holt : (8 ; 6) 7

    District Douze :

    Tribut Fille – Elie Anderson : 8
    Tribut garçon - /


Et pour l'écriture, une note sur 10 :

    District Un :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon - Kihara Souma : 0

    District Deux :

    Tribut Fille - Artemis Ignir : (7 ; 6) 7
    Tribut garçon - Joseph Grey : (8 ; 10) 9

    District Trois :

    Tribut Fille - Betty Hunter : 0
    Tribut garçon - Eron Magdabel : (7 ;7) 7

    District Quatre :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon - Shin Holdover : 0

    District Cinq :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon - /

    District Six :

    Tribut Fille - Nellie Veith : (4 ; 4) 4
    Tribut garçon - Léo Lefoudre : (4 ; 3) 4

    District Sept :

    Tribut Fille - Mia Clark : (6 ; 5) 6
    Tribut garçon - Terry Kreug : (5 ; 4) 5

    District Huit :

    Tribut Fille - Aryel Black : 0
    Tribut garçon - Lucas Dnierp : (6 ; 7) 7

    District Neuf :

    Tribut Fille – Billie R. Goldsnow : (9 ; 9) 9
    Tribut garçon – Dean S. Fuller : 0

    District Dix :

    Tribut Fille – Alyson Meyer : 4
    Tribut garçon – Ethan Donovan : 0

    District Onze :

    Tribut Fille - /
    Tribut garçon – Seed Holt : (9 ; 6) 8

    District Douze :

    Tribut Fille – Elie Anderson : 8
    Tribut garçon - /


On commence avec celui de Terry Kreug du Sept :

Citation :
Le passage devant les juges




Les trois jours d’entraînement étaient passés et c’était aujourd’hui qu’avait lieu la démonstration devant les juges, il fallait que je réfléchisse dés maintenant à ce que j’allais faire pendant ma démonstration, j’avais appris à tirer à l’arc, à reconnaitre les plantes et insectes comestibles, et à tendre des piège pour les animaux, de plus comme prévu il fallait que je montre à ces juge que je savais manier la hache, malheureusement, comment vais-je pouvoir montrer mes facultés à reconnaitre les plantes comestibles et à tendre des piège pour les animaux, je verrais ça plus tard, je sais plutôt bien manier une hache et je tire à l’arc, même si je ne suis pas excellant, mais je me débrouille, je devrais me concentrer pendant ma démonstration de tir, mais pour la hache, je la manie depuis maintenant presque 2 ans, donc ce n’est pas un problème, il était l’heure, j’était près, je pris l’ascenseur en compagnie de Mia, mais nous ne nous parlions pas, nous étions trop concentrés, surement trop angoissé aussi, arrivé à l’étage du gymnase d’entrainement, nous nous assîmes sur un banc en attendant notre tour, les autres tributs était là aussi, chaque tribut était appelé par ordre de district pour faire leur démonstration, d’abord la fille, puis le garçon, vint alors le tour de Mia, elle entra dans le gymnase, puis la grille se referma derrière elle, dix minutes plus tard, se fut à mon tour, la grille s’ouvrit et on m’appela, je me levais et entra à mon tour dans le gymnase, il était comme d’habitude, sauf que j’étai le seul tribut, les juges me regardaient avec leur habituel air supérieur, je me mis au centre de la pièce pour regarder les différents atelier. Je regardai le stand de tir à l’arc, et le stand de combat, il y avait à ce stand des mannequins et tout un tas d’arme, je savais qu’il fallait que je commence fort, pour capter l’attention des juges, je me dirigeai alors vers le stand de combat, je choisie une hache parmi celle qui était proposée, je m’habituai d’abord à l’arme, je n’y avais pas touché pendant l’entrainement donc je ne savais pas de quoi elles avaient l’air, elles avaient une bonne prise en main, étaient plutôt bien équilibrer et le manche était fait en acier, je m’échauffe en la faisant tourner dans mes mains, puis commence à fracasser le crane d’un mannequin, puis d’un deuxième, j’enchaîne en donnant un coup de hache dans le torse du mannequin derrière moi et fini par planter la hache dans le coup d’un quatrième mannequin, je ressortis la hache pour faire quelque chose qui pourrait impressionner les juges, je me positionne en face d’un mannequin lève ma main armé de la hache et frappe dans le coup d’un mannequin, mon coup est réussit, la tête se décroche, tombe et roule par terre, je voulais les impressionner en leur montrant ma force avec ce coup, j’espère que le mannequin décapité sous leur yeux, saura les satisfaire. Je repose alors la hache sur le socle prévu a cet effet et me dirige vers l’atelier suivant, le tir à l’arc, j’espère réussir, car je sais que je suis capable du meilleur comme du pire, je prends un arc et un carquois, puis je me place devant une cible, je regarde tout d’abord la cible puis lève l’arc, encoche la flèche, bande l’arc, je reste là arc bander à visé cette cible, je respire profondément et tir, la flèche se plante dans le torse, c’est un soulagement, j’ai touché la cible, j’encoche une seconde flèche, me concentre et tire à nouveau, cette fois la flèche part tout simplement s’écraser dans le mur derrière les cibles avant de retomber au sol, je me sens nulle tout d’un coup, c’est ce que je redoutai le plus, rater la cible, je l’avais fait plusieurs fois pendant l’entrainement, mais je pensai que j’arriverai à éviter cette erreur aujourd’hui malheureusement non, je jette alors un coup d’œil discret vers les juges et vois plus de la moitié d’entre eux rigoler, se moquer de moi, cela n’est pas étonnant venant de leur part, ils ne sont bon qu’à se moquer de nous, les habitants des district, j’essaie de me concentrer à nouveau, encoche une nouvelle flèche, tire, mais je rate la cible pour la seconde fois, elle ne c’est pas écraser contre le mur, mais c’est quand même raté, je regarde à nouveau vers les juges et voilà que d’autre se fiche de moi, il ne reste plus aucun juge qui ne s’intéresse à ma prestation, si, il en reste encore un, un homme assis dans son fauteuil, il me regarde et a l’air concentré, c’est ma dernière chance, j’encoche encore une flèche, je regarde en direction de la cible, et me concentre sur elle, je me calme en respirant profondément, je fais le vide autour de moi, tout à l’air de disparaitre, tout sauf la cible, je respire une dernière fois et lâche la corde pour tirer, la flèche part, je la vois fendre l’air, comme au ralentit, puis elle atteint enfin la cible tout ce qui m’entoure réapparait d’un coup, j’ai réussi, j’ai touché la cible en plein dans la poitrine, je ne peux pas m’empêcher de jeter un coup d’œil aux juges, mais aucun n’a fait attention, sauf cet homme dans son fauteuil, cela me suffit, peut-être qu’un seul juge suffit, on verra bien, je me dirige alors vers l’atelier des piège et fabrique alors un collet, que je dépose ensuite à la vue des juges, je reprends ensuite l’arc pour tirer une dernière fois, j’encoche ma dernière flèche, il faut que je touche la cible, je l’ai raté à deux reprise et je l’ai atteinte autant de fois, avec celle la peut-être que je vais rattraper mes deux tires louper, je me concentre et tire, mais sans succès je rate la cible une fois de plus, décidément, je ne suis pas très douer avec un arc.
Je retourne devant les juges, c’est alors que le seul juge qui était resté concentré sur ma démonstration se lève et me dit que je peux m’en aller.

Je donne un 4 sur 10 pour le RP et un 6 sur 12 pour la prestation.


Dernière édition par Lanthane Vanadium le Dim 16 Déc - 16:00, édité 2 fois
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 18 Nov - 18:07

Voici le passage de Léo Lefoudre du Six :

Citation :
Après ces 3 jours d’entraînements intensifs, j'était épuisé mais je me devait d’être au top de ma forme, ma vie était en jeux. Malgré mon grands manque de sommeil apparent je ne voulait pas dormir plus longtemps, je me levait donc et partit me préparer, il était tôt, mais je savait que j'allait mettre du temps pour me préparer, il fallait que je soit mentalement et physiquement prêt, alors comme a mon habitude je prit une douche, me recoiffa. je me dirigea vers la cuisine pour me faire un café, je n'aimait pas vraiment cette boisson, mais c'est la seule chose capable de me faire tenir encore debout, je ne m'en était pas rendu compte mais j'avait bu 3 tasses de cafés, pour une personne qui n'aime pas cela c'est sans doute énorme, après ces quelques tasses je repartit me brosser les dents et retourna dans ma chambre m'habiller et une fois prêt je sortit.

Une fois arriver, je vit plusieurs tributs tous différents les uns des autres, certains calme et poser tandis que d'autres étaient plus stresser, je ne savait pas du tous dans quel catégorie me mettre, après tous ce n'était que une démonstration de ce que j'avait appris ces 3 derniers jours mais ma survie en dépendait. Le nom de plusieurs personnes avaient été cités, au bout d'un certains moment je compris que l'on passait dans l'ordre des districts, le cinq venant juste de passer il me restait peu de temps. Je me mit a réfléchir a ma prestation et remarqua que les ateliers que j'avait choisis étaient assez passifs, ils faillaient que je trouve quelque chose et vite, quelques idées fusaient mais étaient réfutés par d'autres hypothèses, même mon talent ne pourrait être utiliser, comment se camoufler fasse a des mannequins? Ou peut être que.... Cette idée fut a peine émise que j'entendit mon nom, il était temps pour moi de passer.

La porte s'ouvrit dans une pièce grande et assez sombre qui contrastait énormément avec la "salle d’attente", la porte se referma et je me trouva plonger dans une salle qui m'était alors totalement inconnues. Je vit les juges qui se trouvaient dans une salle en auteur, la salle avait l'air un peu plus éclairé, une simple fenêtre me séparait des juges mais aucun des juges n'avait fait attention a mon arriver, c'est sans doutes mieux ainsi, enfin pour le moment.... J'en profita pour chercher des objets que je pourrait lancer tout en restant cacher, chose surprenante j'ai réussi a trouver quelques cailloux, j'en prit une grosse poignée et me replongea dans le noir. Je me déplaça et lança un caillou tout en restant dans l'ombre, le caillou frappa le verre, certains jugent levèrent la tête cherchant d’où venait le bruit, je changea encore d'endroit et lança un caillou plus gros. Celui ci fit un réel impact sur le verre et a ce moment la tous les juges fixèrent cet impact. Je restait dans l'ombre mais me plaça en face de la fenêtre, je regardait les cailloux qu'il me restait, je décida de les lancer, je remarqua quelques impacts en plus et vit les juges reculer au moment où les cailloux rentraient en contact avec le verre. Je sortit de l'ombre et salua les juges, certains n'avaient pas l'air d’être content de mon entrée contrairement a moi, au moins maintenant j'avait l'attention des juges. Je vit des mannequins et des sacs, je m'approcha des sacs et commença a enchaîner quelques coups, plus ça allait et plus je frappait fort et vite, j'essayait de diversifier mes attaques et remarqua que l'un des 4 sacs était un peu décousu et que la corde qui le maintenait en l'air était sur le point de lâcher, depuis le début je ne frappait que avec mes mains mais pour un bon effet de surprise il fallait maintenant que je passe aux mains et aux pieds, je mit un uppercut dans le sac en face de moi, fit volte face, enfonça mon genoux dans le sac fragiliser, le sac se rapprochait et s'éloignait de moi tel un pendule, un moment ou il se rapprochait je lui envoya mon pieds en pleins milieu et la corde fut rompu laissant tomber le sac au sol, en tombant le sac déversa son contenu. A peine le sac rentra t-il en contact avec le sol que lança un regard inquisiteur, cherchant a voir dans le regard des juges de l'admiration ou de la crainte.
Je partit chercher un piège a Homme, le piège que je cherchait était un piège censé immobiliser la cible, une fois le piège placer, je partit récupérer un caillou et le lança au centre du piège, il atterrit sur une plaque placer juste devant le mannequin, la plaque s'abaissa et 3 battant en bois entouraient maintenant le mannequins, une cage en forme de pyramide venait de se former, j'examina mon oeuvre puis me retourna face au juges toujours avec ce même regard inquisiteur.
Je les salua une dernière fois, puis me dirigea vers la sortie.

Je donne un 3 sur 10 pour le RP et un 5 sur 12 pour la prestation.
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Ethna Knight
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 19 Nov - 5:37

Pour terry : 6/10 (répétitions @@) et 7/12
Pour Léo : 4/10 (comjugaisons du passé simple) et 5/12


Dernière édition par Ethna Knight le Sam 24 Nov - 18:44, édité 1 fois
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 19 Nov - 18:58

Et voilà pour Nellie Veith du Six :

Citation :



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Nellie Veith



Mes yeux s'ouvrèrent au bleu profond du plafond sans fins, où s'étendait de multiples rais de lumières. Grâce aux teintes bleutée du verre dans ma chambre, tout s'éclaire en bleu des murs aux meubles. C'était magnifique ! On aurait pu me croire dans une genre de chambre aquatique. Se trouvant au fond d'un palais antique d'une cité sombrée au fond des mers et océans. Jamais je n'avais été aussi éblouie par une couchette. Je me leva, et fila vers la cuisine comme un chat. J'avais énormément soif, ma gorge me irritait comme le diable. Lorsque mon verre d'eau fut servi pas la muette présente à cette heure, Léo sortit de sa chambre. Il mentionna un faible « Bonjour », voulant s'être gentil, mais je ne réfuta même pas de daigner un regard. Il m'avait tellement irritée que mon cerveau ces temps-ci que mon cerveaux en était devenu sablonneux. Je pris ma dernière gorgée de mon grand verre d'eau froid. Celle-ci moula tellement ma gorge de sa fraîcheur qu'un soulagement immense impregna ma gorge d'une sensation extrêmement hydratante.

Bon s'en était assez de mes divaguations du matin. Aujourd'hui était le grand jour, bah, presque. C'était le jour de la prestation devant les juges. Il y a quelques semaines, je savais exactement ce que j'allais montrer aux juges. Le hic, c'est que je ne réussi ce "trick" qu'a 70% du temps. Donc, j'ai changer d'avis, ces trois derniers jours, maintes et maintes fois, jusqu'à m'en arracher mes cheveux de leur racines. J'avais peur de manquer mon coup. C'était un moment décisif et je ne devais pas me risquer de réduire mes chances de victoire. Cette note est e
xtrêmement importante pour le reste de ma grande aventure, autant ici que dans l'arène.
Je pris la route de ma chambre. M'assoya sur mon lit. Je pensai donc à toutes les possibilités qui s'offraient à moi. Je devais me dépêcher, les prestations débutaient à 13 heures, et je devais être sur place pour midi plus la moitié d'une heure. Je réalisa aussitôt qu'il était bel et bien midi. Je fila donc sous la douche chaude. Me fit brosser les cheveux et me faire mettre tous pleins de parfums différents par des jets télécommandés par pleins de boutons. Quand je fut très prope, les séchoirs séchèrent mon corp tout humide pour finalement m'envelopper dans des vêtements idéaux pour présenter mes performances aux juges.

Finalement, on nous ammena, moi et Léo, suivis de pacificateurs, dans une salle immense avec déjà dix personnes de confortablement installées dans des fauteuils vert kaki. Nous nous avancâmes et prirent les nôtre, à moi et Léo. Les autres arrivèrent quelques minutes après, représentants de districts après représentants de districts, les districts après les autres. Finalement, ils firent entrer Souma et Carlie en premiers dans un porte noire ornant la salle complète de sa couleur sombre et pénétrante. Je redoutais fort Souma, qui pouvait être un ennemi très dangereux. Tandis que Carlie, qui avait l'air plus faible, semblait moins aggressive. Mais on ne sait jamais, il ne faut jamais sous-estimer quelqu'un ! Voilà pourque je la gardais à l'oeil. Un peu par après, Joseph et Artémis entrèrent à leurs tour par la porte noire. J'avais oublié ce détail insignifiant, ils n'entraient pas en même temps, ils entraient, hommes premiers, suivis par les femmes. Enfin, ce fut le tour du district trois qui regroupait Eron et Betty. Leurs fiche, que j'avais étudier fortement la nuit dernière ne m'avait guère impressionnée, voilà pourquoi je ne leurs donna aucune quelqu'attention.

Sinon, passèrent, pour fermer la marche des carrières, Shin et Shanon, qui n'avaient pas plus de charisme que deux écureuils pris au piège dans des pièges à rats. Juste avant nous, entrèrent Taylan et Luna, en qui j'avais un soupçonneux pressentiment. Malgré leurs apparences innocentes et pures, je voyais en chacun d'eux une forte volonté de gagner. Voilà pourquoi, eux aussi, attiraient mon attention. Finalement Léo y entra, suivi par moi. Je traversais un corridor où les murs sont faits d'acier froid. Il faisait sombre et vraiment très frisquet. Une porte de lumière s'offrait finalement à moi, au bout de mes pas.

J'entrai finalement dans l'aire, le dôme, le terrain du jugement. Je voyais fort bien les juges. Que je connaissais. Les nouveaux qu'Ambre m'avait parlés, et ceux que je connaissais déjà à cause de toutes mes recherches faites sur les Hunger Games. Kayley L. Smitter, Lanthane Vanadium, Logan O.Shepherd, Mac Jones, Phoebe Nightingale et le magnifique Théo Fallenangel, étaient assis là, en train de me regarder, avec des airs froids et non conviviaux. Ils me regardaient, calepins et stylos à la main. Notant mes moindres gestes pour pouvoir me trouver le plus de défauts possible, notant chacune de mes actions pour me soutirer le plus de points possible. Je ne voulais pas leur donner cette chance.

Je pointai donc mon regard face à eux, et au champ magnétique qui les protégeait d'une (peut-être) attaque des tributs.

« Bonjours Mesdames et Messieurs, mon nom est Nellie Veith, je représente le district six en tant que tribute. »

Je me retournai et remarquai qu'il y avait absolument de tout. Des couteaux affutés parfaitement, des haches énormes, des épées lourdes et légères, des shurikens, des boomerangs ornés de dents affilées, des arcs à flèches grandioses, des javelots de bonne poignes, jusqu'à la peinture pour le camouflage et aux diverses plantes toxiques. Mais j'avais déjà mon idée de préfaite.

Toute mon enfance j'ai toujours tout appris des plantes et toxiques et non-toxiques. Ma mère était une maître dans l'art de soigner et d'empoisonner telle ou telle maladie. À sa mort, j'ai hérité de tous ses livres qui ont créé sa connaissance. J'ai même hérité de sa gigantesque serre où s'y trouvaient des milliers d'espèces de plantes et autres. J'avais donc opté de les impressionnés grâce à ce talent.
Je pris le plateau de plantes toxiques. Je pris une baie de sureau, la montra ouvertement aux juges.

« Voici une baie de sureau, pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est une baie mortelle de son jus rouge, souvent utilisée aux Hunger Games par les créateurs pour piéger les tributs qui mourraient après en avoir mangé, son effet s'applique après environ une minute d'ingurgitation. »

Je l'écrasai, dans le petit pot que j'avais positionné quelques secondes plus tôt, d'où s'en sortit une jus rouge sang et vain s'asseoir dans le petit pot de verre. Je mélangeai ensuite à la solution un liquide bleuâtre très toxique. Le montrant aux juges, bien haut, avant le mélange, je fit comme avec la baie de sureau.

« Voici de la Phasiquarisyline, plus connu sous le nom de Mortela, son effet est très simple. Elle fait fondre les vaisseaux sanguins et désintègre presque complètement les neurones du cerveau humains, bien qu'il soit illégal au Capitole, les créateurs en ont déjà utilisé lors des touts premiers Hunger Games, son effet s'applique après environ quarante secondes d'ingurgitation »

Je fis de même avec plusieurs autres substances chimiques, toxiques et mortelles.

« Ceci est de la Pyrégane, c'est une pomme créée chimiquement par les scientifiques des Hunger Games, qui servent à paralyser totalement le corps pendant 6 heures, son effet s'applique instantanément après l'ingurgitation »

« À ma main se trouve une Crysalide Bleue, c'est un métal mou, transparent et bleu, qui a la consistance d'une gomme. Elle a les mêmes effets que la Pyrégane, son effet s'applique après environ deux minutes d'ingurgitation »

« Finalement, de l'Antigrophéronâcratelle, plus connue sous le nom d'Antigraphe, qui brûle instantanément tous nerfs du corps, donc les nerfs du cerveau, sont effet s'applique après environ une minute d'ingurgitation, à noter que toutes ces substances sont prises de plantes, sois donc, les racines, le jus, la tige, ou le nectar, jusqu'aux feuilles. »

Je mélangeai le tout, le fit réchauffer à basse température pendant une dizaine de minutes. Puis regarda le résultat, priant pertinemment que je n'aie pas oublié quelque chose. Mais je ne reculerai pas, je n'abandonnerai pas. Le résultat était verdâtre et de la consistance de la pâte à gâteau. Je pris le compte à rebours, puis buva tout le liquide qui se trouvait dans le petit pot. Ma gorge sécha instantanément. J'avais beaucoup de misère à inspirer. Mais je tenais bon. J'activai immédiatement le compte à rebours après avoir bu tout le contenant.

« Aucun effet au niveau de la paralysie faite par la Pyrégane. »

J'avais crié, je souffrais terriblement, mon ventre pleurait, mais encore là, je tenais bon. Après quarante secondes de souffrances et d'abasourdissements des juges indiquées par le compte à rebours, je criai une deuxième fois.

« Je ne suis pas morte, donc la Mortela n'a aucunement fait son effet

Une minute sonnait, mon ventre commençait à s'adoucir.

« N'étant toujours pas morte, l'Antigraphe et la baie de surreau ont décidé de me donner un traitement de faveur. »

À la fin du deux minutes, je n'avais même plus mal. Mon ventre, bien sûr, gargouillait bruyamment, mais je ne souffrais plus. Le compte à rebours fit naître sa sonnette montrant très bien deux minutes.

« Vous avez pu constater que la Crysalide ne m'a aucunement affecté, je vous dis donc bonne délibération. »

Des pacificateurs me firent sortir de la salle et m'amenèrent dans une petite salle solitaire où le rouge était majoritaire. Je repensai à ce que j'avais fait, et remerciai grandement Dieu, pour avoir créé la neutralisation de produits par d'autres. Toutes le toxines se sont entre-neutralisées, grâce à leurs propres toxines. Voilà pourquoi je ne suis pas morte, et que je n'ai eu qu'un gros mal de ventre pendant quelques minutes. J'ai fait et refait ma solution lors de entraînements, justement pour que je réussisse à faire une solution dite "la plus mortelle possible" avec le moins d'effets secondaires possible.

Les pacificateurs me montrèrent l'ascenseur lorsque, probablement, tous les tributs avaient fini leur petit numéro. Mais j'étais trop envoûtée par ma performance que je ne remarquai même pas que ça faisait 2 heures que j'étais assise sur ce fauteuil rouge vif. Finalement, je montai à mon étage, puis piquai directement vers ma chambre. Je raconterais tous ça à Ambre et Léo plus tard, je voulais me délecter de cette victoire seule et en paix.




Je mets 4 sur 10 pour le RP et 2 sur 12 pour la performance (rassurez-moi, je ne suis pas la seule à ne pas y croire du tout ?)
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Ethna Knight
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMar 20 Nov - 6:27

Je met 3/10 (c'est pas possible de faire autant de fautes de conjugaisons serieux !) et 3/12 pour la prestation ... Rassure toi moi non plus je n'y crois pas en plus, c'est tout sauf spectaculaire ...


Dernière édition par Ethna Knight le Sam 24 Nov - 19:10, édité 1 fois
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeSam 24 Nov - 15:26

J'ai donc reçu le passage d'Elie Anderson du Douze :

Citation :
Elie Anderson, district 12.


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Les Juges.


« Sage est le juge qui écoute et qui tard juge. »

Ce matin, une fois n'est pas coutume, je me réveille tôt. J'ai certes très bien dormi, mais j'avais prévu un réveil à neuf heures tapantes du matin, de peur d'être prise au dépourvu lorsque l'accompagnatrice et mon mentor viendraient me chercher. Le réveil éteint, je quitte le lit, non sans une pointe de regret quant à sa chaleur et son confort. Je me douche rapidement, faisant tout de même bien attention aux boutons sur lesquels j'appuie. En revenant dans la chambre, je trouve mon lit refait, et une tenue a été posée dessus à mon attention. Les Muets sont vraiment discrets. J'enfile donc rapidement les vêtements, qui sont d'ailleurs très confortables, et, ne sachant pas quoi faire, me rassied sur le lit. Les minutes passent, sans que personne ne vienne toquer à la porte. Il est dix heures et quelques lorsque l'on vient enfin me chercher. Mon mentor et mon accompagnatrice m'emmènent, ainsi que Valentin, au sous-sol du bâtiment, dans lequel nous nous sommes entraînés pendant les trois jours précédents. Mais cette fois, nous n'y allons pas pour faire mumuse. Un par un, nous allons devoir nous présenter aux juges et montrer nos capacités. En fin de soirée, des notes nous seront attribuées. Ces notes sont capitales pour l'avancée d'un tribut dans l'arène, car qui dit bonne note dit sponsors. Les notes vont de 0 à 12, 12 étant la meilleure. Mais je n'ai jamais vu quelconque tribut décrocher un 12. Ni un 0 d'ailleurs. Généralement, les Carrières écopent d'une notre comprise entre 8 et 11, alors que les Districts inférieurs décrochent des notes plus basses. Je ne me souviens plus des notes de mon district de l'année dernière. Mais ce n'est pas important, car les deux tributs sont morts de toute façon. Nous entrons dans le réfectoire de la salle des entraînements. Presque la totalité des tributs sont là, mais nous ne sommes pas les derniers. Les retardataires ne tardent pas à arriver. L'attente commence.

Pendant ces interminables minutes, nous sommes censés réfléchir à notre passage devant les Juges, si ce n'est pas déjà fait. Je n'ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir faire, et mon mentor ne m'a pas donné d'indications précises, à part celle de bien observer mes adversaires. Et c'est le moment parfait pour les surveiller, voir comment ils se comportent face au stress, trouver leurs petits trucs pour se détendre... Pour ma part, les épier et très reposant, tant et si bien que l'angoisse disparaît de mon corps. Je me doute bien qu'elle va revenir, mais je profite du fait qu'elle soit partie pour me construire un masque d'airain, sur lequel personne ne pourra lire mes sentiments. Un Muet entre soudain dans la salle, et s'approche du tribut masculin du 1, pour l'emmener dans une seconde salle, où sont sûrement assis les Juges. Je ne me souviens pas très bien de son nom. C'est quelque chose comme Sumo, ou Suma. Le temps passe. J'observe Valentin en coin. Le pauvre n'a pas l'air très rassuré. Surtout que notre cher mentor ne s'est pas trop foulé à son propos. Lorsqu'il l'a vu pour la première fois, son regard voulait clairement dire « Toi j't'aiderais pas, ton cas est désespéré. ». Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'il a raison. Je ne vois pas quelqu'un comme Valentin remporter l'édition. Il est si frêle, si léger, qu'un coup de vent pourrait le renverser. Et même s'il ne faut pas se fier aux apparences, je ne pense vraiment pas qu'il va s'en sortir. Cette pensée tourne en boucle dans ma tête, et me fait vraiment réaliser l'horreur des Jeux. Oh, bien sûr, je savais déjà que c'était un truc horrible, inventé pour nous faire souffrir et nous rappeler qui est le maître. Mais tant qu'on y a pas participé, on ne peux se rendre compte de leur abomination. Envoyer des enfants comme lui au massacre, c'est abject. Mais bon, les Jeux sont abjects. Et nous, pauvres habitants des Districts, nous n'y pouvons rien. Rien du tout.

Le regard de Valentin croise le mien. Je lui offre un sourire encourageant, et pose ma main sur la sienne. Il baisse le regard vers ma main, et une larme perle au coin de son oeil. Je serre ses fines phalanges, ce geste lui intimant de ne pas pleurer. C'est dur de le voir ainsi. C'est comme s'il s'agissait de mon frère. Il essuie discrètement la larme, qui a coulé sur sa joue, et aucune autre ne vient suivre la première. Lorsque je veux retirer ma main, il s'accroche, et je suis contrainte de garder mes doigts entrelacés aux siens. Je relève la tête. Un ou deux tributs nous jettent un coup d'oeil -curieux ou hostile, je ne saurais dire-, mais les autres restent concentrés. La fille du 1, les deux tributs du 2 et du 3 et le garçon du 4 on disparu. Je m'étonne de ne pas avoir vu ni entendu les Muets partir avec les tributs. Ils sont décidément très discrets. Il nous reste donc... 16 personnes à passer avant moi. Autrement dit, j'ai encore le temps de mourir trois fois et d'élaborer une stratégie ensuite. Formidable. La fille du 4 est emmenée. Sharon, Shanon ? Puis le temps passe. Valentin me lâche. Les tributs du 5 sont appelés. Puis ceux du 6. Puis du 7 et du 8. Lorsque le garçon du 9 entre dans la salle des Juges, je commence à m'inquiéter. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Bon, il faut que je me concentre. Concentrée. Je suis concentrée. Je cherche une idée, en trouve une, la laisse tomber, en trouve une autre, l'abandonne aussi. La fille du 9. Je continue mes recherches. Par quoi commencer, par quoi terminer, que faire entre le début et la fin, comment le faire ? Le garçon du 10.

L'heure approche. A grands pas. Dans une trentaine de minutes, on appellera mon nom. J'entrerais dans une salle. Je devrais faire une démonstration de mes talents devant des juges. Un problème ? Je n'ai aucune, mais alors aucune idée de ce que je dois faire. Tête posée au creux de mes mains, elles-mêmes appuyées sur mes cuisses, je réfléchis. Et je ne trouve rien. J'ai beau me casser la tête, je n'ai pas la moindre idée de ce que je ferais une fois entrée dans cette maudite salle. Alors je réfléchis. A propos de tout et de rien. Je laisse mon esprit vagabonder comme bon lui semble dans les méandres de ma pensée. Une légère brise venue de je ne sais où vient frôler ma joue, chantant une douce mélodie à mon oreille. Une mélodie qui dit quelque chose comme « Bouge-toi Elie. Allez, bouge-toi. Trouve une idée. » Je soupire. Un mouvement attire soudain mon attention, oiseau noir et blanc volant hors de sa cage. C'est en fait un Muet habillé d'un costume bicolore, qui s'approche de la fille... Du 11 ? Comment ? Ce qui veut dire que ensuite, c'est à Valentin, puis... A moi ?! Le fait de trouver une idée, une simple idée devient prioritaire. Je dois trouver quelque chose à faire. N'importe quoi. Les minutes passent. L'angoisse revient. Cette fois, c'est à Valentin de me lancer un regard encourageant. Puis la porte s'ouvre. J'ai envie de crier « Non ! », mais je n'en fait rien. Cela ne servirait à rien. Le Muet s'approche de Valentin et lui tapote le bras. Valentin se lève. Je chuchote un « Bonne chance. » auquel il me répond par un petit « Toi aussi. » Je me retrouve seule dans le réfectoire. Les minutes passent. Aucune idée ne vient. Rien ne parvient jusqu'à mon cerveau, en fait. Je suis complètement déconnectée de la réalité. Mais ça fait du bien. Alors je reste ainsi, suspendue entre la vie et le rêve. Jusqu'à ce que la porte coulisse de nouveau.

Étrangement, c'est ma soeur qui apparaît. Que fait-elle ici ? C'est impossible ! Elle n'aurait jamais eu le droit de quitter le district ! Cependant, elle est là, je ne peux le nier. Abasourdie, je me lève et avance vers elle, telle une somnambule. Maya s'arrête brusquement. Sa tête explose. Je suis éclaboussée de son sang d'enfant, de son sang innocent. Un bout de cervelle me tombe dessus. Que vient-il de se passer ? Perdue, déboussolée, je regarde ma soeur, qui n'est plus qu'un amas de bouts de corps. Un son étrange vient jusqu'à mes oreilles. Un cri de douleur, hurlement hystérique tranchant sur le silence froid de la salle. Je met longtemps à comprendre que c'est moi qui hurle ainsi. Puis je me plie en deux pour vomir.

Une Muette a attrapé mon bras. Haletante, je regarde autour de moi. Où suis-je ? Et où est Maya ? En repensant à la vue de sa tête explosée, mon estomac se contracte et je me plie en deux, sur le point de vomir. La Muette s'accroupit près de moi. Je pose ma main sur son épaule, pour ne pas tomber, et elle dépose un gant humide et frais sur mon front. Le contact du gant m'apaise rapidement. Elle a du mettre je ne sais quel produit dessus, qui a fait je ne sais quel effet. Toujours est-il que je me calme. Que s'est-il passé ? De nouveau, je parcours la pièce du regard, à la recherche du corps disloqué de Maya. Mais rien. Pas même la moindre éclaboussure. Aurais-je rêvé ? Un rêve -ou plutôt un cauchemar- éveillé ? Possible. Si c'est le cas, c'est flippant. Plus le temps passe, et plus je suis convaincue que c'était un cauchemar, du à l'angoisse. Tout était illogique. Maya au Capitole, sa tête explosée... Ah ! Je ne veux plus y penser ! Je secoue la tête et ma main se crispe sur l'épaule de la Muette. J'admire sa patience ; elle ne bronche pas, ne fait pas un geste. Elle attend. Une trentaine de secondes passent. Rassérénée, je me rappelle enfin où je suis, et ce que je dois faire. L'heure est venue pour moi de passer devant les Juges.

***

La porte coulisse. J'entre dans la salle. Cette pièce ressemble à celle où nous nous sommes entraînés pendant trois jours, sauf qu'elle est cinq fois plus petite. Les Juges sont installés dans une estrade. De là, ils doivent avoir une vue d'ensemble sur la pièce. Alors que je pensais que, fatigués par vingt-trois démonstrations, ils ne prêteraient pas attention à moi, je les trouve silencieux, leurs yeux fixés sur moi. Ce sentiment d'être exposée comme une bête de concours me met mal à l'aise. J'ai l'impression d'être un magicien qui vient animer un goûter d'enfants, et que les Juges attendent que je sorte un lapin d'un chapeau. C'est très désagréable. Je me plante devant les Juges. « Elie Anderson, District 12. » dis-je d'une voix posée. Je suis encore en train de me demander ce que je vais faire. Et je n'en ai aucune idée. Bon, tant pis, à la one again. Un rayon de soleil vient alors frapper le sol de la salle. Et une idée me vient. Parfait ! Mais avant ça, montrer mes capacités au combat. Je m'approche donc des Sais, armes redoutables pour qui sait les utiliser. En une journée, j'ai appris des ficelles de combat. Mais j'avoue que je préfère encore les chakrams. Un Muet se place en face de moi. Lors des combats, on ne peut pas toujours utiliser des mannequins. Alors on demande à des Muets entraînés de se battre. J'essaye de me souvenir ce que m'as appris l'entraîneur. Les Sais sont capables de briser des katanas. Toutes les pointes, y compris le manche, peuvent servir à attaquer ou a parer l'adversaire. Je tiens mes Sais de façon à former une sort de croix au niveau de mon visage, puis je m'élance vers le Muet.

Ce dernier se prépare à bloquer, puis à riposter. Au moment où il brandit ses Sais, je plonge littéralement sur le côté, roule sur le dos et fauche sa jambe droite avec le manche de mon arme. Déséquilibré, il trébuche, mais ne tombe pas. Profitant du fait que je sois à terre, il se laisse tomber sur moi, attrape mes mains et fait en sorte que mes armes se retrouvent plantées dans le sol meuble de la salle. J'emprisonne alors ses jambes avec les miennes et roule sur le côté. J'arrive à déloger mes Sais. Le Muet se retrouve dos au sol, et moi dos à son ventre. Je replante mes Sais dans le sol, pose mes mains dessus, me propulse et me relève, avant de les retirer du sol. Je me retourne brusquement, me désintéressant complètement du Muet, et lance mes Sais vers les mannequins réservés au lancer de couteau. L'un des deux frôle la tête d'un mannequin avant de se planter dans le mur, et l'autre atteint un autre mannequin au niveau de l'épaule. Pas peu fière de moi, j'effectue une roulade arrière pour m'approcher du stand de tir à l'arc. J'empoigne un arc, une flèche, me tourne vers la cible, et vise. Je me concentre. Je ne dois pas rater. Je souffle, fermes les yeux, les rouvre, et lâche la flèche... Qui se plante au niveau du ventre du mannequin. Déçue, je ne compte pas en rester là en prend une deuxième flèche. Je la lâche, et elle arrive dans le coeur du mannequin. Encouragée par cette réussite, je tire une nouvelle flèche, qui vient se planter dans la tête dessinée sur carton, puis une dernière qui vient se loger juste a côté de celle d'avant. Je repose ensuite l'arc et me dirige vers le stand de sarbacanes et de lances pierres. J'hésite quelques secondes, puis finit par prendre la plus performantes de toutes. Avec tube, embouchure, poignée et viseur. Cela ne pourra que m'aider, pas vrai ? Je m'avance vers une table où sont entreposées des baies. J'en attrape une poignée que je lance en l'air. Puis je souffle dans la sarbacane. Une petite dizaine de fléchettes sont lancées. Certaines, pas beaucoup, transpercent les baies, ce qui était mon but, et d'autres, plus nombreuses, pas, mais je n'ai pas le temps de les compter.

Des sacs de sables, utilisés lors des entraînements avec les gants-griffes, du moins je crois, sont disposés non-loin du stand de sarbacane. Je dirige le bout de mon arme vers la ficelle qui retient l'un de ses sacs, et je souffle. Le projectile passe à côté du sac, et se plante dans le sol. Je réessaye, et rate cette fois-ci, la fléchette vient se planter dans le sac. Du sable commence à s'écouler. Je me concentre une nouvelle fois, vise la corde, et souffle. La fléchette tranche la corde, et le sac tombe au sol. Ma deuxième fléchette l'ayant un peu déchiré, il se brise entièrement et je suis brusquement entourée d'un nuage de sable. Les Juges ne doivent plus pouvoir me distinguer parfaitement. Génial. Je pose la sarbacane et attrape un lance-pierre déjà construit -pas le temps de construire le mien-, j'attrape des petits bouts de verre que je trempe dans le bol d'eau destiné à laver les baies. J'attrape un petit bout de verre, le met dans l'embout de caoutchouc et tente de viser le rayon lumineux de soleil. Je ne regarde même pas où arrive le bout de verre et j'enchaîne avec un autre. J'en lance dix comme ça, et quelques uns se voient frappés du rayon de soleil, illuminant le sol de petites flaques d'arc-en-ciel. Je ne sais pas si les Juges ont tout bien distingué, mais je l'espère. Peut-être que le sable n'était pas une bonne idée, en fin de compte. En parlant du sable, il commence à retomber. Je m'esquive discrètement et me cache derrière une planche abritant de nombreuses lances en tout genre. Je ne pense pas qu'ils puissent me voir, de là-haut.

Lorsqu'ils la sable et retombé et que les Juges voient nettement mieux, ils s'aperçoivent que je ne suis plus là. Ils appellent mon nom, croyant sûrement que je suis partie. Mais non, cela aurait été extrêmement mal élevé. De leur point de vue, du moins. Et je suis en très mauvaise position pour défier les règles, même de politesse. Je sors donc de ma cachette et retourne au centre de la salle. Les Juges me remercient et prennent congé de moi. La Muette de tout à l'heure s'approche de moi, et m'emmène à l'extérieur de la salle. Soulagement. C'est la première chose que je ressent, le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je passe le seuil de la porte coulissante. C'est fini. Je suis passée devant les Juges. Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre en fin de soirée. Le doute m'envahit alors. Ont-ils aimé ma représentation ? N'ai-je pas fait n'importe quoi ? Plus je me pose des questions, plus je doute, et plus je suis convaincue que j'ai raté mon passage. Zut. Au pire, je verrais bien ce soir. Mais l'attente sera bien plus stressante que je l'avais imaginée. Ma note de ce soir dépendra de ma représentation. Et ma survie dépendra de cette note. Alors je n'ai plus qu'à espérer ne pas avoir une trop mauvaise note. Les Hunger Games ont commencé. Alors bonne chance à tous.

@Secyloa

Pour le RP je mets 8 sur 10 et pour la prestation... hum... je suis pas encore certaine... 7 ou 8 sur 12. Je me déciderais selon les prochains passages... Bon, soyons fous, je vais mettre 8 o/


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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 25 Nov - 13:41

Et voilà les passages d'Artemis Ignir du Deux... :

Citation :
Connaissez-vous la sensation du lapin qui est acculé au pied d’un arbre devant un énorme animal à la geule béante et des yeux si sanguinaires qu’ils ne laissent aucun doutes sur les intentions de l’animal ? Jusqu’à présent je ne m’étais jamais ressentis ainsi. Personne ne me dominait et j’étais libre mais, en ce moment j’étais au pied du mur. Dans une heures à peines je saurai face à un jury selectionner par le Capitole, présent pour me juger et me donner une note tout en pouvant faire valser mes chances de survie du pire au meilleur et inversement…

Cette idée de n’avoir aucune maîtrise sur ce qui m’arrivait me rendait très nerveuse. J’arpentais furieusement le couloir en long et en large. Joseph n’était pas loin mais je ne cherchais pas le contact. C’était surréaliste de s’imaginer qu’on pourrait avoir un semblant de compassion l’un pour l’autre alors que dans un moment nous seront en train de tout faire pour obtenir la meilleur notes…surréaliste, voilà ce que représentais tous ceci. Alors qu’habituellement, j’étais celle qui restais calme et impassible tandis que Grey ne pouvait s’empêcher de gigoter…la situation c’était renversé et cela m’effrayais encore plus. Depuis quand j’étais nerveuse. Je cherchais fébrilement un point d’ancrage, une idée, quelque chose auquel m’accrocher. Mon couteau ne me procurait pas la sensation de tout maîtriser que je ressentais habituellement en le faisant tournoyer dans mes mains. A présent je voyais mon couteau fétiche pour ce qu’il était…un bout de métal tranchant.

Les illusions tombaient en miette. Le château de cartes était soufflé par le vent. Tous s’envolait et disparaissait pour ne laisser que le néant. Un néant froid et vide de sens. Un néant qui infiltre chaque pores de votre peau sans que vous puissiez résister. J’avais l’impression de tomber irrémédiablement sans pouvoir m’accrocher. Tous tremblait autour de moi. J’entendais les ricanements du Jury. Mon cœur se mis à battre de plus en plus vite et je me mis à hurler. Aucun écho ne me parviens, tout était silencieux…mais qu’attendait-il donc tous pour venir m’arrêter et m’emporter. Je suis folle ? Je veux me rebeller contre le Capitole…je veux mourir ! Je suis le lapin et le gros animal c’est le Capitole. Je transpire à grosse goutte terrifier et soudain je vis Grey ! Grey recevoir un dix à son passage devant les Jury alors que je recevais un trois…puis je le voyais penché sur moi. Une arbalète à la main. Son regard sombre me transperça et comme dans un mauvais film d’horreur, il éclata d’un rire rauque et sombre avec des consonances aigues qui vous arrachait les tympans. Je me débattais comme une forcenée mais j’étais prise au piège…le lapin acculé devant un arbre. Trahis par mon propre partenaire…Non…Non, ça ne pouvait pas se terminer ainsi !

Une flèche me transperça le corps créant un trou béant dans ma poitrine. J’écarquillais les yeux terrifier. Pourquoi est-ce-que je respirai encore ? Je voyais le sang couler le long de mon corp. Un sang rouge et chaud. Mes doigts en étaient imprégnés. Il y avait du sang partout. Du sang…du sang…DU SANG…DU SANG…ET ENCORE DU SANG !

- Art’ réveille toi bon sang ! Debout !

Je sursaute et manque d’envoyer un coup de tête au jeune homme qui me secoue énergiquement. Je me relève d’un coup et mes yeux s’ouvre mais ma vision et flou. J’ai le tournis et des sueurs froides. Soudain le visage de Grey m’apparait aussi clairement que de l’eau de roche et je déglutis péniblement. Tout ceci n’était donc qu’un fichu cauchemar…

- On passe bientôt devant les Jury !

Enfin pas tout a fait. Je m’efforce de rester stoïque et de ne pas vomir mais au bout de quelques secondes je m’enfuis littéralement au toilette. J’ignore les appels de Grey…ne pas montrer mes faiblesses…surtout pas…mais à peine ai-je ouvert la porte des toilettes que je m’écroule à terre en gémissant et en toussant comme un nouveau née…mais qu’est-ce-qui m’arrive bordel ! Je perds le contrôle de la situation là. Ça ne se passe pas comme prévu…

Je reste allonger là pendant des longues minutes, tentant vainement d’évacuer la panique qui m’a prise en me répétant inlassablement que ce n’était qu’un cauchemar et que je vais survivre. Je dois survivre à tout prix. Ce passage devant les juges n’est qu’une épreuve comme une autre. Lentement je reprends le contrôle de moi-même. Lorsque je me regarde enfin dans la glace, j’ai presque l’air normal. Je respire à fond et serre fermement mon couteau dans mes mains. Mes yeux retrouvent leurs éclats de détermination habituelle ! Tant mieux…c’est bientôt mon tour.

Je frissonne lorsque l’un des Jury me serre la main avant de laisser un Muet me conduire dans la salle. Je passe la porte à pas mesuré et calme. Il n’y a pas de quoi paniquer. Je me suis entrainer et je connais très bien toutes ces armes. J’ai un point fort et je vais m’en servir.

En attendant qu’ils s’installent, je les observe discrètement. Il me semble invraisemblable que ces espèces de mannequins excentrique soient ceux qui puissent décider de ma vie ou de ma mort mais il va bien falloir que je m’y résigne…ici tout est excentrique !

Enfin il semble tous prêts à me juger. Je n’ai pas tellement pris le temps de détailler ce qu’il y avait comme machines ici mais sans hésiter je me dirige vers un parcours du combattant. On dirait bien qu’il a été créé spécialement pour les carrières. J’ai le choix entre trois armes. Je n’hésite pas et m’empare des couteaux. J’en possède deux…je les compare un instant. Ils sont pas mal et l’idée qu’il provienne probablement de mon District me rassure étrangement.
J’empoigne deux couteaux et les fient tourner dans mes mains. Je suis prête ! Mes yeux bleus se braquent sur le Jury qui me donne le top départ.

Immédiatement je me mets à courir à l’affut des pièges qu’ils pourraient avoir installé. Le premier obstacle est trop facile. Il consiste en une simple échelle de corde. Je m’agrippe et commence à grimper le plus vite possible car l’heure tourne. Je saute à terre et je roule avant de me remettre à courir. Toutes peur à quitter mon esprit et je ne suis qu’une flèche silencieuse filant vers l’avant…

Je saute et attrape un barreau. Envers et contre tous j’avance m’aidant autant de mes mains que de mes jambes. Soudain tous les barreaux se mettent à bouger en même temps de façons totalement désordonnée si bien que je me trouve ballottée de droite à gauche. Je vois que les jurys ont un sourire ironique sur les lèvres. Ils se demandent sans doute comment je vais m’en sortir ?

Je me tiens fermement et continue mon parcours. Il ne faut pas que je me laisse déconcentrer. Je finis par parvenir au bout de cet atelier. Devant moi deux oiseaux apparaissent. Des cibles mouvantes…c’est l’occasion de montrer mes talents avec les couteaux. D’un coup sec j’envoie valser les couteaux qui se plantent tous deux dans l’œil gauche de chaque volatile…de la frime ? si peut…

Les deux cibles tombent à terre. Devant moi se trouve un petit autel. Simple et inoffensif. Je reste suspicieuse. Tous ceci à durée à peine dix minutes et ne vaut pas mon talent. Hésitante, je vois les Jury se désintéressé et c’est comme un déclic, je monte.

Dans mon champ de vision, un couteau apparait et puis un deuxième et enfin un troisième à a peine une seconde d’écart. L’un d’eux me taille superficiellement dans la jambe. Je réagis en une seconde. A l’aide de mes deux couteaux j’envoie valser les deux dagues qui fusaient vers moi mais j’ai à peine le temps de réagir que des flèches enflammés me foncent dessus. Instinctivement, je me baisse. Soudain des flammes s’élèvent autour de moi de sorte que je puisse plus voir les couteaux et autres projectiles qui fusent dans ma direction…

« Il était temps…enfin quelque chose à ma hauteur »

J’ai à peine le temps de jeter un regard admiratif au Jury qu’un couteau fusent vers moi, rasant ma mèche cette fois-ci. Ce n’est pas un jeu et si je veux les impressionner je dois faire de mon mieux. Mes yeux se ferment d’eux-mêmes, se coupant de l’extérieur. Les muscles de mes bras se tendent et je lève mes lames.

La suite se déroule comme dans un film accéléré. Je suis trois règles. Me baisser, frapper, et dévier. Instinctivement, je sais. Ils ne peuvent pas me battre à ces jeux là…

Je suis déjà loin…très loin. Mon imagination travaille activement et soudain sans savoir comment, je me retrouve dans la foret de mon District. Plus précisément sur la branche depuis ou je m’entraine au lancée de couteaux. Un sourire apparait sur mon visage. Quoi qu’ils fassent, je reviens à mon District.

Je suis dans une autre dimension, hors du temps et de l’espace et tous ce que j’ai c’est mon couteau et cela me suffis. Je ne change rien à mes habitudes. Pour le temps qu’il me reste ici, je vais simplement lancer mon couteau contre l’arbre. Régulièrement et avec une infaillible précision, le couteau se fiche dans la même tranche de l’arbre, depuis le début. Cela me rassure. Cela non plus ça n’a pas changé.

Je ne saurai dire combien de temps je suis resté là mais je dois vous dire que le retour à la réalité a été plutôt…apocalyptique…

J’ouvre les yeux. La première chose que je vois c’est les Jurys qui ont l’air paniqué. Bizarrement sa ne m’atteint pas. Je promène un regard lointain autour de moi. Par-ci par-là on peut voir des petits tas de baises brulés avec les flèches. Je cherche les couteaux du regard. Ils sont tous fiché dans les murs de la salle éparpiller à droite et à gauche. J’inspecte mon corps. Du sang et quelques entailles mais rien de grave. Décidément ils savent prendre soin de leurs Tributs ici !

Je dois avouer que j’ai du mal à croire que c’est moi qui est foutu en l’air la moitié de la salle d’entrainement…sans même le faire exprès je dois dire. Je joue avec ma vie et je joue avec eux…car je me fiche de tous. La preuve…j’ai passé mon temps à rêvasser pendant que je dévastais leur salle…

Les Jurys seulement m’avoir oublier dans leurs colère mais moi je ne les oublient pas. Tranquillement je grimpe le long d’un mur jusqu’à arriver à la hauteur de la vitre. Là je farfouille dans ma poche et trouve enfin ce que je cherchais. Je plante mon couteau dans la vitre qui s’enfonce à peine. Les Jury se retournent en sursautant mais je suis déjà partis. J’ai sauté du murs et me voilà marchant parfaitement sereine à la sortie de cette salle en flammes...

Sur mon couteau était suspendue la montre du Jury qui m’avais acceuillis. Je la lui avais substilisé dans l’idée de la garder pour moi…mais au final la suspendre devant son gros nez est d’autant plus amusant.

Au dos on peut y voir quelques mots gravés. Si on a des bon yeux on peut y lire ma devise : Have no mercy and you might survive, hesitate and you will die.


... et de Lucas Dnierp du Huit :

Citation :
Cela va bien faire une heure que nous attendons, Aryel et moi, sur un banc, entouré par des murs froids et sombres. On attend notre tour, le district Huit. Nous allons passer devant le juge, c’est ce moment, celui qui peut jouer notre vie ou notre mort, ce moment ou nous allons devoir convaincre les juges, les séduire, montrer notre dangerosité ou au contraire… notre faiblesse. Vais-je me montrer surprenant et impressionner les juges ou échouer lamentablement ? Mon sort m’importe peu à vrai dire, dans le pire des cas, je passe pour un faible aux yeux de mes adversaires qui s’imagineront qu’ils pourront m’éliminer facilement, au mieux, je passe pour un adversaire redoutable et dangereux ce qui m’offre un avantage considérable pour obtenir des sponsors. Je ne vois pas pourquoi je me planterai à cette démonstration… je me remémore ces 3 jours d’entrainement, ils furent beaucoup trop court, autant mes connaissances de plantes se sont largement améliorées, bien que j’en connaissais déjà un rayon, autant en matières d’armes je peux faire tête basse, 3 jours c’est bien trop peu pour maîtriser l’art d’armes complexes tels que le trident ou le katana, je parviendrai peut-être néanmoins à me débrouiller légèrement avec dans l’arène. Je suis plutôt fier du piège que je suis parvenu à dresser, la patience et la persévérance ont été maitre mot mais j’y suis parvenu.

Cinq jour se sont écoulés depuis que je suis tribut et trois depuis que j’ai 18 ans, 18 ans… et je les ais fêté au capitole, je pense à ma famille, à mon district, j’espère qu’ils tiennent le coup. C’est pour eux que ma démonstration doit être réussie, non pas pour impressionner les juges et pour donner à ma famille, mon district, l’espoir que le district aura un gagnant cette année, je veux qu’ils croient en moi. Aryel doit probablement songer à la même chose, a-t-elle seulement de la famille ou quelqu’un de très cher qui l’attend chez elle ? Je sais qu’elle a une sœur, elle a du mentionné cela brièvement avant la moisson, mais j’ignore si ses parents sont toujours en vie… je n’en ai pas l’impression, son existence de gitane et de voleuse et son visage meurtrit et durcit trahit une existence malheureuse. Elle a une force de caractère assez marquée pour une fille de 17 ans, je la vois bien survivre, elle aussi. Nous sommes tout les deux des battants, voila au moins une raison pour que notre district croient en nous. Je lui adresse un petit sourire, ça va bientôt être notre tour, 14 tributs sont passés devant les juges jusqu’à présent. La fille du district Sept sort de la salle, c’est notre tour ou plutôt mon tour, d’autres tributs ont du probablement faire leurs preuves d’une manière remarquable et impressionnante, comme cette petite enflure, Joseph Grey, qui a probablement donné sa vie pour ce passage. Je me demande comment s’est débrouillé Artémis… et Nellie. Une femme sort de la salle des juges et dit mon nom, j’adresse un léger sourire à Aryel qui me le rend en retour, elle me souhaite bonne chance, ça y’est, il faut y aller maintenant.

Je débarque dans une pièce immense et très éclairée, je suis immédiatement impressionné par la grandeur de celle-ci, j’aperçois les armes et les instruments au loin, on y retrouve des couteaux, des haches, shurikens, des lances et autres instruments, je remarque aussi des filets accrochés aux murs ainsi que des cordes, on y trouve aussi des cibles destinées aux lances et aux arcs. Les juges se situent au milieu de la salle, dans un espèce de dôme privilégié, je marche d’un pas décidé jusqu’à eux, sans flancher, je veux qu’ils sachent qu’ils n’ont pas affaire à un tribut faible ne croyant pas en ses chances. Je me retrouve face à eux, je les observe rapidement. Ils doivent être une petite dizaine, étonnamment, la plupart d’entre eux sont plutôt jeunes, entre une vingtaine et une trentaine d’année, on retrouve aussi une majorité de femmes. La plupart des juges me sondent avec curiosité, d’autres semblent plus indifférents ou sceptique, c’est à ceux-là que je dois faire mes preuves.

Face à eux, je m’introduis, par signe de politesse.

- Lucas Dnierp, district Huit.

Une introduction ferme et concise, Saya m’a bien conseillé de ne pas jouer les faux-culs, ce n’est de toutes façon pas mon genre. Il est temps de débuter, tous les regards sont fixés sur moi, ils attendent de voir ce que je vaux, je suis sur que certains s’impatientent à l’idée de me voir ridiculisé, je n’ai pas l’intention de leur offrir ce plaisir, je reste fixé face à eux, ils s’attendent peut-être à ce que je bouge, que je saisisse une arme mais au lieu de cela, j’inspire un grand coup et je prends la parole. J’espère les surprendre :

- Aloe Vera
- Agrimonia Eupatoria
- Arnica Montana
- Bambousa
- Cinnamomum verum
- Butyrosperspermun
- Eucalyptus globulus
- Petroselinum crispum
- Lycopersicun
- Vinus vinifera


Je reprends mon souffle, j’ai balbutié un peu pour certains noms de plantes, j’espère ne pas m’être trompé. J’assiste à la vue de l’assemblée ébahie, certains me regardent sans comprendre ce que je viens de faire, d’autres semblent impressionnés tandis que d’autres m’affichent une mine pire que sceptique, certains ricanent même… pas de panique, je ne dois pas me laisser démonter. J’ignore si il s’agissait vraiment d’une bonne idée, après tout, je ne fais que lister le nom latin de certaines plantes médicinales, rien ne prouve que je saurai les reconnaître dans l’arène, tant pis. Pendant un petit temps, je reste silencieux puis je reprend la parole face aux juges.

- Toutes ces plantes citées sont des plantes médicinales que l’on trouvera dans l’arène, certaines comme l’Aloe Vera sont utiles pour cicatriser une blessure, d’autre telles que l’Arnica Montana permettent de soigner les ecchymoses, d’autres encore servent contre les insomnies ou protègent contre les coups de soleil… il suffit de savoir les appliquer correctement sur la peau. Néanmoins, certaines plantes médicinales se doivent aussi d’être maniées correctement sous peine d’être toxiques tels que par exemple l’Arnica qui peut se révéler être un poison violent entre des mains inexpertes.

Je m’interromps un instant.

- Je vais maintenant vous lister les plantes toxiques que l'on retrouvera probablement dans l'arène :

- Aconitum Napellus
- Anemose Nemerosa
- Attropa Belladona
- Aucupa Japonica
- Colchicum autumnale
- Euphorbia Cyparissias
- Narcissus narcissus
- Sylphyus Boulicias


Je m’arrête cette fois, j’ai un trou… j’ai oublié le nom des autres plantes que je devais lister, je masque mon oubli avec un silence. Tant pis, je ne suis pas non plus Superman, de la sueur coule sur mon front, je sue déjà alors que je viens juste de lister le nom de plantes, stress ? Je n’aime pas me l’avouer mais il faut avouer que se retrouver devant les juges est plus impressionnant que ce que j’avais imaginé. Je m’apprête à leurs donner une explication sur ses plantes mais je suis pris d’une hésitation. Je ne vais pas y passer des heures non plus, je ne suis même pas à un tiers de ce que je compte faire.

- Toutes ces plantes sont toxiques, certaines à haute doses provoquent la mort dans d’atroces souffrantes tel que l’Aucuba qui contient des baies mortelles, d’autre provoquent simplement des congestions ou réactions maladives.

Je décide de prouver mes faits en cherchant dans la salle un sac qui serait éventuellement remplis de plantes, le jury m’observe distrait, je commence à entendre les bavardages et chuchotements dans mon dos, ils sont gonflés, si ils sont juges, ils sont censés se taire et rester respectueux face aux tributs qui se manifeste devant eux. Non, ils se permettent de discuter, pfft. Après plusieurs recherches intensives, je finis par trouver un bac remplis de différentes plantes, je cherche celle que je souhaite, je la trouve et je prends le pot délicatement dans ma main que j’amène devant les juges, j’ai ma plante, je commence à exhiber mon genou blessé et légèrement infecté, conséquence d’un combat au Katana contre un tribut. Avant de commencer quoi que ce soit, une petite explication s’impose.

- La plante que j’ai en mes mains est l’Aloe Vera, elle peut cicatriser les blessures ou encore soigner les brûlures.

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Les juges m’observent et se taisent silencieux, je ne peux m’empêcher de rajouter :

- J’apprécierai la prochaine fois, que vous évitiez de bavarder pendant ma démonstration.

Grand silence, plus personne ne dit rien, très bien, je vais pouvoir commencer à soigner ma blessure. Je mets la main sur un canif parmi les armes et je coupe délicatement une des racines de la plantes. Doucement, je coupe le bout de celle-ci et j’insère le liquide transparent qui en sort, je l’utilise délicatement sur ma blessure pour bien permettre à celle-ci de cicatriser, évidemment, elle ne va pas cicatriser de suite mais j’aurai au moins montré aux juges que je suis capable de me servir d’une plante correctement. Après l’utilisation de celle-ci, je reste une ou deux minutes le temps que le produit s’insère et colle sur la blessure. Après cela, je remets rapidement la plante ou elle se trouvait, je suis prêt pour la deuxième étape de ma démonstration mais il faut que je fasse vite, le temps presse. Les juges commencent à s’impatienter, ils veulent de l’action, quelque chose d’impressionnant, ma connaissance des plantes ne les intéressent plus.

Près des cordes accrochées au mur se trouve un filet, parfait, juste ce qu’il me fallait, je vérifie si il s’agit bien d’un filet à humains, gagné, c’est probablement cette partie la ou j’éprouve le plus d’anxiété, je n’ai pas droit à l’erreur cette fois, une moindre petite erreur de maniement et le piège foire. Je défais le filet du mieux que je peux, il a probablement du être utilisé par un autre tribut auparavant. Le principe de ce piège est diaboliquement simple et à la fois complexe : le filet est accroché à quelque chose de solide, le fil qui le retient est suffisamment long que pour que le filet se trouve à terre, il est préférable d’essayer de dissimuler celui-ci dans des broussailles. Grâce à un système mécanique assez complexe, si par malheur, vous marchez sur l’un des fils du piège, celui-ci s’enclenche et le filet se referme entièrement sur vous, vous prenant au piège, c’est un peu comme un sac en bandoulière que l’on serre de plus en plus en tirant sur les fils, ici, il suffit d’un contact de friction et paf, le filet se referme sur la personne, la propulsant en hauteur et la rendant prisonnière de son bourreau.

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La salle est composée de cordes qui permettent d’escalader jusqu’au plafond ou différent soutiens sont placés. Je parviens à m’accrocher à anneau ni trop haut ni trop bas, celui-ci est plutôt mais j’ai des difficultés à tenir dessus, plusieurs fois, je manque de tomber et par chance je parviens à me rattraper de justesse, je remarque d’ailleurs qu’on vient tout juste d’emménager un grand et gros tapis juste en dessous de mes pieds. Je parviens à me placer en équilibre non sans angoisse, celle de tomber et de me ridiculiser… j’accroche le fil au milieu de l’anneau et je laisse tomber le filet en tentant de le manier suffisamment pour qu’il soit correctement mis. Et alors quoi ? Je fais quoi maintenant ?! Merde…. Merde, merde… j’ai oublié le mannequin, comment peut-on être aussi stupide… que faire ?! Je ne vais pas redescendre pour aller chercher un mannequin… non, je n’ai qu’une seule solution même si elle est risquée. J’inspire un coup et je saute droit sur l’énorme pouf ou le filet m’attend bien sagement, d’un coup sec, je suis propulsé et je me retrouve à être pendu dans les airs, enfermé dans un filet ou j’ai l’impression d’étouffer, mon piège a marché. Je ne peux pas m’empêcher d’esquiver un petit sourire face à aux stupéfactions du jury, je les vois se regarder mutuellement en se demandant ce que je viens de faire… je n’ai même pas le temps de dire quelque chose qu’une petite personne me redescend et commence à couper le filet qui me retient prisonnier. Sorti de cela, je remarque le filet est resté un peu tordu sur les bords, ce qui signifie qu’il n’a pas aussi bien fonctionné que ça.

On me fait signaler que je n’ai à présent plus que droit qu’à dix minutes de présentation, autrement dit, je dois aller vite. Je m’empare d’une hache qui se trouve solidement accrochée aux murs et je vise les mannequins, il doit y’en avoir une bonne dizaine, il parait qu’ils possèdent du sang artificiel, nous allons bien voir. Je m’empare solidement de la hache et m’approche d’un mannequin, Un, deux trois… je lui assène un violent coup de hache sur la nuque, supposé le décapiter, le tête ne tient qu’à un fil, j’assène un deuxième coup violent qui décapite le mannequin et fait gicler du faux plasma sur mon visage, charmant. C’était un premier coup d’essai à moitié réussit, c’est maintenant que les choses commencent… rapidement, j’exécute des mouvements de décapitation aux différents mannequins, je m’exécute avec force, tentant de rendre mon geste suffisamment précis et rageur pour qu’il ne reste pas la moindre parcelle de peau qui retient la tête du corps, certaines têtes tiennent encore, je m’exécute à nouveau pour toutes les faire tomber… quand j’ai enfin finit, je suis couvert de sueur et de sang artificiel. Je n’ai qu’une envie, partir loin de cette pièce étouffante et arrêter de décapiter des mannequins mais il me reste encore quelques minutes… quelques minutes pour faire mes dernières preuves, jouer les dernières cartes.

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Je saisis un mannequin intact que je pose à terre en le maitrisant grâce un technique de combat que j’ai appris directement à mon district, lorsque je me suis battu avec le gosse du maire, je l’avais pris au piège en calant mon bras sur sa gorge, il avait manqué d’étouffer, j’ai pris cher pour cette-fois la, j’ai encore les marques des coups de fouets dans mon dos, ce fut d’ailleurs la première et dernière fois que je fit une connerie qui me valut une punition. J’imagine que le mannequin qui se trouve devant moi est Joseph Grey, cette enflure qui se croit supérieur et à un égo plus gros qu’un capitolien, celui qui m’a pratiquement humilié en public, je l’imagine être la devant moi, l’étouffant à moitié… me suppliant de le laisser partir et de le laisser vivre, mais dans l’arène, il n’y a aucune pitié, je lui assène un violent coup sur la mâchoire puis sur le nez, le sang ne vient pas tout de suite, je continue à lui asséner des coups de poing, de plus en plus violent, de plus en plus en rageur, prend ça enflure et ça ! Le sang commence à me gicler au visage à mesure que grandit ma force et ma rage, je veut que les juges sentent que je s’en serai capable, tuer un être humain avec mes tripes, de sang froid, face à face. Je continue délibérément à frapper violemment le mannequin avec toute la force que je peux, je m’arrête épuisé, aussi bien moralement que physiquement, le mannequin est à présent complètement défiguré, du sang continue de me gicler à ma figure… je m’imagine offrir ce sort à un être humain … en serais-je capable ? Oui, je le sais, je le ferai pour survivre.

Je me lève, faisant face aux juges, je suis couvert de faux sang, j’ai envie d’en finir, je me présente pour finaliser, comme pour boucler la boucle.

- Lucas Dnierp, district 8.

Enfin finit, je leur tourne le dos pour me diriger vers la sortie, je n’avais pas imaginé à quel point cela pouvait être éprouvant, qu’importe la note que j’obtiendrai, je me suis donné et c’est l’essentiel.


Pour Artémis je donne 6 sur 10 pour le RP et 9 (ou peut-être 10 ><) sur 12 pour la prestation. Oui, un 9 c'est bien.
Pour Lucas ce sera un 7 sur 10 pour le RP et un 6 sur 12 pour sa prestation.


Dernière édition par Lanthane Vanadium le Mer 12 Déc - 17:55, édité 1 fois
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 25 Nov - 18:19

Voilà le passage de Jospeh Grey du Deux :

Citation :
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Quatorze fois. Vingt quatre pour chaque fois. Soit trois cent trente six démonstrations. Sans compté celle de Carlie, Kihara et Artémis. Et tout ça va être oublier en quelques instants. Aucune des personnes qui sont dans cette pièce n'ont vu ce que je m’apprête à faire. Et vous voulez surement savoir de quoi il retourne ? Et bien. Je dois avouer que je ne le sais pas encore ... Oui. Je m’apprête a faire ma démonstration devant les juges après des années d'entrainement en improvisant. Je ne sais pas si j'ai jamais fait quelque chose d'aussi stupide dans ma vie. Peut-être ma conduite avec Chleo durant ces derniers jours ... Ou peut être mon discours grandiloquent durant la moisson. Peut être bien mon comportement de solitaire empêchant toute relation avec quelqu'un. Peut être mon attitude avec mon père. Peut être même le fait d'être simplement né ... Oui je sais. On dirait le discours de quelqu'un sur le point de mourir. Qui aurait cru que moi j'étais du genre à avoir le trac ?

Je suis seul avec Chleo dans la salle de préparation. Je suis assis. Je regarde le sol. Ma jambe frappe le sol a répétition. Le stress me fait devenir agaçant. Je le vois dans le regard de ma mentor lorsque je croise son visage. J'ai pour la première fois de ma vie quelques regrets. J'aurais bien eut besoin de ses conseils. Ou au moins de quelqu'un qui me soutienne dans cet épreuve. Au lieu de ça, j'ai joué au con. J'ai laissé mon ego parler à ma place. Mais si la nuit avec Sae m'a bien appris quelque chose (en dehors des questions sur ma sexualité) c'est que je suis encore un gosse qui à besoin d'être rassuré. Je ne suis pas encore prêt à être seul. Et que me réveiller changé pour toujours sans avoir quelqu'un avec qui en parler. Quelqu'un qui m'aurait conseiller quelqu'un qui serait simplement là, je me suis réveillé seul. Dans un grand lit. Avec le devoir de prouver à vingt trois personnes que je suis capable de les tuer. Croyez moi. J'en suis largement capable. C'est peut être ça qui me fait le plus peur au fond.

Mon nom retentis dans les hauts parleurs. Cette voix à déjà prononcer le nom d'Artémis il y a déjà un moment. Me laissant seul en train de réfléchir. Je revois rapidement tout ce que j'ai fais durant ces derniers jours. Mon discours. Mes rixes avec Chléo. Mon pacte avec Eron. Ma nuit avec Sae. Mon plan avec les Carrières. Ma rencontre avec Billie. Mon coup de pression sur Lucas, Dean et Elie. Ma bourde avec Edwin. Mes moments avec Mathilde. Un bilan assez positif. Si je devait le refaire, je changerais juste mes choix avec Chleo. Cette relation conflictuelle n'est pas bonne pour moi. Parce que j'ai un mentor contre moi et parce que, au final, j'admire cette jeune femme. Je me lève lentement et me dirige vers la porte d'entrée. Je pose la main sur la porte. Attend un moment. J'ai besoin de faire quelque chose. Je me retourne vers Chleo. Elle a l'air surprise de mon regard. Il est remplis de regrets.

Chleofee. Je ... Je m'excuse. Je sais que c'est facile à dire. Mais ... Je suis franc. Je suis désolé.

Je prend une grand inspiration et passe la porte. J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure. Mon égo reprend le contrôle de mon cerveau petit à petit. Il est temps de redevenir le personnage que je me suis construit. Joseph. Le tueur au sang froid, à l'humour acerbe et au piques cinglantes. Celui qui ne s'excuse pas. Celui qui se démerde très bien tout seul. Le long couloir me reliant à la salle d'entrainement est presque terminé. Je presse le pas. Il ne s'agirait pas de faire attendre les juges. Je pousse la double porte et entre dans un fracas. Les têtes se tourne vers moi. J'ai l'air prêt. Décidé. Sur de moi. En réalité, mon esprit est en train de chialer dans un recoin de la maison familiale. Mais rien ne laisse transparaitre mon mal être. Je suis là pour faire le show.

Joseph Grey. Tribut du District Deux. Ne détacher pas vos regards de moi, vous risquez de manquer quelque chose.

Voilà ... Ça c'est fait ... La prétention doit faire place au talent et là ..; Je suis un peu comme un con devant des gens qui me fixe ... Concentre toi petit homme. Tes trois plus gros talents ? Le Camouflage ... Trop long. L’arbalète ... Trop classique. Les pièges à humains. Long à mettre en place ... Et merde ... Attendez ... Sauf si ... Je jette un coup d’œil circulaire à la pièce. Les Ateliers sont toujours en place. La chance me sourit. Je repère très vite ce dont j'ai besoin. Ou presque. Je cours vers une corde. J'en profite pour les gratifier de déplacement rapide, et agile, comme si j'étais en plein champs de bataille. De la véritable poudre aux yeux pour leurs faire oublier le fait que je suis simplement en train de bouger dans la pièce. Je me dirige vers les arbalètes. J'en prend une faite principalement de bois, seul le "chargeur" à carreaux est en métal. Elles sont peut être pas les plus puissante, mais elles épargnes une trop forte pression sur les dis carreaux. Et vu ce que je vais faire, ce serait dommage que le carreau m’explose au visage. Surtout que je prend des carreaux de bois complet. Très fragile. Mais indispensable à ma petite démonstration.

Maintenant, il me faut quelque chose qui s’enflamme. Je sais pas vraiment quoi prendre. De l'huile ? Trop classique. Il n'y en aura pas dans l'arène et de toute façon, il n'y en a apparemment pas ici. Je continu à réfléchir. Dans quelques instants, les juges finiront par trouver le temps long. Je vois un atelier qui n'a jamais attiré mon attention durant ces derniers jours. Reconnaitre les plantes et les arbres ... Un bocal m’intéresse surtout. Un symbole de flamme est dessiné dessus. De la sève qui s'enflamme ... Pourquoi pas ... Je cours, j'attrape le bocal et commence ma véritable démonstration.

En premier lieu, le montre à mon public attentif que je trempe un seul et unique carreaux dans le liquide pâteux. J'arme mon arbalète et pose à coté de moi. Je grimpe rapidement sur le mur d'escalade et installe la corde par dessus une poutre au plafond. J’espère que ces juges auront la jugeote d'adapter ça à une branche d'arbre (plus élastique ... et plus utile du coup.) J'attaque un bout de la corde à un lourd râtelier en métal. Dessus sont disposés de lourdes masses de combats. Je tend la corde et met un petit filin en métal sur le bord histoire que le moindre mouvement resserre le noeud sur l'objet touchant la corde. Le principe même d'un pied à lapin. Sauf que moi, j'ai disposé le filin de tel sorte que lorsqu'il saute, il explose le bocal de sève sur la victime.

Enfin, je met dispose le mannequin marchant de tel sorte que dans deux minutes, il déclenche mon petit pied. Puis, je prend mon arbalète et me dispose à coté de l'atelier "apprendre à faire du feu". Des braises encore chose feront l'affaire pour ce que je compte faire.

Pret ? Je vais vous montrer mon petit piège que j'ai subtilement nommé "BBQ Trap". Installez vous confortablement et profitez.

En continuant à fixer mes spectateurs, je baisse l'arme vers la source de chaleur encore incandescente. Comme par magie, le carreau s'enflamme et au même moment, le mannequin déclenche le piège. Le petit morceau de métal retenant la corde tendue saute. Le mannequin bascule vers le haut et se prend le bocal de plein fouet. La pâte se repend sur le tissu blanc, je souris, prend à peine le temps de viser et tire mon carreau enflammé en plein dans la tête du mannequin qui s’enflamme instantanément. Dans un crépitement et une odeur de cramer, je souris, fait une petite courbette à mon public et lance l’arbalète derrière moi. Je crois entendre des cris de stupeurs, des applaudissement des hurlement de joie. Mais en réalité, la seule chose que j’entends c'est le bruit que les restes du mannequin hors de prix fait en percutant le sol après ma sortie.

Terminé. C'est terminé. Impossible de faire marche arrière maintenant. Mon égo s'envole au fur et à mesure que je m'enfonce dans les couloirs du sous sol de la résidence. Je pris pour le croiser personne. Des larmes perles à mes yeux. Je craque. C'est terminé. Ma note est faites. Les jeux sont faits. Mon avenirs est tracé. Des larmes coulent sur mon visage. C'est un amère mélange de soulagement de trop pleins d'émotion refoulé depuis des années, et peut être aussi simplement des pleures d'enfant qui à besoin de ses vrais parents. C'est la première fois de ma vie que je les regrettent. Autant que je m'en souvienne en tout cas. Je cours au hasard des couloirs, des escaliers. Je ne sais pas ou je vais. Je cours parce que m’arrêter voudrait dire que je dois décider quoi faire maintenant. Qu'est ce que je peut faire après ça. Je me préparais pour ce moment depuis des années. Je sais que l'arène est maintenant imminente. Je sais que je vais bientôt devoir prendre des vies. Peut être perdre la mienne. Je n'ai pas envie de mourir. Et si je perdais ? Une nouvelle première pour moi. Penser à la défaite. Est-ce que quelqu'un me pleurerait ? Non. Je suis seul. C'est fini. Pourquoi m'infliger tout ce cinéma depuis des années ? Rendre aux Grey ce qu'ils m'ont donner. La bonne blague. T'es un vrai débile Joseph. Tout ce que ces monstres t'ont donner c'est une condamnation à mort.

Comment ai-je pu être aussi stupide. Je perd mon souffle. Je m’arrête. Je suis dans un cul de sac. Le toit de la tour. J'ai autant couru que ça ? Bordel ! Je fais quoi maintenant ? Les émotions se bouscule en moi je vais finir par exploser. Comme une cocotte minutes qu'on aurait laisser sur le feux pendant des jours. Je regarde le ciel et pousse un cri. Un cri bestial. Un cri de douleur. Un cri qui vient du plus profond de moi. Un cri de soulagement. Je me tais. je tombe au sol. Les larmes cessent enfin de couler. Tu t'es arrêté Joseph. Maintenant, il faut trouvé pourquoi repartir. C'est vrai. Je pourrais rester là. Les laissés faire ce qu'ils veulent de mon corps. Mon esprit resterais ici en train de contempler le ciel. Parce qu'au final. C'est pour des inconnu que je fais ça.

Soudain. Je me dis que je suis encore plus idiot que ce que je pensais. Je me dis que si je réfléchis bien. Tout ce que je fais depuis le début, ça peut très bien être pour moi. Gagner les Hunger Games. C'est avoir la belle vie au fond. Je pourrait dire merde aux Grey et vivre comme bon me semble. Vivre comme je l'entends. Je ris. Comme un fou. Quel idiot au fond. Je suis à ma place non ? Je ne dois pas gâcher ce que j'ai fait jusque ici. Il me reste plus grand chose à faire. Une interview. L'arène. Des détails. Et puis, en y reféchissant. Pour devenir une légende, j'ai pas besoin de gagner les Hunger Games. J'ai besoin d'assurer le show. Alors peut-être que je vais mourrir d'ici quelques jours. Mais là, dans la seconde, je sens que je vivrais vieux. Plus vieux que bien des hommes. Rien que par ma réputation.

Je me relevé. Je sais où je vais. Je vais voir Chleo. J'ai besoin d'elle. Avec son aide, je suis certain de faire une bonne entré dans l'arène. Je me dirige vers notre étage. Je vais lui parler. Seul à seul. Mettre les choses à plat. Et recevoir ses félicitations pour ma superbe note. C'est beau de se bercer d'illusions. J'ai fait ça depuis le début de ma vie. Alors pourquoi pas continuer ?

Je donne un 8 sur 10 pour le RP et un 10 sur 12 pour le passage.

Et j'informe mes chers collègues qu'en accord avec Ambrouille, j'ai accordé un délai à Seed Holt pour mercredi prochain édition - Quinzième édition : Passage devant les juges 1117121669
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Ethna Knight
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 25 Nov - 19:32

Ok, je n'ai pas encore eu le temps de tout lire, mais ça m'a l'air prometteur. Je planche en ce moment sur les cérémonies, donc vous aurez les notes de la cérémonie dans le soirée ou samedi prochain et celle des passages, samedi. D'autre part ici, le temps de passage est terminé ? A part le passage de seed, on en aura plus d'autre ?
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeDim 25 Nov - 20:08

Personnellement, je considère que tous les passages qui me seront envoyés avant minuit sont dans les délais... Après ça, c'est chacun applique la "sentence" qu'il veut : soit enlever des points soit ne pas noter du tout.

Donc tout ça pour dire que je ne sais pas du tout si d'autres tributs vont se manifester ce soir. Je ne saurais ça que demain malheureusement dors

Quant au reste, prend ton temps surtout ! Je ne pense pas qu'une petite semaine d'attente de plus ou de moins change quelque chose au point où on en est ><
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Chleo Sullivan
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 26 Nov - 13:52

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y a aussi Billie qui a un petit délais (désolée de prévenir en retard --" j'ai comme qui dirait un peu oublié ... )
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 26 Nov - 17:32

J'étais pas au courant >< Mais c'est noté !

Sinon j'ai reçu le passage d'Alyson Meyer du Dix hier soir, donc encore dans les temps :

Citation :

<< Alyson Meyer >> À l’entende de mon nom prononcé par cette voix robotisé, je relevai brusquement la tête. Je me relevai et marcha rapidement dans la salle. J’entendis la porte se refermer derrière moi. Sans m’en préoccuper, je m’avançai jusqu’au centre de la salle. Je regardai à peine les juges. Seulement une demi-seconde. Bien assez pour voir la luxure dans laquelle ils vivent. Rejetant ça au fond de ma tête, j’examinai tout ce qu’ils y avaient à disposition. Je m’avançai vers l’arc. Je m’équipai également d’un set de couteau. Je ne sais même pas si je suis censé dire quelques choses aux juges. Genre mon nom et mon district. Si on ne m’as rien dit c’est surement que je n’ai rien à dire. Puis ils savent qui je suis. La gamine du 10. Je ne dis donc rien et commença. Je me suis entraîné à ces deux armes pendant des années. Je tendis la corde de mon arc avant même d’encocher une flèche et sentis la différence entre celle-ci et celle de chez moi. Beaucoup plus solide et tendus. Je me plaçai face à plusieurs mannequins. J’encochai ma flèche, respira et me lança. Je tendis ma corde en essayant de prendre en compte la différence. Ma flèche se planta à quelques centimètre de l’endroit que je visais mais sans y faire attention je dégainai trois couteau à la suite le plus rapidement possible qui eux se plantèrent en plein cœur de deux mannequin, le troisième se planta dans le centre du cœur du premier mannequin que j’ai visais avec ma flèche. Je me tournai rapidement sur le côté et envoya ma flèche sur un mannequin qui se trouve plus loin que ceux que j’ai visais en premier. Elle n’arriva pas au cœur comme prévu mais plus bas, au niveau des poumons. Sans me laisser démonter, je partis en courant en direction des autres mannequins, j’en dépassai quelques un avant de me retourner brusquement, de lâcher ma corde et de voir enfin ma flèche se planter à l’endroit que je visais. Je savais que ça marcherais. Le fait de me concentre sur ma course et mon demi-tour m’a fait oublier cette fichu corde. Ayant lancé tous mes couteaux et toutes mes flèches, je me dirigeai tranquillement vers le centres de la salle en face des juges que j’avais quasiment oublié. << Se sera tout, mademoiselle. >> Je repose mon arc, mon carquois et me dirige vers la sortie pour rejoindre mes appartement. Je suis consciente que je n’ai rien fait d’extraordinaire. J’ai même ratée deux fois ma cible au tir à l’arc, même si mes couteau ont tous atteint leurs cible. J’avais même quasiment oublié que c’était jugé. Oublié que ma qualité de vie des prochains jours dépendait de cette simple performance. Mais je souris en sortant.

Je ne sais pas si je peux/dois le noter...
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Chleo Sullivan
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeLun 26 Nov - 22:01

Désolée encore pour Billie ><
Pourquoi ne pourrais/devrais tu pas? ö
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Jonathan Templebar
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MessageSujet: Re: Quinzième édition : Passage devant les juges édition - Quinzième édition : Passage devant les juges I_icon_minitimeMer 28 Nov - 17:28

Bah... Parce que Maya est mentor du Dix. Et jusqu'à présent, Baya et moi on faisait comme ça. Mais si ça dérange personne, moi je veux bien saquer deux fois plus mes tributs édition - Quinzième édition : Passage devant les juges 2859765382

Sinon, j'ai reçu le passage de Mia Clark du Sept, donc en retard et non-excusé :

Citation :
Spoiler:

Tic Tac Tic Tac Tic Tac… Mes yeux restent fixes sur l’horloge fixée au mur de ce couloir lugubre. Les tributs s’égouttent uns par uns, et le couloir se vide silencieusement. Le district un passe, suivi du deux et du trois. Les secondes continuent de s’égrener, faisant peu à peu augmenter la pression qui empêche mes poumons de se remplir. Au fur et à mesure que les districts passent, le poids s’alourdit. Le tribut masculin du district six passe. Dans ma combinaison moulante, je sue à grosses gouttes. Je jette un coup d’œil vers les autres tributs. Il reste une fille à l’allure froide, aux cheveux bruns coupés court. A son côté d’elle, il y a une belle blonde aux interminables cheveux blonds, presque blancs. Un peu plus loin, il y a un petit garçon qui doit à peine dépasser les douze ans. Pauvre gamin. En face du petit, je reconnais le tribut du dix…Donovan, me semble-t-il. Près de lui, sa partenaire de District, une fille aux longs cheveux châtains ondulés a le visage caché par l’ombre.
Et puis, j’aperçois dans l’ombre des autres tributs deux pauvres gamins, sûrement du onze.
Pas très loin, il y a les tributs du douze ; une jeune fille aux cheveux blonds comme le blé et un garçon brun aux yeux noirs. Quand la fille lève la tête vers moi, je m’empresse de baisser les yeux. Juste a côté de moi, Terry se lève et rejoins la porte coulissante qui mène aux juges.

Je n’ai même pas entendu quelqu’un l’appeler, dans ma contemplation. Quand la porte se referma sur lui, je dois retenir un gémissement de désespoir. Je me retrouve seule parmi mes futurs adversaires. Pas les plus menaçants, certes, mise à part la tribute du six, au regard menaçant. Je ferme les yeux. Bientôt, je me retrouverai face aux juges, leurs regards me transperceront de toute part. Quand j’entends une voix mécanique prononcer mon nom, je sursaute et me lève vivement. Je me poste devant la porte, immobile. Quand elle coulisse, je relève ma tête et entre dans la pièce sous-terraine. Derrière une vitre, les juges m’observent. Je me présente d’une vois assurée.

« Mia Clark, du district sept. »

Sans trop d’hésitation, je me dirige vers un mur d’escalade. Pour me détendre, je tente de m’imaginer grimpant dans un des ces chêne centenaire de mon district. L’écorce rugueuse sous mes doigts et mes pieds trouvant le plus naturellement du monde des bonnes prises. Je souffle, et me lance à l’assaut de ce mur.
Mes jambes alertes sautent de prise en prise. Mes mains trouvent leur chemin le long du mur. Au bout de quelque seconde, je me retrouve tout en haut du mur. Je saute sur le sol et tombe accroupie sur le sol en béton. Je décide ensuite de faire démonstration des capacités acquises lors des entraînements. Je me dirige vers le lancer de couteau et choisis une cible assez grosse et facile à atteindre. Je n’ose pas me retourner vers les juges, de peur de les voir occupés à se remplir la panse sans me porter la moindre attention.

Je choisis un couteau léger au manche en caoutchouc noir. Je me place sur une des marques au sol et prend mon couteau bien en main. Je ferme un œil comme l’instructeur me l’a appris. Je lance le couteau avec toute la force et la précision présentes dans mon corp. Le couteau se plante dans la cuisse de la cible. Pendant une seconde interminable, j’ai peur que le couteau glisse le long de la jambe. Mais il reste là, planté bien solidement.
Je me dirige vers les lance-pierre. J’en saisis un et attrapa une boule en plastique rigide, faite pour se constituer à une pierre. Je me mets en position devant une toile tendue, de la même matière qu’une tente, avec en son milieu une cible circulaire rouge. Je tends l’élastique et le place dans l’axe. La pierre se plante dans la toile, à deux coudées de la cible. Déçue, je sors ma dernière carte. Je me lance dans un salto avant et retombe en grand écart. Sans un regard vers les juges, je m’incline et sort de cet lugubre endroit.


Et celui de Billie Rose Goldsnow du Neuf, en retard mais excusé :

Citation :
(A l'attention des Juges : Si vous pouviez, au moins, écouter la deuxième musique (en entier), en lisant la partie devant les juges, ça serait cool, parce qu'elle correspond vraiment bien à l'idée que je me faisais de ce qui devait passer en fond sonore ^^)

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L E P A S S A G E

D E V A N T L E S J U G E S

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