Kai Kyllian Keenan. Comment décrire ce garçon étant extérieur à lui ? Comment entrer dans son petit esprit dérangé, pour lui rester fidèle ? Essayons. Alors déjà, son physique, je m'excuse, mais je ne vois pas comment vous aider mieux qu'une image. C'est vrai comment voulez-vous que je vous le décrive de façon plus précise, que cette description que vous vous en ferez en le croisant dans un l'une des rues du district, voir à l'écran durant les célèbres Hunger Games. Une simple image en dira bien plus qu'un long discours. Donc si vous voulez bien passons directement au caractère bien étrange de ce jeune homme. Ce garçon ne semble pas bien dangereux à son physique, mais à votre place je me méfierais tout de même. Je m'explique. Bien qu'il ne soit pas spécialement musclé, ou bien grand, il n'en ai pas moins un adversaire de taille. En effet, sa façon de voir la vie ne va pas lui être inutile. Pour faire simple, Kai, n'est pas le genre de personne super happy à longueur de journée, il n'est pas non plus le cliché du gars déprimé. Alors là vous vous dites « Ouais, bon, c'est quoi alors ? ». Kai, c'est l'insolence, l'obscurité, le défi, le danger. Kai c'est le mec qui croque la vie à pleines dents et qui pourtant n'y tient pas spécialement.
Mais après tout, n'est-ce pas quand on a rien à perdre que la vie démarre enfin, quand on n'y tient pas spécialement que l'on peut en profiter ? Plus de barrière, plus de méfiance, plus de prudence, Carpe Diem, liberté totale. Mister Keenan est aussi le genre de personne qui ne s'attache à personne. C'est pratique, pas de compte à rendre, pas de liens, aucune attache. Vous savez, quand on s'attache à quelqu'un, même si le lien et minime on tisse un lien, et à partir de là on peut dire qu'une partie de notre vie appartiens à l'autre personne, dans le sens où si l'on meurt cela l'affecte et donc on se doit de rester en vie pour cette personne, et ce même si plus rien ne nous rattache à la vie. Et bien ... ça c'est le genre de choses qui n'arrivera jamais à notre cher Kai. Bien sûr il y aura toujours quelqu'un pour s'attacher à notre détestable K, mais ça ... Il s'en contre fiche. Si vous lui accordez la moindre importance ne vous attendez surtout pas à ce que ce soit réciproque. C'est son côté au bord de l'égoïsme, son insouciance, son attirance pour le danger et l'adrénaline qui pourront être une véritable force lors des jeux, mais aussi son intelligence et sa ruse.

Tout le monde a une histoire, et ici c'est celle de Kai qui vous intéresse. Que dire, à part qu'elle n'est pas réellement toute rose. Alors, cette histoire commence un 5 Novembre, c'est ce jour-là que notre homme vient au monde, avec sa mère et son père. Tout allait bien dirons nous. Enfin, bien tout dépend de votre définition, mais selon la mienne on peut dire que tout ce passait bien. Kai vivait dans une maison tout à fait banale du district, il ne faisait pas partie des plus riches, ni des plus pauvres, bien sûrsa situation n'était pas très glorieuse, mais bon, il ne faut pas non plus demander la lune, il fait partie de la population des district tout de même. C'est à l'âge de 10 ans que la situation de se gâte pour K. Sa mère meurt tuée par un pacificateur, accusée à tord d'avoir enfreins certaines règles. Son père fût anéanti par cet événement, il devint ce qu'on pourrait appeler, un vrai déchet, incapable de faire quoi que ce soit, et plus important, incapable de s'occuper son seul fils. Kai, étant fils unique dû donc très tôt apprendre à se débrouiller par lui-même, et pas seulement, il dût aussi prend soin de son père. Pour vous donner un aperçut plus précis de son histoire :


Allongé sur mon lit, les bras derrière la tête, regard dirigé vers le plafond, j'avoue être perdu dans mes pensées. A quoi je pense ? Hé bien pour commencer, à ce soleil matinal qui me brûle les yeux. Plus sérieusement vous dîtes ? Très bien, je pense à ces petiteschoses banales, de la vie de tous les jours, à ce que je vais manger ce midi, à la façon dont je vais occuper ma journée, ou bien encore à un moyen d'éviter encore une fois mon père sans qu'il s'en aperçoive. Oui c'est vrai que je peux parfois sembler obsédé par cette dernière pensée, mais disons que je ne m'en inquiète de moins en moins, c'est à croire que la souffrance ce soigne par la souffrance, à croire qu'à force de subir certaines choses on fini par en être immunisé. Enfin, bon, avant ce qu'il aurait pût penser de moi m'était primordiale, alors que maintenant il peut bien me prendre pour le pire des branleurs je m'en contre fiche. Pour dire qu'il y a déjà un progrès énorme.

Alors que je tente de me relever une douleur à la limite du supportable s'élance dans tout mon flan droit, m'empêchant par la même occasion de bouger. Par un mouvement de reflex, ma main vient serrer le bas de mon T-shirt, avant de le soulever lentement, évitant de trop toucher ma peau sur son chemin. Je penche ma tête sur le côté pour voir de mes propres yeux l'étendue des dégâts. Il est évident que je ne m'attendais pas à une simple petite égratignure, mais je dois avouer que le résultat est plutôt effrayant. Une blessure d'une couleur étrange entre le bleu, le jaune et le rouge, de la taille de deux fois ma main, s'étend sur mon côté droit. On peut aussi apercevoir du sang séché sur toute cette partie. Pas très joli tout ça. Je sais, j'aurais sans doutes dû nettoyer tout ça hier soir, seulement avec ce dingue dans les alentour et cette douleur je n'en ai pas réellement eu l'envie et le courage. Oui j'ai bien dit « ce dingue » je lui ai trouvé pendant bien trop longtemps des excuses foireuses, pour expliquer son comportement, mais je finis bien par comprendre, que peu importe ce qui lui arrive je n'ai en aucun cas besoin de le défendre bien au contraire. C'est vrai que je n'ai toujours pas expliqué clairement ce qu'il c'était passé, dois-je vraiment le faire ? Êtes vous assez stupides pour ne pas avoir refait le puzzle vous-même ? Bon. Puisque de nos jours il est impossible de trouver quelqu'un avec un minimum d'intelligence je vous fais le schéma. Vous connaissez ces personnes qui, suite à un choc deviennent complètement dingue, qui n'arrivent plus à contrôler leurs émotions ? Et bien moi j'en connais un, je vis avec 24h/24 en réalité. Vous ne comprenez toujours pas ? Ok, pour faire plus clair, mon père à trouver un très bon moyen pour extérioriser sa tristesse, sa colère. Moi. Alors oui, maintenant je passe les ¾ de mon temps dehors, j'essaye de ne rentrer que quand je n'ai pas d'autres solutions, alors pour ça je dors chez l'une de ces nombreuses filles sans cervelles qui me tournent autour, chez un prétendu ami dont le sort m'est égal, dehors. Bref. Toutes les possibilités sont bonnes à prendre tant que je ne croise pas mon taré de père. Seulement, hier soir, comme vous devez vous en douter, j'ai eu l'idée stupide de rentrer dormir et me voilà avec ce truc qui m'immobilise.