Citation :

Aurais-je pété sans m’en rendre compte et, incommodés par l’odeur, ils auraient décidé de me le faire savoir ?

Maryna Socking a écrit:

Puis je m'invente un nouveau monde : j'ai des cadavres devant moi, mais le but, c'est qu'ils tiennent debout le plus longtemps possible. Ce sont des pièces raides et mortes sur un échiquier à 12 joueurs, comme 12 districts. Après avoir été un pion, Maryna, sauras-tu être un joueur ?

Citation :

Je baisse le regard vers ses lèvres, je souris à nouveau et sans vraiment écouter sa réponse, sans la laisser dire un mot de plus je vais déposer mes lèvres sur les siennes en un baisé. Un simple baisé, par pure folie, folie d'un gosse impulsif tel que moi. Rien de bien méchant. Juste une envie, juste un jeu.

Chleo Sullivan a écrit:

Dans mon geste, je frôle Brale que j’avais presque oublié. Mais qu’il m’énerve celui là ! Il prend toute la place ! J’ai une soudaine envie de le pousser par-dessus le chariot pour l’avoir pour moi toute seule, mais je dois me faire force pour m’en empêcher. [...] Je dois donc me contenter de me retourner pour répondre aux demandes de mon public, avec un sourire sadique aux lèvres, imaginant un Brale qui se fait rouler dessus par notre chariot puis piétiner par les autres chevaux. Quelle douce image ! Rien de tel pour calmer ces nerfs. Malheureusement la réalité est toute autre mais bon…

bon je tiens juste à dire que j'ai explosé de rire en voyant que c'était avec ça que je faisais mon rp xDD : ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )

Eleanor Evans a écrit:

Je ne peux pas sortir de la chambre d’Orel seulement vêtue de ma culotte après la nuit qu’on vient de passer non ? Il va me prendre pour une demeurée profonde, une cinglée de première…PIRE une espèce de femme vampire en manque de sexe constant !

enjoy ♥

/me déterre le sujet à grand coup de pelles

Dans tous les rp officiels, y'en auraient-ils qui vous auraient marqué ?

Dyaezel C. Graystone a écrit:

Elle semble hésiter un bref instant. Puis vos visages se rapprochent doucement, lentement. Inutile de brusquer les choses. Comme elle est plus petite que toi, l’imposante ombre squelettique, elle se voit obligée de se mettre sur la pointe des pieds. Tu peux sentir son souffle chaud sur ton visage, tout comme elle peut sentir le tien. Et puis, enfin, ses yeux se referment et ses fines lèvres se posent sur les tiennes.

La douceur de son baiser te coupe la respiration pendant une brève seconde. C’est tendre, c’est chaud. Elle aussi le ressent. Ses jambes tendues deviennent coton, son doux souffle ne parvient plus à ton visage émacié. C’est un moment qui dure de brèves secondes. Ou peut-être des heures entières. Comment savoir ? Tu commences déjà à perdre la notion du temps.

[...]

La belle jeune femme reprend difficilement son souffle. Elle inspire brusquement, alors que l’oxygène commençait à lui manquer. Cette réaction a son petit effet. Ton cœur commence à s’emballer. De plus en plus entrepreneur, tu introduis ta langue dans sa bouche. Tu sais comment t’y prendre. Tu as fait ça des dizaines, des centaines de fois. Tu y vas lentement, doucement, sans brusquer ta partenaire. Elle ne te repousse pas. Bien au contraire. Elle glisse ses mains soudain réchauffées sur ta nuque, tandis que tu laisses les tiennes se promener le long de son dos. Presque inconsciemment, tu la rapproches de toi. Elle se laisse faire, toute absorbée qu’elle est par votre interminable échange. Bientôt, sa poitrine chaude se colle contre ton torse robuste. Tu peux sentir son cœur battre à tout rompre, comme s’il allait exploser. T’abandonnant au désir que tu éprouves pour elle, tu mordilles délicatement sa lèvre inférieure, tandis que tes mains glissent le long de son échine, la caressant tendrement. Tes paumes chaleureuses et assurées s’arrêtent un instant sur ses hanches, pendant que tu l’embrasses avec plus de passion. Et elle te rend tes baisers avec tout autant d’ardeur. Tes mains achèvent leur périple lorsqu’elles se posent enfin sur ses fesses, dissimulées sous la soie noire qui ondule au gré du vent. Les mains féminines se glissent, elles, sous ta chemise coûteuse. Sa paume se réchauffe encore un peu au contact de ta peau brûlante de désir. Vos souffles emplis d’envie se mêlent l’un à l’autre pour mieux se perdre. Vos soupirs crèvent le silence de la nuit froide. Vos caresses se font plus osées, plus tactiles aussi, plus brûlantes et passionnées. Et soudain, comme si votre interminable baiser ardent avait atteint son paroxysme, la tension retombe. D’elle-même. Après quelques baisers plus restreints, ta langue se retire finalement pour retrouver sa place d’origine. Vos lèvres se détachent enfin. Mais avec difficulté, comme si elles avaient déjà perdu l’habitude de se retrouver seule, séparées, chacune de son côté. Vos visages s’espacent légèrement. Tu colles ton front contre celui de la jeune femme dont tu ignores toujours le nom. Vos respirations se font saccadées, comme si chacun essayait de reprendre son souffle après tant de folie. Tu sens ta partenaire brûlante de repartir à l’assaut, mais elle se contient à grand-peine. Ton regard vide se perd dans ses beaux yeux noisette. Vous restez ainsi un long, un interminable moment. Comme s’il était nécessaire afin de reprendre vos esprits.

C'est un extrait de notre rp à Dydy et moi, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je voulais le poster car c'est tout simplement un des baisers les mieux écrit que j'ai jamais lu, bouquin et rp confondu. Joyeux Noël Dydy, t'as ta place dans les perles maintenant !

F. Zadig Nichoelson a écrit:

J’ai l’esprit trop embrumé pour prolonger mes réflexions nocturnes. Je retombe immédiatement dans les vapeurs lourdes d’un sommeil agité. Le sang m’asperge de parts en parts. J’entends des cris, des hurlements. Je ne vois rien ni personne, plongé dans une obscurité épaisse comme seuls les aveugles en connaissent. Silence. Un cri. Qui s’étrangle brusquement. Un gargouillis. On dirait qu’un imbécile s’amuse avec de l’eau dans sa gorge. Il fait chaud. Je transpire abondamment. Je cours, sans même savoir où aller. Je file tout droit. Même le roi des idiots est assez intelligent pour savoir que c’est la stratégie la plus pathétique qui soit. Foncer tête baissée en ligne droite, c’est courir droit dans les griffes de la mort. Et pourtant, je poursuis ma course effrénée. Je ne sais même pas ce que je fuis. Mais je suis prêt à tout pour m’éloigner de ce secteur oppressant. Plus un son. Même mes pas ont cessé de résonner dans ce couloir sans fin. Il n’y a rien, ni personne. Et pourtant, ils sont tous là. Les fantasmes obscurs qui donnent naissance aux monstres. A peine ai-je le temps de me sentir encerclé de toutes parts qu’on me menotte les poignets. Avec des boyaux. Saloperie. Une ombre se détache du trou noir dans lequel je sombre. D’un geste puissant, elle me cloue à terre. Un flash. C’est le Douze. Avec ses cheveux noirs et graisseux. Et des yeux sans vie qui me fixent intensément. Je tente de le repousser. J’y mets de la force, mais rien n’y fait. Pas le moins du monde ébranlé par mes vaines tentatives, le Douze sort une fourchette de sa poche. Son visage change alors du tout au tout. Des bouclettes brunes viennent remplacer sa tignasse de jais. C’est maintenant le Sept qui me domine de toute sa hauteur. Il a un trou béant au niveau de la poitrine. Il se penche vers moi. Sa bouche pâle atteint le niveau de mon oreille. L’adolescent y glisse des mots sans queue ni tête. Puis il prend une grande inspiration, et hurle. La douleur me déchire de part en part. Je suffoque.

Jonathan Templebar (Lanthane) a écrit:

Les jeunes filles en fleur, ça demande de la délicatesse. De même pour les prisonniers récemment pris et interrogés. Alors une jeune fille prisonnière récemment prise et interrogée ? A prendre avec des pincettes en mousse de nuage.

Barbara Pettigrew a écrit:

Le silence disparaît peu à peu. Doucement, lentement, progressivement. Les épaules retombent, le visage retrouve des traits humains. Leurs souffles n'en forment plus qu'un. Un souffle de soulagement. Ils vont vivre. Le mien reste bloqué. Coincé. Prisonnier. Inspire. Inspire. J'ai mal. Je cherche mon souffle. Le souffle qui m'était destiné. Mon souffle. Je devais laisser retomber mes épaules, je devais retrouver mon visage, je devais vivre. Peut-être pas. Probablement pas. Inspire. Inspire. Les regards divergent vers moi. Vers moi. Vers mon visage crispé. Vers mes cheveux ternes. Vers ma peau pâle. Vers ma robe trop blanche, trop voyante. Je le vois bien, cette expression de pitié dans leurs yeux. La pauvre gosse. Elle étouffe. Elle crève, la pauvre gosse. De peur. De colère. Elle crève, bien avant l'heure. Ma voisine se remet à taper du pied. Je me tourne vers elle. Je la dévisage de haut en bas. Ordinaire. Banale. Insignifiante. Peureuse. Lâche. C'est pas elle qui se porterait volontaire. Pas à ma place, évidemment. Je lui écrase le pied, ça me soulage. Qu'elle me déteste, qui s'en soucie ? Jamais plus je ne réentendrais ce bruit lamentable. Un pas devant l'autre. Inspire. Expire. Je fixe droit devant moi. Fière doit être ma devise. Je ne peux pas pleurer. Je ne peux pas souffrir. Pas ici, pas aujourd'hui. Ils me regardent tous. Je dois être forte. Alors j'attache mon masque. Déterminée. Je monte les escaliers. Aucune peur. L'hôtesse me tend sa main. Sa main répugnante. Sa main de tueuse. Meurtrière. Ils le sont tous, des meurtriers. Je ne fais pas attention à ce qui déroule ensuite. J'ignore le garçon pigé, mon futur adversaire. J'ignore Buck, mon prétendu sauveur, mon mentor. Un mentor totalement détruit par les jeux. Regardez-le. Presque à poil. Pauvre bête. C'est pas un gagnant ça. C'est juste un gosse survivant, traumatisé par les choses qu'il a vues, les choses qu'il a faite. Quelques maigres applaudissements. Merci à vous deux. Ouais, merci de vous sacrifier, merci de crever. Inspire. Expire. Je ne dois pas pleurer. Pas de larmes Barbara, pas de cris. Pas de sentiment Barbara, juste de la détermination Barbara. Soit un bon pion, soit une bonne fille, soit une bonne machine. Bande de cons.