The Hunger Games RPG
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L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ?

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Sebastian Seifer
Sebastian Seifer
+ District Sept +


♣ Nombre de message : 167
♣ Date d'inscription : 05/08/2013
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MessageSujet: L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ? L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ? I_icon_minitimeMer 2 Juil - 21:16

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Marcher pendant la nuit est tellement relaxant. On a avancé lentement, guettant le moindre bruit, observant attention la moindre vague, nous stoppant à chaque bruissement de feuilles, à frissonner à chaque craquement de coquillages sous nos pieds. La température était beaucoup plus douce, plutôt agréable. Les brûlures sur ma peau se sont apaisées, la crème et la brise légère de la nuit aidant largement. Je me rends compte maintenant à quel point c’était bien, maintenant que le soleil frappe à nouveau très fort au-dessus de nos têtes. Le ciel est à nouveau magnifiquement bleu, sans l’ombre d’un nuage à l’horizon. Le soleil manifestement artificiel ne cesse de brûler et libère encore et encore cette chaleur insoutenable, ne nous laissant aucune minute de répit. Je sors à nouveau ma gourde et bois encore cinq gorgées, après les trois de cette nuit que j’ai pleinement savourées.

Nous nous sommes installés la bande de sable, juste à l’orée de la forêt pour avoir un peu d’ombre. Je me suis assis et cela fait déjà plusieurs heures que nous sommes là, à tranquillement attendre. A attendre je ne sais quoi. Nous ne parlons pas beaucoup, nous contentons de nous demander ce que nous allons faire. L’atmosphère est glaciale, on ressent bien l’ambiance de l’arène. Je me rappelle alors où je suis. Il n’y a aucune sympathie à avoir, aucun sentiment à ressentir. Je ne suis pas censé les apprécier. Je suis censé les supporter, rester avec eux tant qu’ils me sont utiles. Et quand le bon moment se présentera, je devrais les tuer sans état d’ames. Je ne peux pas m’y résoudre. Cela ne fait que quelques heures que je connais Hel et même si nous ne nous parlons pas vraiment, je peux voir en elle certaines choses que je vois en moi. Je vois Elisabeth, je vois une vie qu’elle ne tient pas à quitter, comme tout le monde. Je vois une bonne personne. Et Lenna ? Lenna, elle est celle qui m’a fait confiance en premier, elle est celle qui m’a accepté malgré ma provenance. Elle est une carrière et elle m’a accepté, demandé, même dans son alliance. Je l’apprécie beaucoup, elle est gentille. Je vois en elle tellement d’amour, tellement d’amour pour Gabe qui est à présent mort. Et je vois aussi de l’amitié envers moi. Et Buck… Buck… Que dire sur lui ? Je ne pourrais jamais lui faire de mal. Jamais. Quand je le regarde, quand je regarde ses yeux, je ne vois que du désespoir, du malheur, des questions sans réponse, une vie malheureuse. Une envie indécise. Veut-il vivre ou mourir ? Veut-il gagner ou perdre ? Il ne sait pas. Tout comme moi. Nous sommes pareils. Je l’avais déjà remarqué ce soir-là sur le toît. Mais je le remarque encore plus maintenant. Nous sommes pareils.

Je regarde de tous les côtés. A ma droite, il n’y a que du sable, et il me semble distinguer quelques habitations à plusieurs kilomètres. A moins que cela ne soit mon imagination, à moins que la chaleur ne me joue des tours. C’est probablement le cas. Comment pourrais-je voir à tant de kilomètres ? Je regarde à ma gauche. Il n’y a encore que du sable. Encore et encore. Il n’y a pas la moindre brise de vent. Seulement le soleil. Je m’allonge sur le dos, la tête sur les brins d’herbe qui commence à transpercer à travers le sable, mes genoux pliés, un bras sous la tête, l'autre un autre quart d'ananas que je grignote lentement après l'avoir coupé. Une fois fini, Je ferme les yeux quand un cri lointain me les fait rouvrir. Je me redresse brusquement. Tous les autres semblent l’avoir entendu également. Finalement, un coup de canon se fait entendre, me faisant sursauter. Je ferme les yeux et secoue la tête avec résignation. Encore un mort. Je déteste ça.

« Je ne sais pas qui est mort…, dis-je tout d’un coup. Mais à mon avis, cela doit être la même personne qui a crié. Cela ne serait pas surprenant. Et elle ne devait pas être seule. Si nous réfléchissons, il ne restait que Hope, les carrières, ceux du district Trois et celui qui a eu 3 au passage devant les juges. Il doit donc il y avoir quelqu’un de très près d’ici. Il faut réfléchir. Que faisons-nous ? Nous ne pouvons plus attendre. »


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Iélenna Evans
Iélenna Evans
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MessageSujet: Re: L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ? L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ? I_icon_minitimeLun 7 Juil - 18:44

Allongée sur un bout de plage, le sable chaud réchauffant mon corps j'observe le roulis de la mer qui vient s'échouer sur la lande.
Nous avons marchés toute la nuit, évitant les branches, les racines, nous arrêtant toutes les deux minutes pour vérifier que personne n'avait été happée par une des horreurs concoctées par les juges. Mais nous avions finalement réussi à traverser cette jungle même si cela nous avait pris une grande partie de la nuit, les lianes et le noir ralentissant notre progression même si la fraicheur de la nuit avait été salvatrice. Bien plus agréable que la chaleur étouffante de la journée, nous avions sans doute gagnée de l’énergie par rapport à un treck en plein soleil. Même si la nuit cachait elle aussi ses surprises, j'avais hurlé lorsque dans la nuit sombre j'avais aperçus deux yeux rouges en train de m'observer... Avant de me rendre compte que ce n'était qu'un singe. Je m'étais sentie bien bête et je suppose que tout le capitole en avait pensé de même ... Mais finalement après quelques instants de panique nous avions repris notre marche avant d'enfin arriver sur la plage aux premières lueurs de l'aube.
Ce qui explique pourquoi nous étions actuellement lovés dans le sable en train de prendre un repos bien mérité, j'avais bu trois gorgées d'eau et mangé encore une prune, me faisant violence pour ne pas en prendre plus mais nécessité faisait loi il ne fallait pas que je prenne le risque d'être à court, même si durant notre périple j'en avais encore récupéré une dizaine. Je me réveillais d'une longue sieste, somnolant tranquillement lorsqu'un hurlement suivi d'un coup de canon retentissent, un mouvement brusque et une voix puissante me tirèrent définitivement des brumes de Morphée.

- Je ne sais pas qui est mort…, dit Sebastian. Mais à mon avis, cela doit être la même personne qui a crié. Cela ne serait pas surprenant. Et elle ne devait pas être seule. Si nous réfléchissons, il ne restait que Hope, les carrières, ceux du district Trois et celui qui a eu 3 au passage devant les juges. Il doit donc il y avoir quelqu’un de très près d’ici. Il faut réfléchir. Que faisons-nous ? Nous ne pouvons plus attendre.

Sebastian avait raison, nous ne pouvions pas rester ici à bronzer mais que pouvions nous faire d'autres, attaquer les carrières ? Nous ne savions pas quelles alliances ils avaient pu contracter ni même où ils se trouvaient... Sans compter que ça aurait été une idée suicidaire... Peut être ferions nous mieux d'abord de poursuivre les tributs isolés, pour qu'à la fin il ne reste plus que nous... Physiquement nous n'aurions pas forcément le dessus mais il était possible de leur concocter un sacré piège... J'étais surprise du tour que prenait mes pensées, je n'aurais jamais pensé me lancer à la poursuite de quiconque auparavant, mais je découvrais que parfois l'inaction était le pire des maux, je n'en pouvais plus d'attendre, j'allais devenir folle si nous ne bougions pas, ne faisions rien réduite à ça j'aurais préféré bronzer sur une plage de mon district plutôt que d'être là, condamnée en sursis. Je me lève pour faire face aux autres :

- Agir, mais comment ? Où ? Tu veux que nous nous lancions à la poursuite des autres ? Très bien ! Mais agissons vite, si nous attaquons il faut déterminer, qui, où, comment ? Te sens tu prêt à tuer quelqu'un Sebastian ? As tu déjà planter un couteau dans la chair de quelqu'un, senti sa peau se déchirer et vu le sang couler en se disant que tout ça c'était ton œuvre ? Je veux agir mais je ne bougerais pas d'ici tant que nous n'aurons pas un plan, si je dois mourir je ne veux pas que ça soit parce que j'aurais été prise au piège comme une débutante !

Tout en parlant, je méditais une idée, un plan et je me rapprochais des autres, prête à leur expliquer mon début de plan et à écouter leurs propres suggestions.

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Buck B. Black
Buck B. Black
+ District Douze +


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MessageSujet: Re: L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ? L'eau turquoise, le ciel bleu, le soleil qui brille. Nous sommes au paradis non ? I_icon_minitimeMar 8 Juil - 2:25





















Entre lune et soleil. Entre cœur en paix et âme tourmentée.t




Marcher dans la nuit. Sentir une petite brise fraîche couler dans sa nuque. Ecouter le silence monacal qui murmure et qui chante. Regarder la mer qui s’agite légèrement dans son sommeil, qui ouvre un œil, puis deux, qui baille et qui se surprend à rêver. Admirer le sable immobile qui brille légèrement sous la lumière de la lune, qui, par moment, se laisse emporter par une vague plus folle et plus puissante que les autres. Respirer. S’arrêter. Admirer la nature, s’extasier de la voir se reposer, s’étonner de la voir enfiler un visage plus tendre et plus paisible qu’en plein jour alors que l’obscurité est censée provoquer peurs et cauchemars.
Marcher dans la nuit. Se laisser bercer par la pâleur des étoiles, par la course lente et monotone des nuages. Siffler un air ou deux, sentir son corps frémir de plaisir. Se croire faussement en sécurité dans ce monde d’idylle et de volupté. S’imaginer aussi léger qu’un oiseau, aussi calme qu’un ciel d’été, aussi serein qu’un moine entrain de prier. Ne plus penser, ne plus s’inquiéter. Oublier tous ses soucis, tous ses doutes, toutes ses inquiétudes. Ne plus s’interroger sur la vie, sur sa propre existence, sur son identité, sur ses bons ou mauvais côtés. Vivre simplement, le cœur en paix, le corps reposé, l’âme réparée. Respirer. S’arrêter.
Marcher dans la nuit. Dévisager avec curiosité les méduses fluorescentes qui se lancent dans un balai aquatique, dans une danse de sirène colorée. Lever la tête un instant et ne plus quitter la lune des yeux. Se perdre dans ce ciel si sombre, dans cette nuit si belle. Caresser les feuilles vertes du regard, apprécier la grâce et la beauté de ces fleurs plus grandes qu’une main de géant. Sourire en voyant un petit crabe trébucher avant de sauter dans l’eau salée. Respirer une ribambelle de parfums piquants, de senteurs parfumées, d’odeurs marines embrumées. Errer sans but précis, sans intentions particulières. Respirer. S’arrêter.
Marcher dans la nuit. Avancer avec les ombres fantomatiques d’un univers lunaire. Entendre un cri déchirer la tranquillité de cet instant, de cette douce atmosphère. Se retourner. Vérifier que tout va bien, que le monde continue de tourner aux côtés des merveilles et de la tendresse. Ravaler un rire en remarquant deux petits yeux rouges qui se cachent dans les feuilles. Être heureux sans en connaître les raisons, sans même se poser la question. Éternuer. Sursauter. Apprécier les plaisirs tous simples d’une petite promenade sur la plage. Effacer de sa mémoire des images noires. Oublier le sang, les cris, la douleur. Respirer. S’arrêter.
Marcher dans la nuit. Vivre sans soucis. Le cœur battant. L’âme confiante.
Marcher dans la nuit.

Marcher à l’aube. Sentir la brise nocturne disparaître peu à peu. Ecouter la nature qui reprend vie petit à petit. Regarder la mer qui se réveille, qui se met à valser, à tournoyer, qui écume gentiment, qui, lentement, projette ses embruns sur le rivage. Admirer le sable immobile qui scintille grâce aux premiers rayons de soleil, qui, par moment, se laisse emporter par une vague plus folle et plus puissante que les autres. Respirer. S’arrêter. Admirer cette plage paradisiaque, s’extasier de la voir se sortir du sommeil dans laquelle elle était plongée, s’étonner de la voir enfiler un visage plus chaud qu’en pleine nuit alors que celle-ci avait semblé chaleureuse.
Marcher à l’aube. Se laisser bercer par les dernières silhouettes des étoiles, par la course plus rapide et plus rythmée des nuages. Siffler un air ou deux, sentir son corps frémir de plaisir. Se croire faussement en sécurité dans ce monde d’idylle et de volupté. S’imaginer aussi léger qu’un oiseau, aussi calme qu’un ciel d’été, aussi serein qu’un moine entrain de prier. Ne plus penser, ne plus s’inquiéter. Oublier tous ses soucis, tous ses doutes, toutes ses inquiétudes. Ne plus s’interroger sur la vie, sur sa propre existence, sur son identité, sur ses bons ou mauvais côtés. Vivre simplement, le cœur en paix, le corps reposé, l’âme réparée. Respirer. S’arrêter.
Marcher à l’aube. Dévisager avec curiosité les poissons minuscules qui se lancent dans un balai aquatique, dans une danse de sirène colorée. Lever la tête un instant et ne plus quitter le soleil des yeux qui traverse la mer et qui tente de s’élever. Se perdre dans ce ciel rose er rouge, dans ce matin si beau. Caresser les feuilles vertes du regard, apprécier la grâce et la beauté de ces fleurs plus grandes qu’une main de géant. Sourire en voyant un petit crabe trébucher avant de sauter dans l’eau salée. Respirer une ribambelle de parfums piquants, de senteurs parfumées, d’odeurs marines embrumées. Errer sans but précis, sans intentions particulières. Respirer. S’arrêter.
Marcher à l’aube. Avancer avec l’énergie des nouveaux jours, avec la force des innocents. Entendre deux coups de canon déchirer la tranquillité de cet instant, de cette douce atmosphère. Se retourner. Vérifier que tout va bien, que le monde continue de tourner aux côtés des merveilles et de la tendresse. S’inquiéter, sentir le stress éclore dans son corps avant qu’il s’évapore. Être heureux sans en connaître les raisons, sans même se poser la question. Éternuer. Sursauter. Apprécier les plaisirs tous simples d’une petite promenade sur la plage. Effacer de sa mémoire des images noires. Oublier le sang, les cris, la douleur. La mort Respirer. S’arrêter.
Marcher à l’aube. Vivre sans soucis. Le cœur battant. L’âme confiante.
Marcher à l’aube.

***

Le soleil est haut. Le ciel est clair. La chaleur est de plus en plus intense.
Le jour est là.
J’avale quinze centilitres de mon jus de litchi en guise de petit déjeuné, avant d’ouvrir une goyave et d’engloutir ce qui se trouve à l’intérieur. Nous avons réussi à nous asseoir à l’ombre, mais pour combien de temps ? Quand est-ce que les juges mettront le feu à toute la verdure de l’arène ? Quand feront ils bouger les choses une bonne fois pour toute ? Que nous réservent-t-ils ? Je soupire avant de secouer la tête. Ne pense pas à ça, idiot.
Je laisse mon imagination divaguer, s’en aller. Je laisse mes yeux se balader. Ils contemplent Hel, puis Ielenna, la fille du 4 – oui j’ai finalement appris son nom au cours de la nuit – et enfin, ils se posent sur Sebastian. Je ne sais toujours pas ce que je fais avec eux. Je ne sais pas. Mais maintenant qu’ils sont là. Maintenant que je suis là avec eux, je ne peux plus faire marche arrière. C’est déjà trop tard. Le mécanisme de la bonne conscience s’est d’ores et déjà engrené. Je ne peux plus les tuer. Bon d’accord, j’étais déjà avant, incapable de tuer quelqu’un, mais cette fois, cette impression est encore plus forte.
Je suis pris au piège. J’ai tellement l’impression de ne pas être dans une arène des Hunger Games… Bon sang !

Soudain, un cri qui semble venir de très loin retenti. Je frissonne. Les autres aussi. Ce hurlement nous ramène tous à la réalité. Nous ne sommes pas en vacances. Nous sommes là pour tuer. Une colère sourde m’envahi, ça faisait longtemps. Je ne suis pas un meurtrier ! Et… et… Oui, j’avais oublié l’unique objectif qui peut me permettre de ne pas perdre la raison ! Les carrières. Je dois trouver les carrières, ces satanés volontaires pour l’enfer. Je dois les trouver. Me battre avec eux. Seul ou avec mes alliés. Mais je dois les trouver. C’est la seule voie qui me paraît encore un peu censé dans ce jeu de fou. Je veux faire ma propre justice. Montrer à la société que je ne suis pas un pion.
Un coup de canon. Je soupire. Que se passe-t-il ? Seb est le premier à réagir :
« Je ne sais pas qui est mort… Mais à mon avis, cela doit être la même personne qui a crié. Cela ne serait pas surprenant. Et elle ne devait pas être seule. Si nous réfléchissons, il ne restait que Hope, les carrières, ceux du district Trois et celui qui a eu 3 au passage devant les juges. Il doit donc il y avoir quelqu’un de très près d’ici. Il faut réfléchir. Que faisons-nous ? Nous ne pouvons plus attendre. »
Tiens, je ne connais pas tous ces gens… Consterné, j’essaie, en vain, de me rappeler de tous les tributs. Je ne connaissais que Seb, Hel et Devon avant d’entrer dans l’arène. Les autres ne m’ont pas marqué. Ou plutôt, c’est moi qui ai fait exprès de me couper de la réalité.
« Agir, mais comment ? Où ? Tu veux que nous nous lancions à la poursuite des autres ? Très bien ! Mais agissons vite, si nous attaquons il faut déterminer, qui, où, comment ? Te sens tu prêt à tuer quelqu'un Sebastian ? As-tu déjà planté un couteau dans la chair de quelqu'un, senti sa peau se déchirer et vu le sang couler en se disant que tout ça c'était ton œuvre ? Je veux agir mais je ne bougerais pas d'ici tant que nous n'aurons pas un plan, si je dois mourir je ne veux pas que ça soit parce que j'aurais été prise au piège comme une débutante ! »
Je sens l’adrénaline resurgir en moi. Je ne sais pas qui est là-bas, qui a disparu pour toujours, mais je sens qu’il faut y aller. Je le sens. C’est peut-être les carrières. Ils sont peut-être blessés, sont en difficultés… Si c’est le cas, c’est notre chance ! Et si ce n’est pas eux, si c’est un autre tribut, alors, il n’y a pas de danger à craindre. Il est mort, sûrement intoxiqué. Il faut vérifier ! Je saute sur mes pieds et je me mets à parler, plus déterminé, plus vif, avec plus d’autorité et de force dans la voix, que je n’en ai eu jusqu’à maintenant.
« On y va ! Il faut y aller ! On s’est assez reposé. On a assez flâné comme ça. Si personne ne fait rien, les jeux ne prendront jamais fins. Je ne sais pas ce qui se passe là-bas, mais nous devons allez voir. Si ce sont les carrières… alors, ils ont perdu un des leurs, ils sont en difficultés. Si ce ne sont pas eux, alors nous ne courrons pas vraiment de dangers. Nous avons peut-être une chance de… d’éliminer les carrières pour de bon ! »
Je respire. Me tourne vers Hel. Depuis hier, elle avait l’air remonté parce qu’on ne bougeait pas assez, parce que tout recommençait. Cette fois, je pense qu’elle n’est une nouvelle fois pas d’accord avec moi. Je crois qu’elle ne veut pas prendre le risque d’aller comprendre le pourquoi et le comment de cette mort.
« Hel » Je murmure calmement comme le jour où elle m’a appris à me servir d’une sarbacane. « Fais-moi confiance. »
Je me détourne. Tout à coup, je repense aux paroles de Ielenna. Bien-sûr, elle veut un plan. Elle veut être sûre de ne pas courir de risques inutiles. Elle veut vivre.
Je marche sur la bande de sable, les yeux vers le sol, me rapprochant de la mer. Les vagues lèchent le rivage, avancent, reculent. C’est apaisant. Je fixe le sable intensément, comme s’il allait me donnait la solution à notre problème. Et c’est alors que…
« Ielenna, tu voulais un plan ? Une bonne stratégie digne de tes origines ? Venez voir, je crois que j’ai une idée. »
Et je leur montre le sable et l’eau, tout sourire. Bientôt, je vois qu’ils ont vu la même chose que moi.

Courage Buck, tu ne verras peut-être pas la fin de cette journée.


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© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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