The Hunger Games RPG
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Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur!

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MessageSujet: Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! Eponine - Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 15:19


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Eponine S. Bradshaw



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    Prénom(s) : Eponine

    Nom : Bradshaw

    Date de naissance & Age : 02 Novembre, 25 ans

    District / Capitol : District 6

    Situation Familiale : Deux parents et une soeur.

    Groupe : Mentor

    Avatar : Deborah Ann Woll



Physique - Caractère


De longs cheveux roux, glissant avec délicatesse le long d'une épaule nue, des lèvres carmins, un regard bleu azur. Belle et séduisante sont des adjectifs que les gens aime à utiliser pour me décrire, bien que je ne trouve pas avoir plus d'atout qu'une autre. Sans ces soins et ces vêtements du Capitole, je ne serai ni plus ni moins qu'une femme de district ordinaire, travaillant jour après jours pour gagner mon pain. Pensais vous que les femmes de districts sont si belle ? Le visage creusé et fatigué, les cheveux ternes, les mains rêches et abîmés du travail journalier qui leur permettent de nourrir un tant soit peu leur famille. Je ne suis qu'une privilégié ne vous fiez pas à mon apparence. Comme tous les vainqueurs de ces jeux j'ai dû poser pour les magazines, me faire interviewer, donner mes secrets de beauté qui n'était rien de plus que fadaise et invention de mon styliste. J'avais ainsi parlé de mes cheveux roux tombant au milieu de mon dos, de ma peau devenue aussi lisse que la soie et d'une blancheur opaline, de mon pseudo régime minceur qui m'offrait cette ligne superbe. Aurais je due leur dire que les gros étaient rare dans les districts, sachant que nous ne pouvions que trop rarement manger à notre faim ?
Et mes jambes, longues douces, j'étais sois disant faite pour le mannequinât, pourtant ce n'est pas sur cette voie que je me portais, puisque lors de ma tournée de la victoire je due faire l'étalage de la grande passion de ma vie. Petit problème ? Je n'en avais pas spécialement ! Alors, je me suis rapidement inventée, avec l'aide de mon entourage capitolin une passion dévorante pour le dessin en lesquels j'étais plutôt doué. Mes croquis et autres dessins du genre se vendirent comme des petits pains. Une mentor adepte du second art n'était pas encore présente dans notre club restreint à l'époque. Qu'importe, mon physique ne fait pas et ne fera jamais tout ! Si ces idiots emplumé et peinturluré pensent pouvoir me cerner sur cela ils ont bien tort. J'ai une tête moi, un cerveau en parfait état de marche et je n'hésite pas à m'en servir. Déjà munie d'un sacré caractère lorsque j'étais plus jeune l'arène ne m'as pas aidé, pas plus qu'y survivre. Souriante et polie, j'aime rire et suis du genre à me lier facilement d'amitié avec les gens. Du moins si je le veux bien. Car si j'ai une chose à vous dire, vous le saurez plus que rapidement et sans le moindre détour. Un peu trop franche et impulsive je me suis fait quelques ennemis ainsi, mais qu'en ai-je à faire ? Je n'ai pas à faire l'hypocrite avec ces gens au moins. Pourtant, il y a ce garçon Ulyss. Il m'a accueilli avec une telle douceur et gentillesse à ma sortie de l'arène, que je me suis attaché à lui comme à un frère. Peut être le seul avec qui je suis comme sur des oeufs lorsque je veux lui parler franchement, mais c'est mon caractère non ? Quant à ces capitolins qui veulent payer pour me baiser...aucun n'y est arrivé et ma famille est toujours en vie.
Comment ça se fait ? J'ai eu la bonne idée de garder un dictaphone sur moi à chaque entretien avec une personne du capitole. Ainsi, s'il veux m'obliger à quoique ce soit, me faire chanter ou autre..j'ai des preuves ! Ils grincent peut être des dents, mais qu'importe, personne ne m'aura avec son argent ni avec ses menaces ! Autre chose que vous voulez savoir ? Non ? Alors, basta et que je ne vous revois pas !



Histoire


Histoire dans un post suivant.







    Behind the screen
    Prénom/Pseudo : Léo, RiriAge réel : 25Comment as-tu connu le forum ? j'y suis depuis plus de 2 ansCode du règlement : Le mot de la fin C'est reparti pour un tour

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Dernière édition par Eponine S. Bradshaw le Jeu 13 Fév - 16:17, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! Eponine - Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 15:21


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Eponine S.Brashaw


Histoire


Je me réveillais ce matin-là avec l'odeur si particulière du métal qui m'emplissait les narines. Je l'avais toujours connu, je le connaîtrais toujours, cela ne faisait aucun doute en sois. Mais chaque matin, je me sentais agressée par cette odeur acre et dur qui me faisait presque froncé le nez. Allongées sous les draps râpeux de mon lit, je me retournais, comme pour rattraper le sommeil cette ombre qui s'éloignait déjà de ma chambre vers les rayons du soleil filtrant au travers de mes volets de bois mal découpés. Je cherchais pourtant à le retenir, m'accrochant à lui comme à une échappatoire en ce jour si douloureux, mais je ne pouvais malheureusement pas. Je n'avais que peu dormi cette nuit, passant le plus clair de mon temps à me retourner encore et encore, pensant, gambergeant, sentant cette boule de peur et de stress monter au creux de mon estomac, chaque minute un peu plus forte, chaque seconde un peu plus épaisse, comme pour me rappeler que le moment allait venir bien plus vite que je ne le saurai penser. Quand mes yeux parvinrent enfin à se fermer, je rêvais des hovercraft que nous construisions dans notre district, je le voyais m'agripper d'une pince de métal alors que je fuyais dans les rues de mon district, je le voyais m'emporter au loin, loin de chez moi, loin de ma vie. Cela tenait plus du cauchemar que du rêve, j'en conviens, mais parfois, mieux vaux un cauchemar que la réalité non ?

Mais je n'avais plus le temps de penser à cela, plus le temps de rien en réalité. Une tête apparue sur le pallier de ma chambre. Enfin par chambre je devrais dire étage plutôt. Ma famille et moi vivions depuis toujours dans une petite maison sur les bords du lac qui borde le district six. Ce n'est pas là la plus grande partie du district bien sûr, mais si le capitole à besoin d'hovercrafts, de trains, de voitures, il a également besoin de bateaux. Et non pas de petits bateaux, mais de grandes choses de métal pour aller faire ce qu'ils appellent des croisières ou d'autre tout étrange faites pour s'enfoncer dans les profondeurs et observer les vestiges d'un temps révolu. Je n'ai jamais cherché à savoir ce qu'il y avait là-dessous, ni même à comprendre l'intérêt de s'enfermer dans un bateau durant des jours pour se promener sur l'eau. Je savais juste que nous devions travailler pour eux, construire leurs machines et faire comme si tout aller bien dans le meilleur des mondes, alors que nous avions à peine de quoi subvenir à nos besoins. Dans cette petite partie du district, nous sommes tenus à l'écart des grandes choses du monde, nous avons évidemment quelques boutiques et une dame qui nous fait la classe dans un des grands hangars du chantier naval, car il faut absolument que l'on sache à quoi servent les rivets, comme refroidir une plaque de métal et toutes ces choses que je hais tant. Pourtant, je le sais. Un jour je devrais aller travailler sur le chantier comme mon père et ma mère. Chacun fait un métier bien différents. Mon père se charge de la construction en elle-même, tandis que ma mère elle habille le bateau une fois celui-ci construit. Le terme habiller n'est pas exact, mais c'était le terme qu'elle utilisait pour m'expliquer son emploi quand j'étais une enfant et j'aimais tant imaginer ces monstres aquatique vêtue de robe et de costumes tous plus drôle les uns que les autres que l'expression m'est resté même aujourd'hui alors que je suis pourtant âgée de quinze ans

Les volets ouverts laissèrent entrer une lumière crue et le bruit du monde environnant. Ô bien sûr il n'y avait pas ce bruit de métal frappé ou ceux des machines bourdonnant aux alentour, non. Aujourd'hui chaque personne du district avait congés. Aujourd'hui était le jour de la moisson, ce jour si particulier ou l'on devait offrir chaque enfant de Panem âgé de douze à dix-huit ans en pâture aux vainqueurs de la révolution. Nous voulions un monde plus juste, un monde meilleur, voilà ce que disais mon père, et ils n'avaient récolté que le malheur et la misère. Le district treize avait été annihilé et chacun des douze district survivant tenue en laisse et humilié en devant sacrifier leurs enfants. Cela ferait six années. Six années que les jeux existent et déjà cent trente huit enfants morts pour seulement cinq vainqueurs. Je me Souviens de chacun d'entre eux. Il y a eu Layton Pierce la première année, un garçon du trois un peu ventripotent qui n'a gagné que par un magnifique coup du sort. Puis Ulyss Alenko, ce garçon du district onze que j'avais soutenu depuis mon district de tout mon cœur et qui m'avait fait pousser des cris de joie lorsqu'il en était sorti vainqueur. La pauvre Lucia qui avait été jetée dans les jeux avec son frère qui s'était offert la mort pour sa sœur. Roméo le tribut du district deux assez imbue de lui-même, il était de la première génération des carrières, ce qui s'entraînent pour les jeux puis Milana cette fille du district huit aux airs sympathique. Ne restait plus qu'à savoir qui reviendrait chez lui cette année. Une personne du district six, je l'espérais comme chaque année, même si après leur mort je supportais un autre tribut. C'était ainsi, je voulais toujours qu'il y ai au moins une personne bien qui puisse rentrer chez elle et j'espérais toujours ne pas entendre mon nom dans le micro lorsque cette femme disait avec cet accent si particulier du Capitole,  

« Les dames d'abord »

Jusqu'ici j'ai été chanceuse. Bien sûr j'ai quelques tesserae sur la tête, mais ils sont bien peu comparé à d'autres et bien que j'ai plusieurs chances d'être tirée au sort, je me dis qu'il y a bien plus de papiers portant d'autres noms que de papiers portant le mien. La fenêtre s'ouvre et l'air entre dans la pièce. Ma mère à cet air fatigué de femme ayant peu dormi et se tuant au travail. Je vois dans ses mèches grisonnante une vie de misère et de fatigue offerte au pays, au travail et à ses enfants. Oui, je ne l'ai peut-être pas précisé, mais je suis l'heureuse grande soeur d'une petite Lucrèce, une magnifique enfant aux cheveux roux tout comme les miens qui à mon grand soulagement jusqu'ici, n'est pas en âge de participer à la moisson. Il me faut me lever me dit on, il faut que je me prépare, car la moisson commencera d'ici quelques heures. Oui, d'ici quelques heures le sort de vingt-quatre enfants sera scellé et un seul reverra sa famille. Cette pensée me noue la gorge et alors que ma mère insère une magnifique pince à cheveux lui venant de sa propre mère dans ma coiffure, je ne sais retenir une larme face au miroir. Une embrassade me remet d'aplomb, bien que la peur me noue toujours l'estomac. Moi qui suis pourtant si bravache habituellement voici que je me fais dessus à l'idée de partir dans une arène. Bêtise, comme si j'allais finir en arène, cela n'arrive qu'aux autres, cela ne peut pas m'arriver à moi...n'est-ce pas ?

J'aurai mis environ une heure à me préparer pour cette moisson. Nous n'avions pas de gros moyen dans la famille et je savais que même si pour beaucoup la robe rose pale que je portais était âgée, pour moi elle était magnifique, car elle avait appartenu à ma mère lorsqu'elle était enfant. On voyait la beauté du tissus malgré les années, la délicatesse de la dentelle légèrement jaunie. Ma coiffure elle aussi était magnifique. Un chignon rapide qui laissait tomber quelques mèches sur mon visage, le tout retenue par une broche ancienne en forme de papillon. J'avais chaque fois cette impression d'être aussi jolie que si je devais me marier et au final, je trouvais cela ridicule d'être aussi apprêtée pour une chose que nous détestions tous autant. Mais le temps n'était plus. Un véhicule de pacificateur était arrivé à notre petit village naval. Ils appelèrent chaque enfant en âge par leurs noms et cocher leur liste une fois que nous étions dans leur véhicule. Un second véhicule était pour les familles, mais mon père et ma sœur étaient parti tôt ce matin avec d'autres ouvriers du chantier pour la ville, afin qu'il y ai assez de place pour tout le monde. Tout le monde comprenant surtout nos mères à tous, qui étaient restées pour nous habiller. À l'appel de mon nom je me souviens avoir eu du mal à lâcher la main de ma mère. J'avais cette étrange impression que je la tenais pour la dernière fois et pourtant je due avancer et grimper aux côtés d'Alesya Jenkins, une enfant de deux ans ma cadette qui avait perdu son frère Raalar dans les jeux de l'année dernière. Je comprenais parfaitement son émois et ses larmes précoces. Comment ne pas avoir peur de la mort quand la mort à emporter un membre de votre famille l'année précédente ? D'un élan de sympathie je saisis sa main et l'attirer vers moi pour la serrer. Nous n'étions pas si proche, mais la moisson à cela de bon qu'il rapproche les êtres. L'appel est terminé. Vingt-cinq enfants, douze garçons, treize filles. Le véhicule se met en route alors que l'on voit nos mères monter dans le second. Nous serons à la grande place d'ici trois quarts d'heure tout au plus. Sur le chemin, nous tentions d'apaiser notre peur en parlant des vacances scolaire, des cours, des ragots, du nouveau bateau et de ce que nous ferions cet été. Nous nous étions tous mis d'accord pour aller pêcher dans le lac et pourquoi pas nous baigner un après-midi ? Nous nous sommes aussi juré d'aller poser des fleurs sur chaque tribut de notre district qui ne saurait revenir des jeux. Nous le faisions chaque année, c'était notre façon de dire que nous étions contre ces jeux et que nous gardions en mémoire ceux qui n'avaient pas survécu aux jeux.

La grande place se profilait déjà au loin. Le monde était impressionnant comme chaque année. Chaque petit village du district, chaque enfant était présent. Nous devions être un peu plus d'une centaine si ce n'est plus dans les rangs des moissonnables, dans la file de ceux qui devaient s'enregistrer, dans les bus qui arrivaient pour poser les quelques retardataires de villages éloignés. Puis vint mon tour, je devais tendre la main me laissait piquer le doigt et rejoindre le groupe de jeune filles de quinze ans. Je cherchais déjà des yeux ma famille que je vis un peu plus loin. Je me mettais toujours sur les bords de notre groupe, là où la foule pouvait se mettre pour observer là où j'étais le plus proche de ma famille bien qu'une corde et des pacificateurs nous tenaient à distance. La détresse se lisait dans le visage de chaque adulte ici présent. Parents ou non ils souffraient encore amèrement de la défaite contre le capitole et du lourd prix à payer. C'était un plan machiavélique. Le Capitole faisait ainsi comprendre à chacun que ces enfants sacrifié l'était de leur faute et de leur faute unique. Affreux, réellement. Mais n'épiloguons pas plus. L'hôtesse du district six faisait son apparition sur l'estrade au côté du maire de la ville un homme d'une trentaine d'année aux cheveux sombres. Je me souviens de son élection, Monsieur Jasmin. Il avait un garçon en bas âge, son sourire serait il toujours le même lorsqu'il sera apte à la moisson, ou n'est-ce que pour les beaux yeux d'une capitoline aux cheveux blonds dans une robe moulante qu'il montrait ainsi sa dentition ? Le micro résonna dans l'espace et la voix douce mais fortement accentuée de la femme s'éleva.

« Bienvenue, cher habitant du district six pour cette sixième édition des Hunger Games ! Je suis des plus heureuse d'être parmi-vous aujourd'hui et vous souhaite à tous, que le sort vous soit favorable. Mais avant la nomination tant attendu des tributs de cette édition, visionnons ce merveilleux film tout droit venu de notre merveilleux Capitole ! »
Je la vis applaudir avec délicatesse et excitation. N'avait-elle pas vu que c'était le même film depuis six ans ? Ce film ou l'on nous parlait de la grande guerre, des années noires, de la faim, la misère, la mort et des orphelins que cela avait engendré ? Ne voyait-elle pas que cette guerre était encore présente sur le visage de chacun ici bas et que personne ne pouvait oublier celle-ci ni oublier ce qu'elle avait coûté ? Que ce film nous montrer de merveilleux athlètes au corps sculpté aux techniques de combats incroyables comme représentation des tributs alors que nous n'étions que des enfants aux corps en croissance, à la peau terne et dont l'estomac n'était que trop rarement rempli ? Le film dura environ dix minutes avant que l'hôtesse n'applaudisse de nouveau ce film, revenant vers le micro pour nous dire d'une voix qui feignait l'excitation
« Et Maintenant, passons à la nomination des jeunes gens courageux, qui auront, l'honneur de représenter notre cher district six lors de ces sixièmes Hunger Games. Et comme le veux la politesse, les dames d'abord ! »

La tension était palpable, la peur aussi. Nous en étions toutes venues à nous tenir les mains, à nous serrer aussi fort qu'on le pouvait, comme si cela allait empêcher notre nom de sortir de cette boule de verre empli de petits papiers sur lesquels nos noms à toutes étaient inscrit. Mon cœur battait la chamade, mon souffle s'accéléra d'un coup alors que mon regard semblait faire un zoom sur cette main gantée qui s'enfonça, tournoya un peu et ressortie, un morceau de papier pendu au bout de ses doigts. Sur ce papier le sort d'une d'entre de nous était inscrit. J'en venais à prier cette puissance supérieure que certain aimait à invoquer dans les pires situation pour que mon nom ne soit pas dessus. Les pas de la femme étaient lent et doucereux. Il me semblât qu'elle mit des heures à revenir vers le micro, dépliant le papier qui lui révéla son secret, son sourire s'élargissant tel un masque alors que sa voix résonna dans tout le district et qu'une dague m'était plantée en plein cœur.
« La tribut femelle du district six pour cette édition n'est autre que... Mademoiselle Eponine Bradshaw ! »
Ma tête se tourna instinctivement vers ma famille, mes yeux s'écarquillant, ma bouche s'ouvrant dans un cri muet alors que les larmes me montaient déjà aux yeux. Ma mère semblait être devenue statue de glaise, ses yeux gris devenir pierre sur moi, si grand ouverts que j'avais l'impression que ses globes oculaires allaient en tomber. On m'appela de nouveau et je sentis ces mains que je tenais dans les miennes disparaître, je remarquais ces filles qui s'écartaient de moi lentement, le regard triste, mais le visage emplie de cette expression de soulagement que j'avais connu quatre années durant.


« Te voici ! Rejoins moi, aller n'est pas peur ! »

Mes jambes flageolaient littéralement sous moi, au point que je n'étais pas sur de savoir faire un pas sans tomber. Deux pacificateurs durent venir m'encadrer et m'aidait à avancer vers l'estrade que je gravis durement, chaque marche étant un pas de plus vers l'échafaud, comme si en haut de ces marches m'attendait la guillotine alors que je criais en moi-même "Non, je veux vivre !"Sur l'estrade, on m'amena à la gauche de notre hôtesse et je vis les caméras se braquer sur moi. Je vis sur les écrans mon visage apeuré, mes yeux vitreux et mon air déconfis. Je n'osais regarder autour de moi, je n'osais fixer mon regard sur la foule, sur ma famille, je me contentais de regarder droit devant moi, mes jambes tremblant toujours autant, alors que déjà la femme revenait avec un morceau de papier sur lequel le nom de mon compagnon d'infortune était inscrit.

« Et le tribut mâle de cette édition qui aura l'honneur, d'accompagner Mademoiselle Bradshaw n'est autre que... Aiden Javert ! »

Et je le vis, un jeune homme de dix-sept ou dix-huit ans, au visage empli par la détresse mais, qui restait magnifique dans son costume quelque peu élimé. Ses cheveux mi-long brun lui tomber nonchalamment dans le cou. Il devait faire dix centimètres de plus que moi et pourtant il semblait si petit lorsqu'il grimpa les marches pour venir se placer à la droite de notre hôtesse qui nous présenta avec une joie intense avant de nous demander de nous serrer la main face aux caméras. Ses yeux plongèrent dans les miens. J'y trouvais autant d'horreur que j'en avais lu dans le mien sur ces écrans. Nous étions deux morts en sursis, nous le savions déjà et pourtant il fallait que l'on se prête à ce jeu de dupe où nous n'étions que des pions. Sa poignée de main était forte et virile, la mienne plus molle et légère, mais le geste y était, j'étais aussi désolée pour lui qu'il l'était pour moi. Quand nos mains se lâchèrent enfin, on nous dirigea d'une main dans le dos vers le palais de justice, là où l'on nous sépara chacun dans une aile de celui-ci, nous ouvrant les portes d'un bureau où, durant une heure nous pourrions recevoir les adieux de nos proches. Inutile de vous dire que je reçue directement ma famille. Ma mère en larme, mon père, tentant d'être fort mais, ne pouvant retenir une larme alors que ma soeur semblait dévastée plus que quiconque. Avait elle déjà compris que je ne reviendrais jamais alors que nos parents tentaient de s'accrocher à cet espoir ?  

Je pleurais avec eux bien sur. Je les embrassaient, les serrer, leur offrait des mots d'amour et de réconfort et fini par enlever cette broche de mes cheveux pour la piquer dans celle de ma petite Lucrèce, lui disant qu'elle en était la gardienne jusqu'à mon retour. Je demandais à mes parents de tentais de ne pas lui faire prendre de Tesserae et je leur dit adieux. Mes amis vinrent, certaines personnes que je connaissais et qui voulait m'offrir un dernier adieux, quelques fleur cueillis à la vas vite, une bise d'un garçon qui m'avoua m'avoir toujours beaucoup aimé, un ruban à cheveux d'une fille qui me demandait d'emmener ceci en arène pour me rappeler mon district et ceux qui m'aiment. Je la laissait l'attacher dans mes cheveux et la quittait car le temps était là. Le capitole m'attendait, le train sifflait dans le lointain, impatient de nous emmener dans ce monde de luxe et d'extravagance qui allait causer notre mort.

Le Capitole

Notre voyage en train dura un peu plus d'une journée. Étant dans les toutes premières années des jeux, nous n'avions pas encore cette "chance" d'avoir un mentor, un ancien participant revenue des jeux et prêt à nous enseigner son savoir. Il n'y avait après tout, que cinq mentors pour l'instant et nul n'était du six. À la place de cela on nous assigna un pacificateur d'environ quarante ans. Un homme brut aux cheveux grisonnant, qui nous mis au pas des notre entrée dans le train, si je puis m'exprimer ainsi. Nous étions du six, nous n'étions pas entraîné et n'avions certainement jamais vu une seule arme de notre vie, mais il en avait assez de jouer les nounous et voulait que l'un de nous survive pour prendre sa charge et le laissait retourner à ses affaires de pacificateur. Alors, il nous parla de tout. Des armes, des pièges, de la mort, des possibles arènes. Il nous fit observer la moisson en entier afin que l'on puisse voir le visage de chaque tribut présent, nous mettant immédiatement en garde contre ceux du un et ceux du quatre qui comportaient des volontaires. J'avais envie de lui dire que le district deux m'effrayait au plus haut point, mais n'ayant pas eu de volontaire cette année, il ne prit pas la peine de nous parler de ceux-ci. Puis vint notre tour. Il me dit que j'avais l'air beaucoup trop fragile, que je devais m'endurcir, ne pas pleurer et faire la forte, quant à Aiden, il lui dit de jouer un peu de sa plastique pour attirer des sponsors et surtout de commencer dès ce soir à faire des pompes et des abdos, pour se renforcer au maximum pour les jeux. Quand je lui demandais si moi aussi je devais faire cela, il me dit que je n'avais pas l'étoffe d'une gagnante et que je ferais mieux de profiter de tout cela avant de rentrer dans une boite en sapin. Je fulminais. J'aurai voulu le frapper, mais ne parvint à rien d'autre que fondre en larme et fuir la pièce pour rejoindre ce qui serait ma chambre pour cette nuit. Louena me rejoins quelques instants plus tard, me consolant un peu en me parlant de ma beauté et de mon charme, de ma sensibilité qui attirerait les sponsors si je savais jouer un peu de cela et je compris que malgré ces airs de duchesse, ce n'était pas une femme si méchante. Elle était comme nous, coincé dans ce monde de jeux et de mort et tentait de faire au mieux avec les cartes que le destin lui avait offerte. La nuit passa, les larmes inondèrent une dernière fois mon oreiller, j'avais promis de ne plus pleurer après cette nuit, j'avais promis d'être forte et de tout faire pour m'en sortir. Au petit matin, quand de petits coups résonnèrent sur ma porte, j'étais déjà éveillée. On m'expliqua le fonctionnement de la douche et me donna des conseils sur quels soins appliquer. J'en ressortie avec une odeur de jasmin et de lait qui me suivait. Ma peau semblait plus douce et mes cheveux un peu plus soyeux. Puis l'on m'aida à choisir une robe dans toutes les tenues présentes dans l'armoire. On se décida finalement pour une jolie robe blanche et verte serrée à la taille et légèrement décolletée. Je n'étais pas encore une femme, mais mon corps en avait l'apparence. Je me sentais plus belle que je ne l'avais jamais été et fit sensation lors du petit-déjeuner où Aiden ébahit laissa des céréales tomber de sa bouche vers son bol éclaboussant sa chemise pourpre. Bon pour se changer pensais-je alors que je m'installais face à Louena, sous le regard mauvais du pacificateur Marius. J'étais, selon lui, trop apprêtée et mais tentative de femelle pour attirer les sponsors ne fonctionneraient pas. Je ne lui répondis pas, me contentant de sourire et de discuter avec notre hôtesse ce qui le fit entrer dans une colère noire et le décida à m'ignorer pour le reste de mon séjour au Capitole.

Le train arriva sur le quai peu avant le déjeuner, là où nous attendait déjà toute une foule d'habitants du Capitole, nous interpellant par nos prénoms qu'ils avaient déjà dû apprendre par coeur. Je leurs fit de petits signes polis accompagnés d'un sourire, il était mieux d'être accessible pour les attirer m'avait on dit alors qu'Aiden lui les ignorer de sa stature. C'était une autre approche qui pouvait fonctionner elle aussi, du moins je l'espérais pour lui, car mis à part Marius qui tentait de nous séparer, nous nous entendions assez bien. Il me parlait de sa vie au district et moi de la mienne. Il était impressionné par les bateaux que nous construisions et moi par tout ce qu'il savait me dire que les hovercrafts. Au final nous pourrions peut-être nous entendre, nous aurions même pu être ami en d'autres circonstances, car il ne faut pas s'y tromper, une fois dans l'arène, bien que nous soyons du même district, ce sera lui contre moi et ça nous le savions déjà tous ici. Mais il n'était pas encore le temps de l'arène. Pour l'instant nous n'étions rien de plus que des bêtes de foire devant être exposés aux yeux du capitole et pour cela, il fallait que l'on soient tous magnifique.

Je passais donc une bonne partie de la journée dans le centre de remise en forme du Capitole, un endroit où je rencontrais mes préparateurs, trois personnages hauts en couleurs qui arrachèrent chaque poil présent sur mon corps avant de me faire des soins que je ne connaissais qu'à peine. Une manucure, une pédicure, un soin du visage, un bain de boue, un enroulement aux algues et différentes choses pour mes cheveux. Aux environ de quatorze heures, je rencontrais mon Styliste, un bel homme qui faisait sensation au capitole depuis quelques années. Il me dit que ma moisson était attendrissante et qu'il tenterait de faire quelque chose moi qui puisse attirer chaque regard du capitole. Je sourie timidement, quelque peu gênée d'entendre un homme tel que lui me parler ainsi alors que j'étais nue sous mon peignoir de soie. Et pourtant, il tint ses promesses. Je défilais dans une tenue de métal et de rivets ma chevelure se sculptant en un chignon extrêmement complexe devant désigner les rails et mon regard allongé par de nombreux faux cils. Aiden avait fier allure lui aussi dans sa tenue de métal, mais aller savoir pourquoi, je me trouvais plus jolie que lui et faisait de grands signes vers ces gens venue nous acclamer, scandant nos noms à tous dès notre passage. Nous étions les stars d'un jour, vingt-trois feux de paille qui disparaîtraient aussi vite qu'ils s'étaient embrasés pour ne laisser qu'une étoile qui brillera le temps que sa vie durera.

Arrivés au bout de l'avenue nous écoutions le sempiternel discours d'intronisation du président et rentrions à la tour des tributs, là où nous allions vivre nos derniers jours de vie à proprement dit. Lorsque j'arrivais au sixième étage pour le district six, je restais cois face à ce luxe et à cette beauté. Je n'avais jamais rien vu de tel et ne verrais certainement rien de plus beau au cours de ma vie. On me désigna ma chambre et me demanda d'être prête pour le repas, qui aurait lieu dans une heure. Je l'étais bien entendu et mangeait presque plus que de raison, n'arrêtant que lorsque je sentais qu'une bouchée de plus serait celle où je rendrais chaque portion de mon repas sur le doux visage de ce cher Marius qui congratula notre styliste pour la tenue d'Aiden, mais ne dit rien sur la mienne comme si je n'existais pas. Il s'en rendit compte et étrangement le lendemain matin une femme à la peau noire du nom d'Adella avait remplacé Marius. Elle nous prendrait en charge à partir de maintenant et nous porta autant d'attention à l'un qu'à l'autre. Nous conseillant, nous rapprochant, nous parlant de techniques de combat allant même jusqu'à nous forcer à la mimer dans séances de self défense, de thaï-chi et autres choses que nous n'étions censés faire qu'à l'entraînement. Mais elle connaissait nos chances de vaincre et voulait les remonter au maximum. Cela ne nous empêcha pas de nous parfaire dans le centre d'entraînement aux côtés des autres tributs. Combat rapproché, armes blanches, reconnaissances de plantes, feu, quasiment tout y passa. Certaines choses étaient innées pour moi, comme faire certains nœuds lancer des couteaux. Ça ressemblait assez aux fléchettes en fait et, bien que je ne sois pas experte, je ne m'en sortais pas si mal que cela aux dire de l'entraîneur. Les entraînements durèrent trois jours, trois longs jours qui furent assez fatiguant mais qui m'apprirent les bases de la survie et du combat. Notre institutrice avait toujours dit que j'étais une fille intelligente qui comprenais vite et, je ne la faisait pas mentir. Bien que je ne retienne pas tout, les concepts étaient assimilés et ne restait plus qu'à savoir si le sort me serait favorable une fois dans cette arène, une fois face aux juges.

Sur ce point, je n'avais en fait pas trop à m'en faire. Je me contentais de montrer quelques noeuds que je posais en piège comme appris, je fis un feu, je tirai sur quelques cibles avec des couteaux et fini par quelques mannequins amputé grâce à une sorte de machette. C'était somme tout assez simple, mais c'était ce que je savais faire. J'avais les bases comme je le disais et l'on m'attribua un six. Autrement dit Du potentiel mais, pas une menace du tout. Cela me convenait, les autres tributs ne feraient pas trop attention à moi mais, ne manqueraient pas de m'embrocher s'ils venaient à me rencontrer. Aiden récolta un magnifique huit dont il était particulièrement fier et je l'en félicitais. Il avait plus de chance de survivre que moi, mais plus de chance d'attirer l'attention aussi avec cette note. Le lendemain vint le temps des interviews. J'avais reçu pour l'occasion une magnifique robe qui de par sa forme me mettait en valeur mais par sa couleur et ses volants gardait ce côté jeune fille. Le plus dur fut le port de talons qui me firent souffrir le martyr tant je les trouvaient haut, mais ils avaient ça de bon que je gagnais dix centimètres et pouvaient regarder mon compagnon de district dans les yeux. Les district passèrent les un après les autres. Fille puis garçon. Le un était arrogant, le deux plus brute, le trois semblait être perdu dans son monde alors que le quatre était du genre enjôleur. Vint le cinq et cette fille aux yeux bridés qui démontra son intelligence en quelques questions suivi de son partenaire un garçon de treize ans, le plus jeune de cette édition qui était juste terrifié. Vint alors mon tour. J'avançais dans ma robe de soirée, souriante comme jamais. Mon coeur battait encore la chamade, mes pas me semblaient être prêt à me tuer en tombant de ces échasses sur lesquels ont m'avais monté, mais je tins bon et arriva finalement sur le siège des invités où je reçus mon interview. L'on parla de tout, de ce que je pensais du capitole, de ma coiffure, du district six et de ce que j'y faisais, de ma sœur à qui j'avais offert ma broche et de ma note qui me permit de glisser un petit

« Dans un filet c'est toujours le plus petit poisson qui passe entre les mailles et ne se fait pas manger ! »

C'était clair. Succinct. Je quittais le plateau avec un mot d'amour pour ma famille et envoyé des baisers à l'assistance alors que mon tour s'achevait. J'avais passé cette épreuve. Louena me dit que je m'en étais incroyablement bien sorti et Adella se contenta hocher de la tête. Aiden me suivi et se montra incroyablement drôle. Il sortait de petites blagues, jouer de son reflet dans ses chaussures et parlait de la beauté des femmes du capitole. Il savait charmer. Il aurait de bon sponsors, je n'en doutais pas. Mais le temps était venu de remonter à notre étage, de manger à notre faim, de prendre nos derniers conseils et d'aller dormir, car demain matin serait le jour de l'arène.


L'Arene

Comme pour le jour de la moisson je n'avais que bien peu dormi cette nuit là. J'avais passé le plus clair de mon temps à observer cette émission ou l'on présenté les meilleurs moments des anciennes arènes, ou l'on spéculais sur l'environnement de notre arène, sur les chances de survie de chacun. Bien sur le un et le quatre avaient pas mal d'admirateur mais Aiden avait une petite cote ainsi qu'une fille du dix alors que moi j'étais vu comme la fille qui mourrait sûrement au bain de sang ou peu de temps après celui ci. Qu'importait ce que pensais les gens, ce qu'ils pouvaient bien espérais de moi ou des jeux. Je pouvais gagner, car après tout, qui aurait parier sur le jeune tribut du district onze lors des secondes éditions des jeux ?

L'aube vint à pointer au loin lorsque je parvint à m'endormir pour quelques heures à peine. Il devait être huit heure lorsque Louena entra dans la chambre pour me réveiller, m'indiquant que le jour était venu. Une servante m'apporta ma tenue,  une combinaison gris perle et verte moulante accompagné de chaussure montante légère. La texture était légère, collante. Je n'irai pas dans un monde de glace c'était sur.  Ma tenue enfilée j’attachai mes cheveux d'un en une queue de cheval haute, légèrement travaillé pour ne pas se défaire trop vite et aller déjeuner. L'appétit n'y était pas ce matin. Pourtant je m'obligeais à ingurgiter quelques viennoiserie et un bol de chocolat chaud. Qui sais ce que je trouverai à manger dans l’arène ? Aiden me rejoins vêtue du même ensemble que moi, notre numéro de district clairement inscrit sur l'épaule et au dos, dans le cas ou l'on ne nous reconnaîtrais plus je présume. Un silence de mort s'était installé sur tout l'étage. Que pouvions nous bien nous dire de toute façon ? L'heure venue, nous quittions notre appartement, serrant une dernière fois Adella qui nous promis de nous aider de son mieux avant de rejoindre l'ascenseur puis l'hovercraft. Nous étions tous là, les vingt quatre tributs de la sixième édition des jeux de la faim. Vêtu de notre tenue vert et gris, nos numéro de district accroché et une femme passant devant chacun d'entre nous pour nous introduire un tube de métal sous la peau. Notre mouchard disait elle, afin que l'on sache toujours ou nous étions dans l'arène. Les regards ne cessaient de se croiser, on y lisait pour la plupart la peur, le questionnement. Survivrais je à cette journée ? Cette fille face à moi sera t elle une image dans le ciel de ce soir ou devrais je la tuer d'ici quelques jours ? Tant de question et d’inquiétude. Tant de pensées qui volaient vers nos districts, vers nos familles. Puis l'atterrissage. Nous descendons l'un après l'autre a deux minutes d'intervalle, rejoignons un pacificateur qui a pour mission de nous conduire dans le dédale de couloir qui doit nous amener à notre sale de préparation et nous laisse en compagnie d'un styliste ou d'un hôte selon. Pour moi c'était Louena qui me serra fortement dans ses bras.  Elle me parla avec douceur, me dit que j'avais toutes mes chances, que j'étais une fille merveilleuse puis me laissa entrer dans ce tube de verre qui se ferma aussitôt sur moi.
Je n'ai jamais était d'une nature claustrophobe, mais en cette fois, j’eus l'impression d’être dans un cercueil de verre. Chaque cellule de mon corps tremblait, mon cœur semblait sur le point d'exploser, mon souffle était celui d'un buffle et puis un petit signe de l’hôtesse qui disparu lorsque la plate forme s’éleva. J'observais avec attention le haut , ne voyant qu'un bleu foncé qui me submergeait.  La plate forme s’arrêtât et je ne compris pas de suite. J'étais dans une sorte de bulle de verre individuelle. Autour de moi les autres tributs qui regardaient avec le même effarement. Nous étions sous l'eau ! Mon regard se lève vers la surface ou je ne vois rien qu'une surface. Pas de soleil, pas de lumière, seulement vingt quatre trou de la taille d'un humain disposaient en cercle. Je comprend alors qu'il va falloir nager  pour remonter à la surface, et fuir, fuir aussi loin qu'il nous sera possible de fuir. Le décompte et en marche, je vois les secondes qui s'égrainent, les regards qui tournent de tributs en tributs, la peur de la mort qui nous assaille puis le un fatidique et nos tube qui s'ouvre d'un coup nous laissant écraser par une trombe d'eau qui s'y engouffre alors que nous devons nager vers la surface. Bon nombre d'entre nous n’ont certainement jamais nagés de leurs vie, parviendront ils à la surface ? Pour ma part j'avais cette chance d'avoir nagé durant chaque vacance et de pouvoir assurer un rythme assez rapide pour remonter parmi les première. Malheureusement le district quatre et bien plus rapide à la nage que nous ne pourrions l'être et c'est le garçon de ce district que je vois dans la corne lorsque je me hisse à la surface. Rien à faire, je vois d'autres silhouette émerger et je cours vers la corne. Mauvaise idée, bonne idée, qu'en sais je ? Je dois avoir de quoi vivre sinon je mourrais assurément. Le sol est de sable et mes pas s'enfoncent, la course est difficile, mais je tiens, j'arrive aux abords de la corne et attrape ce que j'ai sous la main, soit un sac bandoulière et une sorte d’épée courte posé non loin. Les cris se font déjà entendre, les combats ont commencés, je me dois de fuir. La corne est ouverte aux quatre vents et je décide de traverser plutôt que de faire demi tour. Je ne crois pas de tribut au sein même de celle ci, mais tombe sur le garçon du huit qui tente de m'asséner un coup de hache que j'esquive de justesse. Mon parcours dans les jeux à failli s’arrêter à la corne. Mais je contre attaque parvint à lui planter un coup à l'abdomen avant de fuir à toutes jambes les cris qui retentissent derrière moi. De La corne semble être sur une sorte de plage artificielle qui donne directement vers une foret aux arbres étranges et à la chaleur suffocante. Je continu pourtant de courir, j'ai le souffle court, je persévère pourtant durant un long moment, des ombres semblant courir non loin de moi jusqu'à ce qu'a bout de souffle, je m’arrête, me cachant derrière un tronc d'arbre épais, arme dégainée, prête à en découdre si besoin en est.  Puis j’attends ce qui me sembla être une éternité, mais rien ne vint. J'étais seule dans la foret, j'avais un sac et une arme, j'étais en vie, cela n'était pas trop mal non ? Ouvrant le sac en question je le fouillais avec le plus grand des intérêts. J'y trouvais un sachet contenant plusieurs lamelles de bœuf séché, une boussole, une paire de lunette, une gourde qui bien évidemment était vide et trois petit couteau. J'avais touché le jackpot ! De la bouffe et de quoi survivre, les mec c'est décidé , je vais en finale ! J'aurai presque ris à ma petite blague si elle n'était pas si idiote. Ce n'était pas un jeu, c'était de la survie. Restant derrière mon arbre durant quelques temps, je finis par reprendre mon souffle et à me remettre en marche. Je devais mettre de la distance entre la corne et moi même car les carrières en herbes n'allaient pas tarder à chasser le gibier. La chaleur était étouffante, mortelle. Je ne savais plus si j'étais trempé a cause de ma petite brasse ou à cause de la sueur et cette ceinture qui, je l'avais découvert par la suite servait de bouée me semblait plus lourde qu'autre chose. Je finis donc par l'enlever et la glisser dans mon sac, cela n’atténuant malheureusement pas ma soif. Il fallait que je trouve de l'eau au plus vite, c'était ce qui faisait que l'on vive ou que l'on meurs, mais les coups de canons m'interrompirent dans ma marche. Neuf coups. Neuf morts à la corne. Aiden était il déjà tombé ou déambulait il dans la foret comme je le faisais ? Des carrières étaient ils mort ? Je devrais le savoir ce soir en observant le ciel, si j'étais toujours apte à observer le ciel bien sur. Puis la journée passa.  Je fini par trouver de petites marres d'eau ou je rempli ma gourde. Je n'avais pas spécialement confiance en cette eau, mais n'ayant pas de purificateur, je devrais faire avec. J'installais un camp sous un grand arbre ou je pouvais me cacher sous les racines et passait ma première nuit là. Le lendemain matin, je savais que nous n'étions plus que quinze a vivre et je savais également qu'Aiden avait survécu. J'avais observé la veille au soir les morts. Aucun carriériste, mais le district huit et douze était déjà éliminé, sans compté les filles du trois,  du neuf, du onze et les garçons du cinq et du dix. Quinze gamins perdu dans la foret. Voilà qui avait de quoi être sympathique non ? Alors je fis ce que j'avais à faire, je bougé, je me cherchais un endroit plus sur, parcourant la foret, faisant attention à ne pas attirer l'attention, mais quinze personnes dans une foret, ça ne peux que se tomber dessus et c'est malheureusement ce qui m'arriva. La fille du sept me tomba littéralement sur le dos depuis son arbre, me faisant pousser un violent cri avant de rouler avec elle sur le sol. Mon arme avait roulé un peu plus loin et je ne parvenais à l'atteindre, j'étais une enfant allongé sur le sol, les mains d'une fille de seize ans autour de ma gorge tentant de m'asphyxier, n'allait je pas survivre plus d'un jour ? Ma main continua de tenter encore et encore d'attendre  mon arme quand je sentis la prise se relâcher et vis le corps de mon assaillante tomber sur moi au son d'un coup de canon. Il était là, les cheveux humide, le torse nu, une légère blessure sur le pectoraux, une hache ensanglantée à la main, Aiden. Je ne sus sur l'instant si je devais me rejouir ou me faire dessus, car qu'est ce qui l'empecher de me tuer moi aussi ? Mais il se contenta de m'aider à repousser le corps de la tribut du sept et de me relever.

« Tu survivra ? »
« Ouai...elle m'a surprise en tombant d'un arbre c'est tout... »

« Je te pensais pas si facile à tuer. T'en as eu combien ? »

Je rougis quelque peu à sa demande, comme si c'était un exploit d'avoir tuer et dit doucement

« Le garçon du huit »

Il acquiesça un peu, attrapant mon épée courte et me la rendit

« Avec celle ci j'en suis à trois. On fait équipe le temps de dégrossir les rangs ? »

Je ne savais que dire de sa proposition. Certes il était de mon district, ce qui pouvait donner une certaine confiance, mais il avait déjà tué trois tributs et si il avait tué ce pauvre gamin du cinq ? C'est le jeu, je le sais mais j'en éprouvais une grand peine. Pourtant, il fallait survivre, cette aventure m'aura apprise à être plus attentive , mais un peu de compagnie ne serait pas de refus et serait surtout plus intéressante pour survivre un minimum. C'est ainsi qu'une alliance de district naquit. Nous avons passé le reste de la journée à nous trouver un campement dans un arbre ou l'on pouvait monter sans trop de peine et ne pas être trop visible. C'est là que nous passerions notre seconde nuit dans l’arène, alors que le jour n'avait été ponctué que par la mort de la jeune fille du sept. Nous étions quatorze. Puis le troisième jour vint, suivi du quatrième, du cinquième, du sixième. En une semaine de jeu, nous n'étions plus que huit survivants. Ma maîtrise des nœuds s'était avérée utile lorsqu'il fallut attraper lézard et autre mammifère étrange que l'on pue faire griller. Notre maîtrise des armes également. Sur cette semaine j'en était arrivé à trois morts tandis qu'Aiden était monté à quatre. Je n'étais pas plus productive, j'assénais selon le coup fatale. Cela n’empêchait pas les carrière de se montrer agressif, ratissant la foret, tuant ce qu'ils trouvaient sur leur passage. Nous les avons vu au loin une fois du haut d'un arbre et y sommes restaient assez longtemps pour leur laisser le temps de partir ailleurs et de faire résonner le canon. Il n'y avait plus que nous, les tributs du un, les tributs du quatre, le garçon du deux et la fille du cinq. Nous avions du tuer  le garçon du trois du neuf et du onze. Pour le garçon du sept et la fille du dix ils sont sûrement tombés sur les carrières quant à la fille du deux. Cela reste un mystère, mais nous nous en sommes tout de même réjouis. Une carrière de moins c'était toujours ça de prie de non ?
Mais nous n'étions plus que huit et il était temps, nous le savions. Aiden me quitta au petit matin après que l'on ai fait part égale de notre nourriture. Il me souhaita bonne chance et me dit qu'il n'aimera pas avoir à me tuer. Je lui répondit la même chose et l'observer partir au loin.  Je ne descendit de l'arbre qu'un moment après, décidant de me rapprocher un peu de la plage. Mes pas me porter vers cet endroit depuis environ deux heures lorsqu'un grondement assourdissant résonna dans l'arène. Le sol se mit à trembler sans raison apparente, je me mit à courir, passant entre les taillis et les arbres, pour finalement la voir au loin. Une vague gigantesque, immense, s'approcher de la plage que je pouvais apercevoir un peu plus loin. La corne était vide bien sur, ils devaient être en chasse, mais cette  vague me terrifia plus que n'importe quel carrière aurait pu le faire. Je savais qu'il n'y avais aucun moyen de la fuir, aucun moyen d’échapper à ce Tsunami et je fit ce qui me sembla être le plus judicieux, je grimpait à un arbre autant que je le pue avant de sentir le flot exploser contre mon dos et m'emporter. De ce moment je ne me souviens plus de tout. Je me vois tournoyer comme une poupée de chiffon, je me cogne contre différentes choses, je sens des choses me griffer le dos, les bras, une douleur insoutenable me prend au mollet comme une créature venait d'y mordre à pleine dent, puis le noir, l'obscurité. Lorsque je m'éveillais, j'étais étalé sur une branche d'un arbre qui avait résisté à la vague. La douleur me prit aussitôt de partout. Les cotes, la tète, le dos, les bras, mes surtout ma jambes. Me redressant tant bien que mal, je pouvais voir que l’arène n'était plus ce qu'elle était. Disparu la corne d'abondance et la plage, adieu la majorité des arbres en bordure. Tout n'était plus que désolation et marécage. Je voyais des cadavres d'animaux flottaient et me rendit compte que dans ce Tsunami j'avais perdu tout ce que je possédais. Je me retrouvais dans un arbre, blessait  et à moitié nu. Devant faire l'inspection de mon état, je remarquais que la plupart des choses que j'avais était des coupures peu profondes, des bleus, sûrement une cote cassé et...mon mollet à demi arraché qui pendait vers le vide. A sa vue, je faillis rendre le peu que mon estomac contenait. Comment allait je bien pouvoir survivre dans cette arène avec le mollet en cet état ? En sept jour je n'avais eu aucun cadeau de sponsor, rien qui puisse m'aider à survivre, j'avais perdu mon sac, mon arme. Qu'allais je devenir ? Essayant de me calmer, je réfléchis à la marche à suivre. Le plus simple était de faire un garrot. Oui. Cherchant avec quoi je pourrais bien faire ce garrot je me souvenais du ruban offert que j'avais attaché à mon poignée si fort qu'il y était toujours. Un petit sourire me vint. J'avais perdu tout ce que j'avais sauf ce petit ruban. Le détachant de mon poignée j'en fis un garrot au dessus du genou. Oui, toujours faire un garrot sur un os et pas deux sinon hémorragie, je m'en souvenais. Le garrot fait, il me restait à faire le plus difficile. Descendre de ce maudit arbre. Je fit ce que je pue, tentant de ne pas m'appuyer sur ma jambe, de descendre lentement, mais je tombé tout de même de quelque mètres dans une eau boueuse et absolument immonde. Il fallait que je bouge dans un endroit plus sec, que je trouve de quoi me défendre dans les débris, que je sache combien d'autres avaient survécu, car si j'étais la seule on m'aurait déjà emmené loin de cette arène.
Le jour déclinais a mesure que j'avançais péniblement . J'utilisais une branche pour avancer et me permettre de ne pas m'appuyer trop fortement sur ma jambe blessée. Je fini par trouver un couteau cranté dans un tronc d'arbre ainsi qu'un petit sac flottant non loin. Il n'y avait rien dedans qu'une pomme à l'allure douteuse au vue de son séjour dans l'eau. Je le pris malgré tout, me disant que c'était mieux que rien. Les eaux se retirèrent lentement alors que le soleil disparaissais et je fini par me poser derrière un monticule de déchet et de débris qui me semblait être le lieu parfait pour m'installer et regarder l'état de ma jambe. Ce n'était pas beau à voir, je vous le dit de suite. Je cru même que j'allais perdre ma jambe dans cette arène, faire une gangrène et mourir bêtement après avoir survécu à tout cela. Mais alors que mes espoirs disparaissais, un petit bip empli d'espoir se porta à mon oreille. Le parachute atterri non loin de moi. Mon premier cadeau de sponsor, j'en pleurais de joie avant même de l'ouvrir remerciant encore et encore pour y trouver un petit pain chaud et une pommade avec ce petit mot

« encore trois et tu rentre. Applique genereusement. Adella. »

Encore trois. Nous étions donc quatre survivants. La moitié de ce que nous étions ce matin même. Mais qui était mort ? Qui avait bu la tasse ? Je m'en préoccuperai plus tard. Relevant ma jambe meurtrie, je relevé les chairs avec des gémissement de douleur, les remettant comme je pouvais avant d'appliquer la pommade de partout sur la plaie, une fraîcheur emplissant immédiatement la plaie brûlante alors que je poussais un soulagement. J'allais peut être survivre après tout. Ma blessure soignée je rangeais la pommade dans le sac, me promettant d'en remettre au matin, puis attaquais le petit pain, remarquant alors seulement à quel point j'avais faim et combien mes cotes me faisaient mal. Puis l'hymne de Panem Résonna et le ciel s'illumina des tributs n’ayant pas survécu au Tsunami. Cela commença avec la tribut du un, puis le tribut du deux. Ce qui me paraissait être une assez bonne nouvelle, surtout quand je vis le garçon du quatre les suivre. Il avait beau savoir nager, ce Tsunami relevé plus de la chance que de la survie. Puis mon regard se figea sur ses yeux doux, son sourire franc et ses cheveux mi long. Aiden Javert, District six, me souriait depuis le ciel. Des pleurs me prirent aussitôt. Je tentais de les garder aussi silencieux que possible, mais je ne pouvais les retenir. Nous avions passé une semaine à nous entraider, à survivre ensemble. Nous nous étions quitté au matin même...Pourquoi ?

Ma crise de larme dura environ une heure avant que je ne parvienne à me calmer,jurant aux caméra que je rentrerai au district et que je poserai des fleurs sur sa tombe. Mon petit pain n'avait plus de goût. Je n'en avais avalé que la moitié, mais me sentais incapable de manger plus. Je le rangeais ainsi dans mon sac et passait ma huitième nuit dans l'arène. Lorsque je m’éveillais, les eaux n'étaient plus et la chaleur étouffante avait repris le dessus. Ma jambe, toujours douloureuse, n'étais plus aussi affreuse à voir bien que toujours très moche. J'appliquais de nouveau de la pommade, m'offrant ensuite le reste de mon petit pain avant de me lever et de reprendre mon chemin de nomade. Nous n'étions plus que quatre. Nous n'aurions plus de Tsunami de ce genre, j'en étais sur et je voyais la victoire au bout du tunnel. Je survivrai malgré tout, j'avais survécu à vingt tributs, je pouvais survivre à trois tributs de plus non ? Ma marche et lente et  douloureuse. Mon bâton m'aidait toujours, mais je devais m’arrêter toutes les dix minutes pour souffler.   Je rejoins finalement une étendu de sable, non loin de là ou devait se trouver auparavant la corne. Il n'y avait personne dans les environ. Un palmier couché m'offrait son tronc large pour abris. Je m'installais là, goûtant au repos, attrapant une noix de coco a  demi enterrée dans le sable que j'ouvris à l'aide de mon couteau. J'en bue le lait qui étancha ma soif et découpa avec délicatesse la chair que je mangeais doucement. Trois morts de plus. Voila ce que chacun devait se dire. Plus que trois morts et je rentrerai chez moi. Mais les trois morts n'arrivèrent pas si vite. Il fallut attendre deux jour pour entendre un coup de canon.  Pourquoi les juges n'étaient pas intervenu avant ? Peut être que le spectacle de tribut à moitié mort et blessé, tentant de survivre dans la jungle était palpitante ? Peut être que l'un d'entre nous été trop atteint par ses blessures et avait finalement péri de celles ci. Qu'en sais je . Je me souviens juste m’être retourner et avoir vu l'hovercraft s'envoler au loin, remontant une griffe de métal dans laquelle devait être le tribut mort. Trois survivants. J'appris le soir même que c'était le garçon du district un qui avait succombé. Le gagnant serait donc une gagnante Il ne restait plus que moi, la fille asiatique du cinq et la blonde du quatre. Quatre, Cinq ou Six. J'aurai presque trouvais cela drôle de voir notre district se suivre ainsi. Mais je ne pouvais me reposer sur mes lauriers. Bien que ma jambe aille mieux, je continuais de boitais et ne pouvais réellement courir. J'avais une provision de deux noix de coco dans mon sac, ainsi que le reste de pommade. J’avais réussi à arracher un bout de ma combinaison avec mon couteau pour couvrir ma plaie, et un moyen de réparer la bretelle de mon soutif rompu dans le Tsunami qui avait exposé mon sein droit aux pervers du capitole. J'avais tout d'une survivante. Blessée, la tenue en lambeau, les cheveux hirsute. Il fallait que cette arène se termine vite. Je commençais à me sentir à bout de force.  

La Finale

Cela faisait maintenant treize jours que j'étais dans ce monde atroce et suffoquant. J'en venais presque à me demander si j'en sortirais un jour. Puis un bruit attira mon attention. Cela faisait plusieurs jours que je restais proche de la plage et des frondaisons. Je savais que les autres tributs ne viendraient pas. Ils auraient trop peur d'un nouveau Tsunami. Pour ma part j'avais fait bonne pioche, j'avais trouver une ou deux choses intéressante. Pas bien mirobolante, mais utile, comme boite de conserve bosselé qui attira mon attention par le brillant de son acier au soleil ou un morceau de je ne sais quoi qui me permettait de recueillir du liquide.  Mais cette fois, je sentais la finale venir. Ce moment ou nous serions toutes trois réunis sur la plage pour le combat finale. Et cela ne manqua pas. Je les vis toutes deux sortir des arbres, poursuivit par une horde de créature qui à peine arrivés sur la plage se mirent à leur hurler dessus avant de disparaître dans la pénombre. Elle n'était pas loin l'une de l'autre. Faisait elles équipe contre moi ou était ce une coïncidence ? Le fait est qu'elles me virent autant que je les vis. Il n'était plus temps de fuir. Pourtant aucune de nous ne bougeais. Nous nous observions, cherchions à voir les ravage qu'avait fait le piège géant sur nous. L'asiatique avait un bandage de feuille sur un œil et n'avait plus que ses sous vêtements qui laissait apparaître des coupures, des bleus et  une autre bandage sur le haut de la cuisse.
La fille du quatre s'en était mieux sorti à ne pas en douter. Elle avait également quelques coupures et hématomes, mais ne semblait pas plus mal en point que cela, bien que son teint pale laisser présager une quelconque maladie. J'avais pour ma part déjà mon couteau à la main, remarquant alors que si la fille du quatre avait ce qui ressemblait à une petite dague, la tribut du cinq n'avait qu'un couteau de fortune, fait d'une lame brisée et d'un manche quelconque attaché par les lianes. Mais cela ne l’arrêta pas. Je la vis alors courir tant bien que mal sur la tribut du quatre se jetant sur elle dans un cri de guerrière alors que je faisais de même. La bataille aller être féroce. Les coups pleuvaient. Coup de poings, coup de pied, coup de couteau. Je sentis la lame m’entaillais le bras dans un cris tandis que les cris continuais. Je sentis venir en ma main une touffe de cheveux qui se révéla noir de jais alors qu'un bruit de canon résonnais. Reculant d'instinct, je vis la tribut du district tomber sur le sable,  le manche d'un couteau dépassant de gorge, une partie de son crane dévoilé par la touffe de cheveux que j'avais arraché.  Nous n'étions plus que deux. Elle ou moi ? La vie ou la Mort ?

J'avais une mauvaise entaille au niveau de l'épaule , tandis que je la voyais grimacer en se tenant un sein. Il n'était pas tranché, mais comme...coupé. Le sang coulais à flot, mais cela ne l’empêcha pas de tenter une attaque. Elle n'avait rien à perdre. Si elle me tuais elle sortirai d'ici avant de s’être vidé de son sang. Si je la tuais...je la tuais. Étrangement je ne trouvais rien de mieux à faire à cet instant que de lui lancer une noix de coco traînant au sol, qu'elle se prie en plein front, tombant sur le sable alors que je lui sautais dessus. Elle cria et tentant de me repousser. Je sentis sa lame dans cuisse alors que j'appuyais de toutes mes forces sur son sein, la faisant hurler de plus belle, alors que sa lame semblait me couper plus profondement, plus longuement. J'appuyais jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus avoir la force de  tenir ma main armé et laissais mon couteau plongé dans son crane.  Toute force la lâchant alors, le canon, puis les trompettes résonnant partout en l’arène.

« Mesdames et Messieurs, La grande gagnante de cette sixième édition des Hunger Games. Eponine Bradshaw, District 6 ! »


Un rire fou me prie. Je me mis à rire, puis à pleurer tout ce que je pouvais. La douleur dans ma cuisse me lanciné affreusement, mes cotes me coupé le souffle, j'étais couverte de sang, mais j'avais survécu à l'arène. Moi la petite fille apeurée dans sa robe robe à dentelle. Moi la tribut qui ne pourrai jamais survivre j'étais parvenue à vaincre. L'Hovercraft se matérialisa au dessus de moi en cet instant ou j'étais toujours sur le corps de ma victime. Je les voyais elle est cette fille du cinq. Leurs familles avaient du porter tant d'espoir sur elles. Ils avaient du prier pour leur survie elles qui étaient arrivées si loin. Je savais que je devrais vivre avec cela sur la conscience. La mort d'adolescents. Matthew du Trois, Aquatra du quatre, Mizzie du cinq, Holly du sept, Blaine du neuf, Jefferson du onze. Ces tributs étaient morts de ma main et de celle d'Aiden bien sur. Mais j'avais pris leur vie alors que la mienne était sauve et que tendant mon bras blessé vers l'échelle de corde qui descendait, je sentais un courant électrifié parcourir mon cœur, je m’élevais au dessus de l’arène, au dessus des corps, au dessus de tout cela.

Je restait en soin intensif durant quatre jours. Le temps que l'on me soigne, qu'on me donne visage humain et pas celui d'une pauvre fille bleuis de partout, les lèvres gercées, la peau sur les os, les cheveux hirsutes et sales. Au bout de quatre jours, je dû me plier à cette règle qui veux que l'on filme le tribut dans sa tenue d'arène, rejoindre son mentor, son styliste et son hotesse. Je repassais donc la tenue même que je portais en arène, aussi rapiécée et déchirée qu'elle puisse être et parcouru ce couloir qui me séparais d'eux. Les larmes furent bien sur au rendez vous. Louena ne cessa de me congratuler, Adella me serra contre elle m'assurant qu'elle avait toujours crue en moi et mon styliste, se contenta de caresser ma joue en me souhaitant la bienvenue. Dans les deux jours qui suivirent, je dû offrir l'interview exclusive de la vainqueur au capitole. Ce moment ou seule sur un petit siège en velours rouge, dans une robe de taffeta rose sans manche à la jupe mi longue je dû revoir l'arène de son début, observer ce moment ou l'on nous vois nager jusqu'à là surface avant que nos conduit ne se referme pour nous empêcher de nous cacher sous l'eau, des morts qui s'y firent, du gros plan sur le garçon du huit qui mourut alors que je fuyais, de la frénésie d'Aiden sur la fille du trois, des carrières tuant encore et encore, puis de notre alliance. On me posa beaucoup de question auquel j’eus du mal à répondre. Aiden était un garçon gentil, de mon district. Et bien que je sache que cela n'avait été moi cela aurait été lui, je ne pue m’empêcher de verser une larme que je fis passer sur l'émotion. Vint ensuite  les interviews de ma famille et de mes amis jurant que j'avais le potentiel de gagner et montrant combien ils s'étaient rationnés afin de cotiser de quoi m'envoyer quelque chose. L’émotion me pris de plein fouet, je ne voulais plus que les serrer contre moi, malheureusement je devais affronter de nouveau le Tsunami que je regardais d'un air médusée. Ma peur dû se ressentir au visage que j'arborais dans cette petite bulle en haut de l’écran lorsque je vis la vague s’écraser sur les carrières en bord de plage, sur moi sur toutes choses vivante dans cette arène. Puis je vis les caméra cachés, filmé sous les eaux, je me suis vue roulant, hurlant sous l'eau, des branches me griffant, arrachant mes vertement, je vis mon arme me trancher le mollet avant de disparaître dans l'eau, puis la branche sur laquelle je me suis assommée, sur laquelle je me suis éveillée. On me dit que j'avais vraiment eu de la chance et que j'avais tout l'air d'une sirène en ces eaux boueuse, me débattant pour ma survie. Je n'osais le contredire. Je n'osais dire que je ne me débattais pas, que je me contentais de hurler de tenter de remonter, de vouloir me mettre en boule et me protéger. Puis je vis les autres concurrents. Les tributs morts noyais. Ceux qui avaient reçu quelque chose lors du Tsunami tel Aiden mort d'une hache venu lui ouvrir les entrailles alors que l'eau l'emporté. Puis  l'on revint sur ma survie, sur mon mollet, ma force de caractère, mon envie de vivre alors que le tribut du un s'était laissé mourir et enfin la finale qui me parut horrible vu d'ici alors qu'on ne cessais de me répéter

« C'était du grand spectacle ! »


L'interview terminée, je fut dirigée vers l'avenue ou nous avions défilé, là ou face au président Stark, qui me félicitais pour ma victoire, posa sur mon front une couronne faite de diamant. La couronne était différente d'année en année. Toujours façonnée une fois le vainqueur annoncé pour coller au plus à sa personne. L'on pensé je valais les diamants, je ne dit rien,me contentant de saluer la fouler alentour avant de pouvoir enfin reprendre le train qui me ramènerait chez moi, au District six.

Et Après ?

Cela fait maintenant dix ans que j'ai survécu aux horreurs de l'arène. Aiden comme les autres ne sont plus que de lointain souvenir pour tous, alors qu'ils hantent chacune de mes nuits. J'ai vingt cinq ans et n'est plus en ce monde que ma fille. Le capitole est toujours friand de jolie gagnante et quand un riche capitolin veux se payer votre compagnie pour la nuit, soit vous dite oui, soit on tue votre famille. J'ai eu le malheur de dire non et  mes parents furent tuer dans un 'accident' de chantier, me laissant seule avec ma sœur. Je dû laisser ces porcs me passer dessus en serrant les dents. J'avais survécu à l'arène pour devenir la catin du capitole Eponine Bradshaw, dit la sirène du six depuis ce foutu Tsunami. Ma sœur est morte quatre ans après ma victoire, lorsqu'elle fut étrangement tirée au sort comme tribut du six. Bizarrement les frères et sœurs sont souvent tiré au sort ai je remarqué. Un peu de rebondissement dans la vie des anciens vainqueurs sûrement. Toujours est il qu'elle ne parvint pas à atteindre le cap des huit survivants. J'en fut anéanti. Mais j'avais ma fille. Elle est née peu Après la huitième édition des jeux. Je crains le jour ou apte à rejoindre les rangs de ceux qui peuvent être moissonnés j'entendrais son nom. Pour le reste...je survis, bien que je meurs un peu plus chaque année en voyant mes tributs mourir, surtout cette année ou j'avais tant espérais voir Seirina rentrer.


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Dernière édition par Seirina Galway le Jeu 13 Fév - 15:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! Eponine - Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 15:27

Reeeeeeee o/

Et un nouveau mentor pour le Six duh
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Olympe Milano
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+ Capitole +


♣ Nombre de message : 153
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MessageSujet: Re: Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! Eponine - Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 16:09

Re-bienvenue  lol!
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MessageSujet: Re: Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! Eponine - Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 17:10

Re bienvenue à toiii ♥
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MessageSujet: Re: Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! Eponine - Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur! I_icon_minitimeVen 14 Fév - 10:50

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Te voilà Validé !



→ N’oublies pas de te rendre à cet [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] pour recenser ta célébrité.
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Tu as vu comment je triche et que j'avais déjà lu l'histoire ? Bref du coup c'est valide ! Rebienvenu parmi les mentors !

A bientôt et bon jeu !


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Eponine S. Bradshaw, j'ai survécu à l'horreur!

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