La Moisson [14ème édition]

♣ Nombre de message : 806 ♣ Date d'inscription : 18/02/2012

C’est le Grand Jour. Le jour où les districts tremblent. Le jour où le Capitole se réjouit. Le jour où la mort vient frapper à vos portes. La Moisson. Désormais, plus personne ne peut y échapper. Dans quelques minutes, tout le monde sera rassemblé (d’ailleurs, des gens sont déjà en train d’arriver) et les deux tributs seront sélectionnés. C’est ainsi. L’accompagnatrice songe à cela, tout en lançant divers ordres à l’équipe de télévision. Il faut que tout soit parfait pour ce grand évènement, sinon le président risque de ne pas être très content. D’un œil expert, elle examine avec minutie la position des caméras, la direction des spots, ainsi que le montage des écrans géants et de l’estrade. Tout se met en forme progressivement devant l’hôtel de ville. En plus, un magnifique soleil resplendit sur le district, alors que demander de plus ? Une belle journée pour une belle Moisson. Avec un peu de chance, elle aura sa promotion.

- N’oubliez pas qu’il nous faudra retransmettre le discours du président, donc vous avez intérêt à ce que tout soit prêt d’ici là.

Sa remarque a fusé. Implacable. Les techniciens se répandent en excuses, mais l’accompagnatrice ne les écoute pas. Elle a bien mieux à faire lors de cette grande journée. Peu à peu, la population s’anime et commence à prendre place en face de l’estrade. Tout est prêt. L’équipement est installé, l’équipe de télévision est en place. Dans cinq minutes, il sera quatorze heures et la Moisson débutera officiellement. En attendant, c’est un peu la cohue générale. Chacun parle à son voisin en émettant des pronostiques : qui seront les chanceux à participer aux Hunger Games ? Quelle sera la forme de l’arène ? L’excitation est à son comble, ou c’est du moins l’impression qui anime l’accompagnatrice. Elle a hâte de commencer. Il a été décidé que les adultes seraient au fond, tandis que les adolescents se trouveraient aux premières loges. Les filles d’un côté, les garçons de l’autre, bien sûr. Les plus vieux en arrière et les plus jeunes en avant. Tout est paramétré au millimètre prêt.

Quatorze heures. C’est parti. Le sourire jusqu’aux oreilles, l’accompagnatrice monte sur l’estrade et s’approche du micro. Depuis le temps qu’elle attend ce moment ! Elle s’éclaircit la gorge et annonce, d’une voix fluette et typique du Capitole :

- Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable !

[HJ : La Moisson est obligatoire pour tous, que vous soyez futurs tributs ou membres de la population. Je vous demanderai d'attendre 19h avant de poster, histoire qu'il y ait une parfaite équité entre les districts. Je rappelle que le Rp durera deux semaines à compter de ce jour. La première partie raconte comment vous gérerez la pression des 'avant sélection'. Ensuite, je ferai un post avec le même compte pour le discours du président, ainsi que les sélections. Par ailleurs, merci de me dire par MP (Milo Kyte) si vous désirez que votre personnage se porte volontaire. Une fois ce second post réalisé, les tributs seront immédiatement entraînés dans l'hôtel de ville où ils rencontreront leurs proches, qui peuvent être les gens de la population. Je vous en reparlerai le moment venu. Joyeux Hunger Games!]

**Invité** Invité

C'était le jour de la Moisson, Les districts de Panem étaient mobilisés sous la terreur de ces nouveaux Hunger Games. La 14e édition allait bientôt commencer, les enfants tremblaient par peur de voir leurs noms être lut à voix haute. Mais c'était différent ici dans le District 2, Le district des fournisseurs d'armes du Capitole.Les Hunger Games était un défi, les enfants d'ci étaient entraînés depuis leurs jeunes âges pour ces jeux. Ou la barbarie ou la stratégie allait faire survivre le plus fort qui se couvrait de gloire et de richesse. Le District 2 avait des volontaires à chaque année, de jeunes hommes et femmes entraînés depuis longtemps et qui pouvait massacrer les plus faibles dès les premiers secondes des jeux dans le bain de sang de la Corne d'Abondance. La moisson, c'était avec les souvenirs du passé qui revenait dans la mémoire de Natelia. La mentor c'était levée à l'aurore, dans le quartier des vainqueurs. Elle y vivait depuis plus de 5 ans. Natelia était resplendissantek, Elle avait coiffée ses cheveux tombant sur ses épaules. Une longue robe rouge tel les rubis du District 1 constituait sa tenue et une touche de maquillage. La mentor marchait dans son grand salon et elle prit la photo dans un cadre en or c'était celle de Kassim. Son amoureux, mort dans les Hunger Games. La photo le représentait, seul et souriant. Natelia le regarda longuement comme si il était toujours en vie.

-Kassim c'est toi qui aurait du vivre dans cette maison...Et j'aurait du mourir à ta place...Que le sort soit favorable cette année...

Elle déposa un baiser sur la photo et déposa le cadre doucement, Elle devait se présenter sur la grande place pour le tirage de la Moisson, Elle prit le temps de se regarder dans le miroir de son entrée et mit une chaîne d'argent son cou. Natelia quitta sa prestigieuse maison du quartier du Vainqueur et se dirigea sur la place centrale, Elle salua les dignitaires du Capitole et prit place sur son siège sur l'estrade. Le siège du mentor qu'elle pourrait bientôt cèder si un des deux tributs de son Disrict remporterait les Jeux. Pour le moment, elle se mit à pensée aux Jeux de cette année. En tant que Mentor, elle était redoutable et exigeait que ses tributs se dépasse à fond pour remporter les Jeux. Natelia pouvait bien paraître fragile mais il ne fallait pas qu'elle mette la main sur un poignard car il risquerait d'aller s'enfoncer dans le cou du premier adversaire qu'elle voyerait. Elle pensa à l'atmosphère du Capitole, Les Jeux était l'évènement de l'année. Les habitants de Panem serait rivée sur leurs écrans pour voir comment les tributs allait s'entretuer. Natelia espérait pouvoir dénicher le maximum de Sponsors pour ses tributs. La mentor se prépara à la cérémonie, bien assise, les jambes croisées, Elle allait supporter le regard des habitants du District. Son seul souhait de cette 14e Édition, était que le nom de son frère ne soit pas piger. Conseiller son frère était la dernière chose qu'elle voulait faire. Le temps semblait passé assez vite pour laisser place aux Jeux car elle voyait déjà les enfants de tout âge commencer à ce rassembler devant l'estrade. Elle offrit son plus beau sourire en attendant le message du maire et la vidéo annuelle que Natelia commença à connaître par coeur.

**Invité** Invité

Je n’avais pas attendue Chleo cette fois ci, le jour dont j’avais tant rêvé venait enfin de débuter. Je trépignais d’impatience dans la queue pour pouvoir me faire prélever mon sang et ainsi aller dans les rangs. Les autres districts nous aurait pris pour des fous car l’excitation était palpable sur la grande place…Je m’étais faite belle, moi qui n’avait pas besoin de maquillage, j’avais accordé le droit à ma mère de passer un soupçon de mascara et autres artifices. Mes cheveux habituellement raides ondulaient autour de mon visage, les regards des jeunes hommes du district glissaient sur les courbes qui se dessinaient sur ma robe, savamment coupée pour laisser libre cours à l’imagination de ces messieurs. Mais peux m’importais, je cherchais à présent les deux personnes que je pouvais adorer et détester à la fois, Chleo Sullivan, ma Jumelle non par la naissance mais par le cœur et aussi par la Haine, et celui que je pouvais me résoudre à achever,supprimer de mon esprit, Sean…Justement je trouvai son large dos aux milieux des garçons de son âges, sa carrure se découpait à travers sa chemise, je me mordis la lèvre. J’oubliai alors durant un court instant la moisson et j’avais comme seule envie de me blottir contre lui. Beurk je devenais guimauve à souhait ! Je me ressaisis plantant mes yeux chocolats sur la jeune femme qui s’installait sur l’estrade…Une Mentor peut être ? Un demi-sourire s’afficha sur mon visage, je ne tenais plus en place…Mais qu’ils se dépêchent tous ! Les minutes étaient longues et interminables...

Bon sang ! Murmurais-je.

La lumière du soleil caresse mes yeux, me réveillant tout en douceur. Une légère brise passe par la fente de ma fenêtre, que je laisse ouverte chaque nuit par habitude, effleurant ma peau et achevant mon réveil. La journée ne pouvait pas mieux commencer ! Cette nuit, j’avais rêvé des Jeux, encore et toujours. J’étais dans l’arène, et je gagnais après avoir achevé ma dernière victime en lui enfonçant un couteau dans le cœur. C’était un beau rêve, que je fais souvent d’ailleurs. Ce ne pouvait être qu’une prémonition !

Il est temps de me lever et de me préparer, car est enfin venu le jour que l’on attend tous au District 2. Aujourd’hui, c’est le jour de la Moisson. Il faut que je sois parfaite, je ne vais pas rater une telle occasion pour en mettre plein la vue aux autres. C’est la raison pour laquelle je me suis levée si tôt, pour prendre le temps de me faire belle. Après une bonne douche, j’enfile la robe que ma mère m’a achetée il y a deux jours spécialement pour la Moisson de cette année. Elle est plutôt belle il faut l’avouer. C’est une robe à bustier blanche, tressée de fils dorés, serrée au niveau du ventre, bouffante ensuite, s’arrêtant un peu avant mes genoux. Certains pourraient la trouver un peu provocante à cause de son décolleté plongeant et de sa longueur assez… réduite. Elle me met cependant particulièrement en valeur, et c’est tout ce qui compte. Il fallait que je marque les esprits. Ma mère l’a très bien compris, et elle a toujours été très douée pour me trouver des robes qui me siéent à merveille.
Je m’occupe de mes cheveux. Lorsque j’ai fini, de belles boucles brunes encadrent mon visage et tombent sur mes épaules, exactement comme je le veux. Ensuite, je me maquille. Pas de trop non plus, il ne faut pas abuser des bonnes choses. Quand je m’estime parfaite, prête à faire chavirer les cœurs, je descends, pour me montrer à mes parents. Leurs réactions ne me déçoivent pas. Mon père ouvre de grands yeux, et ma mère applaudit en me voyant. Je reçois leurs habituels compliments qui me font toujours énormément plaisir, et l’on se met à table. Je suis tellement pressée que je me dépêche de manger. Je ne cesse de jeter des coups d’œil à l’horloge, mais je ne sais pour quelle raison mesquine les aiguilles refusent de tourner plus vite. Quand l'heure arrive enfin, je sautille sur place d'impatience, et prie mes parents de se dépêcher. N’habitant pas loin de l’hôtel de ville, le trajet est court, à mon grand bonheur. Ce n’est que quand je me retrouve à faire la queue pour que l’on me prélève mon sang que je me calme et que je me retrouve dans mon élément. Tous les regards sont posés sur moi, que ce soit des filles, ou des garçons. Je sais ce qu’ils pensent. Je sais que les filles sont jalouses et quand aux garçons … Je leur faisais de l’effet, il suffit de voir leurs têtes. Étant, comme d’habitude, le centre d’attention, je vois que je n’ai pas fait de fautes de goûts. Avec ma robe blanche immaculée, on me voit de loin. Juste devant l’estrade, les gens se tordent le cou pour m’apercevoir. C’est parfait. Si mon nom n’est pas tiré au sort cette année, ce qui sera le cas étant donné qu’il n’apparait qu’une fois, je me porterai volontaire. Il fallait donc que je sois facilement repérable, d’où le choix de la couleur blanche, pour faire une entrée remarquable. Personne n’est au courant, c’est la surprise de cette année, seul mes parents sont dans la confidence. Depuis ma plus tendre enfance, j’étais entrainée de façon intensive, encore plus que les autres enfants de mon district. Mon père est le fabricant d’arme officiel du Capitole, et ma mère est la plus importante pacificatrice du district, il va donc de soi qu’ils m’ont transmis tout leur savoir faire dans le maniement des armes, me rendant bien plus habile que la plupart.

Tandis que la queue avance peu à peu, je cherche du regard des gens que je connais. Sur l’estrade, je vois s’installer Natelia Van Wood, la mentor du district, et dans quelques heures, MA mentor. Dans l’amas de fille, je repère tout de suite celle que je cherche, Isis Forsyth, ma meilleure amie d’enfance, ma jumelle de cœur, comme on a tant l’habitude de s’appeler, celle avec qui je partage tout, ou presque. Elle n’est pas encore au courant de ma décision. On la voit de loin, elle aussi, dans sa belle robe, rayonnant même de dos parmi les autres qui étaient presque trop banale à côté d’elle. A mon soulagement, sa robe n’était pas plus belle que la mienne.
On m’enregistre enfin et je peux rejoindre les filles de mon âge. Je décide d’aller vers Isis. Bien qu’une fille a déjà pris place à côté d’elle, je ne me gène pas pour la pousser.

"Jolie robe Isis" dis-je en prenant place à ses côtés, et en lui offrant mon plus beau sourire

**Invité** Invité

Je sortie de mes pensées, lorsque je sentie une présence familière à mes côtés. Chleo venait d’arriver en grande pompe dans une robe qui je dois l’admettre était plutôt ravissante. Celle-ci s’acquit de me complimenter sur ma robe, tout en prenant place à mes côtés ne laissant pas d’autres choix à la fille qui s’y trouvait quelques seconde auparavant.

« Merci tu n’es pas mal non plus ! »

Lui concédais-je avec un sourire semblable au sien. Apparemment une fois de plus nous avions eu la même idée nos cheveux étaient bouclés pratiquement à l’identique, je saisis une boucle de Chleo :

«Hum je ne sais pas si je dois être contente ou non de voir que nous ayons encore fait pareil Miss Sullivan ?»

Soupirais-je avec une pointe de sarcasme, relâchant la mèche de cheveux qui retomba mollement sur l’épaule de mon amie .Non décidément on ne pourra jamais supprimer ce lien qui nous unis toute les deux .Des gens du district m’avaient déjà interrogé sur le faite que nous voulions nous surpasser l’une l’autre et qu’un jour une perdra forcément. Ma seule réaction fut de les envoyer balader, car je ne préférai y penser que lorsque le moment sera venu pour nous de lâcher définitivement prise et de retourner au rang de simple étrangère. Bien sûr je m’appuyais un peu sur le faite d’être le prochain tribut aujourd’hui pour pouvoir enfin installer une distance et montrer de quoi je suis capable. Oh oui quand bien même, je ferai des alliances, je serai sans pitié à la fin j’en suis convaincue…Sean me manquera-t-il si je vais là-bas au Capitole ? Ha non je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine, ce que je pouvais me trouver stupide dans ces moments-là …Mais si j’étais tirée viendrait il me voir pour me dire au revoir, adieu et peut être plus ? Détournant mon attention de Chleo je sentais que l’on m’observait, Bingo ! Il venait de se retourner, avait-il eu la même pensée que moi ? Son regard avait quelque chose de meurtrie comme si il ne savait pas quel choix faire…C’est là que je saisis, si nous étions le couple de tributs du district 2, un seul ne peut en réchapper dans le meilleur des cas…

Il est vrai que nous avons un style très ressemblant aujourd’hui encore. Nous avons adopté la même coupe de cheveux, sans nous être concertée. Ça a un côté agaçant de savoir qu’elle me fait de la concurrence aujourd’hui encore alors que cette journée est MA journée. Les gens doivent encore nous prendre pour des sœurs, comme d’habitude. Dans notre jeunesse, on avait l’habitude d’en jouer, mais à force ça devenait lassant. Je veux marquer l’écart entre elle et moi désormais. Depuis ce fameux jour dont nous évitons de reparler, nous faisons tout pour essayer de nous différencier, mais pour la plupart du temps, c’est un échec. La preuve aujourd’hui.

« Il faut croire que quoi que nous fassions, nous faisons la même chose. Il faut se rendre à l’évidence » dis-je avec un sourire hypocrite.

Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que cela va changer à l’instant même où je me fraierai un passage dans la foule pour crier les trois mots qui feront de moi la tribute du district 2, trois mots qui m’inscriront dans l’histoire des Hunger Games. Ah ! Qu’est ce que j’ai hâte !
Pourquoi cela prend-il autant de temps ? Pourquoi ces idiots de retardataires ne sont-ils pas venus à l’heure ? Quelle idée de faire attendre les gens en ce si grand jour !
Je m’impatiente, et la seule chose qui me fait tenir est de penser à toute à l’heure, d’imaginer la réaction des gens, mais surtout celle d’Isis. Je la vois déjà figée par la surprise, les yeux grands ouvert, ne comprenant pas ce qui se passe, incapable de réagir. Cette image me remplit d’une immense satisfaction, qui m’arrache un petit sourire de contentement qui en ferait frémir plus d’un. Enfin j’allais largement surpasser Isis, et je pourrai lui dire en face Échec et Mat !
Je me demande tout de même si elle viendra me dire au revoir. A moins qu’elle ne soit trop dégoutée et qu’elle préfère passer ses nerfs sur autre chose.

Je lui jette un coup d’œil, et je vois qu’elle regarde en direction du groupe de garçon. Je n’ai aucun mal à deviner qui est la personne qu’elle fixe. Sean Malmor. Un beau spécimen peut-on dire. Un brun aux yeux verts à la musculature parfaitement proportionnée. L’un des seuls garçons de ma tranche d’âge qui ne faisait pas parti de mon tableau de chasse, car je l’ai promis a Isis. Il ne faut pas croire que je respecte toutes mes promesses, loin de là, mais disons que je le lui ai juré quand nous avions 14 ans, et que je peux bien lui faire cette faveur. J’ai tous les autres garçons à mes pieds de toute façon.
Je remarque que tous les deux s’observent bizarrement. Et c’est là que je comprends. Isis veut se porter volontaire elle aussi. Elle ne me l'a pas dit mais à tous les coups c’est ce qu’elle veut faire. Et elle a peur que Sean fasse de même. C’est vrai que ce serait triste pour elle de se retrouver dans l’arène contre lui. Il faut donc que je sois plus rapide qu’elle, que je me porte volontaire avant elle. Cette année elle ne me volera pas la vedette.

« Il n’aura pas le cran de le faire, de se porter volontaire » je murmure à l’oreille d’Isis, a la fois pour la rassurer, mais aussi dans le but de la déstabiliser. De lui montrer que j’ai compris ce qu’elle a projeté de faire.

Quelqu’un tapote sur le micro, c’est notre hôte du Capitole, vêtu comme d’habitude de façon excentrique. Elle réclame notre attention. Il est enfin l’heure de la Moisson! L’heure de ma gloire à sonné ! Je respire un bon coup et prête toute mon attention à ce qu’il va se passer. Il va falloir être réactive, je le sais, le district 2 ne manque jamais de volontaire. Mais même si il fallait tuer ici pour être tribut, je le ferais. J'ai toujours un petit couteau sur moi, et je n'hésiterai pas à m'en servir, même contre Isis si il le faut. Le Capitole veut du spectacle? Avec moi il sera servi.

- Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable !

**Invité** Invité

Natelia surveillait les venus de la population du District 2 du haut de son perchoir, Elle aperçevait en arrière-plan son père avec sa mère et elle chercha son frère Cassidy dans la foule, Il avait dix sept ans maintenant alors il se trouvait avec les baraqués de son âge. Elle l'aperçeva enfin, Aux côtés de son ami. Il était là, ses cheveux noirs flottant au vent et ses yeux bruns qui croisèrent ceux de Natelia. Natelia fut rassurer et scruta la foule à la manière d'un aigle. Ce fut sans s'y attendre qu'elle aperçut la grande entrée de la fille du forgeron en Chef du Capitole. C'était la petite Chleo, Natelia l'avait croisée à maintes reprises du au fait que son père occupait le même emploi mais à un poste différent. La mentor eut un sourire aux lèvres, Cette jeune femme voulait que on la remarque pour cette journée de la moisson, Natelia irait presque à parier que elle se porterait volontaire même! De quoi donner au Capitole le spectacle qu'il voulait pour montrer leur grandeur aux habitants de Panem. Les Hunger Games allait donner aux gens du Capitole de quoi se divertir sous leur yeux tel un cirque. Natelia secoua doucement la tête comme si elle voulait se recoiffer et elle souria malicieusement aux gens du District. Elle devait se forger une image pour cacher son angoissance de devoir conseiller son petit frère sur la manière de tuer quelqu'un ou sur la manière de déguerpir de la Corne d'Abondance et trouver un point d'eau avant de se mettre à abattre le premier tribu qui lui tomberait sur la main, cela deviendrait son pire cauchemar, La jeune femme regarda une nouvelle fois vers Chleo, Les jeunes femmes autour l'enviait et les jeunes hommes devait se contenir de ne pas l'encercler comme des loups pour l'avoir à eux seul.

Elle passa une main dans ses longs cheveux et regarda l'hôte du Capitole s'avancer vers le micro, c'était la même que l'an dernier mais elle avait mit le paquet dans son costume excentrique, Les gens vivants dans les districts avait l'air normale comparer à la mode du Capitole. L'hôte s'avança près du micro et s'exclama avec le dicton habituel des Hunger Games.

- Joyeux Hunger Games à tous et puisse le sort vous être favorable !

Cette phrase réouvrit une vieille blessure à Natelia, son Édition des Hunger Games n'avait pas été du tout favorable pour qu'elle soit pigée en même temps que Kassim. Il avait périt et elle avait survécut. Son coeur se mit à battre la chamade sans qu'elle le veule. Elle s'adressa à son Kassim maintenant dans un paradis sans fin et le supplia de protéger son petit frère et d'aider le destin à l'épargner pendant une autre année de sa vie. Il avait maintenant 17 ans et il méritait une longue vie heureuse hors de l'arène des Hunger Games. Natelia se mit à pensée que il y aurait des fougeux volontaires cette année en pensant à l'entrée de Chleo sur la place publique. Du côté des garçons, son frère était redoutable avec une épée mais hors de question qu'il faisse partit de ces Jeux. Il y avait quelques as de l'École surtout avec la lance et le camouflage qui serait intéressant de voir mais elle travaillerait avec ce qu'elle aura. Elle regarda le grand écran qui faisait défiler le message du Capitole et regarda l'Hôte qui avait si hâte de nommer les Élus.

-* Joyeux Hunger Games à tous, puisse le sort vous êtes favorable cette année District 2*

**Invité** Invité

J'attendais ce jour depuis tellement longtemps ! L'entraîneur me l'avait bien dit : "Ce sera TON heure de gloire cette moisson !" Alors comment ne pas être excité ? Je me suis levé aux aurores (me suis-je vraiment endormi ? Rien n'est moins sûr) afin d'être vraiment prêt. J'ai essayé de laver toutes les parties de mon corps avec le peu d'eau chaude dont nous disposons. Je ne voudrais pas faire une mauvaise première impression pour les sponsors... Je me suis habillé avec mes habits favoris, ceux que je ne réserve qu'à des occasions spéciales. La dernière fois que je les ai porté, c'était pour le retour du corps de ma soeur. Cela ne m'attriste absolument pas. Et même si je devais versais ne serais-ce qu'une larme, je ne le ferais pas aujourd'hui. Pas question d'avoir des yeux rougis pour mon premier passage devant la caméra ! Mes parents seront là, mais je ne pars pas en même temps qu'eux. Une fois que j'ai avalé un semblant de petit déjeuner, je pars.
J'arrive aux abords de la place où a été installé l'estrade qui accueillera bientôt la "Fabuleuse et Fantastique" accompagnatrice du District 2. Je ne l'aime pas. Beaucoup trop superficielle et directrice pour moi. Mais bon... Je vais devoir faire avec. Je suis l'un des premiers, mais c'est normal, puisqu'il n'est que 12h. Il me reste 2h d'anonymat. Après, je deviendrais probablement le "chouchou" de centaines, ou de milliers, de personnes. J'en trépigne d'impatience.
Bien entendu, je suis sûr de participer à ces Jeux. Déjà parce que j'ai mon note environ 50 fois dans la bulle, que je vois devant moi, et puis parce que même si je ne suis pas tiré au sort, je serais, normalement, le seul à me porté volontaire. Mon coach me l'a promis.
Je ne me place pas devant. Je veux que tout le monde me voit ! De toute façon, je n'ai pas vraiment le choix, je suis placé dans ma section selon mon âge. Mais je me met le plus au fond possible de cette section. Je vois cette stupide d'accompagnatrice donner des ordres à chaque personne qui passe devant elle. Elle m'insupporte. J'aimerais tellement qu'elle participe aux Jeux également. Que je lui découpe la tête en deux ! Je sens une fureur inhabituelle monter en moi. Je n'aime pas tellement ça, mais je vais devoir m'y habituer dans l'arène.

Joyeux Hunger Games à tous et puisses le sort vous être favorable !

Non. Puisse le sort M'ÊTRE favorable !

♣ Nombre de message : 806 ♣ Date d'inscription : 18/02/2012

Le silence se fait sur la place. Chacun redoute le moment qui va suivre. Mais, pour faire durer le suspense, un long et passionnant discours s’entame de la part du maire du district. Celui-ci rappelle, en outre, l’histoire de Panem, le soulèvement et les conséquences d’un tel acte, à savoir les Hunger Games. Pour que les règles soient bien claires, il les rappelle également, sous le regard tout excité de l’accompagnatrice qui a hâte de procéder au tirage au sort. Ainsi, chacun des douze districts se doit d’offrir chaque année un garçon et une fille, appelés ‘tributs’. Les vingt-quatre tribus sont alors lâchés dans une immense arène naturelle et ils ont pour tâche de s’affronter jusqu’à temps qu’il ne reste plus qu’un seul survivant. Une fois ce discours terminé, le maire énonce les différents gagnants du district et il espère pouvoir en rajouter à sa liste l’an prochain. Voilà. L’évènement est bien sûr retransmis en direct, ce qui rajoute une certaine tension dramatique à l’action.

L’accompagnatrice sait que son tour est venu. L’air ravi, elle s’avance vers les deux globes posés sur l’estrade et claironne d’une voix fluette :

- Les dames d’abord !

Puis, elle plonge sa main dans les milliers de petits papiers. Elle la tourne et la retourne, sous le regard anxieux de toute la population. Qui sera choisi ? Qui aura la chance de représenter son district ? Le sourire aux lèvres, elle finit par tirer un papier, plié en deux. D’un geste gracile, elle le déplie et énonce :

- Syrh d'Habeille ! Oh, tu es toute mimi comme tout !

Le silence devient pesant. Tous les regards se tournent vers la jeune fille. Il est difficile de comprendre ce qu’elle ressent, mais avec un peu de chance, un volontaire s’exprimera car elle n'a vraiment pas l'air très contente. Quoi qu’il en soit, elle avance d’un pas mal assuré. Elle parvient sur l’estrade au moment où l’accompagnatrice plonge la main dans un autre globe, celui des garçons cette fois. Au bout de quelques secondes, elle en retire un papier et continue sur sa lancée :

- Chausey O.Mwane ! Une belle brochette de vainqueur !

[A partir de là, les tributs se retrouvent dans l'hôtel. Vous pouvez imaginer l’après-Moisson, les visites des proches dans l’hôtel de ville et la réaction de la population lors des sélections. Pour les volontaires, c'est également le moment de vous exprimer, mais faites le à la fin des sélections, pas en plein milieu. Je rappelle que les deux tributs sont placés dans des salles différentes. Si vous envisagez de faire un long rp, demandez-moi de vous créer un nouveau sujet (il sera en post-it, chose que les membres ne peuvent créer eux-mêmes). Ainsi, le garçon continuerait sur ce rp ci et la fille sur le nouveau, par exemple. La fin de votre rp se terminera par la montée dans le train]

**Invité** Invité

Stop !

Tous les regards se tournent et se posent sur moi. J'adore ça.

Je suis volontaire !

Personne ne réagit...? Mais applaudissez moi ! Manifestez votre joie de voir ce "Chausey O.Mwane" sauvé par mon volontariat ! Peut-être n'ont-ils pas entendus...

JE SUIS VOLONTAIRE !

Oui oui, on a compris jeune homme

J'ai envie de lui dire de se la fermer à cette bourgeoise du Capitole ! Mais je me retiens. Ne pas brusquez les représentants, c'est faire bonne figure pour le Capitole.

Je monte sur l'estrade et me dirige vers l'hôtel de ville, où les dernières personnes que je peux voir me feront leurs au revoirs. Non, pas d'adieux puisque je vais revenir.

**Invité** Invité

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Il fait froid. Je tremble. Pourquoi... ? Je suis au milieu des arbres. Il n'y a pas un bruit. C'est angoissant. Je ne sais pas ce que je fais ici. Je n'aime pas cet endroit. Il me donne des frissons dans le dos. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais ce lieu me donne envie de pleurer. Ah, ça me revient... Non, je ne veux pas. Je sais ce qu'il va se passer. Je ne veux pas ! Que mon inconscient me laisse tranquille ! Je ne veux plus que cette scène me hante pendant mon sommeil. Je ne veux plus revoir sa souffrance. Je ne veux plus avoir à revivre le moment où ses yeux se sont éteins... Par pitié...

Et je me réveille en sursaut, l'image de la flèche le transperçant encore bien présente dans mon esprit. Je me recroqueville sur moi-même, les larmes montent. Voilà maintenant un an qu'il s'est porté volontaire pour la moisson, à la place de mon frère. Cet idiot n'en est jamais revenu. Je ne peux contenir mes pleures plus longtemps. J'enfouis mon visage dans mon oreiller et pleure à chaudes larmes, laissant passer des petits cries de douleurs entre deux sanglots. Sa disparition est encore trop présente dans mon esprit et ma vie. Mon coeur me fait si mal. Je veux rester ici. Et mourir.

Le soleil est déjà haut quand je commence à peine à me calmer. C'est ma mère qui s'aventure dans ma chambre pour m'aider à me lever. Elle le sait. Elle vient d'entendre mes pleures et mes cris. Elle m'a laissé faire, j'en suis soulagée. Ils n'ont pas diminués ma peine, mais ils m'ont permis de l'extérioriser. Et j'en ai besoin. Encore plus en ce jour. Ma première moisson sans lui. Sans nos regards qui se croisent. Sans nos sourires qui voulaient dire pour nous qu'il n'était pas encore temps, mais qu'un jour se serait notre tour. Ce n'était pas son tour. Mais il y a été.

Je me lève tant bien que mal. Ma mère m'aide à me préparer. Je suis pathétique, un vrai légume. Elle me plante devant le miroir. J'ai les yeux rouges et gonflés. C'est une horreur. Alors que toutes les jeunes filles de mon âge, dans le district deux, cherchent à se faire belle, moi, je suis hideuse. Je ferme les yeux face à la vision d'horreur que me procure ma propre image. Je sens quelque chose d'humide sur mon visage. Il s'agit de ma mère qui me passe un linge mouillé sur le visage, pour effacer les traces de larmes. Elle entreprend de m'habiller et de me coiffer. Je la laisse faire sans rechigner, de toute façon, aujourd'hui, encore plus que tous les jours depuis un an, je ne me sens pas la force de m'occuper de cette tâche. Et encore moi en ce jour de moisson.

Me voilà fin prête. Ma mère a presque réussit à me rendre belle. Je me regarde dans le miroir, mes yeux sont encore un peu rouge, mais ils sont éclipsés par le roux flamboyant de mes cheveux qui tombent en formant de très légères boucles autour de mon visage. Quant à ma tenue, il s'agit d'une petite robe que ma mère m'a achetée pour l'occasion. Celle-ci est de couleur chocolat et n'a rien d'extraordinaire, mais je l'aime bien. Je crois qu'il l'aurait beaucoup aimé... Je me sens stupide à penser ça. Je retiens mes larmes et rejoins mon frère à table, même si je ne peux rien avaler.

Il est deux heures moins le quart quand nous quittons la maison pour nous diriger vers la grande place. Je suis anxieuse et c'est à peine si je peux mettre un pied devant l'autre. Mon frère me soutiens sur le long du chemin. Il a beau être plus jeune que moi, ses épaules sont larges et il a la force de soutenir son légume de soeur. Depuis la moisson de l'année précédente, mon frère a décidé de suivre une formation, comme un bon carrière du district deux. Il l'a fait pour moi. Pour que je n'ai plus à avoir peur que la même situation se reproduise. De plus il a conscience que si je suis comme ça, c'est parce que j'ai perdu un être cher quand lui a été sauvé. Il comprend ma situation et le malaise qui m'habite.

Une fois arrivée sur la grande place, il me laisse marcher seule. Je me redresse et lève la tête. Je repense à son sacrifice et me dis que je n'ai pas le droit de paraître pathétique. Pour lui, je dois être présentable. Je dois lui faire honneur. Je voudrais qu'il soit fier de moi. Je ne veux pas m'écrouler en larme devant tout Panem. Il aurait voulu que je sois forte. Au moins aujourd'hui. À cet instant.

Je me dirige donc la tête haute vers le pupitre ou un pacificateur prélève une goutte de mon sang avant de me diriger dans mon rang, parmi les jeunes filles de mon âge. Je suis l'une des dernières à arriver et mon entrée ne suscite pas les regards de tous. Certains me dévisage pourtant. Je sens dans leur regard les interrogations. Tout le monde sait que je ne suis plus aussi fière d'être une carrière qu'avant, que je ne m'entraîne plus depuis qu'il s'est porté volontaire pour sauver mon petit frère. Je suis une curiosité. On me regarde avec tristesse, parfois avec de la pitié dans le regard. Je n'y fais pas attention. Je garde mes yeux plantés sur l'estrade où viens d'apparaître la présentatrice du Capitole. Certains s'étonnent encore de son excentricité. Ce qui me dégoûte, c'est son impatience. Le Capitole me dégoûte. Cette présentatrice me dégoûte. Cette journée me dégoûte. Ces jeux me dégoûtent.

« Joyeux Hunger Games à tous et puisses le sort vous être favorable ! »

Cette phrase me donne la nausée. Les Hungers Game ne sont pas joyeux. Et le sort n'est jamais favorable pendant ces jeux. Nul ne sort indemne de l'arène. Et tous ces carrières qui trépignent d'impatience pour se prêter volontaire, autour de moi, me dégoûtent tout autant que ces jeux. Puisses le sort faire en sorte que cette mascarade se finisse vite. C'est tout ce que je souhaite.

La présentatrice s'avance afin de tirer le nom de la pauvre jeune fille qui n'aura peur que l'espace d'un instant avant de se faire prendre sa place par une carrière. Une chose est sûre pourtant, cette carrière, ce ne sera pas moi. Le tirage est fait et la malheureuse titube jusqu'à l'estrade. Je n'ai pas de peine pour elle. Je sais qu'elle ne restera pas longtemps là. Le nom du garçon est tiré aussi. Je n'ai pas peur pour lui non plus. Car à cet instant, les carrières les plus rapides vont devenir les nouveaux tributs de cette quatorzième édition des Hungers Game.

Il ne fallut pas attendre longtemps avant que le premier volontaire se fasse entendre. Sa voix s'élève du côté des garçons. Je ne regarde pas de qui il s'agit. Je m'en fiche. Plus aucun garçon ne compte à mes yeux. Cet imbécile insiste et répète qu'il est volontaire. Être volontaire une fois est déjà horrible à mes yeux, mais vouloir l'être au point de le répéter pour être sur de s'être fait entendre, c'est du suicide. De toute façon il faut être suicidaire pour être volontaire.

C'est au moment où ces mots traverses ma tête que la deuxième suicidaire se fait entendre. J'ai déjà entendu cette voix quelque part. C'est une carrière c'est sûr. Une brillante. Son visage me dit quelque chose, son aire fier et hautain aussi... Son nom me reviendra peut-être plus tard. De toute façon à quoi bon s'intéresser à une jeune fille qui ne reviendra peut-être pas vivante après les jeux. Je soupire. Cette cérémonie va enfin se terminer.

Je m'apprête à me retourner, pour quitter au plus vite la grande place tandis que la nouvelle volontaire se dirigeait vers l'estrade. Pourquoi ai-je autant espérer que cela se termine vite ? Bien sûr qu'il fallait qu'il se passe quelque chose pour empêcher la cérémonie de se finir le plus tôt possible. Voilà qu'une autre jeune fille s'était lancé à la poursuite de la volontaire. De loin je reconnue Isis. Nous avons déjà parlé ensemble et c'est une carrière elle aussi, voilà pourquoi je me souviens de son prénom.

La scène qui se déroule sous mes yeux me paraît ridicule et grotesque. Isis, après avoir écarté deux pacificateurs de son passage, s'est jetée sur la volontaire, qui après réflexion, me semble être la fameuse Chleo, très appréciée des garçons, mais qui est aussi l'ami d'Isis. Et voilà qu'elle commence à se battre. Je soupire. Chleo aurait tout le loisir de se battre dans l'arène. Quant à Isis, si elle voulait tant être tribut, elle n'avait qu'à attendre une petite année de plus pour se battre avec les autres.

Je soupire et mon coeur se sert. Voir une telle scène se dérouler sous mes yeux me rappelle ma précédente moisson, où, impuissante je le regardais monter les marches de l'estrade. Personne ne s'était battu pour prendre sa place. J'aurais voulu que quelqu'un d'autre se désigne plutôt que lui. Parce que son acte l'a mené à la mort. Pourquoi se battent-elles finalement ? Elles ont de grands risques de mourir dans les jeux, alors que ce soit dans une semaine ou un an, ça ne change pas grand-chose...

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