 Invité
 |  Sujet: Lyam écrit ses mémoires  Sam 30 Juin - 17:24 | |
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Mon Cher Journal...
Il était une fois, dans un royaume très très lointain ♫
Une nouvelle vie m'attend, où le danger vient rôder ♫.
1er juin. Je suis embauché à l’Echo du Capitole, un petit journal local qui me propulse dans la vie active. Parallèlement, je viens de me trouver un petit appartement dans les quartiers Sud. Même si j’ai l’impression de me cogner dans tous les meubles du coin, je reste néanmoins ravi d’avoir un peu d’autonomie. Bien sûr, mes parents (et surtout ma mère !) ont versé quelques larmes en me voyant quitter le domicile familial et il a fallu que je leur promette aux moins vingt fois de passer régulièrement les voir. Les parents, je vous jure. Donc voilà, maintenant, je suis un homme. Un vrai. Il ne manquait plus qu’un boulot. C’est parfait. Mes études de journalisme à peine terminées, j’ai eu de la chance de décrocher un entretien avec un rédacteur-en-chef aussi rapidement. Ça sert d’avoir des professeurs qui vous apprécient. Bon, certes, ce n’est pas vraiment le métier auquel j’aspire mais, pour débuter, ce sera suffisant. On verra plus tard si d’autres opportunités se présentent à moi. Le lendemain, je me rends donc au bureau afin de découvrir les lieux. On me confie un bureau assez miteux, mal éclairé et très peu chauffé, mais rien ne parvient à effacer ma bonne humeur. On m’indique ce qu’il faut faire, on me présente les gens qui travaillent à la rédaction etc. Bref, les commodités. Mon premier article concerne la disparition inquiétante de plusieurs chats dans les quartiers Ouest. Tout excité, je prends mon matériel (appareil photo, calepin, crayon, microphone) et je pars directement sur le terrain. Là, j’y rencontre de nombreuses victimes qui m’assurent que leurs chats n’arrêtent pas de disparaître. Intrigué, je m’attends à mettre la main sur un criminel comme on en voit tant par ici. Hélas, sans prendre la peine de chercher bien longtemps, je découvre la solution de l’énigme : une vieille dame préparait un délicieux ragoût qui attirait irrémédiablement tous les chats du quartier et comme la nourriture était excellente, les animaux ne voulaient plus repartir. Déçu, je rentre au QG de l’Echo.
Les jours passent, les uns après les autres. Le métier de journaliste me paraît alors bien différent de celui que j’imaginais. J’ai longtemps cru que les journalistes étaient des pseudos enquêteurs qui démasquaient les coupables, mais la réalité est tout autre. Beaucoup plus morne, beaucoup plus ennuyante. En plus, je n’ai même pas le droit de quitter le Capitole ou d’assister aux grands évènements privés et je dois donc me limiter aux querelles de voisins, aux nouvelles modes et festivités publiques. Au bout d’un mois, je commence déjà à me lasser. Même si la 13ème édition des Hunger Games a commencé, mon journal ne semble pas y participer. A vrai dire, notre rédacteur-en-chef nous a informés que nous devions continuer à travailler comme avant. D’autres équipes se chargent des jeux. En gros, les autres journaux ont de superbes articles et nous, on se contente de parler de la pluie et du beau temps. Dégoûté. Néanmoins, un évènement va améliorer considérablement mon humeur. En effet, je fais la connaissance d’un certain Cade Collins. Au début, il n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier. J’ignore ce que je lui ai fait, mais il semble me mépriser. Pourtant, il devient plus loquace au fil des jours et nous nous découvrons beaucoup de points communs. Chouette, un ami ! J’ai perdu de vue pas mal de potes en sortant de mon école de journalisme. Certes, je les vois encore de temps à autres, mais ce n’est plus comme avant. Nous avons tous nos préoccupations, désormais. Notre première vraie conversation débouche sur une soirée pizza devant un match de foot. Ah ah, je l’aime bien lui, même si je ne suis pas très foot. Dès cette rencontre, me voilà plus motivé dans mon travail
Début Septembre, on vient m’annoncer que j’aurais un stagiaire à ma charge. Je dois avouer que cela m’étonne car je reste tout nouveau dans le journal. Et puis, je n’ai pas encore assez d’expérience pour gérer un stagiaire. A quoi jouent-ils ? Le garçon se présente : Oscar Swide. Mais qu’est-ce-que je vais pouvoir lui faire faire ? Ça serait un peu ingrat de l’envoyer me chercher du café. En plus, il est bien différent de moi. Ses idées sont assez arrêtées. Toutefois, il reste particulièrement agréable et nous sortons boire un verre de temps en temps. Cette rencontre coïncide d’ailleurs avec le moment où je fais la connaissance de Saria Kelvan. Elle a le même âge qu’Oscar et vient de la même école. C’est la stagiaire d’un de mes collègues et apparemment, leurs relations sont assez tendues. Dommage qu’elle ne soit pas venue avec moi, j’aurais pu lui trouver quelques occupations plus intéressantes que de trier des vieux papiers toute la sainte journée. Et puis, elle a de très jolis yeux. Ça n’a l’air de rien, mais ça y joue beaucoup ! Une peau très douce, des lèvres sensuelles, une gentillesse à couper le souffle… Moi, amoureux ? Pff, n’importe quoi. J’ai le droit de trouver une femme sexy non ? Ce n’est pas parce que je pense à elle tout les jours que j’en suis amoureux…
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