Assise sur la terrasse d'un petit café bondé, je fixais un écran de télévision sans réellement porter attention à ce qui pouvait s'y passer. Durant cette période de l'année tout les cafés et les restaurants de la rue principales étaient en effervescence. Ils étaient bondés de la population du capitole particulièrement ridicule, venue se délecter des Hunger Games tout en sirotant un café. C'est en soupir Alors voila, c'était terminée pour cette année, il ne suffisait plus qu'attendre, attendre et espérer bien sûr. Les tributs étaient maintenant dans l'arène, c'était le début d'une longue torture et de longues heures passé devant la télévision assise à ce même café. Torture? Sérieusement, je n'exagère en rien, voir des enfants à qui je me suis attachée durant se cour laps de temps se faire lancé dans l'arène, ça me tuait à chaque fois. J'étais terriblement nerveuse pour eux, je le serais jusqu'à ce qu'il..je veux dire jusqu'à la fin des Hunger Games. Étais-je la seule au capitole à trouver tout cela injuste? Peut-être bien. En regardant les gens autours de moi qui semblaient tous très enthousiastes face au commencement des jeux, c'était difficile de ne pas se sentir différente d'eux. Ils étaient assis en gros groupes, pariant, riant et se moquant des tributs les plus faibles. Comme si ce n'était que du bétails qu'on envoyait à l’abattoir.

Enfin bref, je suis aller leur dire une dernier au revoir, à tous, avant leur monter dans les cylindres de verres, je n'aurais pas pu les laisser partir sans leur dire au revoir non? Il y en avait eu des adieux déchirants. Tout d'abord Nawel que je suis aller voir en premier. Je m'étais énormément attachée à elle, au point ou je la considérais comme ma petite soeur. Je craignais de ne plus jamais la revoir, sincèrement. N'importe qu'elle carrière pourrait faire une seule bouchée d'elle niveau force, mais elle était maligne, elle saurait s'en sortir. Elle avait l'air si fragile avant de grimper à l'intérieur du cylindre de verre qui la conduirait dans l'arène. Je l'ai serrer le plus fort possible dans mes bras, ne sachant réellement que dire. J'ai tout des même réussis à lui chuchoter quelques mots et même à bredouiller un conseil:

- N'oublie pas ma chérie, ne te bas pas pour la corne d'abondance d'accord, ramasse un sac et cour te mettre à l'abris. La priorité c'est de te trouver de l'eau, de la nourriture et de te mettre à l'abris. Laisse les autres s'entre tuer, ne t'attaque pas à plus fort que toi. Surtout, fait de ton mieux ma petite chérie, tu es très intelligente, j'ai énormément confiance en toi et je serai la à ton retour de l'arène.

Il n'était pas nécessaire dans dire plus, la gorge nouée je l'avais quitté alors qu'elle se dirigeait vers une mort certaine en grimpant à l'intérieur du cylindre. La vague idée de prendre sa place à l'intérieur de celui-ci m'avait frôler l'esprit, imaginer vous le visage de tout Panem en me voyant sortir dans l'arène à la place de la petit Nawel, ça aurait été un succès, ou pas.

J'étais ensuite aller voir Lena, je n'ai pu réellement déceler l'émotion qu'elle pouvait ressentir à cet instant fatidique. Je ne savais que dire, alors elle aussi, je l'ai serrer dans mes bras. Ma gorge était de plus en plus serrer au fil des adieux et j'avais les yeux qui me piquaient horriblement. Je l'ai fixé dans les yeux en tentant de prononcer quelques mots de réconfort, mais existait-il des mots assez fort pour ça? Je lui demandai donc d'être prudente et de revenir en un seul morceau. Elle était forte la jeune Lena, capable de se défendre. Avec de la chance les carrières la sous-estimerait et elle pourrait frapper au moment ou ils vont s'en attendre le moins.

Finalement, je suis arriver à Théo alors que le décompte était commencer. Ce fut bref, mais tout aussi touchant. Je lui ai dit très ouvertement bonne chance et que peut-importe j'étais heureuse de l'avoir rencontré, ce qui était totalement vrai. Je lui ai passé la main dans les cheveux dans un geste affectueux, un baiser sur le front et je quittais la pièce alors que le cylindre de verre s'élevait dans les airs.

En y repensant j'avais les yeux pleins d'eau, je voulais réellement qu'un de mes tributs s'en sorte. J'allais suivre tout les Hunger Games avec cet espoir vague. Il fallait qu'il s'en sorte, je voulais serrer l'un deux dans mes bras à leur retour.