Pour définir le caractère d'Orel, on peut dire cette phrase : Tout dépend de ses humeurs, tout dépend de lui. Il peut décider de vous apprécier pour un oui ou pour un non, de vous détester sans raisons, juste parce que ça lui plait. C'est une personne difficile à vivre, il faut supporter sa perpétuelle insatisfaisante et sa mauvaise humeur. Blasé du soir au matin, il montre rarement son enthousiasme. Il est taciturne et pour un habitant du Capitol, c'est une personne bien trop maussade. Ce n'est pas un gamin pourri gâté pour autant, élevé par un militaire dans la discipline, il a compris que certaines choses ne s'achetait pas... Comme une place en tant que résident aux urgences du Capitol. Intelligent et bosseur, c'est quelqu'un d'engagé dans son travail et qui ne ménage pas ses efforts quand il sent que ça vaut le coup. Orel est quelqu'un de droit. Il est capable de tout pour suivre sa ligne de conduite. Un autre point sur lequel il ne risque pas de changer : ses valeurs. C'est un homme qui est prêt à tout pour arriver à son but. Il ne transigera jamais sur certain points ni même sur certaines idées reçues. Notamment le fait que les districts sont de la camelote tout juste bon à pouvoir nourrir le Capitol. Qu'il ai raison ou tord, jamais il ne reconnaîtra ses fautes. Borné et stupide par moment, il est comme ça et personne ne le changera. Que voulez vous, quand on est élevé dans l'idée que l'on est supérieur au autres, on se sent et on se croit supérieur aux autres. Après, est-ce vrai, c'est une autre histoire. Orel a sauvé beaucoup de vie aux urgences, grâce à son caractère réfléchis et même héroïque dans certaines situations, mais cela lui donne-t-il le droit de penser comme un être supérieur ? Il est persuadé que oui. Orel n'agit jamais sans avoir au préalable penser à ce qu'il allait faire. Calculateur et posé c'est une force tranquille. Il a un calme et un sang froid à toute épreuve, qualités que les urgences lui ont apprises.

Physiquement, Orel est un mec qui vieilli bien. Passé la trentaine, les premières rides de son visages lui donne un air respectable et sage. Des yeux bleus, un charme travaillé et un refus de se plier aux codes du Capitol, voilà la clé de son succès auprès de la gente féminine. Orel ne se pavane pas déguisé en chat ou bien peint des pieds à la tête de rose fuchsia. Il adopte un look classe, travaillé et tape à l’œil par sa simplicité (ce qui est paradoxale mais pourtant vrai au Capitol). Les femmes craquent sur lui, mais lui, n'a jamais éprouvé la moindre attirance pour ces jeunes filles si étranges et si superficielles. Pour lui, une personne ne mérite son estime que si elle fait partie du capitol et qu'elle fait quelque chose d'utile de ses journée. Alors évidemment dans ces conditions, peu de personnes méritent son amitié. Il a ses valeurs, bien à lui, mais sur lesquelles il ne bougera pas. Il est comme ça, têtu. Bien trop d'ailleurs.

En résumé, Orel est un mystère pour beaucoup de gens, mais si il y a bien quelque chose que tout le monde sait, c'est ce n'est pas bon de s'en faire un ennemi.

Orel est né un 11 Mai. Fils aimé d'une mère juge et d'un père militaire, frère cadet d'une adolescente de cinq ans son ainé, il n'a jamais manqué de rien. Il a toujours vécu dans le luxe et l'idée qu'il était supérieur aux autres. Son père lui a inculqué ses valeurs de militaire depuis sa plus tendre enfance. Conditionné pour penser qu'il est supérieur au reste des district, rien ni personne ne lui sortira cette idée de la tête. On pourrait croire à partir de là que c'est un gamin pourri gâté, mais ce serait faux. Avec un père sergent et très strict, on apprend vite que certaines choses se paient. Il n'a pas toujours tout eu sur un plateau doré comme on peut l'imaginer.

Orel vécu dans cette étrange atmosphère durant son enfance mais malheureusement, l'année de ses 15 ans, sa sœur mourru d'un cancer. Ce fut un choc terrible pour lui et pour toute sa famille. Le décès de sa grande sœur creusa un trou béant dans sa poitrine, qui ne referma jamais vraiment. Il fut inconsolable. Son caractère blasé et invivable ainsi que que sa vocation pour la médecine lui vinrent de cette terrible épreuve. C'était l'envie de sauver des personnes qui ne méritaient pas de mourir. L'envie d'apporter un peu de justice en ce bas monde. L'envie de rivaliser avec la mort, qui avait si souvent jouer avec lui. Oui on peut dire qu'entre la mort et lui, c'est une grande histoire. Avoir le droit de vie ou de mort sur quelqu'un, cela l'a toujours beaucoup amusé. Il a donc décidé qu'il ferait carrière dans la médecine. Ses parents trouvèrent cette idée étrange mais, ils le soutinrent. Il se rappelle encore de toutes les nuits blanches, passées à apprendre ses leçons de médecine. Sans son caractère de bosseur, jamais il ne serait venu à bout de ses études.

Arrivé aux urgences, ce fut la douche froide. Eh oui, c'est un lieu bien particulier qui peut être choquant quand on a 23 ans. Pourtant cet environnement de défi permanent lui plut et il trouva sa place dés la première minute. Défier la mort en permanence, c'est ça qui lui plait dans la médecine. Prend-il son métier pour un jeux, non loin de là, mais il est capable de laisser tomber un patient s'il ne le considère pas "digne" de vivre. Sa ligne de conduite est inébranlable. Ses supérieurs vous le diront, impossible de le raisonner quand il a une idée en tête et pourtant, malgré ses écarts de conduites aux urgences, il a réussi à se faire une place dans ce lieu si étrange. Résident aux UDC depuis maintenant deux ans, son salaire lui permet de soutenir des tributs lors des Hunger Games. Voila bien une période de l'année qu'il apprécie. Amener de la vermine à l’abattoir, on peut dire que ça lui plait. Il suit chaque année les jeux avec intérêt et il n'est pas rare de le voir rire, à la mort d'un des tributs. Totalement irrespectueux de tout ce qui entoure les district, Orel est très satisfait de voir chaque année ces minables petits tributs, sacrifiés pour son bon plaisir. Il aime les jeux et il ne le cache pas. Pourquoi le cacherait-il d'ailleurs, c'est le cas de tout le monde au Capitol. Il a pour habitude de soutenir des carrières ou des tributs de 18 ans mais il peut avoir un coup de cœur et se laisser séduire par un autre tribut. Ce qui est sur en tout cas, c'est qu'il ne pariera jamais sur un tribut sans avoir la ferme conviction que celui-ci est le bon. Il se trompe rarement d'ailleurs...